1
cinquantaine d’années que j’écris et que je parle
sur
des questions européennes. Pourquoi est-ce qu’il nous faut à tout pri
2
l’Europe est dans son union, dans sa fédération,
sur
la base même de ses différences. Si elle n’arrive pas à se fédérer, c
3
définition, de s’unir : on ne base pas une union
sur
cet obstacle par excellence à toute union qu’est l’État-nation d’aujo
4
d’aujourd’hui. Vouloir fonder l’union de l’Europe
sur
ses États-nations, c’est vouloir faire un cercle carré ou c’est voulo
5
les faire. Donc, il nous faut établir le dialogue
sur
nos différences, et pour que ce dialogue soit utile, il faut qu’il y
6
aire une fédération de l’Europe, une union réelle
sur
la base de la seule unité existante, qui est l’unité de culture, c’es
7
à peu près contemporaines. Voilà un premier cas,
sur
lequel je reviendrai, de pays dont la culture se confond avec l’ident
8
préexistantes en Europe, c’est-à-dire les Celtes
sur
presque tout l’ensemble du continent, et les Germains qui viennent à
9
n donnerai ici quelques exemples, portant surtout
sur
l’usage que l’on a fait de la culture commune dans nos différents pay
10
e pour les Suisses — une culture qui ne porte que
sur
les principes du fédéralisme, sur l’éthique du fédéralisme, devrais-j
11
ui ne porte que sur les principes du fédéralisme,
sur
l’éthique du fédéralisme, devrais-je dire. Il y a aussi la Pologne et
12
s avez eu un très remarquable exposé de M. Romano
sur
l’Italie, où il nous a fait remarquer que la culture en Italie, quand
13
eut le dire, parce que l’accent est fortement mis
sur
le germanisme plutôt que sur l’hellénisme et le romantisme. Le Saint-
14
nt est fortement mis sur le germanisme plutôt que
sur
l’hellénisme et le romantisme. Le Saint-Empire romain ne fut qu’un em
15
naissance du fait qu’elles ne pourront s’unir que
sur
une base véritablement commune, la culture, et non pas sur l’économie
16
ase véritablement commune, la culture, et non pas
sur
l’économie, ni sur la politique. C’est cela seul qui permettra le lan
17
ommune, la culture, et non pas sur l’économie, ni
sur
la politique. C’est cela seul qui permettra le langage commun, condit
18
puis trente ans, qu’on ne peut pas faire l’Europe
sur
la base de l’économie, comme Jean Monnet le proposait. On n’y est pas
19
sion, trois suggestions : — Organiser le dialogue
sur
l’union à partir de la culture, considérée comme seule base commune,
20
urs de guerres. Il me semble que c’est un terrain
sur
lequel la responsabilité de la culture est la plus engagée aujourd’hu
21
plement quelques pistes. Pourquoi pas un colloque
sur
chacune d’elles ? a. Rougemont Denis de, « [Commentaires] L’Europe
22
balaierait tout le plateau suisse et tuerait tout
sur
son passage, non seulement dans les quelques heures qui suivraient, m
23
pointées vers Moscou. Disposant de SS20 orientés
sur
ces silos, en cas de guerre, les Russes ne laisseraient pas les Franç
24
atomiques des vingt-six silos du plateau d’Albion
sur
lequel les Russes ont pointé leurs SS20. Ce danger « cent fois plus g
25
ond, des dizaines de milliers de Suisses se ruent
sur
le futur concert de Bâle. Un phénomène social qui révèle toute l’impo
26
insi des réalités économiques. Il existe en fait,
sur
ce plan-là, une profonde complicité entre les États-Unis et l’URSS. F
27
des armements ? Une pression formidable qui agit
sur
l’opinion publique et également sur les députés et les gouvernements.
28
able qui agit sur l’opinion publique et également
sur
les députés et les gouvernements. Eux sont manipulés, jusque dans leu
29
a diffusion, dans le monde entier, d’informations
sur
la réalité de la situation. Il existe malheureusement [sic] plusieurs
30
est réel, indiscutable, c’est une économie fondée
sur
la production d’armements dont il n’est guère imaginable qu’on se ser
31
e l’ampleur du danger. On ne peut plus se leurrer
sur
les effets d’une guerre nucléaire : ce serait l’anéantissement de la
32
pas définitives, car sa population est dispersée
sur
une vaste surface ; la nôtre est dix fois plus dense. J’en viens à la
33
e village, de chaque hameau, une défense répandue
sur
tout le territoire. Et si cette défense, proche de la guérilla, ne su
34
l’occasion, dans notre pays, de rouvrir le débat
sur
la défense nationale. Un débat qui ne concerne pas seulement les mili
35
ès des années 1930. En fait, j’attaquais Grisoni
sur
une phrase parue dans Lu, selon laquelle, lors de l’avènement de Péta
36
it donc pas celui « des années 1930 ». Il portait
sur
mon action personnelle en juin 1940. Juin 1940, c’est « pendant la gu
37
e, où j’étais mobilisé comme officier, un article
sur
l’entrée de Hitler à Paris, qui me valut, le 20 juin, une condamnatio
38
reil étatique — fonctionnaires, police et armée —
sur
toutes les composantes de la vie d’une nation : centralisation de l’é
39
n, plutôt que de renoncer à des droits théoriques
sur
un petit troupeau d’îles désertes. 2. Mais dépasser l’État-nation, né
40
environnement. Vouloir fonder l’union de l’Europe
sur
les États-nations souverains, c’est vouloir un cercle carré. Ce serai
41
emont / Groupe Cadmos, Rapport au peuple européen
sur
l’état de l’union de l’Europe 1979, Paris, Stock, 1979, p. 128.
42
erdiaev, Robertg Aron, etc. Ce groupe travaillait
sur
l’idée de « personne » et nous sommes devenus les « personnalistes ».
