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ononcé par Denis de Rougemont à l’inauguration du
Centre
(mai 1951)a Notre programme n’est pas systématique, et il n’est pa
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t moins décisif en soi que l’existence même de ce
Centre
, par où j’entends que le principal, c’est qu’il y ait en Europe un li
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ononcé par Denis de Rougemont à l’inauguration du
Centre
», Bulletin du Centre européen de la culture, Genève, mai 1951, p. 13
4
els qui s’occupent normalement d’autre chose. Le
Centre
veut grouper ceux qui sont responsables dans leur domaine particulier
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peut paraître à première vue. Insistons donc : le
Centre
fait appel, en tous et en chacun, aux intérêts d’abord ; non point au
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double sens de ce terme : ceux qui jugent que le
Centre
peut utilement servir les vrais intérêts de leur œuvre, en mettant à
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ions qui se sont constituées sous les auspices du
Centre
, et celle d’entretenir en permanence des contacts, un échange vivant
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ent, un excès de discrétion sur ce qui se fait au
Centre
. Si nous décidons aujourd’hui de rendre notre action publique, ce n’e
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, ce n’est point pour essayer de démontrer que le
Centre
« sert vraiment à quelque chose ». (Notre budget demeure assez réduit
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serait de vouloir organiser la culture, et notre
Centre
est « plutôt contre ». Car l’organisation est le fait de l’État, mais
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nces de cette brève analyse. S’il est vrai que le
Centre
est un pool, à sa manière, et si on a pu le comparer parfois à une es
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par M. Denis de Rougemont (novembre 1952)h Le
Centre
existe depuis deux ans, et pourtant, à plusieurs égards, il nous donn
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tique, et rien de plus pour le moment. Le rôle du
Centre
ne devient concevable — mais alors il s’impose avec évidence — que si
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prierai, en terminant, de juger l’état actuel du
Centre
en tenant compte d’une part des motifs d’échecs et de succès que je v
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oulignée, en même temps que le rôle catalyseur du
Centre
. 3. Initiative et contrôle gouvernementaux. Ce qui précède suffit à
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les « foyers » autonomes fédérés sous l’égide du
Centre
. Notre organisme n’est pas plus que d’autres à l’abri du sort. Mais s
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t ancienne. Un comité exécutif, composé d’amis du
Centre
, de compositeurs, chefs d’orchestre, critiques musicaux et musicologu
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s seront choisis les hôtes de cette rencontre. Le
Centre
a constitué un Comité d’honneur international qui comprend des compos
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aux discussions. Le Comité consultatif musical du
Centre
décidera des thèmes des conférences et discussions. Le Congrès pour l
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janvier 1953, sous la présidence du directeur du
Centre
. Étaient présents : MM. Boris Blacher, Luigi Dallapiccola, Frederick
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res du comité exécutif et retenus en principe (le
Centre
est chargé de leur donner une formulation définitive) : 1. Musique et
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u redouter le double emploi avec les objectifs du
Centre
. En fait, rien de tel ne s’est produit, ainsi que j’ai pu m’en assure
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rayonnement de l’idée qui est la raison d’être du
Centre
. En vue d’accomplir la première de ces tâches, le Centre étudie la po
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En vue d’accomplir la première de ces tâches, le
Centre
étudie la possibilité prochaine de faire revivre les sections culture
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maintenir et animer l’idéal de l’Europe unie, le
Centre
doit devenir de plus en plus le lieu de ralliement des esprits qui pe
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uestions que posent les trois mots de notre nom :
Centre
, Européen et Culture. C — Je voudrais savoir d’abord ce que vous
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e sens, le CEC ne s’occupe pas de politique. — Le
Centre
veut-il être producteur de culture ou simplement organisateur de cong
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? — La culture est produite par les personnes. Le
Centre
en tant que tel ne produit donc ni tableaux, ni poèmes, ni statues, n
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resse, histoire, enseignement, éducation5). — Le
Centre
pense-t-il avoir, de cette manière, vraiment servi ou aidé la culture
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e sont les « Relations culturelles ». L’apport du
Centre
a consisté dans la mise au point d’une méthode pratique de coopératio
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ce morale de l’Europe doit se payer. E — Le
Centre
est-il, ou veut-il être aussi, un agent d’union de l’Europe ? — Certe
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argument le plus fort en faveur de l’existence du
Centre
. On n’a pas réussi à créer l’union fédérale de l’Europe dans le délai
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ation. C’est un problème qu’un organisme comme le
Centre
a justement pour raison d’être de poser tout d’abord, puis d’étudier,
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s disiez tout à l’heure : « un organisme comme le
Centre
». Est-ce donc qu’il en existe d’autres ? Et ne ferait-il pas double
