1 1957, Arts, articles (1952-1965). L’ère des loisirs commence (10 avril 1957)
1 bas prix ces conditions élémentaires, le « temps vide  » du loisir1 deviendra le vrai temps de nos existences quotidiennes.
2 e grandir dans nos villes, occupant rapidement le vide de l’âme créé par le matérialisme6. Beaucoup d’esprits légers s’imagi
3 s de loisirs (automation) c’est-à-dire de « temps vide  » que l’on appelle chômage. On refuse de considérer le loisir comme l
2 1960, Arts, articles (1952-1965). Remise en question par l’Afrique et l’Asie, la civilisation occidentale n’a pas encore de successeur (21 septembre 1960)
4 er se résout en un voile tissé d’ondes animant le Vide . Quatre-vingt-dix-neuf pour cent de la matière cosmique consistent en
3 1961, Arts, articles (1952-1965). Les quatre amours (9 mai 1961)
5 dé ; que sur cette petite Terre suspendue dans le vide , nous marchions sur du vide et vers le vide, n’étant nous même que fu
6 rre suspendue dans le vide, nous marchions sur du vide et vers le vide, n’étant nous même que furtifs agrégats d’infimes tou
7 ns le vide, nous marchions sur du vide et vers le vide , n’étant nous même que furtifs agrégats d’infimes tourbillons statist
8 ’infimes tourbillons statistiques ; que tout soit vide en vérité de science, dans les dimensions de l’Univers (millions d’an
9 le temps), et qu’au fond du réel calculé soit le Vide — mais que, scintillements d’une seconde dans l’histoire de ce grain,
10 ns sa durée ; qu’il y ait donc tout cela, mais le vide , tout cela dans le vide et composé de vide, compénétré et imprégné de
11 t donc tout cela, mais le vide, tout cela dans le vide et composé de vide, compénétré et imprégné de vacuité, ce vertige acc
12 ais le vide, tout cela dans le vide et composé de vide , compénétré et imprégné de vacuité, ce vertige accompagne en silence
13 aculeuse n’est encore qu’un mirage reflété sur le Vide , si elle n’est pas une parabole de l’éternel. Ces formes demeurent al
14 le exactement. Que sont-ils pour notre désir ? Ce vide qui baigne tout ? L’antimatière ? D’autres mondes parallèles, qui ser
15 rquoi n’y en aurait-il qu’un ? Il y a le monde du Vide , l’autre monde de la science ; il est là, parmi nous et tout autour d
16 st pas dans l’espace et le temps, qui étendent le Vide aux dimensions de l’univers ; il n’est pas loin d’ici ou d’à présent,
17 dans toi. À la question fondamentale que pose le Vide  : Pourquoi pas rien ? — si la pensée ne trouve pas de réponse, elle s
18 pensée ne trouve pas de réponse, elle se rend au vide et s’annule. Ce qui peut la retenir au bord du rien, c’est l’intuitio
19 cause de l’amour qu’il y a quelque chose, que le vide s’anime et se différencie, qu’il y a des forces qui s’attirent et se
20 : je suis. Sans l’amour il n’y aurait pas même le vide . L’amour a créé le vide en déployant l’attrait, que l’on nomme énergi
21 il n’y aurait pas même le vide. L’amour a créé le vide en déployant l’attrait, que l’on nomme énergie ou désir, selon l’ordr
22 animique. Et cela seul donne un sens à tout : au vide cosmique où danse tel brouillard d’électrons empruntés à droite et à
23 je ne cesse de douter de notre image du monde, du vide et des distances inconcevables calculées à partir de nos formes. (Je
24 nce nourrie de science peut-elle réagir devant le vide qui lui est révélé lorsqu’elle pose le problème de Dieu ? Dans notre
4 1962, Arts, articles (1952-1965). L’Europe détient les secrets de l’avenir, mais a-t-elle la volonté de vivre ? (13 juin 1962)
25 nt des façades bureaucratiques autour d’un cercle vide ou d’un quadrilatère évoquant de lourdes parades. Tout au contraire :
26 re d’ancienneté. La plupart sont aux trois quarts vides dans nos villages, qui n’en possèdent pourtant qu’une seule le plus s