43
ir du bas, en développant la personne, et non pas
sur
les ordres de quelques individus. Ceci d’ailleurs ne marche jamais à
44
Ta parole est une lampe à mes pieds, une lumière
sur
mon sentier. » Cette vocation doit se manifester et elle se manifeste
45
it pas si grand que l’on ne puisse plus la réunir
sur
l’agora où chacun doit pouvoir entendre les autres. De ce type de com
46
une notion aberrante et que le problème de la vie
sur
Terre est ou bien mondial, ou bien régional. C’est la vision des « Ve
47
ul Valéry disait déjà que toute politique se base
sur
une certaine conception de l’homme. Je suis pour la région à cause de
48
on. L’école personnaliste est constamment revenue
sur
cela. La patrie, c’est quelque chose qui vous vient de l’intérieur ta
49
ope des régions. Je ne vois l’Europe possible que
sur
la base des régions. C’est ce que j’avais proposé à Ecoropa : des rég
50
: « la puissance, c’est le pouvoir que l’on prend
sur
autrui ; la liberté, c’est le pouvoir que l’on prend sur soi-même. »
51
rui ; la liberté, c’est le pouvoir que l’on prend
sur
soi-même. » Vous avez aussi parlé de « la peur d’être libre »… C’est
52
9 et plusieurs fois réédité. Mais cette réflexion
sur
les mythes de l’amour était aussi un essai de déchiffrement de la per
53
té dès ses débuts, de nous donner un bref message
sur
notre travail. Nous les remercions chaleureusement ; notre reconnaiss
54
temps-là, la Suisse romande n’existait guère que
sur
les cartes, pas même géographiques mais linguistiques — encore qu’ell
55
isait participer à ses enquêtes, dans les écoles,
sur
le mensonge et la vérité chez l’enfant, ou sur la représentation du m
56
s, sur le mensonge et la vérité chez l’enfant, ou
sur
la représentation du monde de l’enfant… des choses formidables ! Un
57
ientôt paraître le Journal d’un Européen, portant
sur
ces trente dernières années. Enfin, je travaille toujours à l’ouvrage
58
répondre à cette question. Si le Christ revenait
sur
terre et plus précisément en Suisse, pensez-vous que notre justice le
59
liberté, c’est-à-dire le pouvoir qu’il prend non
sur
autrui mais sur soi-même. La réforme que vous admirez le plus ? La ch
60
à-dire le pouvoir qu’il prend non sur autrui mais
sur
soi-même. La réforme que vous admirez le plus ? La christianisation j
61
urs très fermes et aux mêmes arguments sans prise
sur
les vertiges de l’irrationnel, aux mêmes calculs débiles devant le dé
62
hes qui nous gouvernent. Trois accusations pèsent
sur
les partisans du désarmement nucléaire intégral, dont je suis. — Ils
63
. — Fin du xxe siècle : chacun lance une grenade
sur
l’autre. Deux morts certaines au premier échange. Cela correspond à :
64
Avec des dizaines de milliers d’armes nucléaires
sur
tous les continents et les humains étant ce qu’ils sont, les chances
65
dans ce colloque résulte d’un malentendu initial
sur
son titre. Parce que cela me convenait sans doute, j’avais cru compre
66
i tout de suite fait savoir aux organisateurs que
sur
ce thème je n’avais pas grand-chose à dire, sinon que son énoncé me p
67
largie ou bien La Suisse et l’union de l’Europe
Sur
le premier titre, j’aurais tout de suite à observer ceci : que les ré
68
commerciaux et monétaires qui se manifestent l’un
sur
le territoire de la Suisse, l’autre sur le continent européen. Or, je
69
tent l’un sur le territoire de la Suisse, l’autre
sur
le continent européen. Or, je le répète, la Suisse n’est pas réductib
70
ur économique de neuf pays de l’Europe de l’Ouest
sur
vingt-deux. L’illusion politique consiste surtout à croire qu’à parti
71
giner, sinon à réaliser : un super-État européen,
sur
le modèle de l’État-nation français ; un État fédéral européen, sur l
72
’État-nation français ; un État fédéral européen,
sur
le modèle de la Suisse ; ou une simple Ligue défensive des nations so
73
ne simple Ligue défensive des nations souveraines
sur
le modèle de l’OTAN ou du pacte de Varsovie. Par ailleurs, je ne sais
74
culturelle et politique des peuples du continent
sur
la base du traité de Rome, c’est-à-dire sur des combinaisons d’intérê
75
inent sur la base du traité de Rome, c’est-à-dire
sur
des combinaisons d’intérêts de durée nécessairement brève — calculées
76
uls économistes réunis à Bruxelles pour légiférer
sur
le développement culturel, social, politique et nécessairement milita
77
nt militaire des vingt-deux pays du continent, et
sur
les conditions de leur réunion future avec les sept pays de l’Est act
78
simple. D’une part, la CE réunit vingt-et-un pays
sur
vingt-deux ; la Suisse en fait déjà partie ; l’obstacle de la neutral
79
. J’y reviendrai. c) Je passerai sans m’y arrêter
sur
le modèle de super-État européen, dont personne ne veut (il ne sert q
80
e sert que de punching-ball pour Michel Debré) et
sur
le modèle de la Ligue défensive des nations souveraines, où il n’y au
81
théoriques : 1° celle d’un État fédéral européen
sur
le modèle suisse. 2° celle d’une création sui generis, d’une innovati
82
la constituent. 3° La volonté de défense locale,
sur
tout le territoire de la fédération européenne. Sans vouloir entrer d
83
