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sable ; mais d’autres sont tentés de se conformer
aux
recettes bien connues de l’efficacité : simplifications éhontées, dém
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e, ou propagande partisane. Allons-nous succomber
aux
tentations, divergentes en apparence, mais secrètement complices, du
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là ? Je n’en sais rien. Savait-on beaucoup mieux,
aux
environs de 1830, ce qu’allait produire la technique ? Il s’agit cett
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taines d’ouvrages de vulgarisation qui permettent
aux
Occidentaux, pour la première fois dans l’Histoire, de prendre une vu
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tiquement, comme la science, nous ramènera demain
aux
options religieuses. Et je n’imagine pas de drogue assez puissante po
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remière vue, comment une ère technique conduirait
aux
religions. L’ascèse était en fait une résistance à la technique sous
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le explique en partie la résistance des syndicats
aux
techniques créatrices de loisirs (automation) c’est-à-dire de « temps
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ue les bénéfices de l’industrie seront distribués
aux
ouvriers non seulement sous la forme d’une diminution des heures de t
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tertiaire », donc des activités intellectuelles,
aux
dépens des activités manuelles et mécaniques, entraîne et suppose un
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uel que soit par ailleurs son athéisme. Le retour
aux
problèmes religieux dans la littérature occidentale s’est amorcé dès
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gemont. Cette étude paraîtra dans un essai publié
aux
Éditions Albin Michel sous le titre L’Aventure occidentale de l’homm
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être accidentels. Je pense même qu’ils remontent
aux
sources vives de notre civilisation, et qu’ils en sont inséparables.
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les intellectuels libéraux d’aujourd’hui adresser
aux
orthodoxes de toutes observances le reproche, à leurs yeux rédhibitoi
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ue elle n’est que rite. Seule la croyance moderne
aux
« lois de la science » et aux « nécessités techniques » en général pe
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la croyance moderne aux « lois de la science » et
aux
« nécessités techniques » en général peut nous donner l’idée de ce qu
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« Rien n’est impur en soi », mais « Tout est pur
aux
purs ». Semblablement, saint Augustin dira : « Aime Dieu et fais ce q
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a durée moyenne de la vie, voyons ce qui se passe
aux
antipodes, parlons avec des invisibles, tuons à grande distance, et d
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nt dans le jargon des lois de l’État laïque, mais
aux
yeux des chrétiens exigeants et sincères, depuis des siècles ? Pour c
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on problématique de notre temps, il faut remonter
aux
origines du christianisme. 1. Le christianisme est la religion de l’A
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au divin ; encore moins, des célèbres sculptures
aux
façades des grands temples hindous, illustrant de la manière la plus
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doctrine et la morale chrétiennes, séculairement
aux
prises avec leurs exigences (sans cesse mieux codifiées par les casui
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ns horizon que la pensée des spirituels se trouve
aux
prises et peut entrer en polémique intime. Ce n’est pas l’immoralité
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sortir qu’en avant, et non point par des retours
aux
disciplines d’antan. Il s’agit d’expliciter des motifs religieux géné
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hanalyse, qui puisse être appliquée non seulement
aux
personnes, mais aux personnages de l’art, et à certaines formules de
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être appliquée non seulement aux personnes, mais
aux
personnages de l’art, et à certaines formules de vie ; l’objet immédi
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s dans l’espace et le temps, qui étendent le Vide
aux
dimensions de l’univers ; il n’est pas loin d’ici ou d’à présent, du
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découvrir qu’elles correspondent trait pour trait
aux
quatre amours que nous venons d’identifier (et si l’on remonte aux ta
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que nous venons d’identifier (et si l’on remonte
aux
tarots, on verra qu’il ne s’agit pas d’un hasard ou d’une fantaisie,
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le titre de Comme toi-même un important ouvrage
aux
Éditions Albin Michel.
