1
anque trop souvent dans tout cela. Ils voudraient
bien
faire quelque chose, mais ne voient ni quoi, ni comment. C’est à ceux
2
imité que l’union leur serait favorable. Ce sont,
bien
au contraire, les idéologies qui nous empêchent de voir les faits. Ce
3
édération ne résident pas dans les réalités, mais
bien
dans la paresse des esprits et des cœurs. Pour aboutir à fédérer nos
4
ience professionnelle, de préférer leurs intérêts
bien
définis aux passions et aux préjugés de leur parti, de leur nation ou
5
sur le papier, vivre de plans et de manifestes. (
Bien
d’autres le font, à grands frais, au risque de lasser les meilleures
6
aire, pour amener cette prise de conscience. Mais
bien
plus efficaces encore sont les exemples, les précédents créés, les ré
7
peut décrire comme suit : la culture qui était un
bien
commun des Européens s’est divisée en « cultures nationales » ; celle
8
« d’échanges culturels », avouons-le, est devenu
bien
déplaisant, à force d’avoir servi d’échappatoire facile aux fonctionn
9
re facile aux fonctionnaires chargés (malgré eux,
bien
souvent) des problèmes réputés secondaires de la culture. Ils tentent
10
rialistes, ou deviennent isolationnistes, ce sera
bien
notre faute dans les deux cas. Car il faut faire l’Europe, ou il faud
11
ute une jeunesse s’intoxique de jazz hot, il faut
bien
constater que c’est notre public européen qui, librement, propage ces
12
s’étant assuré d’une documentation dont l’ampleur
bien
souvent dépasse son objet, il fait ses comptes et son rapport au comi
13
ins Européens des habitudes de parasites. On veut
bien
faire état d’une culture supérieure et de ses antiques traditions, ma
14
s raisons politiques et économiques. Ces raisons,
bien
connues désormais, sont la menace russe, la prépondérance américaine,
15
eu de leur pure et simple intégration (qui serait
bien
plus économique) à l’un des deux empires qui se disputent le monde ?
16
uxe (croit-on), pour se pencher sur les problèmes
bien
plus « urgents » que pose l’attitude des conservateurs anglais, des s
17
oint par la réalité de ses partis politiques mais
bien
par la vertu de ses inventions, non seulement politiques et sociales,
18
lités concrètes d’un coin de l’Europe. Ces foyers
bien
enracinés sont les cellules vivantes de l’union de demain. Ils ne dem
19
ens personnels, quelques amitiés très actives, et
bien
entendu un désir réciproque de collaboration pratique. Le CEC n’est d
20
nécessités. En résumé, le CEC a son rôle à jouer,
bien
nettement distinct de celui des autres organismes existants. Bien ou
21
istinct de celui des autres organismes existants.
Bien
ou mal, il est le seul à tenter d’une manière systématique et suivie
22
n amèneraient à le réinventer. Ceci, à condition,
bien
entendu, que l’on ne pense pas : l’Europe n’est qu’un problème politi
23
e révèle certes pas une crise de la culture, mais
bien
du principe même des organismes culturels dépendants de la politique.
24
rs mécènes. Il y eut Laurent le Magnifique. Temps
bien
passés. Un gouvernement, aujourd’hui, c’est pratiquement un ministère
25
humaine et valeur proprement culturelle, ce sera
bien
grâce aux tours de force de quelques fonctionnaires chargés de l’exéc
26
la défense, et de la politique générale, — il est
bien
clair qu’on leur donnera toujours le moins possible. Aux yeux du gran
27
isance quelconque des hommes chargés de la tâche,
bien
au contraire, mais à cause du système adopté. Trois vices de const
28
délimité Toynbee : une société, une civilisation
bien
définie, comme l’Europe, l’islam, l’Asie du Sud, l’Extrême-Orient. Ce
29
ns les vastes organisations internationales, mais
bien
dans les communautés organiques et dans les foyers de création. Nous
30
la méthode du CEC depuis sa naissance. Nous avons
bien
souvent parlé d’un « centre décentralisé ». En bonne doctrine fédéral
31
nflit entre certaines activités culturelles et le
bien
commun des peuples ou du groupe de nations considéré). La formule
32
glige, peut devenir décisif. Expliquons-nous donc
bien
clairement, sans hésiter à souligner des évidences. Les vrais moti
33
n’ayant pu ni même prétendre prouver que tel est
bien
le cas, la solution ne peut être cherchée que dans l’union. Vers u
34
ment nos nations et leurs partis, et les intérêts
bien
ou mal compris de leurs électeurs, mais tout ce qui fait pour nous le
35
rces qui cependant, une fois réactivées, seraient
bien
assez grandes pour nous sauver. Que personne ne se rassure ! Que quel
36
s’agit pas d’un manifeste. Nos points de vue sont
bien
trop divers. Mais cette diversité représente justement notre vrai tit
37
pour les Européens, tant que ceux-ci n’auront pas
bien
vu vers quel But on les mène, et ne l’auront pas voulu. La perspectiv
38
ions. Quant à la seconde tâche, pour être menée à
bien
avec toute l’ampleur nécessaire, elle suppose l’appui d’un groupe de
39
le huis-clos doré d’un vieux palais de Rome, mais
bien
d’en commenter certains thèmes dominants. Mis aux prises avec un prob
40
miraculeuses pour supprimer le mal et assurer le
bien
dans un délai garanti. Mais elle a déterminé clairement nos responsab
41
ition aux rapporteurs. On pouvait certes imaginer
bien
d’autres équipes de six Sages, non moins valables au total. Mais le d
42
’est le Centre européen de la culture ? — Je veux
bien
être bref, mais il me faut trois mots. Ou plutôt je vous répondrai su
43
épendrait des conférences de Berlin et de Genève.