nucléaires, les Russes gagneraient nécessairement
sur
les Européens du seul fait que ceux-ci sont 127 au km2 mais les Sovié
84
de pouvoirs strictement limités mais très réels,
sur
le mode du Conseil fédéral suisse, et recevant ses grandes directives
85
, qu’elle garde son identité de fédération fondée
sur
l’autonomie des communautés de base, communes et plus tard cantons. V
86
9, j’osais déclarer, dans une chronique du Figaro
sur
l’occupation de Prague, que nous vivions « les derniers jours du bon
87
où il fait coller chaque jour les articles parus
sur
lui à l’étranger. Il désigne une coupure du Courrier de Saint-Étienne
88
à la Pologne puisqu’on écrit des choses pareilles
sur
moi. » C. J. Burckhardt lui demande pourquoi il attache tant d’import
89
analogues. Voilà le principal de ce que je sais
sur
Hitler, écrivais-je le lendemain dans mon journal. On peut réfléchir
90
dessus. Réfléchir ou même délirer… On ne tire pas
sur
un homme qui n’est rien et qui est tout. On ne tire pas sur un petit-
91
me qui n’est rien et qui est tout. On ne tire pas
sur
un petit-bourgeois qui est le rêve de soixante millions d’hommes. On
92
st le rêve de soixante millions d’hommes. On tire
sur
un tyran, ou sur un roi, mais les fondateurs de religion sont réservé
93
xante millions d’hommes. On tire sur un tyran, ou
sur
un roi, mais les fondateurs de religion sont réservés à d’autres cata
94
cussion, à tout recours aux vérités fondamentales
sur
lesquelles s’édifia la civilisation de l’Occident ? » L’explication d
95
provient de l’obsession économiste qui l’aveugle
sur
l’importance primordiale du fait religieux, au sens sociologique du t
96
ans les données de l’aventure hitlérienne. Fondée
sur
le Malheur, elle allait au Néant. « Das Nichts nichtet (le néant néan
97
et par là submergeant tous les mouvements fondés
sur
le matérialisme — capitaliste ou « dialectique » — le national-social
98
l ne saurait y avoir toute-puissance d’une partie
sur
un tout humain. Il n’y a en fait que la puissance d’un parti sur sa p
99
ain. Il n’y a en fait que la puissance d’un parti
sur
sa propre nation, systématiquement amputée de tout ce qui pourrait ré
100
c leur vocabulaire conventionnel qui ne mord plus
sur
la réalité. Je voudrais donc, en votre nom à tous, féliciter vivement
101
uand vous allez en direction du lac, vous arrivez
sur
une petite crête qui marque la ligne de partage des eaux de l’Europe
102
e neutralité, chargé d’une mission de conférences
sur
la Suisse et d’un projet d’exécution de l’oratorio Nicolas de Flue
103
ue à New York. J’ai publié là-bas un petit livre
sur
la Suisse, The Heart of Europe , j’ai travaillé à l’Office of War In
104
j’ai écrit encore deux ou trois livres, dont l’un
sur
le diable , et l’autre sur la bombe atomique . Je suis rentré une pre
105
rois livres, dont l’un sur le diable , et l’autre
sur
la bombe atomique . Je suis rentré une première fois en Europe, au pr
106
tôt après la guerre. Tout le monde s’est accordé
sur
l’idée que le sujet le plus important de l’heure, c’était comment fai
107
en marge de cette seule activité. De 1947 à 1979,
sur
une vingtaine d’ouvrages publiés, plus de la moitié parlent d’autre c
108
la culture à Lausanne en 1949, il a fallu mettre
sur
pied un certain nombre d’institutions, dont le Centre européen de la
109
seul secteur économique, dans six pays seulement,
sur
les 23 de l’Europe de l’Ouest. Soit dit en passant : j’estime abusif
110
du budget de la Commission économique de 10 États
sur
23. Évidemment, on ne peut pas le dire comme cela chaque fois qu’on e
111
même décennie s’est développée l’idée de région,
sur
laquelle nous avions tenu de nombreux colloques à Genève dès 1962. De
112
ions – Europe fédérée : même avenir ! » J’insiste
sur
même avenir, et non pas même combat comme on dit aujourd’hui, car un
113
tard, en 1971, le fameux Rapport au club de Rome
sur
les Limites de la croissance, qui allait révolutionner à la fois la p
114
détenus par les Arabes et qu’ils pouvaient jeter
sur
le marché occidental — de telle manière que toute notre économie en e
115
nais l’image d’une grosse boule de pierre déposée
sur
le pont d’un bateau pendant une tempête : roulant d’un bastingage à l
116
autres livres, trop difficiles ou trop en avance
sur
l’opinion du temps. Au moment de tirer maintenant quelques conclusion
117
s’est centré tout de suite et tout naturellement
sur
le problème des régions. Pourquoi ? Partons de la guerre qui résume t
118
esures de centralisation et de mainmise de l’État
sur
l’économie. Quand on ne sait plus quoi dire, on nous avertit que : «
119
États-nations seuls qui auront le droit de peser
sur
le bouton rouge, personne d’autre, une région ne pourrait pas le fair
120
té humaine que les États-nations, et de la fonder
sur
une logique du vivant, et non pas du minéral, qui est le domaine des
121
part d’en bas, de l’humus. J’ai toujours insisté
sur
cette puissance de la germination, qui peut fissurer des rochers, qui
122
ération mondiale, requise à beaucoup d’égards, et
sur
laquelle aussi certains d’entre vous ont insisté à très juste titre.
