1 enis de Rougemont à l’inauguration du Centre (mai 1951 )a Notre programme n’est pas systématique, et il n’est pas non plus

2 tin du Centre européen de la culture, Genève, mai 1951, p. 13.

3 ésentation du Centre européen de la culture (mars 1952 )b Quelques milliers d’hommes et de femmes, dans chacun de nos pays

4 e européen de la culture (mars 1952)b Quelques milliers d’hommes et de femmes, dans chacun de nos pays, s’inquiètent pour l’a

5 is malade. Nous pensons qu’il faut la sauver pour deux raisons que chacun doit comprendre, qu’il soit Européen ou non : — pa

6  : — parce que l’Europe fut et demeure depuis des siècles , malgré tous ses péchés historiques, le seul foyer vivant d’une civil

7 ion ou de leur classe. Il y a là quelque chose de neuf , plus qu’il n’y peut paraître à première vue. Insistons donc : le Cen

8 t cherchaient un moyen d’y prendre part. Quelques milliers d’hommes et de femmes, ceux qui sont réveillés, dans chacun de nos pa

9 es, groupes d’études ou d’échanges, il en est des milliers de toute espèce. Nous en appelons aussi aux isolés, à ceux qui refuse

10 in du Centre européen de la culture, Genève, mars 1952, p. 3-6.

11 Contre la culture organisée (avril 1952 )c Chacun connaît l’histoire du paysan qui affirmait sortir de l’ég

12 stait aux origines, et elle n’a cessé pendant les siècles de se reformer, de s’enrichir de mille diversités. Il ne s’agit pas d

13 dant les siècles de se reformer, de s’enrichir de mille diversités. Il ne s’agit pas de la créer ou de l’organiser par décret

14 la culture et veulent l’aider, ils ont maintenant deux choses fort importantes à faire : 1° supprimer les barrières que leur

15 maintenant deux choses fort importantes à faire : 1° supprimer les barrières que leurs mandants avaient dressées ; 2° aide

16 s barrières que leurs mandants avaient dressées ; 2° aider les groupes et les institutions que les fiscs, les douanes et l

17 n du Centre européen de la culture, Genève, avril 1952, p. 3-6.

18 Le dialogue Europe-Amérique (juin-juillet 1952 )d Sous son aspect de tentation intellectuelle, le stalinisme est e

19 is autonome ; la plus grande différence entre les deux étant que l’Amérique tend consciemment vers les standards de culture,

20 u en tout cas, le problème des rapports entre ces deux cultures en filiation n’aurait rien d’irritant ni de grave, si l’Amér

21 ascination, comme on sait, résulte de l’action de deux motifs apparemment contradictoires : la peur et l’attrait combinés. I

22 solationnistes, ce sera bien notre faute dans les deux cas. Car il faut faire l’Europe, ou il faudra subir soit leur interve

23 e celle des USA. Les digests, que nous lisons par millions , ne sont tout de même pas distribués par M. Acheson, ni leur lecture

24 cide objectivement, et qui se trompe une fois sur deux . Il en résulte un gaspillage d’efforts et de capitaux qui d’une part

25 une entente mondiale, comment penser la paix ? 1. Peu d’Américains « disent » vraiment cela, qu’ils pensent. Mais j’att

26 et morale des peuples européens ». (Esprit, juin 1952. ) d. Rougemont Denis de, « Le dialogue Europe-Amérique », Bulletin d

27 ntre européen de la culture, Genève, juin–juillet 1952, p. 3-7.

28 Le dialogue Europe-USA (août-septembre 1952 )e L’éditorial de notre bulletin de juin-juillet a suscité de nomb

29 dernières semaines sur le thème Europe-Amérique. Trois exemples : — du 19 au 21 juillet, à Willingen près Kassel, rencontre

30 r le thème Europe-Amérique. Trois exemples : — du 19 au 21 juillet, à Willingen près Kassel, rencontre organisée par la Co

31 hème Europe-Amérique. Trois exemples : — du 19 au 21 juillet, à Willingen près Kassel, rencontre organisée par la Commissi

32 Commission œcuménique de coopération européenne ( douze Américains et douze Européens) ; — du 26 août au 1er septembre, en ma

33 ue de coopération européenne (douze Américains et douze Européens) ; — du 26 août au 1er septembre, en marge du congrès mondi

34 enne (douze Américains et douze Européens) ; — du 26 août au 1er septembre, en marge du congrès mondial de Pax Romana, ent

35 Américains et douze Européens) ; — du 26 août au 1er septembre, en marge du congrès mondial de Pax Romana, entretiens entr

36 tre universitaires américains et européens ; — du 26 août au 6 septembre, séminaire de travail de l’Europäisches Forum (Al

37 itaires américains et européens ; — du 26 août au 6 septembre, séminaire de travail de l’Europäisches Forum (Alpbach, Tyr

38 Europe et l’Amérique dans la crise spirituelle du siècle . » De brefs comptes rendus de ces rencontres nous parviendront bientô

39 re européen de la culture, Genève, août–septembre 1952, p. 25.

40 Culture et politique européenne (octobre 1952 )f g 1. Je poserai tout d’abord une question très directe : Pourquo

41 ture et politique européenne (octobre 1952)f g 1. Je poserai tout d’abord une question très directe : Pourquoi parler d

42 tion (qui serait bien plus économique) à l’un des deux empires qui se disputent le monde ? — on ne peut lui répondre qu’en s

43 renvoyer les « problèmes culturels » à plus tard. 2. Mais d’autre part, on peut penser que l’Europe qu’il s’agit de sauver

44 ope, cap de l’Asie, a dominé le monde pendant des siècles non point par la réalité de ses partis politiques mais bien par la ve

45 rien à l’affaire, une fois le sens humain perdu). 3. Les protagonistes de la construction européenne par le seul jeu des p

46 bourg, il n’écoute même pas le bruit que font ces deux mots également privés de sens pour lui. Toute propagande européenne d

47 péenne digne du nom doit partir de ces évidences. 4. Mais on va me dire : le mot culture n’a pas beaucoup plus de sens pou

48 le cadre en fil de fer d’un continent de plus de 300 millions d’individus qui cesseront peu à peu de chercher quel peut êt

49 cadre en fil de fer d’un continent de plus de 300 millions d’individus qui cesseront peu à peu de chercher quel peut être le sen

50 réciser ces conditions. Je me borne à en indiquer quatre . a) Un gouvernement qui augmenterait son budget de la défense aux dép

51 aux), tels que Bruges, Genève, Nancy, Alpbach, et douze autres entreprises du même genre, qui sont à l’œuvre dans tous nos pa

52 jeunesse de l’Europe s’étonne de voir végéter par milliers les Foyers de culture régionaux et locaux, où s’opère justement ce co

53 ildes a prouvé qu’il existe un public de lecteurs dix ou vingt fois plus vaste que celui que touchaient les libraires.) 5.

54 prouvé qu’il existe un public de lecteurs dix ou vingt fois plus vaste que celui que touchaient les libraires.) 5. La jeunes

55 us vaste que celui que touchaient les libraires.) 5. La jeunesse montre peu d’intérêt pour la politique des partis, moins

56 du Centre européen de la culture, Genève, octobre 1952, p. 3-7. g. Rapport présenté à la Conférence des Jeunesses politiques

57 oral présenté par M. Denis de Rougemont (novembre 1952 )h Le Centre existe depuis deux ans, et pourtant, à plusieurs égard

58 emont (novembre 1952)h Le Centre existe depuis deux ans, et pourtant, à plusieurs égards, il nous donne souvent l’impress

59 gager les grandes lignes de l’évolution du CEC. I . Comment se situe notre action dans la réalité européenne d’aujou

60 onomes, et européens. Les méthodes de travail des deux organismes sont aussi différentes que leurs buts. Nous en sommes rest

61 — pour la vie quotidienne de chaque Européen. II . Esquissons maintenant le bilan de notre action depuis un an. Tout

62 nformer une manière de penser européenne. Prenons trois exemples précis. Notre Commission des historiens a cessé de se réunir

63 faute des fonds nécessaires à l’exécution de ses deux principaux projets : « Missi Europae2 » et brochures. La Commission

64 voit chargé d’un travail qui serait réparti entre 20 ou 30 personnes dans une organisation à l’américaine. (Nous nous cont

65 hargé d’un travail qui serait réparti entre 20 ou 30 personnes dans une organisation à l’américaine. (Nous nous contenteri

66 ation à l’américaine. (Nous nous contenterions de 2 ou 3.) Pourquoi ce manque de fonds ? Faute d’appuis suffisants dans l

67 à l’américaine. (Nous nous contenterions de 2 ou 3. ) Pourquoi ce manque de fonds ? Faute d’appuis suffisants dans les adm

68 olitique. Passons à l’actif. J’y rangerai d’abord trois entreprises qui ont déjà donné des résultats réels, quoique non encor

69 européen de littérature doit être décerné en mars 1953, et nous avons reçu 370 manuscrits. Mais il reste à savoir quelle sera

70 oit être décerné en mars 1953, et nous avons reçu 370 manuscrits. Mais il reste à savoir quelle sera la portée « européenne

71 attendre. Quant aux Plans de causerie (tirés à l’ 200  000 exemplaires, et qui ont permis des centaines de conférences en 6

72 ndre. Quant aux Plans de causerie (tirés à l’200  000 exemplaires, et qui ont permis des centaines de conférences en 6 lang

73 és à l’200 000 exemplaires, et qui ont permis des centaines de conférences en 6 langues), et à l’Association des festivals de mus

74 et qui ont permis des centaines de conférences en 6 langues), et à l’Association des festivals de musique, qui groupe à d

75 ssociation des festivals de musique, qui groupe à deux ou trois exceptions près toutes les grandes manifestations de ce genr

76 on des festivals de musique, qui groupe à deux ou trois exceptions près toutes les grandes manifestations de ce genre en Euro

77 hapitre, nous voulons inscrire dès maintenant nos deux derniers nés : la Communauté des foyers de culture et les Agences de

78 s motifs de ces succès sont simples et j’en dirai trois  : le CEC travaille directement avec les intéressés, avec les producte

79 ché, grâce à sa décentralisation systématique. III . Quelles sont enfin les perspectives de développement du CEC ? No

80 s actions en cours : reprendre les travaux de nos deux commissions d’historiens et de savants ; grouper non plus quelques ce

81 toriens et de savants ; grouper non plus quelques centaines , mais des milliers de foyers de culture ; accentuer le caractère « eu

82 s ; grouper non plus quelques centaines, mais des milliers de foyers de culture ; accentuer le caractère « européen » de nos féd

83 ticles pour l’APEA et élargir leur distribution à trois pays de plus ; composer une nouvelle série de plans de causerie… Nous

84 nsistance portera sur la coordination des quelque 18 activités en cours ou à l’étude. Il s’agit en principe que chacune se

85 u mur qu’on connaît le maçon, c’est en haut. » 2. Voir bulletin de mai 1951. 3. Auguste Detœuf. h. Rougemont Denis d

86 açon, c’est en haut. » 2. Voir bulletin de mai 1951. 3. Auguste Detœuf. h. Rougemont Denis de, « Rapport moral présenté

87 ’est en haut. » 2. Voir bulletin de mai 1951. 3. Auguste Detœuf. h. Rougemont Denis de, « Rapport moral présenté par

88 u Centre européen de la culture, Genève, novembre 1952, p. 6-10.

89 propos de la crise de l’Unesco (décembre-janvier 1953 )i La démission de M. Trygve Lie a fait parler d’une crise des Nati

90 le. Aux yeux du grand public, un budget annuel de 9 millions de dollars, comme celui de l’Unesco, est gigantesque. Au reg

91 . Aux yeux du grand public, un budget annuel de 9 millions de dollars, comme celui de l’Unesco, est gigantesque. Au regard des t

92 bouilleurs de cru, par exemple, on lui donnerait cent fois ou mille fois plus. Mais le fait est qu’on n’y croit guère dans

93 e cru, par exemple, on lui donnerait cent fois ou mille fois plus. Mais le fait est qu’on n’y croit guère dans ces milieux, e

94 ilieux, et tel étant l’état de l’opinion moyenne, 9 millions de dollars font tout de même une grosse somme. Les hommes de

95 ieux, et tel étant l’état de l’opinion moyenne, 9 millions de dollars font tout de même une grosse somme. Les hommes de culture,

96 a-t-on fait ? En attendant, rêvons un peu sur ces 9 millions de dollars consentis par les gouvernements. Avec cette somme

97 t-on fait ? En attendant, rêvons un peu sur ces 9 millions de dollars consentis par les gouvernements. Avec cette somme, on pour

98 nements. Avec cette somme, on pourrait entretenir 130 centres européens de la culture (un vrai cauchemar) ; ou décerner 300

99 s de la culture (un vrai cauchemar) ; ou décerner 3000 grands prix de littérature, d’art et de science ; ou réunir 4000 sémi

100 x de littérature, d’art et de science ; ou réunir 4000 séminaires de discussions et de recherches ; ou distribuer 5 à 6000 b

101 s de discussions et de recherches ; ou distribuer 5 à 6000 bourses d’études pour professeurs, artistes, étudiants ; ou pu

102 discussions et de recherches ; ou distribuer 5 à 6000 bourses d’études pour professeurs, artistes, étudiants ; ou publier 2

103 our professeurs, artistes, étudiants ; ou publier 25 millions de volumes et les distribuer gratuitement ; ou encore 80 mil

104 professeurs, artistes, étudiants ; ou publier 25 millions de volumes et les distribuer gratuitement ; ou encore 80 millions de

105 olumes et les distribuer gratuitement ; ou encore 80 millions de grandes reproductions d’œuvres d’art, en couleurs. Mais t

106 mes et les distribuer gratuitement ; ou encore 80 millions de grandes reproductions d’œuvres d’art, en couleurs. Mais tout cela,

107 s d’œuvres d’art, en couleurs. Mais tout cela, et cent autres choses possibles et imaginables, supposerait que l’on traite l

108 au contraire, mais à cause du système adopté. Trois vices de construction C’est le système qu’il faut donc réformer, e

109 les créateurs de l’Unesco. Le système souffre de trois vices majeurs : il est trop vaste, il est centralisé, et il laisse au

110 autant que le contrôle. Reprenons brièvement ces trois points.   1. Trop vaste. Une organisation culturelle qui survole tout

111 ontrôle. Reprenons brièvement ces trois points.   1. Trop vaste. Une organisation culturelle qui survole toutes les civili

112 comme on dit à l’Unesco) et non point mondiaux.   2. Centralisé. La réalité de la culture ne se trouve ni dans l’individu

113 en même temps que le rôle catalyseur du Centre.   3. Initiative et contrôle gouvernementaux. Ce qui précède suffit à établ

114 base d’une expérience quotidienne, acquise depuis trois ans bientôt. Quoi qu’on pense du succès de nos efforts, le fait certa

115 marques déjà trop condensées, on soulignerait ces deux points : 1. En matière de culture, les intéressés seuls sont juges de

116 rop condensées, on soulignerait ces deux points : 1. En matière de culture, les intéressés seuls sont juges de leurs besoi

117 reprises de culture de toute ingérence politique. 2. Sur la base des initiatives émanant des intéressés, que les gouvernem

118 u Centre européen de la culture, Genève, décembre 1952 –janvier 1953, p. 3-7.

119 péen de la culture, Genève, décembre 1952–janvier 1953, p. 3-7.

120 teurs, critiques musicaux et exécutants (décembre 1952-janvier 1953)j Motifs et objectifs L’un des faits les plus frappants

121 ues musicaux et exécutants (décembre 1952-janvier 1953 )j Motifs et objectifs L’un des faits les plus frappants de la

122 sicaux et exécutants. Elle aura lieu au printemps 1954, à Rome. Ses buts sont les suivants : 1. Donner l’occasion à de jeune

123 temps 1954, à Rome. Ses buts sont les suivants : 1. Donner l’occasion à de jeunes compositeurs de faire jouer et apprécie

124 êne le développement de la musique contemporaine. 2. Enrichir le répertoire international (orchestres, opéras et solistes)

125 t solistes) de nouveaux noms et nouvelles œuvres. 3. Créer un lieu de rencontre où compositeurs, critiques et exécutants p

126 Le Centre européen de la culture invitera à Rome 75 à 100 personnes (compositeurs, critiques musicaux et exécutants) de d

127 entre européen de la culture invitera à Rome 75 à 100 personnes (compositeurs, critiques musicaux et exécutants) de différe

128 s d’Europe et d’Amérique, pour participer pendant 8-10 jours à un cycle de conférences, discussions, forums et concerts de m

129 concerts. Au cours de cette rencontre auront lieu quatre concerts symphoniques et trois concerts de musique de chambre, au cou

130 ontre auront lieu quatre concerts symphoniques et trois concerts de musique de chambre, au cours desquels seront exécutés :

131 uencé le développement de la musique au cours des 25 dernières années. Certaines de ces œuvres seront enregistrées, afin q

132 la culture décernera au cours de cette rencontre trois Prix internationaux aux trois meilleures œuvres qui auront été comman

133 de cette rencontre trois Prix internationaux aux trois meilleures œuvres qui auront été commandées à 12 jeunes compositeurs.

134 ois meilleures œuvres qui auront été commandées à 12 jeunes compositeurs. Le règlement de ces prix fera l’objet d’un commu

135 ion s’est réuni pour la première fois, au CEC, le 13 janvier 1953, sous la présidence du directeur du Centre. Étaient prés

136 éuni pour la première fois, au CEC, le 13 janvier 1953, sous la présidence du directeur du Centre. Étaient présents : MM. Bor

137 s de la Conférence internationale de musique : du 5 au 11 avril 1954, à Rome. Le Comité procède ensuite au choix prélimin

138 la Conférence internationale de musique : du 5 au 11 avril 1954, à Rome. Le Comité procède ensuite au choix préliminaire d

139 ence internationale de musique : du 5 au 11 avril 1954, à Rome. Le Comité procède ensuite au choix préliminaire des 12 compos

140 Comité procède ensuite au choix préliminaire des 12 compositeurs auxquels des œuvres seront commandées. Pour la plupart d

141 lettres personnelles seront envoyées à chacun des 12 compositeurs retenus. Sur proposition de MM. Nabokov et de Rougemont,

142 résident désigné pour chaque séance fera préparer 2 ou 3 communications, et s’entendra avec 2 ou 3 autres participants du

143 ent désigné pour chaque séance fera préparer 2 ou 3 communications, et s’entendra avec 2 ou 3 autres participants du sémi

144 réparer 2 ou 3 communications, et s’entendra avec 2 ou 3 autres participants du séminaire pour qu’ils interviennent dans

145 er 2 ou 3 communications, et s’entendra avec 2 ou 3 autres participants du séminaire pour qu’ils interviennent dans la di

146 kevitch, est retenu : « Les Droits de l’Auteur ». Cinq thèmes principaux qui peuvent tous êtres subordonnés à ce titre génér

147 argé de leur donner une formulation définitive) : 1. Musique et politique. 2. La fonction musicale crée-t-elle encore ses

148 ormulation définitive) : 1. Musique et politique. 2. La fonction musicale crée-t-elle encore ses organes ? 3. Technique, s

149 onction musicale crée-t-elle encore ses organes ? 3. Technique, style, esthétique. 4. L’influence de l’opéra moderne sur l

150 re ses organes ? 3. Technique, style, esthétique. 4. L’influence de l’opéra moderne sur le développement du langage musica

151 moderne sur le développement du langage musical. 5. Qu’est-ce qu’un bon programme ? j. Rougemont Denis de, « Une nouv

152 u Centre européen de la culture, Genève, décembre 1952 –janvier 1953, p. 8-11.

153 péen de la culture, Genève, décembre 1952–janvier 1953, p. 8-11.

154 Situation de l’Europe en avril 1953 (avril 1953)k L’Europe au point mort ? Au moment même où vien

155 Situation de l’Europe en avril 1953 (avril 1953 )k L’Europe au point mort ? Au moment même où viennent d’être

156 Mais la contradiction n’est qu’apparente, car les deux jugements sont exacts. En effet, pour changer de vitesse, il faut pas

157 ent d’être remis officiellement aux ministres des Six , prévoyant l’élection directe d’un Parlement européen. Tout cela résu

158 emps qu’elle se déclare. Nous avons pris sur elle six ans d’avance ( congrès de Montreux, 1947). Normalement, nous devons d

159 sur elle six ans d’avance ( congrès de Montreux, 1947 ). Normalement, nous devons donc gagner, sur ce plan-là. Le Kominfo

160 base même que l’on déclarait « grotesque » il y a deux mois, le retour de M. Vychinski à la civilité puérile et honnête, la

161 la civilité puérile et honnête, la restitution de deux ambassades à leurs propriétaires légaux, la libération de quinze méde

162 es à leurs propriétaires légaux, la libération de quinze médecins sur neuf accusés d’assassinat et l’emprisonnement de ceux qu

163 ires légaux, la libération de quinze médecins sur neuf accusés d’assassinat et l’emprisonnement de ceux que l’on venait de d

164 e l’extérieur. La division de notre continent en 21 nations sottement rivales, dont aucune n’est plus à l’échelle soit de

165 pres armes, n’est en aucune mesure améliorée. Ces trois grands faits fondamentaux, ces trois coordonnées de notre destin hist

166 éliorée. Ces trois grands faits fondamentaux, ces trois coordonnées de notre destin historique, demeurent les motifs impérieu

167 cte aux yeux de certains, quand la paix entre les deux blocs serait non seulement déclarée mais faite, l’union de l’Europe n

168 erait pas moins vitale ni moins urgente, pour les trois grandes raisons qu’on vient de rappeler. La question n’est pas de sav

169 Russie nous fait plus ou moins peur, mais si nos 21 nations sont encore capables d’assurer, chacune pour soi, leur sécuri

170 gemont Denis de, « Situation de l’Europe en avril 1953  », Courrier fédéral, Genève, avril 1953, p. 1-6.

171 en avril 1953 », Courrier fédéral, Genève, avril 1953, p. 1-6.

172 Aller et retour (avril 1953 )l Parmi toutes les raisons de faire l’Europe, économiques, militai

173 xe siècle. On sait l’histoire de cette union. En 1787, les treize États qui venaient de se libérer de la tutelle britannique

174 . On sait l’histoire de cette union. En 1787, les treize États qui venaient de se libérer de la tutelle britannique décidèrent

175 voté par leurs délégués, réunis à Philadelphie. ( Six nations de l’Europe viennent de voter un projet similaire, à Strasbou

176 nt de voter un projet similaire, à Strasbourg, le 10 mars 1953.) Il restait à le faire ratifier. L’opposition se montra vi

177 ter un projet similaire, à Strasbourg, le 10 mars 1953. ) Il restait à le faire ratifier. L’opposition se montra violente. Dan

178 t donc précisément dans la presse de New York que trois des rédacteurs de la Constitution, Hamilton, Jay et Madison, entrepri

179 ut aujourd’hui l’ignorer. S’il fallait résumer en deux phrases le rôle et l’importance d’un tel écrit, je dirais que d’une p

180 pendant libéral au Prince de Machiavel. Depuis un siècle et demi, les hommes d’État américains ont coutume de se référer aux m

181 divisé politiquement, comme géographiquement, en quatre parties dont chacune a des intérêts distincts. L’Europe, pour le malh

182 intérêts distincts. L’Europe, pour le malheur des trois autres, les a toutes, à des degrés divers, soumises à son empire par

183 s instruments de la grandeur européenne ! Que les Treize États, réunis dans une étroite et indissoluble Union, concourent à la

184 ller et retour », Courrier fédéral, Genève, avril 1953, p. 23-25.

185 Situation de l’Europe en juin 1953 (mai-juin 1953)m Crise Deux de nos grandes nations traversent

186 Situation de l’Europe en juin 1953 (mai-juin 1953 )m Crise Deux de nos grandes nations traversent une période de

187 urope en juin 1953 (mai-juin 1953)m Crise Deux de nos grandes nations traversent une période de paralysie politique.

188 u’elle commençait tout juste à distinguer. Depuis deux mois, hors des milieux fédéralistes militants, personne ne parle plus

189 ’Europe est quelque chose de plus que la somme de 20 nations, dont la plupart, dans leur forme nationale au sens moderne,

190 vaut plus que les Européens En ce mois de juin 1953, il est plus facile que jamais d’être « pour l’Europe », plus difficil

191 Mais comment faire l’Europe avec une Italie dont 42  % des électeurs votent totalitaire, sont donc anti-Européens sinon pa

192 amputée d’un quart de sa population, encombrée de 12 millions de réfugiés, dévastée et désarmée ; une France enfin qui pré

193 utée d’un quart de sa population, encombrée de 12 millions de réfugiés, dévastée et désarmée ; une France enfin qui préfère les

194 cette éducation. « Il y a cet immense avenir tout neuf devant nous, qui nous attend et qui a besoin de nous, tant pis pour n

195 éplacent les uns les autres, tout au plus. Il y a cinq ans, avant le congrès de La Haye, quand un journal de nos pays passai

196 mporte lequel au hasard. L’éditorial une fois sur deux , et trois sur quatre dépêches importantes vous parlent du « problème

197 quel au hasard. L’éditorial une fois sur deux, et trois sur quatre dépêches importantes vous parlent du « problème européen »

198 sard. L’éditorial une fois sur deux, et trois sur quatre dépêches importantes vous parlent du « problème européen ». Il y a la

199 s conditions : la CED.) Notre « Utopie » d’il y a cinq ans seulement, déjà renverse des gouvernements. C’est une preuve de r

200 occupation par l’un ou l’autre empire, ou par les deux , avec ou sans bombardements, selon l’usage qu’ils se proposent de fai

201 ugemont Denis de, « Situation de l’Europe en juin 1953  », Courrier fédéral, Genève, mai–juin 1953, p. 1-7.

