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ions réelles dans la vie de la cité. Je comprends
très
bien que plusieurs de nos confrères se récusent devant toute espèce d
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me elle le peut — permet à la société d’assurer à
très
bas prix ces conditions élémentaires, le « temps vide » du loisir1 de
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tion socialisée des biens produits en abondance à
très
bas prix ; que la mise en valeur de l’Afrique, de l’Asie, des régions
4
s grandes parades totalitaires — en bénéficieront
très
certainement. Et l’on sait, d’autre part, que la passion pour l’occul
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naccepté. Il est né comme une aventure, d’un fait
très
insolite et peu croyable, survenu au carrefour hasardeux de tradition
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l’impulsion première avait pris pour tremplin la
très
ferme croyance en la réalité de la matière ! Mais derrière ce voile,
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tique, science de l’amour divin, s’est développée
très
tardivement, dans des formes et selon des voies presque toujours susp
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eux de l’orthodoxie. Notre éthique sexuelle s’est
très
longtemps réduite à quelques interdits élémentaires et que l’on trouv
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stianisme puritain se contente de conseils moraux
très
sévères et de conseils d’hygiène vagues ou aberrants. D’un côté, le r
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onsacré — tout le reste étant laissé en friche et
très
sommairement condamné sous les noms de luxure et d’impudicité ou de «
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y Miller et de Lawrence Durrel, pour ne citer que
très
peu de noms des plus connus ; sans oublier la fameuse Histoire d’O, l
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de l’érotisme ! Les auteurs érotiques l’oublient
très
naïvement, tout à leur passion poétique ou moraliste retournée, qui l
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s que l’ait éveillé un regard de l’intuition. Les
très
jeunes gens l’ignorent encore ; la plupart des adultes ont cessé de l
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’amour est dit physique, encore que nous sachions
très
bien que le sexe est lié comme nulle autre fonction à la volonté de l
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ent moderne — quoi qu’en pense la morale moyenne (
très
rarement codifiée, longuement invétérée) qui forme le climat des mili
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es, a réveillé les peuples du tiers-monde dans le
très
bref espace de deux générations. Il leur a présenté des possibilités
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création du christianisme, comme le soutient une
très
nombreuse école d’excellents historiens catholiques contemporains ? C
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e copyright… Reste le fait que le christianisme a
très
puissamment contribué à la synthèse européenne. Notre idée de la scie
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omme l’a montré Jaspers, commentant Nietzsche (ce
très
lucide antichrétien) et nos principes politiques en dérivent. Or notr
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ouchant, que les langues sémitiques nomment Ereb,
très
probable étymologie du nom d’Europe. Plus tard, sa religion dominante
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rbares » toujours plus nombreux, et de traditions
très
opposées à celles de Rome, mais progressivement intégrés. Enfin, c’es
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in, c’est dans le cadre de l’empire que se répand
très
rapidement une religion qui, elle aussi, vient du Proche-Orient par l
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celui d’une fusée porteuse de satellite : départ
très
lent, accélération croissante, mise à feu d’étages successifs, mise e
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ns ensuite l’école, l’enseignement. On les disait
très
en retard sur l’époque, trop attachées aux traditions, et cette criti
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villes, ces deux faits, inégaux d’importance mais
très
typiques de notre Europe, restent des signes peu trompeurs de la vita
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, c’est cela qui a fait le monde. L’Europe, c’est
très
peu de choses plus une culture. Cette définition simple me rappelle l
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mis toute une classe d’hommes à la machine encore
très
imparfaite, faisant de l’ouvrier, comme l’a dit Marx, « le complément
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e d’institutions politiques communes. Coïncidence
très
remarquable, et qui mériterait de susciter des études sérieuses. Il y
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cupidité, d’une aventure dont le bilan est encore
très
loin d’être fait. Et rien ne prouve que ce bilan sera finalement néga
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juin 1962, p. 2. n. Précédé du chapeau suivant,
très
probablement écrit par Rougemont : « L’Europe est en train de s’unir,
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ille réelle. J’ai inventé un petit jeu graphique,
très
simple. Prenez une feuille de papier quadrillé. Dessinez trois rectan
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nt à s’intégrer aux rythmes de la vie. Adaptation
très
lente dans l’ensemble, mais non moins dramatique dans ses péripéties,
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o-psychologiques. Mais cela s’est produit dans un
très
grand désordre, créant de fortes inégalités d’information et par suit
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xuelles. 2. Les plaisirs érotiques ont leurs lois
très
subtiles, qui ne sont pas celles de la technique et de ses horaires,
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ines contraceptives et certains phénomènes encore
très
mal connus de réduction spontanée d’une espèce, que certains biologis
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vrir l’érotisme par le biais d’un problème sexuel
très
nouveau, né de la dégradation des obstacles sociaux comme des interdi