Bien
peu voulaient encore s’occuper de l’essentiel, qui était, et qui rest
44
mois, l’Europe ne fera plus rien pour son union ;
bien
plus elle va laisser pourrir la CED, seule capable — à tort ou à rais
45
onale ne sera plus arrêté par l’Europe, mais peut
bien
être détourné de ses fins par la Russie. L’Asie, donc, doit vouloir a
46
à la construction européenne, comme on l’a répété
bien
à tort ; il montre simplement qu’une partie d’un Parlement (devenue m
47
Tout cela ne fera certes aucun mal, fera même du
bien
dans l’ensemble — si vous réussissez — mais voyez-vous, ce qu’il nous
48
pente, le défaut d’orientation générale. On veut
bien
quelque union, confusément, mais on n’imagine pas ce qui en résultera
49
s.) Nous, au contraire, en Occident, et en Europe
bien
plus qu’en Amérique, nous souffrons d’une espèce d’inquiétude général
50
vons jamais été découverts par personne, notez-le
bien
. C’est une passion inquiète de vérifier sans cesse le pouvoir de l’ho
51
union européenne sont actuellement d’ordre moral,
bien
plus que matériel. Voici les principaux : — manque de confiance des E
52
ie. Il ne s’agit pas ici d’idéalisme facile, mais
bien
du véritable et du seul réalisme, dans une époque dont Churchill pouv
53
us admettrez que cacher ce qui n’existe pas exige
bien
plus de précautions que se contenter de dissimuler ce qui existe. » J
54
égalité entre A et B, figurant deux points de vue
bien
distincts et valables. Ce ne serait guère qu’une parlotte sans lendem
55
ment au triomphe d’un des camps sur l’autre, mais
bien
à une mise en question des deux attitudes confrontées ? Pour nous aut
56
us expéditive et de bâtir ensuite, sur le terrain
bien
déblayé, quelque chose de raisonnable et de régulier, quelque chose d
57
ement d’Élisabeth à la mort d’Alexandre Ier, et à
bien
des égards cette domination se prolongea jusqu’à nos jours. Pendant p
58
ntisme rationaliste (ou matérialiste). Berdiaev a
bien
montré comment le totalitarisme bolchévique plonge ses racines dans c
59
ructueux. Rappelons à cet égard quelques exemples
bien
connus. En 1897, Diaghilev et le peintre Alexandre Benois fondent à P
60
us le régime actuel, pour des raisons historiques
bien
définies que M. Molotov vient de rappeler à Genève avec une franchise
61
manière très « solide », comme il l’indique) mais
bien
des Russes et des non-communistes. Acceptant sans réserve le principe
62
pourraient être organisés dans d’autres domaines
bien
délimités, comme par exemple : un séminaire de pédagogues et d’éducat
63
’ils entendent contrôler et éduquer d’une manière
bien
définie. Mais s’ils se déclarent favorables au principe des échanges
64
nt échoué, on en essaie une autre. Le but ultime,
bien
entendu, reste le même : créer une autorité supranationale qui sera f
65
nde, elle réclame une solution globale, d’un type
bien
défini, dont les unions fonctionnelles ne seraient que les moyens. Ma
66
ducation spécifiquement européenne apparaît alors
bien
clairement : il est de former et promouvoir des hommes à la fois libr
67
du sens de la responsabilité. Ceci posé, il faut
bien
constater que, pratiquement, la société occidentale du xxe siècle se
68
est de former des responsables. (Tout en gardant
bien
dans l’esprit que cette formation ne peut réussir que dans la mesure
69
itiques, etc., réside au xxe siècle dans le fait
bien
connu que le monde où nous vivons paraît trop vaste pour nos prises e
70
surplus trop mal connues. « Qu’est-ce que je peux
bien
y faire ? », dit-il, quand il a constaté que tout va mal, que la bomb
71
s conditions que j’ai décrites, et qui sont hélas
bien
réelles, se sente un homme responsable ? Les communistes sont les seu
72
s bilans, mais celle de se demander si le cap est
bien
fixé, et de vérifier les commandes. Le programme du Centre est connu
73
décrite comme la patrie du conservatisme — « rira
bien
qui bougera le dernier ! » serait sa devise — ce petit livre incisif
74
e s’agit pas d’une violence physique, on l’entend
bien
.) Ce livre devrait être lu par tous nos hommes d’État, parlementaires
75
marxistes. Ou enfin cette conclusion, qui dit si
bien
l’angoisse de tous les militants de l’Europe unie : Ce qui est europ
76
aient pu trouver dans le commerce, mais que, pour
bien
des raisons, ils n’allaient pas y chercher. (Par exemple : entrer dan
77
r. (Par exemple : entrer dans une librairie, sans
bien
savoir quel ouvrage choisir dans une production qu’on connaît mal, vo
78
puisse satisfaire notre homme. Nous savons assez
bien
ce qu’il voudrait : toutes les réponses en quelques pages. Quelque ch
79
e, et dont il doit se préoccuper pour des raisons
bien
évidentes : l’avenir de notre culture étant lié à l’union politique e
80
les sont devenues pratiquement impensables — mais