202 n juin 1953 », Courrier fédéral, Genève, mai–juin 1953, p. 1-7.

203 Situation de l’Europe en août 1953  : Lettre aux Six (juillet-août 1953)n Messieurs les ministres, Dan

204 Situation de l’Europe en août 1953 : Lettre aux Six (juillet-août 1953)n Messieurs les ministres, Dans chacun de vos p

205 urope en août 1953 : Lettre aux Six (juillet-août 1953 )n Messieurs les ministres, Dans chacun de vos pays, la question de

206 votre demande, peut servir de base à l’union. Ces deux faits nous incitent à vous écrire. Nous voyons que l’Europe a besoin

207 re indiscutable. Nous pensons qu’il le peut, pour trois raisons. 1. Il est le seul Projet actuellement existant, qui ne résul

208 . Nous pensons qu’il le peut, pour trois raisons. 1. Il est le seul Projet actuellement existant, qui ne résulte pas de l’

209 s du ressentiment des députés. Qui les suivrait ? 2. Le Projet a été discuté et rédigé par des parlementaires, un œil sur

210 erait très semblable à ce que vous auriez écarté. 3. Dans ses grandes lignes, le Projet prévoit un Parlement élu et un exé

211 ues grands repères, que nous essayerons de fixer. 1. Il faut que l’Europe s’unisse pour redevenir une force, capable d’ass

212 fondamental que nos pays sont trop petits pour le siècle , qu’ils mourront seuls ou revivront ensemble. 2. Il faut que l’Europe

213 cle, qu’ils mourront seuls ou revivront ensemble. 2. Il faut que l’Europe s’unisse pour sauver le foyer d’une civilisation

214 e civilisation qui peut périr par notre désunion. 3. L’Europe que nous voulons ne sera pas unitaire, ne sera pas un super-

215 vers la fédération, vers l’union des autonomies. 4. Une fédération de 155 millions d’habitants pour commencer, de plus du

216 vers l’union des autonomies. 4. Une fédération de 155 millions d’habitants pour commencer, de plus du double lorsqu’elle au

217 l’union des autonomies. 4. Une fédération de 155 millions d’habitants pour commencer, de plus du double lorsqu’elle aura regrou

218 e reste du monde, l’ayant rétablie dans son sein. 5. Une telle fédération ne suppose pas « l’abandon de nos souverainetés 

219 s droits illusoires, ou refuser d’y renoncer, ces deux gestes manqueraient également de sérieux. Il n’est qu’une seule indép

220 e lever le soleil, revendiqué par les rois-dieux. 6. Les paragraphes importent, dans un pacte fédéral (beaucoup plus que d

221 sons par exemple au mot « indissoluble » (article 1 ), qui ne peut être accepté tant qu’une seule des parties se voit cont

222 ctionnisme et que les compromis les plus subtils. 7. Pourvu que le Projet, carrément, ouvre à l’Europe une chance de se fé

223 ngué que le maximum, qui est la fédération de nos vingt pays, s’inscrit dans les données concrètes de notre Histoire, tous ce

224 t le minimum, qui est le Projet de Communauté des Six , comme le plus court moyen vers une telle fin. Messieurs les ministre

225 n vers une telle fin. Messieurs les ministres des Six , en proclamant hautement les motifs et les buts d’une union fédérale

226 zance. Cet empire qui sombra pour toujours il y a cinq siècles exactement, avait cessé de vivre son grand rôle historique dè

227 . Cet empire qui sombra pour toujours il y a cinq siècles exactement, avait cessé de vivre son grand rôle historique dès l’an 1

228 cessé de vivre son grand rôle historique dès l’an 1204, où l’armée des croisés pilla sa capitale et viola son sanctuaire. Chu

229 nople, exigeaient un tribut avant de s’éloigner : 10 millions de francs-or, environ. L’empereur en versa la moitié, puis s

230 le, exigeaient un tribut avant de s’éloigner : 10 millions de francs-or, environ. L’empereur en versa la moitié, puis se mit à p

231 à sac. Les produits du pillage s’élevèrent après trois jours à plus de 100 millions, sans compter le trésor inestimable des

232 u pillage s’élevèrent après trois jours à plus de 100 millions, sans compter le trésor inestimable des œuvres d’art et des

233 llage s’élevèrent après trois jours à plus de 100 millions , sans compter le trésor inestimable des œuvres d’art et des objets sa

234 re pour une Europe nouvelle. Au nom du Groupe des Vingt n. Rougemont Denis de, « Situation de l’Europe en août 1953 : Lett

235 ugemont Denis de, « Situation de l’Europe en août 1953  : Lettre aux Six », Courrier fédéral, Genève, juillet–août 1953, p. 1

236 « Situation de l’Europe en août 1953 : Lettre aux Six  », Courrier fédéral, Genève, juillet–août 1953, p. 1-6.

237 aux Six », Courrier fédéral, Genève, juillet–août 1953, p. 1-6.

238 Perspectives du CEC (juillet octobre 1953 )o Cinq ans après Cinq ans après le Congrès de l’Europe, à La

239 Perspectives du CEC (juillet octobre 1953)o Cinq ans après Cinq ans après le Congrès de l’Europe, à La Haye, un aut

240 EC (juillet octobre 1953)o Cinq ans après Cinq ans après le Congrès de l’Europe, à La Haye, un autre congrès vient d

241 la même noble Salle des chevaliers. Le congrès de 1948 avait pour mission de donner le coup de gong du départ à toute l’acti

242 quissé des plans et des programmes embrassant les trois grands domaines de la politique, de l’économie et de la culture. Et c

243 convoquée à La Haye par le Mouvement européen, du 8 au 10 octobre, s’est voulue plus restreinte, à la fois par le nombre

244 quée à La Haye par le Mouvement européen, du 8 au 10 octobre, s’est voulue plus restreinte, à la fois par le nombre des pa

245 ation d’un Statut de Communauté politique par les six pays du plan Schuman. Dès le lendemain s’ouvrait à Rome une table ron

246 mistes, qui doit avoir lieu à Londres au début de 1954. Après cinq ans d’action européenne, nous nous trouvons donc en présen

247 doit avoir lieu à Londres au début de 1954. Après cinq ans d’action européenne, nous nous trouvons donc en présence d’une si

248 rs un but lointain. Précisons : la Communauté des Six n’est qu’une étape vers celle des Quinze, et risque de n’être pas att

249 munauté des Six n’est qu’une étape vers celle des Quinze , et risque de n’être pas atteinte si l’on en fait un but en soi. De m

250 l’on en fait un but en soi. De même, l’union des Quinze n’est qu’une étape vers l’union de l’Europe tout entière. Or, ce rass

251 efforts. À cet égard, relevons un signe heureux : 9 sur 10 des membres du conseil de direction du CEC viennent de prendre

252 s. À cet égard, relevons un signe heureux : 9 sur 10 des membres du conseil de direction du CEC viennent de prendre part a

253 de a fait avec éclat, grâce à la participation de six personnalités politiques et culturelles de premier plan, entourées de

254 ques et culturelles de premier plan, entourées de quinze publicistes influents, ne sera pas moins utile au CEC qu’au Conseil d

255 sur la table des vedettes. Perspectives En trois ans, le CEC a constitué 7 associations et communautés professionnelle

256 Perspectives En trois ans, le CEC a constitué 7 associations et communautés professionnelles dotées de statuts propre

257 , mais dont il assure le secrétariat ; il a formé 3 commissions de savants (dont l’une a pris l’initiative du Laboratoire

258 ratoire européen de recherches nucléaires), lancé 4 séries de publications, et organisé diverses manifestations destinées

259 e européen de la culture, Genève, juillet–octobre 1953, p. 1-4.

260 prise de conscience européenne (novembre-décembre 1953 )p L’une des œuvres les plus célèbres de Gauguin s’intitule : D’où

261 ésultat que voici : « À l’ouest du rideau de fer, 325 millions d’hommes vivent dans la peur de 190 millions et de la charit

262 tat que voici : « À l’ouest du rideau de fer, 325 millions d’hommes vivent dans la peur de 190 millions et de la charité de 155

263 fer, 325 millions d’hommes vivent dans la peur de 190 millions et de la charité de 155 millions. » La raison de ce paradoxe

264 325 millions d’hommes vivent dans la peur de 190 millions et de la charité de 155 millions. » La raison de ce paradoxe est des

265 dans la peur de 190 millions et de la charité de 155 millions. » La raison de ce paradoxe est des plus simples. Nous ne no

266 s la peur de 190 millions et de la charité de 155 millions . » La raison de ce paradoxe est des plus simples. Nous ne nous senton

267 us simples. Nous ne nous sentons pas, en réalité, 325 millions d’Européens, mais seulement 42 millions de Français, 8 milli

268 imples. Nous ne nous sentons pas, en réalité, 325 millions d’Européens, mais seulement 42 millions de Français, 8 millions de Be

269 réalité, 325 millions d’Européens, mais seulement 42 millions de Français, 8 millions de Belges, 3 millions de Norvégiens…

270 lité, 325 millions d’Européens, mais seulement 42 millions de Français, 8 millions de Belges, 3 millions de Norvégiens… Nous pen

271 uropéens, mais seulement 42 millions de Français, 8 millions de Belges, 3 millions de Norvégiens… Nous pensons et sentons

272 opéens, mais seulement 42 millions de Français, 8 millions de Belges, 3 millions de Norvégiens… Nous pensons et sentons par nati

273 nt 42 millions de Français, 8 millions de Belges, 3 millions de Norvégiens… Nous pensons et sentons par nations cloisonné

274 42 millions de Français, 8 millions de Belges, 3 millions de Norvégiens… Nous pensons et sentons par nations cloisonnées, dans

275 nous sentons, en conséquence, trop petits pour le siècle , et condamnés à perdre, après nos dernières positions dans le monde,

276 sur nos destins fut confiée à un petit groupe de six Sages, dont la composition me paraît tout à fait remarquable4. L’on y

277 significatif de la méditation et de l’expérience, quinze publicistes réputés furent conviés à rechercher ensemble les moyens d

278 re d’influence, les résultats de la réflexion des Six . De l’unité culturelle à la communauté politique Mon dessein n’est pa

279 péripéties des débats qui se déroulèrent pendant six longues séances dans le huis-clos doré d’un vieux palais de Rome, mai

280 latives. À cette fin, j’avais introduit, dans les six thèmes proposés, l’idée d’un destin commun de tous les peuples de l’E

281 , et d’une morale civique européenne, commune aux deux familles d’esprits. Devant la contradiction apparente entre l’exigenc

282 ’approbation de tons les membres de la réunion. 4. Je le dis d’autant plus librement qu’invité par le secrétariat du Con

283 pouvait certes imaginer bien d’autres équipes de six Sages, non moins valables au total. Mais le dosage créé par le hasard

284 européen de la culture, Genève, novembre–décembre 1953, p. 4-8.

285 Trois initiales : trois questions, trois réponses (mai-juillet 1954)q —

286 Trois initiales : trois questions, trois réponses (mai-juillet 1954)q — Pouvez-vous me dir

287 Trois initiales : trois questions, trois réponses (mai-juillet 1954)q — Pouvez-vous me dire en deux mots ce

288 es : trois questions, trois réponses (mai-juillet 1954 )q — Pouvez-vous me dire en deux mots ce qu’est le Centre européen

289 s (mai-juillet 1954)q — Pouvez-vous me dire en deux mots ce qu’est le Centre européen de la culture ? — Je veux bien être

290 lture ? — Je veux bien être bref, mais il me faut trois mots. Ou plutôt je vous répondrai sur les questions que posent les tr

291 e vous répondrai sur les questions que posent les trois mots de notre nom : Centre, Européen et Culture. C — Je voudrais

292 ots de notre nom : Centre, Européen et Culture. C — Je voudrais savoir d’abord ce que vous entendez par Culture. — T

293 s culturelles. Nos États ne consacrent qu’à peine 1 /1000e de leur budget à la culture ; encore ne s’agit-il pour eux que

294 culturelles. Nos États ne consacrent qu’à peine 1/ 1000e de leur budget à la culture ; encore ne s’agit-il pour eux que d’inst

295 … — Nous sommes là pour la prendre au sérieux. C — Vous disiez tout à l’heure : « un organisme comme le Centre ». E

296 pensez-vous donc ? — Non pas à celui qu’il y ait deux ou plusieurs centres concurrents, mais à celui qu’il n’en existe plus

297 ces possibilités. Nous nous sentons encore, après quatre ans, au début de notre action réelle. Mais si le Centre n’existait pa

298 La vie n’est jamais qu’une suite de miracles. 5. Le présent numéro de notre bulletin est en grande partie consacré aux

299 ux associations éducatives sur le plan européen. 6. Voir bulletin de mars-avril 1954. 7. Voir à ce sujet la page 4 de ce

300 le plan européen. 6. Voir bulletin de mars-avril 1954. 7. Voir à ce sujet la page 4 de ce bulletin. q. Rougemont Denis de

301 européen. 6. Voir bulletin de mars-avril 1954. 7. Voir à ce sujet la page 4 de ce bulletin. q. Rougemont Denis de, « 

302 n de mars-avril 1954. 7. Voir à ce sujet la page 4 de ce bulletin. q. Rougemont Denis de, « Trois initiales : trois qu

303 page 4 de ce bulletin. q. Rougemont Denis de, «  Trois initiales : trois questions, trois réponses », Bulletin du Centre eur

304 tin. q. Rougemont Denis de, « Trois initiales : trois questions, trois réponses », Bulletin du Centre européen de la cultur

305 nt Denis de, « Trois initiales : trois questions, trois réponses », Bulletin du Centre européen de la culture, Genève, mai–ju

306 entre européen de la culture, Genève, mai–juillet 1954, p. 1-4.

307 Situation de l’Europe en mai 1954  : L’Europe bloquée (mai 1954)r Notre Courrier, depuis des mois, s’

308 n de l’Europe en mai 1954 : L’Europe bloquée (mai 1954 )r Notre Courrier, depuis des mois, s’est tu. Les lettres d’abonnés

309 ov, qui voit grand, jugeant mesquine l’Europe des Six , a proposé une Europe des Trente-Deux. (J’avoue que le compte n’est p

310 squine l’Europe des Six, a proposé une Europe des Trente-Deux . (J’avoue que le compte n’est pas facile à établir, mais on finit par

311 finit par dénombrer, à l’ouest du rideau de fer, quinze pays membres du Conseil de l’Europe et dix non membres, parmi lesquel

312 er, quinze pays membres du Conseil de l’Europe et dix non membres, parmi lesquels Saint-Marin et Andorre, soit vingt-cinq,

313 bres, parmi lesquels Saint-Marin et Andorre, soit vingt-cinq , à quoi s’ajouteraient la Russie et ses six satellites.) Cette grandi

314 ingt-cinq, à quoi s’ajouteraient la Russie et ses six satellites.) Cette grandiose alliance « démocratique » comprendrait,

315 ands cris la disproportion des forces au sein des Six , entre la France et l’Allemagne de l’Ouest, c’est-à-dire entre 43 et

316 nce et l’Allemagne de l’Ouest, c’est-à-dire entre 43 et 48 millions d’habitants, seront sans doute rassurés à l’idée d’un

317 l’Allemagne de l’Ouest, c’est-à-dire entre 43 et 48 millions d’habitants, seront sans doute rassurés à l’idée d’un bloc r

318 Allemagne de l’Ouest, c’est-à-dire entre 43 et 48 millions d’habitants, seront sans doute rassurés à l’idée d’un bloc russe de 2

319 t sans doute rassurés à l’idée d’un bloc russe de 200 millions rétablissant d’un seul coup la balance. Le cauchemar du « tê

320 ns doute rassurés à l’idée d’un bloc russe de 200 millions rétablissant d’un seul coup la balance. Le cauchemar du « tête-à-tête

321 eplaçons-nous un moment dans l’atmosphère de mars 1954. Le danger de guerre a diminué dans l’immédiat. La nécessité d’une ent

322 oire. L’Asie à Genève, ou l’Europe humiliée Deux mois plus tard, tout est changé. L’Occident s’est laissé entraîner da

323 ous menace à bout portant : il a déjà conquis nos six nations de l’Est, et quatre nations en Asie. Il baptise « paix » cett

324  : il a déjà conquis nos six nations de l’Est, et quatre nations en Asie. Il baptise « paix » cette conquête par la force, et

325 s utile si les efforts présents de fédération des Six échouent. (Début modeste, si l’on veut, mais seul concret.) Ces effor

326 ssement rapide à toute l’Europe. Ainsi le sort de 330 millions d’Européens, et au-delà d’eux de toute la civilisation occid

327 ent rapide à toute l’Europe. Ainsi le sort de 330 millions d’Européens, et au-delà d’eux de toute la civilisation occidentale, s

328 occidentale, se trouve dépendre techniquement de 20 ou 30 individus épisodiques — dont on ne saura jamais les noms ! — in

329 entale, se trouve dépendre techniquement de 20 ou 30 individus épisodiques — dont on ne saura jamais les noms ! — inconsci

330  ? Retournons la question : est-il concevable que vingt nations européennes se laissent entraîner dans l’abîme par une poigné

331 ougemont Denis de, « Situation de l’Europe en mai 1954  : L’Europe bloquée », Courrier fédéral, Genève, mai 1954, p. 1-5.

332 L’Europe bloquée », Courrier fédéral, Genève, mai 1954, p. 1-5.

333 Deux notes sur la souveraineté nationale (mai 1954)s 1. Peut-on fédér

334 Deux notes sur la souveraineté nationale (mai 1954 )s 1. Peut-on fédérer des États souverains ? Parmi les fédérat

335 es sur la souveraineté nationale (mai 1954)s 1. Peut-on fédérer des États souverains ? Parmi les fédérations réuss

336 l’un des plus stables du monde, depuis plus d’un siècle . Les partisans de l’Europe unie ne manquent pas de le citer en exempl

337 ’un système politique fédéral a pris naissance en 1848  ? Jusqu’à cette date, la Suisse n’était qu’une alliance d’États souve

338 t qu’une alliance d’États souverains. Pendant des siècles , leur lien légal avait consisté dans une Diète, laquelle n’avait guèr

339 la mesure où elle se conformait à leurs volontés » 8. La division des petits États, leur impuissance à adopter en temps uti

340 devant les armées de la Révolution française, en 1798. L’essai d’unification jacobine entrepris à ce moment-là sous le nom d

341 issant l’erreur commise, déclarait aux Suisses en 1802  : « La nature a fait votre État fédératif. Vouloir la vaincre ne peut

342 cre ne peut pas être d’un homme sage. » Entre les deux extrêmes de l’alliance d’États sans pouvoir central et de la totale u

343 tive de révision du Pacte fédéral, comme celle de 1832, se voyait repoussée à la fois par la gauche, qui lui reprochait son r

344 lendemain de la guerre civile dite du Sonderbund ( 1847 ) peut être qualifiée soit d’habile compromis, soit d’échappatoire, se

345 on à leur souveraineté, la Constitution suisse de 1848 garantit expressément cette souveraineté, en même temps qu’elle la li

346 e au Pouvoir fédéral. Voici les textes : Article 1. — Les peuples des vingt-deux cantons souverains de la Suisse, unis pa

347 Voici les textes : Article 1. — Les peuples des vingt-deux cantons souverains de la Suisse, unis par la présente alliance… forme

348 ns leur ensemble la Confédération suisse. Article 3. — Les cantons sont souverains en tant que leur souveraineté n’est pas

349 ne sont pas délégués au Pouvoir fédéral. Article 5. — La Confédération garantit aux cantons leur territoire, la souverain

350 ouveraineté dans les limites fixées par l’article 3, leurs constitutions, la liberté et les droits du peuple… (etc.) On s

351 oit aisé d’avouer et de défendre sérieusement. 2. Abandonner ou recouvrer la souveraineté ? Est-il vrai que nos souv

352 e atteint son degré de virulence extrême dans les centaines de lettres cravachantes qu’envoient aux rédactions des colonels en re

353 ictimes, de s’adapter aux réalités changeantes du siècle , et même de les apercevoir. D’où la prise qu’ils offrent aux manœuvre

354 des débats de la table ronde de l’Europe, à Rome, deux arguments m’ont frappé, comme étant propres à éduquer le sens europée

355 s, une souveraineté qui échappe à ses nations. 8. William Rappard, La Constitution fédérale de la Suisse, Neuchâtel, La

356 fédérale de la Suisse, Neuchâtel, La Baconnière, 1948, p. 20. 9. Ibid., p. 83. s. Rougemont Denis de, « Deux notes sur l

357 a Suisse, Neuchâtel, La Baconnière, 1948, p. 20. 9. Ibid., p. 83. s. Rougemont Denis de, « Deux notes sur la souverain

358 20. 9. Ibid., p. 83. s. Rougemont Denis de, «  Deux notes sur la souveraineté nationale », Courrier fédéral, Genève, mai

359 aineté nationale », Courrier fédéral, Genève, mai 1954, p. 33-36.

360 Éducation européenne (octobre-novembre 1954 )t Rien n’est perdu, tout reste à faire Deux événements politi

361 54)t Rien n’est perdu, tout reste à faire Deux événements politiques ont absorbé l’attention des Européens et des mi

362 aquès exemplaire, nous nous bornons ici à relever deux faits : — Le rejet de la CED ne met pas fin à la construction europée

363 eurs cadres et de leurs élites, reste à faire. Deux illusions des « Européistes » Les partisans de l’Europe unie ont p

364 t faite. Examinons les réalités que cachaient ces deux illusions. I. À un moment ou à un autre, nous avons tous été tentés d

365 ns les réalités que cachaient ces deux illusions. I . À un moment ou à un autre, nous avons tous été tentés de penser qu’o

366 ner — ou que l’on n’a pas sérieusement soutenue. II . Les mouvements de militants européens ont été surpris par l’échec de

367 agande ou d’information européenne publiés depuis 1947 dans les 16 pays du CE et en Suisse, s’élève à 491. Leur tirage total

368 formation européenne publiés depuis 1947 dans les 16 pays du CE et en Suisse, s’élève à 491. Leur tirage total a légèremen

369 47 dans les 16 pays du CE et en Suisse, s’élève à 491. Leur tirage total a légèrement dépassé 3 millions d’exemplaires. Cela

370 ève à 491. Leur tirage total a légèrement dépassé 3 millions d’exemplaires. Cela paraît considérable quand on est assis d

371 e à 491. Leur tirage total a légèrement dépassé 3 millions d’exemplaires. Cela paraît considérable quand on est assis dans le bu

372 s différents. En fait, cela représente en moyenne 400 exemplaires de chaque brochure distribués dans chaque pays. Une goutt

373 ste, cette préparation se trouve faite, depuis un siècle , et notamment par les manuels d’histoire : l’anti-Europe a joué là-de

374 araissent : voilà qui définit notre programme. 10. Proverbe qui repose sur l’ignorance des mœurs des oiseaux : ceux-ci c

375 européen de la culture, Genève, octobre–novembre 1954, p. 1-4.

376 Orienter les espoirs européens (décembre 1954-janvier 1955)u Fédérer l’Europe semble une utopie pour ceux qui n’ont pas

377 nter les espoirs européens (décembre 1954-janvier 1955 )u Fédérer l’Europe semble une utopie pour ceux qui n’ont pas vu qu

378 le. Il est très remarquable en effet que, dans ce siècle , pas un seul événement historique d’envergure n’ait été le fait des p

379 que les cris et les slogans.) Nous vivons dans un siècle où, très visiblement, ce n’est pas la politique qui fait l’histoire ;

380 ires, eux-mêmes issus des théories hégéliennes du siècle dernier. (Ce n’est pas l’agitation du parti communiste, mais un certa

381 nt de l’histoire qui a tué la CED en France.) Ces deux faits indiquent très clairement où nous pouvons intervenir, d’une par

382 es à l’avènement d’une Europe unie, nous trouvons trois zones marécageuses où viennent s’enliser la plupart des mesures d’uni

383 de ce genre entreprise par le CEC, il y a plus de quatre ans, tendait à la création d’un Laboratoire européen de recherches nu

384 lle a réussi, comme on sait, sous les auspices de douze gouvernements. Plus ambitieuse encore, et destinée cette fois à demeu

385 une seconde initiative est en voie d’aboutir. Le 16 décembre 1954, à Genève, ont été signés et enregistrés les statuts de

386 initiative est en voie d’aboutir. Le 16 décembre 1954, à Genève, ont été signés et enregistrés les statuts de la Fondation e

387 u Centre européen de la culture, Genève, décembre 1954 –janvier 1955, p. 1-3.

388 péen de la culture, Genève, décembre 1954–janvier 1955, p. 1-3.

