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ions, et où l’on sait que les relations entre les
sexes
jouent un rôle décisif, minutieusement prescrit. Devant cette même cr
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e une sorte d’analogie mystique entre l’amour des
sexes
dans le mariage et l’amour de Jésus pour l’ensemble des âmes croyante
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le a voulu fermer les yeux sur la réalité même du
sexe
: interdit d’en parler, sauf du haut de la chaire, et sous le seul no
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de les montrer sur l’écran. Ce n’est donc pas le
sexe
, mais l’érotisme, ni la sensualité, mais son aveu public, sa projecti
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ysique, encore que nous sachions très bien que le
sexe
est lié comme nulle autre fonction à la volonté de l’intellect, à l’â
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age courant semblent parfois assimiler l’amour au
sexe
, mais elles proviennent d’une contamination en sens inverse : si la s
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es, protestants ou laïques. Cette morale tient le
sexe
pour mauvais en principe. Comme elle sent qu’une telle attitude est p
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En revanche, nos manières de parler des choses du
sexe
et de l’érotisme ont entièrement changé en un demi-siècle. En 1906, F
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més par les catégories morales du xixe . Ainsi le
Sexe
demeure synonyme de péché pour Mauriac, et d’amour pour Simone de Bea
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ordre, et d’abord sémantique. Laissant l’étude du
sexe
au biologiste, l’écrivain peut commencer à parler quand il s’agit d’é