1
au service d’une cause qui se confond aujourd’hui
avec
celle des hommes libres. Car en fin de compte, pourquoi faut-il sauve
2
u par satisfaction de nous-mêmes, et encore moins
avec
le fol espoir d’apaiser à jamais tous nos conflits, mais au contraire
3
nir en permanence des contacts, un échange vivant
avec
ceux qui ont à cœur le sort de notre Europe, et qui se demandent ce q
4
ui atteint de nos jours ses conséquences extrêmes
avec
le concept d’autarcie, a créé dans la vie de l’esprit une situation q
5
par le parti. Ses vedettes se taisent ou rompent
avec
lui, ses hebdomadaires périclitent ou meurent, son prestige s’évanoui
6
s périclitent ou meurent, son prestige s’évanouit
avec
la légende de son efficacité. Or ce reflux — dont rien n’indique qu’i
7
que donne cette attitude ambivalente : aidez-nous
avec
vos dollars, mais si vous exigez que votre aide soit efficace, nous c
8
conscience des problèmes de l’Europe en relation
avec
nos vies quotidiennes ; enfin pas de sentiment européen tant que la m
9
on, elle ne peut être défendue, et ne le sera pas
avec
le « moral » nécessaire. En revanche, vouloir l’Europe vraiment unie
10
tions pratiques et rapides ; évitant par ailleurs
avec
soin les quelques doubles emplois qui pourraient se produire, d’autan
11
ni par ses objectifs. Le danger de double emploi
avec
l’Unesco semblerait plus réel dans le cas du Comité des experts cultu
12
re ne devient concevable — mais alors il s’impose
avec
évidence — que si l’on tient que l’Europe fut d’abord, est encore, et
13
t j’en dirai trois : le CEC travaille directement
avec
les intéressés, avec les producteurs, dans une branche donnée de la c
14
le CEC travaille directement avec les intéressés,
avec
les producteurs, dans une branche donnée de la culture ; il évite la
15
tion de son excellence ? Il n’en obtient parfois,
avec
quelles peines, que s’il peut démontrer aux Finances, au Parlement, a
16
lions de dollars consentis par les gouvernements.
Avec
cette somme, on pourrait entretenir 130 centres européens de la cultu
17
encontrer de jeunes compositeurs et établir ainsi
avec
eux une base de compréhension et de collaboration. Tels sont entre au
18
ix, ainsi que des accords en cours de négociation
avec
la RAI (Radiodiffusion nationale italienne). D’après ces derniers acc
19
era préparer 2 ou 3 communications, et s’entendra
avec
2 ou 3 autres participants du séminaire pour qu’ils interviennent dan
20
urer leur défense, incapables enfin de retrouver,
avec
leur fierté légitime, leur indépendance réelle. D’où vient, après tou
21
tutions continentales, elle va se désintégrer, et
avec
elle non seulement nos nations et leurs partis, et les intérêts bien
22
s, c’est au nom d’idéologies sectaires, combinées
avec
l’ignorance, ou jouant sur elle. Dans plusieurs de nos pays européens
23
bornée, villageoise, ignorante, inefficace. C’est
avec
ces pays pourtant, malgré leur conception de la politique, — avec leu
24
urtant, malgré leur conception de la politique, —
avec
leurs drames accidentels ou essentiels, avec leurs vertus et leurs vi
25
e, — avec leurs drames accidentels ou essentiels,
avec
leurs vertus et leurs vices, — c’est avec ces pays tels qu’ils sont q
26
ntiels, avec leurs vertus et leurs vices, — c’est
avec
ces pays tels qu’ils sont qu’il s’agit aujourd’hui de faire l’Europe.
27
ui de faire l’Europe. Mais comment faire l’Europe
avec
une Italie dont 42 % des électeurs votent totalitaire, sont donc anti
28
e siècle, et fait défaut. Comment faire l’Europe
avec
tout cela ? Pourtant, si nous ne la faisons pas, l’Amérique nous lais
29
tion par l’un ou l’autre empire, ou par les deux,
avec
ou sans bombardements, selon l’usage qu’ils se proposent de faire de
30
nos pays. On aurait pu redouter le double emploi
avec
les objectifs du Centre. En fait, rien de tel ne s’est produit, ainsi
31
conduite des débats. Ce que la table ronde a fait
avec
éclat, grâce à la participation de six personnalités politiques et cu
32
ises de coopération. Lors d’une rencontre récente
avec
la section culturelle hollandaise, un modèle de « cahier des charges
33
Quant à la seconde tâche, pour être menée à bien
avec
toute l’ampleur nécessaire, elle suppose l’appui d’un groupe de perso
34
très sensible aux tribuns littéraires, accueille
avec
un scepticisme amer nos plus éloquents hommes d’État. Il fallait donc
35
mmenter certains thèmes dominants. Mis aux prises
avec
un problème, l’esprit latin exige quelques définitions, l’esprit germ
36
et par suite culturelle et civique fut introduit
avec
ampleur par M. Eugen Kogon. Il conclut à la nécessité d’instaurer tou
37
ous ? Et c’est M. Robert Schuman, en plein accord
avec
les thèses très énergiquement formulées par M. de Gasperi dans son di
38
iste d’autres ? Et ne ferait-il pas double emploi
avec
l’Unesco, par exemple ? — C’est impossible, car l’Unesco n’a nullemen
39
s et sans doute les mêmes erreurs, mais peut-être
avec
moins d’enthousiasme… — Va-t-on soutenir le CEC, afin qu’il dure ? —
40
ul coup la balance. Le cauchemar du « tête-à-tête
avec
l’Allemagne » s’évanouit dès que l’on songe aux joies du bon voisinag
41
uit dès que l’on songe aux joies du bon voisinage
avec
l’alliée naturelle des steppes. Il y a là, pour parler comme certains
42
eux atout des pays libres dans leur confrontation
avec
Moscou. Non point que le projet de CED et le projet de fédération qui
43
i le parlement français repousse demain la CED et
avec
elle ses suites et ses implications, la Communauté politique et son é
44
presque… Et maintenant, comment aller plus loin,
avec
force et confiance, et sans plus de délais ? Nos lecteurs trouveront
45
es, telles que la Fondation européenne et « Liens
avec
l’Europe », tout comme les activités déjà connues, peuvent toutes êtr
46
hui, c’est l’office des dialogues interculturels (
avec
les USA, l’Asie du Sud et l’islam) dont nous poursuivons la préparati
47
re encourageante. (La création récente de « Liens
avec
l’Europe » se rattache manifestement à ce cycle d’activité.) Orienter
48
re le communisme, qu’il confondait, je le crains,
avec
les réformes sociales. En sortant de chez lui, les mains vides, je me
49
les parlements et dans la presse, de se conformer
avec
ensemble aux mots d’ordre lancés par les centrales, secrètes ou non,
50
elle ? Aux échanges culturels que l’Est propose —
avec
une insistance particulière dans la note invitant à Moscou le Chancel
51
mêmes si l’URSS n’existait pas à nos frontières,
avec
ses deux-cents divisions. Si l’Europe doit s’unir pour survivre, c’e
52
Russes. Ceux-ci jugeront sans intérêt un dialogue
avec
leur écho. Les neutralistes ? Ce sont les défaitistes de l’Occident,
53
nos pays. Mais le fait est qu’il s’agit de parler
avec
l’URSS, monolithe de deux-cents-millions d’hommes et de femmes portan
54
onceptions européennes de la vie et de la culture
avec
une conception totalitaire. Or il est clair que nos gouvernements ne
55
ullement une cause d’infériorité dans le dialogue
avec
la doctrine totalitaire des Russes. L’étalage de nos diversités d’éco
56
, et nous fait un devoir de tout mettre en œuvre,
avec
une patience inlassable, pour manifester notre volonté d’y répondre.
