1 expliquer l’anachronisme. Sartre se meut dans un village intellectuel et projette sur l’« Europe » des hargnes provinciales. Q

2 t canaux), la plus grande densité de villes et de villages , et le peuplement le plus égal : c’est le seul continent qui n’ait po

3 urgeoise, belge ou suisse : vous y distinguez des villages , des petites villes et des fermes isolées, des châteaux et des usines

4 humain, et nulle part aussi concentrées. Anciens villages et villes d’Europe, vous n’en trouverez pas deux dont les plans soien

5 s, de complexité des structures. En Amérique, les villages naissent comme au hasard, le long des routes frayées par les pionnier

6 un coup d’œil. Car autour de la place d’un simple village d’Europe vous trouvez l’église et la mairie, souvent l’école et les c

7 partant de la place communale. Nos villes et nos villages ne sont pas nés autour de places préalablement dessinées, mais bien p

8 au contraire : la Place centrale de nos villes et villages est rarement régulière, hors des périodes de relâchement civique, pré

9 . La plupart sont aux trois quarts vides dans nos villages , qui n’en possèdent pourtant qu’une seule le plus souvent, alors qu’e

10 ux que chez nous le centre de la vie sociale d’un village . Elle y joue un grand rôle politique et civique. Mais c’est peut-être

11 existence physique que symbolise, sur la place du village , un monument qui réintroduit dans le tableau toute l’absurdité de l’H