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e : l’ultraviolet du spirituel et l’infrarouge du
sexuel
. Notre mystique, science de l’amour divin, s’est développée très tard
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suspectes aux yeux de l’orthodoxie. Notre éthique
sexuelle
s’est très longtemps réduite à quelques interdits élémentaires et que
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quelque Père de l’Église (prohibant telle posture
sexuelle
parce que contraire à la fécondation) et des gros livres de casuistiq
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isme dans les Vedas et les upanishads, reliant le
sexuel
au divin ; encore moins, des célèbres sculptures aux façades des gran
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ligieuses. Point de méthodes secrètes ni de magie
sexuelle
, point de physiologie du pèlerinage mystique, comme celle que nous dé
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eurs efforts pour réprimer et contenir l’instinct
sexuel
que dans leurs tentatives (rares et périphériques, voire hérétiques)
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nt Paul. Et l’on eut bien vite fait de réduire au
sexuel
le sens de « chair » qui, pour l’Apôtre, désignait le tout de l’homme
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ès l’origine à la réalité de la personne, l’amour
sexuel
, sentimental ou spirituel (amour des corps, des âmes ou des esprits s
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pour vérifier l’omniprésence de l’appel au désir
sexuel
. Ce phénomène mille fois décrit n’en demeure pas moins stupéfiant par
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écrivant dans sa réalité le danger que la licence
sexuelle
fait courir à toute société militaire et laborieuse, dont la plus hau
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’amour qui est remis en question — tout l’amour :
sexuel
ou passionnel, normal ou aberrant, matrimonial ou spirituel. « L’amou
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mour ni de traités de mystiques originaux. La vie
sexuelle
semblait réduite à l’obscure animalité. Le mariage ne posait que des
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reux. Mais je n’oublie pas que sans la discipline
sexuelle
que les tendances dites puritaines ont su nous imposer dès les débuts
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s facts of life — comme l’Anglais nomme les faits
sexuels
— et leurs multiples liens avec l’économie la société et la culture.
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yse des profondeurs, l’affaiblissement des tabous
sexuels
, l’accroissement du confort et des loisirs, le birth control, les mas