57
ra d’introduction au problème actuel des échanges
avec
l’URSS. Il sera suivi d’un examen documenté de la situation présente,
58
dans le peuple. (C’est le peuple qui s’opposera,
avec
les Vieux Croyants, et au nom du ritualisme antique, aux efforts « éc
59
nois, et les tentatives de Luther pour s’entendre
avec
les orthodoxes : c’est à peu près le bilan des « échanges » non comme
60
es commencent à collaborer et bientôt à rivaliser
avec
les innombrables artistes étrangers travaillant en Russie. La nouve
61
nnes, la Russie va se trouver aux prises directes
avec
l’Occident. Les officiers russes qui ont vu l’Europe reviendront dans
62
même un « humanitariste » russe, qui s’entretient
avec
Owen des nouvelles tendances sociales et participe aux cérémonies qua
63
développement national de la Russie, et opposait
avec
mélancolie son passé obscur et fragmentaire à celui infiniment plus r
64
Raspoutine. L’exemple des éditions Sabachnikov,
avec
leur magnifique série de traductions « Monuments de littérature mondi
65
est venue de l’étranger, de l’Europe de l’Ouest,
avec
Lénine. D’où les phrases violentes de Molotov, qu’on lira plus loin,
66
le développement intérieur et dans ses relations
avec
les autres peuples. » M. Molotov cite à l’appui de ces dires le fait
67
auraient essayé d’isoler leur peuple des contacts
avec
le monde extérieur. Ces sortes d’affirmations sont dénuées de tout fo
68
ficielles qui ne peuvent tolérer le libre contact
avec
le monde extérieur. Les dirigeants soviétiques semblent effrayés par
69
itement) 9. Échange de programmes radio Oui
avec
réserves 10. Facilités pour les correspondants de presse Pas de
70
ulturels Oui 15. Échanges d’étudiants Oui
avec
réserves 16. Libres déplacements des missions diplomatiques Pas
71
e que nous nous efforçons non seulement d’établir
avec
les cultures différentes de l’Asie et de l’islam, mais encore de réta
72
éfinies que M. Molotov vient de rappeler à Genève
avec
une franchise remarquable. Nous nous rendons à l’évidence qu’une tell
73
our, nous ne saurions exiger une libre discussion
avec
des individus indépendants et des représentants de tendances politiqu
74
voudrions sincèrement que nos relations amicales
avec
tous les écrivains soient aussi étroites et efficaces que nos relatio
75
ficaces que nos relations de plus en plus solides
avec
nos confrères (par la plume) de nombreux pays d’Orient et d’Occident.
76
un très grand nombre d’intellectuels soviétiques
avec
une insistance croissante, et par leurs autorités, au cours de certai
77
re. Nous avons toutes les raisons de nous refuser
avec
énergie à cette éventualité. Nous n’avons rien à redouter, pour notre
78
grande envergure possible aux échanges culturels
avec
l’étranger. Ce désir s’est manifesté au Conseil suprême de l’URSS, lo
79
mondiale. J’étais parmi les députés et j’ai voté
avec
enthousiasme pour cette déclaration ». Article de A. Cholokhov, cité
80
trois autres (nonobstant ses affinités profondes
avec
la méthode fédéraliste), mais au contraire, elle nourrit l’ambition d
81
peu nombreux — qui s’y sont consacrés jusqu’ici,
avec
des moyens scandaleusement limités. Obtenir que ces moyens soient aug
82
orisée… Depuis huit ans, la sagesse prédomine, et
avec
elle la froideur des bons élèves. » ⁂ L’opéra célèbre du compositeur
83
gique), tandis que la formation morale se confond
avec
un dressage de l’individu. En Europe, et surtout depuis la Renaissanc
84
e connaissances spéciales, étiquetées et séparées
avec
soin : grammaire, arithmétique, histoire, sciences, etc. Cette commun
85
s siècles, et n’ont jamais cessé de s’y combattre
avec
des succès alternés, la première dominant au Moyen Âge, la seconde ga
86
vent comprendre qu’un maître les empêche de jouer
avec
lui comme il leur plaît… L’idée générale est la suivante : si un text
87
ogue. Les nuances de pensée tendent à disparaître
avec
les mots qui les traduisaient… Le niveau éducatif s’abaisse jusqu’au
88
’y retrouver. Il ne voit plus où il pourrait agir
avec
quelques chances de succès. Il se juge trop petit devant des forces t
89
. Les réalités qu’il perçoit n’ont rien de commun
avec
les grandes fictions qu’il redoutait, ou qu’il souhaitait, sur la foi
90
comment il peut agir ou réagir, sur quels points,
avec
quels moyens à sa portée, ou qu’il pourrait aider à développer. Po
91
uer les besoins réels de l’Europe, les confronter
avec
les possibilités qui existent ou peuvent être créées, et concevoir de
92
n effort original : sur les relations culturelles
avec
l’Est et sur l’éducation européenne. Notre association des festivals
93
uelque talent qui ne sont pas engagés par contrat
avec
au moins un éditeur devient infime. Dans ces conditions, un Prix euro
94
er- ou supranationales : il est bref, il remplace
avec
bonheur les développements par les formules paradoxales, il est plus
95
se réchauffent, et leurs ministres les préparent,
avec
prudence, à l’idée révolutionnaire qu’il n’y a plus d’îles qui compte
96
alouse : on l’attaque, on la dit décadente, morte
avec
le colonialisme, condamnée sans recours, mais on l’imite partout. Et
97
les journaux, à discuter les problèmes politiques
avec
les aînés qui s’y connaissent, ou à lire pour son compte des ouvrages
98
plus solide du continent. Cependant, le commerce
avec
les pays de l’Est et la Russie est entravé par la fermeture presque t
99
eloppée pendant la guerre, ne peut se soutenir qu’
avec
l’aide de subventions de l’État. Ainsi la Suisse conserve une situati
100
ge proportion de ses échanges commerciaux se fait
avec
ses voisins européens. La Suisse dépend donc de l’ensemble de l’Europ
101
nt la Suisse à coopérer toujours plus étroitement
avec
les organisations européennes. C’est ainsi que la Suisse adhère déjà
102
la Suisse adhère déjà à l’OECE, passe des accords
avec
le CECA et le Marché commun, et collabore à la création d’une zone eu
103
t ne peut donc pas empêcher la Suisse de coopérer
avec
les institutions qui ont pour but d’unir nos peuples. Les intérêts de
104
ante : « L’expérience-pilote de Fribourg coïncide
avec
la révision des manuels d’enseignement de ce canton. C’est ainsi que
105
anifestation. L’une de ces formules (par l’accord
avec
les lieux ou par l’homogénéité de la conception) n’exclut pas l’autre
106
ouvernement et les relations de l’Europe nouvelle
avec
le monde. Scrupuleusement critique et objectif, indemne de toute arri
107
is le grand public européen, subitement confronté
avec
des inquiétudes et des espoirs d’un genre nouveau. bm. Rougemont D
108
res. Réalisations 1949. Au mois de février,
avec
la bénédiction de la section culturelle du Mouvement européen, D. de
109
péenne de la culture. 1955. Création de « Liens
avec
l’Europe », pour les émigrés européens outre-mer. — Premières démarch
110
conseils, fondus en un seul conseil de direction,
avec
deux commissions (finances et activités), et de la direction. — Dépar
111
. Ce qui pouvait être réalisé sans plus attendre,
avec
les moyens disponibles, détermina bientôt notre action quotidienne. A
112
i l’on compare ses activités passées et présentes
avec
celles qu’avaient prévues le congrès de La Haye puis la conférence de
113
s élites que la confrontation de leurs diversités
avec
d’autres cultures ou civilisations : vue de l’extérieur, l’Europe for
114
ations ne pourront engager le dialogue nécessaire
avec
les autres traditions de culture, que si elles se présentent au nom d
115
sponsables de l’éducation populaire pour examiner
avec
eux : 1° les possibilités de coopération entre les organisations de t
116
toire et de la géographie, notamment. Exécution.