389 Le rôle de la recherche en Europe (décembre 1954-janvier 1955)v w … Pourquoi la recherche en général ? Et pourquoi le besoi

390 de la recherche en Europe (décembre 1954-janvier 1955 )v w … Pourquoi la recherche en général ? Et pourquoi le besoin de

391 ture du pays. Elle dit : Quand vous m’aurez donné cent fois et mille fois plus, j’aurai encore faim. Ils lui dirent : Que ve

392 Elle dit : Quand vous m’aurez donné cent fois et mille fois plus, j’aurai encore faim. Ils lui dirent : Que veux-tu donc ? e

393 i est née en Europe a dominé le monde pendant des siècles . Elle est encore, à notre époque, celle qu’on imite partout, même qua

394 rmation, on s’aperçoit qu’elle s’en distingue par deux grands traits généralement tenus pour des causes de faiblesse : je ve

395 nt que les meilleurs esprits déplorent depuis des siècles  ? Je ne pense pas que cette inquiétude et ce désordre soient accident

396 vous venez de voir qu’elle est déterminée par les deux forces principales qui ont produit notre civilisation, — voilà ce qui

397 cléaire et solaire permettront, vers la fin de ce siècle , de réduire le travail des ouvriers à quelques dizaines d’heures par

398 le, de réduire le travail des ouvriers à quelques dizaines d’heures par an, pour une production décuplée. La technique conduit d

399 -dessus une petite histoire vraie. C’était il y a quatre ou cinq ans. Je cherchais de l’argent, comme il arrive, pour une entr

400 e petite histoire vraie. C’était il y a quatre ou cinq ans. Je cherchais de l’argent, comme il arrive, pour une entreprise c

401 , au milieu culturel de Bâle, et au piétisme, des milliers d’ouvriers et d’ingénieurs gagnent leur vie, des paquebots traversent

402 e journée, consacrée à l’éloge de la recherche. 11. Je la tiens du grand écrivain russe exilé, Alexis Remizov. v. Rouge

403 u Centre européen de la culture, Genève, décembre 1954 –janvier 1955, p. 9‑13. w. Le texte est précédé de la note suivante :

404 péen de la culture, Genève, décembre 1954–janvier 1955, p. 9‑13. w. Le texte est précédé de la note suivante : « Lors de l’i

405 culture, Genève, décembre 1954–janvier 1955, p. 9‑ 13. w. Le texte est précédé de la note suivante : « Lors de l’inaugurati

406 tion du Battelle Memorial Institute, à Genève, le 26 novembre 1954, devant un public d’industriels et de savants de plusie

407 elle Memorial Institute, à Genève, le 26 novembre 1954, devant un public d’industriels et de savants de plusieurs pays d’Euro

408 Habeas Animam (été 1955 )x y Situation de l’homme au xxe siècle Le totalitarisme règn

409 ’hui sur un tiers de l’humanité. Il agit dans les deux autres tiers non seulement par sa propagande et sa diplomatie, mais p

410 t impuissante devant cette montée des périls. Les 325 millions d’hommes qui l’habitent, à l’ouest du rideau de fer, vivent

411 puissante devant cette montée des périls. Les 325 millions d’hommes qui l’habitent, à l’ouest du rideau de fer, vivent dans la p

412 l’ouest du rideau de fer, vivent dans la peur de 200 millions de Russes, et dans la dépendance économique de 160 millions

413 uest du rideau de fer, vivent dans la peur de 200 millions de Russes, et dans la dépendance économique de 160 millions d’América

414 ns de Russes, et dans la dépendance économique de 160 millions d’Américains. La raison de cet apparent paradoxe est simple 

415 e Russes, et dans la dépendance économique de 160 millions d’Américains. La raison de cet apparent paradoxe est simple : nous ne

416 nt paradoxe est simple : nous ne nous sentons pas 325 millions d’Européens, mais seulement 42 millions de Français, 8 milli

417 aradoxe est simple : nous ne nous sentons pas 325 millions d’Européens, mais seulement 42 millions de Français, 8 millions de Be

418 tons pas 325 millions d’Européens, mais seulement 42 millions de Français, 8 millions de Belges, 3 millions de Norvégiens…

419 s pas 325 millions d’Européens, mais seulement 42 millions de Français, 8 millions de Belges, 3 millions de Norvégiens… Nous pen

420 uropéens, mais seulement 42 millions de Français, 8 millions de Belges, 3 millions de Norvégiens… Nous pensons encore nat

421 opéens, mais seulement 42 millions de Français, 8 millions de Belges, 3 millions de Norvégiens… Nous pensons encore nationalemen

422 nt 42 millions de Français, 8 millions de Belges, 3 millions de Norvégiens… Nous pensons encore nationalement, dans l’ère

423 42 millions de Français, 8 millions de Belges, 3 millions de Norvégiens… Nous pensons encore nationalement, dans l’ère des gran

424 s nous sentons en conséquence trop petits pour le siècle , et condamnés à perdre, après nos dernières positions dans le monde,

425 uver la civilisation, que si elle s’unit. « D’ici vingt-cinq ans, disait récemment la reine Juliana, nous vivrons tous dans une mê

426 s par l’enseignement à tous les degrés, depuis un siècle . Les efforts d’union entrepris depuis 1946 se voient aujourd’hui frei

427 s un siècle. Les efforts d’union entrepris depuis 1946 se voient aujourd’hui freinés par tous ces facteurs. Au moment où l’i

428 Mouvement européen lors du congrès de La Haye en 1948 nous amène tout près des résultats que celui-ci s’était proposé, les

429 onnalités très diverses, mais ayant en commun ces deux traits : d’être acquise à l’idée européenne, et d’exercer une influen

430 Table ronde agissaient d’ordinaire isolément, ou deux par deux, ils se sentaient à chaque instant soutenus et obligés par l

431 nde agissaient d’ordinaire isolément, ou deux par deux , ils se sentaient à chaque instant soutenus et obligés par leur appar

432 tin du Centre européen de la culture, Genève, été 1955, p. 1-6. y. Ce texte est précédé de l’introduction suivante : « L’idé

433 troduction suivante : « L’idée naquit en décembre 1952. Elle se précisa jusqu’à l’été 1953, et les premiers qui en eurent con

434 t en décembre 1952. Elle se précisa jusqu’à l’été 1953, et les premiers qui en eurent connaissance s’y montrèrent aussitôt fa

435 politiques et intellectuels — qui se réunirent le 14 novembre 1953 au Pavillon Henri IV, à Saint-Germain-en-Laye. Lecture

436 t intellectuels — qui se réunirent le 14 novembre 1953 au Pavillon Henri IV, à Saint-Germain-en-Laye. Lecture leur fut donné

437 Lever de rideau culturel ? (octobre 1955 )z Les risques de la paix Mettant fin aux chances de la guerre

438 rité, ni de la tactique de l’un ou de l’autre des deux grands. Elle ne résulte pas de la conférence de Genève, qui n’en fut

439 isanes, mais c’est plus simplement la peur. Entre deux blocs presque également armés — et de cette arme — il ne peut plus y

440 spèce de court-circuit mondial, brûlant tout, les deux pôles et l’entre-deux. Si le contraire de la guerre était la paix, le

441 res de la détente ? Beaucoup s’inquiètent, des deux côtés du rideau de fer. La détente, si elle est vraie, à qui profiter

442 ialogue sur pied d’égalité entre A et B, figurant deux points de vue bien distincts et valables. Ce ne serait guère qu’une p

443 entre A et a, ou entre A et non-B, ou entre A et 1 /22e de B. Si la détente est vraie, un dialogue véritable doit s’inst

444 ntre A et a, ou entre A et non-B, ou entre A et 1/ 22e de B. Si la détente est vraie, un dialogue véritable doit s’institue

445 sur l’autre, mais bien à une mise en question des deux attitudes confrontées ? Pour nous autres, ce serait assez. Car remett

446 cident, ce n’est pas le renier, mais le vivre. 12. Pietro Quaroni, Croquis d’ambassade, Paris, Plon, 1955. L’auteur, act

447 Pietro Quaroni, Croquis d’ambassade, Paris, Plon, 1955. L’auteur, actuellement ambassadeur d’Italie à Paris, a rempli de nomb

448 du Centre européen de la culture, Genève, octobre 1955, p. 1-5.

449 estivals de musique l’Europe est faite ! (octobre 1955 )aa À la fin de 1951, répondant à une invitation lancée par le CEC,

450 urope est faite ! (octobre 1955)aa À la fin de 1951, répondant à une invitation lancée par le CEC, sur une proposition de

451 l’association des festivals, réunie au Centre les 8 et 9 octobre, a démontré que l’idéal primitif avait victorieusement s

452 ociation des festivals, réunie au Centre les 8 et 9 octobre, a démontré que l’idéal primitif avait victorieusement subi l

453 primitif avait victorieusement subi l’épreuve de quatre ans de travail en commun, d’études préparatoires, d’essais parfois ma

454 s donnerons quelques exemples, se répartissent en trois groupes : I. Propagande pour les festivals et leur association. — Le

455 ues exemples, se répartissent en trois groupes : I . Propagande pour les festivals et leur association. — Le secrétariat

456 améliorée, sur la base des expériences acquises. II . Échanges. — Après s’être informés mutuellement de leurs projets pour

457 rmés mutuellement de leurs projets pour la saison 1956, huit des festivals membres ont déjà conclu sur place, lors de l’assem

458 utuellement de leurs projets pour la saison 1956, huit des festivals membres ont déjà conclu sur place, lors de l’assemblée

459 ans le domaine musical sera constitué sans délai. III . Entreprises communes. — L’étude d’un projet de revue musicale europé

460 e réputé, M. van der Vies vient d’occuper pendant cinq ans le poste de directeur de l’Opéra d’Amsterdam, qu’il quitte pour s

461 du Centre européen de la culture, Genève, octobre 1955, p. 17-18.

462 Pourquoi nous persévérons (décembre 1955 )ab Toute la presse occidentale a parlé des « 17 niets de Molotov »

463 5)ab Toute la presse occidentale a parlé des «  17 niets de Molotov » à Genève. La question des échanges culturels serai

464 culturels serait donc tranchée négativement, les dix-sept offres ou demandes occidentales ayant été rejetées par le porte-parol

465 emlin. Cette opinion nous paraît mal fondée, pour trois raisons : 1. Il n’est pas exact que les 17 propositions occidentales

466 nion nous paraît mal fondée, pour trois raisons : 1. Il n’est pas exact que les 17 propositions occidentales relatives aux

467 our trois raisons : 1. Il n’est pas exact que les 17 propositions occidentales relatives aux échanges culturels aient été

468 ue des discours prononcés à Genève sur ce sujet.) 2. On ne voit pas pourquoi l’Occident — et l’Europe de l’Ouest en partic

469 à leurs ouvertures officielles de l’été dernier. 3. Le désir d’engager le dialogue, ou simplement de mieux connaître ce q

470 de la Terre et de l’Homme, de dialogue vrai. Les deux premières formes « d’échanges » sont trompeuses, parce qu’elles sont

471 moindre respect pour l’interlocuteur. Seules, les deux dernières formes d’échanges seront envisagées dans ce bulletin, et do

472 s entre la Russie et l’Europe de l’Ouest jusqu’en 1917, servira d’introduction au problème actuel des échanges avec l’URSS. I

473 estion des échanges culturels », Genève, décembre 1955, p. 1-2.

474 turelles Europe-Russie (des débuts à la guerre de 1914 ) (décembre 1955)ac ad L’ancienne Russie (de 862 à 1700) Peut-

475 Russie (des débuts à la guerre de 1914) (décembre 1955 )ac ad L’ancienne Russie (de 862 à 1700) Peut-on qualifier de

476 ) (décembre 1955)ac ad L’ancienne Russie (de 862 à 1700) Peut-on qualifier de « culturels » les premiers contacts d

477 embre 1955)ac ad L’ancienne Russie (de 862 à 1700 ) Peut-on qualifier de « culturels » les premiers contacts de la Ru

478 ure byzantine fondamentale, l’occupation mongole ( 1224-1320 ) ajoutera peu de choses : le costume, les mœurs fastueuses des chefs,

479 , dans le plein sens du mot, que connut l’Europe » 14 ). Pierre, âgé de vingt-cinq ans, voyage en Europe, s’engage comme cha

480 du mot, que connut l’Europe »14). Pierre, âgé de vingt-cinq ans, voyage en Europe, s’engage comme charpentier à Saardam, en Holla

481 t sacrer impératrice sous le nom de Catherine, en 1724. (Elle sera la « Catherine le Grand » du prince de Ligne et l’idéal de

482 obtient sur le champ de bataille… L’histoire des deux siècles qui suivent la réforme de Pierre le Grand — le xviii e et le

483 nt sur le champ de bataille… L’histoire des deux siècles qui suivent la réforme de Pierre le Grand — le xviii e et le xix e —

484 sie et l’Occident. À l’origine de l’osmose il y a deux mouvements : l’élan de la Russie vers l’Occident, la poussée de l’Occ

485 ’Occident dans la vie russe, il faut y distinguer deux influences particulières, les plus puissantes et les plus contradicto

486 n se prolongea jusqu’à nos jours. Pendant près de deux siècles, le français a été la première langue étrangère qu’apprenaien

487 prolongea jusqu’à nos jours. Pendant près de deux siècles , le français a été la première langue étrangère qu’apprenaient les en

488 ropre âme enrichie et comme rajeunie par l’apport neuf de la Russie. Il n’y a pas, depuis cinquante ans, dans les lettres eu

489 l’apport neuf de la Russie. Il n’y a pas, depuis cinquante ans, dans les lettres européennes, de noms plus européens que ceux de

490 trouve. Dostoïevski : « Nous autres Russes avons deux patries, l’Europe et notre Russie. » « L’Europe est notre seconde mèr

491 dans des marécages malsains, au prix de la vie de milliers d’ouvriers. Cette prise de vue remonte à 1809. Bientôt le dernier gr

492 illiers d’ouvriers. Cette prise de vue remonte à 1809. Bientôt le dernier grand architecte de l’Europe, Carlo Rossi (1777-18

493 ernier grand architecte de l’Europe, Carlo Rossi ( 1777-1849 ), allait faire de Pétersbourg cette étrange métropole hyperboréenne o

494 pâle, perdus parmi des horizons sans bornes, les cinq ordres de Vitruve, les colonnes et les portiques de la mer Égée, plaq

495 ent centré sur le rôle de l’Europe en Russie. En 1836, un ancien officier de la Garde impériale, ami de Pouchkine mais son a

496 arde impériale, ami de Pouchkine mais son aîné de dix ans, Pierre Tchaadaïev, publia dans une revue de Moscou sa première L

497 t occidentale — qu’elle ne l’était devenue depuis cent ans ; il est le premier théoricien d’envergure dans le camp des occid

498 lui paraît être « au bord de la perdition morale » 16. Sa dénonciation de la bourgeoisie occidentale va devenir le grand thè

499 de recevoir une autorité morale et de l’exercer » 18. Les Russes ont témoigné d’une disposition spéciale à adopter les idé

500 acines dans cette intelligentsia russe des années 1860-1870. Il définit « ce désir si authentiquement russe de trouver une concept

501 introduit en Russie par Tchaktev, dans les années 1870, puis par Plekhanov dans les années 1880. Mais une censure en sens inv

502 s années 1870, puis par Plekhanov dans les années 1880. Mais une censure en sens inverse est exercée par l’intelligentsia :

503  » L’éclipse du nihilisme et l’essor culturel ( 1880-1917 ) La fin du siècle est marquée en Russie, comme en Europe de l’Oues

504 isme et l’essor culturel (1880-1917) La fin du siècle est marquée en Russie, comme en Europe de l’Ouest, par un relâchement

505 ons à cet égard quelques exemples bien connus. En 1897, Diaghilev et le peintre Alexandre Benois fondent à Pétersbourg la rev

506 ements vont exercer en Europe aux débuts de notre siècle  : les peintres-décorateurs, Benois, Léon Bakst, Golovine, etc., sont

507 emière saison des Ballets russes de Diaghilev, en 1909, au théâtre du Châtelet. Le triomphe de ces ballets est assuré par la

508 lus profonde que dans les patries respectives des deux grands écrivains du Nord. En vérité, le règne de Nicolas II a représ

509 oublie trop, quand on ne pense qu’aux journées de 1905 ou à Raspoutine. L’exemple des éditions Sabachnikov, avec leur magn

510 patronnée par Gorki aux Éditions de l’État entre 1922 et 1925, et l’activité des Éditions Academia qui se poursuit plus tar

511 ée par Gorki aux Éditions de l’État entre 1922 et 1925, et l’activité des Éditions Academia qui se poursuit plus tard encore.

512 et théâtrale de l’Occident. Mais voici l’été de 1914  : il surprend la Russie dans un état de malaise social et spirituel p

513 in on ouvrait un journal : c’était la guerre. 13. Les Varègues, guerriers-marchands scandinaves, étaient appelés Rôs pa

514 étaient appelés Rôs par les Grecs, d’où Russes. 14. Vladimir Weidlé, La Russie absente et présente, Gallimard, 1949. Nous

515 Weidlé, La Russie absente et présente, Gallimard, 1949. Nous suivrons ce beau livre de très près et, sauf indication particul

516 et « aperçu », qui ne prétend à rien d’original. 15. Nicolas Berdiaev, Les Sources et le sens du communisme russe, Gallima

517 ources et le sens du communisme russe, Gallimard, 1938. 16. Alexandre Herzen, Lettres de France, in Œuvres, tome V, p. 110.

518 et le sens du communisme russe, Gallimard, 1938. 16. Alexandre Herzen, Lettres de France, in Œuvres, tome V, p. 110. 17.

519 xandre Herzen, Lettres de France, in Œuvres, tome V , p. 110. 17. Berdiaev, op. cit., p. 46. 18. Ibid., p. 48. 19. I

520 n, Lettres de France, in Œuvres, tome V, p. 110. 17. Berdiaev, op. cit., p. 46. 18. Ibid., p. 48. 19. Ibid., p. 29.

521 tome V, p. 110. 17. Berdiaev, op. cit., p. 46. 18. Ibid., p. 48. 19. Ibid., p. 29. 20. L’obsession de l’influence ex

522 Berdiaev, op. cit., p. 46. 18. Ibid., p. 48. 19. Ibid., p. 29. 20. L’obsession de l’influence exercée par les intell

523 , p. 46. 18. Ibid., p. 48. 19. Ibid., p. 29. 20. L’obsession de l’influence exercée par les intellectuels exilés fut g

524 otov, qu’on lira plus loin, au sujet des exilés. 21. Voir là-dessus B. Zenkovsky, Histoire de la philosophie russe, 2 tome

525 s B. Zenkovsky, Histoire de la philosophie russe, 2 tomes, Paris, 1953 et 1955. ac. Rougemont Denis de, « Aperçu histor

526 Histoire de la philosophie russe, 2 tomes, Paris, 1953 et 1955. ac. Rougemont Denis de, « Aperçu historique des relations

527 de la philosophie russe, 2 tomes, Paris, 1953 et 1955. ac. Rougemont Denis de, « Aperçu historique des relations culturell

528 turelles Europe-Russie (des débuts à la guerre de 1914 ) », Bulletin du Centre européen de la culture : « Europe-URSS : la qu

529 estion des échanges culturels », Genève, décembre 1955, p. 3-14. ad. Texte non signé. On dispose cependant d’un manuscrit de

530 et universitaire de Neuchâtel, sous l’identifiant 547. Comme l’indique l’auteur en note, ce « aperçu » emprunte très largeme

531 ussie absente et présente, paru chez Gallimard en 1949.

532 Que s’est-il passé à Genève ? (décembre 1955 )ae af La presse n’ayant pu donner que des résumés fragmentaires o

533 s des Affaires étrangères, en octobre et novembre 1955, sur le sujet précis des relations culturelles. A. Points de départ

534 relations culturelles. A. Points de départ I . Les 17 propositions occidentales (Propositions des gouvernements

535 ns culturelles. A. Points de départ I. Les 17 propositions occidentales (Propositions des gouvernements de la Fr

536 nis, texte déposé par la délégation française, le 31 octobre 1955.) On se réfère aux directives des Quatre Grands (juillet

537 déposé par la délégation française, le 31 octobre 1955. ) On se réfère aux directives des Quatre Grands (juillet) exprimant le

538 31 octobre 1955.) On se réfère aux directives des Quatre Grands (juillet) exprimant le désir de « susciter des contacts et des

539 r des contacts et des échanges plus libres ». Les trois ministres occidentaux soulignent que leurs gouvernements « ont toujou

540 ce qui unit ». D’où les propositions suivantes : 1. « …que toute censure soit progressivement supprimée. » 2. « …prévoir,

541 e toute censure soit progressivement supprimée. » 2. « …prévoir, sur une base de réciprocité, l’ouverture de centres d’inf

542 … Tout citoyen devrait y avoir librement accès. » 3. Publication et distribution « aux institutions publiques et aux perso

543 ues officielles », en anglais, français ou russe. 4. « Favoriser l’échange de livres, revues et journaux entre les… biblio

544 ublique sans aucune entrave » dans tous les pays. 5. Échange accru de « publications officielles ». 6. « Les producteurs

545 . Échange accru de « publications officielles ». 6. « Les producteurs de films des trois pays occidentaux sont prêts à pr

546 officielles ». 6. « Les producteurs de films des trois pays occidentaux sont prêts à proposer leurs films à l’URSS aux condi

547 s en Europe occidentale à de telles conditions. » 7. « Des échanges d’expositions… » 8. « Le brouillage systématique des é

548 conditions. » 7. « Des échanges d’expositions… » 8. « Le brouillage systématique des émissions de nouvelles et d’informat

549 elles et d’informations… devrait être supprimé. » 9. « …échange mensuel d’émissions de radio traitant des événements mondi

550 d’une demi-heure », sous réserve de réciprocité. 10. Mesures immédiates pour supprimer « la censure à laquelle sont soumis

551 s des journalistes à destination de l’étranger ». 11. Développer le « tourisme individuel », ceci requérant « des taux de c

552 quérant « des taux de change plus raisonnables ». 12. « …favoriser le développement des échanges de personnes dans les doma

553 essionnel, culturel, scientifique et technique. » 13. Participation « plus facile… aux grands congrès internationaux ». 14.

554 plus facile… aux grands congrès internationaux ». 14. « Instituer… des échanges culturels et sportifs présentant… les plus

555 t… les plus belles réalisations de chaque pays. » 15. Envisager des « échanges d’étudiants ». 16. Accroître, réciproquement

556 ys. » 15. Envisager des « échanges d’étudiants ». 16. Accroître, réciproquement, « la liberté de circulation des diplomates

557 nt, « la liberté de circulation des diplomates ». 17. « Établissement de liaisons aériennes directes. » II. La première

558 tablissement de liaisons aériennes directes. » II . La première déclaration de M. Molotov et la proposition soviétique (

559 ation de M. Molotov et la proposition soviétique ( 31 octobre 1955) M. Molotov rappelle que le Soviet suprême de l’URSS

560 Molotov et la proposition soviétique (31 octobre 1955 ) M. Molotov rappelle que le Soviet suprême de l’URSS a décidé le 5

561 pelle que le Soviet suprême de l’URSS a décidé le 5 août 1955 que « l’établissement de relations politiques, économiques

562 ue le Soviet suprême de l’URSS a décidé le 5 août 1955 que « l’établissement de relations politiques, économiques et culture

563 le fait que, du mois d’août au mois d’octobre, «  vingt délégations britanniques ont visité l’URSS » et que « la semaine du f

564 nt qu’un comité d’experts discute sur la base des 17 points occidentaux et du projet soviétique, jusqu’au 14 novembre.)

565 nts occidentaux et du projet soviétique, jusqu’au 14 novembre.) B. Résultats I. Les réponses soviétiques Le 14

566 que, jusqu’au 14 novembre.) B. Résultats I . Les réponses soviétiques Le 14 novembre, M. Molotov ayant réaffir

567 Résultats I. Les réponses soviétiques Le 14 novembre, M. Molotov ayant réaffirmé la volonté soviétique d’obtenir

568 n culturelle : Quant au projet déposé au nom des trois ministres (il s’agit des 17 points)… il contient une série de proposi

569 déposé au nom des trois ministres (il s’agit des 17 points)… il contient une série de propositions qui constituent une te

570 és scientifiques, de sportifs et de touristes. II . Les réactions occidentales M. Macmillan (14 novembre) : Les 17

571 II. Les réactions occidentales M. Macmillan ( 14 novembre) : Les 17 points proposés le 31 octobre… visaient trois obj

572 ccidentales M. Macmillan (14 novembre) : Les 17 points proposés le 31 octobre… visaient trois objectifs. Cinq tendaie

573 millan (14 novembre) : Les 17 points proposés le 31 octobre… visaient trois objectifs. Cinq tendaient à supprimer les bar

574 : Les 17 points proposés le 31 octobre… visaient trois objectifs. Cinq tendaient à supprimer les barrières ; sept, au libre

575 proposés le 31 octobre… visaient trois objectifs. Cinq tendaient à supprimer les barrières ; sept, au libre échange des idée

576 es barrières ; sept, au libre échange des idées ; cinq , à celui des personnes. …Mais les seules barrières que le gouvernemen

577 devrions accepter une combinaison arbitraire des deux parce que, tout simplement, elle arrange le gouvernement soviétique.

