1
ns européennes. Pourquoi est-ce qu’il nous faut à
tout
prix un dialogue ? C’est parce que la condition de survie de l’Europe
2
e pas une union sur cet obstacle par excellence à
toute
union qu’est l’État-nation d’aujourd’hui. Vouloir fonder l’union de l
3
par la confluence des sources que j’ai énumérées
tout
à l’heure, alors que les plus anciens États que l’on trouve en Europe
4
n de « cultures nationales » ne soit pas vidée de
tout
sens ? Je vais vous le dire en trois mots. Ces sources de la culture
5
t. C’est ce que Valéry a résumé dans la formule :
Tout
ce qui descend d’Athènes, de Rome et de Jérusalem est authentiquement
6
es en Europe, c’est-à-dire les Celtes sur presque
tout
l’ensemble du continent, et les Germains qui viennent à la rencontre
7
unautés. Vous avez le cas de la Hongrie, l’un des
tout
premiers États formés en Europe. Nous l’avons vu lors des exposés de
8
rral, a toujours eu une royauté unique, décidée à
tout
unifier par la force et par la ruse. C’est vraiment la royauté frança
9
st faite pour former des citoyens français. C’est
tout
juste s’il n’a pas parlé de sujets… Donc, en France, on arrive à une
10
, on arrive à une espèce de culture différente de
toutes
les autres en ceci qu’elle est entièrement politisée, comme nous l’a
11
fallu choisir comme culture nationale à imposer à
toutes
les autres ? C’était impensable. Aussi, ça n’a pas été fait, et le ré
12
a fait son unité, selon l’idée alors régnante que
toute
nation « fait son unité » comme un homme « fait sa puberté », a trave
13
, c’est cette culture une et diverse qui permet à
toutes
sortes d’interlocuteurs de représenter telle partie de la culture com
14
d’un autre colloque. Je crois que la condition de
tout
dialogue entre les différentes nations que j’ai énumérées, avec toute
15
les différentes nations que j’ai énumérées, avec
toutes
leurs diversités, c’est la reconnaissance du fait qu’elles ne pourron
16
eul qui permettra le langage commun, condition de
tout
dialogue. Nous avons tous vu, depuis trente ans, qu’on ne peut pas fa
17
il est enseigné, plus ou moins délibérément, dans
toutes
nos écoles ? — Aborder les problèmes des droits de l’homme en référe
18
sonne à l’Europe des régions (25 mars 1982)b c
Toute
votre œuvre est sous-tendue par l’idée de la « personne ». Quelle est
19
à la fédération ? On ne devient pas une personne
toute
seule dans une caverne. La personne, individu en acte qui réalise sa
20
la fédération grandit allant jusqu’au continent.
Tout
cela se tient. De la personne, on passe à la communauté, de la commun
21
On ne peut pas faire marcher un pays en décidant
tout
de sa capitale, parce que, pratiquement, on ne décide rien. Ce qui fo
22
léaire et la guerre. Cela constitue un circuit où
tout
se tient. Par exemple aux portes de la Suisse, une centrale comme cel
23
taire a été par ailleurs démontrée. Bien entendu,
tout
cela sert à faire des bombes et tant pis si c’est dangereux, on mettr
24
n refroidissement pourrait transformer en aérosol
tout
ou partie des quatre tonnes de plutonium de la centrale. D’une manièr
25
Lyon vers Genève, cet immense aérosol balaierait
tout
le plateau suisse et tuerait tout sur son passage, non seulement dans
26
osol balaierait tout le plateau suisse et tuerait
tout
sur son passage, non seulement dans les quelques heures qui suivraien
27
res qui s’offrent à l’homme d’être un imbécile. »
Toutes
deux en effet sont des formes d’hémiplégie morale. Comme le démontre
28
?’”. Envers et contre tous les embrigadements et
toutes
les modes, de la personne à l’Europe des régions, cet esprit farouche
29
r concert de Bâle. Un phénomène social qui révèle
toute
l’importance prise en trente ans par le rock and roll. Mais que saven
30
ls érodent la volonté de défense de l’Occident. À
tout
cela, j’ai envie de répondre que cette campagne contre les pacifistes
31
moyen que les hommes aient inventé pour anéantir
toute
l’humanité. Sans parade ? Il n’y a aucune espèce de parade possible à
32
e. L’industrie des armements devient le centre de
toute
la production. On est donc tenté de les essayer et pour ce qui est de
33
on sens et à celui de mes amis : l’élimination de
toutes
les armes atomiques de notre continent. Et cela, je le dis avec toute
34
iques de notre continent. Et cela, je le dis avec
toute
ma conviction. Je pense que si les Soviétiques étaient jamais tentés
35
eur interdiraient d’y pénétrer beaucoup mieux que
toutes
nos armées. Donc ils n’utiliseraient pas l’arme nucléaire les premier
36
llage, de chaque hameau, une défense répandue sur
tout
le territoire. Et si cette défense, proche de la guérilla, ne suffisa
37
rrait déstabiliser l’adversaire, comme au judo où
tout
l’art consiste à ne pas être là où nous attend l’autre et à utiliser
38
amis voulaient — légitimement — qu’on les lave de
tout
soupçon quant à leur attitude pendant la guerre. Mais Lévy et les sie
39
neté absolue pose aujourd’hui l’obstacle majeur à
toute
espèce d’union de l’Europe, c’est-à-dire à la condition préalable de
40
étatique — fonctionnaires, police et armée — sur
toutes
les composantes de la vie d’une nation : centralisation de l’économie
41
t arbitraires ; et enfin, dominant et unifiant le
tout
, le dogme de la sacro-sainte souveraineté nationale absolue et indivi
42
siliensis), historique (Écosse, Catalogne, etc.).
Toutes
sont valables. Seuls varient les caractères prioritaires, mais tous l
43
hensive ou englobante : la région doit être avant
tout
et après tout, un espace de participation civique, favorisant la form
44
lobante : la région doit être avant tout et après
tout
, un espace de participation civique, favorisant la formation et le dé
45
doit pas être un mini-État-nation, ni revendiquer
toutes
les compétences étatiques, mais seulement celles qui correspondent à
46
ions médiocres » comme le voulait Rousseau, ou en
tout
cas variable selon les fonctions qu’elle assure. Elle doit être « à l
47
égion. Quelle est votre définition de la région ?
