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à toute union qu’est l’État-nation d’aujourd’hui.
Vouloir
fonder l’union de l’Europe sur ses États-nations, c’est vouloir faire
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l’union de l’Europe sur ses États-nations, c’est
vouloir
faire un cercle carré ou c’est vouloir, comme je l’ai dit souvent, fo
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ons, c’est vouloir faire un cercle carré ou c’est
vouloir
, comme je l’ai dit souvent, fonder une amicale des misanthropes. On p
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sion de se mettre ensemble dans la mesure où l’on
veut
rester différents, autonomes. Peut-on parler d’une culture politique
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me culture, d’une culture symphonique, ou si vous
voulez
, d’un orchestre. Il y a le langage commun, la musique, l’héritage cul
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ier slogan européen, cette pensée d’Héraclite qui
veut
que « ce qui s’oppose coopère » et que « de la lutte des contraires p
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lisé par l’autre. Ceci nous amène à l’idée que je
voulais
introduire, celle du dialogue. Du dialogue nécessaire. Les moyens du
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qu’il ne faut pas que ce soit une démission. Vous
voudriez
donc qu’on organise la non-violence ? Je voudrais que les meilleurs e
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voudriez donc qu’on organise la non-violence ? Je
voudrais
que les meilleurs esprits de ce temps se mettent à imaginer des procé
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entendu était à son comble. Rougemont et ses amis
voulaient
— légitimement — qu’on les lave de tout soupçon quant à leur attitude
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ttitude pendant la guerre. Mais Lévy et les siens
voulaient
faire le procès des années 1930. En fait, j’attaquais Grisoni sur un
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ité de l’emploi, préservation de l’environnement.
Vouloir
fonder l’union de l’Europe sur les États-nations souverains, c’est vo
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l’Europe sur les États-nations souverains, c’est
vouloir
un cercle carré. Ce serait tenter de fonder une amicale des misanthro
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est le premier devoir de tous les citoyens qui se
veulent
libres et responsables — l’un n’allant pas sans l’autre comme je le r
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et demeurer « de dimensions médiocres » comme le
voulait
Rousseau, ou en tout cas variable selon les fonctions qu’elle assure.
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en avant, dans l’infini, l’Absolu, Dieu, comme on
veut
l’appeler. Chaque homme doit inventer son chemin puisque chacun part
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s fous existent : Staline, Hitler et d’autres qui
veulent
que la même frontière soit donnée à toutes ces dimensions normales de
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c’est même le cœur géographique de l’Europe. Ils
veulent
se mettre ensemble car ils ont l’impression d’une centralité continen
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écrivain et de penseur, Denis de Rougemont a bien
voulu
évoquer les circonstances dans lesquelles s’est formé et développé so
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internationale, le terrorisme déstabilisant. Que
voulez
-vous, l’exemple vient de haut ! II Cassandre toujours fut tenue
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ve. Les calculs imbéciles de « l’overkill »
Vouloir
comparer les « mégatonnages » (nombre d’armes et puissance explosive
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e modèle de super-État européen, dont personne ne
veut
(il ne sert que de punching-ball pour Michel Debré) et sur le modèle
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lir, et ceci en partant non de l’État central qui
voudrait
« déconcentrer » ses services, mais en partant d’en bas. Partir d’en
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t le territoire de la fédération européenne. Sans
vouloir
entrer dans la discussion très complexe des risques et des avantages
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engis Khan, mais un petit-bourgeois déclassé, qui
veut
sa revanche, tour à tour enragé et prostré. Rien de plus atterrant, d
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t empesé autour d’un Führer silencieux, non qu’il
veuille
garder secrets ses grands desseins, mais parce qu’il ne sait pas de q
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naissance unanime pour la Fondation Veillon et je
voudrais
l’exprimer à celui des fils de Charles Veillon qui la représente parm
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conventionnel qui ne mord plus sur la réalité. Je
voudrais
donc, en votre nom à tous, féliciter vivement la Fondation Veillon d’
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ères ce vœu que ratifie ma profonde gratitude. Je
voudrais
maintenant vous dire en quelques mots la préhistoire de mon livre, pu
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nt quelques conclusions de ces trois journées, je
voudrais
résumer la démarche qui me semble avoir caractérisé notre colloque. C
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fous et condamnés à terme. Le seul moyen si l’on
veut
éviter cette guerre, qui serait comme on l’a dit hier le grand incend
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n ne peut pas faire, car ou bien ces misanthropes
veulent
une amicale, mais alors ils ne sont plus misanthropes, ou bien ils re
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que, économique ou politique. Il ne faut donc pas
vouloir
imposer un modèle de régions qui serait le même partout : cela revien
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re et à la cité normale. Encore une fois, je m’en
voudrais
d’apporter des réponses toutes faites, car elles tomberaient sous ma
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rative est et doit rester complexe, parce qu’elle
veut
coller à la réalité physique, humaine, économique et culturelle. Mais
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mité, mais tout à fait réel dans leur domaine. Je
voudrais
insister, car je crois que cela est important pour tout notre propos,
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se serait détruite au passage : l’État-nation. Je
voudrais
vous rappeler l’importance du mot commune, qui est tellement riche. L
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ême du particulier. Donc, s’occuper des communes,
vouloir
qu’elles soient libres et responsables d’elles-mêmes, ce n’est pas du
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cela vous condamne à l’immobilité ! » Si un homme
veut
marcher, il ne peut pas avoir plus d’un pied à la fois sur la terre !
