1 1951, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Extrait du discours prononcé par Denis de Rougemont à l’inauguration du Centre (mai 1951)
1 au service d’une cause qui se confond aujourd’hui avec celle des hommes libres. Car en fin de compte, pourquoi faut-il sauve
2 u par satisfaction de nous-mêmes, et encore moins avec le fol espoir d’apaiser à jamais tous nos conflits, mais au contraire
2 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Présentation du Centre européen de la culture (mars 1952)
3 nir en permanence des contacts, un échange vivant avec ceux qui ont à cœur le sort de notre Europe, et qui se demandent ce q
3 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Contre la culture organisée (avril 1952)
4 ui atteint de nos jours ses conséquences extrêmes avec le concept d’autarcie, a créé dans la vie de l’esprit une situation q
4 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue Europe-Amérique (juin-juillet 1952)
5 par le parti. Ses vedettes se taisent ou rompent avec lui, ses hebdomadaires périclitent ou meurent, son prestige s’évanoui
6 s périclitent ou meurent, son prestige s’évanouit avec la légende de son efficacité. Or ce reflux — dont rien n’indique qu’i
7 que donne cette attitude ambivalente : aidez-nous avec vos dollars, mais si vous exigez que votre aide soit efficace, nous c
5 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Culture et politique européenne (octobre 1952)
8 conscience des problèmes de l’Europe en relation avec nos vies quotidiennes ; enfin pas de sentiment européen tant que la m
9 on, elle ne peut être défendue, et ne le sera pas avec le « moral » nécessaire. En revanche, vouloir l’Europe vraiment unie
6 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rapport moral présenté par M. Denis de Rougemont (novembre 1952)
10 tions pratiques et rapides ; évitant par ailleurs avec soin les quelques doubles emplois qui pourraient se produire, d’autan
11 ni par ses objectifs. Le danger de double emploi avec l’Unesco semblerait plus réel dans le cas du Comité des experts cultu
12 re ne devient concevable — mais alors il s’impose avec évidence — que si l’on tient que l’Europe fut d’abord, est encore, et
13 t j’en dirai trois : le CEC travaille directement avec les intéressés, avec les producteurs, dans une branche donnée de la c
14 le CEC travaille directement avec les intéressés, avec les producteurs, dans une branche donnée de la culture ; il évite la
7 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). À propos de la crise de l’Unesco (décembre-janvier 1953)
15 tion de son excellence ? Il n’en obtient parfois, avec quelles peines, que s’il peut démontrer aux Finances, au Parlement, a
16 lions de dollars consentis par les gouvernements. Avec cette somme, on pourrait entretenir 130 centres européens de la cultu
8 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Conférence de compositeurs, critiques musicaux et exécutants (décembre 1952-janvier 1953)
17 encontrer de jeunes compositeurs et établir ainsi avec eux une base de compréhension et de collaboration. Tels sont entre au
18 ix, ainsi que des accords en cours de négociation avec la RAI (Radiodiffusion nationale italienne). D’après ces derniers acc
19 era préparer 2 ou 3 communications, et s’entendra avec 2 ou 3 autres participants du séminaire pour qu’ils interviennent dan
9 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aller et retour (avril 1953)
20 urer leur défense, incapables enfin de retrouver, avec leur fierté légitime, leur indépendance réelle. D’où vient, après tou
10 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en juin 1953 (mai-juin 1953)
21 tutions continentales, elle va se désintégrer, et avec elle non seulement nos nations et leurs partis, et les intérêts bien
22 s, c’est au nom d’idéologies sectaires, combinées avec l’ignorance, ou jouant sur elle. Dans plusieurs de nos pays européens
23 bornée, villageoise, ignorante, inefficace. C’est avec ces pays pourtant, malgré leur conception de la politique, — avec leu
24 urtant, malgré leur conception de la politique, —  avec leurs drames accidentels ou essentiels, avec leurs vertus et leurs vi
25 e, — avec leurs drames accidentels ou essentiels, avec leurs vertus et leurs vices, — c’est avec ces pays tels qu’ils sont q
26 ntiels, avec leurs vertus et leurs vices, — c’est avec ces pays tels qu’ils sont qu’il s’agit aujourd’hui de faire l’Europe.
27 ui de faire l’Europe. Mais comment faire l’Europe avec une Italie dont 42 % des électeurs votent totalitaire, sont donc anti
28 e siècle, et fait défaut. Comment faire l’Europe avec tout cela ? Pourtant, si nous ne la faisons pas, l’Amérique nous lais
29 tion par l’un ou l’autre empire, ou par les deux, avec ou sans bombardements, selon l’usage qu’ils se proposent de faire de
11 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Perspectives du CEC (juillet octobre 1953)
30 nos pays. On aurait pu redouter le double emploi avec les objectifs du Centre. En fait, rien de tel ne s’est produit, ainsi
31 conduite des débats. Ce que la table ronde a fait avec éclat, grâce à la participation de six personnalités politiques et cu
32 ises de coopération. Lors d’une rencontre récente avec la section culturelle hollandaise, un modèle de « cahier des charges 
33 Quant à la seconde tâche, pour être menée à bien avec toute l’ampleur nécessaire, elle suppose l’appui d’un groupe de perso
12 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une prise de conscience européenne (novembre-décembre 1953)
34 très sensible aux tribuns littéraires, accueille avec un scepticisme amer nos plus éloquents hommes d’État. Il fallait donc
35 mmenter certains thèmes dominants. Mis aux prises avec un problème, l’esprit latin exige quelques définitions, l’esprit germ
36 et par suite culturelle et civique fut introduit avec ampleur par M. Eugen Kogon. Il conclut à la nécessité d’instaurer tou
37 ous ? Et c’est M. Robert Schuman, en plein accord avec les thèses très énergiquement formulées par M. de Gasperi dans son di
13 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales : trois questions, trois réponses (mai-juillet 1954)
38 iste d’autres ? Et ne ferait-il pas double emploi avec l’Unesco, par exemple ? — C’est impossible, car l’Unesco n’a nullemen
39 s et sans doute les mêmes erreurs, mais peut-être avec moins d’enthousiasme… — Va-t-on soutenir le CEC, afin qu’il dure ? —
14 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en mai 1954 : L’Europe bloquée (mai 1954)
40 ul coup la balance. Le cauchemar du « tête-à-tête avec l’Allemagne » s’évanouit dès que l’on songe aux joies du bon voisinag
41 uit dès que l’on songe aux joies du bon voisinage avec l’alliée naturelle des steppes. Il y a là, pour parler comme certains
42 eux atout des pays libres dans leur confrontation avec Moscou. Non point que le projet de CED et le projet de fédération qui
43 i le parlement français repousse demain la CED et avec elle ses suites et ses implications, la Communauté politique et son é
15 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (octobre-novembre 1954)
44 presque… Et maintenant, comment aller plus loin, avec force et confiance, et sans plus de délais ? Nos lecteurs trouveront
45 es, telles que la Fondation européenne et « Liens avec l’Europe », tout comme les activités déjà connues, peuvent toutes êtr
16 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Orienter les espoirs européens (décembre 1954-janvier 1955)
46 hui, c’est l’office des dialogues interculturels ( avec les USA, l’Asie du Sud et l’islam) dont nous poursuivons la préparati
47 re encourageante. (La création récente de « Liens avec l’Europe » se rattache manifestement à ce cycle d’activité.) Orienter
17 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle de la recherche en Europe (décembre 1954-janvier 1955)
48 re le communisme, qu’il confondait, je le crains, avec les réformes sociales. En sortant de chez lui, les mains vides, je me
18 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Habeas Animam (été 1955)
49 les parlements et dans la presse, de se conformer avec ensemble aux mots d’ordre lancés par les centrales, secrètes ou non,
19 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Lever de rideau culturel ? (octobre 1955)
50 elle ? Aux échanges culturels que l’Est propose — avec une insistance particulière dans la note invitant à Moscou le Chancel
51 mêmes si l’URSS n’existait pas à nos frontières, avec ses deux-cents divisions. Si l’Europe doit s’unir pour survivre, c’e
52 Russes. Ceux-ci jugeront sans intérêt un dialogue avec leur écho. Les neutralistes ? Ce sont les défaitistes de l’Occident,
53 nos pays. Mais le fait est qu’il s’agit de parler avec l’URSS, monolithe de deux-cents-millions d’hommes et de femmes portan
54 onceptions européennes de la vie et de la culture avec une conception totalitaire. Or il est clair que nos gouvernements ne
55 ullement une cause d’infériorité dans le dialogue avec la doctrine totalitaire des Russes. L’étalage de nos diversités d’éco
20 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pourquoi nous persévérons (décembre 1955)
56 , et nous fait un devoir de tout mettre en œuvre, avec une patience inlassable, pour manifester notre volonté d’y répondre.