Avec
l’appui des autorités scolaires et sous la conduite de M. l’abbé Pful
117
é de Genève, aidé par trois étudiants, en liaison
avec
M. Meyer-Heine, urbaniste en chef du ministère de la Reconstruction e
118
ta » (qui est chargé de conduire l’expérience) et
avec
la participation de représentants du Conseil régional, de la Chambre
119
rs professionnels et en « jumelages » de la ville
avec
d’autres communes de Suisse, Belgique, France, Algérie, Allemagne. L’
120
ment le lancement de quatre expériences en Grèce,
avec
l’appui d’un comité ad hoc en voie de formation sous la conduite du P
121
Prof. Calogeropoulos-Stratis et en collaboration
avec
divers organismes d’éducation, syndicalistes ou officiels. D’autre pa
122
est d’abord la Bibliographie européenne, préparée
avec
l’aide de l’ΑΙΕΕ, et qui atteint rapidement un tirage très supérieur
123
nt liées au verbe « former ». Les hommes sont là,
avec
leurs caractères, coriaces ou mous. Pas question de pétrir une glaise
124
al ou régional, mais il ne coïncide pas davantage
avec
les limites d’un État, découpage souvent hasardeux qui prétend faire
125
les communistes ont pris ce problème au sérieux,
avec
le succès que l’on sait. Dans les deux cas — coopération de compétenc
126
oncture mondiale et par toute l’évolution moderne
avec
une rigueur inflexible, sans qu’elle soit pour autant fatale. Si nous
127
elle que soit leur nation présente, par contraste
avec
les modes de vie, de pensée et de gouvernement des autres groupes cul
128
teurs de ce bulletin connaissent l’effort du CEC,
avec
ses séminaires de recherches, ses associations professionnelles, ses
129
’ils s’imaginent pouvoir combattre des idéologies
avec
des « faits », et le marxisme à coups de valeurs cotées en bourse. Il
130
institutions se dévouent presque sans appuis mais
avec
la passion lucide de ceux qui luttent contre la montre, nous les résu
131
en réclament sauront l’approfondir et l’illustrer
avec
autant de passion qu’ils mettent aujourd’hui à déplorer les « déviati
132
commune au plan mondial, pourrait seule négocier
avec
force et succès la solution des problèmes différents qui se multiplie
133
table rase, et conçue selon la formule classique,
avec
toutes ses facultés, son corps professoral et ses diplômes ne paraît
134
t ces occasions de prises de contact personnelles
avec
l’avant-garde d’une science, en réunissant pendant quelques semaines,
135
re est récente. Aussi récente que la notion d’Art
avec
une majuscule, considéré comme entité spirituelle, substitut à la rel
136
penheimer pour des raisons qui ont peu de rapport
avec
ses grands mérites scientifiques, plutôt que d’ignorer jusqu’à son no
137
959)bz Il est clair qu’on ne fera pas l’Europe
avec
des livres, mais pourra-t-on la faire sans eux ? Car c’est en bonne p
138
reprises dans notre siècle, mais elles périraient
avec
elle. L’avenir de chaque nation du continent se confond donc avec l’a
139
nir de chaque nation du continent se confond donc
avec
l’avenir même de l’Europe, c’est-à-dire avec son union. De fait, la c
140
donc avec l’avenir même de l’Europe, c’est-à-dire
avec
son union. De fait, la cause européenne a marqué des progrès immenses
141
e 1958, à l’occasion d’une réunion qui coïncidait
avec
la Foire internationale du Livre, à Francfort : « … choisir d’un comm
142
mis d’imaginer que si le pool Editeuropa surmonte
avec
succès l’épreuve du feu, celle d’une première année de publications,
143
ritage hébraïque de celui du christianisme. C’est
avec
sa deuxième partie, les Expériences communes, que Brugmans aborde vra
144
du xie au xive siècle, et ne reparaît guère qu’
avec
les œuvres du pape Pie II (Æneas Silvius Piccolomini) vers le milieu
145
dessein ceux dont il donne la meilleure analyse —
avec
la pensée d’un Rousseau, d’un Burke ou d’un Napoléon, ou encore avec
146
Rousseau, d’un Burke ou d’un Napoléon, ou encore
avec
l’orthodoxie russe, l’Inde, l’Italie renaissante et la France. Le lec
147
ravers 27 siècles de pensée où le sublime voisine
avec
l’absurde, le pittoresque avec le raisonnable, mais dont se dégage fi
148
le sublime voisine avec l’absurde, le pittoresque
avec
le raisonnable, mais dont se dégage finalement une idée générale de l
149
remplacer ni déclasser de sitôt. Car nous tenons,
avec
cet ouvrage, la première histoire complète de l’idée européenne telle
150
mbaud, trois fois cité en épigraphe à ces essais,
avec
une efficacité extraordinaire. Il importe d’ajouter à cette très brèv
151
— plans détaillés de chaque expérience, — accords
avec
les organismes locaux capables d’en assurer sur place l’exécution. La
152
sans lesquels nous n’eussions rien pu faire, mais
avec
lesquels désormais nous savons qu’une action persévérante et féconde
153
nts d’États ou même super-États. Nous entretenons
avec
eux tous des contacts souvent utiles et toujours amicaux. Plusieurs n
154
mages apparaissent particulièrement incompatibles
avec
les réalités de la culture créatrice telle que l’on vient de les décr
155
problèmes concrets. En voici trois, qui se posent
avec
une insistance croissante. 1. Regroupement des efforts. La multipli
156
s élites que la confrontation de leurs diversités