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omie comme base de la construction européenne. Je
voudrais
que l’on continue à faire une propagande quotidienne contre l’idée de
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nclusions pratiques se dégager de ce colloque. Je
voudrais
vous rappeler quelques-unes de celles qui ont été suggérées. Dans le
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but général de tout cela ? C’est la paix. Si vous
voulez
absolument un mythe, c’est le seul que je puisse proposer. V. Des
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rons à l’agriculture. » Faire de l’agriculture ne
veut
absolument pas dire « retour à la nature », dans le sens de Rousseau,
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rs. » Il m’a répondu : « Ah, celle-là, je vous en
veux
de l’avoir dite avant moi ! » XI. Des régions à géométrie variable
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qui me paraisse inacceptable serait celui qui se
voudrait
exclusif. Les kibboutzim ont de très grandes vertus, mais ne comprenn
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r descendants de tous ces grands noms. Combien je
voudrais
que me soient parvenues, du fond des siècles, des « histoires de fami
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ée de Neuchâtel dans la Confédération, et dont je
voudrais
vous lire ces quelques lignes : Ce qu’on touche — et ce qu’on imagin
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as désiré le jour du malheur ! » Le vrai prophète
veut
détourner son peuple des voies qui conduisent au désastre. Ce qu’il p
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a pu connaître en 1948 que les balbutiements : je
veux
parler des armes nucléaires et des télécommunications audiovisuelles
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ant que politique. Pour ma part, je le vois et le
veux
surtout fait pour favoriser la décentralisation et la régionalisation
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ceux génialement décrits par Marcel Proust. Et je
voudrais
enfin opposer à Papert cette phrase si belle d’un des plus grands exp
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t la seule qui mérite vraiment nos réflexions. Je
voudrais
qu’on la substitue une fois pour toutes au bavardage de la presse sur
53
ur la puérilité des réactions du grand public. Je
voudrais
que l’on cesse d’écrire des phrases comme celle-ci : « l’automatisati
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, et les démocraties libérales telles qu’elles se
veulent
à l’Ouest. ⁂ Resserrons-nous maintenant sur ce que j’ai appelé la log
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vent de la manière la plus manifeste que l’Europe
veut
devenir une. Le second passage prolonge ces phrases, je cite : Ce q
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es adoptent. Car « très grand » suppose, qu’on le
veuille
ou non : très centralisé. « Très cher » implique l’intervention de l’
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ce qu’on lui colle telle ou telle étiquette. Nous
voulions
affronter les problèmes concrets, c’est-à-dire les problèmes de l’hom
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précision cruelle par le général Jaruzelski. Nous
voulions
une démocratie digne du nom : communautaire, autogérée, régionaliste,
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ir conquis la Russie soviétique et l’Italie, nous
voulions
le dénoncer et le combattre dans ses causes, partout où nous sentions
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al du citoyen à l’appareil d’un Parti-État. Je ne
voudrais
pas affirmer ici un seul instant que nous avions raison sur tout et d
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à l’intérieur du « mouvement personnaliste ». Je
voudrais
seulement rappeler que telles étaient alors nos motivations, qu’ainsi
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est vraiment admirable10. Nous le citerons (et je
voudrais
bien l’avoir écrit). amicalement J. P. Les N. C. 11 ne sont pas seu
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sais quoi d’empêché, de contraint. Pourquoi ? Je
voudrais
bien avoir votre avis sur la note jointe. 21.VIII.1949 Mon cher am
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cusez-moi… Je ne peux pas vous reconnaître… Je ne
veux
pas… Je souffre trop ! » André Breton à New York Notre première
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es theologica, ou simplement à mes humeurs. Il se
veut
équitable en tout, soucieux de ne pas manquer ni du devoir social ni
66
e Starobinski dont j’eus un jour connaissance, je
voudrais
vous citer, en toute indiscrétion, ces quelques lignes qui confessent
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inent. Les règles impératives à respecter si l’on
veut