Tout
d’abord, c’est une grappe de communes qui se réunissent pour faire en
48
le certaines choses qu’elles ne peuvent pas faire
toutes
seules. Vous en avez une vision tout à fait organique. Cela relève pl
49
pas faire toutes seules. Vous en avez une vision
tout
à fait organique. Cela relève plus de l’horticulture que de la mécani
50
eule utilité : les frontières empêchent de passer
tout
ce qui devrait passer : les hommes, les vivres ; mais elles n’interdi
51
membranes entre les cellules qui laissent passer
tout
ce qui doit le faire. On pourrait peut-être comparer votre descriptio
52
voir des régions écologiques qui ne seront pas du
tout
les mêmes que des régions économiques, bien que leurs rapports puisse
53
: l’Alsace. Les régions doivent se superposer de
toutes
sortes de manières, librement, — la question étant uniquement celle d
54
diverses associations… Si un fou venait me dire :
tout
cela ne peut pas continuer, il faut donner la même frontière à toutes
55
pas continuer, il faut donner la même frontière à
toutes
ces activités, là, je crierai « au fou ! » Mais ces fous existent : S
56
s qui veulent que la même frontière soit donnée à
toutes
ces dimensions normales de l’être humain ! C’est impossible… Pour l’E
57
, le pire… Vous dites « la France, pays modèle de
toute
révolution étatique, nationale, puis stato-nationale… La Terre entièr
58
ion leur a imposé l’anglais ou le français… Oui,
toute
l’Afrique est mutilée par des gens qui, revêtus de leurs manches de l
59
ne carte de l’Afrique et ont tracé des frontières
toutes
droites de 300 km de long au tire-ligne. Un jour où j’en parlais avec
60
déclencher avec 1789. Paul Valéry disait déjà que
toute
politique se base sur une certaine conception de l’homme. Je suis pou
61
État-nation jacobin, napoléonien, est la cause de
toutes
les guerres aujourd’hui. Il s’y est ajouté la divinisation de l’État
62
. L’honneur de l’État-nation a été atteint. Donc,
toute
la structure des États-nations conduit à la guerre comme on le voit a
63
ques. Malheureusement aussi, c’est ce qui conduit
tout
droit à l’État totalitaire. J’ai écrit dans un de mes livres : « C’es
64
air qu’à partir de la notion de personne, on peut
tout
reconstruire. Et faire une critique virulente de l’État-nation comme
65
s, religieuses, économiques, linguistiques, etc.,
toutes
les définitions possibles. Tous ces délégués se réunissent comme le f
66
édéraux apparaîtront, un sénat qui se constituera
tout
seul parallèlement aux structures de l’État-nation. La vraie révoluti
67
é de l’Europe, que Denis de Rougemont a poursuivi
tout
au long de son œuvre. Dans L’Avenir est notre affaire (Stock, 1977)
68
et que le petit dernier ne fût pas encore né. De
tout
cela, notre ami Weber-Perret fit ce que l’on peut faire de meilleur :
69
ut remonter, pour distinguer l’appel que signifie
toute
vocation — et je suis très attaché à cette notion qui constitue, soit
70
ase de Neuchâtel, j’ai compris que ce n’était pas
tout
à fait ça… Donc je ne jurais que par la littérature, à commencer par
71
du Danube . En même temps, j’écrivais des essais
tout
ce qu’il y a de plus sages. Dans l’un d’entre eux, intitulé « Adieu b
72
Je ne sais. Je le souhaite. C’est le vrai sens de
toute
vie. Estimez-vous que, dans le monde, les libertés individuelles sont
73
ne peut que mal finir si l’on ne se décide pas à
tout
changer tout de suite : je veux dire à détruire en même temps, des de
74
ux dire à détruire en même temps, des deux côtés,
toutes
les armes nucléaires existantes. La couverture d’un récent numéro de
75
e « solution finale » que serait, pour l’humanité
tout
entière, la guerre nucléaire. Ces « pacifistes » sont montrés du doig
76
ux qui mettent en garde contre le nucléaire, sous
toutes
ses formes du système, sont de sinistres névrosés, acharnés à détruir
77
ère de s’arrêter avant ce stade final : supprimer
toutes
les armes nucléaires, partout, dans les moindres délais. Faire de cet
78
viduelle est inévitable, et pourtant nous faisons
tout
pour l’éviter. La guerre nucléaire est évitable, et nous faisons tout
79
La guerre nucléaire est évitable, et nous faisons
tout
ce qu’il faut pour qu’elle arrive. Les calculs imbéciles de « l’ov
80
ûr dans le domaine économique. Les totaux perdent
toute
signification à mesure qu’ils grandissent, puisque les premiers tirs
81
30 000 et toi 60 000, nous sommes « à égalité » à
toutes
fins utiles, étant immergés l’un et l’autre dans l’incommensurable et
82
qu’il désigne dépendent — quant à leur évaluation
tout
au moins — des définitions variées qu’on peut donner de la Suisse et
83
nion de l’Europe ? Il ne s’agit nullement dans
tout
cela de « simples questions de mots », mais d’attitudes et de positio
84
étonymie, dit-on en rhétorique (la partie pour le
tout
) mais une grave confusion des valeurs. Et l’Europe est bien autre cho
85
se de ses diversités et pour les sauvegarder). 3.
Toute
formule d’union autre que fédérative est incompatible avec l’identité
86
rope des régionsu Devant ces deux hypothèses,
tout
change. Au lieu de se demander si le fait d’adhérer, de « join Europe
87
ner les conditions posées par l’identité suisse à
toute
participation active à une Europe unie. Ou encore : au lieu de justif
88
constituent. 3° La volonté de défense locale, sur
tout
le territoire de la fédération européenne. Sans vouloir entrer dans l
89
11. Or les Russes sont cent fois mieux dotés que
toute
l’Europe en missiles stratégiques et bombes tactiques. c) Les « force
90
es nationalismes belliqueux se constituaient dans
toute
l’Europe (seconde moitié du xixe siècle). Seule à cultiver ses minor
91
tard cantons. Voilà pourquoi il ne serait pas du
tout
anormal, et peut-être même bénéfique, qu’elle soit la dernière à rejo
92
ival du moment. Enfin, le 30 janvier 1933, contre
toute
attente, le maréchal appelle au poste de chancelier l’ancien caporal
93
cale et plus charmante que les hippies de demain…
Toutes
les théories politiques, marxistes ou capitalistes, ont échoué depuis
94
i l’ont approché ou servi — et ses photos donnent
toutes
l’impression d’un truquage. La catastrophe du xxe siècle atteste seu
95
ant collectif, où il a presque réussi à entraîner
toute
sa génération. C’est ainsi que je l’ai senti, éprouvé de tout l’être,
96
ration. C’est ainsi que je l’ai senti, éprouvé de
tout
l’être, enregistré au radar de quelque intuition subconsciente. Et pr
97
ant le cadavre gisant de l’homme qui fit trembler
tout
l’univers, voici que nous nous écrions avec une stupéfaction mêlée de
98
me du commun ! Si je perds mon prestige, je perds
tout
! Vous, monsieur Burckhardt, vous savez qui vous êtes, vous êtes de l
99
r enragé et prostré. Rien de plus atterrant, dans
toutes
ses biographies, que la description donnée par son ministre Speer des
100
e tire pas sur un homme qui n’est rien et qui est
tout
. On ne tire pas sur un petit-bourgeois qui est le rêve de soixante mi
101
olente jusqu’ici. Le Guide de l’inconscient
Tout
s’est passé comme si Hitler, ayant posé le diagnostic exact de notre
102
e » demeure vital. La communauté est détruite par
toutes
les forces de dissociation — rationalisme bourgeois ou marxiste, capi
103
tout, ne donnez pas de raisons aux masses, car de
tout
temps les forces qui ont produit les plus grands changements dans le
104
de la Misère » les a d’abord conditionnées. Sous
toutes
ses formes, privées et publiques, c’est le Malheur qui va donc deveni
105
pf), il supprime le Juge, et la faute. En fondant
tout
un peuple dans une masse passionnée, il le rend à l’état d’innocence
106
subitement de visage, se raidissent, se ferment à
tout
raisonnement, à toute discussion, à tout recours aux vérités fondamen
107
se raidissent, se ferment à tout raisonnement, à
toute
discussion, à tout recours aux vérités fondamentales sur lesquelles s
108
erment à tout raisonnement, à toute discussion, à
tout
recours aux vérités fondamentales sur lesquelles s’édifia la civilisa
109
urait y avoir toute-puissance d’une partie sur un
tout
humain. Il n’y a en fait que la puissance d’un parti sur sa propre na
110
sur sa propre nation, systématiquement amputée de
tout
ce qui pourrait résister à la mise au pas étatique, et par là promise
111
avant, à peu d’exceptions près, nous représentons
toutes
sortes de milieux, de forme de vie, nous ne sommes pas ce que l’on ap
112
’ai été son directeur-fondateur à partir de 1949.
