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nt marquée dans la cité, parce qu’il ne sait plus
où
s’asseoir, parce qu’il n’est pas intégré sans question ni contradicti
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orgueilleuse ou modeste, du retrait hors du monde
où
nous sommes vivants. Je ne crois pas à une « littérature engagée », s
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avril 1957)b c Nous sommes au seuil des temps
où
la culture va devenir le sérieux de la vie. (Elle l’a toujours été, m
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aire un saut sans précédent, créant une situation
où
nos vrais vœux, nos vraies orientations, nos vraies options se manife
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s seulement qu’elle va nous jeter dans une époque
où
les questions religieuses deviendront plus sérieuses que ne le sont a
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contre la conception « rationaliste » du monde. D’
où
succès mondial jusqu’à la dernière guerre. André Breton n’a pas cessé
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escaliers, au lieu de prendre l’ascenseur. 6. D’
où
le succès sans précédent des livres proposant des recettes de bonheur
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dictions morales, intellectuelles et pratiques. D’
où
viennent cette inquiétude fondamentale et ce désordre permanent, que
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as ». Juge de tout, on le voit, même des dieux. D’
où
le sens de sa dignité, qui ne tient à rien qu’à lui-même, au seul fai
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lui-même, au seul fait qu’il existe, distinct. D’
où
son orgueil aussi, son astuce égoïste et, finalement, cette anarchie
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ine » de la personne. Ainsi, c’est dans la mesure
où
le christianisme a signifié la fin des religions et des magies, nées
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ncontestable sur les Hindous et les Chinois. Mais
où
trouver dans le monde du xxe siècle une autre civilisation qui soit
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ou physio-psychologiques. Et cela, au moment même
où
l’Occident commence à soupçonner que ces autres sciences peuvent être
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nt pu le procurer au grand nombre. Au moment même
où
l’Occident serait en mesure d’en instituer les conditions pour tous,
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cendance. L’Aventure se poursuit. Si l’on demande
où
elle va, qu’on regarde d’abord d’où elle vient, et comment, jusqu’ici
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l’on demande où elle va, qu’on regarde d’abord d’
où
elle vient, et comment, jusqu’ici, elle est allée. On verra que la qu
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ois « vrai Dieu et vrai homme » selon le Credo. D’
où
suit immédiatement que tout homme converti, recréé par l’Amour divin,
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ques, comme à la plupart des autres religions, et
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l’on sait que les relations entre les sexes jouent un rôle décisif, m
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tiques que systématiques : milieux par excellence
où
agissent les mythes de l’âme. C’est donc avec ces mythes, non pas ave
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moins religieuse d’ailleurs que civilisatrice. D’
où
l’effet de révélation que produisit l’œuvre de Freud, l’impression qu
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ulement générateur de complexes et de névroses. D’
où
la tolérance que j’ai dite, et qui effraye tant d’observateurs. Avant
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société beaucoup moins cloisonnée et protégée, et
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toute pulsation enregistrable est instantanément propagée. L’imprimé
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que les causes aient émergé à nos consciences. D’
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le scandale, et c’est peu dire — d’où l’angoisse et la mauvaise consc
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sciences. D’où le scandale, et c’est peu dire — d’
où
l’angoisse et la mauvaise conscience qui caractérisent à la fois ceux
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connaîtrons mieux les mythes qui nous tentent, d’
où
ils viennent et vers quoi leur logique nous conduit, peut-être serons
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ain le point de la vie ; qu’il y ait tels moments
où
nous sommes convaincus que « tout » dépend d’une décision à prendre ;
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sentiments s’égarent, ce désir exige un Ailleurs
où
la possession soit entière. Certes, la science nous donne, dès maint
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cela seul donne un sens à tout : au vide cosmique
où
danse tel brouillard d’électrons empruntés à droite et à gauche et qu
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ien ; élève l’érotique au niveau de signification
où
l’homme spirituel doit atteindre avec l’ensemble de ses facultés.) La
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pire, ils n’auront plus personne sur qui tirer. D’
où
fin des guerres. Ce nouveau plan de paix perpétuelle est fait pour éb
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saire d’une véritable histoire universelle, celle
où
nous sommes bel et bien engagés dans cette seconde moitié du xxe siè
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paraît bien s’être inspiré dans le passage fameux
où
il parle de l’Europe comme « d’une sorte de cap du vieux continent, d
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n qu’une décadence millénaire, dans le temps même
où
l’Europe faisait le tour du monde et dominait sur la plupart des nati
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série de causes naturelles produisant des effets
où
elles s’épuisent : ce n’est pas le déroulement d’un plan, dont nul ne
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n Phénicie et de là transférés en Crète d’abord —
où
la princesse Europe engendra une dynastie, les Minoens — puis, par la
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a du pays le plus proche de ce rivage phénicien d’
où
avait été enlevée l’héroïne éponyme, celle qui donna son nom au conti
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l’Asie, il alla demander à l’oracle de Delphes :
Où
est Europe ? « Tu ne la trouveras pas, répondit la Pythie. Suis plutô
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usse-la devant toi sans lui laisser de répit : là
où
elle tombera d’épuisement, bâtis une ville ! » Ainsi Cadmus fonda Thè
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s temps fabuleux, il semble difficile de savoir «
où
est l’Europe », si l’on entend seulement la ramener un beau jour tout
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e clos : dans une espèce de creuset d’alchimiste,
où
s’opèrent les transmutations les plus imprévues. Vraiment le four est
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este le cœur d’un Occident né de ses œuvres, mais
où
deux grands empires lui disputent la primauté — l’un avec hostilité,
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« le père des croyants » était parti sans savoir
où
il allait, parce que son Dieu, sa vérité la plus intime, lui disait d
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e Colomb, le père des Découvreurs, croyait savoir
où
il allait, et ce qu’il cherchait : il avait calculé qu’il y serait en
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cêtre du forum lui-même, c’est l’agora des Grecs,
où
naquit le civisme occidental. Que la mairie (l’hôtel de ville, le mun
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finalement, de l’idée du progrès. Dans la mesure
où
cet immense complexe de tension n’est pas trop déprimé ou dévasté par
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que, et par une volonté d’aventure rationnelle d’
où
sont issues la science et la technique, et des arts florissants, et d
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mieux à l’exportation que la version originale. D’
où
l’avantage incontestable des Américains, et surtout des Soviétiques,
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echniques qui ne savent pas grand-chose du milieu
où
ils vont agir, et moins encore de ce que l’Europe peut signifier dans
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! Le cycle se referme, nous ramenant à l’Europe.
Où
trouver, dans tout cela, nos successeurs ? Je ne vois que des imitate
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voir cela, dans cette génération, si l’Europe, d’
où
le mal est venu, réussit à s’unir librement, achevant ainsi son avent
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es attitudes sentimentales, dans la faible mesure
où
elles sont concluantes, donnent des indications inverses de celles qu
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vois venir le temps du changement des problèmes.
Où
mes aînés redoutaient la tentation, c’est l’échec qui fait peur à mes
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ation, c’est l’échec qui fait peur à mes cadets ;
où
l’excès du désir, c’est son insuffisance ; où l’obsession sexuelle (j
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s ; où l’excès du désir, c’est son insuffisance ;
où
l’obsession sexuelle (janséniste, puritaine), l’inappétence, bientôt
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rs une ère classique, scientifique et hygiénique,
où
le problème numéro un de la jeunesse ne sera plus du tout la sexualit
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xualité mais par exemple le choix d’une vocation,
où
ces tortures morales seront une bizarrerie du passé culturel européen