1
nt pas grande confiance dans le jeu politique des
États
souverains et des partis, quand il s’agit de surmonter les égoïsmes q
2
quand il s’agit de surmonter les égoïsmes que les
États
et les partis, précisément, sont chargés de défendre, et qui nous rui
3
tôt contre ». Car l’organisation est le fait de l’
État
, mais la culture est le fait des groupements spontanés, et en dernier
4
épendantes les unes des autres, à l’imitation des
États
« souverains » ; par là même, elles se sont rendues dépendantes de l’
5
r là même, elles se sont rendues dépendantes de l’
État
. En d’autres termes, pour s’être voulues nationales, nos cultures son
6
es, voire militaires, et donc aux mécanismes de l’
État
. À la limite, on a vu certains États intégrer toutes les activités cu
7
canismes de l’État. À la limite, on a vu certains
États
intégrer toutes les activités culturelles, le roman, le théâtre, la p
8
de dressage des citoyens. Cette confusion entre l’
État
et la culture, cette mainmise de l’organisation bureaucratique sur la
9
création spontanée, — voilà la vraie formule de l’
État
totalitaire. Or la plupart de nos États démocratiques tendent obscuré
10
rmule de l’État totalitaire. Or la plupart de nos
États
démocratiques tendent obscurément vers cette limite, non par une volo
11
es échanges », c’est d’une part reconnaître que l’
État
reste le maître d’élever ou d’abaisser des obstacles arbitraires à la
12
el, mandaté par un ministère et représentant d’un
État
, peut-il intervenir dans ces mystères ? La question n’est pas insolub
13
ent sans le secours des experts officiels. Mais l’
État
est intervenu, des frontières ont été posées, et la culture dépérit.
14
et la culture dépérit. Les experts culturels des
États
sont devenus nécessaires pour « organiser » des échanges qui s’opérai
15
spontanément jusqu’au xixe siècle, mais que les
États
ont tenté d’interdire. Si les experts aiment la culture et veulent l’
16
demander : pourquoi l’union (si difficile) de nos
États
, au lieu de leur pure et simple intégration (qui serait bien plus éco
17
jeunesse de l’Europe a le devoir d’exiger que les
États
qui se disent en faveur de l’union augmentent très fortement leur bud
18
ais l’Unesco, chargée de le faire adopter par les
États
, en a retenu le bénéfice moral, et l’on verra tout à l’heure que la m
19
cains, chacun dûment pourvu d’instructions de son
État
, donc de directives politiques. Si le produit qui émerge de leurs déb
20
mement, ou simplement aux subventions de certains
États
à leurs industries déficientes. Si l’on croyait à la culture comme on
21
du Conseil de l’Europe ? Les tâches normales de l’
État
en général. Tâches de distribution (comprenant la libération pratique
22
it l’histoire de cette union. En 1787, les treize
États
qui venaient de se libérer de la tutelle britannique décidèrent que l
23
uments de la grandeur européenne ! Que les Treize
États
, réunis dans une étroite et indissoluble Union, concourent à la forma
24
sonnalités déjà nommées par les gouvernements des
États
membres, et ne suis donc responsable que du choix des thèmes et de le
25
r financièrement les initiatives culturelles. Nos
États
ne consacrent qu’à peine 1/1000e de leur budget à la culture ; encore
26
nationale (mai 1954)s 1. Peut-on fédérer des
États
souverains ? Parmi les fédérations réussies, l’on peut citer la Su
27
à cette date, la Suisse n’était qu’une alliance d’
États
souverains. Pendant des siècles, leur lien légal avait consisté dans
28
rmait à leurs volontés »8. La division des petits
États
, leur impuissance à adopter en temps utile une politique commune, exp
29
it aux Suisses en 1802 : « La nature a fait votre
État
fédératif. Vouloir la vaincre ne peut pas être d’un homme sage. » Ent
30
e sage. » Entre les deux extrêmes de l’alliance d’
États
sans pouvoir central et de la totale unification, la Suisse chercha p
31
raineté nationale n’est exercée en fait que par l’
État
. M. van Kleffens l’a définie comme « la faculté, pour un État, d’agir
32
Kleffens l’a définie comme « la faculté, pour un
État