Tout
a dû être créé à partir de zéro, et avec très peu d’argent, car les g
113
pe qu’on devrait donner des pouvoirs législatifs.
Tout
ceci n’est pas seulement une espèce de parenthèse que je referme main
114
que dans le monde entier. À partir de ce soir-là,
tout
s’est organisé dans ma tête vers cette synthèse d’économie, d’éthique
115
r sur le marché occidental — de telle manière que
toute
notre économie en eût été complètement bouleversée —, je prenais l’im
116
’un bastingage à l’autre, elle détruit absolument
tout
. C’était ce qui risquait de se passer. Je l’ai même dit pendant le to
117
concrète de ce que j’annonçais. J’ai dû réécrire
toute
cette partie de mon livre, que je n’ai pu achever qu’en cinq ans. Je
118
font l’actualité. J’ai pu faire mon aggiornamento
tout
au long de l’écriture de ce livre. À cause de ce délai imposé par les
119
otre colloque. Cela s’est centré tout de suite et
tout
naturellement sur le problème des régions. Pourquoi ? Partons de la g
120
gions. Pourquoi ? Partons de la guerre qui résume
toutes
les menaces et qui est la pollution majeure de la terre. J’entends la
121
s par la préparation à la guerre, ultima ratio de
toutes
les mesures de centralisation et de mainmise de l’État sur l’économie
122
le domaine des techniques dures comme je l’ai dit
tout
à l’heure. C’est la minéralisation de nos existences par la technique
123
ait que nous oublions l’humus, qui est la base de
tout
, comme vient de nous le rappeler M. Birre. À tout cela, il faut oppos
124
tout, comme vient de nous le rappeler M. Birre. À
tout
cela, il faut opposer d’urgence une logique du vivant, des cellules,
125
j’insiste, à le renverser. Je crois qu’il serait
tout
à fait illusoire de donner comme but à la jeunesse de s’emparer du po
126
ue nous avons bien fait de ne pas nous attarder à
toutes
les définitions que l’on peut donner de la région : régions ethniques
127
télévision en Bretagne, par exemple. Il y a donc
toute
espèce de définitions des régions, j’ai donné la mienne qui me paraît
128
le crée. « Chemin faisant » est une phrase qui va
tout
à fait au fond de la chose. Bien d’autres ont été dites ici, qui m’on
129
encore des réponses — peut-être qu’il ne faut pas
tout
résoudre… J’entrevois des solutions possibles dans trois directions.
130
t de l’Afrique noire. Impossible de faire rentrer
tout
cela dans les mêmes frontières ! Du point de vue religieux, mon allég
131
ationales ou continentales. Je ne me perds pas du
tout
dans cette diversité. Si on la décrivait d’une manière théorique, ce
132
n Robespierre ou un Saint-Just venait me dire : «
Tout
cela, c’est très joli, mais désormais, tu n’auras plus qu’une seule a
133
État, et tu vas faire rentrer dans ses frontières
toutes
tes allégeances, civique, religieuse, linguistique, idéologique, écon
134
étique, comme d’autres formeraient une écorégion.
Tout
à l’heure, en entendant parler M. Birre, il m’est venu une autre idée
135
ne fois, je m’en voudrais d’apporter des réponses
toutes
faites, car elles tomberaient sous ma propre critique de l’utopie. To
136
tomberaient sous ma propre critique de l’utopie.
Toute
fédération, toute organisation fédérative est et doit rester complexe
137
ma propre critique de l’utopie. Toute fédération,
toute
organisation fédérative est et doit rester complexe, parce qu’elle ve
138
en, qui auront un pouvoir clairement limité, mais
tout
à fait réel dans leur domaine. Je voudrais insister, car je crois que
139
jours, la communauté vivante : cela revient dans
toutes
les pages de mon livre. Et c’est d’une importance particulière pour n
140
es et responsables d’elles-mêmes, ce n’est pas du
tout
s’enfermer dans son clocher, c’est au contraire, par la pointe du clo
141
, c’est la philosophie qui doit être à la base de
tout
ce que nous imaginons de la région. Cela a été en tout cas à la base
142
ce que nous imaginons de la région. Cela a été en
tout
cas à la base de ce qu’avec mes amis Mounier, Alexandre Marc, Aron et
143
la condition de l’autre. Qu’on ne me dise pas que
tout
cela est utopique, car au contraire, nous, les régionalistes-écologis
144
. Hell, portait sur des choses culturelles. C’est
tout
à fait juste. La base de l’Europe, son unité, sans laquelle on ne pou
145
s (et qui devrait être complété) : « Est Européen
tout
homme qui a subi profondément les influences de Rome, d’Athènes et de
146
gards, plus près de nous, et qui ont recouvert le
tout
. Mais que de contradictions entre ces origines ! Peut-être peut-on di
147
rope dans le monde, son dynamisme extraordinaire.
