1
bilité sans précédent de jouer un rôle public, ou
tout
au moins, de contribuer dans l’immédiat à la création d’un climat non
2
que plusieurs de nos confrères se récusent devant
toute
espèce d’action publique, se croient et se sentent impuissants devant
3
et qui paralyse encore le régime des échanges de
tout
ordre en Europe, le nationalisme fut une création d’écrivains, de poè
4
scussions dans les cafés, régime donc fabriqué de
toutes
pièces par des intellectuels invétérés. Comment fermer les yeux devan
5
beaucoup. Renoncer ou nier ce pouvoir, ce serait
tout
simplement l’abandonner à ceux qui en abuseront demain, qui sauront v
6
x périls, il importe de se rassembler. Non pas du
tout
, non pas un seul instant dans l’idée qui m’est répugnante de constitu
7
traient tous les visages particuliers. Non pas du
tout
, non pas un seul instant dans l’idée d’opposer à ces totalitaires de
8
stant dans l’idée d’opposer à ces totalitaires de
toute
couleur des certitudes de propagande, ou je ne sais quelle mystique q
9
onnément quelques questions, au devoir de réciter
toutes
les réponses ! a. Rougemont Denis de, « Appel à ceux qui osent êt
10
travail »2 ; et qu’enfin la guerre atomique peut
tout
compromettre dans l’œuf. Mais l’œuf est là, portant son germe et notr
11
elque utopie qui pourrait amuser nos descendants.
Tout
peut changer radicalement et d’ici peu, bien moins par suite de facte
12
et les foyers de culture locaux se généralisent ;
toute
la peinture mondiale peut venir sur nos murs sous forme de reproducti
13
sous forme de reproductions « à s’y méprendre » ;
toute
la musique nous vient à domicile par la radio et par le disque ; les
14
nul ne saurait en préjuger : je dis seulement que
tout
y mène pour le meilleur et pour le pire. C’est dire que tout nous mèn
15
pour le meilleur et pour le pire. C’est dire que
tout
nous mène vers une ère religieuse. La technique nous ramène à la r
16
oisir. Et quant à la mystique, elle suppose avant
tout
la connaissance précise du dogme. Le « mystique à l’état sauvage » —
17
Leurs prêtres et leurs princes avaient réponse à
tout
. Nous, au contraire, en Occident, et en Europe bien plus qu’en Amériq
18
t l’histoire des sciences. Elle lui fait voir que
toutes
les « vérités » qu’établissent les écoles successives sont relatives
19
libéraux d’aujourd’hui adresser aux orthodoxes de
toutes
observances le reproche, à leurs yeux rédhibitoire, d’être des hommes
20
véritable, restant le moi distinct, la personne.
Toutes
les définitions concrètes du Progrès ont un caractère commun : elles
21
nos moyens actuels et de nos buts derniers. Mais
toutes
les tentatives faites de nos jours pour imposer un principe d’harmoni
22
ogrès, est responsable aussi de sa rectification.
Toutes
les « hérésies du Progrès » sont bel et bien nées en Europe, encore q
23
elui de la Foi, c’est-à-dire du Rite à l’Amour. «
Tout
est permis, mais tout n’édifie pas », « Rien n’est impur en soi », ma
24
à-dire du Rite à l’Amour. « Tout est permis, mais
tout
n’édifie pas », « Rien n’est impur en soi », mais « Tout est pur aux
25
édifie pas », « Rien n’est impur en soi », mais «
Tout
est pur aux purs ». Semblablement, saint Augustin dira : « Aime Dieu
26
es phrases invalident, du point de vue spirituel,
toute
morale codifiée, rituelle ou rationnelle. Elles impliquent, en effet,
27
’il édifie. Pourtant la voie chrétienne n’est pas
tout
l’Occident. Elle prend son point de départ dans le choc décisif duque
28
troisième et souvent compromise à ce jeu, elle a
tout
remis en mouvement. Et ce mouvement dans son ensemble, jusqu’à nous,
29
l’homme du Verbe et de l’épithète, « la mesure de
toutes
choses », dira Protagoras, « de celles qui sont en supposant qu’elles
30
pas en supposant qu’elles ne sont pas ». Juge de
tout
, on le voit, même des dieux. D’où le sens de sa dignité, qui ne tient
31
La conversion — révolution individuelle — libère
tout
homme, noble ou esclave, des liens sacrés de la caste ou du clan ; en
32
par la même vocation qui lui fait découvrir dans
tout
homme son prochain. Le narcissisme culturel Si la personne du c
33
, mais encore elle n’a pas cessé de maintenir sur
toutes
les civilisations différentes de la sienne une supériorité intellectu
34
tes de contacts anarchiques dans tous les ordres.