, d’agir à sa guise, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, dans les lim
33
able à chaque domaine ». Or on ne voit plus aucun
État
européen qui ait conservé la faculté d’agir à sa guise à l’extérieur,
34
orale religieuse a permis la réussite sociale des
États
scandinaves et anglo-saxons. (Ce dernier exemple paraîtra le moins sp
35
siste dans sa division en une vingtaine de petits
États
, cause principale de son présent abaissement. Elle ne pourra survivre
36
s (les Varègues13) qui leur imposent leur premier
État
, et civilisés par Byzance, qui les christianise lentement. Rurik, Ole
37
’Église, de cour et de noblesse). Dès le début, l’
État
superpose à la réalité du peuple — indifférent et passif — ses struct
38
i sera un matérialisme croyant. Comment réagit l’
État
russe, continuellement provoqué et menacé par la révolte de l’intelli
39
he » paraît ainsi plus totalitaire que celle de l’
État
. « La censure tsariste, écrit Isaiah Berlin, imposait le silence, mai
40
universelle patronnée par Gorki aux Éditions de l’
État
entre 1922 et 1925, et l’activité des Éditions Academia qui se poursu
41
es et scientifiques ; de passer des accords entre
États
sur la coopération culturelle ; enfin d’élargir les échanges de livre
42
mmiscer dans les affaires intérieures de certains
États
… La délégation soviétique ne peut dire qu’une chose : elle ne peut pa
43
fectent pas « le régime intérieur de tels ou tels
États
». On pourrait ainsi aboutir à des accords bilatéraux ou multilatérau
44
des accords bilatéraux ou multilatéraux entre les
États
sur « des questions concrètes du développement des liens scientifique
45
oviets, destiné à apporter certains avantages à l’
État
, spécialement en ce qui concerne les connaissances techniques. L’ab
46
ielles Oui selon cas d’espèce, et accords entre
États
6. Échange de films Oui mêmes réserves 7. Échange d’exposi
47
on que l’idéologie soviétique lui attribue dans l’
État
. Autrement dit : si le dialogue « à l’occidentale » était admis par l
48
res actuelles et selon la logique de leur dogme d’
État
. S’ils nous demandaient de leur envoyer des délégations d’écrivains d
49
e liant plus étroitement un premier groupe de six
États
, déjà signataires du traité économique instituant la CECA. On tente d
50
de genre. « Le client essentiel du peintre est l’
État
», qui lui commande des sujets déterminés, lui achète des toiles et l
51
ême, prenons le cas de l’URSS, dont la doctrine d’
État
, marxiste d’étiquette, bien qu’en réalité technocratique, entend élim
52
istinctif est ici la spécialisation dirigée par l’
État
. L’élève qui a réussi ses épreuves de sortie (après dix ans d’école)
53
examens finaux, l’étudiant se voit assigner par l’
État
un poste de travail pratique, et ce stage dure au moins trois ans. Ap
54
e la collectivité interprétés par le Parti et son
État
, qui déterminent l’éducation, ou pour mieux dire, le dressage utilita
55
phe absolu du conditionnement social dirigé par l’
État
. Et cependant le système américain, lui aussi, livre finalement l’élè
56
d’autres neutres ; certaines sont soutenues par l’
État
, d’autres privées, d’autres mixtes. Un seul trait commun : le désir d
57
aliste, militant d’un parti ou fonctionnaire de l’
État
— il ira répétant des « vérités évidentes » dont il est loin de se do
58
ut se soutenir qu’avec l’aide de subventions de l’
État
. Ainsi la Suisse conserve une situation privilégiée, mais qui ne peut
59
ivisée, privée d’une politique commune à tous ses
États
, soumise à l’influence des États-Unis dans sa partie ouest et de l’UR
60
ombreux pays, dès 1945, en faveur d’une union des
États
européens. Les buts des partisans de l’union sont d’une part, d’empêc
61
e part, d’empêcher le retour de guerres entre les
États
européens, d’autre part, d’unir les forces du continent pour que l’Eu
62
consultatif. Il n’a pas de pouvoir exécutif. Les
États
qui le composent gardent toute leur souveraineté. Le Conseil est donc
63
une vaste fédération politique groupant tous les
États
européens, de la même manière que la Confédération helvétique a group