578 ment, elle arrange le gouvernement soviétique. ( 16 novembre) : Je m’inquiète de ce que la délégation soviétique ne semb

579 e l’amitié est en bas, dans le peuple. M. Pinay ( 14 novembre) : En fait, les propositions soviétiques sacrifient les éch

580 ormations de la propagande. M. J. Foster Dulles ( 14 novembre) : Les voyages, pour le citoyen soviétique, ne sont pas ce

581 s techniques. L’absence de progrès sur le point III (échanges) …confirme le fait que le système du bloc soviétique est fo

582 it librement informé, comme il l’est ailleurs… ( 15 novembre) : Je regrette d’être obligé de constater que le nouveau pr

583 formations. M. Dulles constate alors que sur les 17 points proposés par les Occidentaux, « cinq seulement semblent partie

584 sur les 17 points proposés par les Occidentaux, «  cinq seulement semblent partiellement acceptés. Je souligne que tous ceux

585 ’informations non censurées, ont été rejetés ». ( 16 novembre) : Aucune proposition concrète des Occidentaux pour élimine

586 eau récapitulatif Propositions occidentales du 31 octobre Réponses soviétiques du 14 novembre 1. Suppression de l

587 identales du 31 octobre Réponses soviétiques du 14 novembre 1. Suppression de la censure Non 2. Ouverture de c

588 octobre Réponses soviétiques du 14 novembre 1. Suppression de la censure Non 2. Ouverture de centres d’informa

589 vembre 1. Suppression de la censure Non 2. Ouverture de centres d’information Non (ingérence dans affaires int

590 n Non (ingérence dans affaires intérieures) 3. Publication de revues dans les capitales respectives Non (implicite

591 s capitales respectives Non (implicitement) 4. Vente libre de journaux, revues, livres Non Échange des mêmes

592 nge des mêmes Oui en principe selon accords 5. Échange de publications officielles Oui selon cas d’espèce, et acco

593 ui selon cas d’espèce, et accords entre États 6. Échange de films Oui mêmes réserves 7. Échange d’expositions

594 6. Échange de films Oui mêmes réserves 7. Échange d’expositions Oui mêmes réserves 8. Cesser le brouillag

595 7. Échange d’expositions Oui mêmes réserves 8. Cesser le brouillage de la radio Non (implicitement) 9. Échange

596 brouillage de la radio Non (implicitement) 9. Échange de programmes radio Oui avec réserves 10. Facilités pou

597 hange de programmes radio Oui avec réserves 10. Facilités pour les correspondants de presse Pas de réponse (non imp

598 ts de presse Pas de réponse (non implicite) 11. Facilités pour le tourisme Oui pour les groupes officiellement orga

599 Non (ingérence dans les affaires intérieures) 12. Facilités pour voyages individuels de savants, étudiants, professionn

600 ants, professionnels Oui selon cas d’espèce 13. Organisation de congrès de savants, étudiants Oui 14. Échanges

601 sation de congrès de savants, étudiants Oui 14. Échanges de « réalisations » dans les domaines sportifs et culturels

602 dans les domaines sportifs et culturels Oui 15. Échanges d’étudiants Oui avec réserves 16. Libres déplacements

603 15. Échanges d’étudiants Oui avec réserves 16. Libres déplacements des missions diplomatiques Pas de réponse. (À t

604 ponse. (À traiter par négociations directes.) 17. Échanges de facilités pour trafic aérien Non ae. Rougemont

605 estion des échanges culturels », Genève, décembre 1955, p. 21-27. af. Texte non signé. On dispose cependant d’un manuscrit d

606 et universitaire de Neuchâtel, sous l’identifiant 973.

607 Propositions (décembre 1955 )ag ah I. Conditions historiques et difficultés du dialogue No

608 Propositions (décembre 1955)ag ah I . Conditions historiques et difficultés du dialogue Nos goûts spont

609 uement de leur point de vue, aux propositions des Trois Grands occidentaux. II. Propositions Les projets que nous avons

610 aux propositions des Trois Grands occidentaux. II . Propositions Les projets que nous avons étudiés sont précis et mo

611 propagande dans l’un ou l’autre camp. Ils sont de trois types différents : — séminaires restreints réunissant des écrivains,

612 première rencontre en tout cas). Participants : Six ou sept écrivains de chaque côté, les Européens étant tous choisis en

613 ois avant la rencontre, chaque partie proposerait deux sujets qu’elle souhaiterait voir traités par l’autre partie, et deux

614 souhaiterait voir traités par l’autre partie, et deux sujets qu’elle souhaiterait traiter elle-même, soit huit en tout. Apr

615 jets qu’elle souhaiterait traiter elle-même, soit huit en tout. Après élimination des sujets jugés inopportuns par l’une ou

616 (ou des doubles éventuels) il faudrait arriver à six sujets. Chacun serait alors introduit par un rapport écrit et traduit

617 (les uns très généraux, les autres plus précis) : 1. Responsabilité sociale ou « art pour l’art » ? 2. Rôle de l’écrivain

618 1. Responsabilité sociale ou « art pour l’art » ? 2. Rôle de l’écrivain dans l’autocritique (de la société où il vit, qui

619 e la société où il vit, qui le publie et le lit). 3. Condition de l’écrivain et puissances d’argent. (L’écrivain européen

620 vain soviétique en est-il libéré ? À quel prix ?) 4. Devoir d’orthodoxie et droit à l’hérésie. (Dans les œuvres des écriva

621 ns les œuvres des écrivains, non pas en général.) 5. L’écrivain devant la condition paysanne. (Romans sur les kolkhozes en

622 hozes en URSS, sur la réforme agraire en Italie.) 6. Écrits européens sur l’URSS et soviétiques sur l’Europe. (Ce que chac

623 vités complémentaires : Des lectures d’œuvres des deux parties, librement commentées et discutées, pourraient avoir lieu le

624 Dans ce cas, nous souhaiterions au moins savoir : 1. pourquoi et en quoi ils sont jugés inacceptables ; 2. quels seraient

625 ourquoi et en quoi ils sont jugés inacceptables ; 2. quels seraient les sujets jugés acceptables. Ainsi le refus même des

626 i anodins que soient peut-être les sujets que les deux parties finiraient par accepter, nous pensons qu’un tel dialogue ne s

627 rincipes. Telle est la conviction qui inspire les deux propositions suivantes : Équipe de sociologues.— Des revues soviétiq

628 ablir au cours d’un effort commun et prolongé. C. Expositions itinérantes La visite d’un laboratoire peut être vital

629 apparence typographique et de leurs sujets ? III . Remarques conclusives Si les autorités seules compétentes en URSS

630 e, et de culture à culture, nous tient à cœur. 22. Le Capital de Marx a paru légalement sous les tsars, ainsi que les li

631 si que les livres de Gogol, Tolstoï, Gorki, etc. 23. Traduit et reproduit intégralement dans notre bulletin d’octobre 1955

632 oduit intégralement dans notre bulletin d’octobre 1955. 24. Par exemple, nous ne saurions accepter comme équitable, ni même

633 ntégralement dans notre bulletin d’octobre 1955. 24. Par exemple, nous ne saurions accepter comme équitable, ni même honnê

634 même honnête, un « dialogue » mettant en présence dix Soviétiques et dix Européens, ces derniers se composant de trois comm

635 dialogue » mettant en présence dix Soviétiques et dix Européens, ces derniers se composant de trois communistes, deux neutr

636 es et dix Européens, ces derniers se composant de trois communistes, deux neutralistes pro-soviétiques, et cinq non-communist

637 , ces derniers se composant de trois communistes, deux neutralistes pro-soviétiques, et cinq non-communistes plus ou moins d

638 ommunistes, deux neutralistes pro-soviétiques, et cinq non-communistes plus ou moins déclarés. (Cet exemple n’est pas imagin

639 Il y aurait là maldonne et tricherie manifeste. 25. « Notre pays a essayé de donner la plus grande envergure possible aux

640 orsque celui-ci, au cours de sa seconde séance du 9 février 1955, a insisté dans une déclaration connue de tous sur la né

641 ui-ci, au cours de sa seconde séance du 9 février 1955, a insisté dans une déclaration connue de tous sur la nécessité de ren

642 é plus haut, cf. p. 7 de notre bulletin d’octobre 1955. 26. À un journaliste français qui lui demandait l’autre jour (7 déce

643 haut, cf. p. 7 de notre bulletin d’octobre 1955. 26. À un journaliste français qui lui demandait l’autre jour (7 décembre

644 rnaliste français qui lui demandait l’autre jour ( 7 décembre 1955) pourquoi l’URSS interdisait l’exposition d’œuvres occi

645 ançais qui lui demandait l’autre jour (7 décembre 1955 ) pourquoi l’URSS interdisait l’exposition d’œuvres occidentales moder

646 estion des échanges culturels », Genève, décembre 1955, p. 28-36. ah. Texte non signé. On dispose cependant d’un manuscrit d

647 et universitaire de Neuchâtel, sous l’identifiant 548.

648 Relance européenne ? (février 1956 )ai Le terme de « relance européenne » est apparu dans la presse au

649 a finalement capable de parler au nom des quelque 330 millions d’Européens vivant aujourd’hui à l’ouest du rideau de fer. M

650 nalement capable de parler au nom des quelque 330 millions d’Européens vivant aujourd’hui à l’ouest du rideau de fer. Mais la mé

651 taire liant plus étroitement un premier groupe de six États, déjà signataires du traité économique instituant la CECA. On t

652 eux qui pensent à la succession chronologique des deux événements hésitent, voire penchent pour la négative. Mais quelles so

653 ait, l’attitude fédéraliste diffère en esprit des deux autres. Elle ne cherche pas à fabriquer une Europe articulée comme un

654 ique ; et celle du fédéralisme, sociologique. Les trois méthodes peuvent être défendues et critiquées à l’infini, pour des ra

655 onfédération), il resterait à savoir laquelle des trois méthodes a le plus de chances de mener rapidement au but choisi, à ce

656 aité. Il se peut que l’application simultanée des trois méthodes reste la seule possibilité pratique, — et que l’Histoire seu

657 cative et culturelle n’exclut, certes, aucune des trois autres (nonobstant ses affinités profondes avec la méthode fédéralist

658 du Centre européen de la culture, Genève, février 1956, p. 1-2.

659 Personalia (février 1956 )aj ak M. Pierre Moser, qui fut, jusqu’à l’automne dernier, le dire

660 l’Institut international de la jeunesse, fondé en 1952 sous les auspices de l’Unesco à Gauting-Munich, a été chargé de dirig

661 e récemment élaboré par la Fondation. À partir du 1er janvier 1956, M. Jean-Paul de Dadelsen a cessé de remplir au Centre l

662 élaboré par la Fondation. À partir du 1er janvier 1956, M. Jean-Paul de Dadelsen a cessé de remplir au Centre les fonctions q

663 lir au Centre les fonctions qu’il occupait depuis 1951. Le nouveau secrétaire général de l’Association européenne des festiva

664 cène de renom, M. van der Vies a été, pendant les cinq dernières années, directeur de l’Opéra national de Hollande, à Amster

665 du Centre européen de la culture, Genève, février 1956, p. 14. ak. Texte non signé. On dispose cependant d’un manuscrit de R

666 et universitaire de Neuchâtel, sous l’identifiant 956.

667 Après le congrès de Trieste (février 1956 )al am Cent-vingt professeurs d’université réunis en congrès à Trie

668 versité réunis en congrès à Trieste, en septembre 1955, ont étudié les voies et moyens d’une « européanisation » de l’enseign

669 n des universitaires d’Europe, dont le professeur V. Arangio-Ruiz, de Rome, a pris la présidence, tandis que le professeur

670 énéral. Les rapports présentés au congrès par une dizaine de professeurs européens seront publiés prochainement grâce à une sub

671 du Centre européen de la culture, Genève, février 1956, p. 17. am. Texte non signé. On dispose cependant d’un manuscrit de R

672 et universitaire de Neuchâtel, sous l’identifiant 552.

673 Une initiative des sénateurs belges (février 1956 )an ao Le baron Pierre Nothomb, entouré d’une quinzaine de sénateur

674 ux principaux partis, a convoqué à Bruxelles, les 13 et 14 janvier, une conférence d’études tendant à créer une « Communau

675 ncipaux partis, a convoqué à Bruxelles, les 13 et 14 janvier, une conférence d’études tendant à créer une « Communauté eur

676 à créer une « Communauté européenne de culture ». Neuf objectifs étaient proposés par le document de travail n° 1 soumis aux

677 fs étaient proposés par le document de travail n° 1 soumis aux participants : équivalence des diplômes, échanges universi

678 concerts, instituts scientifiques européens. Les quatre premiers objectifs sont inscrits au programme culturel du Conseil de

679 ent pour le moment les vœux exprimés par le point 9. La conférence de Bruxelles, après avoir rendu hommage à ces efforts e

680 elle » basée sur la communauté déjà existante des Six , mais ouverte à tous les autres pays d’Europe. On distingue mal en qu

681 du Centre européen de la culture, Genève, février 1956, p. 19-20. ao. Texte non signé. On dispose cependant d’un manuscrit d

682 et universitaire de Neuchâtel, sous l’identifiant 553.

683 Une deuxième table ronde de l’Europe (février 1956 )ap aq Nous avons rendu compte, ici même (bulletin de novembre-déc

684 u compte, ici même (bulletin de novembre-décembre 1953 ), de la première table ronde de l’Europe, organisée à Rome, en octobr

685 e ronde de l’Europe, organisée à Rome, en octobre 1953, par le Conseil de l’Europe. Cette manifestation exceptionnellement br

686 riques de la Villa Aldobrandini puis au Capitole, six rapporteurs principaux — MM. A. de Gasperi, van Kleffens, E. Kogon, L

687 on, Löfstedt, R. Schuman et Toynbee — entourés de quinze publicistes représentant les pays membres du Conseil de l’Europe. La

688 on de Rome, le Conseil de l’Europe a convoqué, du 16 au 23 mars prochains, un groupe d’études de vingt-deux membres, qui s

689 Rome, le Conseil de l’Europe a convoqué, du 16 au 23 mars prochains, un groupe d’études de vingt-deux membres, qui sera ch

690 du 16 au 23 mars prochains, un groupe d’études de vingt-deux membres, qui sera chargé de discuter les rapports préparés par des sa

691 savants Groth et Kowarski, etc. Notre bulletin du 1er juin ne manquera pas d’informer nos lecteurs sur les résultats de cet

692 du Centre européen de la culture, Genève, février 1956, p. 20. aq. Texte non signé. On dispose cependant d’un manuscrit de R

693 et universitaire de Neuchâtel, sous l’identifiant 554.

694 Europe-URSS : en attendant le dialogue (février 1956 )ar as Les réactions soviétiques — officielles ou privées — sont en

695 ues. Au sujet de notre numéro spécial de décembre 1955, elles n’ont pas été brusques du tout. Nous attendrons donc, comme pré

696 favorables à nos propositions. Mais il faut être deux pour dialoguer. En attendant, citons quelques informations sur les re

697 formité de la peinture soviétique » (France-Soir, 19 janvier 1956). Selon lui, les peintres russes ne s’intéressent qu’aux

698 la peinture soviétique » (France-Soir, 19 janvier 1956 ). Selon lui, les peintres russes ne s’intéressent qu’aux scènes histo

699 ement, Cocteau. Selon la Gazette de Lausanne du 25 décembre 1955, il pourrait ajouter à la poétesse de huit ans les jeun

700 au. Selon la Gazette de Lausanne du 25 décembre 1955, il pourrait ajouter à la poétesse de huit ans les jeunes Russes de 4

701 cembre 1955, il pourrait ajouter à la poétesse de huit ans les jeunes Russes de 4 à 18 ans qui exposent dans une galerie de

702 er à la poétesse de huit ans les jeunes Russes de 4 à 18 ans qui exposent dans une galerie de Londres. « Réalisme photogr

703 la poétesse de huit ans les jeunes Russes de 4 à 18 ans qui exposent dans une galerie de Londres. « Réalisme photographiq

704 ion n’est permise, aucune folie autorisée… Depuis huit ans, la sagesse prédomine, et avec elle la froideur des bons élèves. 

705 cou, par des chanteurs de couleur. Grand succès — onze minutes d’applaudissements lors de la première — mais stupéfaction et

706 x États-Unis, libre de toute censure, elle tire à 50  000 exemplaires distribués au public par les services officiels russe

707 tats-Unis, libre de toute censure, elle tire à 50  000 exemplaires distribués au public par les services officiels russes, t

708 lic par les services officiels russes, tandis que 1000 exemplaires sont confiés à l’ambassade américaine. Pas une seule revu

709 d’Italie (pays où les communistes représentent de 25 à 35 % du corps électoral) n’a reçu la permission de paraître en URSS

710 lie (pays où les communistes représentent de 25 à 35  % du corps électoral) n’a reçu la permission de paraître en URSS. Aux

711 du Centre européen de la culture, Genève, février 1956, p. 21-22. as. Texte non signé. On dispose cependant d’un manuscrit d

712 et universitaire de Neuchâtel, sous l’identifiant 555.

713 À pied d’œuvre (avril-mai 1956 )at Dès 1948, le rapport culturel du Congrès de l’Europe, réuni à L

714 À pied d’œuvre (avril-mai 1956)at Dès 1948, le rapport culturel du Congrès de l’Europe, réuni à La Haye sous la p

715 férence d’éducateurs, qui s’est tenue à Genève du 18 au 20 mai 1953, et dont est né le Bureau européen de l’éducation popu

716 e d’éducateurs, qui s’est tenue à Genève du 18 au 20 mai 1953, et dont est né le Bureau européen de l’éducation populaire,

717 cateurs, qui s’est tenue à Genève du 18 au 20 mai 1953, et dont est né le Bureau européen de l’éducation populaire, rattaché

718 ant de l’union fédérale de nos peuples. De là les trois articles synthétiques qui forment le corps de ce numéro, et qui n’ont

719 éducation des jeunes, alors qu’elle n’a guère que cent à cent-cinquante ans d’âge (comme le nationalisme !) et que son insuf

720 our une éducation européenne », Genève, avril–mai 1956, p. 1-2.

721 Former des Européens (avril-mai 1956 )au av Existe-t-il une conception spécifiquement européenne de l’

722 utes les cultures connues, a toujours consisté en deux efforts conjoints : 1. transmettre les connaissances acquises par une

723 , a toujours consisté en deux efforts conjoints : 1. transmettre les connaissances acquises par une société déterminée ; 2

724 nnaissances acquises par une société déterminée ; 2. former moralement et socialement les jeunes individus. Dans les socié

725 dances contraires coexistent en Europe depuis des siècles , et n’ont jamais cessé de s’y combattre avec des succès alternés, la

726 aires, au xxe siècle. L’équilibre en tension des deux tendances — l’autoritaire et la libertaire — n’est peut-être qu’un id

727 on éducateur, celui qui ne cessera d’y tendre. Deux extrêmes, et comment ils se rejoignent : USA et URSS Dans les prol

728 États-Unis28. Le diagnostic qu’elle porte, et que vingt auteurs confirment, pourrait être résumé de la sorte : on pousse le r

729 que totalement à la famille, prenant l’enfant dès 3 ou 4 ans (nursery schools), ou au plus tard dès 5 ans (Kindergarten),

730 otalement à la famille, prenant l’enfant dès 3 ou 4 ans (nursery schools), ou au plus tard dès 5 ans (Kindergarten), pour

731 3 ou 4 ans (nursery schools), ou au plus tard dès 5 ans (Kindergarten), pour le garder jusqu’à 18 ans, et cela non seulem

732 dès 5 ans (Kindergarten), pour le garder jusqu’à 18 ans, et cela non seulement pendant les leçons mais par le moyen d’inn

733 ’élève qui a réussi ses épreuves de sortie (après dix ans d’école) peut entrer dans un des 800 instituts techniques existan

734 e (après dix ans d’école) peut entrer dans un des 800 instituts techniques existant en URSS (pour 33 universités seulement)

735 s 800 instituts techniques existant en URSS (pour 33 universités seulement). L’éducation technique se divise en cinq branc

736 és seulement). L’éducation technique se divise en cinq branches principales, qui se subdivisent en 24 sous-branches, compren

737 cinq branches principales, qui se subdivisent en 24 sous-branches, comprenant 295 spécialités et 510 sous-spécialisations

738 ui se subdivisent en 24 sous-branches, comprenant 295 spécialités et 510 sous-spécialisations. Le plan d’étude est rigoureu

739 n 24 sous-branches, comprenant 295 spécialités et 510 sous-spécialisations. Le plan d’étude est rigoureusement prescrit pou

740 sme et de propagande du Parti, qui n’occupent que 6  % des études, 27 % étant consacrés aux sciences et 67 % à la spéciali

741 ande du Parti, qui n’occupent que 6 % des études, 27  % étant consacrés aux sciences et 67 % à la spécialisation. Quelques

742 des études, 27 % étant consacrés aux sciences et 67  % à la spécialisation. Quelques jours après ses examens finaux, l’étu

743 te de travail pratique, et ce stage dure au moins trois ans. Après quoi, quelques-uns des meilleurs sont autorisés à poursuiv

744 et à préparer un doctorat. Au cours des dernières vingt-cinq années, trois sur quatre des candidats ont été dirigés vers un doctor

745 ctorat. Au cours des dernières vingt-cinq années, trois sur quatre des candidats ont été dirigés vers un doctorat en sciences

746 cours des dernières vingt-cinq années, trois sur quatre des candidats ont été dirigés vers un doctorat en sciences29. Ce sont

747 nante pour l’esprit. La voie européenne Ces deux repères extrêmes une fois posés, il nous est plus facile de définir c

748 tension permanente, d’une composition vivante des deux tendances : respect de l’individu, volonté de le former. Respecter l’

749 s effort, trop d’effort imposé sans liberté : les deux excès conduisent à des résultats analogues, qui sont le déclin du sen

750 n ne peut les attendre de l’École, à aucun de ses trois degrés. Les programmes sont déjà surchargés. Les « matières » ne cess

751 ui demain voudront l’Europe comme leur avenir. 27. On a vu en Europe le film Blackboard Jungle : la description y est ce

752 noir, mais n’en demeure pas moins significative. 28. Joan Dunne, Retreat from Learning, Philadelphia, D. McKay Co, 1955.

753 Joan Dunne, Retreat from Learning, Philadelphia, D. McKay Co, 1955. 29. Voir le Rapport du Pr. Nicholas De Witt, du Harv

754 Retreat from Learning, Philadelphia, D. McKay Co, 1955. 29. Voir le Rapport du Pr. Nicholas De Witt, du Harvard’s Russian Re

755 from Learning, Philadelphia, D. McKay Co, 1955. 29. Voir le Rapport du Pr. Nicholas De Witt, du Harvard’s Russian Researc

756 , du Harvard’s Russian Research Center, publié en 1955 par la National Science Foundation : Soviet Professional Manpower : I

757 our une éducation européenne », Genève, avril–mai 1956, p. 32-41. av. Ce texte est précédé du chapeau suivant : « Les pages

758 Ce n’est pas au pied du mur… (juin-juillet 1956 )aw Ceux de nos amis, proches ou lointains, qui visitent pour la pr

759 u’on en fait. Qu’a-t-on fait dans ces murs depuis six mois ? Que fait-on réellement au Centre ? De janvier au milieu de jui

760 llement au Centre ? De janvier au milieu de juin, dix-neuf comités et conseils se sont tenus à notre siège, groupant près de deu

761 de tous les horizons européens. À quoi s’ajoutent cinq commissions convoquées par le Centre dans différents pays, et de nomb

762 pour exécution immédiate ». Réunir par exemple, à deux reprises, une douzaine d’économistes venant de huit pays, pour des se

763 ux reprises, une douzaine d’économistes venant de huit pays, pour des sessions de travail de 2 à 3 jours chacune, voilà qui

764 ant de huit pays, pour des sessions de travail de 2 à 3 jours chacune, voilà qui ne semble pas une tâche surhumaine, enco

765 de huit pays, pour des sessions de travail de 2 à 3 jours chacune, voilà qui ne semble pas une tâche surhumaine, encore q

766 elques aboutissements concrets. Nous avons publié deux numéros spéciaux de ce bulletin qui représentent un effort original :

767 péenne. Notre association des festivals a diffusé 160  000 exemplaires, en trois langues, de sa brochure Saison 1956. Notre

768 ne. Notre association des festivals a diffusé 160  000 exemplaires, en trois langues, de sa brochure Saison 1956. Notre serv

769 n des festivals a diffusé 160 000 exemplaires, en trois langues, de sa brochure Saison 1956. Notre service de presse APEA a f

770 mplaires, en trois langues, de sa brochure Saison 1956. Notre service de presse APEA a fait paraître 170 articles sur les pro

771 956. Notre service de presse APEA a fait paraître 170 articles sur les problèmes européens dans sept pays. La charte europé

772 ’Europe. Elle a décerné des bourses importantes à cinq jeunes compositeurs… Toutefois, c’est encore peu, au regard de nos pl

773 ntre européen de la culture, Genève, juin–juillet 1956, p. 1-3.