bien
pour que nos peuples trouvent ensemble la force de résister aux press
81
n découle logiquement. D’où la nécessité, devenue
bien
évidente, d’un pouvoir fédéral européen, seul capable de « faire le p
82
, dans le même bateau. D’où la nécessité, devenue
bien
évidente, d’un grand Marché commun et de l’Euratom, conditions à la f
83
d. M. l’abbé Pfulg a demandé à notre directeur de
bien
vouloir écrire le chapitre du manuel d’histoire se rapportant à l’Eur
84
Quels problèmes ? dira l’amateur qui se contente
bien
de son plaisir. Qu’il songe pendant quelques instants à la nouveauté
85
onsacré » prédispose au frisson wagnérien. Il est
bien
naturel que les exemples de Salzbourg, de Bayreuth, d’Aix-en-Provence
86
croire à la vertu d’interdictions de label, même
bien
fondées. Mais que ce jury voie le jour ou non, le seul fait de l’envi
87
n soi renforcée : qu’ils viennent juger, on verra
bien
! Qu’il soit bien entendu que l’association comme telle ne prend pas
88
qu’ils viennent juger, on verra bien ! Qu’il soit
bien
entendu que l’association comme telle ne prend pas position sur la qu
89
i insistent surtout sur la nécessité de maintenir
bien
vivantes les traditions locales, ou de viser à un style nettement spé
90
ans un accord plus vaste, ils tiennent leur place
bien
définie dans le « concert européen ». Loin de choisir à l’exclusion d
91
être appliquées toutes les deux. Cela ne résout,
bien
entendu, aucun problème pratique une fois pour toutes. Mais cela mont
92
35.) La fortune publique et privée ne croyait pas
bien
fort à l’union de l’Europe, et moins encore à l’efficacité de l’actio
93
ner (sinon à définir !), n’est pas un mal en soi,
bien
au contraire. Elle traduit les diversités réelles et organiques qui s
94
tout seul. Les difficultés sont d’ordre culturel
bien
avant d’être politiques. C’est ici la nécessité de Relations culturel
95
permettrait de plus amples entreprises. Et c’est
bien
dans cette vue qu’il convient, croyons-nous, d’apprécier ce qu’il a f
96
’action éducative menées dans des milieux sociaux
bien
définis, ruraux ou urbains, en vue de mettre au point des méthodes po
97
n de l’Europe ne sont pas dans les « faits » mais
bien
dans les esprits : c’est donc là qu’il s’agit de les surmonter d’abor
98
ormer des Européens Pour former un totalitaire
bien
convaincu (communiste ou fasciste, il n’importe, c’est souvent le mêm
99
des, etc., au cours desquels, si l’expérience est
bien
menée, les moins « idéologues » sont amenés à se conduire en fédérali
100
faire. Il faut donc leur rappeler — ils le voient
bien
d’ailleurs — que nos États-nations sont trop petits et trop grands à
101
ici l’information européenne qui en tiendra lieu.
Bien
entendu, il s’agit d’autre chose que de multiplier les comptes rendus
102
ffres commentés, des mises au point objectives et
bien
documentées. Ce qu’il faut absolument faire voir au plus grand nombre
103
dons philanthropiques, mais à celui de l’intérêt
bien
compris, de la défense de l’Europe et de notre survie. Cette révoluti
104
des élites tout en informant les masses peut très
bien
prendre trop de temps et réunir trop peu de concours, face aux méthod
105
ntradictoires que la vie et les raisons de vivre.
Bien
réussir s’oppose à réussir à temps. Trois exemples : 1. Pour bien réu
106
ppose à réussir à temps. Trois exemples : 1. Pour
bien
réussir, il faut préparer le terrain, comme le veut la méthode éducat
107
ls » ne les rendra pas plus sérieux. Il me paraît
bien
plus intéressant de constater la convergence finale de nos méthodes,
108
ur ce sujet en toute indépendance et objectivité,
bien
moins au nom des intérêts de vos instituts et de vos chaires, si just
109
: comment répondre à ce double besoin ? Car c’est
bien
lui qui constitue, à notre avis, la substance réelle des débats soule
110
hétiques. Elle a besoin d’hommes qui soient aussi
bien
formés que possible dans une spécialité donnée mais qui, en même temp
111
jà en possession de leur « métier ». Il s’agirait
bien
moins de cours magistraux que d’entretiens libres, répétons-le. Il s’
112
de d’acheter des livres aussi chez des libraires.
Bien
d’autres guildes du livre se sont créées dans toute l’Europe. Trois e
113
spère réunit à elle seule 350 000 adhérents —, et
bien
d’autres en Autriche, en Suisse, en Hollande, en Scandinavie : toutes
114
espace, mais dans le temps. Car l’Europe existait
bien
avant les nations, et nulle d’entre elles ne saurait lui survivre. El
115
ectif, et qui explique en remontant au plus haut (
bien
avant le jacobinisme !) certains réflexes antifédéralistes de la Fran
116
entiel de ce qu’il voulait dire, surtout si c’est
bien
plus encore qu’il n’annonçait dans son titre et dans son sous-titre.
