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à être ce qu’on est, à faire ce que l’on veut, à
aimer
ce que l’on aime, donc plus de liberté. Liberté pour tous, il va de s
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st, à faire ce que l’on veut, à aimer ce que l’on
aime
, donc plus de liberté. Liberté pour tous, il va de soi, mais cela n’a
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ux purs ». Semblablement, saint Augustin dira : «
Aime
Dieu et fais ce que tu voudras. » Or, ces phrases invalident, du poin
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ligion créée par un acte de l’amour « Dieu a tant
aimé
le monde qu’il a donné son Fils unique… » Religion dont toute la Loi
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-même, dans le seul et unique commandement : « Tu
aimeras
le Seigneur ton Dieu… et ton prochain comme toi-même ». Religion qui
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e en même temps par ce qui la distingue. Car pour
aimer
, il faut être distinct de l’objet même de l’amour, auquel on voudrait
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on voudrait être uni. Et pour que l’homme puisse
aimer
Dieu et tout d’abord en être aimé, il faut que Dieu soit personnel et
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l’homme puisse aimer Dieu et tout d’abord en être
aimé
, il faut que Dieu soit personnel et qu’il soit « tout autre » que l’h
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» que l’homme. Et enfin pour que l’homme puisse s’
aimer
lui-même, il faut qu’il y ait en lui dualité entre l’homme naturel et
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sus pour l’ensemble des âmes croyantes : « Maris,
aimez
vos femmes comme Christ a aimé l’Église ». Tantôt, et plus souvent, i
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yantes : « Maris, aimez vos femmes comme Christ a
aimé
l’Église ». Tantôt, et plus souvent, il réduit le mariage à n’être qu
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sonne, désir, souffrance et joie. Et nous pouvons
aimer
ces formes parce que l’amour les a formées : nous le reconnaissons en
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ur des bois, ici, nulle part, et pourquoi l’ai-je
aimé
? Pourquoi pas rien ? Parce que ce coin de sentier m’a fait un signe
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hercher jusqu’au bout ce qu’un jour nous pourrons
aimer
de tout notre être enfin réalisé dans le Tout enfin contemplé. Quand
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n’a su distinguer d’abord son propre bien. Qui s’
aime
mal, comme l’égoïste, ne peut que mal aimer les autres et penser que
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Qui s’aime mal, comme l’égoïste, ne peut que mal
aimer
les autres et penser que « l’enfer c’est les autres » : c’est qu’il s
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e chez autrui s’il ne l’a vu d’abord en soi : or,
aimer
c’est vouloir que la personne unique s’édifie dans l’individu. Cette
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sentiment, mais la situation totale de celui qui
aime
, orienté vers la vérité. » Preuve de validité de cet amour : le regar
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Un refus d’
aimer
(3 octobre 1962)q r Le prestige généralisé de l’érotisme est indub
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ché d’époque. L’érotisme peut traduire un refus d’
aimer
, ou, au contraire, une prise de conscience plus vraie de l’amour. Cel
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nt Denis de, « [Réponse à une enquête] Un refus d’
aimer
», Arts, Paris, 3 octobre 1962, p. 18. r. Il s’agit d’une réponse à