57 ra d’introduction au problème actuel des échanges avec l’URSS. Il sera suivi d’un examen documenté de la situation présente,
21 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aperçu historique des relations culturelles Europe-Russie (des débuts à la guerre de 1914) (décembre 1955)
58 dans le peuple. (C’est le peuple qui s’opposera, avec les Vieux Croyants, et au nom du ritualisme antique, aux efforts « éc
59 nois, et les tentatives de Luther pour s’entendre avec les orthodoxes : c’est à peu près le bilan des « échanges » non comme
60 es commencent à collaborer et bientôt à rivaliser avec les innombrables artistes étrangers travaillant en Russie. La nouve
61 nnes, la Russie va se trouver aux prises directes avec l’Occident. Les officiers russes qui ont vu l’Europe reviendront dans
62 même un « humanitariste » russe, qui s’entretient avec Owen des nouvelles tendances sociales et participe aux cérémonies qua
63 développement national de la Russie, et opposait avec mélancolie son passé obscur et fragmentaire à celui infiniment plus r
64 Raspoutine. L’exemple des éditions Sabachnikov, avec leur magnifique série de traductions « Monuments de littérature mondi
65 est venue de l’étranger, de l’Europe de l’Ouest, avec Lénine. D’où les phrases violentes de Molotov, qu’on lira plus loin,
22 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Que s’est-il passé à Genève ? (décembre 1955)
66 le développement intérieur et dans ses relations avec les autres peuples. » M. Molotov cite à l’appui de ces dires le fait
67 auraient essayé d’isoler leur peuple des contacts avec le monde extérieur. Ces sortes d’affirmations sont dénuées de tout fo
68 ficielles qui ne peuvent tolérer le libre contact avec le monde extérieur. Les dirigeants soviétiques semblent effrayés par
69 itement) 9. Échange de programmes radio Oui avec réserves 10. Facilités pour les correspondants de presse Pas de
70 ulturels Oui 15. Échanges d’étudiants Oui avec réserves 16. Libres déplacements des missions diplomatiques Pas
23 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Propositions (décembre 1955)
71 e que nous nous efforçons non seulement d’établir avec les cultures différentes de l’Asie et de l’islam, mais encore de réta
72 éfinies que M. Molotov vient de rappeler à Genève avec une franchise remarquable. Nous nous rendons à l’évidence qu’une tell
73 our, nous ne saurions exiger une libre discussion avec des individus indépendants et des représentants de tendances politiqu
74 voudrions sincèrement que nos relations amicales avec tous les écrivains soient aussi étroites et efficaces que nos relatio
75 ficaces que nos relations de plus en plus solides avec nos confrères (par la plume) de nombreux pays d’Orient et d’Occident.
76 un très grand nombre d’intellectuels soviétiques avec une insistance croissante, et par leurs autorités, au cours de certai
77 re. Nous avons toutes les raisons de nous refuser avec énergie à cette éventualité. Nous n’avons rien à redouter, pour notre
78 grande envergure possible aux échanges culturels avec l’étranger. Ce désir s’est manifesté au Conseil suprême de l’URSS, lo
79 mondiale. J’étais parmi les députés et j’ai voté avec enthousiasme pour cette déclaration ». Article de A. Cholokhov, cité
24 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Relance européenne ? (février 1956)
80 trois autres (nonobstant ses affinités profondes avec la méthode fédéraliste), mais au contraire, elle nourrit l’ambition d
25 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une initiative des sénateurs belges (février 1956)
81 peu nombreux — qui s’y sont consacrés jusqu’ici, avec des moyens scandaleusement limités. Obtenir que ces moyens soient aug
26 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Europe-URSS : en attendant le dialogue (février 1956)
82 orisée… Depuis huit ans, la sagesse prédomine, et avec elle la froideur des bons élèves. » ⁂ L’opéra célèbre du compositeur
27 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Former des Européens (avril-mai 1956)
83 gique), tandis que la formation morale se confond avec un dressage de l’individu. En Europe, et surtout depuis la Renaissanc
84 e connaissances spéciales, étiquetées et séparées avec soin : grammaire, arithmétique, histoire, sciences, etc. Cette commun
85 s siècles, et n’ont jamais cessé de s’y combattre avec des succès alternés, la première dominant au Moyen Âge, la seconde ga
86 vent comprendre qu’un maître les empêche de jouer avec lui comme il leur plaît… L’idée générale est la suivante : si un text
87 ogue. Les nuances de pensée tendent à disparaître avec les mots qui les traduisaient… Le niveau éducatif s’abaisse jusqu’au
88 ’y retrouver. Il ne voit plus où il pourrait agir avec quelques chances de succès. Il se juge trop petit devant des forces t
89 . Les réalités qu’il perçoit n’ont rien de commun avec les grandes fictions qu’il redoutait, ou qu’il souhaitait, sur la foi
90 comment il peut agir ou réagir, sur quels points, avec quels moyens à sa portée, ou qu’il pourrait aider à développer. Po
28 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Ce n’est pas au pied du mur… (juin-juillet 1956)
91 uer les besoins réels de l’Europe, les confronter avec les possibilités qui existent ou peuvent être créées, et concevoir de
92 n effort original : sur les relations culturelles avec l’Est et sur l’éducation européenne. Notre association des festivals
29 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Prix européen de littérature n’a pas été donné en 1956 (juin-juillet 1956)
93 uelque talent qui ne sont pas engagés par contrat avec au moins un éditeur devient infime. Dans ces conditions, un Prix euro
30 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). François Fontaine, La nation frein (juin-juillet 1956)
94 er- ou supranationales : il est bref, il remplace avec bonheur les développements par les formules paradoxales, il est plus
31 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Au seuil d’une année décisive (février 1957)
95 se réchauffent, et leurs ministres les préparent, avec prudence, à l’idée révolutionnaire qu’il n’y a plus d’îles qui compte
96 alouse : on l’attaque, on la dit décadente, morte avec le colonialisme, condamnée sans recours, mais on l’imite partout. Et
32 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aux racines de l’Europe de demain (avril 1957)
97 les journaux, à discuter les problèmes politiques avec les aînés qui s’y connaissent, ou à lire pour son compte des ouvrages
33 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La Suisse et l’Europe après 1945 (avril 1957)
98 plus solide du continent. Cependant, le commerce avec les pays de l’Est et la Russie est entravé par la fermeture presque t