774 Prix européen de littérature n’a pas été donné en 1956 (juin-juillet 1956)ax Rédigé par les membres du jury réunis au CEC

775 ttérature n’a pas été donné en 1956 (juin-juillet 1956 )ax Rédigé par les membres du jury réunis au CEC, le communiqué sui

776 le communiqué suivant était remis à la presse le 14 juin : Le jury international du Prix européen de littérature composé

777 éuni à Genève au Centre européen de la culture le 13 juin. Il a décidé de ne pas attribuer le Prix cette année. Deux critè

778 a décidé de ne pas attribuer le Prix cette année. Deux critères étaient fixés par le règlement du Prix : haute tenue littéra

779 it à la situation des auteurs et des guildes vers 1951, lorsque le CEC suscita la Communauté. On pouvait espérer, à cette épo

780 s langues par des associations groupant plusieurs centaines de milliers de lecteurs tenterait de jeunes auteurs non encore « déco

781 des associations groupant plusieurs centaines de milliers de lecteurs tenterait de jeunes auteurs non encore « découverts », et

782 ildes. De fait, le premier Prix européen couronna deux romans dont l’un venait d’être écrit en vue du concours, et dont l’au

783 atteignit parfaitement ses objectifs : il révéla deux talents neufs, permit la traduction des deux romans en un grand nombr

784 véla deux talents neufs, permit la traduction des deux romans en un grand nombre de langues, et rapporta aux auteurs un tota

785 Prix européen de littérature n’a pas été donné en 1956  », Bulletin du Centre européen de la culture, Genève, juin–juillet 19

786 ntre européen de la culture, Genève, juin–juillet 1956, p. 15-16. ay. La Fondation européenne de la culture, créée par Denis

787 ulture, créée par Denis de Rougemont, attribua le 5 mai 1956 quatre bourses à de jeunes compositeurs, leur donnant « la p

788 , créée par Denis de Rougemont, attribua le 5 mai 1956 quatre bourses à de jeunes compositeurs, leur donnant « la possibilit

789 ée par Denis de Rougemont, attribua le 5 mai 1956 quatre bourses à de jeunes compositeurs, leur donnant « la possibilité de tr

790 etin du Centre européen de la culture, Genève, n°  5, juin-juillet 1956, p. 18-19.

791 uropéen de la culture, Genève, n° 5, juin-juillet 1956, p. 18-19.

792 François Fontaine, La nation frein (juin-juillet 1956 )az Autant qu’un essai sur la France, décrite comme la patrie du co

793 préjugés tout en le séduisant. On voudrait citer vingt passages d’une malice percutante, à la Voltaire. Mais aussi, cette pa

794 ndant deux-mille ans, et cimentées par le sang de millions de soldats. Techniquement, la chose est facile. La machine à raser le

795 ntre européen de la culture, Genève, juin–juillet 1956, p. 20-21.

796 européen de l’éducation populaire (août-septembre 1956 )ba bb Plusieurs centaines d’organismes locaux, régionaux, nationau

797 populaire (août-septembre 1956)ba bb Plusieurs centaines d’organismes locaux, régionaux, nationaux et internationaux sont à l’

798 n Bureau européen de l’éducation populaire. Après deux années de contacts préliminaires et de réunions restreintes dans plus

799 ns plusieurs pays, le CEC convoquait à Genève, du 18 au 21 mai 1953, une conférence d’études groupant les responsables des

800 sieurs pays, le CEC convoquait à Genève, du 18 au 21 mai 1953, une conférence d’études groupant les responsables des princ

801 pays, le CEC convoquait à Genève, du 18 au 21 mai 1953, une conférence d’études groupant les responsables des principales org

802 ’éducation populaire. Le Bureau fonctionne depuis 1954. Affilié au CEC, il a son siège à Bergen (Hollande) et ses propres sta

803 opéen de la culture : « Origines, but, activités ( 1950-1956 ) », Genève, août–septembre 1956, p. 8-9. bb. Texte non signé. On dis

804 , activités (1950-1956) », Genève, août–septembre 1956, p. 8-9. bb. Texte non signé. On dispose cependant d’un manuscrit de

805 et universitaire de Neuchâtel, sous l’identifiant 902.

806 ature : guildes et clubs du livre (août-septembre 1956 )bc bd Il y avait le prix Nobel, qui est mondial. Il y avait d’inno

807 ation européenne. C’est pourquoi le CEC décida en 1950 de patronner un Prix littéraire européen, conçu de manière à assurer

808 tants que le montant nominal du prix (fr. suisses 10  000). Pour réaliser ce projet, le CEC s’adressa aux guildes du livre.

809 ts que le montant nominal du prix (fr. suisses 10  000 ). Pour réaliser ce projet, le CEC s’adressa aux guildes du livre. Ces

810 duction qu’on connaît mal, voilà qui intimide des centaines de milliers de lecteurs potentiels.) En mai 1951, sur l’initiative du

811 connaît mal, voilà qui intimide des centaines de milliers de lecteurs potentiels.) En mai 1951, sur l’initiative du CEC, douze

812 aines de milliers de lecteurs potentiels.) En mai 1951, sur l’initiative du CEC, douze guildes de dix pays, groupant près de

813 otentiels.) En mai 1951, sur l’initiative du CEC, douze guildes de dix pays, groupant près de 700 000 membres, formèrent ense

814 i 1951, sur l’initiative du CEC, douze guildes de dix pays, groupant près de 700 000 membres, formèrent ensemble la Communa

815 CEC, douze guildes de dix pays, groupant près de 700  000 membres, formèrent ensemble la Communauté européenne des guildes

816 , douze guildes de dix pays, groupant près de 700  000 membres, formèrent ensemble la Communauté européenne des guildes et c

817 tes. Le prix fut décerné pour la première fois le 26 mars 1953, par un jury international de sept membres30, et divisé ent

818 prix fut décerné pour la première fois le 26 mars 1953, par un jury international de sept membres30, et divisé entre deux aut

819 international de sept membres30, et divisé entre deux auteurs : Werner Warsinsky, ouvrier allemand, totalement inconnu jusq

820 re ignoré, pour son récit du siège de Varsovie en 1944, intitulé La Prise du pouvoir. Ces deux ouvrages, publiés aussitôt par

821 rsovie en 1944, intitulé La Prise du pouvoir. Ces deux ouvrages, publiés aussitôt par les guildes, puis par de nombreux édit

822 . Le prix devait être décerné une seconde fois en 1956, par un jury composé de MM. Helmut Dressier (Allemagne), Jean Giono (F

823 s guildes membres (public qui dépasse aujourd’hui 900  000 lecteurs) et présentant un intérêt assez généralement humain pour

824 ildes membres (public qui dépasse aujourd’hui 900  000 lecteurs) et présentant un intérêt assez généralement humain pour êtr

825 mise à l’étude des guildes. Elle sera annoncée en 1957. 30. MM. Gottfried Benn (Allemagne), Ole Kroyer (Danemark), Salvador

826 ’étude des guildes. Elle sera annoncée en 1957. 30. MM. Gottfried Benn (Allemagne), Ole Kroyer (Danemark), Salvador de Ma

827 opéen de la culture : « Origines, but, activités ( 1950-1956 ) », Genève, août–septembre 1956, p. 16-17. bd. Texte non signé. On d

828 , activités (1950-1956) », Genève, août–septembre 1956, p. 16-17. bd. Texte non signé. On dispose cependant d’un manuscrit d

829 et universitaire de Neuchâtel, sous l’identifiant 968.

830 Nouvelles culturelles européennes (août-septembre 1956 )be bf Innombrables sont les agences qui fournissent à la presse de

831 ves et de créations individuelles ? Dès l’automne 1956, le CEC publiera chaque mois un bulletin destiné à la presse et qui s’

832 resse et qui s’efforcera de combler cette lacune. Trois éditions différentes, en français, anglais, allemand. Distribution gr

833 droit de reproduction libre. Dans chaque numéro, 3 à 5 articles brefs (de 400 à 600 mots) et une série de nouvelles en q

834 it de reproduction libre. Dans chaque numéro, 3 à 5 articles brefs (de 400 à 600 mots) et une série de nouvelles en quelq

835 bre. Dans chaque numéro, 3 à 5 articles brefs (de 400 à 600 mots) et une série de nouvelles en quelques lignes. Sujets trai

836 ans chaque numéro, 3 à 5 articles brefs (de 400 à 600 mots) et une série de nouvelles en quelques lignes. Sujets traités :

837 opéen de la culture : « Origines, but, activités ( 1950-1956 ) », Genève, août–septembre 1956, p. 23-24. bf. Texte non signé. On d

838 , activités (1950-1956) », Genève, août–septembre 1956, p. 23-24. bf. Texte non signé. On dispose cependant d’un manuscrit d

839 et universitaire de Neuchâtel, sous l’identifiant 525.

840 s’inscrit dans les faits [Introduction] (novembre 1956 )bg Si le fameux homme de la rue, passant devant notre porte et voy

841 intérêt. Dans nos archives, sans doute, quelques centaines d’épaisses ou minces publications traitant de problèmes européens trè

842 es européens très généraux ou très particuliers ; cinq ou six gros ouvrages d’ensemble, quelques conférences éloquentes : ri

843 éens très généraux ou très particuliers ; cinq ou six gros ouvrages d’ensemble, quelques conférences éloquentes : rien qui

844 ue l’on va lire. ⁂ Voici le fil conducteur de nos neuf brefs chapitres. L’Europe présente une unité de base incontestable :

845 e s’inscrive maintenant dans les volontés. ⁂ Nos neuf chapitres condensent sous une forme maniable la matière d’un gros liv

846 plus pure révolution de l’Histoire : le dimanche 4 novembre, sous le feu des canons russes, tandis que les troupes mongo

847 rope s’inscrit dans les faits », Genève, novembre 1956, p. 1-2.

848 Au seuil d’une année décisive (février 1957 )bh La preuve est faite La politique d’union européenne est la

849 âme est liée au corps ; ni plus ni moins. L’année 1956 a permis de vérifier et de rendre claires et simples les thèses fonda

850 re institution tient presque tout entier dans ces deux paragraphes. Notre but général reste de faire l’Europe en formant des

851 cles et des nouvelles européennes, à l’usage d’un millier de journaux dans nos trois langues principales. Et voilà la raison de

852 nnes, à l’usage d’un millier de journaux dans nos trois langues principales. Et voilà la raison de la récente création de not

853 . C’est dans le même cadre que prennent place nos deux séminaires de recherches sur le Marché commun et les loisirs — l’un t

854 péenne et L’Europe s’inscrit dans les faits en 1956, L’Europe et l’École en 1957. Les mois qui viennent vont sans doute

855 dans les faits en 1956, L’Europe et l’École en 1957. Les mois qui viennent vont sans doute enregistrer d’importants progrè

856 s de la communauté humaine qu’on nomme Europe. 31. Voir l’Ode à l’Europe, ci-après. 32. On lira plus loin le bel essai

857 Europe. 31. Voir l’Ode à l’Europe, ci-après. 32. On lira plus loin le bel essai que nous donne sur ce grand sujet Step

858 du Centre européen de la culture, Genève, février 1957, p. 1-4.

859 Aux racines de l’Europe de demain (avril 1957 )bi Chacun sait que les victoires anglaises sont nées sur le gazon

860 ccourci analogue, ne pourrait-on pas dire que ces deux grandes défaites européennes : la Première et la Seconde Guerre mondi

861 son propre pays. Lorsqu’il aborde ces débats — et 99 fois sur 100, il n’aura même pas l’occasion d’aller jusque-là —, le j

862 ays. Lorsqu’il aborde ces débats — et 99 fois sur 100, il n’aura même pas l’occasion d’aller jusque-là —, le jeune homme a d

863 notre bulletin consacré à l’éducation européenne 33, doit inspirer l’activité du CEC. Il nous conduit aujourd’hui, tout na

864 de l’histoire dans une perspective européenne. 33. Voir Bulletin du Centre européen de la culture d’avril-mai 1956 (édit

865 etin du Centre européen de la culture d’avril-mai 1956 (édition française et édition allemande). bi. Rougemont Denis de, «

866 culture : « L’Europe et l’École », Genève, avril 1957, p. 1-2.

867 La Suisse et l’Europe après 1945 (avril 1957)bj bk 1. La Suisse épargnée Alors que la plupart

868 La Suisse et l’Europe après 1945 (avril 1957 )bj bk 1. La Suisse épargnée Alors que la plupart des autres p

869 sse et l’Europe après 1945 (avril 1957)bj bk 1. La Suisse épargnée Alors que la plupart des autres pays de l’Europ

870 erre et les révolutions, la Suisse se retrouve en 1945 moralement et physiquement intacte, et plus prospère que tous ses voi

871 ns ne se relèvent pas des ruines de la guerre. 2. L’Europe détrônée et divisée Les deux guerres de 1914 et de 1939 o

872 guerre. 2. L’Europe détrônée et divisée Les deux guerres de 1914 et de 1939 ont mis fin à la puissance mondiale de l’E

873 Europe détrônée et divisée Les deux guerres de 1914 et de 1939 ont mis fin à la puissance mondiale de l’Europe, qui domin

874 ônée et divisée Les deux guerres de 1914 et de 1939 ont mis fin à la puissance mondiale de l’Europe, qui dominait la plan

875 e de l’Europe, qui dominait la planète depuis des siècles . Deux grands empires unifiés et possédant des armements atomiques, le

876 rope, qui dominait la planète depuis des siècles. Deux grands empires unifiés et possédant des armements atomiques, les État

877 péenne de coopération économique (OECE), groupant 16 pays, dont la Suisse. Mais le continent reste divisé par d’innombrabl

878 Europe en pétrole. (Fermeture du canal de Suez en 1956. ) L’Europe se trouve ainsi appauvrie, divisée, privée d’une politique

879 . Elle est menacée de perdre son indépendance. 3. L’idée d’union européenne fait son chemin Pour réagir contre les d

880 ent d’opinion se forme dans de nombreux pays, dès 1945, en faveur d’une union des États européens. Les buts des partisans de

881 ent-ils, elle formerait une fédération de près de 430 millions d’habitants, c’est-à-dire plus que les États-Unis (165 milli

882 ils, elle formerait une fédération de près de 430 millions d’habitants, c’est-à-dire plus que les États-Unis (165 millions) et l

883 ’habitants, c’est-à-dire plus que les États-Unis ( 165 millions) et l’URSS (210 millions) additionnés. En outre, il devient

884 itants, c’est-à-dire plus que les États-Unis (165 millions ) et l’URSS (210 millions) additionnés. En outre, il devient évident,

885 plus que les États-Unis (165 millions) et l’URSS ( 210 millions) additionnés. En outre, il devient évident, à l’époque des a

886 que les États-Unis (165 millions) et l’URSS (210 millions ) additionnés. En outre, il devient évident, à l’époque des armements

887 ale, dans cette seconde moitié du xxe siècle. 4. Premières réalisations Un congrès se réunit à La Haye en 1948, sou

888 réalisations Un congrès se réunit à La Haye en 1948, sous la présidence de M. Churchill. Il demanda la convocation d’une A

889 re fois à Strasbourg et un Comité de ministres de 16 pays est formé : le Conseil de l’Europe est né. Mais il n’est qu’un o

890 ussi faible que l’était la Diète helvétique avant 1848. Désirant une union économique plus étroite, six pays (France, Allemag

891 1848. Désirant une union économique plus étroite, six pays (France, Allemagne, Italie, Hollande, Belgique et Luxembourg) dé

892 ie, Hollande, Belgique et Luxembourg) décident en 1951 de mettre en commun leurs ressources de charbon, de fer et d’acier. I

893 siège de cet organisme s’établit à Luxembourg. En 1957, les mêmes six pays font un pas de plus, et créent ensemble un Marché

894 anisme s’établit à Luxembourg. En 1957, les mêmes six pays font un pas de plus, et créent ensemble un Marché commun dont le

895 e espace où le commerce sera libre. (Ce groupe de six pays est connu sous le nom de « Petite Europe », mais il compte au to

896 nom de « Petite Europe », mais il compte au total 165 millions d’habitants, donc autant que les États-Unis.) Les territoire

897 de « Petite Europe », mais il compte au total 165 millions d’habitants, donc autant que les États-Unis.) Les territoires de l’Af

898 nière que la Confédération helvétique a groupé en 1848 tous les cantons suisses. 5. La Suisse dépend de l’Europe Jusqu

899 que a groupé en 1848 tous les cantons suisses. 5. La Suisse dépend de l’Europe Jusqu’ici, la Suisse est restée à l’é

900 se l’a empêchée d’adhérer à l’alliance conclue en 1949 entre les pays de l’Ouest de l’Europe d’une part, les États-Unis et l

901 l’Europe entière sont inséparables. Résumé 1. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la Suisse est le seul pay

902 ité peut être compromise par la crise européenne. 2. Les guerres de 1914-1918 et 1939-1945 ont ruiné le prestige de l’Euro

903 romise par la crise européenne. 2. Les guerres de 1914-1918 et 1939-1945 ont ruiné le prestige de l’Europe dans le monde. Les deu

904 crise européenne. 2. Les guerres de 1914-1918 et 1939-1945 ont ruiné le prestige de l’Europe dans le monde. Les deux grands empi

905 ruiné le prestige de l’Europe dans le monde. Les deux grands empires russe et américain se partagent l’Europe en zones d’in

906 ouanières et par la perte de nombreuses colonies. 3. L’idée d’une union européenne se répand rapidement. Les buts principa

907 ensemble prospère et indépendant groupant près de 430 millions d’habitants. 4. Dès 1949, un Conseil de l’Europe est créé, à

908 mble prospère et indépendant groupant près de 430 millions d’habitants. 4. Dès 1949, un Conseil de l’Europe est créé, à Strasbou

909 endant groupant près de 430 millions d’habitants. 4. Dès 1949, un Conseil de l’Europe est créé, à Strasbourg. C’est un org

910 groupant près de 430 millions d’habitants. 4. Dès 1949, un Conseil de l’Europe est créé, à Strasbourg. C’est un organe pureme

911 asbourg. C’est un organe purement consultatif. En 1951, la Communauté du charbon et de l’acier (CECA) groupe les ressources d

912 bon et de l’acier (CECA) groupe les ressources de six pays. En 1957, ces pays décident de créer entre eux un Marché commun.

913 cier (CECA) groupe les ressources de six pays. En 1957, ces pays décident de créer entre eux un Marché commun. 5. La Suisse

914 ys décident de créer entre eux un Marché commun. 5. La Suisse étant neutre ne peut adhérer aux alliances militaires des a

915 de ceux de l’Europe entière. Questionnaire 1. Quels pays européens ont-ils été épargnés par la Seconde Guerre mondi

916 ils été épargnés par la Seconde Guerre mondiale ? 2. Quels dangers menacent notre prospérité ? 3. Quelles ont été les cons

917 le ? 2. Quels dangers menacent notre prospérité ? 3. Quelles ont été les conséquences des deux guerres mondiales pour l’en

918 spérité ? 3. Quelles ont été les conséquences des deux guerres mondiales pour l’ensemble de l’Europe ? 4. Quels sont les pay

919 x guerres mondiales pour l’ensemble de l’Europe ? 4. Quels sont les pays européens dominés par l’influence soviétique ? 5.

920 ys européens dominés par l’influence soviétique ? 5. Pourquoi parle-t-on d’union européenne ? 6. Citez trois organisations

921 que ? 5. Pourquoi parle-t-on d’union européenne ? 6. Citez trois organisations européennes créées depuis 1949 ? 7. Pourquo

922 Pourquoi parle-t-on d’union européenne ? 6. Citez trois organisations européennes créées depuis 1949 ? 7. Pourquoi la Suisse

923 tez trois organisations européennes créées depuis 1949  ? 7. Pourquoi la Suisse n’est-elle pas membre des Nations unies ? 8.

924 is organisations européennes créées depuis 1949 ? 7. Pourquoi la Suisse n’est-elle pas membre des Nations unies ? 8. La ne

925 Suisse n’est-elle pas membre des Nations unies ? 8. La neutralité suisse sert-elle seulement les intérêts de la Suisse ?

926 Rougemont Denis de, « La Suisse et l’Europe après 1945  », Bulletin du Centre européen de la culture : « L’Europe et l’École 

927 culture : « L’Europe et l’École », Genève, avril 1957, p. 43-47. bk. Le texte est précédé de l’introduction suivante : « L’

928 la vie culturelle de l’Europe [Commentaires] (mai 1957 )bl En lançant une enquête à travers toute l’Europe, l’Association

929 tivals, dans les milieux musicaux : en effet, sur 80 questionnaires envoyés, 43 nous sont revenus remplis, dans les délais

930 sicaux : en effet, sur 80 questionnaires envoyés, 43 nous sont revenus remplis, dans les délais prévus. Si l’on fait la pa

931 ule même du festival de musique se sont réduits à quatre en tout ! L’enquête en soi fut donc un franc succès ; elle montre à l

932 es arts une remarquable transformation des mœurs. Dix mille fois plus de gens voyagent, cent-mille fois plus écoutent de la

933 rts une remarquable transformation des mœurs. Dix mille fois plus de gens voyagent, cent-mille fois plus écoutent de la musiq

934 tous l’entendent, mais il n’y a pas seulement les millions d’auditeurs de la radio et de la TV, il y a tous les acheteurs de dis

935 ion du public qu’à celui des aspects économiques. Deux de ces options se trouvaient mises en discussion par notre questionna

936 égères retouches pour mieux indiquer qu’il existe deux formules également acceptables. Il paraît plus malaisé d’introduire d

937 lire. Quelles conclusions pouvons-nous en tirer ? Seize voix pour un jury, seize contre (encore s’agit-il plutôt de doutes et

938 pouvons-nous en tirer ? Seize voix pour un jury, seize contre (encore s’agit-il plutôt de doutes et de craintes motivées que

939 propose pas comme jury ! (Je crois bien qu’un ou deux de nos correspondants l’ont entendu de cette manière.) Groupement tou

940 est-il besoin de le répéter ? Saisir ensemble ces deux termes que la logique oppose, est un mouvement, un geste de l’esprit,

941 oin de choisir à l’exclusion de l’autre l’une des deux solutions proposées, la grande majorité de nos correspondants suggère

942 ultanément, et doivent être appliquées toutes les deux . Cela ne résout, bien entendu, aucun problème pratique une fois pour

943 entreprise européenne digne du nom. Ceci dit, les trois suggestions qu’apportent Ingmar Bengtsson, H. Burger et Enrique Franc

944 tsson, H. Burger et Enrique Franco (voir p. 36 et 37 ) méritent de figurer en bonne place dans les débats de notre Associat

945 ts de notre Association. Elles tendent toutes les trois à spécialiser mais aussi, et du même mouvement, à « européaniser » le

946 dans la vie culturelle de l’Europe », Genève, mai 1957, p. 47-51.

947 omesses du Marché commun [Avant-propos] (décembre 1957 )bm C’est au début de 1958 que doit entrer en vigueur le traité ins

948 nt-propos] (décembre 1957)bm C’est au début de 1958 que doit entrer en vigueur le traité instituant une Communauté économ

949 ramment désignée sous le nom de Marché commun des Six . L’étude que nous présentons aujourd’hui vient donc très exactement à

950 réponses) que le CEC a fait paraître en novembre 1957. Cet opuscule se bornait à une description succincte du contenu des tr

951 du séminaire d’économistes convoqué par le CEC en 1955 et 1956, et dont le recueil des travaux doit paraître prochainement e

952 aire d’économistes convoqué par le CEC en 1955 et 1956, et dont le recueil des travaux doit paraître prochainement en librair

953 « Promesses du Marché commun », Genève, décembre 1957, p. 1.