Toutes
les autres cultures sont beaucoup plus uniformes et homogènes. Ce son
148
inô est du pur franco-provençal. Quelque chose de
tout
cela subsiste, probablement dans l’inconscient collectif. Il y a donc
149
, qui donne vraiment et symboliquement une base à
tout
cela. « Partir d’en bas », ont dit M. Juillet et beaucoup d’autres pa
150
vous rappeler, sans je crois lui faire tort, que
tout
d’abord, il est italien et qu’il aime s’amuser ; que son papier, comm
151
l’État-nation ne sont pas suffisantes, car c’est
tout
le système international qu’il faudrait réformer en même temps. L’Eur
152
ndante du territoire. S’il était capable de faire
tout
cela, on lui dirait : « Bon, continue, cela va bien et nous, on s’occ
153
nflits puissent devenir productifs au lieu d’être
tout
simplement anéantissants, comme ils le sont à l’échelle des grands Ét
154
l’État totalitaire par la guerre totale, ceci est
tout
à fait clair. Si quelque chose s’oppose à ce mythe, c’est la volonté
155
e fédération mondiale. Quel est le but général de
tout
cela ? C’est la paix. Si vous voulez absolument un mythe, c’est le se
156
ipation des citoyens, il n’y a pas de société, en
tout
cas pas démocratique. VII. Du choix électronucléaire « Faut-il
157
age d’un building à New York, en disant : « Après
tout
, vivre, c’est-prendre-des-risques ! » Certains sont tout à fait inuti
158
ivre, c’est-prendre-des-risques ! » Certains sont
tout
à fait inutiles. Il dit aussi par exemple, que les vastes surfaces de
159
? Cela me rappelle un débat que j’ai eu une fois,
tout
à fait improvisé, après la fin d’un congrès fédéraliste avec Paul Del
160
suis inspiré du modèle suisse, mais pour en faire
tout
à fait autre chose, pour en tirer certaines leçons positives ou négat
161
doxale, le fédéralisme consiste à créer une union
tout
juste suffisante pour préserver les autonomies et leur diversité.
162
’est pas vraie liberté puisqu’elle se dissocie de
toute
responsabilité. Je crois que l’homme n’est libre (dans une communauté
163
fiés, les chiffres que je viens de citer sont, de
toute
évidence, « impossibles », bien qu’exactement calculés : à l’époque d
164
re trait me frappe dans ce tableau des origines :
toutes
les provinces natales des ancêtres d’Henri sont nordiques, de la Bret
165
can, égarés dans nos brumes. Mais un mariage peut
tout
changer : par Mathilde de Pierre, femme d’Henri de Rougemont et fille
166
ais à travers le couple Henri-Mathilde, afflux de
toute
l’Europe dans leur descendance. Mais j’y reviens : apprendre que je
167
I roi d’Italie et d’Andronic empereur de Byzance,
tout
cela paraît merveilleux à l’instant où je l’apprends. Mais aussitôt m
168
ns la direction de Besançon. J’ai quelques pièces
tout
à fait inédites à lui montrer.) D’autres récits de mes parents et de
169
ne, à la Prusse-Orientale, à Vienne et à Turin. …
Toute
l’Europe était là, et c’était la famille… Denis de Rougemont « La Ch
170
-vous un « Européen militant » ? Il me semble que
tout
m’y a conduit, à commencer par ma naissance. Dès mon enfance, j’ai en
171
emblement des nations invisibles, on nous dit que
tout
les oppose, qu’il faut choisir l’un contre l’autre, et qu’entre ces a
172
ielle » (comme on disait alors) de Kierkegaard et
tout
près de nous, de Heidegger. Tout cela, comme vous voyez, très europée
173
e Kierkegaard et tout près de nous, de Heidegger.
Tout
cela, comme vous voyez, très européen, mais dans un sens du terme ass
174
onnait Valéry, quand il affirmait qu’est européen
tout
ce qui a été marqué par Athènes, Rome et Jérusalem. On cite toujours
175
que l’Europe était la vraie patrie de l’amour, en
tout
cas de cette forme de l’amour qu’est la passion, inconnue ou condamné
176
our qu’est la passion, inconnue ou condamnée dans
toutes
les autres grandes cultures de l’humanité, à la seule exception de qu
177
r. Pour nous, dans ces merveilleuses années 1930,
tout
était découverte, affirmation, refus tranchés, révolution posée contr
178
-responsabilité, la personne se trouvait engagée.
Tout
écrivain qui prétend parler de son époque est engagé, qu’il le sache
179
mon livre, et dont j’assumais la responsabilité.
Tout
le reste s’ensuit : la personne ne se prouvant libre qu’à la mesure d
180
pour leur propre salut et pour celui de la paix.
Tout
se passait entre Européens, issus de la Résistance française, belge,
181
issant, mais qui s’est réalisé en dehors de notre
tout
petit Centre d’idées, grâce à l’appui de l’Unesco puis de treize gouv
182
is du CEC, des centaines d’intellectuels venus de
toutes
les parties du monde, surtout de l’Europe de l’Ouest, mais parfois au
183
e pose dans votre cas. Je répondrai d’une manière
toute
factuelle. Durant les années de mon « engagement » européen — prépara
184
énergies mobilisées par l’action européenne sous
toutes
ses formes. L’une nourrit l’autre. Les intellectuels d’aujourd’hui pa
185
ans réserve la proposition de « tirer à vue » sur
tout
Européen qui se présenterait encore dans le tiers-monde, car « l’Euro
186
ins d’échanges technologiques entre Est et Ouest,
tout
en « amusant (ou affolant) le tapis » avec un psychodrame droite-gauc
187
humanité peut-être mais la solution du chômage en
tout
cas. Vous m’interrogiez sur l’intellectuel et l’Europe. Je vous ai do
188
rwell, pour en dire à la fois moins de bien et un
tout
autre bien que nos télévisions, radios et colloques par milliers dans
189
cela pour deux motifs d’ordres très différents :
tout
d’abord parce qu’il s’est trompé quant à deux événements de première
190
ans le moindre commentaire, il abandonne l’Europe
tout
entière à Staline, en mai 1948 se tient à La Haye, sous la présidence
191
ux buts du Parti, écrit Orwell, sont de conquérir
toute
la surface de la Terre et d’éteindre une fois pour toutes la possibil
192
tous les points stratégiques ». Si elles étaient
toutes
allumées simultanément, dit-il, « leurs effets seraient si dévastateu
193
ent si dévastateurs qu’ils rendraient impossibles
toutes
représailles ». Mais il est entendu — c’est même la convention fondam
194
ntendu — c’est même la convention fondamentale de
toute
l’affaire — qu’il est « impossible que cette guerre soit jamais décis
195
trois Pouvoirs continentaux de continuer à régir
toute
l’économie mondiale en vue d’une guerre jamais livrée mais entretenue
196
oman). En avons-nous conscience ? Sans relâche, à
toutes
les heures du jour et de la nuit, où que nous allions, dans nos foyer
197
de compte — les mêmes angles de vision. Et c’est
tout
cela qui prend la place principale dans nos conversations, discussion
198
simple fait de mettre en fiches les citoyens pour
toutes
fins autres que d’état civil, de fisc, d’assurances sociales, ou bien
199
» ces opinions ; — c’est moins un B. B. qui sait
tout
sur moi, qu’un B. B. qui entend manipuler ma liberté en m’imposant so
200
lais l’oublier ! La Bombe n’est pas dangereuse du
tout
: c’est un objet. Ce qui est horriblement dangereux c’est l’homme. C’
201
omme des Comités pour la retenir ! C’est comme si
tout
d’un coup on se jetait sur une chaise pour l’empêcher d’aller casser
202
roblème des régions, en tant qu’unités de base de
toute
fédération imaginable de l’Europe. Et nous déplorions la difficulté —
203
ici quatre exemples frappants : Un chiffre global
tout
d’abord : « selon les estimations des experts, quelque 45 millions d’
204
fédérale d’Allemagne. Ce qui inquiète le plus en
tout
cela, c’est l’attitude du patronat et des syndicats, aux USA plus enc
205
nateur comme d’un « travail à la chaîne mental ».