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européen) de problèmes soulevés ou traités par le
Centre
: laboratoire européen de recherches nucléaires, éducation populaire,
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là, peut-être, danger de double emploi7). Mais le
Centre
ne cessera pas pour autant de poursuivre la réalisation de ses initia
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raître. Qu’en résulterait-il ? Je constate que le
Centre
, du seul fait qu’il existe, polarise des possibilités, crée une certa
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ans, au début de notre action réelle. Mais si le
Centre
n’existait pas, il faudrait l’inventer — la phrase n’est pas de nous
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air que la tâche d’un organisme culturel comme le
Centre
n’est pas de suppléer à la carence d’une véritable propagande europée
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ouvelles activités ou créations par lesquelles le
Centre
espère donner à cette question un sérieux commencement de réponse. Ce
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aratoires des révolutions réussies. L’ambition du
Centre
est d’agir. Il a pris au sérieux l’action européenne. Il voit qu’elle
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borde encore les moyens dont dispose en propre le
Centre
, mais non pas les moyens potentiels de l’Europe, dont il s’agit de su
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et destinée cette fois à demeurer très proche du
Centre
, une seconde initiative est en voie d’aboutir. Le 16 décembre 1954, à
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qui lui assurent une base d’utilité technique, le
Centre
peut aborder maintenant d’une manière plus large sa vraie mission : d
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vitale de l’union institutionnelle Les Amis du
Centre
Comment élargir l’action du Centre ? Comment intensifier le rayonn
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Les Amis du Centre Comment élargir l’action du
Centre
? Comment intensifier le rayonnement de l’idée européenne non seuleme
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Continent ? L’idée de former un groupe d’Amis du
Centre
est né de semblables questions. Les Amis du Centre ne seront pas une
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ntre est né de semblables questions. Les Amis du
Centre
ne seront pas une organisation, ni un comité, ni un mouvement de plus
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constructives, de discuter des plans d’action. Le
Centre
bénéficiera des suggestions et de l’appui collectif ou individuel des
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s Amis. En retour, ceux-ci pourront considérer le
Centre
comme l’instrument d’exécution des projets qu’ils pourraient élaborer
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ent élaborer en commun. ⁂ L’influence des Amis du
Centre
prendra des formes multiples et en partie imprévisibles, selon ce que
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en faveur de l’union européenne, et en prenant le
Centre
comme point d’appui, relai de coordination, instrument de diffusion o
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iés entre eux, autant qu’à la mission générale du
Centre
, par l’idéal européen qui les anime, et par les tâches communes dont
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publicité, c’est ce que doivent être les Amis du
Centre
. Ils ne rêveront pas de dominer par la force. Ils ne souhaiteront pas
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tard, le secrétariat qu’ils avaient constitué au
Centre
, publiait une première brochure contenant les programmes de tous les
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énérale de l’association des festivals, réunie au
Centre
les 8 et 9 octobre, a démontré que l’idéal primitif avait victorieuse
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6, M. Jean-Paul de Dadelsen a cessé de remplir au
Centre
les fonctions qu’il occupait depuis 1951. Le nouveau secrétaire génér
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xé, et de vérifier les commandes. Le programme du
Centre
est connu : il suffit de lire les premières lignes de notre page de c
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murs depuis six mois ? Que fait-on réellement au
Centre
? De janvier au milieu de juin, dix-neuf comités et conseils se sont
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uoi s’ajoutent cinq commissions convoquées par le
Centre
dans différents pays, et de nombreuses participations de nos collabor
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xtérieures. Chacun de ces comités suscités par le
Centre
a représenté des mois de préparation ; chacun nous a laissé, aussitôt
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pe de collaborateurs formant l’équipe actuelle du
Centre
. Il faut d’abord diagnostiquer les besoins réels de l’Europe, les con
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i, c’est que l’ampleur des tâches assumées par le
Centre
— « réveiller la conscience européenne » et l’informer — vaut infinim
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es plus fréquents que l’on adresse amicalement au
Centre
, c’est de ne pas faire suffisamment connaître ses réalisations. Ce bu
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d’union européenne est la seule politique dont le
Centre
s’occupe, et dont il doit se préoccuper pour des raisons bien évident
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deux sténodactylos, ils préparent le programme du
Centre
, et mettent sur pied la Conférence européenne de la culture. Patronné
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gentes ne seraient pas entreprises ailleurs si le
Centre
lui-même, à ses risques et périls, ne tentait de les assumer. Ce qui
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, dès l’été 1950, avait recommandé de soutenir le
Centre
. (Mais la seule République fédérale donna vraiment suite à ce vœu, d’