117
t hostile. Cette immense « expropriation », voilà
bien
le nouvel Enlèvement d’Europe, qui fournit le thème central de la sér
118
d’une objection fondamentale) que l’on nous pose
bien
souvent : pourquoi faut-il un Centre, s’il s’agit de culture ? D’une
119
dans l’idée de faire lui-même œuvre de créateur,
bien
entendu — un Centre n’écrit pas de poèmes — mais pour qu’il y ait que
120
été décisive, encore qu’elle ne soit pas toujours
bien
visible à l’œil nu. Elle a donc justifié la raison d’être de l’instit
121
peut servir à désigner, n’est pas un mal en soi,
bien
au contraire. Elle traduit les diversités réelles et organiques qui s
122
tout seul. Les difficultés sont d’ordre culturel
bien
avant d’être politiques. Et l’avenir de l’économie, désormais mondial
123
humain », comme chacun le fait aujourd’hui, c’est
bien
à l’Europe qu’on le doit : c’est elle qui a découvert la Terre entièr
124
Nous ne sommes plus au Moyen Âge, avec ses idéaux
bien
encadrés du clerc, du chevalier et de l’artisan. Nous ne sommes plus
125
de la culture au sens large du mot, trois régions
bien
distinctes se sont dessinées au cours du second tiers du xxe siècle
126
ducation spécifiquement européenne apparaît alors
bien
clairement : il est de former et promouvoir des hommes à la fois libr
127
liberté seule ; nous disons : les deux ensemble,
bien
plus, nous pensons que l’un ne va pas sans l’autre. En fait la règle
128
ire qu’on observe en général. (De celui qui parle
bien
, les autres élèves disent : « Il raffine ! ») 2° La plupart des insti
129
ation à la vie sociale : ils veulent des citoyens
bien
adaptés. Nous voulons plus : nous voulons les deux choses à la fois e
130
ir les sources mêmes de sa créativité. Car il est
bien
connu que la science et la technique se nourrissent d’autre chose que
131
ples et les doter d’institutions communes, il est
bien
clair que cette fédération ne tombera pas du ciel, et ne sera pas non
132
oriaux : les échecs de Napoléon et d’Hitler l’ont
bien
fait voir. L’union de l’Europe suppose en fait les mêmes exigences qu
133
s responsabilités » au sein de la « communauté ».
Bien
entendu, ces quelques formules choisies à la volée dans les textes qu
134
t de constater en même temps que la situation est
bien
différente dans le reste du Monde. 2° Dans presque tous nos pays, l’e
135
cent slave : « Votre discours était vraiment très
bien
, vous avez montré la voie, maintenant venez vous asseoir ici. Bon Die
136
sait plus haut notre ami Pietro Quaroni : l’ai-je
bien
connu ? La lecture des notes abondantes qu’il avait préparées en vue
137
é à Londres en 1941) et grâce aux précisions qu’à
bien
voulu me fournir Jan Pomian, qui fut longtemps son secrétaire, je ten
138
Mais surtout, écrit-il : « Je n’avais pas encore
bien
vu que la question n’était pas seulement d’avoir de bonnes idées, mai
139
i apparaissait alors. Et il ajoute, d’une manière
bien
typique, qu’il a négligé par la suite de le vérifier, n’étant plus su
140
) — Il y a un train à 16 h pour l’Espagne. — Très
bien
, je m’en irai à 16 h… Je téléphonai à quelques amis pour annoncer mon
141
it alors vivait aux États-Unis, et qu’il espérait
bien
trouver le moyen de passer du Mexique aux États-Unis. (On lui avait p
142
s dû leur confiance, et ils m’avaient consulté en
bien
des matières… » L’histoire de la nationalisation du pétrole est trop
143
moins traditionnelle) des Polonais put l’engager.
Bien
persuadé que personne ne savait rien de sa venue, sauf quelques chefs
144
tarder à s’imposer, non point parce qu’il l’avait
bien
exposée — il parlait très mal en public, et aussi rarement que possib
145
tenter d’y mettre un peu d’ordre. Retinger avait
bien
joué. Il sentait depuis Montreux que j’étais « engagé », non seulemen
146
ermis la mise en place de ces institutions, et de
bien
d’autres. Je ne crois pas que Jean Monnet et Retinger ont jamais trav
147
anière à les faire servir, comme malgré elles, au
bien
commun. Sa franchise également paraissait incroyable : elle était si
148
tinguer une douzaine de régions culturelles assez
bien
définies : Amérique latine (espagnole et portugaise) Amérique du N
149
la Chine et l’Indonésie. C’est entre ces régions
bien
distinctes, et non pas entre continents trop vastes ou entre nations
150
ionaux serait triple : — réunir une documentation
bien
sélectionnée et de consultation aisée sur la vie culturelle de chaque
151
ntinents ! Et ceci, soit dit en passant, illustre
bien
l’une des difficultés majeures de tout dialogue entre plusieurs cultu
152
verser, sans se lancer dans des discours. Il est
bien
entendu que notre colloque ne prétend à rien de plus qu’à amorcer que
153
logue. Et tout d’abord, je voudrais que ceci soit
bien
clair ! Il s’agit ici d’un dialogue des cultures, et non pas d’un déb
154
qui me paraissent appeler d’urgence le dialogue.