64
ure aujourd’hui dans la colonne des recettes de l’
État
(apport de devises, tourisme, radio et TV s’alimentant de plus en plu
65
s donateurs se lassaient, ou s’en remettaient aux
États
, auxquels l’Assemblée de Strasbourg, dès l’été 1950, avait recommandé
66
ement sous-développés ! Mais il est clair que les
États
, les organisations européennes officielles et le secteur privé ne pou
67
llent des études et des solutions qu’aucun de nos
États
ne peut élaborer et encore moins faire accepter à lui tout seul. Les
68
l ne coïncide pas davantage avec les limites d’un
État
, découpage souvent hasardeux qui prétend faire coïncider en dépit de
69
relever le défi à cause de sa division en petits
États
soi-disant « souverains » (exemple de la crise de Suez). — L’Europe,
70
gligées dans nos budgets publics et privés38. Les
États
et les grands capitalistes de l’Europe de l’Ouest, quand ils proclame
71
parvenons pas à persuader le capital privé et les
États
que le salut de l’Europe (et de leurs propres affaires) exige une aid
72
créeront. 38. Rappelons que la plupart de nos
États
réservent 1/1000e de leur budget à la culture et que les capitalistes
73
talistes libéraux s’en remettent généralement aux
États
sur ce chapitre, alors que le budget des fondations américaines équiv
74
s que la centralisation et l’autonomie, le plan d’
État
et les revendications locales, la liberté individuelle et le service
75
pièges tendus par la politique officielle de nos
États
que la moyenne des adhérents de bonne volonté des autres mouvements.
76
er soit par les parlements ou par les peuples des
États
, soit par le peuple européen dans les divers États. Là-dessus les uns
77
tats, soit par le peuple européen dans les divers
États
. Là-dessus les uns disent aux autres : — Vous ne voulez pas vraiment
78
qui « joue ». Mais ce sont vingt partis, dix-huit
États
, et d’innombrables groupes économiques, et toutes leurs presses, qui
79
is questions : Premièrement : Est-il vrai que l’
État
national actuel soit le produit naturel, normal et, dans une certaine
80
de tous partis, intérêts nationaux, groupements d’
États
ou même super-États. Nous entretenons avec eux tous des contacts souv
81
ement sous-développés ! Mais il est clair que les
États
, les organisations européennes officielles et le secteur privé ne pou
82
llent des études et des solutions qu’aucun de nos
États
ne peut élaborer et encore moins faire accepter à lui tout seul. Les
83
ême, prenons le cas de l’URSS, dont la doctrine d’
État
, marxiste d’étiquette, bien qu’en réalité technocratique, entend élim
84
istinctif est ici la spécialisation dirigée par l’
État
. L’élève qui a réussi ses épreuves de sorties (après dix ans d’école)
85
examens finaux, l’étudiant se voit assigner par l’
État
un poste de travail pratique, et ce stage dure au moins trois ans. Ap
86
e la collectivité interprétés par le Parti et son
État
, qui déterminent l’éducation. On revient au dressage utilitaire de l’
87
phe absolu du conditionnement social dirigé par l’
État
. Et cependant le système américain, lui aussi, livre finalement l’élè
88
ce de liberté conduit au conformisme imposé par l’
État
. c) Ces deux repères extrêmes une fois posés, il nous est plus faci
89
du civisme. Nos manuels commencent par définir l’
État
et ses institutions, puis continuent en définissant les droits et les
90
s de ministère central de l’Éducation (chacun des
États
garde le sien, comme en Allemagne ou en Suisse) mais toutes les lois
91
t consacrées aux « fondements politiques de notre
État
», 6 aux « organes publics », 3 à « l’élection des représentants du p
92
ais vers 1910. La Pologne a cessé d’exister comme
État
depuis le partage de 1795. Elle n’a plus d’existence politique, ni su
93
par le banditisme et la corruption dans plusieurs
États
, sur lesquels le gouvernement central n’avait plus aucun pouvoir. Cet
94
pourraient adhérer l’Autriche, la Roumanie et les
États
baltes. Parmi les autres hommes d’État qui participèrent aux délibéra
95
t enfin les apports qu’elle peut y faire. III.