Tout
échange est ambivalent. Il peut détruire autant que féconder. L’adopt
35
(mais au prix de sacrifices dont il n’est pas du
tout
certain qu’ils seraient féconds), ou bien il faut chercher un princip
36
lire les pensées, tuer ou guérir sans contact… —
tout
est là, ou peut l’être bientôt. Déjà nous volons, transmutons les mét
37
e mandarin visitant nos usines : Quand vous aurez
tout
le temps, qu’en ferez-vous ? (Mais lui, s’il devenait immortel ?) Le
38
tte science avait cru pouvoir éliminer. Le Cosmos
tout
entier se résout en un voile tissé d’ondes animant le Vide. Quatre-vi
39
temps que la plus extrême galaxie. Mais dans quoi
tout
cela se meut-il ? Il est vrai que la question n’a pas de sens : rien
40
ue la question même est spécifique de l’Occident.
Toute
réponse décisive annoncerait donc la fin de notre civilisation, son é
41
fidèle à l’Occident qui m’a formé. Qui voudrait à
tout
prix une réponse, et refuserait de la trouver lui-même, dès lors qu’i
42
de qu’il a donné son Fils unique… » Religion dont
toute
la Loi est résumée par Jésus-Christ lui-même, dans le seul et unique
43
e toi-même ». Religion qui met au premier rang de
toutes
les vertus, l’Amour : « Maintenant ces trois choses demeurent : la Fo
44
ité est composée de trois personnes. Le modèle de
toute
personne humaine est donné par l’incarnation du Christ, fils de Dieu,
45
mme » selon le Credo. D’où suit immédiatement que
tout
homme converti, recréé par l’Amour divin, va devenir, dans l’imitatio
46
tre uni. Et pour que l’homme puisse aimer Dieu et
tout
d’abord en être aimé, il faut que Dieu soit personnel et qu’il soit «
47
, il faut que Dieu soit personnel et qu’il soit «
tout
autre » que l’homme. Et enfin pour que l’homme puisse s’aimer lui-mêm
48
dits élémentaires et que l’on trouve dans presque
toutes
les sociétés constituées. En dépit des traités de quelque Père de l’É
49
té, le rite et les sévices physiques, qui règlent
tout
; de l’autre, les problèmes et les tortures morales… Les Églises chré
50
iage. C’est que les théologiens redoutaient avant
tout
qu’on pût croire que l’Éros divinise sans la grâce et peut conduire à
51
ens de « chair » qui, pour l’Apôtre, désignait le
tout
de l’homme (corps, âme et intellect) dans sa réalité naturelle et déc
52
re génération apostolique une doctrine du mariage
tout
à fait spécifique, et que la Gnose ignore, significativement. Elle se
53
s limites du mariage le plus strict et consacré —
tout
le reste étant laissé en friche et très sommairement condamné sous le
54
l’autre en deçà du mariage) ne devait développer
toutes
ses complexités que dans une Europe travaillée par la doctrine et la
55
fiches dans les rues, les bureaux, les métros, et
tout
au long des autostrades, les magazines illustrés et les films, les ro
56
vain. Il s’agit de comprendre ses causes, et sur
tout
ce dont il est signe. Et d’abord, il s’agit de lui donner son vrai no
57
ne élite inconnue de la foule élabore à l’abri de
toute
sanction sociale car c’est là qu’on peut voir apparaître le sens réel
58
ce que l’on appelait naguère pornographie, il y a
tout
autre chose qu’une réaction contre la période victorienne, qu’après t
59
réaction contre la période victorienne, qu’après
tout
la jeunesse actuelle n’a pas connue dans sa vigueur, et dont elle n’a
60
morale victorienne est-elle morte ? Sans doute et
tout
d’abord, d’avoir eu peur de l’instinct qu’elle voulait réprimer. Au l
61
é le danger que la licence sexuelle fait courir à
toute
société militaire et laborieuse, dont la plus haute valeur n’est pas
62
œuvre de Freud, l’impression qu’elle « expliquait
tout
», parce qu’elle expliquait certains troubles par cela justement dont
63
me on nous le répète, que « la sensualité envahit
tout
» et que la sexualité défoulée « se déchaîne » ? Bien sûr que non. L’
64
fférée. C’est l’amour qui est remis en question —
tout
l’amour : sexuel ou passionnel, normal ou aberrant, matrimonial ou sp
65
ue et la poésie, le roman, la piété et les mœurs.