que l’agora fonctionne ont été formulées par Aristote, notamment dans
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le l’État totalitaire fera son ciment. « Pourquoi
voulez
-vous que je vote ? », me dit tel inconnu avec qui j’échange quelques
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lles sont devenues : démesurées en fait, qu’on le
veuille
ou non, par les tâches de plus en plus vastes, lourdes et dispendieus
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ional, proportionné à la taille du groupe dont il
veut
être le lieu de rencontre. Un substitut écrit aux échanges vocaux sur
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dire plus simplement le contraire de ce que nous
voulions
, qui était le fédéralisme intégral, poussé jusqu’à la commune, jusqu’
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oussé jusqu’à la commune, jusqu’à l’atelier. Nous
voulions
recréer dans la société actuelle des cellules aussi petites que possi
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r ce que nous appelions l’État. On a cru que nous
voulions
le supprimer, et nous voulions seulement préciser et limiter ses fonc
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On a cru que nous voulions le supprimer, et nous
voulions
seulement préciser et limiter ses fonctions. Nous n’étions pas du tou
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quart de ce que j’ai publié jusqu’ici. Mais je ne
voudrais
surtout pas que l’on déduisît de mes propos que mon œuvre est issue d
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qui s’y opposent par nature, tout en affirmant la
vouloir
. L’Europe des nationalismes a été responsable de deux guerres mondial
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t que par « la note d’espoir » traditionnelle, je
voudrais
terminer par un appel. Changer le monde d’aujourd’hui, c’est d’abord
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ont dépend notre avenir : car il sera ce que nous
voulons
au fond de nous-mêmes. Ce n’est qu’en chacun de nous qu’il peut être
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nent. Les règles impératives à respecter, si l’on
veut
que l’agora fonctionne, ont été formulées par Aristote, notamment dan
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lles sont devenues : démesurées en fait, qu’on le
veuille
ou non, par les tâches de plus en plus vastes, lourdes et dispendieus
81
ent prévue « pour une période transitoire ». Elle
veut
« établir sous forme d’un gouvernement fort, la dictature des travail
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es débats, selon la presse soviétique, « certains
voulaient
aller trop vite », et par exemple « abolir le fédéralisme », tandis q
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ourd’hui, que les centrales nucléaires « qu’on le
veuille
ou non » sont nécessaires. Les problèmes quelles seraient censées rés
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ons à nos vrais désirs. Nous disons tous que nous
voulons
la liberté. En vérité, beaucoup veulent d’abord la puissance ; ceux q
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que nous voulons la liberté. En vérité, beaucoup
veulent
d’abord la puissance ; ceux qui ne la veulent pas personnellement, la
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oup veulent d’abord la puissance ; ceux qui ne la
veulent
pas personnellement, la veulent comme garantie de leur sécurité : avo
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; ceux qui ne la veulent pas personnellement, la
veulent
comme garantie de leur sécurité : avoir un État fort, quitte à s’en p
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’aujourd’hui, la puissance et la liberté. Comment
voulez
-vous empêcher ceux qui veulent la puissance d’asservir ceux qui veule
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la liberté. Comment voulez-vous empêcher ceux qui
veulent
la puissance d’asservir ceux qui veulent la liberté ? Il y a là un pr
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ceux qui veulent la puissance d’asservir ceux qui
veulent
la liberté ? Il y a là un problème de dimensions et de choix des outi
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plus vieil idéal politique de l’Europe. Aristote
voulait
que la ville ne soit pas plus grande que la portée de la voix d’un ho
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taient la femme, la Dame sur un piédestal, ils la
voulaient
inaccessible, intouchable, divine ! Voilà un trait assez homosexuel.
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sont suicidaires et le savent. L’avenir que nous
voulons
, c’est le solaire. Mais les États freinent la recherche dans ce domai
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gle comme une taupe et s’ennuyait tellement qu’il
voulait
voir mourir les hommes afin de lui tenir compagnie. Zeus qu’Homère ap