1 1952, Arts, articles (1952-1965). Appel à ceux qui osent être différents (22 mai 1952)
1 érieur, l’autre extérieur à la cité démocratique. Il y a deux manières de perdre la liberté : la première est de ne pas l’exer
2 1957, Arts, articles (1952-1965). L’ère des loisirs commence (10 avril 1957)
2 sant au moins les heures de salaires perdues. 2. Il y a plus. Selon J. Fourastié, la somme de travail « tertiaire » indispens
3 1960, Arts, articles (1952-1965). Remise en question par l’Afrique et l’Asie, la civilisation occidentale n’a pas encore de successeur (21 septembre 1960)
3 t, c’est le Progrès. Mais quel Progrès ? C’est qu’ il y ait plus de sens dans nos vies personnelles : plus de joie à avoir ce qu’
4 ter après coup l’unité d’action, non le choc. Car il y eut un choc initial, un commencement soudain, une grande libération d’éne
4 1961, Arts, articles (1952-1965). L’Amour en cause (1er février 1961)
5 r que l’homme puisse s’aimer lui-même, il faut qu’ il y ait en lui dualité entre l’homme naturel et l’homme nouveau, recréé par l
6 rdée à ce que l’on appelait naguère pornographie, il y a tout autre chose qu’une réaction contre la période victorienne, qu’ap
7 esprits aberrants osent parler ? Lui dira-t-on qu’ il y a bien autre chose que la pédérastie dans Proust, l’inceste dans Musil,
5 1961, Arts, articles (1952-1965). Les quatre amours (9 mai 1961)
8 tre, demain, soit soudain le point de la vie ; qu’ il y ait tels moments où nous sommes convaincus que « tout » dépend d’une déci
9 ende autour de nous qui allons dans sa durée ; qu’ il y ait donc tout cela, mais le vide, tout cela dans le vide et composé de vi
10 s d’aujourd’hui et leur action. Le miracle est qu’ il y ait des formes ! Qu’il ait de la consistance, des paysages, des visages,
11 temps l’a découvert un jour non sans stupeur : «  Il y a un autre monde, mais il est dans celui-là. » Qu’entendait-il ? Qu’ava
12 utre monde ? Et pourquoi n’y en aurait-il qu’un ? Il y a le monde du Vide, l’autre monde de la science ; il est là, parmi nous
13 de sa présence instante. Il n’est pas nous. Mais il y a en nous le Royaume ! Le Royaume « qui n’est pas de ce monde », et qui
14 n directe de l’amour. C’est à cause de l’amour qu’ il y a quelque chose, que le vide s’anime et se différencie, qu’il y a des f
15 chose, que le vide s’anime et se différencie, qu’ il y a des forces qui s’attirent et se repoussent, donc se composent, qu’il
16 ’attirent et se repoussent, donc se composent, qu’ il y a par suite forme et mouvement proche et lointain dans l’espace et le t
17 ’amour, « ce qui est » moins l’amour par qui seul il y a quelque chose. L’amour seul peut donc dire : je suis. Sans l’amour il
6 1962, Arts, articles (1952-1965). Le miracle européen a créé le monde civilisé (6 juin 1962)
18 ce » comme l’a bien nommé Simone Weil. Mais ce qu’ il y a de plus typiquement occidental dans les poèmes homériques, c’est la s
7 1962, Arts, articles (1952-1965). L’Europe détient les secrets de l’avenir, mais a-t-elle la volonté de vivre ? (13 juin 1962)
19 ès l’autre, et si l’on détermine son métabolisme, il y a toutes les raisons objectives de penser qu’il se portera beaucoup mie
8 1962, Arts, articles (1952-1965). Le monde entier irrite l’Europe et la méprise autant qu’il la jalouse ! (20 juin 1962)
20 qui mériterait de susciter des études sérieuses. Il y aurait lieu de vérifier d’abord s’il existe des liens latéraux de cause à ef
9 1962, Arts, articles (1952-1965). L’Europe est un colosse qui s’ignore (encore) (27 juin 1962)
21 iquent une renaissance et non une décadence. Mais il y a plus : on nous dit que les valeurs nouvelles capables d’entraîner le
22 tre union fédérale, et l’essor de notre économie, il y a sans doute une grande leçon pour le tiers-monde, mais aussi et, peut-