avec
d’autres cultures ou civilisations : vue de l’extérieur, l’Europe for
157
ations ne pourront engager le dialogue nécessaire
avec
les autres traditions de culture que si elles se présentent au nom de
158
me aujourd’hui. Nous ne sommes plus au Moyen Âge,
avec
ses idéaux bien encadrés du clerc, du chevalier et de l’artisan. Nous
159
l’artisan. Nous ne sommes plus à l’âge classique,
avec
son idéal de l’honnête homme. Notre idée de l’homme a changé. Mais qu
160
« somme de connaissances », d’objets tout faits,
avec
leur mode d’emploi ; tandis que l’initiation supposait une préparatio
161
vent comprendre qu’un maître les empêche de jouer
avec
lui comme il leur plaît. L’idée générale est la suivante : si un text
162
ogue. Les nuances de pensée tendent à disparaître
avec
les mots qui les traduisaient… Le niveau éducatif s’abaisse jusqu’au
163
rément au But, mais n’importe laquelle, appliquée
avec
liberté et mise de côté quand il faut, peut y conduire, à la seule co
164
orme au règlement : prendre la crosse en tournant
avec
la main droite, prendre le cran d’arrêt, mettre en ligne le viseur, l
165
choses, que notre enseignement civique fait corps
avec
le reste de nos programmes ; ils ne disent pas qu’il exprime une doct
166
résolu derrière un lorgnon démodé, et qui me dit
avec
un accent slave : « Votre discours était vraiment très bien, vous ave
167
e. Et puis un beau jour, au cours d’une promenade
avec
un de ses amis, il se découvre une vocation très différente. Les deux
168
s Mauriac. Ses interminables promenades nocturnes
avec
Fargue et Ravel sont maintes fois décrites dans ses notes. Léon-Paul
169
l’entrevoit chez la comtesse de Castries parlant
avec
le maréchal Lyautey, chez Margot Asquith ou chez la duchesse de Rutla
170
nscrit à la London School of Economics, se marie (
avec
une Polonaise) et décide bientôt que l’Angleterre, après tout, est no
171
her que « ses » Polonais établissent des contacts
avec
leurs frères des pays voisins. Seul, un certain patriotisme sentiment
172
e la guerre de 1914 va rendre possible. Amitié
avec
Joseph Conrad Au cours de ces mêmes années, Retinger s’était lié i
173
ces mêmes années, Retinger s’était lié intimement
avec
Joseph Conrad, qu’il avait rencontré dès 1909. Originaire lui aussi d
174
eut soudain l’idée d’écrire une pièce de théâtre
avec
Retinger. Le sujet fut aussitôt choisi : c’était celui de Nostromo, r
175
: que vais-je faire ? toujours lié à mon pays et
avec
tant de possibilités s’offrant à moi à l’étranger ? » Tel fut ce reto
176
endance polonaise « sans aucun esprit de parti et
avec
toute la hardiesse dont il sera capable ». On lui remet des documents
177
és qui lui donnent pouvoir de traiter en leur nom
avec
les ministères des Affaires étrangères des pays alliés. Voilà donc Re
178
me urgent : comment quitter l’Autriche en guerre,
avec
un passeport autrichien ? L’archevêque le recommande au chef de la po
179
ir le chef de l’état-major général. On le regarde
avec
stupéfaction, et on le fait attendre dans un corridor, sous la garde
180
Tchirsky, vous pouvez donc vous confier à moi. —
Avec
tout le respect que je vous dois, Monsieur l’ambassadeur, je n’y suis
181
Asquith, va marquer le début d’une amitié réelle
avec
le Premier ministre, chez lequel il aura désormais ses entrées. Il ob
182
litique et les nécessités économiques interfèrent
avec
les principes et l’idéologie. Je ne voyais pas les gens qu’il fallait
183
ui consacre un article.) Négociations secrètes
avec
l’Autriche À Paris, il a retrouvé Boni de Castellane. Ce grand dan
184
s négociations secrètes en vue d’une paix séparée
avec
l’Autriche. Le gouvernement de Vienne a créé une Légion polonaise, co
185
, commandée par Pilsudski. Dans ses conversations
avec
Joseph Conrad, Retinger a souvent évoqué le rêve d’une Pologne autono
186
t sincèrement pro-polonais, et sincèrement amical
avec
moi, mais pas très courageux… Après beaucoup d’hésitations, et visibl
187
colosse du Nord » s’identifia très vite pour lui
avec
celle de la Pologne luttant pour se libérer de la Russie. Les nombreu
188
s années mexicaines, deux épisodes sont rapportés
avec
quelque détail dans les Notes, et bien qu’ils perdent beaucoup de leu
189
que, en 1919, Retinger avait passé plusieurs mois
avec
Luis Morones et le groupe d’amis dont il était le chef. Ils formaient
190
ès les conditions du Mexique et entrer en contact
avec
le syndicalisme, alors à l’état naissant en Amérique latine. Cependan
191
rrêté et jeté en prison, sans pouvoir communiquer
avec
l’extérieur pendant une semaine, et sans motif allégué, ce qui est co
192
Il a beau déclarer qu’il est entré aux États-Unis
avec
1500 dollars : comme la police les lui a pris en l’incarcérant, il ne
193
un long chapitre consacré aux chefs syndicalistes
avec
lesquels Retinger collabora durant toute cette période : de l’América
194
uence de Boni de Castellane, conjuguée d’ailleurs
avec
celle d’un ami anglais de Boni, Arthur Capel (mort en 1919), qui avai
195
à 1924. En 1924, il tente pour la première fois,
avec
le parlementaire anglais E. D. Morel — dont il épousera bientôt la fi
196