Bien
entendu, d’autres motifs peuvent et devront être énumérés et définis.
155
reprennent leur autonomie se laisser uniformiser,
bien
plus qu’elles ne l’ont été pendant la période colonialiste. Il me sem
156
ues et la répartition entre elles d’ouvrages qui,
bien
souvent, relèvent à la fois de l’histoire, de la philosophie, du droi
157
ion de l’Europe ? J’en doute un peu. (Mais il y a
bien
d’autres raisons d’être optimiste.) Défauts communs à la plupart de c
158
es publications envisagées, si elle correspondait
bien
à la variété de la production réelle et des besoins, ne convenait pas
159
ublions aujourd’hui l’analyse avait pour objectif
bien
défini d’étudier le terrain sur lequel allait se développer la Campag
160
ples et les doter d’institutions communes, il est
bien
clair que cette fédération ne tombera pas du ciel, et ne sera pas non
161
oriaux : les échecs de Napoléon et d’Hitler l’ont
bien
fait voir. L’union de l’Europe suppose en fait les mêmes exigences qu
162
és, à mon avis, au budget d’une défense nationale
bien
comprise (comprenant donc le moral d’un pays, son tonus civique), mai
163
leurs frontières à des unions plus vastes, voilà
bien
l’un des phénomènes contemporains qui méritent le mieux de retenir l’
164
colloque et auteur de son compte rendu, a donc eu
bien
raison de conserver autant que possible le caractère parlé et improvi
165
s initiales étaient d’ordre culturel, et qui a si
bien
réussi, au surplus, à mettre en évidence les liens entre la culture e
166
ésente : ou de ruiner la culture, ou de la porter
bien
au-delà des milieux où elle était cultivée, si je puis dire, autrefoi
167
maines. Mais la spécialisation technique, il faut
bien
le signaler, n’est pas moins dangereuse pour la technique elle-même q
168
sait l’homme à la machine. C’est ce que Marx a si
bien
décrit, en son temps, en écrivant que l’ouvrier n’était que « le comp
169
, au contraire, de créer un foyer qui rayonnerait
bien
au-delà ? Je ne pense pas que la fonction première d’une métropole so
170
evrait apporter les lumières de Paris ! Il s’agit
bien
plutôt de faire participer l’ensemble d’une population active, y comp
171
oque un pouvoir émetteur, lequel va naturellement
bien
au-delà de sa source. Il n’est pas destiné seulement et en premier li
172
opulaire. À quoi l’on pourrait ajouter à l’avenir
bien
des choses : un orchestre, une maison d’édition, des centres de reche
173
ennuyeuses sur leur politique, tout se passe très
bien
. La chose est parfaitement admise et considérée comme bénéficiaire po
174
nous appuyer sur quelque chose qui existe bel et
bien
, et qui joue un rôle important dans la vie de chaque Européen : l’Éco
175
citoyens pour la nation. Et l’on sait qu’elle y a
bien
réussi, mais que nous l’avons payé par les deux guerres mondiales. Po
176
es mondiales. Pourquoi n’en ferait-elle pas aussi
bien
pour l’Europe, et pour la paix européenne ? Pour sortir du cercle vic
177
des résumés de quelques stages déjà tenus voudra
bien
garder dans l’esprit le fait qu’il ne s’agit que d’un départ, et que
178
donc à se faire la guerre, alors qu’on peut aussi
bien
dire qu’ils unissent et relient ces mêmes peuples. Le Rhin divise Fra
179
toire a souvent violé la géographie », écrit très
bien
Jacques Beaujeu-Garnier, professeur à la Sorbonne. Je voudrais aussi
180
est peut-être dans ces directions qu’ils feraient
bien
d’orienter l’esprit de leurs élèves : ils seraient tout à fait sûrs,
181
tre écoutés avec passion, et d’être en même temps
bien
utiles à la cause de l’union européenne. cx. Rougemont Denis de, «
182
, et que les buts finaux s’obscurcissent, il faut
bien
voir que cela veut dire aussi, très concrètement, qu’il n’y a plus d’
183
ment des producteurs plus efficaces, c’est-à-dire
bien
spécialisés ? Ou enfin tout cela à la fois, sans choix bien motivé su
184
alisés ? Ou enfin tout cela à la fois, sans choix
bien
motivé sur lequel on se soit accordé ? Il est vrai que ces questions
185
ilosophie et de la recherche qui s’est manifestée
bien
avant la Renaissance, probablement au xiiie siècle — à l’époque just
186
matière plutôt que vos passions et vos désirs ? —
bien
peu d’entre nous sont capables de donner une réponse satisfaisante. L
187
stantes, ou plus vastes et plus englobantes. Dans
bien
des cas célèbres, c’est l’avant-garde de la recherche la plus hauteme
188
nt ce dont on parle un peu partout, plus ou moins
bien
, depuis 1957, date du traité de Rome instituant l’Euratom : une Unive
189
upposent, à la fois la diversité, la personnalité
bien
marquée des interlocuteurs, et le désir d’une unité finale, dans la v
190
siècle. Il remet en question toutes nos valeurs,
bien
plus profondément que les grandes découvertes ne le firent au xvie s
191
aveur de l’une et de l’autre attitude. Car il est
bien
certain que les Européens ont fait preuve, jusqu’à ce siècle, d’une s
192
de les vendre au rabais dans le tiers-monde, mais
bien
plutôt de mettre le tiers-monde en garde contre leur usage inconsidér
