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confond aujourd’hui avec celle des hommes libres.
Car
en fin de compte, pourquoi faut-il sauver l’Europe ? Non point pour l
2
a culture, et notre Centre est « plutôt contre ».
Car
l’organisation est le fait de l’État, mais la culture est le fait des
3
stes, ce sera bien notre faute dans les deux cas.
Car
il faut faire l’Europe, ou il faudra subir soit leur intervention, so
4
si l’on y croit vraiment… (J’écris on à dessein :
car
ce ne sont pas les mêmes qui, en Europe, font la culture et ont l’arg
5
— voilà des objectifs concrets. Ils sont vitaux.
Car
si l’Europe et l’Amérique n’arrivent pas à s’entendre effectivement,
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sciences, et donc de notre puissance économique.
Car
l’Europe, ce n’est pas le chemin de fer, l’électricité et le charbon,
7
it naître le CEC et qui demeure sa raison d’être.
Car
, ainsi qu’aimait à le répéter un grand industriel français de mes ami
8
s toute l’affaire. Et peut-être facile à trouver.
Car
en somme, qu’est-ce que l’Unesco ? Un organisme qualifié de « culture
9
que nécessaire, reste loin d’épuiser la question.
Car
l’Unesco n’a jamais prétendu faire la culture, ou faire de la culture
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t mort. Mais la contradiction n’est qu’apparente,
car
les deux jugements sont exacts. En effet, pour changer de vitesse, il
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ar nature les intérêts de chacune de ces nations,
car
c’est une civilisation, de laquelle nous sommes tous responsables. Il
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Ils n’ont jamais sauvé les « races incrédules »,
car
celles-ci les transforment en catastrophes. La condition première d’u
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du drame présent et des désastres qu’il annonce,
car
seule l’inconscience générale annule en fait les forces qu’on vient d
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tel qu’il est, ou bien renoncer à faire l’Europe.
Car
il importe absolument de faire l’Europe, tandis que le Projet n’est q
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esponsables. Cette raison suffirait à elle seule,
car
le sens même de chacune de nos vies dépend en fait d’une civilisation
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, ne sera pas un super-État unifié et centralisé,
car
son génie s’appelle diversité. Elle ne sera pas non plus une Sainte-A
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s et dans les cœurs » selon la formule consacrée.
Car
là aussi résident les obstacles véritables à notre union, là surtout,
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rmulé les buts communs susceptibles de nous unir.
Car
ce ne sont pas seulement leurs origines, mais les buts qu’ils regarde
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avec l’Unesco, par exemple ? — C’est impossible,
car
l’Unesco n’a nullement pour but de favoriser l’union de l’Europe, ni
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rcs ? C’est à quoi nous en sommes, et c’est pire.
Car
une absurde conjoncture veut que les décisions vitales du pays dont d
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e) rétabliront en fait la souveraineté du peuple,
car
le peuple sera associé à leur gestion. Il importe d’expliquer cela au
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gestion. Il importe d’expliquer cela aux masses,
car
ainsi sera dissipée la crainte que suscite la perte de la souverainet
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e unie. Je sais bien ce que beaucoup vont penser,
car
j’entends déjà ce qu’ils me disent : « Tout cela est très joli. Tout
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de la menace russe, ni d’une pression américaine.
Car
les uns sont inscrits dans les données internes de l’Europe, les autr
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confrontées ? Pour nous autres, ce serait assez.
Car
remettre sans cesse en question l’Occident, ce n’est pas le renier, m
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russe. Une des sources de la révolution est là ;
car
celle-ci est une révolte déguisée, non pas contre l’Occident, mais co
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plus de dialogue Europe-URSS à proprement parler,
car
les intellectuels soviétiques, acceptant au départ nos présupposition
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? La question n’est nullement « académique ».
Car
s’il existe une telle conception spécifique, on voit tout de suite qu
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n tire bénéfice, même pas l’élève le plus ignare,
car
il voit son ignorance acceptée comme la norme ! Quant aux plus intell
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anger ou combiner à la faveur d’un savant dosage.
Car
un homme qui ne serait préparé qu’à la liberté, sans responsabilité,
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du dans sa communauté ou ses communautés locales.
Car
celui qui aura pris conscience de ce qu’il peut faire dans son rayon
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tés, c’est aux seuls résultats qu’on nous attend.