État
présent des contacts et des échanges Dans quelle mesure les besoin
96
canisme », en l’occurrence, puis à la culture des
États
voisins ou rivaux. Pendant ce temps, le communisme répand sa version
97
pas seulement au nom d’une seule nation, ou d’un
État
, ou d’une politique nationale ou partisane. Il est tout naturel que c
98
et 1963)cv La renaissance des régions dans les
États
qui ouvrent leurs frontières à des unions plus vastes, voilà bien l’u
99
t le montant de leurs impôts. Finalement, c’est l’
État
qui fait le sacrifice, mais l’habitude est prise en Amérique, et, à p
100
ns pour ce qu’elle veut. Elle est chargée par nos
États
de faire des citoyens pour la nation. Et l’on sait qu’elle y a bien r
101
rentes et avaient été conquis par des rois ou des
États
différents. Je voudrais enfin qu’on me montre comment, dans une Europ
102
que je me tiens (sans doute naïf ? pas sûr) : les
États
actuels coupent les régions les unes des autres par des frontières ar
103
orisées. Elles vont respirer, délivrées du carcan
État
. Elles vont devenir des métropoles, des centres d’animation culturell
104
e de travailleurs et de curieux. L’industrie et l’
État
, plus que jamais, ont besoin d’elle. Si elle est devenue trop petite
105
x écrivains, selon l’ambition qui caractérise les
États
totalitaires. Même à supposer que nul d’entre vous ne partage ces do
106
rtie un artiste dans telle ville d’art, non pas l’
État
où était située cette ville. En revanche, les styles étaient continen
107
l devoir de l’individu serait son devoir envers l’
État
; et il est exorbitant de considérer comme le devoir suprême de l’ind
108
est parce que les nations qu’exalte le ministre d’
État
du général de Gaulle s’y opposent encore irréductiblement, de tout le
109
rres mondiales, résultant du nationalisme et de l’
État
totalitaire — par le besoin d’union au-delà des nations, partout ress
110
ntentement irrépressible d’une région que brime l’
État
central — cas du Sud-Tyrol, du Jura bernois, du Guipuscoa basque ou d
111
grave et significative que la revendication d’un
État
occitan ou les plasticages en Bretagne, qui parfois attirent l’attent
112
l’histoire s’imaginent qu’il y a toujours eu des
États
, que les nations sont immortelles (en tout cas la leur !), que rien d
113
d’autre n’est donc possible, et que d’ailleurs l’
État
et la nation sont l’aboutissement final, logique, normal et inévitabl
114
s, assez pour rappeler d’où viennent la nation, l’
État
, et l’État-nation qui est né de leur collusion moderne. Il faudrait r
115
aint-Empire. Il faudrait montrer que les premiers
États
nationaux n’apparaissent qu’après tout cela, au cœur du Moyen Âge, et
116
acobins et de Napoléon —, la nationalisation de l’
État
royal et l’étatisation de la nation révolutionnaire, c’est cela qui v
117
’ils prétendent monopoliser. Le problème du petit
État
dans le monde des Grands, c’est en vérité le problème de tous les Éta
118
s Grands, c’est en vérité le problème de tous les
États
du monde sauf trois, c’est-à-dire d’environ cent-trente pays (plus so
119
parti qu’ont adopté en 1848 nos vingt-cinq petits
États
suisses et bien leur en a pris. Mais les vingt-cinq États-nations eur
120
l’on fait actuellement, c’est-à-dire laisser nos
États
continuer à prétendre à une indépendance de moins en moins croyable,
121
volumes et les congrès sur la régionalisation des
États
européens. Le concept de région a pris une place considérable non seu
122
’une VIe République. Nous réclamons la création d’
États
régionaux français. Ces États régionaux disposeront de pouvoirs exécu
123
amons la création d’États régionaux français. Ces
États
régionaux disposeront de pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciair
124
par exemple, pour les États-Unis d’Amérique. Les
États
régionaux français délégueront partie de leur souveraineté à l’État f
125
nçais délégueront partie de leur souveraineté à l’
État
fédéral français. La lutte pour notre indépendance nationale ne peut
126
