1 1951, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Extrait du discours prononcé par Denis de Rougemont à l’inauguration du Centre (mai 1951)
1 confond aujourd’hui avec celle des hommes libres. Car en fin de compte, pourquoi faut-il sauver l’Europe ? Non point pour l
2 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Contre la culture organisée (avril 1952)
2 a culture, et notre Centre est « plutôt contre ». Car l’organisation est le fait de l’État, mais la culture est le fait des
3 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue Europe-Amérique (juin-juillet 1952)
3 stes, ce sera bien notre faute dans les deux cas. Car il faut faire l’Europe, ou il faudra subir soit leur intervention, so
4 si l’on y croit vraiment… (J’écris on à dessein : car ce ne sont pas les mêmes qui, en Europe, font la culture et ont l’arg
5 — voilà des objectifs concrets. Ils sont vitaux. Car si l’Europe et l’Amérique n’arrivent pas à s’entendre effectivement,
4 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Culture et politique européenne (octobre 1952)
6 sciences, et donc de notre puissance économique. Car l’Europe, ce n’est pas le chemin de fer, l’électricité et le charbon,
5 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rapport moral présenté par M. Denis de Rougemont (novembre 1952)
7 it naître le CEC et qui demeure sa raison d’être. Car , ainsi qu’aimait à le répéter un grand industriel français de mes ami
6 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). À propos de la crise de l’Unesco (décembre-janvier 1953)
8 s toute l’affaire. Et peut-être facile à trouver. Car en somme, qu’est-ce que l’Unesco ? Un organisme qualifié de « culture
9 que nécessaire, reste loin d’épuiser la question. Car l’Unesco n’a jamais prétendu faire la culture, ou faire de la culture
7 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en avril 1953 (avril 1953)
10 t mort. Mais la contradiction n’est qu’apparente, car les deux jugements sont exacts. En effet, pour changer de vitesse, il
8 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en juin 1953 (mai-juin 1953)
11 ar nature les intérêts de chacune de ces nations, car c’est une civilisation, de laquelle nous sommes tous responsables. Il
12 Ils n’ont jamais sauvé les « races incrédules », car celles-ci les transforment en catastrophes. La condition première d’u
13 du drame présent et des désastres qu’il annonce, car seule l’inconscience générale annule en fait les forces qu’on vient d
9 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en août 1953 : Lettre aux Six (juillet-août 1953)
14 tel qu’il est, ou bien renoncer à faire l’Europe. Car il importe absolument de faire l’Europe, tandis que le Projet n’est q
15 esponsables. Cette raison suffirait à elle seule, car le sens même de chacune de nos vies dépend en fait d’une civilisation
16 , ne sera pas un super-État unifié et centralisé, car son génie s’appelle diversité. Elle ne sera pas non plus une Sainte-A
10 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Perspectives du CEC (juillet octobre 1953)
17 s et dans les cœurs » selon la formule consacrée. Car là aussi résident les obstacles véritables à notre union, là surtout,
11 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une prise de conscience européenne (novembre-décembre 1953)
18 rmulé les buts communs susceptibles de nous unir. Car ce ne sont pas seulement leurs origines, mais les buts qu’ils regarde
12 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales : trois questions, trois réponses (mai-juillet 1954)
19 avec l’Unesco, par exemple ? — C’est impossible, car l’Unesco n’a nullement pour but de favoriser l’union de l’Europe, ni
13 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en mai 1954 : L’Europe bloquée (mai 1954)
20 rcs ? C’est à quoi nous en sommes, et c’est pire. Car une absurde conjoncture veut que les décisions vitales du pays dont d
14 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux notes sur la souveraineté nationale (mai 1954)
21 e) rétabliront en fait la souveraineté du peuple, car le peuple sera associé à leur gestion. Il importe d’expliquer cela au
22 gestion. Il importe d’expliquer cela aux masses, car ainsi sera dissipée la crainte que suscite la perte de la souverainet
15 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (octobre-novembre 1954)
23 e unie. Je sais bien ce que beaucoup vont penser, car j’entends déjà ce qu’ils me disent : « Tout cela est très joli. Tout
16 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Lever de rideau culturel ? (octobre 1955)
24 de la menace russe, ni d’une pression américaine. Car les uns sont inscrits dans les données internes de l’Europe, les autr
25 confrontées ? Pour nous autres, ce serait assez. Car remettre sans cesse en question l’Occident, ce n’est pas le renier, m
17 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aperçu historique des relations culturelles Europe-Russie (des débuts à la guerre de 1914) (décembre 1955)
26 russe. Une des sources de la révolution est là ; car celle-ci est une révolte déguisée, non pas contre l’Occident, mais co
18 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Propositions (décembre 1955)