Morel, en 1925, met fin à cette tentative. Puis,
avec
l’aide de quelques députés travaillistes, il dresse le plan d’une Enc
197
fin, peu avant la Seconde Guerre, Retinger se lie
avec
Sir Stafford et Lady Cripps, et tous les trois décident de faire revi
198
onnaît Sikorski depuis 1916. Mais il ne s’est lié
avec
lui que plus tard, en 1923, lorsque la Fédération syndicale internati
199
Que venez-vous faire ici ? » « Je viens déjeuner
avec
vous, puis je vous emmène à Londres, j’ai un avion ». Le général acce
200
er. L’évacuation des troupes polonaises arrangée
avec
Churchill, grâce à ce kidnapping du général en chef, commença deux jo
201
olonais, et par l’ambassadeur Maïski pour l’URSS,
avec
la constante collaboration de M. Eden. Sir Stafford Cripps intervenai
202
s’étaient violemment opposés à toute négociation
avec
l’ennemi héréditaire qui venait de trahir une fois de plus la Pologne
203
nement en exil, et pour se familiariser davantage
avec
l’état d’esprit de la résistance polonaise. Il finit par persuader le
204
dans une maison de campagne, fêtés et questionnés
avec
avidité sur tout ce qui se passait « là-bas ». En dépit de toutes les
205
avaient été pris dans la capitale et en province
avec
les responsables politiques et les chefs militaires — dont le fameux
206
our le coucher, le jeune Celt, qui l’accompagnait
avec
un infirmier, alla trouver le chef de poste allemand et le pria de fa
207
is au lieu de poursuivre son voyage vers Londres,
avec
ses compagnons, Retinger reçut une dépêche lui demandant de se rendre
208
libérer qu’en s’adressant directement à Molotov,
avec
lequel il avait entretenu de bons rapports durant sa mission à Moscou
209
es gouvernements en exil à Londres, pour discuter
avec
eux les perspectives d’une union de l’Europe après la guerre. Sikorsk
210
entretiens en 194352, et Benès dénonça son accord
avec
les Polonais, après être allé à Moscou. Mais Retinger suivait son idé
211
ontinent ? Quelques jours plus tard, à Bruxelles,
avec
M. Paul van Zeeland, il créait la Ligue européenne de coopération éco
212
.H.R. créait des sections de la Ligue en Hollande
avec
P. Kerstens, en France avec Daniel Serruys, François-Poncet, Giscard
213
la Ligue en Hollande avec P. Kerstens, en France
avec
Daniel Serruys, François-Poncet, Giscard d’Estaing et Michel Debré, e
214
cet, Giscard d’Estaing et Michel Debré, en Italie
avec
La Malfa et E. Falck, en Angleterre avec Sir Harold Butler, Harold Ma
215
n Italie avec La Malfa et E. Falck, en Angleterre
avec
Sir Harold Butler, Harold Macmillan, Peter Thorneycroft et Edward Bed
216
ycroft et Edward Beddington-Behrens, puis aux USA
avec
Averell Harriman et Adolf Berle. Mais à Prague, Masaryk refusa, crain
217
echnique. Il me demandait de le mettre en contact
avec
le professeur William Rappard. J’arrangeai l’entrevue dans un café. R
218
pports furent élaborés, des résolutions discutées
avec
passion par les divers mouvements, souvent antagonistes. Retinger évi
219
ouvements, souvent antagonistes. Retinger évitait
avec
soin de prendre position dans leurs conflits de doctrine. Aux amateur
220
t en réalité au bénéfice de chacune des tendances
avec
lesquelles il négociait. Et en fin de compte, c’était vrai, car grâce
221
, tous vinrent à La Haye, y compris les Allemands
avec
Adenauer, qu’on connaissait à peine à cette époque, et qui au surplus
222
e général. En cette qualité, il forme et conduit,
avec
Duncan Sandys, président du Mouvement, des délégations qui présentent
223
financiers. C’est Retinger en étroite coopération
avec
Duncan Sandys, alors président du Mouvement européen, qui met sur pie
224
ersuader de tenter l’aventure. Lorsque plus tard,
avec
Raymond Silva, nous en vînmes à reconnaître la nécessité de créer à c
225
tences, tels que la Commission des pays de l’Est (
avec
Harold Macmillan et Sir Edward Beddington-Behrens), la Campagne europ
226
politique internationale, mais vous en avez fait
avec
la Croix-Rouge, et c’est une raison de fierté pour tous les Suisses.
227
our tous les Suisses. » Le soir même, dînant seul
avec
nous, il se vantait en riant d’être devenu bavard dans les comités, e
228
ur-là : « L’année prochaine, je serai mort » — et
avec
autorité, parla d’autre chose. L’éminence grise Son idée d’une
229
52. Ils furent poursuivis quelque temps à Moscou
avec
Sir Stafford Cripps, et MM. Gavrilovic et Pipinelis, ambassadeurs de
230
que la confrontation des Européens de divers pays
avec
d’autres cultures serait sans doute l’un des moyens les plus efficace
231
ture européenne. 1. L’Europe a besoin du dialogue
avec
les autres cultures pour une raison fondamentale : elle est elle-même
232
locuteurs responsables dont on parlait plus haut,
avec
lesquels engager le dialogue. De même qu’on ne sait où trouver le liv
233
son grand héritage spirituel, appelle le dialogue
avec
l’Europe, et le partage du problème avec d’autres régions en situatio
234
dialogue avec l’Europe, et le partage du problème
avec
d’autres régions en situation analogue. Autre exemple : la culture re
235
e prise de conscience d’elle-même que le dialogue
avec
l’Europe, l’Amérique latine, le monde arabe, peut l’aider à élucider.
