1 1957, Arts, articles (1952-1965). L’ère des loisirs commence (10 avril 1957)
1 de nos existences quotidiennes. La question « Que faire de ma vie ? » ne sera plus réprimée par cette réponse, plusieurs fois
2 aut accepter de dévisager hardiment. On dit : Que feront les masses si vraiment la technique les libère subitement à ce degré-
3 soi, mais bien l’usage qu’un peuple a décidé d’en faire  : chars et wagons en Occident, jouets et ornements chez les Aztèques.
4 ui est certain, c’est que le progrès technique va faire un saut sans précédent, créant une situation où nos vrais vœux, nos v
5 otisme. L’expérience des vacances payées nous l’a fait voir à une échelle réduite, mais dans un temps trop court pour qu’on
6 et renoncement, en Occident comme en Orient. (En fait , elle est surtout — et devrait être — accession à la vérité, et peu i
7 nique conduirait aux religions. L’ascèse était en fait une résistance à la technique sous ses formes primitives, comme la my
8 s hérésies et gnoses qui vont paraître : elles ne feraient autrement que répéter de l’ancien qui n’a pas disparu sans raison, ou
9 essusciter des doctrines dont le style créateur a fait son temps5. Et je ne dis pas qu’elles s’en priveront. Mais je vois au
10 conditions matérielles. La technique ne peut rien faire pour l’Esprit, ni le défaut de « confort » n’a rien pu contre lui. Je
11 é de s’amplifier. 5. Nos sectes orientalistes me font parfois penser à quelqu’un qui inventerait une machine à monter les e
2 1960, Arts, articles (1952-1965). Remise en question par l’Afrique et l’Asie, la civilisation occidentale n’a pas encore de successeur (21 septembre 1960)
12 e. Celui-ci lit l’histoire des sciences. Elle lui fait voir que toutes les « vérités » qu’établissent les écoles successives
13 e joie à avoir ce qu’on a, à être ce qu’on est, à faire ce que l’on veut, à aimer ce que l’on aime, donc plus de liberté. Lib
14 de nos buts derniers. Mais toutes les tentatives faites de nos jours pour imposer un principe d’harmonie ont causé le maximum
15 rd’hui s’effraye de constater ce que l’Amérique a fait de certaines techniques (taylorisme ou psychanalyse), ce que les Sovi
16 ylorisme ou psychanalyse), ce que les Soviets ont fait de la croyance en l’Histoire, et ce que les peuples de l’Orient proch
17 euples de l’Orient proche et lointain risquent de faire du nationalisme — j’y vois le signe que l’Europe détient encore le se
18 ultures et civilisations, animées par un rêve qui fait leur destinée et qui compense d’abord un sort inaccepté. Il est né co
19 ort inaccepté. Il est né comme une aventure, d’un fait très insolite et peu croyable, survenu au carrefour hasardeux de trad
20 traditions diverses, parfois incompatibles. Et ce fait initial nous semble accidentel, j’entends qu’il serait vain d’essayer
21 mblablement, saint Augustin dira : « Aime Dieu et fais ce que tu voudras. » Or, ces phrases invalident, du point de vue spir
22 gnité, qui ne tient à rien qu’à lui-même, au seul fait qu’il existe, distinct. D’où son orgueil aussi, son astuce égoïste et
23 anisme social, cette morale du service de l’État, fera la grandeur de l’Empire et la pauvreté d’âme de ses sujets. Si la dis
24 elié, et singularisé par la même vocation qui lui fait découvrir dans tout homme son prochain. Le narcissisme culturel
25 anqué. Au contraire, le chrétien a été capable de faire avancer cette science, grâce à son christianisme et ensuite contre so