954 ce qu’il fait — d’où il vient — où il va (février 1958 )bn Origines Il y a dix ans exactement, au début de février 19

955 où il va (février 1958)bn Origines Il y a dix ans exactement, au début de février 1948, à Genève, le Dr J. H. Retin

956 Il y a dix ans exactement, au début de février 1948, à Genève, le Dr J. H. Retinger débarquait de l’avion de Londres. Il v

957 partie culturelle du premier Congrès de l’Europe. Trois mois plus tard, à La Haye, sous la présidence de Winston Churchill, l

958 chronologie sans commentaires. Réalisations 1949. Au mois de février, avec la bénédiction de la section culturelle du M

959 n de la section culturelle du Mouvement européen, D. de Rougemont et Raymond Silva ouvrent à Genève, dans une construction

960 s pour un Centre européen de la culture. Aidés de deux sténodactylos, ils préparent le programme du Centre, et mettent sur p

961 vés recueillis en Suisse, la conférence a lieu du 8 au 12 décembre dans le palais du Tribunal fédéral, à Lausanne. Elle g

962 ecueillis en Suisse, la conférence a lieu du 8 au 12 décembre dans le palais du Tribunal fédéral, à Lausanne. Elle groupe

963 lais du Tribunal fédéral, à Lausanne. Elle groupe 220 délégués de 22 pays, invités par les comités nationaux du Mouvement e

964 fédéral, à Lausanne. Elle groupe 220 délégués de 22 pays, invités par les comités nationaux du Mouvement européen. Salvad

965 uropéen. Salvador de Madariaga la préside, et ses trois commissions sont dirigées par le recteur de la Sorbonne, Jean Sarrail

966 inistre belge Julius Hoste. Au terme des travaux, quatre résolutions maîtresses sont adoptées : création du Centre européen de

967 tion populaire. Tout cela existe aujourd’hui34.   1950. Le Centre européen de la culture est inauguré à Genève le 7 octobre p

968 e européen de la culture est inauguré à Genève le 7 octobre par M. Salvador de Madariaga, président du conseil de directi

969 Madariaga, président du conseil de direction. Les 10 et 11 décembre a lieu la première réunion de la Commission des histor

970 aga, président du conseil de direction. Les 10 et 11 décembre a lieu la première réunion de la Commission des historiens,

971 ientifique, animée par Raoul Dautry, se réunit le 12 décembre et propose le plan, le lieu, la procédure et les modes de ré

972 rches nucléaires, conformément à la résolution n°  III de la conférence de Lausanne (aboutissement : le CERN, inauguré à Gen

973 ne (aboutissement : le CERN, inauguré à Genève en 1955 ).   1951. Première réunion pour l’étude des problèmes européens du Ci

974 issement : le CERN, inauguré à Genève en 1955).   1951. Première réunion pour l’étude des problèmes européens du Cinéma. — Pr

975 s du Cinéma. — Première réunion des directeurs de dix guildes du livre et book-clubs et projet de « Prix littéraire europée

976 e de plusieurs réunions convoquées par le CEC dès 1949. — Création des Europa Features, Service d’articles de revues. — Créat

977 ssociation européenne des festivals de musique.   1952. Rédaction de 25 plans de causeries, qui seront publiés par la Campagn

978 ne des festivals de musique.   1952. Rédaction de 25 plans de causeries, qui seront publiés par la Campagne européenne de

979 agne européenne de la jeunesse en sept langues. —  Trois réunions en vue de la constitution d’un secrétariat européen des Foye

980 . — Publication régulière d’un Bulletin du CEC.   1953. Création du Groupe des Vingt pour l’étude du projet de Constitution e

981 n Bulletin du CEC.   1953. Création du Groupe des Vingt pour l’étude du projet de Constitution européenne. — Publication du C

982 ication du Courrier fédéral, organe du Groupe des Vingt . — Création de la Communauté européenne des guildes du livre. — Premi

983 vue de la création d’une Fondation européenne.   1954. Transfert du siège du CEC à la Villa Moynier. — Création de la Commis

984 iteurs, critiques et interprètes musicaux à Rome ( 5-16 avril). — Signature des statuts et ouverture de la Fondation européen

985 rture de la Fondation européenne de la culture.   1955. Création de « Liens avec l’Europe », pour les émigrés européens outre

986 du sportif. — Premier séminaire d’économistes.   1956. Conférence européenne de pédagogie sportive. — Congrès d’enseignants

987 Création des Actualités européennes, diffusées en trois langues à 1200 journaux. — Première réunion du Pool européen d’éditeu

988 ualités européennes, diffusées en trois langues à 1200 journaux. — Première réunion du Pool européen d’éditeurs.   1957. Réo

989 — Première réunion du Pool européen d’éditeurs.   1957. Réorganisation des conseils, fondus en un seul conseil de direction,

990 ils, fondus en un seul conseil de direction, avec deux commissions (finances et activités), et de la direction. — Départ de

991 e d’un service de Documentation et publication de deux brochures sur le Marché commun. — Mise en train de films documentaire

992 ts, auxquels l’Assemblée de Strasbourg, dès l’été 1950, avait recommandé de soutenir le Centre. (Mais la seule République féd

993 se contentant de « gestes symboliques » jusqu’en 1956, où la France, puis la Suisse et Genève, commencèrent à fournir une pa

994 enne institution existante à l’échelle européenne 36. Et si l’on compare ses activités passées et présentes avec celles qu’

995 ent modifiée par l’ouverture du Marché commun des Six . Certes, le Marché commun n’est qu’un ensemble de mesures économiques

996 esures économiques. Et certes, il ne concerne que six pays, alors que le CEC tient à garder pour champ d’action la Grande E

997 e manière très concrète au problème européen. Dès 1957, le CEC enregistre les effets de ce changement d’attitude : les numéro

998 és d’action qui se dessinent ? Il nous paraît que trois tâches principales devraient désormais requérir la priorité.   1. Reg

999 pales devraient désormais requérir la priorité.   1. Regroupement des efforts. La multiplicité des initiatives « européenn

1000 trouve ici clairement inscrite dans les faits.   2. Recherches à l’échelle européenne. L’Europe n’est pas seulement le Mu

1001 qu’il doit s’attacher maintenant à promouvoir.   3. Relations culturelles extérieures. Minorisée aux Nations unies, maint

1002 aujourd’hui, et ce qu’il pourra faire demain. 34. Sur les 23 résolutions de la conférence de Lausanne, 12 ont abouti, 9

1003 , et ce qu’il pourra faire demain. 34. Sur les 23 résolutions de la conférence de Lausanne, 12 ont abouti, 9 ont été pa

1004 les 23 résolutions de la conférence de Lausanne, 12 ont abouti, 9 ont été partiellement réalisées, et 2 n’ont été suivies

1005 ions de la conférence de Lausanne, 12 ont abouti, 9 ont été partiellement réalisées, et 2 n’ont été suivies d’aucun effet

1006 ont abouti, 9 ont été partiellement réalisées, et 2 n’ont été suivies d’aucun effet jusqu’à ce jour (unification du droit

1007 anne, résolutions et déclaration finale , Genève, 1950. 35. Le reste du budget étant couvert par des dons privés, des subven

1008 ésolutions et déclaration finale , Genève, 1950. 35. Le reste du budget étant couvert par des dons privés, des subventions

1009 e le secrétariat, l’émission de médailles d’or en 1952 et 1953, et nos publications (abonnements et ventes). 36. Son Bureau

1010 rétariat, l’émission de médailles d’or en 1952 et 1953, et nos publications (abonnements et ventes). 36. Son Bureau d’études

1011 53, et nos publications (abonnements et ventes). 36. Son Bureau d’études (ouvert en février 1949) ayant précédé de six moi

1012 tes). 36. Son Bureau d’études (ouvert en février 1949 ) ayant précédé de six mois l’ouverture de l’Assemblée du Conseil de l

1013 ’études (ouvert en février 1949) ayant précédé de six mois l’ouverture de l’Assemblée du Conseil de l’Europe, et de 8 mois

1014 ture de l’Assemblée du Conseil de l’Europe, et de 8 mois celle de la session préparatoire du Collège d’Europe. bn. Roug

1015 du Centre européen de la culture, Genève, février 1958, p. 1-7.

1016 Éducation européenne (février 1958 )bo Communiqué de presse du 4 juin 1957 Un don de la Fondation For

1017 enne (février 1958)bo Communiqué de presse du 4 juin 1957 Un don de la Fondation Ford au Centre européen de la cultur

1018 évrier 1958)bo Communiqué de presse du 4 juin 1957 Un don de la Fondation Ford au Centre européen de la culture. Le CEC

1019 ure. Le CEC vient de recevoir une subvention de $  40  000 de la Fondation Ford, destinée au développement des activités d’é

1020 . Le CEC vient de recevoir une subvention de $ 40  000 de la Fondation Ford, destinée au développement des activités d’éduca

1021 le Centre dans plusieurs pays, depuis le début de 1956. Ces activités comprennent notamment des publications et des conférenc

1022 méthodes pouvant être généralisées par la suite. Deux de ces expériences sont déjà en cours dans le Midi et le Sud-Ouest de

1023 initiatives du Centre, en ce domaine, remontent à 1951  : convocation de responsables de l’éducation populaire pour examiner

1024 de l’éducation populaire pour examiner avec eux : 1° les possibilités de coopération entre les organisations de types vari

1025 prolonger chez les adultes l’éducation scolaire ; 2° les possibilités d’introduire, dans les milieux touchés par l’éducati

1026 par les rencontres de Reims et de Genève (octobre 1952 et mai 1953), finit par naître le Bureau européen de l’éducation popu

1027 ontres de Reims et de Genève (octobre 1952 et mai 1953 ), finit par naître le Bureau européen de l’éducation populaire, ratta

1028 pour éducateurs et publié un bulletin régulier en trois langues : Notes et Études. L’appui financier de la Fondation européen

1029 on européenne — limité à la période allant de fin 1955 jusqu’en avril 1957 — devait permettre au Centre de développer un pro

1030 té à la période allant de fin 1955 jusqu’en avril 1957 — devait permettre au Centre de développer un projet tout différent :

1031 dre37. Les premières furent lancées dès l’automne 1956. D’autres vont s’y ajouter en 1958. La plupart se poursuivront jusqu’e

1032 dès l’automne 1956. D’autres vont s’y ajouter en 1958. La plupart se poursuivront jusqu’en 1959, grâce à une subvention spéc

1033 uter en 1958. La plupart se poursuivront jusqu’en 1959, grâce à une subvention spéciale de la Fondation Ford. Elles ont été p

1034 s que les succès. Un volume à paraître en automne 1959 rassemblera les monographies rédigées sur chaque expérience, et en ti

1035 et secondaires) peuvent exercer sur des élèves de 10 à 16 ans, en s’inspirant dans leur enseignement d’une vision plus eur

1036 condaires) peuvent exercer sur des élèves de 10 à 16 ans, en s’inspirant dans leur enseignement d’une vision plus européen

1037 rès des élèves des écoles au début de l’année ; —  cinq conférences sur l’Europe, suivies de discussions, pour les instituteu

1038 ls devraient être lancés dès la rentrée d’automne 1958. Haute-Provence (France) Objectif : à la faveur d’une action l

1039 e par le très dynamique abbé Martel, et englobant cinq communes. — Il a organisé une enquête sociologique sur la région (con

1040 Prof. Girod, de l’Université de Genève, aidé par trois étudiants, en liaison avec M. Meyer-Heine, urbaniste en chef du minis

1041 mie régionale du Sud-Ouest, et par ses étudiants. Deux journées d’étude ont marqué le départ de l’enquête, sur place, afin d

1042 e à M. Yves Laulan, est en cours de rédaction. En 1958, l’action éducative européenne pourra être entreprise sur ces bases.

1043 rgiu (Sardaigne) Objectif : dans un groupe de cinq communes assez pauvres, d’économie agricole et artisanale, appartenan

1044 ie bénéficiant d’un statut d’autonomie, étudier : 1° les effets concrets du régime d’autonomie ; 2° les rapports entre de

1045  : 1° les effets concrets du régime d’autonomie ; 2° les rapports entre de telles autonomies régionales et l’Europe fédéré

1046 l’occasion d’un congrès de deux-cents personnes ( 9-11 août 1957), intitulé : « les Autonomies locales et l’Europe », organi

1047 n d’un congrès de deux-cents personnes (9-11 août 1957 ), intitulé : « les Autonomies locales et l’Europe », organisé par le

1048 litiques, de plusieurs rédactions de revues et de deux instituts de sociologie. Ces derniers vont mener une enquête sur « la

1049 L’action proprement « européenne » s’exercera en 1958 par le moyen de cours et de journées d’étude groupant la jeunesse de

1050 rs elle, d’éducation européenne dans une ville de 30  000 habitants d’économie mixte. Exécution. Confiée aux responsables

1051 elle, d’éducation européenne dans une ville de 30  000 habitants d’économie mixte. Exécution. Confiée aux responsables loca

1052 ignant), le CEC étudie activement le lancement de quatre expériences en Grèce, avec l’appui d’un comité ad hoc en voie de form

1053 tion des responsables d’expériences-pilotes Du 23 au 27 septembre 1957, ce stage a réuni à Bruges, au Collège d’Europe,

1054 es responsables d’expériences-pilotes Du 23 au 27 septembre 1957, ce stage a réuni à Bruges, au Collège d’Europe, les d

1055 es d’expériences-pilotes Du 23 au 27 septembre 1957, ce stage a réuni à Bruges, au Collège d’Europe, les dirigeants de nos

1056 France, d’Italie, d’Autriche et de Belgique, soit vingt-deux participants et cinq conférenciers (MM. H. Brugmans, R. Brugner, P. D

1057 e et de Belgique, soit vingt-deux participants et cinq conférenciers (MM. H. Brugmans, R. Brugner, P. Desjacques, E. Hutchin

1058 mans, R. Brugner, P. Desjacques, E. Hutchinson et D. de Rougemont). Ce stage de travail intensif (trois séances par jour)

1059 t D. de Rougemont). Ce stage de travail intensif ( trois séances par jour) a permis : 1° d’informer les dirigeants d’expérienc

1060 vail intensif (trois séances par jour) a permis : 1° d’informer les dirigeants d’expériences-pilotes sur l’état actuel de

1061 bibliothèques populaires, films documentaires) ; 2° de confronter les expériences en cours, de les discuter en commun, et

1062 des autres expériences ne pourra être jugée qu’en 1959, au moment de rédiger le rapport final. D’ores et déjà, pourtant, il f

1063 resser activement à une entreprise européenne des centaines de responsables locaux ou « cadres ». Publications Deux numéros

1064 onsables locaux ou « cadres ». Publications Deux numéros spéciaux du Bulletin du CEC ont déjà été consacrés aux problè

1065 tifs : Pour une éducation européenne (avril-mai 1956 ) et L’Europe et l’École (avril 1957). Ils ont été largement répandu

1066 (avril-mai 1956) et L’Europe et l’École (avril 1957 ). Ils ont été largement répandus dans les milieux touchés par nos exp

1067 s milieux touchés par nos expériences-pilotes. En 1958, les premières enquêtes sociologiques organisées en Haute-Provence et

1068 Pool de matériel audiovisuel Le CEC prépare trois séries de films fixes sur l’Europe, destinés à illustrer des conféren

1069 rme spécialisée IVAC, de Bruxelles, réalisera les trois premières séries de diapositives en 1958, selon les directives du CEC

1070 era les trois premières séries de diapositives en 1958, selon les directives du CEC, qui rédigera les commentaires. Le Consei

1071 ques nécessaires pour les expériences-pilotes. 37. Font partie de ce comité : MM. Henri Brugmans, recteur du Collège d’E

1072 du Centre européen de la culture, Genève, février 1958, p. 10-15.

1073 Pool européen d’éditeurs (février 1958 )bp Communiqué de presse du 27 mai 1957 Genève. — Sous le patronag

1074 eurs (février 1958)bp Communiqué de presse du 27 mai 1957 Genève. — Sous le patronage du Centre européen de la culture

1075 évrier 1958)bp Communiqué de presse du 27 mai 1957 Genève. — Sous le patronage du Centre européen de la culture, un grou

1076 idenfeld & Nicolson), s’est réuni à Genève le 25 mai et a décidé de constituer une Association ayant pour but notammen

1077 aitant de problèmes européens, le CEC a conçu dès 1956 le plan d’une Collection européenne, publiée simultanément par sept é

1078 r les directeurs de la Librairie Plon en décembre 1956 à Genève, a élaboré le plan du pool dans ses grandes lignes. Une deux

1079 s ses grandes lignes. Une deuxième réunion en mai 1957 groupait déjà les directeurs de quatre importantes maisons d’édition 

1080 union en mai 1957 groupait déjà les directeurs de quatre importantes maisons d’édition : Aguado (Madrid), Plon (Paris), Ullste

1081 CEC, selon les directives d’un comité comprenant trois des éditeurs associés et un représentant du Centre. Des éditeurs de

1082 endre que la collection paraisse simultanément en huit langues, dès la fin de 1958. Certains de ses volumes pourront égaleme

1083 isse simultanément en huit langues, dès la fin de 1958. Certains de ses volumes pourront également être publiés aux USA par l

1084 nt d’une manière plus détaillée. Sont prévues les cinq séries de publications suivantes : a) Actualités européennes, b) Œuvr

1085 rondes, d) Histoire européenne, e) Arts et mœurs. Deux ouvrages commandés par le pool et déjà en cours de rédaction doivent

1086 augurer la série des Actualités européennes : Les Dix-Neuf Europes par Raymond Cartier, et une enquête sur la Jeunesse européenn

1087 la Collection européenne est prévue pour novembre 1958. L’ouverture du secrétariat du pool au CEC suivra immédiatement la sig

1088 du Centre européen de la culture, Genève, février 1958, p. 30-31.

1089 Le bulletin du Centre (février 1958 )bq br Conçu à l’origine comme un simple organe d’information sur

1090 nt au CEC, le bulletin a paru sous cette forme de 1952 à 1956, à raison de six numéros par an. Dès 1955 cependant, des numér

1091 EC, le bulletin a paru sous cette forme de 1952 à 1956, à raison de six numéros par an. Dès 1955 cependant, des numéros spéci

1092 paru sous cette forme de 1952 à 1956, à raison de six numéros par an. Dès 1955 cependant, des numéros spéciaux font leur ap

1093 1952 à 1956, à raison de six numéros par an. Dès 1955 cependant, des numéros spéciaux font leur apparition. C’est d’abord l

1094 e des échanges culturels Europe-URSS. Traduits en deux ou trois langues, ces bulletins touchent un public plus large et para

1095 hanges culturels Europe-URSS. Traduits en deux ou trois langues, ces bulletins touchent un public plus large et paraissent ré

1096 e du bulletin a été modifiée à partir de décembre 1956. Au lieu de 10 numéros de 24 pages tirés à 3 000 exemplaires, ce sont

1097 té modifiée à partir de décembre 1956. Au lieu de 10 numéros de 24 pages tirés à 3 000 exemplaires, ce sont désormais 6 nu

1098 partir de décembre 1956. Au lieu de 10 numéros de 24 pages tirés à 3 000 exemplaires, ce sont désormais 6 numéros de 64 pa

1099 e 1956. Au lieu de 10 numéros de 24 pages tirés à 3  000 exemplaires, ce sont désormais 6 numéros de 64 pages en moyenne,

1100 1956. Au lieu de 10 numéros de 24 pages tirés à 3  000 exemplaires, ce sont désormais 6 numéros de 64 pages en moyenne, souv

1101 ages tirés à 3 000 exemplaires, ce sont désormais 6 numéros de 64 pages en moyenne, souvent traduits en plusieurs langues

1102 3 000 exemplaires, ce sont désormais 6 numéros de 64 pages en moyenne, souvent traduits en plusieurs langues et d’un tirag

1103 plusieurs langues et d’un tirage initial moyen de 10  000 exemplaires, qui paraissent annuellement. Sur ces six bulletins,

1104 sieurs langues et d’un tirage initial moyen de 10  000 exemplaires, qui paraissent annuellement. Sur ces six bulletins, un s

1105 exemplaires, qui paraissent annuellement. Sur ces six bulletins, un seul présente l’ensemble des activités du Centre, les c

1106 présente l’ensemble des activités du Centre, les cinq autres étant des numéros spéciaux consacrés à un thème unique. C’est

1107 ux consacrés à un thème unique. C’est ainsi qu’en 1957 ont paru : L’Europe s’inscrit dans les faits (en français, allemand,

1108 de l’union, ce numéro, dont le tirage atteignait 75  000 exemplaires en cinq langues à la fin de 1957, a exercé dans la pl

1109 l’union, ce numéro, dont le tirage atteignait 75  000 exemplaires en cinq langues à la fin de 1957, a exercé dans la plupar

1110 , dont le tirage atteignait 75 000 exemplaires en cinq langues à la fin de 1957, a exercé dans la plupart de nos pays une in

1111 it 75 000 exemplaires en cinq langues à la fin de 1957, a exercé dans la plupart de nos pays une influence qui peut être mesu

1112 la valeur de cet exposé et son opportunité. Pour 1958, le programme des numéros spéciaux du bulletin prévoit les cinq thèmes

1113 amme des numéros spéciaux du bulletin prévoit les cinq thèmes suivants, dès maintenant en voie d’élaboration : Méthodes eur

1114 ie d’élaboration : Méthodes européennes (avril). Trois manières de « faire l’Europe » se sont précisées au cours de ces dern

1115 C, instituts, associations professionnelles). Ces trois voies seront définies, comparées et discutées par les partisans les p

1116 u premier séminaire tenu au CEC sur ce thème, les 21 et 22 novembre 1957 (voir p. 22). Diversité des langues et union de

1117 ier séminaire tenu au CEC sur ce thème, les 21 et 22 novembre 1957 (voir p. 22). Diversité des langues et union de l’Euro

1118 e tenu au CEC sur ce thème, les 21 et 22 novembre 1957 (voir p. 22). Diversité des langues et union de l’Europe (août). Don

1119 sme ? Etc. Plans de causeries. Nouvelle série de 12 plans de causeries résumant les données de fait et l’argumentation à

1120 quel type d’humanité ? S’inspirant des travaux du 2e séminaire sur l’automation et les loisirs, ce numéro traitera des gra

1121 du Centre européen de la culture, Genève, février 1958, p. 37-38. br. Texte non signé mais Denis de Rougemont est mentionné

1122 e, ou l’Europe par l’éducation des Européens (mai 1958 )bs E = mc2 L’Europe physique tient peu de place sur notre gl

1123 ope physique tient peu de place sur notre globe : 4  % des terres et un septième (diminuant) de la population mondiale. Si

1124 le. Si ce petit cap a dominé la Terre pendant des siècles , s’il en demeure le Musée et le Laboratoire, il le doit à ce quelque

1125 rayonnement énergétique sur la Planète, quelques dizaines d’intellectuels de diverses régions du continent ont entrepris, dès l

1126 t-à-dire à l’échelle de l’Europe. Depuis bientôt dix ans que nous la pratiquons, nous ne dirons pas que cette méthode a fa

1127 l’usage et toujours plus conscientes. J’en dirai trois  : 1. On ne peut pas faire l’Europe sans des Européens conscients de l

1128 et toujours plus conscientes. J’en dirai trois : 1. On ne peut pas faire l’Europe sans des Européens conscients de l’être

1129 t donc de les former, et d’abord de les informer. 2. On ne peut pas faire l’Europe sans l’aide de sa culture, ce serait vo

1130 ibérer tout d’abord des entraves du nationalisme. 3. Les principaux obstacles à l’Union de l’Europe ne sont pas dans les «

1131 elle s’unit, offrirait un domaine à la mesure du siècle et des ambitions raisonnables d’un homme qui veut créer, diriger et s

1132 u sérieux, avec le succès que l’on sait. Dans les deux cas — coopération de compétences éprouvées et promotion de nouveaux r

1133 njoncture mondiale. L’Europe reine du monde avant 1914, mais perdant cette royauté à la suite de deux guerres provoquées par

1134 nt 1914, mais perdant cette royauté à la suite de deux guerres provoquées par ses propres nationalismes. — Le nationalisme

1135 unions qui se sont dressés de toutes parts depuis 1945  ; mais se montrant incapable de relever le défi à cause de sa divisio

1136 ’unit. (Un seul exemple : le fait que nous sommes 340 millions à l’ouest du rideau de fer, soit deux fois la population des

1137 t. (Un seul exemple : le fait que nous sommes 340 millions à l’ouest du rideau de fer, soit deux fois la population des USA et u

1138 mes 340 millions à l’ouest du rideau de fer, soit deux fois la population des USA et une fois et demi celle de l’URSS, quand

1139 entation, se consacrent au problème européen dans huit de nos pays (leur liaison étant assurée par le secrétariat de l’AIEE

1140 assurée par le secrétariat de l’AIEE au Centre). Deux grandes associations européennes d’enseignants sont à l’œuvre, l’une

1141 des sujets de rédaction sur l’Europe à plusieurs centaines de milliers d’élèves de six pays. La tâche si importante de réviser l

1142 e rédaction sur l’Europe à plusieurs centaines de milliers d’élèves de six pays. La tâche si importante de réviser les manuels d

1143 ope à plusieurs centaines de milliers d’élèves de six pays. La tâche si importante de réviser les manuels d’histoire a été

1144 spéciaux de revues) s’allonge chaque année d’une centaine de titres. Et des projets de coopération professionnelle au niveau eu

1145 trouveront les moyens requis, ou les créeront. 38. Rappelons que la plupart de nos États réservent 1/1000e de leur budge

1146 . Rappelons que la plupart de nos États réservent 1 /1000e de leur budget à la culture et que les capitalistes libéraux s’

1147 Rappelons que la plupart de nos États réservent 1/ 1000e de leur budget à la culture et que les capitalistes libéraux s’en rem

1148 e le budget des fondations américaines équivaut à 10  % du revenu national ! bs. Rougemont Denis de, « La méthode culture

1149 s et mouvements pour unir l’Europe », Genève, mai 1958, p. 27-34.