résentation du peuple français sera assurée par l’
État
fédéral français. Parmi les plus graves méfaits des bureaucrates et t
127
mais n’allez pas y attacher trop d’importance. L’
État
français ne sera pas si aisément ébranlé. Son chef le tient très bien
128
De Gaulle lui-même ne peut tenir en main… que son
État
. Or la souveraineté de l’État est devenue largement illusoire, quand
129
ir en main… que son État. Or la souveraineté de l’
État
est devenue largement illusoire, quand elle n’est pas toute négative,
130
bandon (parfois opportun). Ainsi, elle permet aux
États
de procéder à leur désarmement tarifaire, de renoncer aux droits de d
131
pement provenait directement de la structure de l’
État
unitaire, voire, comme le disent plusieurs auteurs, de l’exploitation
132
eurs auteurs, de l’exploitation des régions par l’
État
central. On s’est intéressé très spécialement aux régions périphériqu
133
ssentiellement urbaine et mobile. Le terme même d’
État
indique très bien ses origines agricoles : status, state, Staat, État
134
en ses origines agricoles : status, state, Staat,
État
, c’est stabilité et statisme, fermes assises, délimitation par des ca
135
e à calculer suffisait pour établir le bilan d’un
État
centralisé, tandis que seuls les ordinateurs pourront permettre de te
136
, Catalogne, pays de Galles ; elles sont donc des
États
impérialistes, non des communautés qui revendiquent contre leur État-
137
ême et arbitrale (supranationale) une pluralité d’
États
, d’ethnies, de confessions, de traditions culturelles et sociales. Pl
138
libre disposition de leurs habitants : les trois
États
baltes, de vastes régions de la Pologne et de la Finlande, et la Bess
139
ppression instantanée des péages entre vingt-cinq
États
et installation d’un cordon douanier commun, par exemple.) Il n’y a q
140
ie de propositions axiomatiques de ce genre : — L’
État
doit être unique et indivisible. — De son siège unique, dans la capit
141
sible. — De son siège unique, dans la capitale, l’
État
régit souverainement toute l’existence publique de la nation, c’est-à
142
tc.) doit dépendre d’un seul et même organisme, l’
État
, dans les limites d’un seul et même territoire sur lequel cet État se
143
mites d’un seul et même territoire sur lequel cet
État
se déclare souverain. — Cette superposition forcée de réalités radica
144
un peuple devient une « nation immortelle » et l’
État
qui agit en son nom dispose de la vie et de la mort de ses membres, p
145
’a plus le droit de brûler ses hérétiques, mais l’
État
a le devoir de sévir contre ceux qui contestent l’un de ses dogmes (o
146
nomie est au service des desseins politiques d’un
État
et non pas de la prospérité de ses citoyens. Aujourd’hui, cette même
147
la force principale d’un chef, roi, dictateur ou
État
républicain. Or ce pouvoir paraît mieux assuré, de nos jours, par les
148
paraît mieux assuré, de nos jours, par les petits
États
que par les ex-puissances — et cela pour une série de raisons (pas se
149
uité est indéniable… Ce n’est pas que je récuse l’
État
ni l’ordre contractuel d’une société, avec ses cadres et ses mécanism
150
en souverain. Je demande la division du phénomène
État
en autant de foyers, et sa répartition à autant de niveaux, qu’il y a
151
d’hui concentrés en un seul lieu, accaparés par l’
État
national, et qui le seraient, demain, par l’État régional. 4. Vers
152
’État national, et qui le seraient, demain, par l’
État
régional. 4. Vers une formule fédéraliste de l’État Dans une pa
153
régional. 4. Vers une formule fédéraliste de l’
État
Dans une page essentielle de son Principe fédératif, où Proudhon e
154
e trouve cette proposition : Organiser en chaque
État
fédéré le gouvernement d’après la loi de séparation des organes ; — j
155
3. Proudhon entend réduire les attributions de l’
État
(ou autorité centrale) « à un simple rôle d’initiative générale, de g
156
ounine comparait à Bismarck, et qui pensait que l’
État
doit être fort pour servir fortement le Prolétariat, lequel ne manque
157