26 raisons de réfuter la croyance que « nous aurions fait dans le monde, au cours des quelques derniers siècles, quelque chose
27 pé. Mais cette erreur ne peut être la nôtre. Qu’a fait l’Europe du xve siècle jusqu’à nos jours ? Elle a non seulement rayo
28 ures. Dès lors que les échanges se multiplient en fait , que l’Asie s’industrialise, et que le temps de voyages cesse de nous
29 e le temps de voyages cesse de nous séparer (nous faisons en un jour d’avion un trajet qui prenait deux ans du temps de Plan Ca
30 es, déduites de notre science de la matière, peut faire dépérir dans d’autres civilisations le développement normal de leurs
31  : voler dans la hauteur, nager au fond des mers, faire de l’or, rajeunir, voyager dans la lune, lire les pensées, tuer ou gu
32 os usines : Quand vous aurez tout le temps, qu’en ferez -vous ? (Mais lui, s’il devenait immortel ?) Le problème de l’emploi d
33 i du temps libre se posera donc demain. Par notre fait , dans la réalité sérieuse et quotidienne. Mais voici le paradoxe conc
3 1961, Arts, articles (1952-1965). L’Amour en cause (1er février 1961)
34 en Chine ou en Afrique. Comment nous expliquer ce fait  ? Et pourquoi l’érotisme est-il devenu synonyme de perversité non seu
35 salut) déclare saint Paul. Et l’on eut bien vite fait de réduire au sexuel le sens de « chair » qui, pour l’Apôtre, désigna
36 ration apostolique une doctrine du mariage tout à fait spécifique, et que la Gnose ignore, significativement. Elle se fonde
37 son mari… Je dis cela par condescendance, je n’en fais pas un ordre. Car il vaut mieux se marier que de brûler. » Il n’en re
38 dans sa réalité le danger que la licence sexuelle fait courir à toute société militaire et laborieuse, dont la plus haute va
39 s, la vulgarisation de la psychanalyse a beaucoup fait pour dévaloriser les notions mêmes de répression et de censure. Les a
40 vail, l’effort organisé, ni la technique, qui ont fait le monde actuel. Il n’y aurait pas non plus le problème de l’érotisme
4 1961, Arts, articles (1952-1965). Les quatre amours (9 mai 1961)
41 it du mystique oriental, c’est cela justement qui fait ma joie et c’est le passage du tourbillon de billions d’agrégats divi
42 rquoi pas rien ? Parce que ce coin de sentier m’a fait un signe et fut un signe à cet instant pour moi, existant dans ma re-
43 n’aurait rien à voir avec l’amour. Les animaux ne font pas l’amour, mais subissent la sexualité quand vient son temps. Les c
44 end, qui désire le soi, qui joue avec le Soi, qui fait l’amour au Soi, qui atteint son plaisir dans le Soi, devient son prop
45 , 7, 25.) Pensez-vous que la comparaison qui est faite ici entre l’acte de la connaissance religieuse et l’acte de l’union s
46 x. Paranoïa. Conception de l’amour : « La beauté fait pleurer les meilleures larmes » — Tristan. Preuve : sentir intenséme
47 st celui qui est coupé de l’âme, ou ne sait qu’en faire et la nie). Conception de l’amour : l’équilibre exigeant l’échange,
5 1962, Arts, articles (1952-1965). Sartre contre l’Europe (17 janvier 1962)
48 ope unie. À les entendre, on croirait qu’elle est faite . La candidature anglaise au Marché commun les a subitement alertés. L
49 anger de crever », qu’elle « agonise », qu’elle a fait « eau de toutes parts », qu’elle est « au plus bas », que « c’est la
50 u colonialisme criminel ; donc cette lecture leur fera honte, et la honte pousse à la révolution ; or la révolution guérit d
51 n guérit de tous les maux par la violence qu’elle fait subir à leurs fauteurs et qu’elle permet à leurs victimes de libérer.
