1 tales et collectives qui mènent le monde. Mais je vois d’autre part que ces forces furent d’abord des idées, sont nées d’œuv

2 x de la vie. (Elle l’a toujours été, mais cela se verra .) Jusqu’ici, c’était le travail qui occupait l’essentiel de nos jours

3 nsports, habitation, hygiène, et distractions. Je vois bien l’aspect théorique de ces calculs ; qu’ils ne s’appliquent vraim

4 e la technique ? Il s’agit cette fois-ci de mieux voir les problèmes, au lieu de les refouler parce qu’ils donnent le vertig

5 e. L’expérience des vacances payées nous l’a fait voir à une échelle réduite, mais dans un temps trop court pour qu’on disti

6 ion à la vérité, et peu importent les moyens.) On voit donc mal, à première vue, comment une ère technique conduirait aux re

7 ession que Claudel appliquait au cas de Rimbaud — vit simplement sur les reliefs épars du dogme et de la liturgie dans la c

8 Et je ne dis pas qu’elles s’en priveront. Mais je vois aussi que la culture répand déjà dans un public naguère totalement ig

9 e transitoire de notre civilisation occidentale. ( Voir plus haut ce que j’ai dit sur le matérialisme.) L’intelligentsia berl

10 lui-ci lit l’histoire des sciences. Elle lui fait voir que toutes les « vérités » qu’établissent les écoles successives sont

11 lointain risquent de faire du nationalisme — j’y vois le signe que l’Europe détient encore le sens d’un équilibre intime :

12 osant qu’elles ne sont pas ». Juge de tout, on le voit , même des dieux. D’où le sens de sa dignité, qui ne tient à rien qu’à

13 ’État, se rendent politiquement indépendants, j’y vois bien moins le signe d’une révolte contre ses méthodes importées, que

14 de deux à trois fois la durée moyenne de la vie, voyons ce qui se passe aux antipodes, parlons avec des invisibles, tuons à g

15 re d’en instituer les conditions pour tous, il se voit appauvri spirituellement, tandis que l’Orient se jette sur nos techni

16 ir au même point. Essayez de penser cela, et vous verrez bientôt que la question d’un au-delà ne se pose plus. Dans l’univers

17 vient, et comment, jusqu’ici, elle est allée. On verra que la question même est spécifique de l’Occident. Toute réponse déci

18 ar des moines et à l’usage des confesseurs, on ne voit pas un seul équivalent chrétien — existant ou imaginable — du « Kamas

19 de toute sanction sociale car c’est là qu’on peut voir apparaître le sens réel du phénomène que j’ai rappelé, et qui n’est g

20 nt de nous effrayer à notre tour essayons de bien voir ce qui se passe quand les censures officielles périclitent. Est-il vr

21 , français et italiens, pour le grand public. Que verra dans tout cela, de prime abord, le témoin normal et moyen ? La libido

22 « saine gauloiserie » ? Et comment pourrait-on y voir ce « soulèvement de l’âme », ce retour des pouvoirs animiques — étouf

23 dans Miller, ou le simple coït dans l’amour ? Il voit ce qui le choque, qui est aussi ce qui le tente. Devant « l’indiscipl

24 e sent indigné et inquiet. S’il est sérieux, s’il voit plus loin, cela peut aller jusqu’à l’angoisse. Or ces dispositions se

25 as, tout agit dans le même sens, irréversible. Je vois bien qu’en remettant en question l’ensemble des rapports personnels e

26 llustrer les exigences encore désordonnées. Et je vois bien que du désordre inévitable résultant d’une évolution aussi rapid

27 st dans celui-là. » Qu’entendait-il ? Qu’avait-il vu  ? Quel autre monde ? Et pourquoi n’y en aurait-il qu’un ? Il y a le m

28 autour de nous, ici et maintenant, et nous ne le voyons pas, quoique étant assurés de sa présence instante. Il n’est pas nous

29 qui sera « notre effigie » au cercle de feu qu’a vu Dante. Et par quelle parabole le représenterons-nous ? « Il est sembl

30 re de ce monde passera », et que l’invisible sera vu . Quand tu le sais, l’amour commence, l’amour a déjà commencé, car c’e

31 t d’un coup peut dire moi, peut dire toi quand il voit le moi dans l’autre, peut dire : je suis ; mais aussi à ce coin de se

32 d’autre foi certaine, d’autre espérance, et je ne vois pas de sens hors d’elle, ni d’autres raisons de douter, je veux dire 

