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ent aux Occidentaux, pour la première fois dans l’
Histoire
, de prendre une vue d’ensemble de leur propre aventure : sentiment de
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ensemble de leur propre aventure : sentiment de l’
histoire
, découverte du monde, sciences et techniques, politiques, religions3…
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l’exemple de l’homme scientifique. Celui-ci lit l’
histoire
des sciences. Elle lui fait voir que toutes les « vérités » qu’établi
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ent y accéder (l’Hindou le croit). L’intérêt de l’
histoire
pour l’Occident, c’est le Progrès. Mais quel Progrès ? C’est qu’il y
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lle renaîtrait irrésistiblement du sentiment de l’
Histoire
qu’on ne peut plus effacer, du mouvement de la science qu’on ne peut
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, ce que les Soviets ont fait de la croyance en l’
Histoire
, et ce que les peuples de l’Orient proche et lointain risquent de fai
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art dans le choc décisif duquel nous datons notre
histoire
. Mais elle s’est engagée dans un monde bien réel, déjà fortement stru
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e révolution psychique n’a qu’un précédent dans l’
histoire
de la culture occidentale : il se situe de la manière la plus précise
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de noms des plus connus ; sans oublier la fameuse
Histoire
d’O, les essais de Georges Bataille et de Pierre Klossowski pour les
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e — mais que, scintillements d’une seconde dans l’
histoire
de ce grain, notre Terre, des civilisations passées nous apparaissent
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ue les Européens ». Car, ce faisant, « ils font l’
histoire
de l’homme », et nous serons ainsi du bon côté. Je n’invente pas : je
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les d’oppression ». Avant de leur laisser faire l’
Histoire
, on leur conseillera de l’apprendre. Voyons celle de l’une des nation
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ires étrangères ». (Il faut lire tout cela dans l’
Histoire
des peuples de l’Afrique noire que publie Robert Corvenin.) Les succe
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rité, selon les faits et dans la perspective de l’
histoire
, c’est que le colonialisme, malgré ses crimes, a réveillé les peuples
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gel, qui tenait l’Europe pour « la vraie fin de l’
Histoire
», et d’Auguste Comte qui voyait en elle « le privilège effectif du p
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dération. Ceux qui perdront la face aux yeux de l’
histoire
, ce seront ceux qui auront dit que l’Europe est finie, quand il s’agi
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ition instrumentale et nécessaire d’une véritable
histoire
universelle, celle où nous sommes bel et bien engagés dans cette seco
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’appelle le phénomène européen se signale, dans l’
histoire
du monde, par quelques traits absolument originaux dont je donne tout
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européen sans précédent et sans parallèle dans l’
histoire
, nous n’arriverons jamais à le comprendre dans son mouvement, sa sign
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mais qui sont loin d’inscrire, dans notre sol, l’
histoire
mondiale qui sera la nôtre. On ne peut y lire un destin. Chaque géogr
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l’Occident craint !), n’aient guère participé à l’
histoire
du monde que par leur faculté de se laisser conquérir, et d’absorber
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ante pour rendre compte du phénomène global que l’
histoire
nous oblige à constater : la fonction mondiale de l’Europe. Décrivons
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dieu des Grecs, transformé en taureau, traduit l’
Histoire
: notre Europe est effectivement venue du Proche-Orient. Après la dis
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ramener un beau jour toute faite et donnée par l’
histoire
: car c’est sa quête elle-même qui la crée. Rechercher l’Europe, c’es
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ophe, porteur du Christ — en vérité, porteur de l’
histoire
du monde ! — tout en lui me semble illustrer les traits fondamentaux
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terme de son aventure, mais le début d’une autre
histoire
, dont nous sommes bien loin d’être quittes. Christophe Colomb, le pèr
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explosions d’anarchie suivies de dictatures — une
histoire
plus intense, violente et polémique que n’en relatent les chroniques
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éintroduit dans le tableau toute l’absurdité de l’
Histoire
en même temps que la notion d’un sacré national et non chrétien, dans
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s, sont en train de recevoir un démenti tel que l’
histoire
en offre peu d’exemples. Car en effet, s’ils avaient eu raison, le re
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ouvons plus faire d’erreurs de cette taille ; son
histoire
également est explorée dans toutes ses grandes lignes, et l’archéolog
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t des fonctionnaires, ou l’habitude de réécrire l’
histoire
tous les vingt-cinq ans pour justifier la politique du souverain ou d
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anxieusement à deviner le cours prochain de notre
histoire
: c’est à la faire que nous sommes appelés.8 8. Ces textes paraîtr