Tout
cela dit, demeure ma question centrale, formulée il y a cinquante ans
206
pionnent ou tentent de nous réduire en esclavage.
Tout
va donc à personnifier l’ordinateur : tout y concourt, y compris la c
207
avage. Tout va donc à personnifier l’ordinateur :
tout
y concourt, y compris la crainte qu’il inspire et les espoirs insensé
208
urnant à ne pas rater » « les retards à combler à
tout
prix » et les « investissements énormes » déjà faits : car tout cela
209
les « investissements énormes » déjà faits : car
tout
cela ne justifie rien et ne relève que du marketing, qui joue sur la
210
prend ce risque, de dimension sans précédent dans
toute
l’histoire des civilisations. Je demande à réfléchir sur les voies et
211
mande l’avenir de notre humanité et sans doute de
toute
vie sur la Terre. 3. Je les trouve aux pages 225, 233 et 238 de mon
212
sur les cathédrales, la télévision nous montrait
tout
à l’heure la répartition géographique de ces monuments en France : un
213
prépare l’humanité pour se détruire elle-même, et
toute
vie avec elle. ⁂ II. Du point de vue qu’on appelle réaliste aujour
214
t si nous nous intéressons à l’histoire, plus que
toutes
les générations précédentes, c’est pour mieux voir vers quoi nous all
215
; — ou de la destruction du genre humain comme de
toute
vie terrestre, tant animale que végétale. (Le stock de bombes nucléai
216
e crise et donc d’urgence (pour dire le moins) de
toute
étude contemporaine sur l’évolution des civilisations, venons-en à no
217
Orient vers l’Occident lointain, comme le soleil.
Tout
naturellement dans nos exposés, nous sommes partis de Byzance et de s
218
pelant l’action du pape pour l’union de l’Europe.
Tout
au long de ces trois journées, il me semble que nous avons fourni un
219
nant sur ce que j’ai appelé la logique interne de
tout
débat sur le patrimoine culturel européen. Nous avons constaté que le
220
Et que le respect du passé suppose que l’on fasse
tout
autre chose que de le transformer en routine. Il s’agit de retrouver
221
. Il y voyait la condition d’une pensée réaliste,
tout
englobante. Cela peut signifier pour nous : assumer le conflit perman
222
onction de garantir l’autonomie de ses membres. ⁂
Tout
cela, pour moi, se concrétise dans la notion de régions (vous pensez
223
z bien que j’allais y revenir) comme condition de
toute
fédération d’une Europe ouverte sur le monde. J’ai eu ici la très heu
224
plus grosse racine de tous, qui est même presque
tout
entier racine, est aussi celui qui a la plus mauvaise réputation en l
225
sa civilisation industrielle et technicienne dans
toutes
les cultures les moins faites pour l’accueillir, qu’elle a profondéme
226
nt d’urgence lié à l’imminence mondiale du chaos.
Toute
pensée désormais doit devenir action, sinon elle court le risque de n
227
que insolubles qu’elle est en train de créer dans
toutes
les sociétés qu’elle touche. Nous avons fait beaucoup pour nous conna
228
ans ces grandes cultures, approcher d’une manière
toute
nouvelle le problème crucial du chômage, problème mondialisé par le s
229
groupes, des communes, des régions, qui entendent
tout
simplement et autant qu’ils le peuvent, rester maîtres de leur propre
230
ir sur autrui, d’être des chefs ; la plupart cède
tout
simplement au besoin de sécurité, c’est-à-dire, pratiquement, d’aband
231
croire pourtant qu’entre le besoin de puissance à
tout
prix et le besoin de liberté à tous risques, l’humanité se divise en
232
ires coexistent en nous. Personne n’est jamais ni
tout
l’un ni tout l’autre. Et il n’existe pas non plus de liberté réelle s
233
nt en nous. Personne n’est jamais ni tout l’un ni
tout
l’autre. Et il n’existe pas non plus de liberté réelle sans nulle pui
234
oyablement chères et si dangereuses que nos pays,
tout
en jurant qu’elles sont inoffensives, ne les bâtissent qu’aussi loin
235
voir, c’est que le but de la société n’est pas du
tout
d’assurer à quelques-uns la rentabilité de leur entreprise, mais de p
236
maient encore de l’Ouest, parce que capitalistes.
Tout
nous persuadait que de cet affrontement naîtrait nécessairement une g
237
partis et des trusts à l’Ouest. Mais aussi contre
toutes
les formes d’État totalitaire, quels que fussent leurs prétextes, pro
238
listes Ce fut le trait de lumière. J’en serai à
tout
jamais reconnaissant à mon ami Alexandre Marc, le même qui allait me
239
de l’Est ; entre la dissolution individualiste de
toute
communauté vivante à l’Ouest et les ersatz de communauté totalitaire
240
e signifiait pas centrisme ou neutralisme, ni que
tout
était faux des deux côtés. C’était un refus de penser qu’une chose es
241
état de guerre en permanence » — phrase illustrée
tout
récemment avec une précision cruelle par le général Jaruzelski. Nous
242
des « jeunes gens en colère » — en colère contre
tout
ce qui nous paraissait de nature à compromettre la volonté et la capa
243
er ici un seul instant que nous avions raison sur
tout
et dans toutes nos diverses options, assez diverses selon les groupes
244
l instant que nous avions raison sur tout et dans
toutes
nos diverses options, assez diverses selon les groupes et les individ
245
e le « perçu » et la réalité ! Le perçu peut être
tout
simplement du mal-compris, mal-vu, mal-senti, et par suite mal-interp
246
gauche. Je reviens au cas de Nizan, que je citais
tout
à l’heure, parce qu’il est le plus éclairant et le plus pathétique sa
247
la personne , la Pravda de Moscou a déclaré que «
toutes
les positions d’un fascisme français étaient définies dans ce livre »
248
ont chacun se réclamait. Cette scène se place aux
tout
derniers jours d’octobre 1932, il y a donc très exactement cinquante
249
Europe, dirigée par Jean Guéhenno (dont j’ai cité
tout
à l’heure la lettre à Romain Rolland qui nous qualifie de fascistes),
250
rit honnête, pour lequel j’étais prêt à ressentir
tout
autre chose qu’une sympathie politique : une amitié humaine directe e
251
très longue et vraiment belle, se tient Michaux,
tout
à fait immobile. Je m’arrête auprès, je me tais. Après quelques momen
252
longtemps devant un tel objet… Pour l’adorer. »
Tout
en haut de l’escalier intérieur qui relie les étages de la maison Gal
253
jointe. 21.VIII.1949 Mon cher ami ah j’aurais
tout
à fait besoin du Saint-John Perse avant le 10 septembre. Est-ce trop
254
être partout présent, toujours à temps, maintenir
tout
son monde en alerte, susciter dix pages en deux lignes. Modèle unique
255
côte à côte à une dizaine de mètres devant nous.
