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s n’aura été qu’un phénomène transitoire de notre
civilisation
occidentale. (Voir plus haut ce que j’ai dit sur le matérialisme.) L’
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Remise en question par l’Afrique et l’Asie, la
civilisation
occidentale n’a pas encore de successeur (21 septembre 1960)d e La
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encore de successeur (21 septembre 1960)d e La
civilisation
née en Europe a dominé le monde pendant des siècles. Elle est encore,
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même qu’ils remontent aux sources vives de notre
civilisation
, et qu’ils en sont inséparables. Je les rattache à nos plus grandes t
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auser en peu d’instants la mort certaine de notre
civilisation
. Définition par la culture : multiplier et populariser les moyens de
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une commune mesure valable pour l’ensemble d’une
civilisation
et garantissant l’harmonie de nos moyens actuels et de nos buts derni
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on nous dit que naissent les grandes cultures et
civilisations
, animées par un rêve qui fait leur destinée et qui compense d’abord u
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re elle n’a pas cessé de maintenir sur toutes les
civilisations
différentes de la sienne une supériorité intellectuelle et technique
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où trouver dans le monde du xxe siècle une autre
civilisation
qui soit en état de surpasser celle qu’a répandue l’Occident ? En mêm
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philosophies, c’est-à-dire au niveau créateur des
civilisations
et des cultures. Dès lors que les échanges se multiplient en fait, qu
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e de la matière, peut faire dépérir dans d’autres
civilisations
le développement normal de leurs sciences spirituelles ou physio-psyc
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réponse décisive annoncerait donc la fin de notre
civilisation
, son épuisement intime, et toujours préalable à l’anéantissement par
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« Remise en question par l’Afrique et l’Asie, la
civilisation
occidentale n’a pas encore de successeur », Arts, Paris, 21 septembre
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e l’Europe, il n’y aurait rien de plus dans notre
civilisation
que dans celles des nations qu’on dit sous-développées, et sans doute
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nde dans l’histoire de ce grain, notre Terre, des
civilisations
passées nous apparaissent grandes et majestueuses, bien plus, qu’au d
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Dahomey. Les premiers contacts du Dahomey avec la
civilisation
européenne remontent à 1729, lorsque le roi Agadja et son régiment de
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se sont mis à revendiquer les avantages de notre
civilisation
et la souveraineté de leurs États. Quant aux nations colonialistes de
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ondent pratiquement, désormais, avec celles de la
civilisation
née de ses œuvres, qu’elle a propagée sans prudence ni plan d’ensembl
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puissance d’outre-mer. 3. L’Europe a produit une
civilisation
que le monde entier est en train d’imiter, tandis que l’inverse ne s’
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mble avoir tout fait pour hâter les progrès de la
civilisation
». Plus réaliste, la Géographie universelle, de Mantelle et Brun, pub
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, peut-être en Grande-Bretagne. Elle est née à la
civilisation
par l’effet d’apports successifs intellectuels, techniques et religie
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upés de toutes communications régulières avec les
civilisations
de l’Inde et de la Chine, dont quelques rares voyageurs — Marco Polo,
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les Russes, l’ouverture de l’Extrême-Orient à la
civilisation
européenne au milieu du xixe siècle, enfin la colonisation de l’Afri
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, on peut dire que l’Europe a placé sur orbite sa
civilisation
. Mais les étages de la fusée porteuse sont retombés l’un après l’autr
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op d’erreurs les structures essentielles de notre
civilisation
. Un service religieux, une séance du conseil municipal, une heure de
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ns à la réalité communautaire, fondement de notre
civilisation
. On sent bien que ce ne sont pas des masses informes, ni des masses m
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ire dans son principe comme le furent les grandes
civilisations
traditionnelles et statiques de l’Asie, et aussi de l’Amérique précol
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t l’être les régimes totalitaires de notre temps.
Civilisation
à base d’antagonismes, de conflits toujours renouvelés ; civilisation
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d’antagonismes, de conflits toujours renouvelés ;
civilisation
de discussion et de contestation dont la passion maîtresse paraît bie
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n et des périodes de diastole planétaire de notre
civilisation
. Sommes-nous au seuil d’une telle période ? Ou au contraire, l’état d
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ndes plaines, peu peuplées, voire des déserts, la
civilisation
technologique a pu développer ses effets sans résistances sérieuses,
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ondiales que lui impose la diffusion de sa propre
civilisation
et de ses propres idéaux ? Saura-t-il, enfin, prévenir ces affreux ac
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se sont mis à revendiquer les avantages de notre
civilisation
et la souveraineté de leurs États, pour la plupart créés par nous. Qu
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urope coïncide avec l’adoption accélérée de notre
civilisation
par le tiers-monde. L’Europe a fait le monde, et cela non seulement
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ais surtout parce qu’elle lui a donné sa première
civilisation
effectivement universelle. Cette civilisation, nous le savons tous, e
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ère civilisation effectivement universelle. Cette
civilisation
, nous le savons tous, est tenue pour responsable, à tort ou à raison,
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me par ceux qui dénoncent l’Occident. Nulle autre
civilisation
n’avait été mondiale de cette manière. Là-dessus, l’historien Toynbee
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s pour nous d’abord. Car il est évident que notre
civilisation
ne s’est rendue assimilable et transportable qu’au prix d’une pérille
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faut l’admettre : les versions simplifiées de la
civilisation
occidentale se prêtent mieux à l’exportation que la version originale
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édent ; le monde entier se met à l’école de notre
civilisation
; mais il n’en tire pas le meilleur, loin de là, et nous méprise auta
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e, car nous n’avons jamais conçu une politique de
civilisation
répondant à l’ampleur des exigences du siècle et de nos responsabilit
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économique et culturel. Cependant, le sort d’une
civilisation
ne dépend pas seulement de cette espèce-là de chance. Il dépend tout
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’autre part, de la puissance d’autres cultures ou
civilisations
qui prétendent à sa succession. Je ne vous apprendrai rien en vous ra
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biles ce qu’on appelait jadis « le flambeau de la
civilisation
» ? Là encore, je ne le distingue pas. Je ne vois pas une seule cultu
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dans l’ère technique, l’obligation première d’une
civilisation
. Un regard sur le globe nous fait voir, au contraire, que les peuples
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naît les remarquables essais sur les problèmes de
civilisations
, a montré dans L’Amour et l’Occident comment le mythe de l’amour s’