123
de lutter contre les menaces de guerre qui pèsent
sur
l’Europe, surtout, je crois, pendant les dix années qui viennent. Je
124
n-lieu, le lieu de nulle part, le lieu quelconque
sur
lequel on pose une structure sans tenir compte d’aucune réalité spéci
125
gions à géométrie variable », comme je les nomme,
sur
lesquelles nous avons beaucoup discuté le premier jour. Plusieurs des
126
us. M. Norton a apporté des vues très importantes
sur
cette notion de géométrie variable, ainsi que M. Naef, qui malheureus
127
poser des questions plus précises, plus concrètes
sur
bien des cas ; mais ce qu’il faut que je vous avoue c’est que cette n
128
ans la mesure où l’on y marche. C’est en marchant
sur
mon chemin que je le crée. « Chemin faisant » est une phrase qui va t
129
st venu une autre idée. Dans la grande discussion
sur
les régions introduite en France par François Perroux, celui-ci propo
130
nt donc dans l’utopie. Il faut fonder des régions
sur
la réalité. Alors, je pense en écoutant M. Birre qu’il y aurait peut-
131
is que cela est important pour tout notre propos,
sur
l’absence de contradictions entre la volonté de respecter les spécifi
132
e une seconde, parce que moi, j’ai les deux pieds
sur
terre ! », je réponds : « Tant pis pour vous, car cela vous condamne
133
er, il ne peut pas avoir plus d’un pied à la fois
sur
la terre ! Et s’il fait un grand bond, il n’a plus aucun pied sur la
134
t s’il fait un grand bond, il n’a plus aucun pied
sur
la terre, mais il va très loin ! Je vais conclure sur l’Europe. Il m
135
a terre, mais il va très loin ! Je vais conclure
sur
l’Europe. Il me paraît significatif que dans ce colloque, il se soit
136
que le premier rapport, celui de M. Hell, portait
sur
des choses culturelles. C’est tout à fait juste. La base de l’Europe,
137
t, que l’on bâtit, volontairement — l’unité donc,
sur
laquelle nous pouvons bâtir une fédération européenne, c’est l’unité
138
gande quotidienne contre l’idée de bâtir l’Europe
sur
l’économie d’abord. Je me suis amusé à faire des petites études sur l
139
bord. Je me suis amusé à faire des petites études
sur
les rythmes de mobilité des principaux facteurs que l’on évoque dans
140
avent très bien que cela veut dire « trébucher »,
sur
des racines ou n’importe quoi ! Le chant national des Genevois Cé qu’
141
ux de baser l’Europe, cette immense construction,
sur
ce qu’il y a de plus fragile, de plus variable, et qui peut être ruin
142
i peut être ruiné : l’économie. Il faut la fonder
sur
l’humus, l’humus de l’histoire, au sens symboliquement élargi du term
143
us fonctionnel… Dans le papier de M. et Mme Cosma
sur
la stratégie, j’ai salué bien sûr avec une complète approbation, la p
144
t Mme André Birre, avec ce qu’ils nous ont appris
sur
l’humus, qui donne vraiment et symboliquement une base à tout cela. «
145
on texte, Raimondo Strassoldo insiste amicalement
sur
le fait qu’il concorde à 95 % avec moi. Si vous ne gardez pas cela à
146
ure de son texte et qu’il n’est d’accord avec moi
sur
à peu près rien ! En réalité, je le connais assez pour pouvoir vous r
147
e séance comme celle-là ! — mais va se concentrer
sur
les critiques que l’on pourrait faire, de manière, dit-il, à approfon
148
à approfondir et clarifier la pensée de l’auteur
sur
quelques points. Je dirai pour simplifier que son papier est un exerc
149
de présenter les objections qui pourraient venir
sur
tel ou tel point, qu’il se forme à lui-même avec une imperturbable in
150
transfrontalière Carinthie-Slovénie-Frioul, basée
sur
trois pays dont l’un, la Yougoslavie, fait partie des pays de l’Est,
151
» On pourrait repousser n’importe quelle solution
sur
n’importe quel sujet, en disant : « Mais attention, cela ne répond pa
152
ldo a tort d’invoquer la théorie de Konrad Lorenz
sur
le territoire des animaux, et de l’étendre aux hommes. Les vues de Lo
153
x, et de l’étendre aux hommes. Les vues de Lorenz
sur
les animaux sont contestées par d’autres récents travaux d’anthropolo
154
rituel, plus il se reconnaît « errant et voyageur
sur
la terre ». aa. Rougemont Denis de, « Autour de L’Avenir est notr
155
Autour de l’Avenir est notre affaire : remarques
sur
la note de Stanley Maron (1984)z Les très intéressantes remarques
156
es. 1. La communauté, dit-il, ne peut être fondée
sur
une base libertaire. Je suis d’accord. « Libertaire » évoque l’idée d
157
ussi nécessaire que ce « droit à l’enracinement »
sur
lequel Ortega y Gasset a écrit de belles choses. Il est un temps pour
158
ure personnelle et pérégrine, celle du « voyageur
sur
la terre ». Le seul modèle de communauté qui me paraisse inacceptable
159
utour de L’Avenir est notre affaire I : Remarques
sur
la note de Stanley Maron », Autour de l’Avenir est notre affaire. Ent
160
du fond des siècles, des « histoires de famille »
sur
celui qui, pour moi, est le plus prestigieux des ancêtres attestés :
161
ations — ce serait, ici, anachronique dans 14 cas
sur
16, avant 1871 — mais par leur origine provinciale ou régionale. Jacq
162
s les intellectuels que j’ai interrogés jusqu’ici
sur
l’idée qu’ils se font de l’Europe, vous êtes celui qui s’affirme le p
163
e Edgar Morin et Jean-Marie Domenach, ont insisté
sur
le caractère récent de leur sympathie européenne, et sur la méfiance
164
caractère récent de leur sympathie européenne, et
sur
la méfiance qu’ils ont ressentie après la guerre à l’égard d’une Euro
165
a parole aux Rencontres internationales de Genève
sur
« l’Esprit européen ». En plein accord, je crois, avec les autres con
166
l Marcel, Wystan Auden, et même Jean-Paul Sartre.
