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a vie, bien plus antichrétien par cela même qu’un
J.-P. Sartre
, qui se place au niveau de la morale dans le prolongement des exigenc
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s, qui nous dit cela, mais un éloquent moraliste,
Jean-Paul Sartre
; et sa fureur ne jaillit pas d’un quelconque examen des évidences, m
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l’auteur du volume, le Martiniquais Frantz Fanon.
Sartre
la cite et il ajoute, impressionné : « Ce ton est neuf. » Moi, ce qui
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oulez rire, et vous n’y arrivez pas. M. Fanon, et
J.-P. Sartre
derrière lui, ont grand tort de crier aux « siècles d’oppression ». A
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grande pompe à l’Élysée en 1961. Je laisse à MM.
Sartre
et Fanon le soin de démontrer que cet exemple n’infirme en rien leurs
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de sa terre et des richesses qu’elle contient ?).
Sartre
renchérit : c’est avec cela que l’Europe a fait non seulement ses cap
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illeurs emprunté à l’Europe. Mais qu’en est-il de
Sartre
en cette lugubre affaire ? Il nous faut expliquer l’anachronisme. Sar
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affaire ? Il nous faut expliquer l’anachronisme.
Sartre
se meut dans un village intellectuel et projette sur l’« Europe » des
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s États-Unis d’Europe, publié en 1950 chez Nagel.
Sartre
arrive un peu tard avec sa diatribe contre un régime que plus personn
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agissait de la faire. j. Rougemont Denis de, «
Sartre
contre l’Europe », Arts, Paris, 17 janvier 1962, p. 1 et 4.
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sme européen, de Spengler à Toynbee et de Sorel à
Sartre
, semble avoir persuadé nos élites comme nos masses que l’Europe est u