Tout
d’un coup, Artaud s’arrête, prend un objet dans sa poche et en fait j
256
ours été l’un des dogmes de la secte surréaliste.
Tout
d’un coup, il a trouvé la solution : « Nous allons demander à Marcel
257
fait une religion de son surréalisme ! » Ce sera
tout
. Commande des menus. Propos légers. Vers 20 h 15 arrive Breton, avec
258
rrive Breton, avec un retard calculé. Il voit que
tout
se passe le mieux du monde entre Duchamp, arbitre désigné, et moi. Il
259
l’homme de la circonstance ? Car il me semblait,
tout
d’un coup, que de tous mes amis, celui que nous allions couronner se
260
i que nous allions couronner se trouvait être — à
tout
le moins par ses vertus, exactement le contraire de moi, de ce que je
261
le permettez, « Staro », comme on l’appelle dans
toute
l’Europe, est conservateur par sagesse, au plus beau sens de l’expres
262
simplement à mes humeurs. Il se veut équitable en
tout
, soucieux de ne pas manquer ni du devoir social ni à cette « amitié q
263
causes, et tant pis pour moi. Ceci encore : il a
tout
lu et se souvient de tout, à l’instant où il le faut ; moi j’essaie d
264
moi. Ceci encore : il a tout lu et se souvient de
tout
, à l’instant où il le faut ; moi j’essaie de masquer des lacunes trop
265
mouvement, ce maître livre, dont je vous parlerai
tout
à l’heure. Voir plus large, c’est chercher ce qui englobe les antinom
266
ions et les mêmes amitiés littéraires, mais avant
tout
le même souci du style, du nombre et de la cadence de la phrase. D’un
267
un jour connaissance, je voudrais vous citer, en
toute
indiscrétion, ces quelques lignes qui confessent l’artiste : J’aime
268
épendante. Belle ambition, soutenue avec bonheur
tout
au long d’une œuvre imposante par la diversité de ses sujets et l’uni
269
and essai sur l’inventeur des Essais qui couronne
toute
une œuvre d’essayiste, celle que notre jury couronne ce soir du Prix
270
, et non du nôtre ! « Tournons les yeux partout ;
tout
croule autour de nous. […] Il semble que les astres mêmes ordonnent q
271
; la violence partout répandue, le danger couru à
tout
instant ; ce sont autant d’incitations pressantes à la feinte et à la
272
s effets de mensonge universel se manifestent : «
tout
est piperie et batelage », nous dit Montaigne. Le monde n’est qu’un t
273
nous dit Montaigne. Le monde n’est qu’un théâtre,
tout
n’y est que masques ! Montaigne prend alors le parti de l’être vrai,
274
et de l’impossible repliement sur l’être en soi.
Tout
au long des « essais » qui couvrent son expérience, il va redécouvrir
275
ernaire de Montaigne : premier temps, le refus de
tout
ce qui n’est pas moi ; deuxième temps, la prise de conscience du fait
276
st extérieure, pour n’avoir pas à s’avouer nôtre…
Tout
cela prolonge les analyses de Montaigne, et ressemble de plus en plus
277
mière, physique, architectonique et symbolique de
toute
démocratie digne du nom. C’est le lieu de rencontre d’une communauté,
278
rop nombreux, c’est le brouhaha. La foule étouffe
toute
possibilité d’échange qui ne soit pas de hurlements ou de coups. L’ag
279
st celle de la dimension, que nous avons signalée
tout
à l’heure : il s’agit de trouver un optimum entre trop petit et trop
280
passer celle qui permet à la communauté politique
tout
entière (donc aux hommes libres, nous dirions : aux électeurs) de se
281
e nous avons des haut-parleurs et que cela change
tout
. Oui, cela change tout pour qui a la haute main sur les radios et sur
282
arleurs et que cela change tout. Oui, cela change
tout
pour qui a la haute main sur les radios et sur la télévision, l’État-
283
s, à la douane, au bistrot, dans l’autobus — « de
toute
façon, ça n’y changera rien, ma voix ne compte pas ». Voilà bien le m
284
s responsabilités civiques. Soit dit en passant :
toutes
les sottises monumentales qu’on a pu écrire contre Rousseau comme « p
285
is non pas se serrer la main à l’arrivée. On sent
tout
ce qui manquerait d’humainement essentiel à de tels assemblages de re
286
ants transrégionaux puis continentaux et au-delà.
Tout
comme on peut le dire de l’Europe considérée dans son ensemble, la Su
287
rtout pas aux frontières étatiques ! Constatation
toute
simple qui vexe ou scandalise les victimes du grand mythe scolaire co
288
que et prestigieux qui attire tous les regards et
toutes
les ambitions. La vie de la culture ne dépend pas d’un centre, mais d
289
attestée comme telle sur documents irréfutables,
tout
s’épanouit à l’occasion de la Réforme ; Bâle, par son université fond
290
Banneret (chef des troupes), et pour couronner le
tout
réformateur de Berne ; Zurich avec les réformateurs Zwingli et Bullin
291
le poète allemand Ulrich von Hutten, rayonne sur
toute
la Suisse alémanique et les Allemagnes ; Genève enfin, avec Calvin et
292
ques Bodmer, étendra rapidement son influence sur
toute
la littérature de langue germanique, qu’elle va dominer sans conteste
293
la fin du siècle, et qu’elle a contribué plus que
toute
autre circonstance à faire entrer dans la littérature universelle : H
294
lution française, dans sa première phase libérale
tout
au moins. Sait-on que la Déclaration des droits de l’homme et du cito
295
ogie moderne, adoptée aujourd’hui dans l’Occident
tout
entier, comme l’est aussi la pensée de Jean Piaget, l’un des premiers
296
, et la psychanalyse de l’inconscient collectif :
tout
cela par les apports d’Einstein, né Allemand, de W. Pauli, né Autrich
297
théâtre, un sens de la pompe et du style libre de
tout
souci d’obligation « morale » leur eussent été probablement refusés p
298
ion (a Nation-state) ni l’humanité prise comme un
tout
, mais un certain groupement d’humains que nous appelons une société.