Car
ainsi qu’aimait à le dire un grand chef d’industrie français, ce n’es
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par une mutation profonde et brusque des esprits,
car
« l’obstacle est psychologique. Les frontières sont dans les habitude
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lus pour empêcher des guerres entre nos peuples —
car
elles sont devenues pratiquement impensables — mais bien pour que nos
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mondiale, sont nées dans nos manuels d’histoire ?
Car
le nationalisme belliqueux puis totalitaire fut la cause principale d
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sur une définition du festival en tant que fête,
car
le cadre et l’ambiance ne sont pas séparables de l’atmosphère festiva
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d’un club est d’être ouvert et fermé à la fois ;
car
autrement il ne serait pas un club, mais un syndicat recruteur ou que
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doit pour le reste du Monde comme pour elle-même.
Car
une fédération de peuples embarqués pour un même destin, qui négliger
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dirons pas que cette méthode a fait ses preuves,
car
il faut une génération pour vérifier les résultats d’une entreprise d
40
n Européen, il n’est pas de recette aussi simple.
Car
un Européen est par définition à la fois libre et responsable, doué d
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inversé, se reproduit dans le camp de la liberté,
car
ce sont en réalité nos matérialistes pratiques, en Occident, qui croi
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e. Mais c’est elle qui a produit leurs richesses.
Car
ce ne sont pas eux, après tout, qui ont créé les moyens de la puissan
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utres méthodes n’existent que dans les esprits »,
car
la CECA n’aurait sans doute pas vu le jour, et n’eût sûrement point p
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penser que tous sont d’accord. Il n’en est rien.
Car
certains ne veulent élire au suffrage universel que l’Assemblée des t
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ustrer : on ne fera pas l’Europe sans sa culture,
car
ce serait faire l’Europe sans ce qui la définit ; ce serait faire aut
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suivante : comment répondre à ce double besoin ?
Car
c’est bien lui qui constitue, à notre avis, la substance réelle des d
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en usage dans nos pays ou toutes nos économies :
car
ils ne deviendraient pas plus européens par cette simple addition d’i
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des livres, mais pourra-t-on la faire sans eux ?
Car
c’est en bonne partie par leur moyen qu’on l’a défaite : le Livre et
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non seulement dans l’espace, mais dans le temps.
Car
l’Europe existait bien avant les nations, et nulle d’entre elles ne s
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d’un Fénelon, pourvoyeuse de conseils politiques.
Car
il voit bien que l’on appelle « hardies ou téméraires, généreuses ou
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nt, mais non pas remplacer ni déclasser de sitôt.
Car
nous tenons, avec cet ouvrage, la première histoire complète de l’idé
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nt aux noms français, on ne sait où les chercher,
car
l’auteur cède à la curieuse habitude italienne de grouper sous D les
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ion de l’Europe n’est pas terminée, loin de là ».
Car
si l’Europe s’est réduite elle-même par l’extension des autres, qu’el
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voir pourquoi ; et s’il le trouve, il se rassure,
car
il saura faire mieux la prochaine fois.) Les moyens limités dont nous
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limites ? Nous refusons cette question mal posée.
Car
une culture ne saurait être définie par des bornes-frontières et un c
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doit pour le reste du Monde comme pour elle-même.
Car
une fédération de peuples embarqués pour un même destin, qui négliger
57
é par elle, et disons plus : fait par ses œuvres.
Car
si l’on peut parler du Monde, de l’unité du « genre humain », comme c
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moderne, progressiste et louable en tous les cas.
Car
en fait toute éducation digne du nom comporte les deux éléments à dos
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n tire bénéfice, même pas l’élève le plus ignare,
car
il voit son ignorance acceptée comme la norme ! Quant aux plus intell
60
e entre la spécialisation et la culture générale.
Car
une fois de plus, de cet équilibre en tension, dépend la fécondité de
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de voir tarir les sources mêmes de sa créativité.
Car
il est bien connu que la science et la technique se nourrissent d’aut
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s. J’ai plutôt insisté sur le But — la personne —
car
à mon sens, c’est la vision du But qui peut seule nous dicter les mét
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le du grand concours de tir — nommé tir au galon,
car
la récompense des meilleurs était un petit bout de galon d’or sur la
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dans chaque pays, en passant au plan de l’Europe.
