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éralisent ; toute la peinture mondiale peut venir
sur
nos murs sous forme de reproductions « à s’y méprendre » ; toute la m
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ogme formulé ; mais l’une et l’autre s’appuyaient
sur
l’objet de leur renoncement et en dépendaient étroitement. L’ascèse d
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del appliquait au cas de Rimbaud — vit simplement
sur
les reliefs épars du dogme et de la liturgie dans la culture dont il
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tion occidentale. (Voir plus haut ce que j’ai dit
sur
le matérialisme.) L’intelligentsia berlinoise, puis new-yorkaise, et
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encore en Orient. La morale des Anciens est basée
sur
le rite, et dans le monde magique elle n’est que rite. Seule la croya
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jusqu’à nos jours ? Elle a non seulement rayonné
sur
la totalité — enfin connue, et par elle seule — de la planète : elle
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ols), mais encore elle n’a pas cessé de maintenir
sur
toutes les civilisations différentes de la sienne une supériorité int
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ient pas d’une marge de supériorité incontestable
sur
les Hindous et les Chinois. Mais où trouver dans le monde du xxe siè
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es (psychosomatiques, dirions-nous) d’immortalité
sur
la terre, même lorsqu’ils enseignaient que la vie n’est qu’illusion.
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agner du temps, et les trouvons par la technique.
Sur
quoi le mandarin visitant nos usines : Quand vous aurez tout le temps
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vri spirituellement, tandis que l’Orient se jette
sur
nos techniques et en oublie ses valeurs propres, qui seraient celles
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e phénoménal n’est plus qu’une apparence flottant
sur
l’océan sans rivages et sans fond de l’immatérielle Énergie. Voici do
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eu, de Soi et du Prochain) n’a pas de livre sacré
sur
l’Amour. Dans cet ensemble infiniment varié de phénomènes que l’Europ
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la Gnose ignore, significativement. Elle se fonde
sur
quelques versets des épîtres et des évangiles qui dans l’ensemble déf
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re avec plus de précision que le proverbe antique
sur
l’oisiveté mère des vices — les chances pratiques de l’érotisme. Dépl
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donc vain. Il s’agit de comprendre ses causes, et
sur
tout ce dont il est signe. Et d’abord, il s’agit de lui donner son vr
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obriété spirituelle, elle a voulu fermer les yeux
sur
la réalité même du sexe : interdit d’en parler, sauf du haut de la ch
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cela justement dont nul n’osait parler. Brochant
sur
la mauvaise conscience d’une bourgeoise qui n’avait plus le courage d
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mour, de spéculer à leur propos ou de les montrer
sur
l’écran. Ce n’est donc pas le sexe, mais l’érotisme, ni la sensualité
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, le lyrisme, l’érotisme et la mystique déchaînés
sur
l’Europe entière, et parlant une même langue nouvelle, rénovant d’un
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ciper à l’étude que nous commençons cette semaine
sur
l’évolution du mythe moderne de l’amour. Denis de Rougemont se propos
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cosmos, rassemblée, puisse tenir dans un dé ; que
sur
cette petite Terre suspendue dans le vide, nous marchions sur du vide
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tite Terre suspendue dans le vide, nous marchions
sur
du vide et vers le vide, n’étant nous même que furtifs agrégats d’inf
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aît miraculeuse n’est encore qu’un mirage reflété
sur
le Vide, si elle n’est pas une parabole de l’éternel. Ces formes deme
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é, la plus petite de toutes les semences qui sont
sur
la terre, mais lorsqu’il a été semé, il monte… et pousse de grandes b
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r de l’être et du devenir, et de toutes nos idées
sur
« Dieu », je n’ai jamais douté de l’amour même. J’ai pu douter jusqu’
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r absolu de l’espace électronique, débouche enfin
sur
des lueurs nouvelles qui sont peut-être celles qu’entrevoyaient les s
28
’elle pose le problème de Dieu ? Dans notre série
sur
“les Religions au xxe siècle”, nous présentons une remarquable étude
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ntons une remarquable étude de Denis de Rougemont
sur