s’en emparer un jour — après quoi, logiquement, l’
État
dépérira. Or, sous Lénine, c’est le contraire qui se produit : l’État
158
ous Lénine, c’est le contraire qui se produit : l’
État
conquis par le petit groupe des bolchéviques, les phagocyte séance te
159
es, eux-mêmes copiés sur le modèle jacobin97 de l’
État
« ultranationaliste » écrasant les autonomies et les soviets locaux o
160
es ne comptent pas, au regard des structures de l’
État
. L’espagnole et la russe se veulent hostiles à mort, et par quelles d
161
’une seule et même implacable logique, celle de l’
État
totalitaire, aboutissement normal de l’idée de souveraineté revendiqu
162
evendiquée par une entité politique. Au reste, l’
État
totalitaire n’est que le stade ultime du stato-nationalisme « démocra
163
Seul, un député de Nancy ose refuser le salut à l’
État
, tel Guillaume Tell. 4. Le seul problème politique sérieux d’aujour
164
éfaire l’État-nation (et je ne dis pas détruire l’
État
, j’y reviendrai), c’est la seule hérésie créatrice au xxe siècle. Ca
165
pour gérer l’héritage plus ou moins légitime des
États
royaux, sans nul rapport avec les tâches sociales d’aujourd’hui. L’ag
166
cette politique-là n’est jamais le Peuple mais l’
État
, substitut du roi qu’il fallait servir.) En revanche, si l’on admet
167
, de toutes les tendances locales opprimées par l’
État
despotique. Entre ces deux mouvements, il y a une corrélation nécessa
168
nt ou bien englobées (de gré ou de force) dans un
État
national beaucoup plus grand et qui entend effacer leurs limites trad
169
environnement (Rhin, Léman, etc.). « La carte des
États
ne coïncide pas avec la carte des peuples ; et les écarts définissent
170
sont d’autant plus rigides et plurivalentes que l’
État
est plus totalitaire d’ambition. Si la souveraineté de l’État est lim
171
s totalitaire d’ambition. Si la souveraineté de l’
État
est limitée aux tâches administratives, les frontières sont ouvertes
172
s plus efficaces. L’école nous a conté que chaque
État
est une entité qui comporte une langue nationale, une culture nationa
173
ant de les enfermer dans les frontières d’un même
État
. Il n’est pas vrai que nos États-nations correspondent à l’aire de di
174
angue allemande, si elle devait coïncider avec un
État
, il faudrait annexer à la République fédérale, outre la DDR, la Suiss
175
qu’au nord de Trieste… Non, les frontières de nos
États
n’ont jamais été « naturelles ». Elles sont accidentelles et arbitrai
176
anarchiste ou le « dépérissement » marxiste de l’
État
, mais sa division, ou mieux sa répartition (conforme au vœu de Proudh
177
ne à la fédération continentale, puis mondiale. L’
État
supérieur (fédération nationale ou continentale) doit garder un rôle
178
au service de l’Europe entière ce qu’aucun de nos
États
, a fortiori de nos régions, ne peut rêver de faire seul.) En retour,
179
résente le sabotage de la langue maternelle par l’
État
national, lire le beau livre de Morvan Lebesque, Comment peut-on être
180
112. On peut admettre à la rigueur que l’actuel
État
français remonte à Philippe le Bel, mais il est absolument certain qu
181
mais il est absolument certain que l’Italie comme
État
n’a que 110 ans, l’Allemagne 101 ans, la Norvège 66, la Tchécoslovaqu
182
ités du xxe siècle. Les politiciens courtisent l’
État
central pour qu’il « consente » ou qu’il « octroie » ce que l’intérêt
183
ats-nations, l’Europe des patries ou l’Europe des
États
, c’est ce que l’on nomme en logique un « énoncé contradictoire ». Com
184
ire contradictoires d’un pays à l’autre. Tous nos
États
ont à faire face à des problèmes régionaux de nature très diverse, et
185
semble national) dont elles rendent responsable l’
État
centralisateur. Ainsi, pour m’en tenir à un seul exemple, la Catalogn
186
ne reçoit en retour que 12 % de subventions de l’
État
central. Alors, certaines ethnies exigent une aide spéciale, d’autres
187
économique. Sur toutes les frontières de tous nos
États
, les exemples abondent : Basques et Catalans divisés par les Pyrénées