1150 Un essai de synthèse (mai 1958 )bt Les méthodes que l’on vient d’exposerbu sont difficilement comp

1151 Si l’on met en facteur commun les risques des quatre méthodes, on découvre qu’ils se ramènent à une antinomie fondamentale

1152 compte de ce qui la distingue dans le monde). Ces deux nécessités, rythme et finalité, paraissent en fait aussi contradictoi

1153 e vivre. Bien réussir s’oppose à réussir à temps. Trois exemples : 1. Pour bien réussir, il faut préparer le terrain, comme l

1154 ssir s’oppose à réussir à temps. Trois exemples : 1. Pour bien réussir, il faut préparer le terrain, comme le veut la méth

1155 lturelle, mais cela prendra toute une génération. 2. Le Marché commun prévoit douze à dix-sept ans pour s’établir dans six

1156 toute une génération. 2. Le Marché commun prévoit douze à dix-sept ans pour s’établir dans six pays seulement. Ce délai nous

1157 e génération. 2. Le Marché commun prévoit douze à dix-sept ans pour s’établir dans six pays seulement. Ce délai nous est-il assu

1158 prévoit douze à dix-sept ans pour s’établir dans six pays seulement. Ce délai nous est-il assuré ? On est parti, bien sûr,

1159 ’ici-là tous nos autres pays ? Et ceux de l’Est ? 3. La revendication d’une Constituante élue exprime l’impatience la mieu

1160 impatience la mieux légitimée. Mais s’il lui faut dix ou quinze ans pour convaincre le « peuple européen » qu’il est un peu

1161 nce la mieux légitimée. Mais s’il lui faut dix ou quinze ans pour convaincre le « peuple européen » qu’il est un peuple, et au

1162 it enregistrer les faits suivants : — chacune des quatre méthodes se justifie en soi ; — aucune ne peut réussir à elle seule ;

1163 au but commun que toutes ensemble. Approuver les quatre méthodes simultanément peut paraître une habileté politicienne (frisa

1164 bombe H, laquelle domine pourtant la situation du siècle , tant militaire que politique. Or la bombe H est née d’une méthode de

1165 quel intérêt éducatif et culturel présentent les trois autres méthodes ? La méthode institutionnelle forme des cadres dans l

1166 rés de toute l’Europe. On trouvera ci-après (page 41 ) le tableau des positions déclarées par tous les mouvements, associat

1167 ’on vient de décrire. Résumons encore ce schéma : 1. Tous veulent une Assemblée élue au suffrage universel. 2. Tous veulen

1168 veulent une Assemblée élue au suffrage universel. 2. Tous veulent que cette Assemblée élabore le statut politique ou la Co

1169 t élire au suffrage universel que l’Assemblée des trois Communautés (CECA, CEE, Euratom), actuellement nommée par les parleme

1170 alistes dominaient l’opinion et la vie politique. Deux équipes font un match, deux camps une politique, dans une démocratie

1171 et la vie politique. Deux équipes font un match, deux camps une politique, dans une démocratie qui « joue ». Mais ce sont v

1172 e, dans une démocratie qui « joue ». Mais ce sont vingt partis, dix-huit États, et d’innombrables groupes économiques, et tou

1173 mocratie qui « joue ». Mais ce sont vingt partis, dix-huit États, et d’innombrables groupes économiques, et toutes leurs presses

1174 union de l’Europe, union de ses adversaires : ces deux grands faits dominent la situation à laquelle les fédéralistes europé

1175 pposer à temps ni le succès du Marché commun dans douze ans, ni le succès d’une éducation civique européenne dans les générat

1176 l’instant qu’on verra qu’elle est impérative. 39. Cf. ma conférence au congrès de Montreux, 1947, sur « L’Attitude fédé

1177 39. Cf. ma conférence au congrès de Montreux, 1947, sur « L’Attitude fédéraliste », publiée en brochure par La Fédération

1178 paru dans Mission ou démission de la Suisse , en 1940. 40. Cf. F. Fontaine, « Naissance d’un esprit européen », dans le rec

1179 ns Mission ou démission de la Suisse , en 1940. 40. Cf. F. Fontaine, « Naissance d’un esprit européen », dans le recueil

1180 opéen », dans le recueil Quelle Europe ?, Fayard, 1958, p. 19. 41. J’écrivais cela dès 1950, à propos du projet de CECA préc

1181 le recueil Quelle Europe ?, Fayard, 1958, p. 19. 41. J’écrivais cela dès 1950, à propos du projet de CECA précisément, dan

1182  ?, Fayard, 1958, p. 19. 41. J’écrivais cela dès 1950, à propos du projet de CECA précisément, dans une préface au bel ouvra

1183 s et mouvements pour unir l’Europe », Genève, mai 1958, p. 35-40. bu. Denis de Rougemont conclut ici un dossier donnant la p

1184 Une université européenne [Introduction] (juillet 1958 )bv bw Le présent numéro du Bulletin du CEC est entièrement consac

1185 ssentiel des travaux du groupe d’études réuni les 4 et 5 juillet au Centre européen de la culture, aux fins de déterminer

1186 iel des travaux du groupe d’études réuni les 4 et 5 juillet au Centre européen de la culture, aux fins de déterminer les

1187 s souhaitions réunir une vingtaine de personnes : 10 représentants de l’Association des instituts d’études européennes, 5

1188 l’Association des instituts d’études européennes, 5 représentants de l’Association des universitaires d’Europe et 5 obser

1189 s de l’Association des universitaires d’Europe et 5 observateurs. Vous voici vingt au rendez-vous que nous vous donnions

1190 ersitaires d’Europe et 5 observateurs. Vous voici vingt au rendez-vous que nous vous donnions il y a trois semaines à peine,

1191 ingt au rendez-vous que nous vous donnions il y a trois semaines à peine, et je vous remercie de montrer ainsi que vous avez

1192 essairement. Et voici la situation concrète : les trois communautés européennes ont publié le 20 mai dernier un communiqué de

1193 : les trois communautés européennes ont publié le 20 mai dernier un communiqué de presse annonçant leur décision de créer

1194 sur cet objet devait remettre ses propositions le 1er juillet aux Conseils des ministres. Nous ignorons encore le contenu d

1195 t d’influencer, si toutefois vous parlez à temps. Deux mots sur l’historique de cette rencontre. Lors de l’assemblée général

1196 n des instituts d’études européennes, à Turin, le 31 mai, lecture ayant été faite du communiqué des trois communautés du 2

1197 31 mai, lecture ayant été faite du communiqué des trois communautés du 20 mai relatif à la création d’une Université européen

1198 été faite du communiqué des trois communautés du 20 mai relatif à la création d’une Université européenne, il a été décid

1199 t les Conseils des ministres et les exécutifs des trois communautés. Au cours d’une réunion préparatoire tenue le 9 juin au C

1200 tés. Au cours d’une réunion préparatoire tenue le 9 juin au CEC, à Genève, il a paru nécessaire — sur la foi de nouvelles

1201 ir fait l’objet de fréquentes discussions, depuis dix ans. Nous avons proposé aussitôt les dates des 4 et 5 juillet. Nous n

1202 ix ans. Nous avons proposé aussitôt les dates des 4 et 5 juillet. Nous nous sommes engagés à convoquer, préparer et tenir

1203 s. Nous avons proposé aussitôt les dates des 4 et 5 juillet. Nous nous sommes engagés à convoquer, préparer et tenir cett

1204 préparer et tenir cette réunion dans un délai de trois semaines et demie, et vous voici. Je remercie particulièrement les a

1205 « Une université européenne ? », Genève, juillet 1958, p. 1-3. bw. Texte non signé. On dispose cependant d’un manuscrit de

1206 et universitaire de Neuchâtel, sous l’identifiant 574.

1207 uropéen d’enseignement postuniversitaire (juillet 1958 )bx Le vrai problème 1. Partons de deux constatations de base 

1208 sitaire (juillet 1958)bx Le vrai problème 1. Partons de deux constatations de base : a) Une « Université européenn

1209 et 1958)bx Le vrai problème 1. Partons de deux constatations de base : a) Une « Université européenne » créée sur ta

1210 s débats soulevés périodiquement depuis une bonne dizaine d’années, et récemment renouvelés, autour de l’idée d’une Université

1211 pour devenir inquiétante aux yeux de beaucoup.   2. Éliminons d’abord toute espèce de risques de malentendus. Il ne s’agi

1212 loppe cette spécialité, et dont elle se nourrit. 3. Un enseignement supérieur donné au niveau européen devra donc répondr

1213 donné au niveau européen devra donc répondre aux deux exigences suivantes, qui le définissent : a) offrir à des gradués de

1214 évolution. Nécessité d’instituts techniques 4. Les écoles supérieures existantes ont pour fonction d’enseigner les n

1215 naissances techniques nécessaires, le métier. Ces deux étapes de toute formation normale restent en dehors du champ délimité

1216 ANI et le CEC, et qui doit se tenir à Lausanne en 1959, consacrera un tiers du temps aux problèmes technologiques, deux tiers

1217 a un tiers du temps aux problèmes technologiques, deux tiers aux questions européennes : historiques, politiques, économique

1218 culturelles. De même, l’Institut prévu par l’art. 9 du traité de l’Euratom ne se limiterait pas à un enseignement techniq

1219 Inconvénients de la dispersion des instituts 5. Le besoin créera sans nul doute des instituts de ce genre. Mais ils n

1220 de dispersion. Avantages d’un regroupement 6. La solution est évidente : en groupant en un même lieu les Instituts

1221 rtains moniteurs d’études pourraient s’occuper de deux ou plusieurs instituts, simultanément ou pour des sessions successive

1222 res pour des sessions d’études. Conclusions 7. Il nous paraît donc que la solution la plus réaliste des problèmes qu

1223 e devrait être envisagée de la manière suivante : 1° création de 4 ou 5 instituts d’études avancées (postuniversitaires),

1224 envisagée de la manière suivante : 1° création de 4 ou 5 instituts d’études avancées (postuniversitaires), complétées par

1225 agée de la manière suivante : 1° création de 4 ou 5 instituts d’études avancées (postuniversitaires), complétées par un e

1226 létées par un enseignement général sur l’Europe ; 2° réunion de ces instituts en un seul Centre européen d’enseignement po

1227 t de leurs services administratifs d’autre part ; 3° organisation par le staff permanent de ce Centre d’une série de stage

1228 ’une série de stages d’études professionnelles.   8. Deux problèmes à discuter. I. Un tel Centre devrait être ouvert en pr

1229 e série de stages d’études professionnelles.   8. Deux problèmes à discuter. I. Un tel Centre devrait être ouvert en princip

1230 professionnelles.   8. Deux problèmes à discuter. I . Un tel Centre devrait être ouvert en principe aux Européens de tous

1231 rraient être admis comme auditeurs, par exemple.) II . L’implantation du Centre devrait être étudiée en fonction des facili

1232 ntre d’enseignement postuniversitaire. Genève, le 19 juin 1958. bx. Rougemont Denis de, « Rapport III : La création d’

1233 nseignement postuniversitaire. Genève, le 19 juin 1958. bx. Rougemont Denis de, « Rapport III : La création d’un centre e

1234 juin 1958. bx. Rougemont Denis de, « Rapport III  : La création d’un centre européen d’enseignement postuniversitaire »

1235 « Une université européenne ? », Genève, juillet 1958, p. 26-29.

1236 Éducation et loisirs : les mass médias (mai 1959 )by Laissant de côté le problème de l’estimation quantitative des l

1237 bstitut à la religion, voire religion en soi. Ces deux notions ont suivi à peu près la même évolution sémantique. Jusqu’au x

1238 cial ou par les praticiens. À partir du milieu du siècle dernier, les choses changent entièrement. Nous sommes en présence auj

1239 tièrement. Nous sommes en présence aujourd’hui de trois manières de diffuser et de transmettre la culture. Il y a d’abord l’i

1240 vastes. Ce processus inquiète depuis le début du siècle beaucoup de bons esprits. On ne cesse de nous répéter depuis Sorel et

1241 us ou moins culturels distribués chaque année par centaines , ou de ces savants qui tout d’un coup atteignent à la grande populari

1242 du disque. Le microsillon, créé aux États-Unis en 1946, ne s’est guère répandu en Europe qu’à partir de 1950. C’est donc une

1243 , ne s’est guère répandu en Europe qu’à partir de 1950. C’est donc une industrie tout à fait nouvelle. Les premiers microsill

1244 si qu’on a vendu depuis quelques années plusieurs millions de disques du chanteur de charme Tino Rossi. Mais en même temps, et v

1245 même temps, et voilà le fait nouveau, on a vendu 4 à 5000 exemplaires des madrigaux de Monteverdi ou de la Messe de Guil

1246 e temps, et voilà le fait nouveau, on a vendu 4 à 5000 exemplaires des madrigaux de Monteverdi ou de la Messe de Guillaume d

1247 scrits, soient maintenant connus et aimés par des milliers d’auditeurs nouveaux. On a produit en France 12 millions de microsill

1248 iers d’auditeurs nouveaux. On a produit en France 12 millions de microsillons en 1954, mais 35 millions en 1957. Il est fa

1249 s d’auditeurs nouveaux. On a produit en France 12 millions de microsillons en 1954, mais 35 millions en 1957. Il est facile d’im

1250 produit en France 12 millions de microsillons en 1954, mais 35 millions en 1957. Il est facile d’imaginer que ces millions d

1251 France 12 millions de microsillons en 1954, mais 35 millions en 1957. Il est facile d’imaginer que ces millions de disque

1252 ance 12 millions de microsillons en 1954, mais 35 millions en 1957. Il est facile d’imaginer que ces millions de disques ont con

1253 ions de microsillons en 1954, mais 35 millions en 1957. Il est facile d’imaginer que ces millions de disques ont contribué à

1254 illions en 1957. Il est facile d’imaginer que ces millions de disques ont contribué à préparer un vaste public entièrement nouve

1255 e l’édition, et le grand écrivain suisse français C. F. Ramuz. Ce dernier se montra sceptique. Je l’entends encore dire :

1256 ends encore dire : « Vous aurez la première année 500 abonnés, la deuxième vous n’en aurez plus que 200 et la troisième ann

1257 500 abonnés, la deuxième vous n’en aurez plus que 200 et la troisième année vous fermerez. » Or cette Guilde compte aujourd

1258 us fermerez. » Or cette Guilde compte aujourd’hui 90  000 membres, lecteurs nouveaux pour la plupart, recrutés, détectés à

1259 fermerez. » Or cette Guilde compte aujourd’hui 90  000 membres, lecteurs nouveaux pour la plupart, recrutés, détectés à domi

1260 gme qu’il n’y avait en Suisse romande (qui compte 1 million d’habitants) pas plus de 5 à 6000 lecteurs potentiels. Le suc

1261 e qu’il n’y avait en Suisse romande (qui compte 1 million d’habitants) pas plus de 5 à 6000 lecteurs potentiels. Le succès de l

1262 de (qui compte 1 million d’habitants) pas plus de 5 à 6000 lecteurs potentiels. Le succès de la Guilde du livre prouve au

1263 qui compte 1 million d’habitants) pas plus de 5 à 6000 lecteurs potentiels. Le succès de la Guilde du livre prouve aujourd’h

1264 urd’hui qu’il y avait en réalité dans ce pays des dizaines de milliers de lecteurs inconnus. Sur ce nombre, des milliers ont pri

1265 l y avait en réalité dans ce pays des dizaines de milliers de lecteurs inconnus. Sur ce nombre, des milliers ont pris l’habitude

1266 milliers de lecteurs inconnus. Sur ce nombre, des milliers ont pris l’habitude d’acheter des livres aussi chez des libraires. Bi

1267 ldes du livre se sont créées dans toute l’Europe. Trois en France, totalisant près de 400 000 adhérents ; trois en Allemagne

1268 ute l’Europe. Trois en France, totalisant près de 400  000 adhérents ; trois en Allemagne — dont la plus prospère réunit à e

1269 l’Europe. Trois en France, totalisant près de 400  000 adhérents ; trois en Allemagne — dont la plus prospère réunit à elle

1270 en France, totalisant près de 400 000 adhérents ; trois en Allemagne — dont la plus prospère réunit à elle seule 350 000 adhé

1271 magne — dont la plus prospère réunit à elle seule 350  000 adhérents —, et bien d’autres en Autriche, en Suisse, en Hollande

1272 e — dont la plus prospère réunit à elle seule 350  000 adhérents —, et bien d’autres en Autriche, en Suisse, en Hollande, en

1273  : toutes ensemble, elles ont fait surgir plus de 2 millions de lecteurs nouveaux, ce dont les éditeurs et libraires clas

1274 toutes ensemble, elles ont fait surgir plus de 2 millions de lecteurs nouveaux, ce dont les éditeurs et libraires classiques ne

1275 seul chiffre suffit à l’illustrer : au cours des dix dernières années, en Allemagne de l’Ouest, on a publié 80 millions de

1276 ères années, en Allemagne de l’Ouest, on a publié 80 millions de volumes vendus à 1 mark ou 1,50 mark. Et quels sont les a

1277 s années, en Allemagne de l’Ouest, on a publié 80 millions de volumes vendus à 1 mark ou 1,50 mark. Et quels sont les auteurs le

1278 uest, on a publié 80 millions de volumes vendus à 1 mark ou 1,50 mark. Et quels sont les auteurs les mieux vendus de la s

1279 publié 80 millions de volumes vendus à 1 mark ou 1,50 mark. Et quels sont les auteurs les mieux vendus de la série ? 1. Tho

1280 s sont les auteurs les mieux vendus de la série ? 1. Thomas Mann, 2. Thornton Wilder, 3. Albert Schweitzer, 4. Kafka, 5. A

1281 rs les mieux vendus de la série ? 1. Thomas Mann, 2. Thornton Wilder, 3. Albert Schweitzer, 4. Kafka, 5. Albert Camus, 6.

1282 de la série ? 1. Thomas Mann, 2. Thornton Wilder, 3. Albert Schweitzer, 4. Kafka, 5. Albert Camus, 6. Pearl Buck. On avoue

1283 s Mann, 2. Thornton Wilder, 3. Albert Schweitzer, 4. Kafka, 5. Albert Camus, 6. Pearl Buck. On avouera que la qualité n’a

1284 Thornton Wilder, 3. Albert Schweitzer, 4. Kafka, 5. Albert Camus, 6. Pearl Buck. On avouera que la qualité n’a rien perdu

1285 3. Albert Schweitzer, 4. Kafka, 5. Albert Camus, 6. Pearl Buck. On avouera que la qualité n’a rien perdu à cette augmenta

1286 s statistiques, nous pouvons tirer dès maintenant deux conclusions majeures. La première, c’est que la production et la cons

1287 isant réalistes d’avant-hier. Je me résumerai par deux mots : optimisme et responsabilité. Les motifs d’optimisme sont nombr

1288 « Technique et culture dans la société de demain ( II ) : Éducation et loisirs », Genève, mai 1959, p. 80-84.

1289 demain (II) : Éducation et loisirs », Genève, mai 1959, p. 80-84.

1290 Editeuropa (septembre 1959 )bz Il est clair qu’on ne fera pas l’Europe avec des livres, mais p

1291 nuel, autant que la Presse, ont fomenté depuis un siècle la plupart de nos nationalismes, derniers et pires obstacles à l’unio

1292 rivalités, comme elles l’ont déjà presque fait à deux reprises dans notre siècle, mais elles périraient avec elle. L’avenir

1293 ’ont déjà presque fait à deux reprises dans notre siècle , mais elles périraient avec elle. L’avenir de chaque nation du contin

1294 européenne a marqué des progrès immenses, depuis dix ans, dans le domaine de l’édition. Le nombre des publications étudian

1295 is nous n’avons retenu que le meilleur. Parmi les centaines d’ouvrages que nous avons pu lire sur l’Europe, il faut reconnaître q

1296 onsiste d’abord à découvrir ce qui est valable et neuf dans l’abondante littérature provoquée par les plans d’union, ensuite

1297 e la culture, ayant recueilli les suggestions des trois groupes intéressés, et notamment de quelques grands animateurs de l’é

1298 s’agit d’une association qui groupe actuellement 8 éditeurs, représentant non pas leur pays mais leur langue42. Les obje

1299 finis par les statuts signés au mois de septembre 1958, à l’occasion d’une réunion qui coïncidait avec la Foire international

1300 ève43, et il est entré en fonctions dès l’automne 1958. Il a la charge d’étudier les propositions émanant des membres du pool

1301 es premiers volumes doivent paraître au printemps 1960, et s’échelonner à raison de 3 ou 4 par an. Les premiers titres propos

1302 re au printemps 1960, et s’échelonner à raison de 3 ou 4 par an. Les premiers titres proposés au choix des membres du poo

1303 printemps 1960, et s’échelonner à raison de 3 ou 4 par an. Les premiers titres proposés au choix des membres du pool, et

1304 ée à décider de la publication, à la majorité des deux tiers — se répartissent en trois catégories : Actualités européennes,

1305 à la majorité des deux tiers — se répartissent en trois catégories : Actualités européennes, ouvrages de fond, livres d’art i

1306 rages d’intérêt général européen simultanément en huit langues. Les principaux problèmes signalés tout à l’heure, celui des

1307 vent exister non pas dans un seul pays, mais dans huit au moins. Tel livre peut être excellent en soi, et très « vendable »,

1308 l faut tenir compte, en effet, de l’inégalité des huit marchés linguistiques représentés dans le pool, des coutumes très dif

1309 éritable politique de l’édition « européenne ». 42. Voici la liste des maisons d’édition adhérentes, par ordre d’entrée d

1310 gever, Amsterdam ; Guimaraes Editores, Lisbonne. 43. Le directeur du CEC a les fonctions de directeur éditorial, tandis qu

1311 re : « L’Édition et l’Europe », Genève, septembre 1959, p. 9-12.

1312 Origines de la civilisation européenne (septembre 1959 )ca L’auteur se défend de croire à l’histoire éducative ou utile, c

1313 ngereuse lorsqu’elle reste inconsciente. » Depuis cent ans, l’enseignement de l’histoire est dominé par une doctrine le plus

1314 s politiques qu’elle entraîna. Ici Brugmans pose trois questions : Premièrement : Est-il vrai que l’État national actuel s

1315 ugmans montre pourquoi l’on doit répondre non aux trois questions ; il établit que l’Europe est antérieure à ses nations (qu’

1316 commencer par les héritages. » L’auteur en décrit cinq  : Rome, les Barbares, l’hellénisme, Israël et le christianisme. À la

1317 duire de Constantin à Grégoire VII, à travers les siècles les moins généralement connus de notre aventure, ceux durant lesquels

1318 que « l’Europe s’est constituée aux xie et xiie siècles  », et Marc Bloch écrivait que « l’Europe fut une création du haut Moy

1319 é, c’est-à-dire Europe, les xie , xiie et xiiie siècles , après quoi commence selon lui « la déformation de l’Europe ». Quelle

1320 pe ». Quelles que soient leurs variations d’un ou deux siècles dans l’appréciation de l’époque de « naissance », tous ces au

1321 Quelles que soient leurs variations d’un ou deux siècles dans l’appréciation de l’époque de « naissance », tous ces auteurs ca

1322 re : « L’Édition et l’Europe », Genève, septembre 1959, p. 24-26.

1323 llwitzer, Europabild und Europagedanke (septembre 1959 )cb Quelle image et quelle doctrine les écrivains, philosophes et p

1324 nd répondre l’auteur, dans cet ouvrage de plus de 400 pages serrées suivies de 64 pages de notes, où — l’ayant pratiqué dur

1325 t ouvrage de plus de 400 pages serrées suivies de 64 pages de notes, où — l’ayant pratiqué durant des mois — je n’ai trouv

1326 ant pratiqué durant des mois — je n’ai trouvé que trois infimes erreurs de fait ou de dates. Une étude aussi exhaustive de l’

1327 oblématique » européenne. Curcio embrasse plus de siècles , Diez del Corral plus d’actualité, Reynold et Friedrich Heer sont plu

1328 re : « L’Édition et l’Europe », Genève, septembre 1959, p. 26-27.

1329 arlo Curcio, Europa, Storia di un’idea (septembre 1959 )cc 1003 pages (« mille et tre » !) en 2 volumes, dont 280 pages de

1330 , Europa, Storia di un’idea (septembre 1959)cc 1003 pages (« mille et tre » !) en 2 volumes, dont 280 pages de notes en p

1331 ia di un’idea (septembre 1959)cc 1003 pages («  mille et tre » !) en 2 volumes, dont 280 pages de notes en petits caractère

1332 bre 1959)cc 1003 pages (« mille et tre » !) en 2 volumes, dont 280 pages de notes en petits caractères groupées en fin

1333 003 pages (« mille et tre » !) en 2 volumes, dont 280 pages de notes en petits caractères groupées en fin de chapitres, et

1334 ractères groupées en fin de chapitres, et près de 2000 noms cités, certains, comme Montesquieu, Rousseau, Voltaire, jusqu’à

1335 s, comme Montesquieu, Rousseau, Voltaire, jusqu’à 36 ou 40 fois ! Nous voici les témoins enchantés d’une véritable orgie d

1336 me Montesquieu, Rousseau, Voltaire, jusqu’à 36 ou 40 fois ! Nous voici les témoins enchantés d’une véritable orgie d’europ

1337 de la lutte actuelle pour notre union, à travers 27 siècles de pensée où le sublime voisine avec l’absurde, le pittoresqu

1338 la lutte actuelle pour notre union, à travers 27 siècles de pensée où le sublime voisine avec l’absurde, le pittoresque avec l

1339 éry et d’Aristote à Heidegger, en passant par des centaines de génies inspirés et de moindres seigneurs parfois plus réalistes, l

1340 ontradictoires de notre unité de culture, pendant trois millénaires. Comparé à l’ouvrage de Gollwitzer — dont il s’inspire ex

1341 ictoires de notre unité de culture, pendant trois millénaires . Comparé à l’ouvrage de Gollwitzer — dont il s’inspire expressément p

1342 nt pour tout ce qui concerne les xviiie et xixe siècles allemands — le livre de Curcio apparaît parfois moins solide ou moins

1343 ns ont portés les uns sur les autres au cours des deux derniers siècles. Certes, Curcio n’a pas tenté de nous imposer une in

1344 les uns sur les autres au cours des deux derniers siècles . Certes, Curcio n’a pas tenté de nous imposer une interprétation syst

1345 voir amélioré dans ses éditions subséquentes, sur deux points de méthode qui ont leur importance pratique. Les citations son

1346 à la curieuse habitude italienne de grouper sous D les noms à particule — mais pas tous — de sorte qu’on finira par trou

1347 he, Leibniz, etc., etc.) ne sont pas groupés sous V , comme il arrive dans les index américains, mais répartis sous les in

1348 re : « L’Édition et l’Europe », Genève, septembre 1959, p. 27-29.

1349 is Diez del Corral, El rapto de Europa (septembre 1959 )cd « Créatrice par excellence, l’Europe s’est créé aussi, directem

1350 elles sont la « vraie vie » dont parlait Rimbaud, trois fois cité en épigraphe à ces essais, avec une efficacité extraordinai

1351 s de la périphérie européenne, ait nourri dans ce siècle la plus brillante école d’interprètes de notre culture : Unamuno, Ort

1352 re : « L’Édition et l’Europe », Genève, septembre 1959, p. 31-32.

