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pour la sienne, la louange de leur police d’État.
Contre
ces deux périls, il importe de se rassembler. Non pas du tout, non pa
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l’Esprit, ni le défaut de « confort » n’a rien pu
contre
lui. Je dis seulement qu’elle va nous jeter dans une époque où les qu
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sme français fut le signal d’une première révolte
contre
la conception « rationaliste » du monde. D’où succès mondial jusqu’à
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tte science, grâce à son christianisme et ensuite
contre
son christianisme — du moins contre chacune des formes objectives que
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me et ensuite contre son christianisme — du moins
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chacune des formes objectives que celui-ci a pu revêtir. Essayons de
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ent dans l’ère moderne. Toynbee nous met en garde
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les illusions de ce qu’on pourrait appeler le narcissisme culturel. M
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dants, j’y vois bien moins le signe d’une révolte
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ses méthodes importées, que la preuve décisive de leur succès. Les Gr
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enue l’objet principal de la science, nous butons
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le mystère que cette science avait cru pouvoir éliminer. Le Cosmos to
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t ainsi que notre esprit sans relâche vient buter
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la transcendance. L’Aventure se poursuit. Si l’on demande où elle va,
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tre qu’une concession à la nature, une discipline
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l’incontinence : « Je pense qu’il est bon pour l’homme de ne point to
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asuistes), dans une Europe formée par l’Église ou
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elle, et longtemps confondue avec « la chrétienté ». On ne saurait do
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ographie, il y a tout autre chose qu’une réaction
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la période victorienne, qu’après tout la jeunesse actuelle n’a pas co
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’éclate jamais qu’après la mort des vrais tyrans,
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leurs héritiers débiles et qui assurent que ce n’est pas de leur faut
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Nagel. Sartre arrive un peu tard avec sa diatribe
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un régime que plus personne ne défend, pas même les Russes, qui le pr
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lisme à l’état naissant, et qui le firent non pas
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l’Europe, mais au nom des valeurs européennes : Voltaire, Rousseau, H
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en nous mettant — vainement d’ailleurs — en garde
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notre expansion inévitable. Ils n’ont sauvé de la sorte que nos princ
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t de la faire. j. Rougemont Denis de, « Sartre
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l’Europe », Arts, Paris, 17 janvier 1962, p. 1 et 4.
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par elle, elle l’a perdu. Le monde s’est révolté
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elle au nom même des valeurs de liberté, de justice et d’égalité pour
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rabe tentent de grouper leurs forces renaissantes
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l’Occident divisé. Serait-ce la fin de l’aventure occidentale, qui au
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le et au total, à faire le monde, mais à le faire
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ses auteurs, c’est-à-dire contre l’Occident ? Il semble qu’un des hér
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mais à le faire contre ses auteurs, c’est-à-dire
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l’Occident ? Il semble qu’un des héros de la plus ancienne poésie gre
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l’Odyssée. Son départ pour une sorte de croisade
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Troie, ville du Proche-Orient, afin de sauver l’honneur occidental et
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élope. Maîtriser les éléments, mesurer ses forces
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des adversaires visibles ou invisibles, aller toujours plus loin dans
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ar la révolte d’un seul, d’un génie ou d’un saint
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toute une cité, au nom de ses principes indiscutés. Voici donc défini
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guerre, ne livrent pas un combat d’arrière-garde
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l’État, mais au contraire sont les pionniers d’un renouveau de l’auto
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éserve, emprisonnent ceux qui osent s’en réclamer
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eux, mais libèrent en même temps des peuples entiers, habitués depuis
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par l’élite indigène. Ces idéaux, on les retourne
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nous, et contre nos pratiques trop souvent immorales : c’est qu’ils v
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gène. Ces idéaux, on les retourne contre nous, et
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nos pratiques trop souvent immorales : c’est qu’ils valaient sans dou
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t, à Lyon et à Zurich, par les révoltes ouvrières
contre
les machines à tisser, puis contre les chaînes de production en Améri
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ltes ouvrières contre les machines à tisser, puis
contre
les chaînes de production en Amérique et, récemment, contre l’automat
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chaînes de production en Amérique et, récemment,
contre
l’automation à Coventry : tout cela représente une expérience humaine