1 1957, Arts, articles (1952-1965). L’ère des loisirs commence (10 avril 1957)
1 tement vers les voyages, le sport, les jeux, et l’ érotisme . L’expérience des vacances payées nous l’a fait voir à une échelle ré
2 oposant des recettes de bonheur, de télépathie, d’ érotisme , de paix de l’âme ou d’exaltation ; demain, des règles de yoga « scie
2 1961, Arts, articles (1952-1965). L’Amour en cause (1er février 1961)
3 e. Comment nous expliquer ce fait ? Et pourquoi l’ érotisme est-il devenu synonyme de perversité non seulement dans le jargon des
4 ra », des « tantras », de tant d’autres traités d’ érotisme dans les Vedas et les upanishads, reliant le sexuel au divin ; encore
5 our cultiver et ordonner à des buts spirituels, l’ érotisme même dans les limites du mariage. C’est que les théologiens redoutaie
6 ianisme. C’est pourquoi le phénomène que je nomme érotisme , englobant le mariage d’amour, la passion mystique de Tristan et la l
7 iveté mère des vices — les chances pratiques de l’ érotisme . Déplorer le phénomène est donc vain. Il s’agit de comprendre ses cau
8 rd, il s’agit de lui donner son vrai nom. C’est l’ érotisme qui travaille les sociétés occidentales, de l’ouest à l’est, non pas
9 , instinctive et procréatrice. Et les moyens de l’ érotisme sont la littérature, les « salles obscures », les arts plastiques (do
10 er sur l’écran. Ce n’est donc pas le sexe, mais l’ érotisme , ni la sensualité, mais son aveu public, sa projection devant nous qu
11 tres et les « Lois d’Amour », bref, le lyrisme, l’ érotisme et la mystique déchaînés sur l’Europe entière, et parlant une même la
12 tuel. Il n’y aurait pas non plus le problème de l’ érotisme  ! Les auteurs érotiques l’oublient très naïvement, tout à leur passio
13 mie la société et la culture. En revanche, sans l’ érotisme et les libertés qu’il suppose, notre culture vaudrait-elle mieux que
3 1961, Arts, articles (1952-1965). Les quatre amours (9 mai 1961)
14 t cependant, dès qu’elle accède à la liberté de l’ érotisme (qui transcende la fonction naturelle et vitale) elle devient justici
4 1962, Arts, articles (1952-1965). Un refus d’aimer (3 octobre 1962)
15 3 octobre 1962)q r Le prestige généralisé de l’ érotisme est indubitable dans l’Occident contemporain. Il est attesté par le c
16 ons inverses de celles qu’on tirerait de Sagan. L’ érotisme traduit certainement une décadence de l’amour idéalisé, tel que le co
17 et de réduire « l’Amour » à ce cliché d’époque. L’ érotisme peut traduire un refus d’aimer, ou, au contraire, une prise de consci
18 contemporains sont censés adopter vis-à-vis de l’ érotisme m’indiffèrent, et j’ai même quelque répugnance à y songer. q. Roug
19 . r. Il s’agit d’une réponse à une enquête sur l’ érotisme , introduite par ces mots : « Denis de Rougemont ( L’Amour et l’Occide
20 ident , Comme toi-même ), adopte, vis-à-vis de l’ érotisme , une attitude plus nuancée. »
5 1965, Arts, articles (1952-1965). Le déferlement de l’érotisme : pour une nouvelle théologie (5-11 mai 1965)
21 Le déferlement de l’ érotisme  : pour une nouvelle théologie (5-11 mai 1965)s t Pour illustrer l’
22 nos manières de parler des choses du sexe et de l’ érotisme ont entièrement changé en un demi-siècle. En 1906, Freud croit devoir
23 unes, combien savent distinguer la sexualité de l’ érotisme et la passion de l’amour vrai ? Cette turbulence de défis parfois sad
24 crivain peut commencer à parler quand il s’agit d’ érotisme , il devient éloquent quand il s’agit de passion (tout le romantisme d
25 ’instinct ordonné à l’espèce, à la procréation. L’ érotisme est le plaisir pris pour fin, non comme moyen de l’acte procréateur.
26 ’est pas la passion, on le sait de reste. C’est l’ érotisme , c’est-à-dire l’usage non biologique de la sexualité au service du pl
27 ant d’égards. Or, tout cela joue au bénéfice de l’ érotisme , auquel la sexualité tend à se subordonner, comme la nature à la cult
28 espèce à ce qu’est l’âge mûr pour l’individu. « L’ érotisme , c’est l’affaire des vieux », disent beaucoup de jeunes autour de moi
29 pour les raisons que j’ai dites, et le seuil de l’ érotisme va s’abaisser d’autant. Je vois venir le temps du changement des prob
30 rêve qui n’est plus le sien. Va-t-il découvrir l’ érotisme par le biais d’un problème sexuel très nouveau, né de la dégradation
31 trentaine d’années. Les aspects littéraires de l’ érotisme sont à peu près les seuls qui aient retenu l’attention du public fran
32 logiques et biologiques sur les relations entre l’ érotisme et la démographie qu’il faudrait entreprendre désormais, en même temp
33 our un psychiatre américain, une « théologie de l’ érotisme  ». Car l’érotisme dépend, en fin de compte, du religieux au moins aut
34 américain, une « théologie de l’érotisme ». Car l’ érotisme dépend, en fin de compte, du religieux au moins autant que du sexuel.