Car
c’est au plan européen seulement que les perspectives économiques et
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ver les motifs qu’il donne lui-même de son échec,
car
il ne les oubliera pas et prendra le plus grand soin de les éliminer
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il négociait. Et en fin de compte, c’était vrai,
car
grâce à lui, chacune allait pouvoir tenter sa chance en dépit de tout
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logue des cultures ne pourrait jamais avoir lieu,
car
il y aura toujours des tensions politiques, et elles seront d’autant
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permettre ici. Et nos objectifs nous y invitent :
car
nous voudrions 1° que ce colloque aboutisse à une publication (par le
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lairement convaincus de la nécessité du dialogue,
car
alors la condition principale est acquise : les volontés sont alertée
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? Ceci nous demandera sans doute plus de temps.
Car
il importe que chaque « région » représentée s’exprime ici tout à loi
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portant dans la vie de chaque Européen : l’École.
Car
l’Europe fait des citoyens pour ce qu’elle veut. Elle est chargée par
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naturelles de notre continent reprendraient vie.
Car
voici le raisonnement que je me tiens (sans doute naïf ? pas sûr) : l
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riche et plus diversifiée, j’insiste sur le mot,
car
trop de gens prétendent que le projet européen est une sorte de roule
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et nous les posent avec une insistance gênante —
car
nous voici de moins en moins armés pour y répondre. Le problème qu’o
75
us forme de discours. Ce détail a son importance.
Car
ce qui importe au bout du compte, dans une entreprise de ce genre, c’
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hèse s’opère dans le vide, ou au ciel des Idées —
car
là sans doute toutes les synthèses imaginables existent déjà en puiss
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e s’opère donc dans un esprit, dans une personne,
car
là seulement elle peut trouver ses significations humaines, ses mesur
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à dire en faveur de l’une et de l’autre attitude.
Car
il est bien certain que les Européens ont fait preuve, jusqu’à ce siè
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ication économique de l’aide aux sous-développés,
car
, sans la première, la seconde est désespérément illusoire, et peut mê
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cipation à la communauté européenne en formation.
Car
le verbe participer a deux sens différents et complémentaires, l’un p
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allemande » ou de « mathématiques soviétiques »,
car
avant tous ces découpages arbitraires, il y a la grande communauté de
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ce importante dans tous nos programmes scolaires.
Car
s’il est vrai comme le dirait Pascal que le principe de toute morale
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n fait je les vois complémentaires, concomitants.
Car
au fur et à mesure que se dévalorisent les frontières de nos États-na
84
tre histoire. Je ne cite pas la Grèce par hasard.
Car
je tiens la région pour une forme de communauté aussi nouvelle dans n
85
Articulation du régionalisme et du fédéralisme
Car
les stato-nationalistes, désormais, auront à se défendre sur deux fro
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nom desquels on les a brimées depuis des siècles.
Car
les volontés créatrices de la région nouvelle vont du même mouvement
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c’est la seule hérésie créatrice au xxe siècle.
Car
avec l’État-nation relâché ou totalitaire, « démocrate » ou « populai
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tariat. C’est vouloir quelque chose d’impossible,
car
ce slogan est le type même de l’énoncé dénué de sens, comme on le voi
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politique d’abord » de Maurras ne veut rien dire,
car
il n’y a pas de politique à priori, ni de stratégie dans le vide ; il
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o-praticisme purement théorique et telquellisant.
Car
ces décisions dramatiques qui absorbent le plus clair des énergies d’
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ariat ne le rend pas maître absolu de la société,
car
il ne peut triompher qu’en s’abolissant lui-même en même temps que so
92
tion humiliante et démoralisante108. C’est grave.
Car
« notre langage fabrique notre pensée pour nous » (Georges Mounin). E
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te. Et cela n’irait pas mieux si on la déplaçait.
Car
il n’y a pas de bonne frontière nationale, la moins mauvaise étant to
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et une colonie idéologico-politique juxtaposées.
Car
dans le cas d’un partage de l’Europe entre ces deux sortes d’influenc
95
t aux régions de prendre en main leurs destinées,
car
sinon personne n’y songera. Les premiers estiment que « l’audace » es
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ocal, des communes d’abord, « peut être décisive,
car
, malgré tout, plus souple et plus réaliste puisque plus près des réal
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dans les élites techniciennes, et c’est peu dire,
car
il s’agit en vérité de quatre causes virtuelles d’apocalypse du genre
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i qui se voie traité de « fauteur de désordres ».
