1 1961, Arts, articles (1952-1965). L’Amour en cause (1er février 1961)
1 ions, et où l’on sait que les relations entre les sexes jouent un rôle décisif, minutieusement prescrit. Devant cette même cr
2 e une sorte d’analogie mystique entre l’amour des sexes dans le mariage et l’amour de Jésus pour l’ensemble des âmes croyante
3 le a voulu fermer les yeux sur la réalité même du sexe  : interdit d’en parler, sauf du haut de la chaire, et sous le seul no
4 de les montrer sur l’écran. Ce n’est donc pas le sexe , mais l’érotisme, ni la sensualité, mais son aveu public, sa projecti
2 1961, Arts, articles (1952-1965). Les quatre amours (9 mai 1961)
5 ysique, encore que nous sachions très bien que le sexe est lié comme nulle autre fonction à la volonté de l’intellect, à l’â
6 age courant semblent parfois assimiler l’amour au sexe , mais elles proviennent d’une contamination en sens inverse : si la s
7 es, protestants ou laïques. Cette morale tient le sexe pour mauvais en principe. Comme elle sent qu’une telle attitude est p
3 1965, Arts, articles (1952-1965). Le déferlement de l’érotisme : pour une nouvelle théologie (5-11 mai 1965)
8 En revanche, nos manières de parler des choses du sexe et de l’érotisme ont entièrement changé en un demi-siècle. En 1906, F
9 més par les catégories morales du xixe . Ainsi le Sexe demeure synonyme de péché pour Mauriac, et d’amour pour Simone de Bea
10 ordre, et d’abord sémantique. Laissant l’étude du sexe au biologiste, l’écrivain peut commencer à parler quand il s’agit d’é