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une ampleur inconnue jusqu’alors, une possibilité
sans
précédent de jouer un rôle public, ou tout au moins, de contribuer da
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plus où s’asseoir, parce qu’il n’est pas intégré
sans
question ni contradiction dans la structure sociale, comme ceux qui o
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, c’est que le progrès technique va faire un saut
sans
précédent, créant une situation où nos vrais vœux, nos vraies orienta
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ement que répéter de l’ancien qui n’a pas disparu
sans
raison, ou ressusciter des doctrines dont le style créateur a fait so
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télévision, qui nous apporte des pays lointains,
sans
leur odeur ni leur température, sans le goût de leurs vins ni la qual
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s lointains, sans leur odeur ni leur température,
sans
le goût de leurs vins ni la qualité de leur air : ces « vues » sont d
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u lieu de prendre l’ascenseur. 6. D’où le succès
sans
précédent des livres proposant des recettes de bonheur, de télépathie
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». Nous avons l’impression de vivre dans un chaos
sans
cesse croissant, dans un maquis de contradictions morales, intellectu
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r de la Vérité et de la sainteté. Dans cet effort
sans
fin ni cesse, il est pourtant soutenu par sa foi dans la grâce. Il es
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de saisir des vérités certaines. Dans cet effort
sans
fin ni cesse — ici encore — pour s’approcher d’un but toujours fuyant
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nte. La même exigence de rigueur qui, d’une part,
sans
relâche, vient remettre en question les certitudes que l’on croyait a
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se détache du corps magique en lequel se mêlaient
sans
fin ni formes nettes les vivants et les morts, les dieux et les démon
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er dans la lune, lire les pensées, tuer ou guérir
sans
contact… — tout est là, ou peut l’être bientôt. Déjà nous volons, tra
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n’est plus qu’une apparence flottant sur l’océan
sans
rivages et sans fond de l’immatérielle Énergie. Voici donc retrouvée
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ne apparence flottant sur l’océan sans rivages et
sans
fond de l’immatérielle Énergie. Voici donc retrouvée la Maya des hind
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ême, de me la poser. C’est ainsi que notre esprit
sans
relâche vient buter contre la transcendance. L’Aventure se poursuit.
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lerinage mystique, comme celle que nous décrivent
sans
varier depuis mille ans les traités du hatha yoga. Et pas de traces n
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t avant tout qu’on pût croire que l’Éros divinise
sans
la grâce et peut conduire à des révélations. « La chair ne sert de ri
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s, séculairement aux prises avec leurs exigences (
sans
cesse mieux codifiées par les casuistes), dans une Europe formée par
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’autres temps, ses moyens d’expression, eux, sont
sans
précédent. La culture commercialisée, qui est son véhicule principal,
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as avec l’instinct ou avec « l’éternelle luxure »
sans
horizon que la pensée des spirituels se trouve aux prises et peut ent
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la concerne, mais bien les attitudes (religieuses
sans
le savoir) qui justifient cette immoralité ; enfin, ce sont certaines
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ces de la rue, derrière la tolérance déjà presque
sans
bornes accordée à ce que l’on appelait naguère pornographie, il y a t
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r ne citer que très peu de noms des plus connus ;
sans
oublier la fameuse Histoire d’O, les essais de Georges Bataille et de
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ridicules et dangereux. Mais je n’oublie pas que
sans
la discipline sexuelle que les tendances dites puritaines ont su nous
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l’économie la société et la culture. En revanche,
sans
l’érotisme et les libertés qu’il suppose, notre culture vaudrait-elle
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u’un mot désignant l’inconcevable : ce qui serait
sans
l’amour, « ce qui est » moins l’amour par qui seul il y a quelque cho
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que chose. L’amour seul peut donc dire : je suis.