Tout
cela se passait dans les élites cultivées — les jongleurs et prédicat
66
iété beaucoup moins cloisonnée et protégée, et où
toute
pulsation enregistrable est instantanément propagée. L’imprimé bon ma
67
et italiens, pour le grand public. Que verra dans
tout
cela, de prime abord, le témoin normal et moyen ? La libido partout à
68
le masochisme, l’homosexualité et l’inceste ; et
toutes
les formes d’exhibitionnisme et de raffinement pervers qui attendent
69
fiée ! Comment notre homme distinguerait-il, dans
tout
cela, autre chose qu’une immense dépravation, qu’un manque de tenue m
70
Les auteurs érotiques l’oublient très naïvement,
tout
à leur passion poétique ou moraliste retournée, qui leur cache trop s
71
t des loisirs, le birth control, les mass médias,
tout
agit dans le même sens, irréversible. Je vois bien qu’en remettant en
72
ter des motifs religieux généralement refoulés ou
tout
simplement ignorés. Méthode exactement inverse de celle de Freud, mai
73
Les quatre amours (9 mai 1961)h i Que
toute
la matière du cosmos, rassemblée, puisse tenir dans un dé ; que sur c
74
agrégats d’infimes tourbillons statistiques ; que
tout
soit vide en vérité de science, dans les dimensions de l’Univers (mil
75
ait tels moments où nous sommes convaincus que «
tout
» dépend d’une décision à prendre ; qu’un monde coloré, déployé, dens
76
nous qui allons dans sa durée ; qu’il y ait donc
tout
cela, mais le vide, tout cela dans le vide et composé de vide, compén
77
durée ; qu’il y ait donc tout cela, mais le vide,
tout
cela dans le vide et composé de vide, compénétré et imprégné de vacui
78
ue sont-ils pour notre désir ? Ce vide qui baigne
tout
? L’antimatière ? D’autres mondes parallèles, qui seraient le nôtre e
79
re monde de la science ; il est là, parmi nous et
tout
autour de nous, ici et maintenant, et nous ne le voyons pas, quoique
80
semblable à un grain de sénevé, la plus petite de
toutes
les semences qui sont sur la terre, mais lorsqu’il a été semé, il mon
81
me il les appelait en nous. L’amour seul explique
tout
, et l’être-en-soi n’est qu’un mot désignant l’inconcevable : ce qui s
82
hysique ou animique. Et cela seul donne un sens à
tout
: au vide cosmique où danse tel brouillard d’électrons empruntés à dr
83
d’électrons empruntés à droite et à gauche et qui
tout
d’un coup peut dire moi, peut dire toi quand il voit le moi dans l’au
84
our moi, existant dans ma re-connaissance, et que
tout
signe ou sens manifeste l’amour ; et rien d’autre n’importe en vérité
85
le. J’ai pu douter de l’être et du devenir, et de
toutes
nos idées sur « Dieu », je n’ai jamais douté de l’amour même. J’ai pu
86
même. J’ai pu douter jusqu’au vertige de presque
toutes
les vérités de la morale et de la culture occidentale, avant d’en ret
87
era !) Mais je crois bien n’avoir jamais douté de
tout
cela, qu’en vertu et au nom de l’Amour. Il est la grâce indubitable.