Sur
les 23 résolutions qui furent adoptées à la séance de clôture, 21 ont
167
cherches nucléaires, ou CERN, foyer de recherches
sur
la constitution du noyau de l’atome et les possibles applications de
168
e des stages pour enseignants du degré secondaire
sur
la manière de faire voir et valoir la réalité européenne dans les leç
169
, j’ai été amené à publier une dizaine d’ouvrages
sur
l’Europe et ses problèmes spécifiques, tels que L’Europe en jeu , V
170
rte aux Européens ou Rapport au peuple européen
sur
l’état de l’union européenne . Et des centaines d’articles, d’essais,
171
ue sans réserve la proposition de « tirer à vue »
sur
tout Européen qui se présenterait encore dans le tiers-monde, car « l
172
lution du chômage en tout cas. Vous m’interrogiez
sur
l’intellectuel et l’Europe. Je vous ai donné un exemple concret, le m
173
faire son union, qui est un acte volontaire, que
sur
la base de l’unité de sa culture commune, qui est une réalité donnée
174
epuis des millénaires. Fonder l’union de l’Europe
sur
l’unité culturelle des Européens — Athènes, Rome, Jérusalem, bien sûr
175
que j’agis, et au nom de l’Europe fédérale fondée
sur
sa culture commune : nous ne sommes pas là pour deviner l’avenir mais
176
ant soit au nom du Pouvoir, soit contre lui, mais
sur
les thèmes qu’il a choisis. Il y a là, beaucoup plus qu’on ne le croi
177
, une entreprise permanente de « prise du pouvoir
sur
les esprits », sur les espoirs et sur les craintes des citoyens, c’es
178
rmanente de « prise du pouvoir sur les esprits »,
sur
les espoirs et sur les craintes des citoyens, c’est-à-dire sur leurs
179
du pouvoir sur les esprits », sur les espoirs et
sur
les craintes des citoyens, c’est-à-dire sur leurs imaginations, sur l
180
rs et sur les craintes des citoyens, c’est-à-dire
sur
leurs imaginations, sur leurs fantasmes, sur leurs rêves éveillés ou
181
es citoyens, c’est-à-dire sur leurs imaginations,
sur
leurs fantasmes, sur leurs rêves éveillés ou nocturnes. Nous sommes m
182
dire sur leurs imaginations, sur leurs fantasmes,
sur
leurs rêves éveillés ou nocturnes. Nous sommes manipulés par les Pouv
183
e fait peur, — c’est moins le stockage de données
sur
mon compte et même sur mes opinions, que la volonté de « programmer »
184
ins le stockage de données sur mon compte et même
sur
mes opinions, que la volonté de « programmer » ces opinions ; — c’est
185
s opinions ; — c’est moins un B. B. qui sait tout
sur
moi, qu’un B. B. qui entend manipuler ma liberté en m’imposant son an
186
en conclusion d’un petit livre intitulé Lettres
sur
la bombe atomique , publié d’abord à New York, j’avais écrit le Post
187
enir ! C’est comme si tout d’un coup on se jetait
sur
une chaise pour l’empêcher d’aller casser les vases de Chine. Si on l
188
uit la même année par la Documentation française.
Sur
le nombre d’emplois que l’automatisation va supprimer, voici quatre e
189
ès avant l’an 2000 ». Une évaluation plus précise
sur
l’industrie de l’automobile : « le syndicat de l’automobile, un des r
190
tions d’une des plus grandes firmes américaines «
sur
un total dépassant 50 millions d’emplois existants dans le secteur te
191
rapport Nora et Minc, établi en 1978, prévoyait,
sur
les effectifs de 600 000 employés dans les banques et les assurances,
192
présenter, avant de conclure, quelques remarques
sur
un sujet bien excitant : celui de l’intelligence des ordinateurs et d
193
n seul auteur comme étant le plus lyrique de tous
sur
l’avenir des ordinateurs : il s’agit de Seymour Papert, professeur au
194
t les plus révélateurs d’une personne. Interrogé
sur
l’intelligence artificielle des machines, Papert la définit curieusem
195
foulement, pourtant fondamental pour Freud, porte
sur
la mémoire individuelle et que c’est simplement par un abus de langag
196
t n’est donc pas humaine. CQFD. ⁂ Et j’en conclus
sur
l’avenir de l’informatique en vous rappelant la question judicieuse q
197
ue une fois pour toutes au bavardage de la presse
sur
la « révolution de l’informatique », « le tournant à ne pas rater » «
198
ifie rien et ne relève que du marketing, qui joue
sur
la puérilité des réactions du grand public. Je voudrais que l’on cess
199
immédiats. Je vous ai cité des chiffres effarants
sur
le chômage que nous prépare l’informatisation générale de nos industr
200
istoire des civilisations. Je demande à réfléchir
sur
les voies et moyens d’une invention de la synthèse travail-loisir, sa
201
à l’échelle européenne, des conseils de réflexion
sur
la recherche, réunissant des scientifiques, bien sûr, mais aussi des
202
es, chargés de la tâche fondamentale de réfléchir
sur
les finalités réelles de nos recherches. Je ne vois que deux réponses
203
enir de notre humanité et sans doute de toute vie
sur
la Terre. 3. Je les trouve aux pages 225, 233 et 238 de mon édition
204
particulier Au début d’une très belle émission
sur
les cathédrales, la télévision nous montrait tout à l’heure la répart
205
numents en France : une trentaine de points noirs
sur
la carte. Comme j’avais l’esprit occupé par la promesse d’une préface
206
, grâce à l’appui du Ciel et de ses longs regards
sur
notre Terre. Choisir les unités locales, voire familiales, d’énergie
207
(pour dire le moins) de toute étude contemporaine
sur
l’évolution des civilisations, venons-en à notre objet spécifique. Le
208
s frontières stato-nationales. Quelques remarques
sur
ce trajet géographico-historique : il me semble avoir curieusement co
209
dans le domaine littéraire, en nous interrogeant
sur
ce que l’on peut appeler les classiques européens ; et dans le domain
210
e veulent à l’Ouest. ⁂ Resserrons-nous maintenant
sur
ce que j’ai appelé la logique interne de tout débat sur le patrimoine
211
que j’ai appelé la logique interne de tout débat
sur
le patrimoine culturel européen. Nous avons constaté que le patrimoin
212
ondition de toute fédération d’une Europe ouverte
sur
le monde. J’ai eu ici la très heureuse surprise de constater que la n
213
e rencontre. Mais à la suite de mes interventions
sur
ce thème des régions, je saisis l’occasion de ces conclusions pour ap
214
n. On a coutume, à propos des régions, d’insister
sur
le nécessaire enracinement de l’homme. La métaphore peut égarer. Les
215
commun. ⁂ Et maintenant deux remarques générales
sur
nos colloques. Ce que nous avons essayé de faire dans celui-ci, comme
216
énilité. ⁂ Ma seconde remarque générale va porter
sur
l’avenir de ce colloque, dont je pense qu’il devra se modeler sur l’a
217
ce colloque, dont je pense qu’il devra se modeler
sur
l’avenir européen. Cet avenir se fait aujourd’hui dans la crise, c’es
218
e nous : la puissance et la liberté. La puissance
sur
autrui et la liberté personnelle. La puissance collective de la tribu
219
e est motivée par la volonté d’exercer le pouvoir
sur
autrui, d’être des chefs ; la plupart cède tout simplement au besoin
220
, grâce à l’appui du ciel et de ses longs regards
sur
notre terre. Choisir les unités locales, voire familiales, d’énergie
221
« En vue des votations relatives aux initiatives
sur
l’énergie, le Club-Énergie de l’Est vaudois vient d’adresser un texte
222
d’Esprit et de l’Ordre nouveau à partir de 1931.