les valeurs de l’amour, force de révélation, base de la vie, de l’art
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as Sivius au xve siècle. Qu’est-ce qu’on y écrit
sur
ce sujet ? Je trouve plusieurs dizaines d’ouvrages publiés en deux mo
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es publiés en deux mois, dans toutes nos langues,
sur
l’intégration de l’Europe et sur les relations nouvelles à établir en
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tes nos langues, sur l’intégration de l’Europe et
sur
les relations nouvelles à établir entre une Europe unie et le tiers-m
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à la page 17. Au pire, ils n’auront plus personne
sur
qui tirer. D’où fin des guerres. Ce nouveau plan de paix perpétuelle
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peine sont libres. La France y a un établissement
sur
la côte ». La colonisation de cet heureux pays date de 1892. Elle se
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uant aux nations colonialistes de l’Europe — sept
sur
vingt-six à la fin de la guerre — presque ruinées à deux reprises par
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se meut dans un village intellectuel et projette
sur
l’« Europe » des hargnes provinciales. Quand il écrit Europe, il ne p
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se morale de l’URSS, l’heure n’est pas de cracher
sur
nos valeurs, mais de les prendre nous-mêmes au sérieux et d’en tirer
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st jamais venu la découvrir. 2. L’Europe a dominé
sur
tous les continents successivement, et n’a jamais été dominée jusqu’i
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avant J.-C. explique la supériorité des Européens
sur
les Asiatiques par le fait que les Asiatiques vivaient dans un climat
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mondes ; cette étroite presqu’île, qui ne figure
sur
le globe que comme un appendice de l’Asie, devenue la métropole du ge
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secret de l’expansion européenne ? Un coup d’œil
sur
la carte des densités de peuplement de la terre nous fait voir que l’
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nsemble à peu près 60 % de la population du globe
sur
15 % de sa superficie solide). Mais l’Europe de la Renaissance, cell
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où l’Europe faisait le tour du monde et dominait
sur
la plupart des nations de l’époque, Inde comprise ? Comment se fait-i
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ons. Cette injonction envoie ceux qui l’acceptent
sur
les terres les plus lointaines, et cela dès le ive siècle en Afrique
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ive siècle en Afrique du Nord, en Inde du Sud —
sur
la côte de Malabar — et jusqu’en Extrême-Orient — on compte plus de s
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ité éternelle, qu’elle n’a pas mérité d’incarner,
sur
laquelle elle n’a pas de copyright… Reste le fait que le christianism
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l’Europe. Retenons donc, de cette rapide enquête
sur
la genèse du phénomène Europe, le christianisme. Mais non sans nous p
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noens — puis, par la mer Égée en Grèce, et de là,
sur
les terres du Couchant, que les langues sémitiques nomment Ereb, très
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titutions centralisées, et il étend leur autorité
sur
toute l’Europe de l’Ouest. Dans le cadre de cet empire se trouvent in
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ues et scolastiques qui se terminent trop souvent
sur
le bûcher ? Comment réaliser les ambitions impériales héritées de Rom
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pe prend son départ, au matin de Palos de Moguer,
sur
les petites caravelles de Colomb. La période des grandes découvertes
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diale de l’Europe se déroule, à partir de Colomb,
sur
un rythme assez comparable à celui d’une fusée porteuse de satellite
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re xxe siècle, on peut dire que l’Europe a placé
sur
orbite sa civilisation. Mais les étages de la fusée porteuse sont ret
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es de l’Amérique. La victoire militaire des Grecs
sur
les Troyens préfigure les expéditions militaires des Européens sur le
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réfigure les expéditions militaires des Européens
sur
les quatre autres continents. Cela, c’est l’Iliade, « poème de la for
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arabole la plus exacte de l’aventure occidentale,
sur
tous les plans. Les savants de l’Occident, de Kepler à Einstein, de L
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s qu’ils rêvaient avec précision, ils se trompent
sur
les buts de leurs voyages, ou sur le nom et la nature de leur objet.