52 s qui « massacrent à vue les Européens ». Car, ce faisant , « ils font l’histoire de l’homme », et nous serons ainsi du bon côté
53 ent à vue les Européens ». Car, ce faisant, « ils font l’histoire de l’homme », et nous serons ainsi du bon côté. Je n’inven
54 ous offre « un moyen de guérir l’Europe » en nous faisant tous passer dans le camp de ses ennemis. Ceux-ci n’auront qu’à nous a
55 guerres. Ce nouveau plan de paix perpétuelle est fait pour éblouir par sa logique brutale certaine jeunesse dégoûtée de nos
56 èmes du continent. Cette colonisation n’a pas été faite au nom d’une « prétendue aventure spirituelle » — nullement « prétend
57 plus importante étant tout simplement un état de fait que l’Europe n’avait pas créé, et qui, loin de résulter de la colonis
58 x « siècles d’oppression ». Avant de leur laisser faire l’Histoire, on leur conseillera de l’apprendre. Voyons celle de l’une
59 se aussi à démontrer — mais ils auront beaucoup à faire , décidément — que c’est la violence, et elle seule, qui a libéré l’In
60 ui, autrement, ne vaut plus grand-chose. Ils n’en feront rien, car la passion ne s’embarrasse pas de faits et leur passion veu
61 Sartre renchérit : c’est avec cela que l’Europe a fait non seulement ses capitales industrielles, mais ses cathédrales ! (li
62 oire : p. 23). D’ailleurs, « l’Européen n’a pu se faire homme qu’en fabriquant des esclaves » (eh quoi ! n’était-il pas humai
63 e pratiquent encore. Sa préface ne représente, en fait , qu’un appendice pour le moins superflu à la longue tradition des exc
64 mner le colonialisme à l’état naissant, et qui le firent non pas contre l’Europe, mais au nom des valeurs européennes : Voltai
65 idation d’un empire colonial ? Nous avons mieux à faire qu’un mea culpa traduisant nos complexes personnels. Devant la crise
66 que l’Europe est finie, quand il s’agissait de la faire . j. Rougemont Denis de, « Sartre contre l’Europe », Arts, Paris, 1
6 1962, Arts, articles (1952-1965). Le miracle européen a créé le monde civilisé (6 juin 1962)
67 ière. L’Europe est cette partie-là du monde qui a fait « le Monde », ayant été le foyer de l’idée de « genre humain », ayant
68 périorité des Européens sur les Asiatiques par le fait que les Asiatiques vivaient dans un climat trop égal, tandis qu’en Eu
69 at tempéré qui — je le cite — « semble avoir tout fait pour hâter les progrès de la civilisation ». Plus réaliste, la Géogra
70 carte des densités de peuplement de la terre nous fait voir que l’humanité s’est concentrée depuis longtemps dans trois régi
71 s nations ne date que du xixe siècle. Comment se fait -il alors que l’Inde, autre péninsule de l’Asie, à peu près comparable
72 adence millénaire, dans le temps même où l’Europe faisait le tour du monde et dominait sur la plupart des nations de l’époque,
73 s nations de l’époque, Inde comprise ? Comment se fait -il que les Chinois, qui étaient pourtant le tiers de l’humanité vers
74 imiler l’Europe au christianisme, comme voulut le faire Novalis dans son célèbre essai intitulé Die Christenheit oder Europa,
75 ssai intitulé Die Christenheit oder Europa, c’est faire tort à la prétention universelle du christianisme, et ce n’est pas dé
76 sur laquelle elle n’a pas de copyright… Reste le fait que le christianisme a très puissamment contribué à la synthèse europ
77 de partir à la quête de leur sœur enlevée. Chacun fit voile dans une direction différente. Et l’un fonda Carthage, tandis q
78 on entend seulement la ramener un beau jour toute faite et donnée par l’histoire : car c’est sa quête elle-même qui la crée.