193
ccidentale un pays de culture différente, il faut
bien
voir que du même coup on s’attaque à son âme, ou en tout cas au mode
194
fascine au point de nous faire oublier le danger
bien
réel et présent de l’explosion démographique. Ce n’est pas l’extinct
195
e, beaucoup peuvent douter qu’il y ait un rapport
bien
certain entre la culture d’une part, qu’ils considèrent comme un luxe
196
. Je voudrais vous montrer comment, si elles sont
bien
comprises, elles convergent et s’appuient mutuellement dans l’optique
197
alise dans la responsabilité, que ce soit pour le
bien
ou pour le mal, pour l’honneur ou pour le châtiment. L’irresponsable
198
es changements, unité dans la diversité, semblent
bien
être les constituantes d’une culture vivante, et plus spécifiquement
199
dition d’une vingtaine de « cultures nationales »
bien
distinctes, autonomes et rivales. Cette conception n’est pas seulemen
200
nt « l’artiste » de la masse de ceux qui auraient
bien
voulu mais n’ont pas pu (ou l’inverse) et des amateurs qui se content
201
ait Pascal que le principe de toute morale est de
bien
penser, il faut dire aussi que le principe de toute culture c’est de
202
e aussi que le principe de toute culture c’est de
bien
sentir. Tout cela se tient très étroitement. Thème conclusif L’
203
Brecht, l’Espagnol Unamuno, quand on ferait aussi
bien
ou beaucoup mieux de dire : l’architecte zurichois Max Frisch, le cat
204
ormation professionnelle, etc. Que ceci soit donc
bien
nettement souligné : notre campagne ne veut à aucun prix faire de l’e
205
r qu’une seule allégeance commune ; elle signifie
bien
au contraire une pluralité des allégeances. Il est faux de penser que
206
s fédérations, comme Proudhon l’avait prévu, mais
bien
le siècle des nations, est-ce qu’on s’en félicite, ou bien est-ce que
207
Il ne consiste pas non plus à nier ces maux, mais
bien
à faire en sorte qu’ils cessent d’être réels. L’État-nation en cri
208
-nation en crise Que les nations soient encore
bien
réelles, et très fortes à quelques égards, l’impossibilité d’unir l’E
209
’évolution joue dans le sens de la nation », mais
bien
plutôt que nous atteignons le stade de crise finale d’une forme d’ass
210
té en 1848 nos vingt-cinq petits États suisses et
bien
leur en a pris. Mais les vingt-cinq États-nations européens, depuis l
211
cret du problème tel que je l’ai découvert (après
bien
d’autres), voici un exemple vécu. Il y a quelques années, je fus invi
212
a pas si aisément ébranlé. Son chef le tient très
bien
en main, et vos excités de la région ne l’impressionnent pas. À quoi
213
aux. Mais elle ne peut rien faire de plus. On l’a
bien
vu lors de la première guerre de Suez… (Droits de faire la guerre ou
214
rrière l’agitation régionaliste naissante, il y a
bien
autre chose qu’un mécontentement accidentel, il y a de sérieuses néce
215
l’Angleterre. Or Lille n’est qu’un exemple entre
bien
d’autres. La Regio Basiliensis rayonne sur trois pays, Suisse, France
216
nt possible. Il se peut que cette évolution exige
bien
plus de temps que les pionniers de l’Europe unie ne l’exigeaient et n
217
ion régionaliste, condition de l’Europe unie, est
bien
plus avancée que nous n’osions l’espérer. Toutefois, ne nous y tromp
218
ingt à trente ans, en admettant que tout se passe
bien
plus vite de nos jours qu’à l’aube grecque de notre histoire. Je ne c
219
aine et mobile. Le terme même d’État indique très
bien
ses origines agricoles : status, state, Staat, État, c’est stabilité
220
ans le monde régional, cette liberté modeste mais
bien
réelle, aux ivresses de l’indépendance absolue mais illusoire dont se
221
: « Ein Volk, ein Reich, ein Führer ! » disaient
bien
cette volonté quasi démente de réduction de tout au même cadre physiq
222
s-développement en Europe dégage les deux notions
bien
connues que voici : a) l’isolement, le repliement sur soi d’une commu
223
mètres traduisant les nécessités régionales aussi
bien
sociales qu’économiques, culturelles que techniques. Or, ces ordinate
224
de leurs échanges et de l’orientation des flux de
biens
et de services tant culturels qu’économiques et techniques, enfin che
225
Janus, n° 15, été 1967, p. 84. 75. L’URSS devra
bien
restituer un jour ou l’autre à la libre disposition de leurs habitant
226
lus loin. 1° Les pouvoirs politiques peuvent très
bien
adopter la structure proudhonienne, sans que soit pour autant décidée
227
ation, sous quelles formes et dans quels domaines
bien
définis. Le Marché commun, par exemple, qui est un pouvoir économique
228
liens de type national, politique, non exclusifs,
bien
entendu, de liens économiques, sociaux ou culturels noués ailleurs. c
229
ssiner… Mais après tout chacun de nous sait très
bien
à quelles sociétés il cotise, où il paie ses impôts, qui est de sa pa
230
ai oublié le péché originel, tout simplement ! Eh
bien
, la lutte des classes est une réalité très différente de celle dont j
231
voir, s’étant approprié les moyens de production.