99 eloppée pendant la guerre, ne peut se soutenir qu’ avec l’aide de subventions de l’État. Ainsi la Suisse conserve une situati
100 ge proportion de ses échanges commerciaux se fait avec ses voisins européens. La Suisse dépend donc de l’ensemble de l’Europ
101 nt la Suisse à coopérer toujours plus étroitement avec les organisations européennes. C’est ainsi que la Suisse adhère déjà
102 la Suisse adhère déjà à l’OECE, passe des accords avec le CECA et le Marché commun, et collabore à la création d’une zone eu
103 t ne peut donc pas empêcher la Suisse de coopérer avec les institutions qui ont pour but d’unir nos peuples. Les intérêts de
104 ante : « L’expérience-pilote de Fribourg coïncide avec la révision des manuels d’enseignement de ce canton. C’est ainsi que
34 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle des festivals dans la vie culturelle de l’Europe [Commentaires] (mai 1957)
105 anifestation. L’une de ces formules (par l’accord avec les lieux ou par l’homogénéité de la conception) n’exclut pas l’autre
35 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Promesses du Marché commun [Avant-propos] (décembre 1957)
106 ouvernement et les relations de l’Europe nouvelle avec le monde. Scrupuleusement critique et objectif, indemne de toute arri
107 is le grand public européen, subitement confronté avec des inquiétudes et des espoirs d’un genre nouveau. bm. Rougemont D
36 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Centre européen de la culture : ce qu’il fait — d’où il vient — où il va (février 1958)
108 res. Réalisations 1949. Au mois de février, avec la bénédiction de la section culturelle du Mouvement européen, D. de
109 péenne de la culture.   1955. Création de « Liens avec l’Europe », pour les émigrés européens outre-mer. — Premières démarch
110 conseils, fondus en un seul conseil de direction, avec deux commissions (finances et activités), et de la direction. — Dépar
111 . Ce qui pouvait être réalisé sans plus attendre, avec les moyens disponibles, détermina bientôt notre action quotidienne. A
112 i l’on compare ses activités passées et présentes avec celles qu’avaient prévues le congrès de La Haye puis la conférence de
113 s élites que la confrontation de leurs diversités avec d’autres cultures ou civilisations : vue de l’extérieur, l’Europe for
114 ations ne pourront engager le dialogue nécessaire avec les autres traditions de culture, que si elles se présentent au nom d
37 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (février 1958)
115 sponsables de l’éducation populaire pour examiner avec eux : 1° les possibilités de coopération entre les organisations de t
116 toire et de la géographie, notamment. Exécution. Avec l’appui des autorités scolaires et sous la conduite de M. l’abbé Pful
117 é de Genève, aidé par trois étudiants, en liaison avec M. Meyer-Heine, urbaniste en chef du ministère de la Reconstruction e
118 ta » (qui est chargé de conduire l’expérience) et avec la participation de représentants du Conseil régional, de la Chambre
119 rs professionnels et en « jumelages » de la ville avec d’autres communes de Suisse, Belgique, France, Algérie, Allemagne. L’
120 ment le lancement de quatre expériences en Grèce, avec l’appui d’un comité ad hoc en voie de formation sous la conduite du P
121 Prof. Calogeropoulos-Stratis et en collaboration avec divers organismes d’éducation, syndicalistes ou officiels. D’autre pa
38 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le bulletin du Centre (février 1958)
122 est d’abord la Bibliographie européenne, préparée avec l’aide de l’ΑΙΕΕ, et qui atteint rapidement un tirage très supérieur
39 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La méthode culturelle, ou l’Europe par l’éducation des Européens (mai 1958)
123 nt liées au verbe « former ». Les hommes sont là, avec leurs caractères, coriaces ou mous. Pas question de pétrir une glaise
124 al ou régional, mais il ne coïncide pas davantage avec les limites d’un État, découpage souvent hasardeux qui prétend faire
125 les communistes ont pris ce problème au sérieux, avec le succès que l’on sait. Dans les deux cas — coopération de compétenc
126 oncture mondiale et par toute l’évolution moderne avec une rigueur inflexible, sans qu’elle soit pour autant fatale. Si nous
127 elle que soit leur nation présente, par contraste avec les modes de vie, de pensée et de gouvernement des autres groupes cul
128 teurs de ce bulletin connaissent l’effort du CEC, avec ses séminaires de recherches, ses associations professionnelles, ses
129 ’ils s’imaginent pouvoir combattre des idéologies avec des « faits », et le marxisme à coups de valeurs cotées en bourse. Il
130 institutions se dévouent presque sans appuis mais avec la passion lucide de ceux qui luttent contre la montre, nous les résu
40 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Un essai de synthèse (mai 1958)
131 en réclament sauront l’approfondir et l’illustrer avec autant de passion qu’ils mettent aujourd’hui à déplorer les « déviati
132 commune au plan mondial, pourrait seule négocier avec force et succès la solution des problèmes différents qui se multiplie
41 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La création d’un Centre européen d’enseignement postuniversitaire (juillet 1958)
133 table rase, et conçue selon la formule classique, avec toutes ses facultés, son corps professoral et ses diplômes ne paraît
134 t ces occasions de prises de contact personnelles avec l’avant-garde d’une science, en réunissant pendant quelques semaines,
42 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation et loisirs : les mass médias (mai 1959)
135 re est récente. Aussi récente que la notion d’Art avec une majuscule, considéré comme entité spirituelle, substitut à la rel
136 penheimer pour des raisons qui ont peu de rapport avec ses grands mérites scientifiques, plutôt que d’ignorer jusqu’à son no
43 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Editeuropa (septembre 1959)
137 959)bz Il est clair qu’on ne fera pas l’Europe avec des livres, mais pourra-t-on la faire sans eux ? Car c’est en bonne p
138 reprises dans notre siècle, mais elles périraient avec elle. L’avenir de chaque nation du continent se confond donc avec l’a
139 nir de chaque nation du continent se confond donc avec l’avenir même de l’Europe, c’est-à-dire avec son union. De fait, la c
140 donc avec l’avenir même de l’Europe, c’est-à-dire avec son union. De fait, la cause européenne a marqué des progrès immenses
141 e 1958, à l’occasion d’une réunion qui coïncidait avec la Foire internationale du Livre, à Francfort : « … choisir d’un comm
142 mis d’imaginer que si le pool Editeuropa surmonte avec succès l’épreuve du feu, celle d’une première année de publications,