Sur
cette génération, que la thèse bien connue de Jean-Louis Loubet del B
223
ietzschéens ensemble, nous avons choisi de fonder
sur
la personne, c’est-à-dire sur cet homme à la fois « libre » et « resp
224
ns choisi de fonder sur la personne, c’est-à-dire
sur
cet homme à la fois « libre » et « responsable » — personnel et commu
225
en fait, complices, mais entre une société fondée
sur
la personne, sur ses libertés — garanties par ses seules responsabili
226
s, mais entre une société fondée sur la personne,
sur
ses libertés — garanties par ses seules responsabilités — et une anti
227
firmer ici un seul instant que nous avions raison
sur
tout et dans toutes nos diverses options, assez diverses selon les gr
228
nous étions d’à peu près cinquante ans en avance
sur
l’évolution de notre siècle et les vrais contemporains de ce que ce s
229
définis ». Cette opinion s’appuie beaucoup moins
sur
nos textes de l’époque que sur des ouvrages aussi notoirement dépourv
230
uie beaucoup moins sur nos textes de l’époque que
sur
des ouvrages aussi notoirement dépourvus de compréhension du personna
231
lman cite aussi les jugements du cardinal Verdier
sur
Esprit, qui aurait été en tant que Troisième force un curieux centre,
232
j’avais choisi l’antifascisme déclaré, mais fondé
sur
les exigences créatrices de la personne, non pas sur quelque cliché d
233
les exigences créatrices de la personne, non pas
sur
quelque cliché droite-gauche. Je reviens au cas de Nizan, que je cita
234
une », où j’esquissais les possibilités d’entente
sur
quelques points essentiels entre jeunes intellectuels communistes, pe
235
is une panne d’électricité. Il nous fallut sortir
sur
le balcon, seul éclairé par un réverbère proche, et, là, je dictai le
236
vois encore Nizan, qui louchait fortement, écrire
sur
son petit carnet qu’il tenait de côté, comme cela, à gauche, les douz
237
nous envoyer des « propositions de lutte commune
sur
des objectifs précis ». Voilà qui montre au moins que nous nous somme
238
s, il y avait peut-être moyen de lutter en commun
sur
quelques points concrets : contre le capitalisme et contre le fascism
239
onge délibéré, il nous a dénoncés comme fascistes
sur
ordre du Parti. Le totalitaire, c’était lui. Voilà qui peut ramener à
240
lie les étages de la maison Gallimard, je rejoins
sur
le dernier palier — celui qui mène au bureau de la NRF — Henri Mich
241
our lui serrer la main, je vois du coin de l’œil,
sur
son bureau, le Courrier de Paris, de Daniel Halévy, que viennent de p
242
de la revue, dictés ou sculptés d’une plume large
sur
des demi-pages au monogramme de la NRF . Trois à dix lignes suffisai
243
ramme de la NRF . Trois à dix lignes suffisaient
sur
deux ou trois sujets en discussion. Quelques exemples parmi ceux que
244
int. Pourquoi ? Je voudrais bien avoir votre avis
sur
la note jointe. 21.VIII.1949 Mon cher ami ah j’aurais tout à fait
245
46. C’était au Café de Flore. Il était assis seul
sur
la banquette à droite du tourniquet d’entrée. Mes amis m’ayant quitté
246
main. Moment de silence. Puis il dit, devant lui,
sur
un ton crispé : « Excusez-moi… Je ne peux pas vous reconnaître… Je ne
247
iffrin vient de publier, et qui réunit des essais
sur
Goethe et Rimbaud, Kierkegaard, Luther, Claudel, Ramuz et les romanti
248
r, 20 heures. J’y suis à 20 h 03. Duchamp est là,
sur
la terrasse, « toujours un peu plus qu’exact », me dit-il, comme pour
249
amp, arbitre désigné, et moi. Il ne reviendra pas
sur
le litige. Je lui ferai même un brin de conduite après le dîner. Deux
250
ux jours plus tard, je reçois son très beau livre
sur
Le Surréalisme et la peinture, avec cette dédicace : « À Denis de Rou
251
ami très cher et très écouté. » Dimanche matin.