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17 janvier 1962)j Je viens de passer deux mois
aux
États-Unis. On n’y parle que du miracle européen. Journaux, hebdos, r
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.-P. Sartre derrière lui, ont grand tort de crier
aux
« siècles d’oppression ». Avant de leur laisser faire l’Histoire, on
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s se fournissent chez le voisin, payent un tribut
aux
Yorubas, se rattrapent en imposant les Houédas et en battant périodiq
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lisation et la souveraineté de leurs États. Quant
aux
nations colonialistes de l’Europe — sept sur vingt-six à la fin de la
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es autres ? Laissons là ces divagations. Revenons
aux
faits. Les faits nous montrent que les nations européennes, à peine l
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désespérait de retrouver sa sœur pour la ramener
aux
rives maternelles de l’Asie, il alla demander à l’oracle de Delphes :
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erranée : le christianisme. À la fin de l’Empire,
aux
débuts du haut Moyen Âge, sous Charlemagne, la péninsule européenne e
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et dont la grande originalité — si on la compare
aux
cultures de l’Asie — est justement d’être un mélange dynamique d’élém
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osant l’Église à l’Empire, l’empereur et les rois
aux
féodaux, les cités aux princes et l’orthodoxie aux hérésies, cette fe
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re, l’empereur et les rois aux féodaux, les cités
aux
princes et l’orthodoxie aux hérésies, cette fermentation se poursuit
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ux féodaux, les cités aux princes et l’orthodoxie
aux
hérésies, cette fermentation se poursuit en vase clos : dans une espè
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u de l’islam ? Comment apporter la Bonne Nouvelle
aux
peuplades païennes de l’Asie et de l’Afrique ? Comment échapper à ces
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cher. Il est parti pour trouver l’Inde fabuleuse,
aux
cités pavées d’or, disait-on, et pour en ramener les trésors avec les
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le continent de l’Ouest fût lié plus qu’un autre
aux
mers, que son sol fût pauvre en métaux, que l’islam occupât Byzance a
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vers l’est ; et vers l’ouest, jusqu’en Islande et
aux
côtes atlantiques de l’Amérique. La victoire militaire des Grecs sur
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à Einstein, de Léonard — avec son homme volant —
aux
biologistes contemporains — avec leur homme synthétique — ne font en
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umanité, tandis que du point de vue correspondant
aux
antipodes, on ne verrait que de l’eau et des déserts, et seulement su
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de déserts. Plaines conquises sur la mer, fleuves
aux
méandres simplifiés par des canaux, tunnels routiers et ferroviaires,
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pendent de la mairie, sont souvent plus sensibles
aux
débats du café qu’aux objurgations de la chaire. Voici donc une nouve
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sont souvent plus sensibles aux débats du café qu’
aux
objurgations de la chaire. Voici donc une nouvelle tension qui s’inst
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ividu, mais le conduire à lui-même tout autant qu’
aux
grands lieux communs qui ont formé la cité, qui la maintiennent, et q
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d’abord, par ordre d’ancienneté. La plupart sont
aux
trois quarts vides dans nos villages, qui n’en possèdent pourtant qu’
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isait très en retard sur l’époque, trop attachées
aux
traditions, et cette critique demeure en partie justifiée. Mais, en A
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linienne à l’enseignement des techniques, revient
aux
études générales et se rapproche, dans cette mesure du moins, de nos
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s — éducatifs, sociaux et politiques — mais aussi
aux
nouvelles tâches mondiales que lui impose la diffusion de sa propre c
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s beaucoup de pays voisins du nôtre — le monument
aux
morts des dernières guerres ? 7. Voir Arts n° 872. l. Rougemont
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de sens contraire : d’une part, elles ont répandu
aux
quatre coins de la terre l’idée du droit des peuples à disposer d’eux
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autre part, ces mêmes guerres ont fait comprendre
aux
Européens qu’il était temps de juguler leurs sanglants chauvinismes,
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eurs États, pour la plupart créés par nous. Quant
aux
nations colonialistes de l’Europe, presque ruinées à deux reprises pa
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des peuples entiers, habitués depuis des siècles
aux
plus cruels régimes d’oppression autochtone. C’est tout cela que l’on
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est la nécessité matérielle et morale de répondre
aux
appels que le monde nous adresse, par sa faim, par sa peur, et même p
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croissement est beaucoup plus rapide en Europe qu’
aux
États-Unis. Et quant aux chiffres absolus, l’Europe occupe le premier
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rale, et surtout qu’il n’a plus d’idéal à opposer
aux
valeurs neuves et conquérantes du communisme. À cela, je vais répondr
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communisme. À cela, je vais répondre en renvoyant
aux
faits, une fois de plus : la prospérité économique de l’Occident et s
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ières qui les ont obligées lentement à s’intégrer
aux
rythmes de la vie. Adaptation très lente dans l’ensemble, mais non mo
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ui la plupart des pays du tiers-monde, les pousse
aux
pires excès du chauvinisme et à des mesures économiques ou politiques
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8. Ces textes paraîtront, en volume, en septembre
aux
Éditions de la Baconnière et chez Albin Michel. o. Rougemont Denis
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rairie de Fanny Hill et Justine en livre de poche
aux
États-Unis. Il ne faudrait tout de même pas oublier que ces ouvrages
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ait de communiquer, et cela des troubadours jusqu’
aux
surréalistes. La sexualité, c’est l’instinct ordonné à l’espèce, à la
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la nature à la culture, l’instinct à l’hygiène et
aux
passions, et la procréation à la création ou au plaisir cultivé pour
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de la pornographie. Ce dont elle interdit la vue
aux
moins de 18 ans dans la plupart de nos pays, et à tout le monde en Fr