44 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Henri Brugmans, Les Origines de la civilisation européenne (septembre 1959)
143 ritage hébraïque de celui du christianisme. C’est avec sa deuxième partie, les Expériences communes, que Brugmans aborde vra
144 du xie au xive siècle, et ne reparaît guère qu’ avec les œuvres du pape Pie II (Æneas Silvius Piccolomini) vers le milieu
45 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Heinz Gollwitzer, Europabild und Europagedanke (septembre 1959)
145 dessein ceux dont il donne la meilleure analyse — avec la pensée d’un Rousseau, d’un Burke ou d’un Napoléon, ou encore avec
146 Rousseau, d’un Burke ou d’un Napoléon, ou encore avec l’orthodoxie russe, l’Inde, l’Italie renaissante et la France. Le lec
46 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Carlo Curcio, Europa, Storia di un’idea (septembre 1959)
147 ravers 27 siècles de pensée où le sublime voisine avec l’absurde, le pittoresque avec le raisonnable, mais dont se dégage fi
148 le sublime voisine avec l’absurde, le pittoresque avec le raisonnable, mais dont se dégage finalement une idée générale de l
149 remplacer ni déclasser de sitôt. Car nous tenons, avec cet ouvrage, la première histoire complète de l’idée européenne telle
47 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Luis Diez del Corral, El rapto de Europa (septembre 1959)
150 mbaud, trois fois cité en épigraphe à ces essais, avec une efficacité extraordinaire. Il importe d’ajouter à cette très brèv
48 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Neuf expériences d’éducation européenne [Introduction] (décembre 1959)
151 — plans détaillés de chaque expérience, — accords avec les organismes locaux capables d’en assurer sur place l’exécution. La
49 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Neuf expériences d’éducation européenne [Conclusion] (décembre 1959)
152 sans lesquels nous n’eussions rien pu faire, mais avec lesquels désormais nous savons qu’une action persévérante et féconde
50 1960, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales, ou raison d’être et objectifs du CEC (1959-1960)
153 nts d’États ou même super-États. Nous entretenons avec eux tous des contacts souvent utiles et toujours amicaux. Plusieurs n
154 mages apparaissent particulièrement incompatibles avec les réalités de la culture créatrice telle que l’on vient de les décr
155 problèmes concrets. En voici trois, qui se posent avec une insistance croissante.   1. Regroupement des efforts. La multipli
156 s élites que la confrontation de leurs diversités avec d’autres cultures ou civilisations : vue de l’extérieur, l’Europe for
157 ations ne pourront engager le dialogue nécessaire avec les autres traditions de culture que si elles se présentent au nom de
51 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La règle d’or, ou principe de l’éducation européenne (1960-1961)
158 me aujourd’hui. Nous ne sommes plus au Moyen Âge, avec ses idéaux bien encadrés du clerc, du chevalier et de l’artisan. Nous
159 l’artisan. Nous ne sommes plus à l’âge classique, avec son idéal de l’honnête homme. Notre idée de l’homme a changé. Mais qu
160 « somme de connaissances », d’objets tout faits, avec leur mode d’emploi ; tandis que l’initiation supposait une préparatio
161 vent comprendre qu’un maître les empêche de jouer avec lui comme il leur plaît. L’idée générale est la suivante : si un text
162 ogue. Les nuances de pensée tendent à disparaître avec les mots qui les traduisaient… Le niveau éducatif s’abaisse jusqu’au
163 rément au But, mais n’importe laquelle, appliquée avec liberté et mise de côté quand il faut, peut y conduire, à la seule co
164 orme au règlement : prendre la crosse en tournant avec la main droite, prendre le cran d’arrêt, mettre en ligne le viseur, l
52 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Guide européen de l’enseignement civique [introduction] (1960-1961)
165 choses, que notre enseignement civique fait corps avec le reste de nos programmes ; ils ne disent pas qu’il exprime une doct
53 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Esquisse d’une biographie : J. H. Retinger (1960-1961)
166 résolu derrière un lorgnon démodé, et qui me dit avec un accent slave : « Votre discours était vraiment très bien, vous ave
167 e. Et puis un beau jour, au cours d’une promenade avec un de ses amis, il se découvre une vocation très différente. Les deux
168 s Mauriac. Ses interminables promenades nocturnes avec Fargue et Ravel sont maintes fois décrites dans ses notes. Léon-Paul
169 l’entrevoit chez la comtesse de Castries parlant avec le maréchal Lyautey, chez Margot Asquith ou chez la duchesse de Rutla
170 nscrit à la London School of Economics, se marie ( avec une Polonaise) et décide bientôt que l’Angleterre, après tout, est no
171 her que « ses » Polonais établissent des contacts avec leurs frères des pays voisins. Seul, un certain patriotisme sentiment
172 e la guerre de 1914 va rendre possible. Amitié avec Joseph Conrad Au cours de ces mêmes années, Retinger s’était lié i
173 ces mêmes années, Retinger s’était lié intimement avec Joseph Conrad, qu’il avait rencontré dès 1909. Originaire lui aussi d
174 eut soudain l’idée d’écrire une pièce de théâtre avec Retinger. Le sujet fut aussitôt choisi : c’était celui de Nostromo, r
175  : que vais-je faire ? toujours lié à mon pays et avec tant de possibilités s’offrant à moi à l’étranger ? » Tel fut ce reto
176 endance polonaise « sans aucun esprit de parti et avec toute la hardiesse dont il sera capable ». On lui remet des documents
177 és qui lui donnent pouvoir de traiter en leur nom avec les ministères des Affaires étrangères des pays alliés. Voilà donc Re
178 me urgent : comment quitter l’Autriche en guerre, avec un passeport autrichien ? L’archevêque le recommande au chef de la po
179 ir le chef de l’état-major général. On le regarde avec stupéfaction, et on le fait attendre dans un corridor, sous la garde
180 Tchirsky, vous pouvez donc vous confier à moi. —  Avec tout le respect que je vous dois, Monsieur l’ambassadeur, je n’y suis
181 Asquith, va marquer le début d’une amitié réelle avec le Premier ministre, chez lequel il aura désormais ses entrées. Il ob
182 litique et les nécessités économiques interfèrent avec les principes et l’idéologie. Je ne voyais pas les gens qu’il fallait
183 ui consacre un article.) Négociations secrètes avec l’Autriche À Paris, il a retrouvé Boni de Castellane. Ce grand dan
184 s négociations secrètes en vue d’une paix séparée avec l’Autriche. Le gouvernement de Vienne a créé une Légion polonaise, co
185 , commandée par Pilsudski. Dans ses conversations avec Joseph Conrad, Retinger a souvent évoqué le rêve d’une Pologne autono