236
pe-Afrique à Rome en 1960, et prépare, en liaison
avec
la Société africaine de culture, une seconde rencontre pour 1963 en A
237
s, des chargés de mission d’une région à négocier
avec
leurs homologues d’une autre région, les travaux de spécialistes sont
238
uropéenne. Mais il est clair que dans le dialogue
avec
l’Afrique noire, ou l’Inde, ou la Chine, ces quatre ensembles adopter
239
ante des propagandes politiques, et de faire face
avec
des moyens plus amples aux vrais problèmes du siècle : éducation des
240
icielles, parce qu’il est en relations constantes
avec
leurs services d’information. En revanche, il a constitué ses propres
241
ces officiels qui ne sont pas toujours en contact
avec
la culture vivante, et sont mal équipés pour répondre à des demandes
242
rs (parfois de les former) et d’entrer en contact
avec
eux. Une fois constitués, les divers centres régionaux établiraient e
243
voix de l’Europe » cherche maintenant à dialoguer
avec
d’autres voix, parlant au nom d’autres ensembles culturels. Mais la t
244
s valeurs culturelles, de leur culture africaine,
avec
beaucoup de confiance. De telles cultures peuvent dialoguer, à partir
245
oguer, à partir de ce moment-là, d’égale à égale,
avec
n’importe quelle autre culture, quel que soit son âge. Ce premier dia
246
echnique d’ailleurs, mais qui doivent s’expliquer
avec
la technique chacune à leur manière, et qui ne doivent pas au moment
247
sauf s’ils ont pour sujet les rapports de ce pays
avec
l’ensemble européen) ; ceux qui décrivent des événements historiques
248
ne sont pas étudiés et situés dans leurs rapports
avec
l’ensemble ; ceux qui parlent d’œuvres d’art ou de pensée créées un j
249
printemps de cette année (du 30 mars au 6 avril)
avec
l’appui déterminant de la Communauté internationale des libraires, do
250
ment civique (1960-1961) établis en collaboration
avec
l’Association européenne des enseignants. Nous écrivions notamment en
251
xelles en début janvier 1963 sous les auspices et
avec
l’appui du gouvernement belge. (Son compte rendu fera l’objet d’une p
252
festival d’Aix, qui satisfait à ces deux critères
avec
tout l’éclat que l’on sait, se trouvait donc prédestiné à servir de p
253
ient pour une fois réunis autour d’une même table
avec
de hauts fonctionnaires nationaux, régionaux et municipaux, des déput
254
pparent. En réalité, ce qui se produit maintenant
avec
l’ouverture du Marché commun — et ce n’est qu’un petit début — c’est
255
r créateur qu’a été l’Europe, et de se confronter
avec
toutes les anciennes traditions culturelles. Dans ce sens, et comme l
256
pagné le développement de la technique, et grandi
avec
elle depuis cent cinquante ans. Cette thèse peut paraître pessimiste,
257
rment : j’en parlais encore il y a trois semaines
avec
Robert Oppenheimer, créateur de Los Alamos et de la bombe atomique. I
258
cer par l’École et d’attaquer le problème concret
avec
l’aide des enseignants. ⁂ Une première réunion s’est tenue à Genève e
259
s seraient tout à fait sûrs, alors d’être écoutés
avec
passion, et d’être en même temps bien utiles à la cause de l’union eu
260
s sont en train de s’éloigner les unes des autres
avec
une vitesse croissante, comme autant de galaxies dans le cosmos en ex
261
ent à eux-mêmes ces questions, et nous les posent
avec
une insistance gênante — car nous voici de moins en moins armés pour
262
ue l’on trouvera, que cela soit compatible ou non
avec
l’image du monde communément admise. La pluralité des sciences et la
263
’elle l’exprime, soit qu’elle réagisse contre lui
avec
le thomisme, ce serait un beau sujet d’études !) Or rien de tel ne s’
264
e trouver obligée d’entrer dans un dialogue actif
avec
, disons, la psychologie au sens large, pour jeter les bases d’une sci
265
onférence se préoccupe d’établir et que proposent
avec
beaucoup de sagesse, me semble-t-il, les rapports d’experts qui vous
266
planète, à l’heure où le tiers-monde l’interroge
avec
une anxiété mêlée d’arrogance, à l’heure où elle s’interroge elle-mêm
267
ter d’établir le programme d’un congrès, marquant
avec
éclat la prise au sérieux, la prise de conscience commune du problème
268
les points principaux d’un programme très vaste,
avec
l’ambition (que certains jugeront presque délirante) de couvrir l’ens
269
dire que la réponse a dépassé la demande, quoique
avec
un certain retard, qui explique le déluge de papier auquel vous êtes
270
opéens, et de l’aventure européenne, qui commence
avec
Prométhée, avec Ulysse, avec Icare, et qui aboutit aux sciences et à
271
aventure européenne, qui commence avec Prométhée,
avec
Ulysse, avec Icare, et qui aboutit aux sciences et à la technique mod
272
péenne, qui commence avec Prométhée, avec Ulysse,
avec
Icare, et qui aboutit aux sciences et à la technique moderne. Il para
273
é de se relativiser et de se juger objectivement,
avec
mesure et discrimination, sans se renier nécessairement, comme beauco
274
crées. Il y a plus grave encore et l’on y viendra
avec
les rapports soumis à notre quatrième commission62, celle qui s’occup
275
u mot, que si nous arrivions seulement à le poser
avec
la clarté et la franchise nécessaires, cela suffirait peut-être à fai
276
62. Cette commission fusionna, au dernier moment,
avec
la commission économique. db. Rougemont Denis de, « [Introduction]
277
européen, dynamique et progressif, par contraste
avec
l’homme des civilisations sacrées et statiques, ou avec l’homme des c
278
’homme des civilisations sacrées et statiques, ou
avec
l’homme des civilisations totalitaires dans lesquelles il s’agit avan
279
à l’époque du cubisme et du fauvisme, qui rompent
avec
les réalistes et les impressionnistes, on redécouvre successivement l
280
’un Ribera ou un Holbein s’effacent, — de même qu’
avec
Stravinsky s’effacent Wagner, Berlioz, Schumann et Gluck, tandis qu’o
281
al renoue et enrichit sa tradition, la redécouvre
avec
des yeux neufs. Quoi de plus révolutionnaire qu’un Picasso, qu’un Joy
282
de l’évolution de la musique en Europe. Elle naît
avec
le chant grégorien au vie siècle en Italie, s’enrichit au couvent de
283
le en Italie, s’enrichit au couvent de Saint-Gall
avec
les séquences et les tropes, se constitue d’une manière autonome avec
284
t les tropes, se constitue d’une manière autonome
avec
les troubadours du Languedoc, dès le xiie siècle, à Saint-Martial de
285
. Une nouvelle école s’épanouit dans les Flandres
avec
Ockeghem et Josquin des Prés. Elle rayonne en Bourgogne, en France, e
286
’initier auprès des maîtres vénitiens. Bach copie
avec
application des œuvres de Vivaldi. Au xixe siècle, le centre de grav
287
mêmes voies. Or ces voies, notons-le, traversent
avec
une glorieuse indifférence une bonne douzaine de nos frontières actue
288
incas, mandarins, aujourd’hui maoïstes) sont lus
avec
vénération, c’est-à-dire sans esprit critique : ceci les distingue ab
289
érature européenne est coextensive dans le temps,
avec
la culture européenne. Elle embrasse donc une période de vingt-six si
290
ans Arti e Lettere in Europa, Milan, 1966) y voit
avec
raison une preuve de plus de l’existence d’une littérature européenne
291
contre l’Europe Zurich, le 16 septembre 1946 :
avec
une poignante éloquence, Winston Churchill appelle la création de que
292
pense pas que le réalisme consiste à le proclamer
avec