Sur
Madison Avenue déserte, je me hâte vers la « Little Church around the
252
nt j’aime la liturgie. À vingt mètres devant moi,
sur
le large trottoir, un homme seul s’avance, veste en daim, flottante,
253
pensais à une religion qu’il s’agirait de fonder
sur
le culte d’une pierre bleue… » Puis il poursuit sa route, et moi la m
254
semaine, il se plaint chez Paulhan de n’être pas
sur
la liste des nouveaux commandeurs de la Légion d’honneur. « J’ai pas
255
Cingria Je le revois, quelques jours plus tard,
sur
le quai de la gare de Berne, où nous avons pris rendez-vous. Il arriv
256
ppareil est invisible. Je cherche. Je vois un fil
sur
le parquet, je le suis ! Il aboutit dans une valise ! Fermée à clé !
257
, dans un petit hôtel. J’ai une chambre qui donne
sur
la place. Le matin, je m’installe sur le balcon. J’attends que Budry
258
e qui donne sur la place. Le matin, je m’installe
sur
le balcon. J’attends que Budry sorte de chez lui. Et quand je le vois
259
revues littéraires de ces années-là. Elle portait
sur
la page de garde : « Cahiers trimestriels publiés par les soins de Pa
260
l s’agit de la chronique « L’ère des religions » (
sur
l’hitlérisme), parue le 18 novembre 1939. 11. Les Nouveaux Cahiers
261
la correspondance Paulhan-Rougemont est en ligne
sur
notre site.
262
’autres, ici et aujourd’hui, quoi qu’il publie et
sur
quelque sujet qu’il ait choisi. C’est ici l’occasion de lui adresser
263
se ! Mais il est temps d’en venir au grand essai
sur
l’inventeur des Essais qui couronne toute une œuvre d’essayiste, cell
264
ui évoque à s’y méprendre celle de nos polémiques
sur
le nucléaire et de nos guerres religieuses entre capitalisme et commu
265
refus pur et simple et de l’impossible repliement
sur
l’être en soi. Tout au long des « essais » qui couvrent son expérienc
266
que constituent les sept chapitres de son livre,
sur
l’amitié, la mort, la liberté, le corps, l’amour, la relation à autru
267
nes, de ce même va-et-vient dialectique, du repli
sur
soi d’abord, de la découverte de l’autre ensuite « Qui ne vit aucunem
268
. » Et il dénonce la perversité de nos prévisions
sur
l’avenir. Je cite encore : « Le malaise de notre siècle est dû pour u
269
us êtes curieux de notre lauréat, lisez son livre
sur
Montaigne : c’est le meilleur portrait à ce jour de Jean Starobinski.
270
ibres, nous dirions : aux électeurs) de se réunir
sur
l’agora et de pouvoir entendre la voix d’un homme « qui ne serait pas
271
t. Oui, cela change tout pour qui a la haute main
sur
les radios et sur la télévision, l’État-nation centralisé ou le dicta
272
e tout pour qui a la haute main sur les radios et
sur
la télévision, l’État-nation centralisé ou le dictateur. Mais qui peu
273
gage de liberté-responsabilité. Dans ses ouvrages
sur
Genève et sur les Confédérés, le Contrat social, les Lettres de la mo
274
é-responsabilité. Dans ses ouvrages sur Genève et
sur
les Confédérés, le Contrat social, les Lettres de la montagne et auss
275
des États totalitaires » en vertu de ses théories
sur
la volonté générale s’expliquent par une méconnaissance obstinée de s
276
éconnaissance obstinée de sa théorie fondamentale
sur
les petites dimensions, gages et conditions de la liberté politique.
277
rencontre. Un substitut écrit aux échanges vocaux
sur
une place publique, très ralenti bien sûr, mais offrant par là même c
278
frant par là même ce qui fait trop souvent défaut
sur
l’agora réelle : le temps de la réflexion sur ce qu’on va dire, sur l
279
aut sur l’agora réelle : le temps de la réflexion
sur
ce qu’on va dire, sur le vrai sens de ce qu’on veut dire, le temps de
280
: le temps de la réflexion sur ce qu’on va dire,
sur
le vrai sens de ce qu’on veut dire, le temps de l’analyse et de la vé
281
Eckehardt : une civilisation chrétienne primitive
sur
laquelle Charles-Albert Cingria a écrit un petit chef-d’œuvre de poét
282
u point de vue de la culture attestée comme telle
sur
documents irréfutables, tout s’épanouit à l’occasion de la Réforme ;
283
n et le poète allemand Ulrich von Hutten, rayonne
sur
toute la Suisse alémanique et les Allemagnes ; Genève enfin, avec Cal
284
eu d’années l’un des pôles de l’Europe, rayonnant
sur
la France, l’Angleterre et l’Écosse, les Pays-Bas, la Rhénanie, la Po
285
-Jacques Bodmer, étendra rapidement son influence
sur
toute la littérature de langue germanique, qu’elle va dominer sans co
286
aissance italienne, donne avec ses Considérations
sur
l’histoire du monde une vue géniale de l’évolution prochaine, inéluct
287
écrivait dans sa préface à un petit livre de moi
sur
la Suisse 14 : Pays de gens moyens, oui, et Denis de Rougemont ne se
288
e les hautes parois de sa prison. Mais s’il monte
sur
la montagne… Alors cette ivresse des sommets. L’intuition de la grand
289
du genre humain : Jean de Müller. Considérations
sur
l’histoire du monde : Jakob Burckhardt. Ethnographie sociologique : B
290
ectif : C. G. Jung. Mais ce n’est pas en grimpant
sur
nos Alpes que ces hommes s’illustrèrent et apprirent à voir grand, c’
291
,03. On notera l’avantage évident des petits pays
sur
les grands. 13. A Study in History, 1947, p. 11. « … l’Unité intell
292
ndes idéologies politiques paraissent, en France,
sur
le déclin. On proclame que Marx est mort, alors qu’on aurait pu pense
293
« condamnations », elles portaient beaucoup moins
sur
le marxisme que sur le stalinisme totalitaire. Certes, je n’ai jamais