186 t sincèrement pro-polonais, et sincèrement amical avec moi, mais pas très courageux… Après beaucoup d’hésitations, et visibl
187  colosse du Nord » s’identifia très vite pour lui avec celle de la Pologne luttant pour se libérer de la Russie. Les nombreu
188 s années mexicaines, deux épisodes sont rapportés avec quelque détail dans les Notes, et bien qu’ils perdent beaucoup de leu
189 que, en 1919, Retinger avait passé plusieurs mois avec Luis Morones et le groupe d’amis dont il était le chef. Ils formaient
190 ès les conditions du Mexique et entrer en contact avec le syndicalisme, alors à l’état naissant en Amérique latine. Cependan
191 rrêté et jeté en prison, sans pouvoir communiquer avec l’extérieur pendant une semaine, et sans motif allégué, ce qui est co
192 Il a beau déclarer qu’il est entré aux États-Unis avec 1500 dollars : comme la police les lui a pris en l’incarcérant, il ne
193 un long chapitre consacré aux chefs syndicalistes avec lesquels Retinger collabora durant toute cette période : de l’América
194 uence de Boni de Castellane, conjuguée d’ailleurs avec celle d’un ami anglais de Boni, Arthur Capel (mort en 1919), qui avai
195 à 1924. En 1924, il tente pour la première fois, avec le parlementaire anglais E. D. Morel — dont il épousera bientôt la fi
196 Morel, en 1925, met fin à cette tentative. Puis, avec l’aide de quelques députés travaillistes, il dresse le plan d’une Enc
197 fin, peu avant la Seconde Guerre, Retinger se lie avec Sir Stafford et Lady Cripps, et tous les trois décident de faire revi
198 onnaît Sikorski depuis 1916. Mais il ne s’est lié avec lui que plus tard, en 1923, lorsque la Fédération syndicale internati
199  Que venez-vous faire ici ? » « Je viens déjeuner avec vous, puis je vous emmène à Londres, j’ai un avion ». Le général acce
200 er. L’évacuation des troupes polonaises arrangée avec Churchill, grâce à ce kidnapping du général en chef, commença deux jo
201 olonais, et par l’ambassadeur Maïski pour l’URSS, avec la constante collaboration de M. Eden. Sir Stafford Cripps intervenai
202 s’étaient violemment opposés à toute négociation avec l’ennemi héréditaire qui venait de trahir une fois de plus la Pologne
203 nement en exil, et pour se familiariser davantage avec l’état d’esprit de la résistance polonaise. Il finit par persuader le
204 dans une maison de campagne, fêtés et questionnés avec avidité sur tout ce qui se passait « là-bas ». En dépit de toutes les
205 avaient été pris dans la capitale et en province avec les responsables politiques et les chefs militaires — dont le fameux
206 our le coucher, le jeune Celt, qui l’accompagnait avec un infirmier, alla trouver le chef de poste allemand et le pria de fa
207 is au lieu de poursuivre son voyage vers Londres, avec ses compagnons, Retinger reçut une dépêche lui demandant de se rendre
208 libérer qu’en s’adressant directement à Molotov, avec lequel il avait entretenu de bons rapports durant sa mission à Moscou
209 es gouvernements en exil à Londres, pour discuter avec eux les perspectives d’une union de l’Europe après la guerre. Sikorsk
210 entretiens en 194352, et Benès dénonça son accord avec les Polonais, après être allé à Moscou. Mais Retinger suivait son idé
211 ontinent ? Quelques jours plus tard, à Bruxelles, avec M. Paul van Zeeland, il créait la Ligue européenne de coopération éco
212 .H.R. créait des sections de la Ligue en Hollande avec P. Kerstens, en France avec Daniel Serruys, François-Poncet, Giscard
213 la Ligue en Hollande avec P. Kerstens, en France avec Daniel Serruys, François-Poncet, Giscard d’Estaing et Michel Debré, e
214 cet, Giscard d’Estaing et Michel Debré, en Italie avec La Malfa et E. Falck, en Angleterre avec Sir Harold Butler, Harold Ma
215 n Italie avec La Malfa et E. Falck, en Angleterre avec Sir Harold Butler, Harold Macmillan, Peter Thorneycroft et Edward Bed
216 ycroft et Edward Beddington-Behrens, puis aux USA avec Averell Harriman et Adolf Berle. Mais à Prague, Masaryk refusa, crain
217 echnique. Il me demandait de le mettre en contact avec le professeur William Rappard. J’arrangeai l’entrevue dans un café. R
218 pports furent élaborés, des résolutions discutées avec passion par les divers mouvements, souvent antagonistes. Retinger évi
219 ouvements, souvent antagonistes. Retinger évitait avec soin de prendre position dans leurs conflits de doctrine. Aux amateur
220 t en réalité au bénéfice de chacune des tendances avec lesquelles il négociait. Et en fin de compte, c’était vrai, car grâce
221 , tous vinrent à La Haye, y compris les Allemands avec Adenauer, qu’on connaissait à peine à cette époque, et qui au surplus
222 e général. En cette qualité, il forme et conduit, avec Duncan Sandys, président du Mouvement, des délégations qui présentent
223 financiers. C’est Retinger en étroite coopération avec Duncan Sandys, alors président du Mouvement européen, qui met sur pie
224 ersuader de tenter l’aventure. Lorsque plus tard, avec Raymond Silva, nous en vînmes à reconnaître la nécessité de créer à c
225 tences, tels que la Commission des pays de l’Est ( avec Harold Macmillan et Sir Edward Beddington-Behrens), la Campagne europ
226 politique internationale, mais vous en avez fait avec la Croix-Rouge, et c’est une raison de fierté pour tous les Suisses. 
227 our tous les Suisses. » Le soir même, dînant seul avec nous, il se vantait en riant d’être devenu bavard dans les comités, e
228 ur-là : « L’année prochaine, je serai mort » — et avec autorité, parla d’autre chose. L’éminence grise Son idée d’une
229 52. Ils furent poursuivis quelque temps à Moscou avec Sir Stafford Cripps, et MM. Gavrilovic et Pipinelis, ambassadeurs de
54 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour un Dialogue des cultures [Note liminaire] (avril 1962)
230 que la confrontation des Européens de divers pays avec d’autres cultures serait sans doute l’un des moyens les plus efficace
55 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Principes et méthodes du dialogue entre les cultures (avril 1962)
231 ture européenne. 1. L’Europe a besoin du dialogue avec les autres cultures pour une raison fondamentale : elle est elle-même
232 locuteurs responsables dont on parlait plus haut, avec lesquels engager le dialogue. De même qu’on ne sait où trouver le liv
233 son grand héritage spirituel, appelle le dialogue avec l’Europe, et le partage du problème avec d’autres régions en situatio
234 dialogue avec l’Europe, et le partage du problème avec d’autres régions en situation analogue. Autre exemple : la culture re
235 e prise de conscience d’elle-même que le dialogue avec l’Europe, l’Amérique latine, le monde arabe, peut l’aider à élucider.
