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e les stigmates du réel, et non pas les signes du
mythe
. Il n’est pas vraisemblable ; il est vrai. On ne l’attendait pas, il
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matiques : milieux par excellence où agissent les
mythes
de l’âme. C’est donc avec ces mythes, non pas avec l’instinct ou avec
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agissent les mythes de l’âme. C’est donc avec ces
mythes
, non pas avec l’instinct ou avec « l’éternelle luxure » sans horizon
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du mal. Apprendre à lire en filigrane le jeu des
mythes
, dans les troubles complexités et les intrigues apparemment insanes d
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nt que sociales. Quand nous connaîtrons mieux les
mythes
qui nous tentent, d’où ils viennent et vers quoi leur logique nous co
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nous commençons cette semaine sur l’évolution du
mythe
moderne de l’amour. Denis de Rougemont se propose de publier prochain
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nterprétation de l’amour moderne à la lumière des
mythes
majeurs de l’érotique occidentale : Don Juan et Tristan, en suivant l
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devenue vision, l’énergie sentiment, la structure
mythe
, et la gravitation désir. Ce qui trouble d’abord et enfin scandalise
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mouvement créateur, dans son archétype, dans son
mythe
. Or, ce mouvement créateur de l’Europe, je le trouve d’abord et déjà
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ture que l’Europe légendaire prend son départ. Le
mythe
de l’enlèvement d’une princesse de Tyr par le grand dieu des Grecs, t
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t moins la suite de ce rapt créateur, la suite du
mythe
de l’enlèvement d’Europe, à laquelle j’attache, pour ma part, la plus
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que, païenne et chrétienne à la fois : l’homme du
mythe
, le marin, le chercheur de trésors, le missionnaire et le croisé. Pou
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g élargissait au monde entier des cultures et des
mythes
l’empire des archétypes illustrés par le rêve. Nous voilà loin de Fou
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a montré dans L’Amour et l’Occident comment le
mythe
de l’amour s’est formé en Europe au Moyen Âge et a distingué dans Co