Sans
l’amour il n’y aurait pas même le vide. L’amour a créé le vide en dép
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un jeu. Pourtant, si l’on regarde un moment, mais
sans
jouer, les « couleurs » du jeu de cartes ordinaire, on ne tardera à d
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permet de multiplier les ententes industrielles,
sans
plus tenir compte des frontières. L’OCDE annonce une expansion global
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ivilisation née de ses œuvres, qu’elle a propagée
sans
prudence ni plan d’ensemble, dont elle n’est plus propriétaire, mais
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avoir négligées jusqu’ici — ce phénomène européen
sans
précédent et sans parallèle dans l’histoire, nous n’arriverons jamais
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squ’ici — ce phénomène européen sans précédent et
sans
parallèle dans l’histoire, nous n’arriverons jamais à le comprendre d
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d’un xixe siècle scientiste et dans l’ensemble,
sans
le savoir, plus marxiste que scientifique. (Non que je nie l’importan
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oser cette question difficile que je vais laisser
sans
réponse : — Pourquoi l’Europe a-t-elle été la seule ou la première pa
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ie. Suis plutôt une vache et pousse-la devant toi
sans
lui laisser de répit : là où elle tombera d’épuisement, bâtis une vil
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punir d’avoir surpris son père en pleine ivresse
sans
songer comme ses frères à le couvrir d’un manteau ; à Sem, l’Asie et
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et de l’Afrique ? Comment échapper à ces guerres
sans
fin, à ces querelles théologiques et scolastiques qui se terminent tr
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es, qu’elle avait elle-même formulées et diffusés
sans
en calculer leurs conséquences. La voici réduite à elle-même, ramenée
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lise au mieux la passion qui anime cette aventure
sans
précédent : l’Ulysse homérique, le personnage central de l’Odyssée. S
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de la route à l’arrivée heureuse, et les risques
sans
cesse renouvelés au bonheur calme auprès de Pénélope. Maîtriser les é
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le. Abraham, « le père des croyants » était parti
sans
savoir où il allait, parce que son Dieu, sa vérité la plus intime, lu
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es. Il fallut désormais aller toujours plus loin,
sans
avoir calculé la dépense, j’entends sans avoir mesuré les conséquence
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us loin, sans avoir calculé la dépense, j’entends
sans
avoir mesuré les conséquences lointaines, indéfinies, de découvertes
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ébarqué de Mars ou de Vénus pourrait reconstituer
sans
trop d’erreurs les structures essentielles de notre civilisation. Un
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nature, résume les secrets de l’Europe. L’Europe
sans
sa culture n’est qu’un cap de l’Asie, assez pauvre en richesses natur
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d’existence sociale, et une puissance économique
sans
précédent, c’est cela l’Europe, c’est cela qui a fait le monde. L’Eur
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lisation technologique a pu développer ses effets
sans
résistances sérieuses, et comme sur table rase. En Europe, elle est n
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charbon, n’a pas seulement créé le décor sale et
sans
âme des faubourgs de nos capitales, elle a créé le prolétariat, elle
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projets d’union. Accessoirement, il ne serait pas
sans
intérêt de souligner que les défaitistes européens, nationalistes ou
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lement avec notre union, mais avec une prospérité
sans
précédent de l’ensemble du continent. Jamais notre cap de l’Asie n’av
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ment aventurières, les Européens, en désordre, et
sans
le moindre plan d’ensemble, du xvie au xixe siècle fondent sur tous
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es humanitaires qu’ils ne pratiquent pas toujours
sans
réserve, emprisonnent ceux qui osent s’en réclamer contre eux, mais l
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ux et nos pratiques ont été diffusés en désordre,
sans
aucun plan, sans nulle sagesse régulatrice. Il en résulte deux série
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es ont été diffusés en désordre, sans aucun plan,
sans
nulle sagesse régulatrice. Il en résulte deux séries de conséquences
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ures que les nôtres. Le tiers-monde les accueille
sans
méfiance de principe. Il ne dit pas de leurs dons, comme il le dit de
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sme arrogant, le culte du cynisme, la concurrence
sans
frein et le philistinisme culturel. C’est une assez bonne liste de n
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s dogmes, dans l’irresponsabilité la plus totale,
sans
respect ni pour leurs cultures ni pour la nôtre. Telle est la situati
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avec notre union, laquelle promet une prospérité
sans
précédent ; le monde entier se met à l’école de notre civilisation ;
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re, lui qui veut à tout prix nos belles machines,
sans
se douter qu’elles peuvent détruire de proche en proche ses tradition
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ée, modèle mondial. Le temps n’est plus de douter
sans
vergogne de nos valeurs occidentales. Au contraire, le temps est venu
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: elles y font appel, comme on dit, mais restent
sans
pouvoir sur lui, et il ne va pas « déborder » pour si peu qu’une augm
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occuper) dès les environs de l’an 2000, n’est pas
sans
déclencher des mécanismes psychophysiologiques d’autorégulation démog