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si dans leurs efforts pour réprimer et contenir l’
instinct
sexuel que dans leurs tentatives (rares et périphériques, voire hérét
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l’âme. C’est donc avec ces mythes, non pas avec l’
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ou avec « l’éternelle luxure » sans horizon que la pensée des spiritu
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Sans doute et tout d’abord, d’avoir eu peur de l’
instinct
qu’elle voulait réprimer. Au lieu de justifier ses rigueurs en décriv
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té défoulée « se déchaîne » ? Bien sûr que non. L’
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ne dépend pas des modes ni la nature de la culture — du moins pas si
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l’imaginaire et qu’en tant qu’il ne serait qu’un
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animal, il n’aurait rien à voir avec l’amour. Les animaux ne font pas
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arce qu’elle est, chez l’homme, autre chose que l’
instinct
, elle s’ordonne à des fins nouvelles qui ne sont plus celles de l’esp
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Déviations typiques : Don Juan. Aberrations de l’
instinct
. Naturisme mystique. (C’est l’utopie magique, quelquefois réalisée, d
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èfle à quatre feuilles : transformer la tige de l’
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en quatrième feuille). Conception de l’amour : la gourmandise. « Ce
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de nos cinéastes ne sont pas les produits de cet
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universel et primordial : elles y font appel, comme on dit, mais rest
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urs jusqu’aux surréalistes. La sexualité, c’est l’
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ordonné à l’espèce, à la procréation. L’érotisme est le plaisir pris
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sement de la personne totale. Ne pas refouler l’
instinct
Si quelque chose se « déchaîne » de nos jours, ce ne peut donc pas
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chaîne » de nos jours, ce ne peut donc pas être l’
instinct
, et ce n’est pas la passion, on le sait de reste. C’est l’érotisme, c
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e défense ou discipline équivalait à « refouler l’
instinct
», à créer des névroses, à « donner des complexes ». Ces expressions
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à se subordonner, comme la nature à la culture, l’
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à l’hygiène et aux passions, et la procréation à la création ou au pl