236 pe-Afrique à Rome en 1960, et prépare, en liaison avec la Société africaine de culture, une seconde rencontre pour 1963 en A
237 s, des chargés de mission d’une région à négocier avec leurs homologues d’une autre région, les travaux de spécialistes sont
238 uropéenne. Mais il est clair que dans le dialogue avec l’Afrique noire, ou l’Inde, ou la Chine, ces quatre ensembles adopter
239 ante des propagandes politiques, et de faire face avec des moyens plus amples aux vrais problèmes du siècle : éducation des
240 icielles, parce qu’il est en relations constantes avec leurs services d’information. En revanche, il a constitué ses propres
241 ces officiels qui ne sont pas toujours en contact avec la culture vivante, et sont mal équipés pour répondre à des demandes
242 rs (parfois de les former) et d’entrer en contact avec eux. Une fois constitués, les divers centres régionaux établiraient e
56 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue des cultures [interventions] (avril 1962)
243 voix de l’Europe » cherche maintenant à dialoguer avec d’autres voix, parlant au nom d’autres ensembles culturels. Mais la t
244 s valeurs culturelles, de leur culture africaine, avec beaucoup de confiance. De telles cultures peuvent dialoguer, à partir
245 oguer, à partir de ce moment-là, d’égale à égale, avec n’importe quelle autre culture, quel que soit son âge. Ce premier dia
246 echnique d’ailleurs, mais qui doivent s’expliquer avec la technique chacune à leur manière, et qui ne doivent pas au moment
57 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux-mille volumes sur l’Europe (février 1963)
247 sauf s’ils ont pour sujet les rapports de ce pays avec l’ensemble européen) ; ceux qui décrivent des événements historiques
248 ne sont pas étudiés et situés dans leurs rapports avec l’ensemble ; ceux qui parlent d’œuvres d’art ou de pensée créées un j
249 printemps de cette année (du 30 mars au 6 avril) avec l’appui déterminant de la Communauté internationale des libraires, do
58 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Enquête sur l’enseignement civique dans les pays européens [Avant-propos] (mai 1963)
250 ment civique (1960-1961) établis en collaboration avec l’Association européenne des enseignants. Nous écrivions notamment en
251 xelles en début janvier 1963 sous les auspices et avec l’appui du gouvernement belge. (Son compte rendu fera l’objet d’une p
59 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre [Avant-propos] (juillet 1963)
252 festival d’Aix, qui satisfait à ces deux critères avec tout l’éclat que l’on sait, se trouvait donc prédestiné à servir de p
253 ient pour une fois réunis autour d’une même table avec de hauts fonctionnaires nationaux, régionaux et municipaux, des déput
60 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre [interventions] (juillet 1963)
254 pparent. En réalité, ce qui se produit maintenant avec l’ouverture du Marché commun — et ce n’est qu’un petit début — c’est
255 r créateur qu’a été l’Europe, et de se confronter avec toutes les anciennes traditions culturelles. Dans ce sens, et comme l
256 pagné le développement de la technique, et grandi avec elle depuis cent cinquante ans. Cette thèse peut paraître pessimiste,
257 rment : j’en parlais encore il y a trois semaines avec Robert Oppenheimer, créateur de Los Alamos et de la bombe atomique. I
61 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Campagne pour l’Europe des citoyens (septembre 1964)
258 cer par l’École et d’attaquer le problème concret avec l’aide des enseignants. ⁂ Une première réunion s’est tenue à Genève e
62 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stage d’Oosterbeek (septembre 1964)
259 s seraient tout à fait sûrs, alors d’être écoutés avec passion, et d’être en même temps bien utiles à la cause de l’union eu
63 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Université et universalité dans l’Europe d’aujourd’hui (décembre 1964)
260 s sont en train de s’éloigner les unes des autres avec une vitesse croissante, comme autant de galaxies dans le cosmos en ex
261 ent à eux-mêmes ces questions, et nous les posent avec une insistance gênante — car nous voici de moins en moins armés pour
262 ue l’on trouvera, que cela soit compatible ou non avec l’image du monde communément admise. La pluralité des sciences et la
263 ’elle l’exprime, soit qu’elle réagisse contre lui avec le thomisme, ce serait un beau sujet d’études !) Or rien de tel ne s’
264 e trouver obligée d’entrer dans un dialogue actif avec , disons, la psychologie au sens large, pour jeter les bases d’une sci
265 onférence se préoccupe d’établir et que proposent avec beaucoup de sagesse, me semble-t-il, les rapports d’experts qui vous
266 planète, à l’heure où le tiers-monde l’interroge avec une anxiété mêlée d’arrogance, à l’heure où elle s’interroge elle-mêm
64 1965, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). L’Europe et le monde [Introduction] (février 1965)
267 ter d’établir le programme d’un congrès, marquant avec éclat la prise au sérieux, la prise de conscience commune du problème
268 les points principaux d’un programme très vaste, avec l’ambition (que certains jugeront presque délirante) de couvrir l’ens
269 dire que la réponse a dépassé la demande, quoique avec un certain retard, qui explique le déluge de papier auquel vous êtes
270 opéens, et de l’aventure européenne, qui commence avec Prométhée, avec Ulysse, avec Icare, et qui aboutit aux sciences et à
271 aventure européenne, qui commence avec Prométhée, avec Ulysse, avec Icare, et qui aboutit aux sciences et à la technique mod
272 péenne, qui commence avec Prométhée, avec Ulysse, avec Icare, et qui aboutit aux sciences et à la technique moderne. Il para
273 é de se relativiser et de se juger objectivement, avec mesure et discrimination, sans se renier nécessairement, comme beauco
274 crées. Il y a plus grave encore et l’on y viendra avec les rapports soumis à notre quatrième commission62, celle qui s’occup
275 u mot, que si nous arrivions seulement à le poser avec la clarté et la franchise nécessaires, cela suffirait peut-être à fai
276 62. Cette commission fusionna, au dernier moment, avec la commission économique. db. Rougemont Denis de, « [Introduction]
65 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Civisme et culture (notamment artistique) (mai 1967)
277 européen, dynamique et progressif, par contraste avec l’homme des civilisations sacrées et statiques, ou avec l’homme des c
278 ’homme des civilisations sacrées et statiques, ou avec l’homme des civilisations totalitaires dans lesquelles il s’agit avan
279 à l’époque du cubisme et du fauvisme, qui rompent avec les réalistes et les impressionnistes, on redécouvre successivement l
280 ’un Ribera ou un Holbein s’effacent, — de même qu’ avec Stravinsky s’effacent Wagner, Berlioz, Schumann et Gluck, tandis qu’o
281 al renoue et enrichit sa tradition, la redécouvre avec des yeux neufs. Quoi de plus révolutionnaire qu’un Picasso, qu’un Joy
282 de l’évolution de la musique en Europe. Elle naît avec le chant grégorien au vie siècle en Italie, s’enrichit au couvent de
283 le en Italie, s’enrichit au couvent de Saint-Gall avec les séquences et les tropes, se constitue d’une manière autonome avec
284 t les tropes, se constitue d’une manière autonome avec les troubadours du Languedoc, dès le xiie siècle, à Saint-Martial de
285 . Une nouvelle école s’épanouit dans les Flandres avec Ockeghem et Josquin des Prés. Elle rayonne en Bourgogne, en France, e
286 ’initier auprès des maîtres vénitiens. Bach copie avec application des œuvres de Vivaldi. Au xixe siècle, le centre de grav
287 mêmes voies. Or ces voies, notons-le, traversent avec une glorieuse indifférence une bonne douzaine de nos frontières actue
66 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vingt langues, une littérature (mai 1967)
288 incas, mandarins, aujourd’hui maoïstes) sont lus avec vénération, c’est-à-dire sans esprit critique : ceci les distingue ab
