1 1960, Arts, articles (1952-1965). Remise en question par l’Afrique et l’Asie, la civilisation occidentale n’a pas encore de successeur (21 septembre 1960)
1 la Vérité et de la sainteté. Dans cet effort sans fin ni cesse, il est pourtant soutenu par sa foi dans la grâce. Il est do
2 aisir des vérités certaines. Dans cet effort sans fin ni cesse — ici encore — pour s’approcher d’un but toujours fuyant, il
3 tache du corps magique en lequel se mêlaient sans fin ni formes nettes les vivants et les morts, les dieux et les démons. L
4 dans la mesure où le christianisme a signifié la fin des religions et des magies, nées de la peur, qu’il a permis le dével
5 ident. Toute réponse décisive annoncerait donc la fin de notre civilisation, son épuisement intime, et toujours préalable à
2 1961, Arts, articles (1952-1965). L’Amour en cause (1er février 1961)
6 se les unions des dieux et de leurs femmes, à des fins didactiques et religieuses. Point de méthodes secrètes ni de magie se
7 la lumière de ses origines religieuses et de ses fins transnaturelles. Chrétiens traditionnels, moralistes laïques rational
8 anière la plus précise au xiie siècle. Depuis la fin de l’Empire romain, on n’avait plus écrit de poèmes d’amour ni de tra
3 1961, Arts, articles (1952-1965). Les quatre amours (9 mai 1961)
9 autre chose que l’instinct, elle s’ordonne à des fins nouvelles qui ne sont plus celles de l’espèce mais de la personne, la
4 1962, Arts, articles (1952-1965). Sartre contre l’Europe (17 janvier 1962)
10 ts », qu’elle est « au plus bas », que « c’est la fin  » et que nous voici tous « enchaînés, humiliés, malades de peur ». Ce
11 e, ils n’auront plus personne sur qui tirer. D’où fin des guerres. Ce nouveau plan de paix perpétuelle est fait pour ébloui
12 lonialistes de l’Europe — sept sur vingt-six à la fin de la guerre — presque ruinées à deux reprises par leur délire nation
13 tre de Hegel, qui tenait l’Europe pour « la vraie fin de l’Histoire », et d’Auguste Comte qui voyait en elle « le privilège
14 ahis par nos pratiques. L’ère colonialiste a pris fin , pour des raisons qu’ils ne pouvaient prévoir. Pourquoi crier encore,
5 1962, Arts, articles (1952-1965). Le miracle européen a créé le monde civilisé (6 juin 1962)
15 ient par la Méditerranée : le christianisme. À la fin de l’Empire, aux débuts du haut Moyen Âge, sous Charlemagne, la pénin
16 e l’Afrique ? Comment échapper à ces guerres sans fin , à ces querelles théologiques et scolastiques qui se terminent trop s
17 a tutelle. L’Amérique du Nord la première, dès la fin du xviiie siècle ; l’Amérique latine pendant la première moitié du x
18 naissantes contre l’Occident divisé. Serait-ce la fin de l’aventure occidentale, qui aurait donc consisté, dans l’ensemble
6 1962, Arts, articles (1952-1965). L’Europe détient les secrets de l’avenir, mais a-t-elle la volonté de vivre ? (13 juin 1962)
19 pas seulement rapproché la technique de sa vraie fin , qui est de libérer l’homme du travail servile, elle a pris conscienc
7 1962, Arts, articles (1952-1965). Le monde entier irrite l’Europe et la méprise autant qu’il la jalouse ! (20 juin 1962)
20 ution dialectique : celle du nationalisme. Dès la fin du xviiie siècle, les disciples de Rousseau, puis Herder, Bentham et
8 1962, Arts, articles (1952-1965). L’Europe est un colosse qui s’ignore (encore) (27 juin 1962)
21 ension des deux grands, qui date exactement de la fin de la dernière guerre, et au plan mondial. L’Europe se sentait écrasé
22 on. Dans la coïncidence que j’ai relevée entre la fin de notre impérialisme colonial, les débuts de notre union fédérale, e
9 1965, Arts, articles (1952-1965). Le déferlement de l’érotisme : pour une nouvelle théologie (5-11 mai 1965)
23 procréation. L’érotisme est le plaisir pris pour fin , non comme moyen de l’acte procréateur. La passion est le désir infin
24 ésir infini, lié à un individu. Et l’amour est la fin suprême, l’accomplissement de la personne totale. Ne pas refouler l