299
ion sans équivoque possible du totalitarisme sous
toutes
ses formes, du fascisme donc, et aussi du marxisme. Je ne me suis pas
300
éonienne par son troisième. Et c’est cela qui est
tout
à fait contraire à votre mouvement de pensée. Tout à fait l’inverse.
301
out à fait contraire à votre mouvement de pensée.
Tout
à fait l’inverse. On ne pouvait pas dire plus simplement le contraire
302
sa région. Naturellement, une commune ne peut pas
tout
faire. Il y a beaucoup trop de communes, par exemple, qui sont trop p
303
particulier : les écoles, les égouts, les forêts…
Tout
tient uniquement aux dimensions des tâches. Nous insistions énormémen
304
viens sans cesse dans tous mes écrits politiques.
Tout
dépend des dimensions des tâches dont on est responsable ; c’est d’ap
305
er et limiter ses fonctions. Nous n’étions pas du
tout
des anarchistes. Nous considérions l’État comme une fonction nécessai
306
impatience devant cette expression que l’on voit
tout
le temps revenir en France : « Il a été un grand serviteur de l’État
307
doit être serviteur de la communauté, ce qui est
tout
à fait différent. Ce terme de « communauté » est chez vous un terme c
308
le système napoléonien et jacobin comme modèle de
tout
ce qui avait été fortement aggravé par Mussolini : l’État au-dessus d
309
ement aggravé par Mussolini : l’État au-dessus de
tout
. C’est Mussolini qui a inventé l’expression d’État totalitaire, consi
310
ans Par-delà le bien et le mal, où il est dit que
tout
va vers l’union de l’Europe, que les meilleurs esprits du temps l’ont
311
es meilleurs esprits du temps l’ont déjà compris.
Tout
indique, dit Nietzsche, que nous devons dépasser cette idée stupide d
312
ens, certains étaient antichrétiens. Moi, c’était
tout
à fait différent puisque j’étais de tradition protestante, fils de pa
313
steur et petit-fils d’un professeur de théologie,
tout
comme Nietzsche, d’ailleurs, notez-le ! Mais j’en tirais des conclusi
314
sonnalisme et ensuite le fédéralisme s’inscrivent
tout
naturellement dans la tradition protestante.22 Pour moi, je redécouv
315
litique, son sens du civisme. J’avais fait, comme
tout
un chacun, ma révolte entre 19 et 23 ans. Si on m’avait demandé alors
316
aincu que si Nietzsche avait pu lire Kierkegaard,
tout
aurait changé dans la pensée philosophico-religieuse de la deuxième m
317
que, des contradictions fécondes qui sous-tendent
toutes
les créations proprement humaines, politiques, civiques… Ce terme de
318
rme de dialectique allait devenir le mot clé pour
toute
une génération d’intellectuels européens qui n’étaient par ailleurs n
319
vidualisme voulait dire qu’on était contre l’État
tout
en lui demandant de faire tout le travail, « chacun pour soi, l’État
320
tait contre l’État tout en lui demandant de faire
tout
le travail, « chacun pour soi, l’État pour tous ». C’est encore le vi
321
Vous insistez beaucoup sur l’importance de la foi
tout
en affirmant que ce n’est pas, que ce ne doit pas être un idéal. Abso
322
atégorique, qui appartient au domaine des moyens.
Toute
la morale de Kant est une morale des moyens. Eh bien non, c’est la fi
323
stances, qui sont tentantes à bien des égards, et
tout
d’un coup quelque chose en moi dit non, ce n’est pas ta voie, tu ne p
324
tu ne peux pas aller par là, et cela en dépit de
toute
raison raisonnable. D’où l’importance dans votre pensée de la dimensi
325
our devenir une personne. Chacun est différent de
tout
ce qui a jamais existé, de tout ce qui existera jamais (oh, un tout p
326
est différent de tout ce qui a jamais existé, de
tout
ce qui existera jamais (oh, un tout petit peu différent, mais enfin c
327
is existé, de tout ce qui existera jamais (oh, un
tout
petit peu différent, mais enfin cela change beaucoup de choses). Chac
328
lise donc parmi les hommes, puisqu’elle doit être
tout
acte. La personne est prise dans le mouvement même de cette autocréat
329
, comme je l’ai appelé, parce que je tais presque
tout
de ma vie privée, mais décris mes relations avec la société, la polit
330
te — dès le début des années 1930 — en disant que
toute
révolution matérialiste, fasciste ou communiste, est vouée à l’échec.
331
nsabilité des gens. C’est une autre chose qui est
tout
à fait essentielle dans tout ce que nous disions26, mais peut-être pl
332
autre chose qui est tout à fait essentielle dans
tout
ce que nous disions26, mais peut-être plus claire chez moi que ça ne
333
îtresses. Moi je me suis toujours considéré avant
tout
comme écrivain. La littérature était ma préoccupation fondamentale. C
334
t découvrir Kierkegaard, c’est la littérature. Et
tout
ce que j’écris — c’est pour moi une question de rigueur — doit avoir
335
nnu. Et Caillois ? Caillois, lui, c’était un ami,
tout
à fait. Vous avez dû échanger beaucoup d’idées. Je pense en particuli
336
ans dans un mois — eh bien, je ne me sens pas du
tout
vieux, mais je découvre que je suis un des derniers survivants de cet
337
enfin s’inscrire dans les faits, pour ce qui est,
tout
au moins, de l’Europe. Le 5 août 1984 15. Lors de sa parution, en 1
338
synonyme de fiction. Voilà qui est méconnaître à
tout
le moins l’histoire de la littérature française. Les chefs-d’œuvre de
339
anes, le Voltaire des écrits polémiques et pas du
tout
des tragédies en vers, le Rousseau des Rêveries et des Confessions, l
340
our la paix, le Rimbaud d’Une saison en enfer, et
tout
près de nous, le Valéry de Variété et de Tel quel, l’André Breton des
341
aillois… Voilà ce qui compte à mes yeux, plus que
tout
, dans ma bibliothèque française. Seul Benjamin Constant est meilleur
342
s ses vers. On m’opposera sans doute Racine. Mais
toute
loi souffre exception, comme toute préférence quelque injustice. Le s
343
e Racine. Mais toute loi souffre exception, comme
toute
préférence quelque injustice. Le style d’un écrivain, sa maîtrise de
344
le jugera. Rendons leur place aux essayistes dans
toute
littérature digne du nom, et surtout d’expression française. ⁂ Ceci d
345
n civique et d’une dizaine d’autres actions… Avec
tout
ce que cela nécessite de tâches quotidiennes, d’animation, d’organisa
346
ci : d’une part, les défis de l’Histoire auxquels
toute
ma génération eut à faire face, et d’autre part l’évolution intérieur
347
ans les années 1930 à 1940. Durant cette décennie
tout
s’est joué, à la fois hors de moi et en moi. Ce qui m’importe ici, c’
348
e et par la soumission de l’homme à ses machines,
tout
en nous refusait le choix. Nous étions condamnés à inventer, dans un
349
et pourtant je ne regrette rien, pour les raisons
tout
intérieures auxquelles il est temps que je vienne. Vers ma vingt-quat
350
té. Paul Valéry nous avait convaincus de ce que «
toute
politique suppose une certaine idée de l’homme ». Nous en déduisions
351
individu à la fois libre et engagé ; distingué de
tout
autre par sa vocation, mais responsable de l’exercer dans la cité, pa
352
ue j’ai vécu. Mais dans le fait, au jour le jour,
tout
s’est passé autrement, par hasard. Certains moments décisifs de ma vi
353
est née des œuvres de l’Europe, qui a répandu sur
toute
la Terre ce qu’elle nomme le Progrès, c’est-à-dire une civilisation t
354
ur la base des États qui s’y opposent par nature,
tout
en affirmant la vouloir. L’Europe des nationalismes a été responsable
355
res et responsables. Dans le monde d’aujourd’hui,
tout
est fait de main d’homme (sauf les tremblements de terre, jusqu’ici).