Bien
. Mais chacun peut voir que ce qui est aboli, c’est la lutte, ce ne so
232
ialistes » : ce dernier étant non seulement moins
bien
payé (en valeur absolue et en pouvoir d’achat) mais privé du droit de
233
voir, à l’existence concrète des ouvriers —, mais
bien
par l’appropriation des machines à leurs fins humaines, à leurs fins
234
’une finalité générale dans un domaine spécifique
bien
défini. 105. Cf. le rapport présenté au Subcommittee on Urban growth
235
u système de besoins et de ressources, de flux de
biens
et de services, d’urbanisation et de taux de croissance, qui ne saura
236
ucoup plus stable dans le temps à des territoires
bien
plus précisément déterminés, mais il est rare qu’elles coïncident ave
237
ont encore capables d’entraver la circulation des
biens
et des services, mais non pas d’arrêter la pollution, les ondes, les
238
n’y a pas de cultures nationales Mais il faut
bien
admettre aussi que la nocivité des frontières, résultant de la non-co
239
et une économie nationale, une histoire nationale
bien
distincte de l’histoire générale et une géographie propre, le tout dé
240
inq « cultures nationales », puisqu’elle existait
bien
avant la formation récente de nos États-nations112. Le mot natio qui
241
suétude à mesure qu’un tissu solide d’échanges de
biens
, de services et de personnes, se nouera entre les régions. 3. Les sol
242
terme des recherches « continentales » est bel et
bien
locale. Exemple : sauver le Léman suppose des recherches théoriques q
243
point de départ. Les étapes de l’évolution seront
bien
plutôt marquées par les congrès de militants au cours desquels furent
244
il convient de louer, à condition que l’on prenne
bien
soin de ne pratiquer que la prudence. Les seconds estiment avec moi q
245
au syndicat intercommunal capable d’y faire face.
Bien
entendu, dans la plupart des cas, ce syndicat sera suprafrontalier, c
246
ite jamais d’Europe viable. ⁂ Nous nous garderons
bien
, ici, des clichés habituels après de telles rencontres. Nous ne parle
247
sujets abordés, mais nous savons que nous sommes
bien
lus, et allons l’être mieux encore, par tous ceux qui ont à cœur de s
248
qu’il faut faire l’Europe, ou qui n’ont pas très
bien
compris pourquoi. Je ne sais, on me dit qu’il y en a. Ce qui est cert
249
, qui ne sont pas ici, mais dans le seul souci de
bien
préciser mon point de départ que je rappellerai tout d’abord, dans l’
250
la productivité, animer le commerce mondial, très
bien
, c’était indispensable. L’URSS le faisait aussi, les USA servant de m
251
les finalités d’une société en mesures publiques
bien
calculées, revient purement et simplement à décider la hiérarchie des
252
sent la plus grande part des investissements, des
biens
de consommation, et de la pollution. Si l’Occident pouvait imposer l
253
ope seule, cœur de l’Occident, origine de tout le
bien
et de presque tout le mal qu’entraîne la civilisation industrielle, l
254
imposer la moindre politique d’ensemble. Et voilà
bien
, n’est-ce pas, un motif formidable, écrasant même, d’unir enfin en un
255
stes, quelque chose qui est là parmi nous, bel et
bien
là, et qui est la Question du siècle, une question pure, béante, qui
256
us voyons qu’elles sont d’une part continentales,
bien
au-delà des nations, d’autre part locales et régionales, bien en deçà
257
des nations, d’autre part locales et régionales,
bien
en deçà des nations. Voilà qui explique le paradoxe apparent que j’ai
258
aires, la CEE à Bruxelles pour l’économie. Il est
bien
évident qu’il faut en créer d’autres, pour l’énergie, pour les transp
259
ces arbres mettent cent ans à pousser ! — Tu vois
bien
, riposta Lyautey, il n’y a pas une minute à perdre ! » L’autogesti
260
’emphase anxieuse que l’unité de la nation est le
bien
suprême, que son indépendance doit rester absolue et son État indivis
261
très peu de commentaires. L’État-nation est le
bien
suprême Discours de M. Georges Pompidou à Poitiers, le 25 janvier
262
u’en effet, selon le dogme de l’État-nation, « le
bien
le plus précieux, c’est l’unité nationale ». Je m’étais étonné, en ja
263
endance absolue de leur pays (face aux seuls USA,
bien
entendu), la défense prioritaire des intérêts du pays (dont ils sont
264
tration de notre terre est en contradiction aussi
bien
avec la structure des systèmes techniques qu’avec les besoins vitaux
265
nt combien un petit État peut être viable et très
bien
réussir. Les raisons essentielles de l’existence des États-nations eu
266
fut sans conteste allemand, ou Leopardi italien,
bien
avant que l’Allemagne ou l’Italie n’aient tenté de réunir en un État-
267
ensée de l’action, ni la passion de la lucidité —
bien
plus, de l’homme qui se réalise en plénitude par le style même de sa
268
soi, l’élocution aisée et sans éclat, les colères
bien
tenues en brides, l’énergie grande et en partie secrète. Trop passion
269
les plus émouvants de notre siècle, avec Kafka et
bien
peu d’autres. D’autant plus faut-il l’attaquer dans les domaines où s
270
paix intensifiée ». Guerre ou pas guerre, il est
bien
évident que ce qui est en train d’arriver, c’est l’effondrement du ca
271
vantage de nous innocenter ? Toute prophétie trop
bien
réalisée — et peu le sont mieux que celle d’Orwell — m’incite à poser
272
culture chrétienne libérale », alors oui, il est
bien
certain que « nous entrons dans l’âge des dictatures totalitaires ».