88
usqu’au bout ce qu’un jour nous pourrons aimer de
tout
notre être enfin réalisé dans le Tout enfin contemplé. Quand l’Amour
89
ns aimer de tout notre être enfin réalisé dans le
Tout
enfin contemplé. Quand l’Amour sera tout en tous, lors du renouvellem
90
dans le Tout enfin contemplé. Quand l’Amour sera
tout
en tous, lors du renouvellement de toutes les choses. L’amour étant l
91
mour sera tout en tous, lors du renouvellement de
toutes
les choses. L’amour étant l’initiateur de tout ce qui existe, on appe
92
toutes les choses. L’amour étant l’initiateur de
tout
ce qui existe, on appellera néant l’absence d’amour. L’amour divin, v
93
ègle d’or est la norme morale, par excellence, en
tout
domaine, bien dans celui de l’érotique que l’éducation, l’amitié et l
94
able à la fois de la morale et de l’esprit, comme
tout
autre élément impliqué dans la synthèse de la personne. L’amour qu
95
r. Ces quatre fonctions coexistent dans la vie de
tout
homme normal, mais l’une, en général, est dominante, plus fortement a
96
chair) Correspond au Corps et à la sensation. («
Toute
chair est comme l’herbe. » Amour de la chair pour ce qui la transcend
97
rs dizaines d’ouvrages publiés en deux mois, dans
toutes
nos langues, sur l’intégration de l’Europe et sur les relations nouve
98
ci un ouvrage, un seul, qui contredit brutalement
tout
le reste. Il proclame que l’Europe est « foutue », qu’elle est « en g
99
ne d’années, mais c’est le contenu de la phrase :
tout
y est faux. La colonisation par les Blancs n’a pas duré « des siècles
100
utres raisons plus grossières, et qui ne sont pas
toutes
honteuses pour nous. La première et la plus importante étant tout sim
101
our nous. La première et la plus importante étant
tout
simplement un état de fait que l’Europe n’avait pas créé, et qui, loi
102
s’emparent de Ouidah, port de mer. Ils massacrent
tout
ce qui s’y trouve et instituent une nouvelle charge dans l’État, cell
103
e des Blancs »), titre que l’on a traduit, « avec
toute
l’emphase diplomatique réglementaire, par ministre des Affaires étran
104
ministre des Affaires étrangères ». (Il faut lire
tout
cela dans l’Histoire des peuples de l’Afrique noire que publie Robert
105
’Europe est une aventure décisive pour l’humanité
tout
entière. L’Europe est cette partie-là du monde qui a fait « le Monde
106
climat tempéré qui — je le cite — « semble avoir
tout
fait pour hâter les progrès de la civilisation ». Plus réaliste, la G
107
obéit à l’ordre du Christ : Allez et évangélisez
toutes
les nations. Cette injonction envoie ceux qui l’acceptent sur les ter
108
olonialiste, du xviiie au xxe siècle, a été, de
toute
évidence, plus européenne que chrétienne. Assimiler l’Europe au chris
109
» Ainsi Cadmus fonda Thèbes. Fable ambiguë, comme
toutes
les choses divines, ménageant notre liberté d’interprétation et de dé
110
si l’on entend seulement la ramener un beau jour
toute
faite et donnée par l’histoire : car c’est sa quête elle-même qui la
111
océdés techniques et les rudiments de la science,
tout
est venu de l’Est vers l’Europe, tout s’est lentement concentré dans
112
la science, tout est venu de l’Est vers l’Europe,
tout
s’est lentement concentré dans cette sorte d’impasse au-delà de laque
113
tions centralisées, et il étend leur autorité sur
toute
l’Europe de l’Ouest. Dans le cadre de cet empire se trouvent inclus d
114
qui va tenter d’opérer la synthèse improbable de
toutes
ces forces en conflit latent ou en guerre ouverte. L’Europe et sa cu
115
diverses et de tendances contradictoires. Pendant
tout
le Moyen Âge et ses luttes meurtrières, opposant l’Église à l’Empire,
116
vers l’Orient. Les Européens se voient coupés de
toutes
communications régulières avec les civilisations de l’Inde et de la C
117
er l’ultime croisade et délivrer Jérusalem. C’est
tout
un arrière-plan de foi religieuse, de chances et de malchances géogra
118
gine, et fondateur d’empire — mais pour d’autres…
Tout
en lui, et d’abord son vrai nom qui est Colón, et son prénom Christop
119
t — en vérité, porteur de l’histoire du monde ! —
tout
en lui me semble illustrer les traits fondamentaux de notre Europe, l
120
omplexe, le conflit perpétuel, souvent fécond, de
toutes
les forces créatrices de l’Occident : la Grèce, Rome et Jérusalem, la
121
es du globe et qui allait conquérir, tour à tour,
toutes
les autres. L’aventure mondiale de l’Europe se déroule, à partir de C
122
ère moitié du xixe siècle ; l’Inde, l’Indonésie,
tout
le Sud-Est asiatique et le Proche-Orient au lendemain de la Deuxième
123
main de la Deuxième Guerre mondiale, puis presque
toute
l’Afrique vers 1960. L’Europe avait commencé par mettre en relation t
124
0. L’Europe avait commencé par mettre en relation
toutes
les parties de la terre qui, avant elle, vivaient dans l’ignorance la
125
égalité pour tous les peuples, et de respect pour
toutes
les personnes, qu’elle avait elle-même formulées et diffusés sans en
126
ne longue « erreur », selon le sens latin du mot.