356
rices de notre oxygène, à 40 % déjà détruites sur
toute
la Terre, sans retour ; et le très mince film de pétrole qui recouvre
357
nt ces faits, victime de quelque sinistrose, mais
tout
simplement réaliste. Plusieurs signes, d’ailleurs, sont de nature à
358
passer celle qui permet à la communauté politique
tout
entière (donc aux hommes libres, nous dirions : aux électeurs) de se
359
is non pas se serrer la main à l’arrivée. On sent
tout
ce qu’il manquerait d’humainement essentiel à de tels assemblages de
360
dération de peuples égaux en droits », ouvert « à
toutes
les républiques soviétiques qui pourront naître ». Elle est formée au
361
ne ambiguïté d’intentions soigneusement maintenue
tout
au long de ses 146 articles. Dans son rapport sur le projet de consti
362
de la dictature du prolétariat » (art. 1 et 2). «
Tout
le pouvoir dans l’URSS appartient aux travailleurs en la personne des
363
opriété de l’État, c’est-à-dire le bien du peuple
tout
entier. Cependant, l’art. 7 prévoit que « chaque foyer kolkhozien […]
364
t de renforcer sa capacité de défense. Résumons :
tout
est « la propriété de l’État, c’est-à-dire le bien du peuple tout ent
365
opriété de l’État, c’est-à-dire le bien du peuple
tout
entier », ou inversement : tout appartient au peuple, c’est-à-dire à
366
le bien du peuple tout entier », ou inversement :
tout
appartient au peuple, c’est-à-dire à l’État. De même, « tout le pouvo
367
ient au peuple, c’est-à-dire à l’État. De même, «
tout
le pouvoir appartient aux travailleurs » mais c’est « en la personne
368
édérés et fédéraux, l’art. 20 annule sans recours
toute
portée réelle de l’art. 17, lequel soulignons-le, peut sembler plus r
369
e, peut sembler plus radicalement fédéraliste que
tout
ce que prévoient les constitutions fédérales existantes. Le chapitre
370
ésentants diplomatiques. Ce qui revient à donner
tout
le pouvoir réel en URSS au Présidium du Soviet suprême. Le chapitre I
371
ait du Conseil des ministres qui exerce (art. 77)
toutes
les compétences fédérales de l’Union (Défense, Affaires étrangères, e
372
cialiste, et qui représente le noyau dirigeant de
toutes
les organisations de travailleurs, tant sociales que d’État » (art. 1
373
ient en fait (voir supra, art. 126) à subordonner
toute
proposition de candidats à l’aval du Parti communiste, « noyau dirige
374
l’aval du Parti communiste, « noyau dirigeant de
toutes
les organisations de travailleurs, tant sociales que d’État ». La
375
La principale innovation réside dans l’abandon de
toute
référence à la « dictature du prolétariat ». L’art. 1 proclame que «
376
ame que « l’URSS est un État socialiste du peuple
tout
entier » et non plus seulement, comme dans les précédentes constituti
377
est maintenu pour chaque république fédérée, mais
tout
comme les droits garantis aux citoyens, il est soumis à la restrictio
378
t des vrais intérêts de l’État, suffit à vider de
toute
substance cet article et tous ceux qui réaffirment les droits et libe
379
», droits assortis d’une clause selon laquelle «
toute
poursuite pour fait de critique est interdite. Les personnes qui s’en
380
omme de nos jours. Regardez ce qui nous entoure :
tout
est fait de main d’homme, maison, route, paysage — seuls les tremblem
381
ieuse propension à nier sa responsabilité. Devant
tout
ce qui arrive de mauvais dans le monde, il dit : « qu’est-ce qu’ils o
382
it ? » « Ils » ou l’État ou les lois économiques,
tout
nous est bon. Qu’est-ce qui fait la force de l’État ? C’est la somme
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Adam et Ève se sont cachés dans les arbres. C’est
tout
juste s’ils ne disent pas : « je ne suis pas là ! » Yahvé les trouve
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censées résoudre, c’est nous qui les avons créés,
tout
comme le plutonium. C’est nous qui le fabriquons. Tous nos « problème
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est bête et méchant, c’est dans ses chromosomes.
Tout
le problème politique est de l’empêcher de faire de grandes bêtises.
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a « joie suprême » que chante l’Isolde de Wagner.
Tout
cela à partir d’analyses rigoureuses de l’amour courtois chanté par l
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en ce qu’ils faisaient. Dois-je me le reprocher ?
Toute
prise de conscience n’est-elle pas un progrès ? Ainsi le cas d’André
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e cas d’André Gide. Apprenant que je cherchais de
toute
urgence un studio et ne trouvais rien, il m’avait offert à l’improvis
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s, se balance en regardant nos valises et dit : «
tout
cela s’est arrangé si soudainement. Cela me ferait presque croire à l
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iviniser. Mais on risque par la suite d’assimiler
toute
femme aimée à la mère, c’est-à-dire à l’amour sexuellement interdit.
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ui va arriver. Formulons nos finalités et jugeons
tout
à partir d’elles. En ce qui concerne les centrales nucléaires, je me