1353 Neuf expériences d’éducation européenne [Introduction] (décembre 1959)ce

1354 s d’éducation européenne [Introduction] (décembre 1959 )ce Comment faire pénétrer l’idée européenne dans l’esprit des éduc

1355 débuts de l’entreprise du CEC. Il existe en effet trois méthodes principales pour agir sur l’opinion. La première consiste à

1356 ives : l’École et le milieu local. ⁂ Au printemps 1956, un numéro spécial de notre bulletin 44 donnait le plan d’une série d’

1357 intemps 1956, un numéro spécial de notre bulletin 44 donnait le plan d’une série d’expériences-pilotes d’éducation europée

1358 prolonger la durée totale des expériences jusqu’à 1959. En cours de route, quatre nouvelles expériences dans le domaine scol

1359 des expériences jusqu’à 1959. En cours de route, quatre nouvelles expériences dans le domaine scolaire vinrent s’ajouter à ce

1360 e de Fribourg, seule prévue au début ; tandis que deux expériences amorcées en milieu populaire (Val d’Aoste et Grèce) devai

1361 ibles au départ. ⁂ Ce sont les comptes rendus des neuf expériences conduites à leur terme de 1957 à 1959 qu’on trouvera réun

1362 us des neuf expériences conduites à leur terme de 1957 à 1959 qu’on trouvera réunis dans les pages qui suivent. Qu’il nous s

1363 neuf expériences conduites à leur terme de 1957 à 1959 qu’on trouvera réunis dans les pages qui suivent. Qu’il nous soit par

1364 rra-t-on cités dans cette publication les noms de 89 d’entre eux ! Les enquêtes scolaires ont touché 880 maîtres et 4664 é

1365 9 d’entre eux ! Les enquêtes scolaires ont touché 880 maîtres et 4664 élèves, en Suisse, en France et en Belgique. Les enqu

1366 Les enquêtes scolaires ont touché 880 maîtres et 4664 élèves, en Suisse, en France et en Belgique. Les enquêtes sociologiqu

1367 enquêtes sociologiques ont porté sur un total de 582 questionnaires remplis, et ont intéressé — dans tous les sens du mot

1368 téressé — dans tous les sens du mot — les quelque 13  500 habitants des régions choisies en Haute-Savoie, dans les Landes e

1369 essé — dans tous les sens du mot — les quelque 13  500 habitants des régions choisies en Haute-Savoie, dans les Landes et en

1370 à tenter à leur tour des entreprises analogues. 44. Bulletin du Centre européen de la culture : « Pour une éducation eu

1371  : « Pour une éducation européenne » , Genève, n°  4, avril-mai 1956. ce. Rougemont Denis de, « [Introduction] Neuf expér

1372 éducation européenne » , Genève, n° 4, avril-mai 1956. ce. Rougemont Denis de, « [Introduction] Neuf expériences d’éducati

1373 1956. ce. Rougemont Denis de, « [Introduction] Neuf expériences d’éducation européenne », Bulletin du Centre européen de

1374  », Bulletin du Centre européen de la culture : «  Neuf expériences d’éducation européenne », Genève, décembre 1959, p. 1-2.

1375 iences d’éducation européenne », Genève, décembre 1959, p. 1-2.

1376 Neuf expériences d’éducation européenne [Conclusion] (décembre 1959)cf

1377 ces d’éducation européenne [Conclusion] (décembre 1959 )cf Nous avions deux objectifs principaux : essayer des méthodes et

1378 nne [Conclusion] (décembre 1959)cf Nous avions deux objectifs principaux : essayer des méthodes et détecter des responsab

1379 péenne. cf. Rougemont Denis de, « [Conclusion] Neuf expériences d’éducation européenne », Bulletin du Centre européen de

1380  », Bulletin du Centre européen de la culture : «  Neuf expériences d’éducation européenne », Genève, décembre 1959, p. 115.

1381 iences d’éducation européenne », Genève, décembre 1959, p. 115.

1382 Trois initiales, ou raison d’être et objectifs du CEC (1959-1960)cg Notr

1383 initiales, ou raison d’être et objectifs du CEC ( 1959-1960 )cg Notre nom même provoque généralement les trois questions suivan

1384 60)cg Notre nom même provoque généralement les trois questions suivantes : — qu’entendez-vous par culture ? — de quelle Eu

1385 t-il un Centre en pareil domaine ? Répondre à ces trois questions, très normales et très légitimes, ce sera définir du même c

1386 e étant entré dans l’usage courant, dès la fin du siècle dernier, on l’oppose fréquemment, pour mieux le préciser, au terme de

1387 ’entendent mal sur la définition et la valeur des deux termes, distingués d’une manière polémique : « Kultur » et « Civilisa

1388 slogans à tout faire des propagandes de guerre en 1914. ) Pour nous, qui ne sommes d’aucun parti nationaliste, s’il fallait pr

1389 istoire : que l’Europe, qui représente à peine le 5  % des terres du globe, assez pauvre en matières premières et moins pe

1390 onde, de la Renaissance jusqu’aux débuts de notre siècle . Ce qui a permis de passer du « petit cap de l’Asie » à cette royauté

1391 ntégrant les apports les plus divers au cours des siècles , mais antérieure et supérieure à tous les découpages successifs de no

1392 Europe de l’Ouest et de l’Est, en groupements de Six , de Sept, de Quinze, ou de Dix-Huit à la recherche difficile de leur

1393 de l’Ouest et de l’Est, en groupements de Six, de Sept , de Quinze, ou de Dix-Huit à la recherche difficile de leur union, dé

1394 t et de l’Est, en groupements de Six, de Sept, de Quinze , ou de Dix-Huit à la recherche difficile de leur union, dépend d’un j

1395 en groupements de Six, de Sept, de Quinze, ou de Dix-Huit à la recherche difficile de leur union, dépend d’un jeu de forces pol

1396 ici le tableau, tel qu’il s’offrait à nous il y a dix ans. À l’idée de culture en général, et d’unité de culture européenne

1397 muns et de grouper ceux qui peuvent les résoudre. Cinq ans plus tard, 1955 : l’idée de coopération est entrée dans les mœurs

1398 eux qui peuvent les résoudre. Cinq ans plus tard, 1955  : l’idée de coopération est entrée dans les mœurs, même culturelles.

1399 portifs même… Nous sommes sur la bonne voie. Mais deux dangers subsistent : les centres de coordination se sont multipliés a

1400 de recherches en profondeur s’impose. Les années 1956 à 1960 voient donc apparaître, en réponse à ces deux problèmes nouvea

1401 herches en profondeur s’impose. Les années 1956 à 1960 voient donc apparaître, en réponse à ces deux problèmes nouveaux, d’u

1402 6 à 1960 voient donc apparaître, en réponse à ces deux problèmes nouveaux, d’une part des fondations (Genève, puis Amsterdam

1403 d’un grand public indifférent à la culture. ⁂ En 1960, faut-il encore un Centre ? Nous avons dit que la raison d’être d’une

1404 qu’elle répond à des problèmes concrets. En voici trois , qui se posent avec une insistance croissante.   1. Regroupement des

1405 , qui se posent avec une insistance croissante.   1. Regroupement des efforts. La multiplicité des initiatives « européenn

1406 ici encore, clairement inscrite dans les faits.   2. Recherches à l’échelle européenne. L’Europe n’est pas seulement le Mu

1407 qu’il doit s’attacher maintenant à promouvoir.   3. Relations culturelles extérieures. Minorisée aux Nations unies, maint

1408 amples entreprises. cg. Rougemont Denis de, «  Trois initiales, ou raison d’être et objectifs du CEC », Bulletin du Centre

1409 lletin du Centre européen de la culture : « CEC : dix ans d’activité », Genève, 1959–1960, p. 1-7.

1410 a culture : « CEC : dix ans d’activité », Genève, 1959 –1960, p. 1-7.

1411 ture : « CEC : dix ans d’activité », Genève, 1959– 1960, p. 1-7.

1412 ègle d’or, ou principe de l’éducation européenne ( 1960-1961 )ch ci Les deux fins de toute éducation Quel est le but de l’É

1413 l’éducation européenne (1960-1961)ch ci Les deux fins de toute éducation Quel est le but de l’Éducation pour les Eu

1414 e ici dans son ampleur et son urgence. Depuis des siècles , on a discuté les méthodes de l’Éducation, comme si les fins de cette

1415 ducation allaient de soi. Et en effet, durant des siècles , ces fins n’étaient guère contestées : un accord général existait qua

1416 un Marc-Antoine Jullien se fit l’avocat voici un siècle , pourra nous y aider. Mais avant de l’appliquer aux trois grandes rég

1417 ourra nous y aider. Mais avant de l’appliquer aux trois grandes régions qui forment l’Occident moderne — l’Europe, l’URSS et

1418 utes les cultures connues, a toujours consisté en deux efforts conjoints : — transmettre les connaissances acquises par une

1419 Au lieu d’initiation, on parle d’initiative. Ces deux termes marquent le début et la fin d’une évolution millénaire allant

1420 s l’autonomie, vers les risques… J’ai dit que les deux termes d’initiation et d’initiative marquent deux attitudes extrêmes,

1421 deux termes d’initiation et d’initiative marquent deux attitudes extrêmes, l’une autoritaire et l’autre libérale. N’allez pa

1422 en fait toute éducation digne du nom comporte les deux éléments à doses variables. Autorité et liberté sont aussi nécessaire

1423 ues, de la vie amoureuse. Cependant le dosage des deux attitudes reste variable, et ses variations déterminent les diverses

1424 dans l’Occident moderne, ces types d’hommes ? Trois tendances principales en Occident Du point de vue de la culture au

1425 point de vue de la culture au sens large du mot, trois régions bien distinctes se sont dessinées au cours du second tiers du

1426 États-Unis46. Le diagnostic qu’elle porte, et que vingt auteurs confirment, pourrait être résumé de la sorte : on pousse le r

1427 que totalement à la famille, prenant l’enfant dès 3 ou 4 ans (nursery, schools), ou au plus tard dès 5 ans (Kindergarten)

1428 otalement à la famille, prenant l’enfant dès 3 ou 4 ans (nursery, schools), ou au plus tard dès 5 ans (Kindergarten), pou

1429 ou 4 ans (nursery, schools), ou au plus tard dès 5 ans (Kindergarten), pour le garder jusqu’à 18 ans, et cela non seulem

1430 dès 5 ans (Kindergarten), pour le garder jusqu’à 18 ans, et cela non seulement pendant les leçons mais par le moyen d’inn

1431 élève qui a réussi ses épreuves de sorties (après dix ans d’école) peut entrer dans un des 800 instituts techniques existan

1432 s (après dix ans d’école) peut entrer dans un des 800 instituts techniques existant en URSS (pour 33 universités seulement)

1433 s 800 instituts techniques existant en URSS (pour 33 universités seulement). L’éducation technique se divise en cinq branc

1434 és seulement). L’éducation technique se divise en cinq branches principales, qui se subdivisent en 24 sous-branches, compren

1435 cinq branches principales, qui se subdivisent en 24 sous-branches, comprenant 295 spécialités et 510 sous-spécialisations

1436 ui se subdivisent en 24 sous-branches, comprenant 295 spécialités et 510 sous-spécialisations. Le plan d’étude est rigoureu

1437 n 24 sous-branches, comprenant 295 spécialités et 510 sous-spécialisations. Le plan d’étude est rigoureusement prescrit pou

1438 sme et de propagande du Parti, qui n’occupent que 6  % des études, 27 % étant consacré aux sciences et 67 % à la spécialis

1439 ande du Parti, qui n’occupent que 6 % des études, 27  % étant consacré aux sciences et 67 % à la spécialisation. Quelques j

1440 % des études, 27 % étant consacré aux sciences et 67  % à la spécialisation. Quelques jours après ses examens finaux, l’étu

1441 te de travail pratique, et ce stage dure au moins trois ans. Après quoi, quelques-uns des meilleurs sont autorisés à poursuiv

1442 et à préparer un doctorat. Au cours des dernières 25 années, trois sur quatre des candidats ont été dirigés vers un doctor

1443 er un doctorat. Au cours des dernières 25 années, trois sur quatre des candidats ont été dirigés vers un doctorat en sciences

1444 orat. Au cours des dernières 25 années, trois sur quatre des candidats ont été dirigés vers un doctorat en sciences47. Ce sont

1445 onduit au conformisme imposé par l’État.   c) Ces deux repères extrêmes une fois posés, il nous est plus facile de définir c

1446 tension permanente, d’une composition vivante des deux tendances : respect de l’individu, volonté de le former. Respecter l

1447 s effort, trop d’effort imposé sans liberté : les deux excès conduisent à des résultats analogues, qui sont le déclin du sen

1448 ulement en Europe mais pour l’Europe. J’ai marqué trois tendances pratiquement dominantes dans ces trois régions de l’Occiden

1449 trois tendances pratiquement dominantes dans ces trois régions de l’Occident. Je vous laisse le soin de nuancer le tableau.

1450 à une parabole, que j’appellerai la Parabole des trois colombes. Vous connaissez tous la colombe de Kant, celle qui s’imagin

1451 ». La Règle d’or Permettez-moi, maintenant, cinq minutes de philosophie. J’ai dit qu’à mon sens, le but de l’éducation

1452 e principe est toujours le même : équilibre entre deux antagonismes, tension maintenue entre deux pôles. Remarquez que la pe

1453 entre deux antagonismes, tension maintenue entre deux pôles. Remarquez que la personne, telle que je la définis, est une ré

1454 ctique par définition : elle est la résultante de deux tendances antinomiques, la liberté et la responsabilité, qui ne doive

1455 les Américains liberté seule ; nous disons : les deux ensemble, bien plus, nous pensons que l’un ne va pas sans l’autre. En

1456 on. Je me permettrai de vous signaler à ce propos deux déviations du sens de la discipline scolaire, que j’ai observées à me

1457 ais sur les bancs de l’école primaire, en Suisse. 1° La discipline extérieure — tenue en classe, tenue des cahiers, pas de

1458 ien, les autres élèves disent : « Il raffine ! ») 2° La plupart des instituteurs suisses sont victimes d’un goût dangereux

1459 ien adaptés. Nous voulons plus : nous voulons les deux choses à la fois et une troisième en plus. Nous voulons à la fois pré

1460 rne le paradoxe formulé par Victor Hugo il y a un siècle , et repris récemment par Albert Camus : c’est un homme à la fois soli

1461 lieutenant ! » — « C’est très simple, ça tient en trois mots : pensez au noir. » J’avais compris ! Mais comme je ne bougeais

1462 que je n’ai pu, ici, qu’esquisser devant vous. 45. On a vu en Europe le film Blackboard Jungle : la description y est ce

1463 noir, mais n’en demeure pas moins significative. 46. Joan Dunne, Retreat from Learning, Philadelphia, D. McKay Co, 1955.

1464 Joan Dunne, Retreat from Learning, Philadelphia, D. McKay Co, 1955. 47. Voir le Rapport du Pr. Nicholas De Witt, du Harv

1465 Retreat from Learning, Philadelphia, D. McKay Co, 1955. 47. Voir le Rapport du Pr. Nicholas De Witt, du Harvard’s Russian Re

1466 from Learning, Philadelphia, D. McKay Co, 1955. 47. Voir le Rapport du Pr. Nicholas De Witt, du Harvard’s Russian Researc

1467 , du Harvard’s Russian Research Center, publié en 1955 par la National Science Foundation : Soviet Professional Manpower : I

1468 ure : « Aspects de l’Europe en devenir », Genève, 1960 –1961, p. 1-11. ci. Ce texte est issu d’une conférence prononcée à l’

1469 « Aspects de l’Europe en devenir », Genève, 1960– 1961, p. 1-11. ci. Ce texte est issu d’une conférence prononcée à l’aula d

1470 prononcée à l’aula de l’Université de Genève, le 9 mai 1960, dans la chaire de M. Robert Dottrens, professeur de pédagog

1471 ncée à l’aula de l’Université de Genève, le 9 mai 1960, dans la chaire de M. Robert Dottrens, professeur de pédagogie.

1472 uropéen de l’enseignement civique [introduction] ( 1960-1961 )cj Les régimes de droit divin, les théocraties et les dictatures n

1473 sprit que nous avons demandé à des enseignants de huit pays européens les rapports qu’on va lire. Une telle enquête n’a pas

1474 principes généraux affirmés par la Révolution de 1789, et qu’il s’agit de réaffirmer de génération en génération et de garde

1475 ns d’instructions officielles, puisque chacun des onze Länder est autonome à cet égard. En Suisse, « il ne s’agit plus de pe

1476 t de sensibiliser son attention, je me bornerai à deux indications rapides, à titre d’exemples : 1° Dans tous nos pays — sau

1477 à deux indications rapides, à titre d’exemples : 1° Dans tous nos pays — sauf peut-être en Allemagne, et encore — on se p

1478 ation est bien différente dans le reste du Monde. 2° Dans presque tous nos pays, l’enseignement civique est pratiquement l

1479 prends un manuel de civisme publié à New York en 1948  : We, the Citizens, par Julian C. Aldrich et Marlow A. Markert : dès

1480 soumises au vote populaire. Au début du chapitre 3  : « Comment analyser les questions débattues ? » l’exemple donné est

1481 rapporteur pour les États-Unis se fait l’écho de deux séries de critiques généralement adressées dans son pays aux programm

1482 dressées dans son pays aux programmes existants : 1° Les réalités économiques sont encore trop négligées ; or, sans connai

1483 , juger de sa politique et voter intelligemment ? 2° Les faits présentés ne sont pas suffisamment rattachés à des notions

1484 lement dans l’étude du socialisme. Ainsi, dans la 9e classe (16-17 ans) sur 15 heures de leçons d’instruction civique, 5 s

1485 l’étude du socialisme. Ainsi, dans la 9e classe ( 16-17 ans) sur 15 heures de leçons d’instruction civique, 5 sont consacrées

1486 ialisme. Ainsi, dans la 9e classe (16-17 ans) sur 15 heures de leçons d’instruction civique, 5 sont consacrées aux « fonde

1487 s) sur 15 heures de leçons d’instruction civique, 5 sont consacrées aux « fondements politiques de notre État », 6 aux « 

1488 rées aux « fondements politiques de notre État », 6 aux « organes publics », 3 à « l’élection des représentants du peuple

1489 iques de notre État », 6 aux « organes publics », 3 à « l’élection des représentants du peuple » et 1 à la « constitution

1490 3 à « l’élection des représentants du peuple » et 1 à la « constitution de la DDR », le tout revenant à l’étude des mécan

1491 mécanismes et de la doctrine du Parti. En classe 10 et dernière : 3 heures sur le thème : « Le Socialisme est vainqueur »

1492 la doctrine du Parti. En classe 10 et dernière : 3 heures sur le thème : « Le Socialisme est vainqueur », 11 heures sur

1493 s sur le thème : « Le Socialisme est vainqueur », 11 heures sur « Le Socialisme – un ordre social assurant à la jeunesse l

1494 s perspectives économiques et politiques de notre siècle peuvent être vues dans leurs vraies dimensions et que le défi lancé p

1495 quelque chose à aimer si l’on aime l’aventure. 48. Rapport des délégués polonais à la conférence organisée par l’Unesco,

1496 la conférence organisée par l’Unesco, en octobre 1960, sur l’enseignement des disciplines sociales au niveau préuniversitair

1497 ide européen de l’enseignement civique », Genève, 1960 –1961, p. 1-7.

1498 uropéen de l’enseignement civique », Genève, 1960– 1961, p. 1-7.

1499 Esquisse d’une biographie : J. H. Retinger ( 1960-1961 )ck C’est dans le vieux palace de Montreux, seconde patrie du roman

1500 russe, que j’ai rencontré Retinger, en septembre 1947. Je venais de prononcer le discours d’introduction du premier congrès

1501 il faut parler de la suite ! Et d’abord, garçon ! deux fines à l’eau ! » À cette « suite », nous avons collaboré pendant prè

1502 e « suite », nous avons collaboré pendant près de treize ans. Nous avons préparé ensemble plusieurs congrès, et vingt rencontr

1503 Nous avons préparé ensemble plusieurs congrès, et vingt rencontres aux allures de « complots », dont quelques-unes ont abouti

1504 ntrevoyais que des bribes. M’aidant de ses notes ( 592 pages, en anglais) et comblant quelques-unes des lacunes qui s’y trou

1505 ur Joseph Conrad (qu’il avait publié à Londres en 1941 ) et grâce aux précisions qu’à bien voulu me fournir Jan Pomian, qui f

1506 tissage Joseph H. Retinger naît à Cracovie, en 1888, d’une famille polonaise de nationalité autrichienne, assez riche et h

1507 tuelle. Parmi ses plus proches parents, il compte neuf professeurs d’université et l’un des premiers prix Nobel. Enfance heu

1508 le catholicisme le plus strict. Jusqu’à l’âge de 17 ans, il pense devenir prêtre. Et puis un beau jour, au cours d’une pr

1509 il se découvre une vocation très différente. Les deux garçons parlaient de leur avenir, et soudain Joseph s’écrie : « Comme

1510 uropéenne. Son père est mort lorsque Joseph avait 4 ans, et c’est un ami de la famille, le comte Zamoyski, belle figure d

1511 udes de lettres en Sorbonne. Il arrive à Paris en 1906. Il n’a que 18 ans, mais il sait déjà cinq langues, et deux ans plus t

1512 n Sorbonne. Il arrive à Paris en 1906. Il n’a que 18 ans, mais il sait déjà cinq langues, et deux ans plus tard il deviend

1513 ris en 1906. Il n’a que 18 ans, mais il sait déjà cinq langues, et deux ans plus tard il deviendra « le plus jeune docteur è

1514 ’a que 18 ans, mais il sait déjà cinq langues, et deux ans plus tard il deviendra « le plus jeune docteur ès lettres de l’Eu

1515 sur un quai de gare qu’il fera la connaissance de deux de ses grands amis des années qui suivront : Joseph Conrad et Sir Sta

1516 que Gide et Larbaud ont connu Joseph Conrad.) En 1908, à 20 ans, il passe en Sorbonne une thèse de doctorat sur Le Conte fan

1517 e et Larbaud ont connu Joseph Conrad.) En 1908, à 20 ans, il passe en Sorbonne une thèse de doctorat sur Le Conte fantasti

1518 dans le romantisme français, publiée en librairie deux ans plus tard. Puis il s’inscrit à l’École des sciences politiques, e

1519 qu’il achèvera à Munich49. Parallèlement, et dès 1909, il édite à Cracovie une revue littéraire polonaise, dans laquelle la

1520 être retracée dans l’esquisse de ses mémoires. De 1909 à 1911, nous le trouvons à Munich, où il poursuit des études de psych

1521 tracée dans l’esquisse de ses mémoires. De 1909 à 1911, nous le trouvons à Munich, où il poursuit des études de psychologie,

1522 it des études de psychologie, puis à Florence. En 1911 enfin, il débarque à Londres, s’inscrit à la London School of Economi

1523 résenter la situation d’un patriote polonais vers 1910. La Pologne a cessé d’exister comme État depuis le partage de 1795. El

1524 a cessé d’exister comme État depuis le partage de 1795. Elle n’a plus d’existence politique, ni sur le plan international ni

1525 ire ne se ferait plus qu’en allemand. Chacune des trois puissances s’efforce d’empêcher que « ses » Polonais établissent des

1526 ntal, à la fois exalté et résigné, lie encore les vingt millions de Polonais des trois régions et ceux de l’émigration, mais

1527 à la fois exalté et résigné, lie encore les vingt millions de Polonais des trois régions et ceux de l’émigration, mais il ne suf

1528 né, lie encore les vingt millions de Polonais des trois régions et ceux de l’émigration, mais il ne suffit pas à inspirer et

1529 ndance non point contre une puissance mais contre trois  ! Personne ne parle plus au nom de la Pologne, et l’opinion mondiale,

1530 idant en Galicie. Il offre au jeune publiciste de 23 ans de le représenter à Londres et d’y organiser un Bureau de propaga

1531 es pétitions et des protestations signées par des dizaines de milliers d’enfants polonais. Bref il réussit en deux ou trois ans

1532 et des protestations signées par des dizaines de milliers d’enfants polonais. Bref il réussit en deux ou trois ans à sensibilis

1533 e milliers d’enfants polonais. Bref il réussit en deux ou trois ans à sensibiliser quelque peu l’opinion britannique relativ

1534 rs d’enfants polonais. Bref il réussit en deux ou trois ans à sensibiliser quelque peu l’opinion britannique relativement à l

1535 action beaucoup plus importante, que la guerre de 1914 va rendre possible. Amitié avec Joseph Conrad Au cours de ces m

1536 ent avec Joseph Conrad, qu’il avait rencontré dès 1909. Originaire lui aussi de Cracovie, où il avait fait ses premières étud

1537 ères études dans le même lycée que Retinger, mais vingt ans plus tôt, Conrad avait déjà derrière lui, à cette époque, toute s

1538 nuit même, dans la plus grande excitation, et les deux amis y travaillèrent chaque week-end pendant plusieurs mois. Ils avai

1539 : « Je n’ai pas revu cet ami depuis la guerre (de 14-18 ) et je ne puis retrouver son adresse. » (Lira-t-il peut-être ces lign

1540 dits les plus curieux de notre temps.) En juillet 1914, Madame Retinger, qui séjournait en Pologne russe, invita les Conrad e

1541 nait en Pologne russe, invita les Conrad et leurs deux fils à passer l’été dans la propriété de sa famille. Accompagnés de J

1542 és de Joseph, les Conrad quittent l’Angleterre le 29 juillet, traversent Berlin le 31, regardés de travers par les passant

1543 l’Angleterre le 29 juillet, traversent Berlin le 31, regardés de travers par les passants qui les entendent parler anglais

1544 tendent parler anglais, et arrivent à Cracovie le 1er août, tandis que l’Autriche mobilise. Dîner au Grand Hôtel, et la pet