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ils se trompent sur les buts de leurs voyages, ou
sur
le nom et la nature de leur objet. Et ce qu’ils trouvent pose de nouv
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Tout pronostic relatif à l’Europe7 doit se baser
sur
l’examen de trois facteurs déterminants pour ses chances d’avenir : s
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armi l’infinité des hémisphères qu’on peut tracer
sur
notre globe, il en existe un — et un seul ! — qui se trouve contenir
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verrait que de l’eau et des déserts, et seulement
sur
les bords, des traces de l’œuvre humaine. Voici donc un fait mesurabl
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rifiable et dont les données objectives se lisent
sur
nos mappemondes et cartes économiques, en attendant d’être photograph
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ent qui n’ait point de déserts. Plaines conquises
sur
la mer, fleuves aux méandres simplifiés par des canaux, tunnels routi
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ite d’un enseignement de notre vie civique, basée
sur
la photo et sur le film, et permettant beaucoup de comparaisons révél
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ement de notre vie civique, basée sur la photo et
sur
le film, et permettant beaucoup de comparaisons révélatrices avec la
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ille, le municipio, le Rathaus) soit ou non bâtie
sur
la place — et il se trouve qu’elle l’est en général — c’est bien de l
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des conseils de la cité, se forment tout d’abord
sur
l’agora, sur le forum de la Rome républicaine, puis sur la place des
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de la cité, se forment tout d’abord sur l’agora,
sur
le forum de la Rome républicaine, puis sur la place des communes médi
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agora, sur le forum de la Rome républicaine, puis
sur
la place des communes médiévales. Il n’est pas de démocratie, au sens
70
ocratie, au sens européen du terme, qui ne repose
sur
la libre discussion, sur le libre jeu des partis, et sur la liberté d
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du terme, qui ne repose sur la libre discussion,
sur
le libre jeu des partis, et sur la liberté de l’opposition, majorité
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libre discussion, sur le libre jeu des partis, et
sur
la liberté de l’opposition, majorité possible de demain… Or les parti
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nets d’études et de l’école. N’oublions donc pas,
sur
la place, la présence du kiosque à journaux, point d’insertion de la
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Face à l’hôtel de ville, l’église. Le temple grec
sur
l’agora, l’autel romain sur le forum, enfin l’église chrétienne ou ec
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glise. Le temple grec sur l’agora, l’autel romain
sur
le forum, enfin l’église chrétienne ou ecclesia (qui veut dire assemb
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arts, mais dans la société. On les dirait formées
sur
le modèle du chœur, de l’harmonie des sons complémentaires, voire de
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ole, l’enseignement. On les disait très en retard
sur
l’époque, trop attachées aux traditions, et cette critique demeure en
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la technique. Ailleurs, en Amérique et en Russie,
sur
des grandes plaines, peu peuplées, voire des déserts, la civilisation
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r ses effets sans résistances sérieuses, et comme
sur
table rase. En Europe, elle est née dans un contexte serré de princip
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se n’en parlait pas, et ses effets se sont étalés
sur
un siècle.) Mais en développant la technique par la science, en human
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ntale et de son existence physique que symbolise,
sur
la place du village, un monument qui réintroduit dans le tableau tout
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plan d’ensemble, du xvie au xixe siècle fondent
sur
tous les continents des églises et des comptoirs, des cités et des in
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echniques, industrielles, tout simplement copiées
sur
celles de l’Occident. Bien plus, ces administrateurs ne sont partis q
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’atteindraient même pas sa taille en montant l’un
sur
l’autre. Mais vous me direz que la puissance réelle de l’Europe n’est
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obligation première d’une civilisation. Un regard
sur
le globe nous fait voir, au contraire, que les peuples nouveaux se to
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hine court après la Russie, en espérant la battre
sur
son propre terrain ; et la Russie proclame depuis trente ans qu’elle
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arées, dont on ne trouve pas une trace avant elle
sur
Terre. L’Amérique, en tout cela, apporte une aide puissante, mais les
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de ne pas frustrer. L’avenir de l’Europe est gagé
sur
de grands faits géoéconomiques d’une portée désormais mondiale. Il me
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tée désormais mondiale. Il me paraît ensuite gagé
sur
une fonction universelle, qui l’enracine dans le passé de notre cultu
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-il ? vécu par qui ? rêvé par qui ?) Les enquêtes
sur
« la Jeunesse » et ses attitudes sentimentales, dans la faible mesure
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p. 18. r. Il s’agit d’une réponse à une enquête
sur
l’érotisme, introduite par ces mots : « Denis de Rougemont ( L’Amour
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sexuelle dans les écoles, enfin les grands débats
sur
la contraception, l’ensemble de ces traits frappe les auscultateurs d
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nt appel, comme on dit, mais restent sans pouvoir
sur
lui, et il ne va pas « déborder » pour si peu qu’une augmentation du
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r préciser que dans le petit ouvrage qu’il publie
sur
le traitement de Dora « les rapports sexuels sont franchement discuté
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ertains biologistes américains étudient notamment
sur
les rats, si proches de l’homme à tant d’égards. Or, tout cela joue a
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tionnée par la morale victorienne, préfreudienne.
Sur
les évolutions que je viens de décrire, la police n’a pas plus de pri
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s de décrire, la police n’a pas plus de prise que
sur
les marées. Elle peut nuire à la diffusion commerciale de la pornogra
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s ce sont des études sociologiques et biologiques
sur
les relations entre l’érotisme et la démographie qu’il faudrait entre
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ougemont, dont on connaît les remarquables essais
sur
les problèmes de civilisations, a montré dans L’Amour et l’Occident