emphase. Il ne consiste pas non plus à nier ces maux, mais bien à fai
293
ards, l’impossibilité d’unir l’Europe le démontre
avec
une évidence presque écrasante. Que les nations soient en même temps
294
nalisme (Jura), tendances trop souvent confondues
avec
le fédéralisme dont ils sont deux négations ; l’autre d’un dépassemen
295
ue les tribus et leurs clans, l’histoire commence
avec
les grands empires réunissant et fixant d’innombrables tribus : empir
296
ême, l’installe sous sa protection en Avignon, et
avec
son appui réalise aux dépens des juifs qu’il fait dépouiller et des c
297
Ils sont trop petits pour se défendre seuls, même
avec
l’aide d’une petite ou moyenne force de frappe, pratiquement annulée
298
ellement à cette formule périmée, en faire autant
avec
la notion sacro-sainte de souveraineté ; et c’est ensuite trouver les
299
; et c’est ensuite trouver les éléments nouveaux
avec
lesquels bâtir une union praticable. Une règle d’or du fédéralisme
300
n’est rien dont les jeunes sociologues s’occupent
avec
plus de passion en Europe. C’est qu’en effet, il s’agit là d’un phéno
301
ne, ou formations modernes et récentes, Roumanie (
avec
sa Transylvanie et sa Bessarabie contestées), Yougoslavie (avec ses c
302
lvanie et sa Bessarabie contestées), Yougoslavie (
avec
ses cinq ou six nations, ses deux religions, dont l’une en plusieurs
303
t économiques en interaction permanente, combinés
avec
tous les autres : ce sont les résultantes de ces complexes de forces
304
de son aire d’expansion naturelle, Lille devient
avec
ses cités satellites la métropole de près d’un million d’habitants d’
305
activité : la politique 83. De même que la polis,
avec
ses autorités collégiales et son régime de participation civique inte
306
sée non seulement invétérées jusqu’à se confondre
avec
une sorte d’instinct acquis, non seulement chargées d’histoire (oubli
307
aille, les régions tendent ou bien à se confondre
avec
les unités nationales ou bien à perdre leur signification comme unité
308
idérée, de sorte que celle-ci tend à se confondre
avec
la simple unité locale. Mais entre ces limites supérieure et inférieu
309
ée, en sorte que ces limites doivent être tracées
avec
une certaine liberté de jugement 85. Ainsi : là où, dans le monde st
310
agne, Espagne, canton de Berne, mais aussi France
avec
ses Bretons, ses Basques, ses Catalans, ses Alsaciens, ses Flamands,
311
ernière « explication » sera peut-être nécessaire
avec
les détenteurs des pouvoirs stato-nationaux : mais on saura déjà qui
312
’était déjà pas assez difficile de faire l’Europe
avec
les Six, et d’ajouter les Sept aux Six ! Vous risquez de tout saboter
313
isquez de tout saboter en compliquant le problème
avec
votre utopie ! » « On ne peut passer des nations souveraines aux régi
314
pulations à peu près égales ? La région de Paris,
avec
ses 9 ou 10 millions d’habitants, est plus petite que le Limousin, qu
315
’on voit se dessiner — encore un terme visuel ! —
avec
les essais de « régionalisation » de la France et de l’Italie.)91 Ce
316
cuse l’État ni l’ordre contractuel d’une société,
avec
ses cadres et ses mécanismes. Je demande seulement qu’il corresponde
317
rtis politiques », et n’a strictement rien à voir
avec
la définition correcte — dérivée de polis, la cité — de la politique
318
se font « champions de l’indépendance nationale »
avec
autant de feu que Debré. Et si la « Diane française » d’Aragon reste
319
ille ou pend ceux que l’on accuse d’intelligences
avec
l’ennemi. On emprisonne les objecteurs. On les excommunie littéraleme
320
st la seule hérésie créatrice au xxe siècle. Car
avec
l’État-nation relâché ou totalitaire, « démocrate » ou « populaire »,
321
combat de la gauche. c) Il faut garder le contact
avec
les masses. d) Et que faites-vous de la lutte des classes ? e) La cul
322
ne veulent pas en entendre parler : ils discutent
avec
une rage froide des moyens théoriques et pratiques — ou mieux : théor
323
droite feront les frais. c) « Garder le contact
avec
les masses », dites-vous. Vous ne croyez pas en Dieu, que vous n’avez
324
s à moyen ou à long terme, qui ne s’accordent pas
avec
l’idée de révolution violente. Dans un sens beaucoup moins romantique
325
moins légitime des États royaux, sans nul rapport
avec
les tâches sociales d’aujourd’hui. L’agent souverain de cette politiq
326
u’il fallait servir.) En revanche, si l’on admet
avec
Aristote que la politique est l’aménagement des relations humaines da
327
in de se faire, consiste, en remarquable analogie
avec
la Renaissance et ses étapes, à déplacer le centre du système politiq
328
titre, L’Ordre nouveau ne confondait pas l’ordre
avec
la mise au pas, ni le nouveau avec le rétrograde. 102. L’Ordre nou
329
it pas l’ordre avec la mise au pas, ni le nouveau
avec
le rétrograde. 102. L’Ordre nouveau , n° 1. 103. D’où la Campagne
330
t lieu dans la salle de l’Assemblée consultative.
Avec
l’autorisation des organisateurs, nous donnons ici le texte intégral
331
l ou écologique, en liaison plus ou moins étroite
avec
une aire géographique qui variera d’ailleurs selon la nature du phéno
332
rait coïncider que par accident et temporairement
avec
un territoire délimité ne varietur par des frontières « naturelles »
333
déterminés, mais il est rare qu’elles coïncident
avec
les frontières étatiques décidées au hasard des traités au xixe et a
334
éman, etc.). « La carte des États ne coïncide pas
avec
la carte des peuples ; et les écarts définissent les minorités. » (Gu
335
thnies sont des communautés de langues sans liens
avec
un territoire (point de langues autochtones en Europe, toutes viennen
336
ifiée deux ou trois fois par siècle, sans liaison
avec
les deux autres rythmes, pour des « raisons » de force militaire, de
337
t à la langue allemande, si elle devait coïncider
avec
un État, il faudrait annexer à la République fédérale, outre la DDR,
338
e pays différents s’entendront mieux entre eux qu’
avec
les fanatiques de leur propre nation ; les hippies d’un pays s’accord
339
ation ; les hippies d’un pays s’accorderont mieux
avec
ceux de n’importe quel autre qu’avec les conformistes de chez eux, et
340
deront mieux avec ceux de n’importe quel autre qu’
avec
les conformistes de chez eux, etc. Ce ne sont pas nos appartenances n
341
égions culturelles ou ethniques ne coïncident pas
avec
les régions administratives, qui sont inadéquates pour définir les ré
342
définir les régions économiques, et moins encore
avec
les régions écologiques. La volonté stato-nationale de faire coïncide
343
s gens d’Aoste doivent pouvoir parler directement
avec
ceux de Chamonix — comme le permet aujourd’hui le tunnel du Mont-Blan
344
le pas sur les relations schématiques et légales
avec
la capitale — lesquelles tomberont lentement en désuétude à mesure qu
345
ait donné à plusieurs l’impression qu’on renouait
avec
les traditions de l’époque militante (que j’ai nommée ailleurs « la c
346
e pratiquer que la prudence. Les seconds estiment
avec
moi que « la prudence est le vice des timides mais la vertu des audac
347
iate de commissions régionales suprafrontalières,
avec
participation des élus locaux et régionaux. On a vu, par le résumé an
348
uatrième de la série qui a commencé en hiver 1967
avec
« Naissance de l’Europe des régions » et s’est poursuivie par « L’Eur
349
pportable, puis engendrera des violences inouïes.