33 e et se voudrait (inconsciemment) anéanti. Nul ne voit la personne chez autrui s’il ne l’a vu d’abord en soi : or, aimer c’e

34 . Nul ne voit la personne chez autrui s’il ne l’a vu d’abord en soi : or, aimer c’est vouloir que la personne unique s’édi

35 suivantes comment allez-vous réagir ? Celui qui voit , qui comprend, qui désire le soi, qui joue avec le Soi, qui fait l’am

36 i mauvaise ni bonne : en tant que fonction, je la verrais moralement neutre. Et cependant, dès qu’elle accède à la liberté de l

37 s d’identifier (et si l’on remonte aux tarots, on verra qu’il ne s’agit pas d’un hasard ou d’une fantaisie, comme l’ont montr

38 supplie d’y entrer. Donc c’est Jean Monnet qui a vu juste. Donc il faut voir l’Europe comme il l’a vue d’avance : premièr

39 nc c’est Jean Monnet qui a vu juste. Donc il faut voir l’Europe comme il l’a vue d’avance : première étape d’une organisatio

40 e l’Histoire, on leur conseillera de l’apprendre. Voyons celle de l’une des nations récemment libérées de « l’exploitation » e

41 pense que France, et quand il pense France, il ne voit que le drame algérien. « Quittons notre province, je veux dire notre

42 vraie fin de l’Histoire », et d’Auguste Comte qui voyait en elle « le privilège effectif du principal développement social »,

43 des densités de peuplement de la terre nous fait voir que l’humanité s’est concentrée depuis longtemps dans trois régions p

44 discute. Hippocrate et Strabon, nous venons de le voir , mais aussi Hérodote, Platon et Aristote nous parlent déjà d’une Euro

45 e n’est pas le déroulement d’un plan, dont nul ne voit qui l’aurait calculé et imposé. Et ce n’est pas l’incarnation de quel

46 de la compréhension du phénomène lui-même, qu’on voyait mal. Le xxe siècle a découvert qu’un phénomène, individuel ou collec

47 ouvenir que Cadmus entreprit de la construire. On voit combien, dès ces temps fabuleux, il semble difficile de savoir « où e

48 e-Orient dans la péninsule d’Occident. Nous avons vu que les populations, les religions, les procédés techniques et les ru

49 arrant les routes vers l’Orient. Les Européens se voient coupés de toutes communications régulières avec les civilisations de

50 Dans cette imprévision, mais ce risque assumé, je vois la parabole la plus exacte de l’aventure occidentale, sur tous les pl

51 Progrès, dans sa définition occidentale. Et l’on voit qu’elle est ambiguë : qu’il suffise de citer, pour l’illustrer, l’amb

52 s, si bizarre que puisse apparaître l’expression. Voyons donc les faits mesurables. Parmi l’infinité des hémisphères qu’on peu

53 u point de vue correspondant aux antipodes, on ne verrait que de l’eau et des déserts, et seulement sur les bords, des traces d

54 rait de l’Europe telle que chacun de nous peut la voir , ce portrait composé non point à partir de définitions et d’analyses

55 monument aux morts des dernières guerres ? 7. Voir Arts n° 872. l. Rougemont Denis de, « L’Europe détient les secrets

56 chauvinismes, et cela devait amener, nous l’avons vu , le réveil des projets d’union. Accessoirement, il ne serait pas sans

57 r nous, et tant mieux pour nos idéaux ! Je ne les vois , pour ma part, nullement menacés par la décolonisation, bien au contr

58 le communisme russe. Je demande à voir — et je ne vois rien de neuf. Qu’est-ce, au total, que le communisme soviétique ? Un

59 tion » ? Là encore, je ne le distingue pas. Je ne vois pas une seule culture, indépendante de la nôtre, foncièrement différe

60 ne civilisation. Un regard sur le globe nous fait voir , au contraire, que les peuples nouveaux se tournent vers l’Europe, mê

61 trouver, dans tout cela, nos successeurs ? Je ne vois que des imitateurs un peu en retard qui, bien souvent, caricaturent n

62 Europe, et c’est vers elle, naturellement, que je vois se tourner les élites du tiers-monde : c’est à travers l’Europe qu’el

63 enfin se réconcilier avec lui-même. Nous pourrons voir cela, dans cette génération, si l’Europe, d’où le mal est venu, réuss

64 le seuil de l’érotisme va s’abaisser d’autant. Je vois venir le temps du changement des problèmes. Où mes aînés redoutaient