Car
le désordre le plus profond, c’est celui qui est au cœur de cette soc
99
s misanthropes. Cela peut s’écrire, non se faire.
Car
ou bien vous faites une amicale, mais vous n’êtes plus des misanthrop
100
ir qui importe est celui que l’on a sur soi-même,
car
il est synonyme de liberté mais aussi de responsabilité. C’est à cau
101
s intimes : « Même si j’échoue, je serai gagnant,
car
, aux yeux de l’histoire, qui est le seul plan qui me concerne, l’aven
102
s complètes de ce fait n’avaient pas été prévues,
car
on imaginait en général que le socialisme pouvait préserver et même é
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produit dans et par la phrase même qui l’annonce.
Car
cette phrase trahit et déclare la démission du spirituel qu’elle dit
104
nts qui sont inscrits dans la logique des choses.
Car
les problèmes écologiques que la bipartition nationale du bassin léma
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es. Entité qui n’est pas accidentelle d’ailleurs.
Car
la région universitaire dont nous avions esquissé la possibilité deva
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préparant à la guerre, uniquement et absolument,
car
à tout autre égard il est absurde. Né des guerres de la Révolution fr
107
ntôt dans le chaos de la délinquance universelle.
Car
, au-delà des réalités locales et derrière la crise mondiale il y a le
108
de prétendre que nous ne savons rien de l’avenir,
car
nous en savons l’essentiel : nous mourrons tous. Nous savons que la m
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ir, son déroulement, son histoire et ses dates, «
car
nous ne savons ni le jour ni l’heure ». (À l’inverse, les historiens
110
cesser de doubler tous les sept ans en Occident,
car
il serait au moins difficile, et à coup sûr superflu, de produire 16
111
oute ses auteurs) il faut commencer par y croire.
Car
si on le récuse, on ne fera rien pour échapper à ce qu’il annonce, et
112
entes) des prévisions évidemment conditionnelles.
Car
autant il est nécessaire de se demander ce qui résultera de ce que l’
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berté du choix moral et de la décision politique.
Car
quelles que soient ses intentions conscientes, ce discours pousse au
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vant, et encore moins vers l’improbable création.
Car
dans la mesure même où il est vivant, l’homme est imprévisible à lui-
115
’est pas d’un grand secours pour notre politique,
car
les effets de ces techniques, nous le voyons bien aujourd’hui, sont t
116
e produire. Et ce dépit est bien compréhensible :
car
les faits ne pouvant avoir tort, c’est la méthode qui sort ruinée d’u
117
tir dans le monde romanisé du iiie siècle ? Non,
car
l’appel au Christ plutôt qu’aux déités de l’Égypte ou du Proche-Orien
118
once au cœur de l’homme et peut s’y lire d’abord,
car
c’est là que l’Histoire se noue. De même que c’est dans la cellule et
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a, et l’on ira six fois plus vite avec Astra. »),
car
elle tendrait alors à rendre l’homme prisonnier des rythmes du passé
120
e je le prendrai en vertu de leurs statistiques.
Car
je n’ai pas à deviner mais à décider mon avenir. « Dans ma fin est m
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enant sur notre faculté d’imaginer et d’inventer.
Car
l’objet de la prospective n’est nullement de prévoir et de calculer d
122
ines choses dont il ait (ou ait eu) quelque idée…
Car
il est devant une mécanique incapable de se prêter au moindre échange
123
ent les crie, mais il n’entend pas nos grandeurs.
Car
la musique est le sublime de l’Occident, mais pour l’oreille d’un Ori
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, des occupants plus efficaces et plus puissants,
car
c’est aux pensées qu’ils commandent, aux sentiments, aux sources même
125
lution culturelle », et cela s’explique aisément.
Car
cette « révolution » est en réalité, la modernité décrétée. Le chemin
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lus grave danger pour la survie du genre humain.
Car
cette souveraineté sans limites se présente toujours comme quelque ch
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avec « grand et souple »). Et ce sera très bien !
Car
voici ce qui me frappe : c’est que chacun a raison d’une certaine man