79 e-même qui la crée. Rechercher l’Europe, c’est la faire  ! Elle existe dans sa recherche à l’infini, et c’est ce que je nomme
80 s connaissances ont été récoltées en route, elles font désormais partie non seulement de la science, mais de la conscience d
81 enne. Dans ce sens, on peut dire que l’Europe « a fait le monde ». Mais une fois le monde fait par elle, elle l’a perdu. Le
82 urope « a fait le monde ». Mais une fois le monde fait par elle, elle l’a perdu. Le monde s’est révolté contre elle au nom m
83 ait donc consisté, dans l’ensemble et au total, à faire le monde, mais à le faire contre ses auteurs, c’est-à-dire contre l’O
84 ensemble et au total, à faire le monde, mais à le faire contre ses auteurs, c’est-à-dire contre l’Occident ? Il semble qu’un
85 contemporains — avec leur homme synthétique — ne font en somme pas autre chose que Colomb et qu’Ulysse avant lui : ils part
86 s vers quoi ? Nous gagnons du temps, mais pour en faire quoi ? Nous augmentons notre puissance, mais qu’en est-il de nos moye
87 ’en est-il de nos moyens de la maîtriser et de la faire servir au bonheur, à la justice, à la sagesse ? Préférer la poursuite
7 1962, Arts, articles (1952-1965). L’Europe détient les secrets de l’avenir, mais a-t-elle la volonté de vivre ? (13 juin 1962)
88 Patagonie et l’Australie méridionale. Or voici le fait qui me frappe : c’est que le pôle de cet hémisphère tombe en Europe,
89 rds, des traces de l’œuvre humaine. Voici donc un fait mesurable qui ne dépend ni de notre orgueil ni de notre humilité d’Eu
90 otre orgueil ni de notre humilité d’Européens, un fait aisément vérifiable et dont les données objectives se lisent sur nos
91 ermettra de définir l’Europe. Une unité non point faite d’uniformité, mais au contraire de variété des formes, de complexité
92 travail — toute une vitalité librement ordonnée, faite de tensions multiples, entrecroisées. Esquissons ce portrait de l’Eur
93 es espaces mesurés par l’usage. Les dictatures ne font que de la géométrie, alignent des façades bureaucratiques autour d’un
94 ator d’Addison, un peu plus tard, a l’ambition de faire pénétrer la philosophie, enfin sortie des cabinets d’études et de l’é
95 ctures sensibles et visibles — comme j’entends le faire aujourd’hui — que se passe-t-il dans cette église, et que l’Orient n’
96 ujet. Je signale simplement qu’elle pourrait être faite presque aussi bien en partant de l’école, autre bâtiment de la place.
97 précédent, c’est cela l’Europe, c’est cela qui a fait le monde. L’Europe, c’est très peu de choses plus une culture. Cette
98 sse d’hommes à la machine encore très imparfaite, faisant de l’ouvrier, comme l’a dit Marx, « le complément vivant d’un mécanis
99 rale. Cette pre­mière explosion de la technique a fait beaucoup plus de mal à notre espèce que les explosions nucléaires qui
8 1962, Arts, articles (1952-1965). Le monde entier irrite l’Europe et la méprise autant qu’il la jalouse ! (20 juin 1962)
100 tre en valeur la nature et les relations. Premier fait  : c’est au cours des quinze années pendant lesquelles nos États ont p
101 ution du corps européen en nations rivales. Et de fait , la nécessité alléguée par les États colonialistes de s’ouvrir des dé
102 ationalisme ; d’autre part, ces mêmes guerres ont fait comprendre aux Européens qu’il était temps de juguler leurs sanglants
103 sation, union, prospérité simultanées. Ce premier fait , définissant les rapports de l’Europe avec le monde actuel, je me l’e
104 criminelle qu’on veuille la juger, a réveillé en fait les peuples du tiers-monde. Ils ont découvert qu’ils étouffaient dans
105 t retrouvé l’Europe. Mais voici le deuxième grand fait , non moins paradoxal, qui domine notre situation : le retrait politiq