289 érature européenne est coextensive dans le temps, avec la culture européenne. Elle embrasse donc une période de vingt-six si
290 ans Arti e Lettere in Europa, Milan, 1966) y voit avec raison une preuve de plus de l’existence d’une littérature européenne
67 1968, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vers une fédération des régions (hiver 1967-1968)
291 contre l’Europe Zurich, le 16 septembre 1946 : avec une poignante éloquence, Winston Churchill appelle la création de que
292 pense pas que le réalisme consiste à le proclamer avec emphase. Il ne consiste pas non plus à nier ces maux, mais bien à fai
293 ards, l’impossibilité d’unir l’Europe le démontre avec une évidence presque écrasante. Que les nations soient en même temps
294 nalisme (Jura), tendances trop souvent confondues avec le fédéralisme dont ils sont deux négations ; l’autre d’un dépassemen
295 ue les tribus et leurs clans, l’histoire commence avec les grands empires réunissant et fixant d’innombrables tribus : empir
296 ême, l’installe sous sa protection en Avignon, et avec son appui réalise aux dépens des juifs qu’il fait dépouiller et des c
297 Ils sont trop petits pour se défendre seuls, même avec l’aide d’une petite ou moyenne force de frappe, pratiquement annulée
298 ellement à cette formule périmée, en faire autant avec la notion sacro-sainte de souveraineté ; et c’est ensuite trouver les
299  ; et c’est ensuite trouver les éléments nouveaux avec lesquels bâtir une union praticable. Une règle d’or du fédéralisme
300 n’est rien dont les jeunes sociologues s’occupent avec plus de passion en Europe. C’est qu’en effet, il s’agit là d’un phéno
301 ne, ou formations modernes et récentes, Roumanie ( avec sa Transylvanie et sa Bessarabie contestées), Yougoslavie (avec ses c
302 lvanie et sa Bessarabie contestées), Yougoslavie ( avec ses cinq ou six nations, ses deux religions, dont l’une en plusieurs
303 t économiques en interaction permanente, combinés avec tous les autres : ce sont les résultantes de ces complexes de forces
304 de son aire d’expansion naturelle, Lille devient avec ses cités satellites la métropole de près d’un million d’habitants d’
305 activité : la politique 83. De même que la polis, avec ses autorités collégiales et son régime de participation civique inte
306 sée non seulement invétérées jusqu’à se confondre avec une sorte d’instinct acquis, non seulement chargées d’histoire (oubli
307 aille, les régions tendent ou bien à se confondre avec les unités nationales ou bien à perdre leur signification comme unité
308 idérée, de sorte que celle-ci tend à se confondre avec la simple unité locale. Mais entre ces limites supérieure et inférieu
309 ée, en sorte que ces limites doivent être tracées avec une certaine liberté de jugement 85. Ainsi : là où, dans le monde st
310 agne, Espagne, canton de Berne, mais aussi France avec ses Bretons, ses Basques, ses Catalans, ses Alsaciens, ses Flamands,
311 ernière « explication » sera peut-être nécessaire avec les détenteurs des pouvoirs stato-nationaux : mais on saura déjà qui
68 1970, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La région n’est pas un mini-État-nation (hiver 1969-1970)
312 ’était déjà pas assez difficile de faire l’Europe avec les Six, et d’ajouter les Sept aux Six ! Vous risquez de tout saboter
313 isquez de tout saboter en compliquant le problème avec votre utopie ! » « On ne peut passer des nations souveraines aux régi
314 pulations à peu près égales ? La région de Paris, avec ses 9 ou 10 millions d’habitants, est plus petite que le Limousin, qu
315 ’on voit se dessiner — encore un terme visuel ! —  avec les essais de « régionalisation » de la France et de l’Italie.)91 Ce
316 cuse l’État ni l’ordre contractuel d’une société, avec ses cadres et ses mécanismes. Je demande seulement qu’il corresponde
69 1971, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Dépolitiser la politique (printemps 1971)
317 rtis politiques », et n’a strictement rien à voir avec la définition correcte — dérivée de polis, la cité — de la politique
318 se font « champions de l’indépendance nationale » avec autant de feu que Debré. Et si la « Diane française » d’Aragon reste
319 ille ou pend ceux que l’on accuse d’intelligences avec l’ennemi. On emprisonne les objecteurs. On les excommunie littéraleme
320 st la seule hérésie créatrice au xxe siècle. Car avec l’État-nation relâché ou totalitaire, « démocrate » ou « populaire »,
321 combat de la gauche. c) Il faut garder le contact avec les masses. d) Et que faites-vous de la lutte des classes ? e) La cul
322 ne veulent pas en entendre parler : ils discutent avec une rage froide des moyens théoriques et pratiques — ou mieux : théor
323 droite feront les frais.   c) « Garder le contact avec les masses », dites-vous. Vous ne croyez pas en Dieu, que vous n’avez
324 s à moyen ou à long terme, qui ne s’accordent pas avec l’idée de révolution violente. Dans un sens beaucoup moins romantique
325 moins légitime des États royaux, sans nul rapport avec les tâches sociales d’aujourd’hui. L’agent souverain de cette politiq
326 u’il fallait servir.) En revanche, si l’on admet avec Aristote que la politique est l’aménagement des relations humaines da
327 in de se faire, consiste, en remarquable analogie avec la Renaissance et ses étapes, à déplacer le centre du système politiq
328 titre, L’Ordre nouveau ne confondait pas l’ordre avec la mise au pas, ni le nouveau avec le rétrograde. 102. L’Ordre nou
329 it pas l’ordre avec la mise au pas, ni le nouveau avec le rétrograde. 102. L’Ordre nouveau , n° 1. 103. D’où la Campagne
70 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Confrontation des régions transfrontalières [Note liminaire] (été 1972)
330 t lieu dans la salle de l’Assemblée consultative. Avec l’autorisation des organisateurs, nous donnons ici le texte intégral
71 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aspects culturels de la coopération dans les régions frontalières (été 1972)
331 l ou écologique, en liaison plus ou moins étroite avec une aire géographique qui variera d’ailleurs selon la nature du phéno
332 rait coïncider que par accident et temporairement avec un territoire délimité ne varietur par des frontières « naturelles »
333 déterminés, mais il est rare qu’elles coïncident avec les frontières étatiques décidées au hasard des traités au xixe et a
334 éman, etc.). « La carte des États ne coïncide pas avec la carte des peuples ; et les écarts définissent les minorités. » (Gu
335 thnies sont des communautés de langues sans liens avec un territoire (point de langues autochtones en Europe, toutes viennen
336 ifiée deux ou trois fois par siècle, sans liaison avec les deux autres rythmes, pour des « raisons » de force militaire, de
337 t à la langue allemande, si elle devait coïncider avec un État, il faudrait annexer à la République fédérale, outre la DDR,
338 e pays différents s’entendront mieux entre eux qu’ avec les fanatiques de leur propre nation ; les hippies d’un pays s’accord
339 ation ; les hippies d’un pays s’accorderont mieux avec ceux de n’importe quel autre qu’avec les conformistes de chez eux, et
340 deront mieux avec ceux de n’importe quel autre qu’ avec les conformistes de chez eux, etc. Ce ne sont pas nos appartenances n
341 égions culturelles ou ethniques ne coïncident pas avec les régions administratives, qui sont inadéquates pour définir les ré
342 définir les régions économiques, et moins encore avec les régions écologiques. La volonté stato-nationale de faire coïncide
343 s gens d’Aoste doivent pouvoir parler directement avec ceux de Chamonix — comme le permet aujourd’hui le tunnel du Mont-Blan
344 le pas sur les relations schématiques et légales avec la capitale — lesquelles tomberont lentement en désuétude à mesure qu
72 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Confrontation des régions transfrontalières [Nos conclusions] (été 1972)
345 ait donné à plusieurs l’impression qu’on renouait avec les traditions de l’époque militante (que j’ai nommée ailleurs « la c
