1 e siècle les instruments et moyens de culture. On y publie plus de livres que jamais et à vil prix : les bibliothèques et

2 ir sur nos murs sous forme de reproductions « à s’ y méprendre » ; toute la musique nous vient à domicile par la radio et

3 e saurait en préjuger : je dis seulement que tout y mène pour le meilleur et pour le pire. C’est dire que tout nous mène

4 rétien. Il peut lire dans les Écritures « qu’il n’ y a pas un juste, pas même un seul » et que pourtant il devrait être sa

5 il se refuse à croire qu’un homme puisse vraiment y accéder (l’Hindou le croit). L’intérêt de l’histoire pour l’Occident,

6 et lointain risquent de faire du nationalisme — j’ y vois le signe que l’Europe détient encore le sens d’un équilibre inti

7 dentale de l’homme ». Certes la voie chrétienne n’ y est pas seule active, mais elle fut décisive et reste axiale : c’est

8 Entrant dans une communauté chrétienne, l’esclave y trouve la dignité morale qui était celle de l’individu selon les Grec

9 l’État, se rendent politiquement indépendants, j’ y vois bien moins le signe d’une révolte contre ses méthodes importées,

10 éalité de la matière ! Mais derrière ce voile, qu’ y a-t-il ? Cette question n’a pas de sens, nous dit-on. Dans l’univers

11 stion n’a pas de sens : rien « au monde » ne peut y répondre ; mais aussi, elle dépasse le monde : rien en lui ne peut m’

12 de « saine gauloiserie » ? Et comment pourrait-on y voir ce « soulèvement de l’âme », ce retour des pouvoirs animiques —

13 su nous imposer dès les débuts de l’Europe, il n’ y aurait rien de plus dans notre civilisation que dans celles des natio

14 dit sous-développées, et sans doute moins : il n’ y aurait pas le travail, l’effort organisé, ni la technique, qui ont fa

15 la technique, qui ont fait le monde actuel. Il n’ y aurait pas non plus le problème de l’érotisme ! Les auteurs érotiques

16 Qu’avait-il vu ? Quel autre monde ? Et pourquoi n’ y en aurait-il qu’un ? Il y a le monde du Vide, l’autre monde de la sci

17 seul peut donc dire : je suis. Sans l’amour il n’ y aurait pas même le vide. L’amour a créé le vide en déployant l’attrai

18 jugements et des indignations qui ressemblent à s’ y méprendre à des réflexes conditionnels. Voici un test : à la lecture

19 e la passion de savoir, d’inventer le savoir et d’ y soumettre la pensée, poussé jusqu’au dernier degré de l’abstraction e

20 Je viens de passer deux mois aux États-Unis. On n’ y parle que du miracle européen. Journaux, hebdos, revues, gros livres,

21 ne, après l’avoir traité par le mépris, supplie d’ y entrer. Donc c’est Jean Monnet qui a vu juste. Donc il faut voir l’Eu

22 sait Æneas Sivius au xve siècle. Qu’est-ce qu’on y écrit sur ce sujet ? Je trouve plusieurs dizaines d’ouvrages publiés

23 années, mais c’est le contenu de la phrase : tout y est faux. La colonisation par les Blancs n’a pas duré « des siècles »

24 chez les cannibales ? Vous voulez rire, et vous n’ y arrivez pas. M. Fanon, et J.-P. Sartre derrière lui, ont grand tort d

25 Ouidah, port de mer. Ils massacrent tout ce qui s’ y trouve et instituent une nouvelle charge dans l’État, celle du Yévoga

26 tants, dont 20 000 à peine sont libres. La France y a un établissement sur la côte ». La colonisation de cet heureux pays

27 ustrielles, mais ses cathédrales ! (lisez-le pour y croire : p. 23). D’ailleurs, « l’Européen n’a pu se faire homme qu’en

28 l’histoire mondiale qui sera la nôtre. On ne peut y lire un destin. Chaque géographe en tire d’ailleurs ce qu’il lui plaî

29 n’est pas parti pour trouver l’Amérique, car il n’ y croyait pas et ne pouvait donc la chercher. Il est parti pour trouver

30 t, et ce qu’il cherchait : il avait calculé qu’il y serait en trente jours. Mais tous ses calculs étaient faux, il trouva

31 rançaise, luxembourgeoise, belge ou suisse : vous y distinguez des villages, des petites villes et des fermes isolées, de

32 us le centre de la vie sociale d’un village. Elle y joue un grand rôle politique et civique. Mais c’est peut-être aux dép

33 pprend plus le français dans ces pays parce qu’on y est obligé, mais parce qu’on a besoin de cette langue, qu’elle est de

34 i l’opinion de l’historien Adolphe Thiers : Il n’ y a plus que deux peuples. La Russie, c’est barbare encore, mais c’est

35 ces deux grands mondes. Et vingt autres, ainsi, y compris Tocqueville, durant tout le xixe siècle, donc bien avant l’a

36 posséder les moyens de se charger, si l’Europe s’ y dérobe. Cette vocation, ou cette fonction mondiale, si l’on préfère,

37 m’indiffèrent, et j’ai même quelque répugnance à y songer. q. Rougemont Denis de, « [Réponse à une enquête] Un refus

38 dominent notre marché du livre, sans que personne y voie la preuve d’une sanctification quelconque de notre époque. Reste

39 s de cet instinct universel et primordial : elles y font appel, comme on dit, mais restent sans pouvoir sur lui, et il ne

40 n moins peut-être par le prétexte scientifique qu’ y trouvaient les auteurs érotiques, que par le grand malentendu né du m

41 i pensent avec un certain évêque bogomile qu’il n’ y a « pas de péché au-dessous du nombril », ou ceux qui croient bonneme

42 nnement avec un chansonnier de mes amis « qu’il n’ y a pas de mal à se faire du bien » ? Ou encore — hypothèse optimiste —