Tout
se passe, au long de l’épopée, comme si Ulysse, le courageux et le ru
127
mpromet les anciens équilibres, oblige à repenser
tout
ce qu’on tenait pour acquis, et à chercher toujours plus loin, au pri
128
méditation prudente d’une sagesse immuable, c’est
tout
le génie de l’Occident, et c’est par là que l’Occident, aventureuse m
129
a-t-elle la volonté de vivre ? (13 juin 1962)l
Tout
pronostic relatif à l’Europe7 doit se baser sur l’examen de trois fac
130
qu’avec l’aide d’un télescope le regard embrasse
tout
l’hémisphère privilégié, on pourrait observer pratiquement les 19/20e
131
t reliées et régionalement fédérées. Et voici que
tout
se résume en un coup d’œil. Car autour de la place d’un simple villag
132
bversives) et l’échange des produits du travail —
toute
une vitalité librement ordonnée, faite de tensions multiples, entrecr
133
ou d’un quadrilatère évoquant de lourdes parades.
Tout
au contraire : la Place centrale de nos villes et villages est rareme
134
a composition des conseils de la cité, se forment
tout
d’abord sur l’agora, sur le forum de la Rome républicaine, puis sur l
135
troitement liée à cet autre élément nécessaire de
toute
place digne du nom : le café. C’est là qu’elle se parle d’abord, s’éc
136
Il serait tentant, partant de là, de reconstituer
toute
la philosophie de la personne, c’est-à-dire de l’individu à la fois a
137
Conduire l’individu, mais le conduire à lui-même
tout
autant qu’aux grands lieux communs qui ont formé la cité, qui la main
138
a demande, il a fourni la désinence symbolique de
toute
l’économie européenne jusqu’à nos jours. (Même après que le port eut
139
on, la nation et l’Europe, l’Europe et le monde ;
tout
se ramenant, en somme, à la tension entre le particulier sous toutes
140
en somme, à la tension entre le particulier sous
toutes
ses formes — fussent-elles nationales — et l’universel dans toutes se
141
— fussent-elles nationales — et l’universel dans
toutes
ses exigences — fussent-elles représentées par la révolte d’un seul,
142
évolte d’un seul, d’un génie ou d’un saint contre
toute
une cité, au nom de ses principes indiscutés. Voici donc définie par
143
ormation des esprits. L’URSS elle-même, qui avait
tout
sacrifié pendant la période stalinienne à l’enseignement des techniqu
144
itales, elle a créé le prolétariat, elle a soumis
toute
une classe d’hommes à la machine encore très imparfaite, faisant de l
145
tre, et si l’on détermine son métabolisme, il y a
toutes
les raisons objectives de penser qu’il se portera beaucoup mieux qu’o
146
lage, un monument qui réintroduit dans le tableau
toute
l’absurdité de l’Histoire en même temps que la notion d’un sacré nati
147
nos premières étapes vers l’union 1945 à 1962, et
tout
porte à prévoir que les deux processus s’achèveront simultanément d’i
148
lus cruels régimes d’oppression autochtone. C’est
tout
cela que l’on confond aujourd’hui dans un seul mot : colonialisme. Je
149
ient le monde entier. Eh bien ! ils se trompaient
tout
simplement. L’agence Cook suffirait aujourd’hui à les mettre à l’abri
150
re d’illusion. La Terre est connue désormais dans
toutes
ses dimensions physiques, nous ne pouvons plus faire d’erreurs de cet
151
taille ; son histoire également est explorée dans
toutes
ses grandes lignes, et l’archéologie occidentale ressuscite inlassabl
152
disait en janvier de cette année : Au Cambodge,
toute
la jeunesse parle le français, alors que dans la génération des homme
153
giéniques, urbanistes, techniques, industrielles,
tout
simplement copiées sur celles de l’Occident. Bien plus, ces administr
154
au contraire ! Jamais l’Europe, jamais l’Occident
tout
entier n’ont autant progressé dans l’âme et dans les mœurs des peuple