188
d’accepter l’union de nos peuples, au-delà de nos
États
: elle jugera cela tout naturel. Une autre condition de réussite du p
189
es, mais d’autant plus tyranniques, envoyés par l’
État
central. Et c’est pourquoi j’ai dit qu’il nous faudra dix à quinze an
190
, que son indépendance doit rester absolue et son
État
indivisible, ne font que prolonger le xixe siècle. Mais les ouvrages
191
qui n’est pas une souveraineté ni un fief, ni un
État
.) À quoi M. Michel Debré fait écho quelques jours plus tard en déclar
192
un prix être une arme ou un moyen dirigé contre l’
État
… Soyons nationaux et Français ! (Mais l’État n’existerait-il que dan
193
e l’État… Soyons nationaux et Français ! (Mais l’
État
n’existerait-il que dans la capitale ?) Enfin M. Sanguinetti, secréta
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imée Mais tandis que déclament les hommes de l’
État
, dont pas un ne paraît même soupçonner que son discours est démodé de
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nus ensemble que par leur commun servage envers l’
État
». Depuis quelques années, le terme d’État-nation paraît entré dans l
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tes. Les Allemands préfèrent le terme classique d’
État
national, mais l’utilisent dans la même acception, et surtout avec la
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français des « frontières naturelles »… Le grand
État
unifié offre-t-il à ses habitants plus et mieux que le petit État ? s
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e-t-il à ses habitants plus et mieux que le petit
État
? se demande H. Kahn. Et de constater que « la France n’a pas une éco
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vrait-il continuer à tolérer de faire partie d’un
État
plus grand qui lève ses impôts, se moque de ses allures et de son dia
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Norvège et du Danemark montrent combien un petit
État
peut être viable et très bien réussir. Les raisons essentielles de l’
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œuvre à travers la frontière, non maîtrisés par l’
État
central ; problèmes de production locale et de distribution d’énergie
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» sont seuls responsables, « ils » c’est-à-dire l’
État
, des réseaux de fonctionnaires — cela tient aux dimensions de la coll
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hnologie, qui pourrait aboutir à la création d’un
État
policier électronique »127. Expérimentées pendant la lutte contre les
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titatives mesure la démission de l’homme devant l’
État
. D’où l’on déduit que l’économie de guerre, qui est le modèle de tout
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se prêtent le mieux aux calculs prévisionnels. L’
État
totalitaire, c’est l’état de guerre en permanence, et toute technocra
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anticipées, choses fort bonnes en soi mais que l’
État
n’accorde qu’en échange du droit d’aînesse des citoyens sur l’apparei
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ient d’une secrète aspiration à l’autonomie que l’
État
temporel avait obstinément refusé de satisfaire. Il était beaucoup tr
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e représentant l’erreur même : il faut donc que l’
État
force le processus par une série de secousses et de bonds en avant bi
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conditions, qu’une guerre atomique, même si aucun
État
ne la souhaite, éclate « par accident » avant la fin du siècle, préve
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eurs que les anticorps des virus répandus par nos
États
, notre technologie, notre matérialisme, doivent être élaborés, et peu
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er, en prenant pour finalité non la puissance des
États
mais la liberté des personnes. Telles sont les grandes orientations q