346 e pratiquer que la prudence. Les seconds estiment avec moi que « la prudence est le vice des timides mais la vertu des audac
347 iate de commissions régionales suprafrontalières, avec participation des élus locaux et régionaux. On a vu, par le résumé an
73 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Nouveau départ (printemps 1974)
348 uatrième de la série qui a commencé en hiver 1967 avec « Naissance de l’Europe des régions » et s’est poursuivie par « L’Eur
74 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stratégie de l’Europe des régions (printemps 1974)
349 pportable, puis engendrera des violences inouïes. Avec une population quatre fois supérieure à celle des pays industrialisés
350 le double du pétrole qu’on exploite aujourd’hui, avec l’augmentation de la population et de la consommation, tout le pétrol
351 t dans les faits. À partir de là, tout s’enchaîne avec une logique simple et implacable, dont je vais dire maintenant les pr
352 un compromis que nous voulions purement tactique avec les grands hommes politiques groupés autour du prestigieux Winston Ch
353 hasards d’un autre âge, mais cependant défendues avec fanatisme par des ministres et surtout des fonctionnaires, au nom du
354 versitaire. Ces liens à travers les frontières et avec les autres régions de l’intérieur pourront prendre la forme d’associa
355 s, de la coopération universitaire, des relations avec d’autres continents — tout à fait comme le CERN à Genève s’occupe des
356 elle est faite à l’image de la fédération suisse, avec ses départements fédéraux dont les chefs composent un Conseil fédéral
357 chefs composent un Conseil fédéral ou exécutif — avec ses délégués des régions administratives (correspondant aux cantons)
358 s par les ondes. Une génération éduquée en accord avec les réalités d’aujourd’hui, et non pas avec les mythes nationaux, ser
359 ccord avec les réalités d’aujourd’hui, et non pas avec les mythes nationaux, sera seule capable d’accepter l’union de nos pe
360 tir responsable, s’accepter soi-même, communiquer avec autrui, accéder enfin au pouvoir non sur autrui mais sur soi-même ? E
361 oulons-nous à tout prix un certain niveau de vie, avec les disciplines sociales uniformes et dépersonnalisantes que cela sig
362 voulons-nous accéder à notre mode de vie propre, avec ses exigences exaltantes, celles de construire jour après jour notre
363 cela signifie : créer des régions et les fédérer, avec tout ce que cela suppose, nous l’avons vu, d’autogestion à tous les d
75 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Les grandes béances de l’histoire (printemps 1974)
364 différents. Les discours des premiers réaffirmant avec une sorte d’emphase anxieuse que l’unité de la nation est le bien sup
365 féodalité, système juridique qui n’a rien à voir avec la région ; erreur aussi sur la région, qui n’est pas une souverainet
366 création des régions en France entrait en vigueur avec la nomination des Conseils régionaux, les gouvernants, à commencer pa
367 is l’utilisent dans la même acception, et surtout avec la même connotation de formule périmée, de régime « en contradiction
368 de formule périmée, de régime « en contradiction avec les besoins vitaux » du monde actuel, qui est donc condamné à terme,
369 on de notre terre est en contradiction aussi bien avec la structure des systèmes techniques qu’avec les besoins vitaux de no
370 bien avec la structure des systèmes techniques qu’ avec les besoins vitaux de notre monde. Il s’accorde mal avec les principe
371 s besoins vitaux de notre monde. Il s’accorde mal avec les principes de l’économie, comme avec les exigences de la justice.1
372 corde mal avec les principes de l’économie, comme avec les exigences de la justice.119 Dans le même sens, les sociologues,
373 ueillis par Jean Mauriac, et toujours en relation avec la régionalisation. Exemples : « La réforme des régions, c’était le d
374 on n’était pas la moindre. 117. Rien de commun avec le mouvement de tendance fasciste qui a usurpé ce titre en 1968 et qu
76 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). C.J.B. l’Européen, 1891-1974 (printemps 1974)
375 grands intérêts, juger sans illusion mais servir avec force, en toute indépendance d’esprit, peut-on dire que ces traits co
376 s sentimental, trop pessimiste pour moraliser, et avec trop de distance naturelle pour avoir à jouer la hauteur, affable mai
377 u’il faut d’arbitraire dans les jugements, lucide avec mélancolie mais nul cynisme, plus de sensibilité aux êtres qu’aux idé
77 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Quand même il serait seul… (Sur un texte de George Orwell) (automne 1975)
378 importants et les plus émouvants de notre siècle, avec Kafka et bien peu d’autres. D’autant plus faut-il l’attaquer dans les
78 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pourquoi des régions ? (printemps-été 1975)
379 écisif pour sa réalisation qu’on puisse expliquer avec efficacité ses raisons d’être, ou plutôt de devenir. « Avec efficacit
380 acité ses raisons d’être, ou plutôt de devenir. «  Avec efficacité » veut dire ici : en termes simples, non jargonnants, qui
381 mais à convaincre les responsables de la cité, et avec eux le plus grand nombre possible de citoyens. Les régions seront, ou
382 dans toutes les régions frontalières de l’Europe, avec une intensité particulièrement marquée le long d’une ligne qui va du
383 actement, comme le fit observer l’un d’entre eux, avec l’aire du franco-provençal, qui y fut parlé, écrit et chanté du ixe
384 merce nationale, de leur monnaie nationale, etc., avec les résultats que chacun peut constater. Ils ne sauraient donc éluder
79 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Paradoxes de la prospective (automne 1975)
385 très simple : c’est que nous ne pouvons connaître avec quelque certitude que le passé, mais sans pouvoir le changer ; alors
386 l’inertie. Ils nous réveillent et nous incitent, avec une calme cruauté de thérapeutes, mais ils ne nous imposent rien. En
387 ielle. Le long terme, au surplus, devrait compter avec tant de facteurs non chiffrables, et leurs interactions mal prévisibl
388 ections sans surprises », ou des scénarios jouant avec les « tendances » de l’avant-garde industrielle des Américains d’avan
389 ent nous éclairer sur l’avenir. La Rome des jeux, avec ses deux-cents jours fériés sous Dioclétien, offre un parallèle frapp
390 riés sous Dioclétien, offre un parallèle frappant avec l’Occident de la TV, des vacances prolongées, des retraites anticipée
391 s contrepartie.132 Nous retrouvons le parallèle avec notre ère totalitaire : la dépersonnalisation détruit les engagements
392 ecrète de l’individu et la formule de sa relation avec les autres qu’on pouvait déceler l’hitlérisme et même prévoir l’allur
393 fois plus de cela, et l’on ira six fois plus vite avec Astra. »), car elle tendrait alors à rendre l’homme prisonnier des ry
394 en eux des finalités virtuellement incompatibles avec celles de l’espèce d’une part, et de la société de l’autre. Exemple 
80 1976, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rôle de la modernité dans les relations Europe-Monde (hiver 1975-1976)
395 jusqu’à l’Empire d’Alexandrie, on peut bien dire avec Valéry que « tout est venu à l’Europe » : population, alphabet, droit
396 révolution se manifeste par la volonté de rompre avec la tradition la plus indiscutée, la plus omniprésente et la plus popu
397 en avant » (marquant ainsi sa volonté de rupture avec le passé, non plus d’évolution harmonieuse). Puis il parlera de « rév
398 Chine s’européanise par l’extérieur, — contraste avec ce que pratiquent la plupart des autres régimes asiatiques et africai
399 Pour un Dialogue des cultures, ouvrage collectif, avec G. d’Arboussier, G. Arciniegas, R. Datta, L. Diez del Corral, S. Jarg
81 1977, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La réponse de Denis de Rougemont (1977)
400 ans la description (« petit, trapu… » contrastant avec « grand et souple »). Et ce sera très bien ! Car voici ce qui me frap