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assez de résultats matériellement mesurables… Le
Centre
a cependant lancé de nombreux projets, pour la plupart réalisés. Cert
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de l’union et pour notre mission particulière, le
Centre
s’est maintenu, il a duré, il a mis au point des méthodes, créé des i
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ris dans le domaine de la culture. La vocation du
Centre
, à Genève, se trouve ici clairement inscrite dans les faits. 2. Rec
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pécifiées, les cotisations d’associations dont le
Centre
assure le secrétariat, l’émission de médailles d’or en 1952 et 1953,
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tivités d’éducation européenne entreprises par le
Centre
dans plusieurs pays, depuis le début de 1956. Ces activités comprenne
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le de ce programme. Les premières initiatives du
Centre
, en ce domaine, remontent à 1951 : convocation de responsables de l’é
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in 1955 jusqu’en avril 1957 — devait permettre au
Centre
de développer un projet tout différent : celui d’une série d’expérien
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rope, Bruges ; Albert Dory, secrétaire général du
Centre
international audiovisuel, La Haye ; Roger Girod, professeur à l’Univ
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trois des éditeurs associés et un représentant du
Centre
. Des éditeurs de Suède, de Hollande, d’Italie et du Portugal ont man
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Le bulletin du
Centre
(février 1958)bq br Conçu à l’origine comme un simple organe d’in
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ins, un seul présente l’ensemble des activités du
Centre
, les cinq autres étant des numéros spéciaux consacrés à un thème uniq
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etc. bq. Rougemont Denis de, « Le bulletin du
Centre
», Bulletin du Centre européen de la culture, Genève, février 1958, p
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son étant assurée par le secrétariat de l’AIEE au
Centre
). Deux grandes associations européennes d’enseignants sont à l’œuvre,
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fondamentalement européen qui est celui de notre
Centre
et qui inspire sa méthode, quel intérêt éducatif et culturel présente
83
La création d’un
Centre
européen d’enseignement postuniversitaire (juillet 1958)bx Le vr
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l’Europe ; 2° réunion de ces instituts en un seul
Centre
européen d’enseignement postuniversitaire ; mise en commun de leurs c
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rt ; 3° organisation par le staff permanent de ce
Centre
d’une série de stages d’études professionnelles. 8. Deux problèmes
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nelles. 8. Deux problèmes à discuter. I. Un tel
Centre
devrait être ouvert en principe aux Européens de tous les pays membre
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me auditeurs, par exemple.) II. L’implantation du
Centre
devrait être étudiée en fonction des facilités matérielles (locaux, c
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vraient pas intervenir à l’occasion du choix d’un
Centre
d’enseignement postuniversitaire. Genève, le 19 juin 1958. bx. Ro
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respondre aux possibilités comme aux principes du
Centre
. Nous n’avons pas cessé de le répéter ici : pour faire l’Europe, il f
90
e quelle Europe s’agit-il ? — pourquoi faut-il un
Centre
en pareil domaine ? Répondre à ces trois questions, très normales et
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l’on nous pose bien souvent : pourquoi faut-il un
Centre
, s’il s’agit de culture ? D’une manière générale et dans une vue théo
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: plus prétentieux, voire nocif, que l’idée d’un
Centre
. Ceci posé, regardons notre époque et le concret de ses problèmes. Vo
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’esprit de coopération ferait réussir. Il faut un
Centre
, et il se crée, à la suite des congrès de La Haye et de Lausanne. Non
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ire lui-même œuvre de créateur, bien entendu — un
Centre
n’écrit pas de poèmes — mais pour qu’il y ait quelque part en Europe
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férent à la culture. ⁂ En 1960, faut-il encore un
Centre
? Nous avons dit que la raison d’être d’une institution de ce genre n
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emier congrès en 1961.) En Inde : l’International
Centre
, New Dehli, 1958, a entrepris l’étude des cultures différentes, en s’
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ltures différentes, en s’inspirant des travaux du
Centre
international de Tokyo. 1 b) Institutions permanentes spécialisées
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ont marqué d’empreintes inégalement profondes le
Centre
, le Sud-Est et l’Est du continent. Il est difficile de trouver un dén
99
oyage d’études. N.B. Plutôt que de rassembler au
Centre
même des archives encombrantes et coûteuses, et difficiles à consulte
100
les à consulter, il suffit le plus souvent que le
Centre
sache où sont les sources existantes de renseignements sur un sujet d
101
culture. Quelques-uns d’entre vous connaissent ce
Centre
. Je ne vais pas perdre un temps précieux à décrire ses activités. Qu’
102
ticipants aux stages précédents. 6. Création d’un
Centre
européen de documentation pédagogique au CEC. 7. Rédaction d’un mémor
103
d degré de l’enseignement ; les publications ; un
Centre
de documentation pédagogique européenne. ⁂ L’enquête sur l’état de l’
104
spagne et la Grande-Bretagne ; des petits pays du
Centre
et du Nord, Suisse, Autriche, Scandinavie ; des Balkans ; et enfin, d
105
eants et les finalités de la société occidentale,
Centre
de recherches européennes, Lausanne, 1972. 130. Voir les citations d