106 otre civilisation par le tiers-monde. L’Europe a fait le monde, et cela non seulement parce qu’elle a découvert la Terre en
107 s conquièrent, civilisent, pillent, évangélisent, font trafic des esclaves, ouvrent des hôpitaux, répandent des théories hum
108 venture dont le bilan est encore très loin d’être fait . Et rien ne prouve que ce bilan sera finalement négatif : c’est en so
109 es ses dimensions physiques, nous ne pouvons plus faire d’erreurs de cette taille ; son histoire également est explorée dans
110 nt libérée, la culture et les langues européennes font des progrès spectaculaires. Je cite le directeur des affaires culture
111 r encore colonisés. Mais voici le troisième grand fait  : nos idéaux et nos pratiques ont été diffusés en désordre, sans aucu
112 crupules et la mauvaise conscience qui étaient le fait des élites européennes pendant les derniers temps de la colonisation
113 s d’un tout récent congrès européen, entendait se faire l’écho des ressentiments du tiers-monde à l’égard de notre culture et
114 us-développés imitent maladroitement tout ce qu’a fait l’Occident, ce professeur rendait l’Europe responsable de tous les ma
115 opté nos vertus, dont la liste est aussi facile à faire  ? Et pourquoi nous imitez-vous, en général ? Pourquoi nous reprochez-
9 1962, Arts, articles (1952-1965). L’Europe est un colosse qui s’ignore (encore) (27 juin 1962)
116 millions. Tandis que les « deux grands » ensemble font à peine 400 millions. Ajoutez à cette quantité démographique les qual
117 monde nouveau. C’est que l’Europe unie n’est pas faite et qu’il nous faut donc absolument la faire, pour que notre capacité
118 t pas faite et qu’il nous faut donc absolument la faire , pour que notre capacité globale se réalise, non seulement dans les s
119 ait Marx ? Un juif allemand, dont le père s’était fait protestant, et qui écrivait en Angleterre des articles pour le New Yo
120 e d’une civilisation. Un regard sur le globe nous fait voir, au contraire, que les peuples nouveaux se tournent vers l’Europ
121 ; et la Russie proclame depuis trente ans qu’elle fera mieux que l’Amérique — laquelle est, après tout, une création de l’Eu
122 s’unir librement, achevant ainsi son aventure : à faire le monde en se faisant. Le nouvel idéal que réclame la jeunesse, il e
123 evant ainsi son aventure : à faire le monde en se faisant . Le nouvel idéal que réclame la jeunesse, il est là, dans l’Europe fé
124 dent pas d’une juste prévision de ce que d’autres feront . Elles dépendent de l’esprit agissant par nos mains. Le temps n’est p
125 le cours prochain de notre histoire : c’est à la faire que nous sommes appelés.8 8. Ces textes paraîtront, en volume, en
126 e de la rédaction précise : « Une coquille nous a fait écrire que le chiffre de la population de l’Europe de l’Ouest était d
127 millions alors qu’il est de 335 millions : ce qui fait au total avec ses satellites : 430 millions et non 450. » Nous rectif
10 1965, Arts, articles (1952-1965). Le déferlement de l’érotisme : pour une nouvelle théologie (5-11 mai 1965)
128 de cet instinct universel et primordial : elles y font appel, comme on dit, mais restent sans pouvoir sur lui, et il ne va p
129 ntre de tels scrupules et le battage publicitaire fait autour du rapport de Kinsey, entre la Porte étroite et Notre-Dame des
130 rents cultivés et chez les moralistes oublieux du fait que le refoulement — non moins que son inverse, l’autosatisfaction —
131 technologique imminente, l’inconscient occidental fit déferler dans les années 1920 « une vague de rêves », selon le titre
132 aînés redoutaient la tentation, c’est l’échec qui fait peur à mes cadets ; où l’excès du désir, c’est son insuffisance ; où
133 sonnier de mes amis « qu’il n’y a pas de mal à se faire du bien » ? Ou encore — hypothèse optimiste — allons-nous vers une èr