155
Dr Raghavan Iyer, enseignant à Oxford, lors d’un
tout
récent congrès européen, entendait se faire l’écho des ressentiments
156
e les pays sous-développés imitent maladroitement
tout
ce qu’a fait l’Occident, ce professeur rendait l’Europe responsable d
157
térielle que vous exigez à grands cris, et pas du
tout
nos missionnaires ? Cette réponse serait trop facile, car nous sommes
158
s États et de nos firmes, qui transportent là-bas
toutes
nos rivalités, des assistants techniques qui ne savent pas grand-chos
159
ingt autres, ainsi, y compris Tocqueville, durant
tout
le xixe siècle, donc bien avant l’ascension des deux grands, qui dat
160
exemple chiffré, et qui ne me paraît pas dénué de
toute
signification : production de savants de premier ordre, calculée en p
161
tistiques, mais dans notre conscience. L’Europe a
tout
ce qu’il faut pour être encore la première puissance de la Terre, non
162
seulement de cette espèce-là de chance. Il dépend
tout
autant de sa vocation native — j’entends de la prise de conscience de
163
tale désespère bruyamment de nos valeurs et dénie
toute
espèce de vocation à l’Occident, tel que le représentent l’Europe en
164
e fera mieux que l’Amérique — laquelle est, après
tout
, une création de l’Europe ! Le cycle se referme, nous ramenant à l’Eu
165
ferme, nous ramenant à l’Europe. Où trouver, dans
tout
cela, nos successeurs ? Je ne vois que des imitateurs un peu en retar
166
quilibrer, fédérer. Animer les échanges mondiaux
tout
d’abord. Pour les échanges de biens matériels cela va de soi, puisque
167
sure de les entretenir. L’Europe reste le cœur de
tout
système d’échanges mondiaux et cela, non seulement à cause de la plac
168
t quant aux échanges culturels, voire spirituels,
tout
désigne l’Europe pour les mettre en mouvement et pour les orienter ve
169
ent et pour les orienter vers un dialogue fécond.
Tout
, et d’abord nos traditions, non seulement de curiosité mais de respec
170
as une trace avant elle sur Terre. L’Amérique, en
tout
cela, apporte une aide puissante, mais les initiatives sont venues de
171
onnelle. Adaptation pénible mais féconde, marquée
tout
au début, à Lyon et à Zurich, par les révoltes ouvrières contre les m
172
e et, récemment, contre l’automation à Coventry :
tout
cela représente une expérience humaine dont le tiers-monde devrait be
173
-monde devrait beaucoup apprendre, lui qui veut à
tout
prix nos belles machines, sans se douter qu’elles peuvent détruire de
174
s les données constitutives de l’Occident, et que
tout
appelle dans le monde de cette seconde moitié du xxe siècle. Les vra
175
et d’une personne, et donc échappe, par nature, à
toute
espèce de généralisation ou de statistique. Les attitudes que la majo
176
ression des « pudeurs de langage », mais plus que
tout
cela — qui relève parfois de la mode et n’engage pas toujours une pol
177
, il devient éloquent quand il s’agit de passion (
tout
le romantisme de la Nouvelle Héloïse au milieu du xxe siècle), et to
178
la Nouvelle Héloïse au milieu du xxe siècle), et
tout
d’un coup il s’aperçoit que l’amour seul poussait à dire, à chanter,
179
isfaction — est un des mécanismes fondamentaux de
toute
culture, et que la culture occidentale en particulier doit beaucoup d
180
ommes au mètre carré dans quelques siècles, et en
tout
cas d’un doublement de l’humanité (bouches à nourrir et bras à occupe
181
rats, si proches de l’homme à tant d’égards. Or,
tout
cela joue au bénéfice de l’érotisme, auquel la sexualité tend à se su
182
problème numéro un de la jeunesse ne sera plus du
tout
la sexualité mais par exemple le choix d’une vocation, où ces torture
183
au Moyen Âge et a distingué dans Comme toi-même
tout
ce qui sépare sexualité. »