Avec
une population quatre fois supérieure à celle des pays industrialisés
350
le double du pétrole qu’on exploite aujourd’hui,
avec
l’augmentation de la population et de la consommation, tout le pétrol
351
t dans les faits. À partir de là, tout s’enchaîne
avec
une logique simple et implacable, dont je vais dire maintenant les pr
352
un compromis que nous voulions purement tactique
avec
les grands hommes politiques groupés autour du prestigieux Winston Ch
353
hasards d’un autre âge, mais cependant défendues
avec
fanatisme par des ministres et surtout des fonctionnaires, au nom du
354
versitaire. Ces liens à travers les frontières et
avec
les autres régions de l’intérieur pourront prendre la forme d’associa
355
s, de la coopération universitaire, des relations
avec
d’autres continents — tout à fait comme le CERN à Genève s’occupe des
356
elle est faite à l’image de la fédération suisse,
avec
ses départements fédéraux dont les chefs composent un Conseil fédéral
357
chefs composent un Conseil fédéral ou exécutif —
avec
ses délégués des régions administratives (correspondant aux cantons)
358
s par les ondes. Une génération éduquée en accord
avec
les réalités d’aujourd’hui, et non pas avec les mythes nationaux, ser
359
ccord avec les réalités d’aujourd’hui, et non pas
avec
les mythes nationaux, sera seule capable d’accepter l’union de nos pe
360
tir responsable, s’accepter soi-même, communiquer
avec
autrui, accéder enfin au pouvoir non sur autrui mais sur soi-même ? E
361
oulons-nous à tout prix un certain niveau de vie,
avec
les disciplines sociales uniformes et dépersonnalisantes que cela sig
362
voulons-nous accéder à notre mode de vie propre,
avec
ses exigences exaltantes, celles de construire jour après jour notre
363
cela signifie : créer des régions et les fédérer,
avec
tout ce que cela suppose, nous l’avons vu, d’autogestion à tous les d
364
différents. Les discours des premiers réaffirmant
avec
une sorte d’emphase anxieuse que l’unité de la nation est le bien sup
365
féodalité, système juridique qui n’a rien à voir
avec
la région ; erreur aussi sur la région, qui n’est pas une souverainet
366
création des régions en France entrait en vigueur
avec
la nomination des Conseils régionaux, les gouvernants, à commencer pa
367
is l’utilisent dans la même acception, et surtout
avec
la même connotation de formule périmée, de régime « en contradiction
368
de formule périmée, de régime « en contradiction
avec
les besoins vitaux » du monde actuel, qui est donc condamné à terme,
369
on de notre terre est en contradiction aussi bien
avec
la structure des systèmes techniques qu’avec les besoins vitaux de no
370
bien avec la structure des systèmes techniques qu’
avec
les besoins vitaux de notre monde. Il s’accorde mal avec les principe
371
s besoins vitaux de notre monde. Il s’accorde mal
avec
les principes de l’économie, comme avec les exigences de la justice.1
372
corde mal avec les principes de l’économie, comme
avec
les exigences de la justice.119 Dans le même sens, les sociologues,
373
ueillis par Jean Mauriac, et toujours en relation
avec
la régionalisation. Exemples : « La réforme des régions, c’était le d
374
on n’était pas la moindre. 117. Rien de commun
avec
le mouvement de tendance fasciste qui a usurpé ce titre en 1968 et qu
375
grands intérêts, juger sans illusion mais servir
avec
force, en toute indépendance d’esprit, peut-on dire que ces traits co
376
s sentimental, trop pessimiste pour moraliser, et
avec
trop de distance naturelle pour avoir à jouer la hauteur, affable mai
377
u’il faut d’arbitraire dans les jugements, lucide
avec
mélancolie mais nul cynisme, plus de sensibilité aux êtres qu’aux idé
378
importants et les plus émouvants de notre siècle,
avec
Kafka et bien peu d’autres. D’autant plus faut-il l’attaquer dans les
379
écisif pour sa réalisation qu’on puisse expliquer
avec
efficacité ses raisons d’être, ou plutôt de devenir. « Avec efficacit
380
acité ses raisons d’être, ou plutôt de devenir. «
Avec
efficacité » veut dire ici : en termes simples, non jargonnants, qui
381
mais à convaincre les responsables de la cité, et
avec
eux le plus grand nombre possible de citoyens. Les régions seront, ou
382
dans toutes les régions frontalières de l’Europe,
avec
une intensité particulièrement marquée le long d’une ligne qui va du
383
actement, comme le fit observer l’un d’entre eux,
avec
l’aire du franco-provençal, qui y fut parlé, écrit et chanté du ixe
384
merce nationale, de leur monnaie nationale, etc.,
avec
les résultats que chacun peut constater. Ils ne sauraient donc éluder
385
très simple : c’est que nous ne pouvons connaître
avec
quelque certitude que le passé, mais sans pouvoir le changer ; alors
386
l’inertie. Ils nous réveillent et nous incitent,
avec
une calme cruauté de thérapeutes, mais ils ne nous imposent rien. En
387
ielle. Le long terme, au surplus, devrait compter
avec
tant de facteurs non chiffrables, et leurs interactions mal prévisibl
388
ections sans surprises », ou des scénarios jouant
avec
les « tendances » de l’avant-garde industrielle des Américains d’avan
389
ent nous éclairer sur l’avenir. La Rome des jeux,
avec
ses deux-cents jours fériés sous Dioclétien, offre un parallèle frapp
390
riés sous Dioclétien, offre un parallèle frappant
avec
l’Occident de la TV, des vacances prolongées, des retraites anticipée
391
s contrepartie.132 Nous retrouvons le parallèle
avec
notre ère totalitaire : la dépersonnalisation détruit les engagements
392
ecrète de l’individu et la formule de sa relation
avec
les autres qu’on pouvait déceler l’hitlérisme et même prévoir l’allur
393
fois plus de cela, et l’on ira six fois plus vite
avec
Astra. »), car elle tendrait alors à rendre l’homme prisonnier des ry
394
en eux des finalités virtuellement incompatibles
avec
celles de l’espèce d’une part, et de la société de l’autre. Exemple
395
jusqu’à l’Empire d’Alexandrie, on peut bien dire
avec
Valéry que « tout est venu à l’Europe » : population, alphabet, droit
396
révolution se manifeste par la volonté de rompre
avec
la tradition la plus indiscutée, la plus omniprésente et la plus popu
397
en avant » (marquant ainsi sa volonté de rupture
avec
le passé, non plus d’évolution harmonieuse). Puis il parlera de « rév
398
Chine s’européanise par l’extérieur, — contraste
avec
ce que pratiquent la plupart des autres régimes asiatiques et africai
399
Pour un Dialogue des cultures, ouvrage collectif,
avec
G. d’Arboussier, G. Arciniegas, R. Datta, L. Diez del Corral, S. Jarg
400
ans la description (« petit, trapu… » contrastant
avec
« grand et souple »). Et ce sera très bien ! Car voici ce qui me frap