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e CEC définit-il son action propre ? On connaît l’
Unesco
: mondiale, gouvernementale, riche, quand nous sommes pauvres, autono
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us, on notera que le CEC n’est à aucun titre « un
Unesco
européen » : ni par sa structure, ni par ses méthodes, ni par ses obj
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ses objectifs. Le danger de double emploi avec l’
Unesco
semblerait plus réel dans le cas du Comité des experts culturels du C
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que la plupart de ces délégués siègent aussi à l’
Unesco
, et sont donc en mesure de juger ce qui doit rester propre à l’Europe
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plan fut élaboré au CEC, va se construire. Mais l’
Unesco
, chargée de le faire adopter par les États, en a retenu le bénéfice m
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À propos de la crise de l’
Unesco
(décembre-janvier 1953)i La démission de M. Trygve Lie a fait parl
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ission de M. Torrès-Bodet, directeur général de l’
Unesco
, ne révèle certes pas une crise de la culture, mais bien du principe
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se indifférence dont témoignent, à l’endroit de l’
Unesco
, les milieux proprement culturels. Nous ne voyons, pour notre part, a
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qu’il existe un malaise général à l’endroit de l’
Unesco
, et cela non seulement dans l’opinion, probablement superficielle dan
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e facile à trouver. Car en somme, qu’est-ce que l’
Unesco
? Un organisme qualifié de « culturel », mis sur pied par les gouvern
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cessaire, reste loin d’épuiser la question. Car l’
Unesco
n’a jamais prétendu faire la culture, ou faire de la culture. L’Unesc
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tendu faire la culture, ou faire de la culture. L’
Unesco
veut aider la culture, et plus encore aider les peuples à se cultiver
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annuel de 9 millions de dollars, comme celui de l’
Unesco
, est gigantesque. Au regard des tâches mondiales que l’Unesco s’assig
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gigantesque. Au regard des tâches mondiales que l’
Unesco
s’assigne, il est simplement ridicule ; pire encore si l’on ose le co
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qu’ont imaginé il y a sept ans les créateurs de l’
Unesco
. Le système souffre de trois vices majeurs : il est trop vaste, il es
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re par des organismes régionaux (comme on dit à l’
Unesco
) et non point mondiaux. 2. Centralisé. La réalité de la culture ne
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EC », comme on parle aujourd’hui d’une crise de l’
Unesco
, gageons que cette crise ne proviendrait que d’un manque d’appuis ext
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Rougemont Denis de, « À propos de la crise de l’
Unesco
», Bulletin du Centre européen de la culture, Genève, décembre 1952–j
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oits de l’homme, tout en adhérant cyniquement à l’
Unesco
; une Angleterre qui se croit encore une île ; une Autriche occupée,
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autres ? Et ne ferait-il pas double emploi avec l’
Unesco
, par exemple ? — C’est impossible, car l’Unesco n’a nullement pour bu
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l’Unesco, par exemple ? — C’est impossible, car l’
Unesco
n’a nullement pour but de favoriser l’union de l’Europe, ni l’éveil d
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nergie atomique) ; de participer aux travaux de l’
Unesco
, du BIT, etc. ; d’échanger des délégations et des expériences techniq
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la jeunesse, fondé en 1952 sous les auspices de l’
Unesco
à Gauting-Munich, a été chargé de diriger le département de l’éducati
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èmes des réfugiés et émigrés en Europe) puis de l’
Unesco
(problèmes de la jeunesse). Il assume également la tâche d’organiser
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s, de l’Union de l’Europe occidentale, voire de l’
Unesco
, qui leur ont apporté des solutions encore partielles mais concrètes.
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ers à le prétendre. Lors d’un récent congrès de l’
Unesco
sur l’enseignement des sciences sociales au niveau primaire et second
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délégués polonais à la conférence organisée par l’
Unesco
, en octobre 1960, sur l’enseignement des disciplines sociales au nive
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utions permanentes générales (par leur objet)
Unesco
: « Projet majeur » Orient-Occident. Plan de dix ans, dès 1956, pour
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and West (Prof. G. Tucci, Rome), Orient-Occident (
Unesco
), Civilisations (INCIDI, Bruxelles), consacrées à l’étude des relatio
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Congrès, colloques Les sessions générales de l’
Unesco
, plus administratives que culturelles, habituent des hommes de cultur