294
lles portaient beaucoup moins sur le marxisme que
sur
le stalinisme totalitaire. Certes, je n’ai jamais été marxiste, mais
295
er continuellement, pas seulement lorsqu’il vote,
sur
des choses qu’il connaît, qui intéressent directement sa vie, celle d
296
’est très important. Mais on s’est souvent trompé
sur
ce que nous appelions l’État. On a cru que nous voulions le supprimer
297
Hitler, qui a tout de même insisté beaucoup plus
sur
les éléments de communauté qu’il présentait, des éléments pris par ma
298
gue où il avait été le premier à donner des cours
sur
lui. Il écrivait souvent à Nietzsche, et il lui dit dans une lettre q
299
igitation. Un magicien hypnotise les gens. Il est
sur
la scène et il les appelle dans la salle. Il leur ordonne de faire de
300
le à cerner, c’est la foi. Vous insistez beaucoup
sur
l’importance de la foi tout en affirmant que ce n’est pas, que ce ne
301
i j’avais discuté cela, et qui avait mis au point
sur
ce sujet une question d’une miraculeuse simplicité : « If the end doe
302
Ta parole est une lampe à mes pieds, une lumière
sur
mon sentier », qui exprime d’une manière imagée exactement ce que je
303
sait la discussion, et une de ces communications,
sur
sa demande et celle de Caillois, a porté sur la présentation d’un cha
304
ons, sur sa demande et celle de Caillois, a porté
sur
la présentation d’un chapitre de L’Amour et l’Occident, « L’amour et
305
onsabilité !… En ce moment surtout où nos idées —
sur
le fédéralisme et les régions, notamment — paraissent enfin s’inscrir
306
ticle jugé injurieux par les autorités allemandes
sur
l’entrée d’Hitler à Paris (il parut le 17 juin 1940 dans La Gazette d
307
moires d’outre-tombe, le Victor Hugo des discours
sur
l’Europe et pour la paix, le Rimbaud d’Une saison en enfer, et tout p
308
om, et surtout d’expression française. ⁂ Ceci dit
sur
un plan général, j’en viens à mon cas personnel, pour la première foi
309
ai le 15 juin à la Gazette de Lausanne un article
sur
l’entrée d’Hitler à Paris, qui parut le 17 juin, lendemain de l’arriv
310
our New York, chargé d’une mission de conférences
sur
la Suisse. Je serais moins gênant, et même plus utile là-bas, pensait
311
années américaines ? J’ai écrit quelques livres,
sur
la Suisse, sur le diable, et sur la bombe atomique, notamment. Mais s
312
ines ? J’ai écrit quelques livres, sur la Suisse,
sur
le diable, et sur la bombe atomique, notamment. Mais surtout, par la
313
quelques livres, sur la Suisse, sur le diable, et
sur
la bombe atomique, notamment. Mais surtout, par la force en mon cas c
314
e de Proudhon cette fois-ci, d’une société fondée
sur
les communes, s’associant en régions pour les tâches qui dépassent le
315
nces. Comme par exemple cet article — déjà cité —
sur
l’entrée d’Hitler à Paris, écrit en une demi-heure après que mon ordo
316
lle est née des œuvres de l’Europe, qui a répandu
sur
toute la Terre ce qu’elle nomme le Progrès, c’est-à-dire une civilisa
317
lair qu’on ne peut pas fonder l’union de l’Europe
sur
la base des États qui s’y opposent par nature, tout en affirmant la v
318
ductrices de notre oxygène, à 40 % déjà détruites
sur
toute la Terre, sans retour ; et le très mince film de pétrole qui re
319
ibres, nous dirions : aux électeurs) de se réunir
sur
l’agora et de pouvoir entendre la voix d’un homme « qui ne serait pas
320
elle donne la primauté à la révolution politique
sur
l’économique. Elle organise « la République des soviets de députés ou
321
Soviet de l’Union et le Soviet des nationalités (
sur
le modèle du Congrès et du Sénat aux USA, ou du Conseil national et d
322
out au long de ses 146 articles. Dans son rapport
sur
le projet de constitution, Staline exalte d’une part « son caractère
323
l y en a XIII) du texte officiel. Le chapitre Ier
sur
l’Organisation sociale annonce que l’URSS est un État socialiste des
324
elle d’un petit terrain [attenant à la maison] et
sur
ce terrain il possède en propre une maison d’habitation, le bétail pr
325
sés à l’élection que par le Parti. Le chapitre II
sur
l’Organisation de l’État définit l’Union des républiques soviétiques
326
istes (art. 13) comme « un État fédéral constitué
sur
la base de l’union librement consentie de républiques soviétiques soc
327
, transports et PTT, législation du travail, lois
sur
la citoyenneté fédérale, à quoi s’ajoutent dans le cas de l’URSS « la
328
, localités rurales, hameaux » (art. 94). Passons
sur
le chap. IX, concernant les tribunaux et le parquet, qui ne contient
329
re forfait », aux yeux de la loi. Le chapitre XI,
sur
le Système électoral, rappelle que les élections aux soviets des trei
330
e la Constitution « de Staline », qu’elle modifie
sur
une centaine de points d’importance très inégale. Les principes direc
331
it la Pravda (26 mai 1977), l’insistance est mise
sur
« le rôle essentiel et dirigeant du PC ». La contradiction fondamenta
332
grande que la portée de la voix d’un homme criant
sur
l’agora. À Manhattan, vous pouvez toujours crier, personne ne vous en
333
n de surprenant : ils mettaient la femme, la Dame
sur
un piédestal, ils la voulaient inaccessible, intouchable, divine ! Vo
334
jeure : croyez-vous à la victoire des écologistes
sur
les promoteurs du nucléaire ? Attention à ce genre de question. Nous
335
et que demain vous pourrez avoir un four solaire
sur
votre maison qui ne devra rien ni à l’EDF, ni à l’État. Il y a là de