273
istant », voilà qui n’est nullement l’effet, mais
bien
la cause, tant de l’effondrement chrétien que l’on allègue, que de l’
274
bérale », comme le dit Orwell trop vaguement) est
bien
vu ou mal vu dans le monde d’aujourd’hui, est majoritaire ou minorita
275
d public. Ni les uns, ni les autres, n’ont encore
bien
compris pourquoi des régions ? Il faut que nous le reconnaissions cla
276
croire que les raisons de faire des régions sont
bien
assez connues, et même rabâchées, et qu’il s’agit maintenant de pouss
277
rofondeur et d’affiner l’analyse scientifique. Eh
bien
non ! Les régions ne sont pas un problème scientifique d’abord, mais
278
ulement, des objets de connaissance, comme l’a si
bien
montré Piaget par ses nombreuses analyses établissant que notre savoi
279
ts sans pouvoir et de chercheurs isolés, risquent
bien
de ne pas suffire à enrayer le mal avant le point de non-retour. Les
280
la crise mondiale. Tout cela, me direz-vous, est
bien
schématique. J’en conviens, mais je ne vois pas le moyen d’échapper à
281
s et derrière la crise mondiale il y a le danger,
bien
plus grave à mes yeux, de la dégradation des relations humaines et de
282
sa réalité — ne naîtront pas de nos modèles, mais
bien
de la nécessité de recréer des milieux de participation où des citoye
283
écologiques ou sociales. Et voilà qui représente
bien
plus qu’une mesure opportune de « décentralisation » des pouvoirs eng
284
le qu’à l’échelle de la commune. (Tocqueville l’a
bien
vu et bien dit.) C’est une question de dimension, non de bonté ou de
285
chelle de la commune. (Tocqueville l’a bien vu et
bien
dit.) C’est une question de dimension, non de bonté ou de méchanceté
286
2025 (comme le fait l’impudent Herman Kahn), mais
bien
: voilà ce qui se passera nécessairement à cinquante ans du point de
287
d’une fatalité : utinam vates falsus sim pourrait
bien
être le motto du club de Rome. Au surplus, le danger consiste moins d
288
car les effets de ces techniques, nous le voyons
bien
aujourd’hui, sont trop nombreux, trop ramifiés et interagissants pour
289
. Ils ont eu tort de se produire. Et ce dépit est
bien
compréhensible : car les faits ne pouvant avoir tort, c’est la méthod
290
ient servis ? Oui, dans un certain sens, s’il est
bien
vrai que le secret de l’avenir est dans l’homme, au cœur de l’homme d
291
ctive que j’ai dite intuitive pourrait être aussi
bien
baptisée subjective, puisqu’elle prend son appui dans l’homme sujet d
292
e Rome : « En vérité, nous sommes comme un enfant
bien
doué qui se retrouverait tout à coup démuni dans le poste de pilotage
293
nir à l’avant-garde de son temps. Qu’on m’entende
bien
: quantité d’intellectuels et d’artistes européens, américains et rus
294
fin de congrès, ou à l’heure des toasts, on cite
bien
entendu les problèmes culturels, dont l’importance, assure-t-on, ne s
295
ilisations jusqu’à l’Empire d’Alexandrie, on peut
bien
dire avec Valéry que « tout est venu à l’Europe » : population, alpha
296
qui nous apportent l’aristotélisme, l’algèbre, et
bien
plus que cela : le concept de l’amour-passion, sa mystique et sa rhét
297
rénique fausse tous les termes de l’échange aussi
bien
culturel que commercial. Mais, que le dialogue sur les finalités de l
298
hine a pris d’abord l’idée de révolution, qui est
bien
l’idée la plus contraire à sa tradition millénaire d’équilibre des an
299
s par une série de secousses et de bonds en avant
bien
calculés. Mao a précisé qu’il y aurait lieu de renouveler périodiquem
300
t ou de mélanges représentent un genre littéraire
bien
défini, que je connais un peu, pour avoir collaboré à une bonne quinz
301
ment compris », traduisons : loué sans réserve et
bien
au-delà de ses mérites ; ou au contraire mécompris, entendez : qu’on
302
astant avec « grand et souple »). Et ce sera très
bien
! Car voici ce qui me frappe : c’est que chacun a raison d’une certai