27 plus de dialogue Europe-URSS à proprement parler, car les intellectuels soviétiques, acceptant au départ nos présupposition
19 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Former des Européens (avril-mai 1956)
28  ? La question n’est nullement « académique ». Car s’il existe une telle conception spécifique, on voit tout de suite qu
29 n tire bénéfice, même pas l’élève le plus ignare, car il voit son ignorance acceptée comme la norme ! Quant aux plus intell
30 anger ou combiner à la faveur d’un savant dosage. Car un homme qui ne serait préparé qu’à la liberté, sans responsabilité,
31 du dans sa communauté ou ses communautés locales. Car celui qui aura pris conscience de ce qu’il peut faire dans son rayon
20 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Ce n’est pas au pied du mur… (juin-juillet 1956)
32 tés, c’est aux seuls résultats qu’on nous attend. Car ainsi qu’aimait à le dire un grand chef d’industrie français, ce n’es
21 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). François Fontaine, La nation frein (juin-juillet 1956)
33 par une mutation profonde et brusque des esprits, car « l’obstacle est psychologique. Les frontières sont dans les habitude
22 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Au seuil d’une année décisive (février 1957)
34 lus pour empêcher des guerres entre nos peuples — car elles sont devenues pratiquement impensables — mais bien pour que nos
23 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aux racines de l’Europe de demain (avril 1957)
35 mondiale, sont nées dans nos manuels d’histoire ? Car le nationalisme belliqueux puis totalitaire fut la cause principale d
24 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle des festivals dans la vie culturelle de l’Europe [Commentaires] (mai 1957)
36 sur une définition du festival en tant que fête, car le cadre et l’ambiance ne sont pas séparables de l’atmosphère festiva
37 d’un club est d’être ouvert et fermé à la fois ; car autrement il ne serait pas un club, mais un syndicat recruteur ou que
25 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Centre européen de la culture : ce qu’il fait — d’où il vient — où il va (février 1958)
38 doit pour le reste du Monde comme pour elle-même. Car une fédération de peuples embarqués pour un même destin, qui négliger
26 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La méthode culturelle, ou l’Europe par l’éducation des Européens (mai 1958)
39 dirons pas que cette méthode a fait ses preuves, car il faut une génération pour vérifier les résultats d’une entreprise d
40 n Européen, il n’est pas de recette aussi simple. Car un Européen est par définition à la fois libre et responsable, doué d
41 inversé, se reproduit dans le camp de la liberté, car ce sont en réalité nos matérialistes pratiques, en Occident, qui croi
42 e. Mais c’est elle qui a produit leurs richesses. Car ce ne sont pas eux, après tout, qui ont créé les moyens de la puissan
27 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Un essai de synthèse (mai 1958)
43 utres méthodes n’existent que dans les esprits », car la CECA n’aurait sans doute pas vu le jour, et n’eût sûrement point p
44 penser que tous sont d’accord. Il n’en est rien. Car certains ne veulent élire au suffrage universel que l’Assemblée des t
28 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une université européenne [Introduction] (juillet 1958)
45 ustrer : on ne fera pas l’Europe sans sa culture, car ce serait faire l’Europe sans ce qui la définit ; ce serait faire aut
29 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La création d’un Centre européen d’enseignement postuniversitaire (juillet 1958)
46 suivante : comment répondre à ce double besoin ? Car c’est bien lui qui constitue, à notre avis, la substance réelle des d
47 en usage dans nos pays ou toutes nos économies : car ils ne deviendraient pas plus européens par cette simple addition d’i
30 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Editeuropa (septembre 1959)
48 des livres, mais pourra-t-on la faire sans eux ? Car c’est en bonne partie par leur moyen qu’on l’a défaite : le Livre et
49 non seulement dans l’espace, mais dans le temps. Car l’Europe existait bien avant les nations, et nulle d’entre elles ne s
31 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Henri Brugmans, Les Origines de la civilisation européenne (septembre 1959)
50 d’un Fénelon, pourvoyeuse de conseils politiques. Car il voit bien que l’on appelle « hardies ou téméraires, généreuses ou
32 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Carlo Curcio, Europa, Storia di un’idea (septembre 1959)
51 nt, mais non pas remplacer ni déclasser de sitôt. Car nous tenons, avec cet ouvrage, la première histoire complète de l’idé
52 nt aux noms français, on ne sait où les chercher, car l’auteur cède à la curieuse habitude italienne de grouper sous D les
33 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Luis Diez del Corral, El rapto de Europa (septembre 1959)
53 ion de l’Europe n’est pas terminée, loin de là ». Car si l’Europe s’est réduite elle-même par l’extension des autres, qu’el
34 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Neuf expériences d’éducation européenne [Conclusion] (décembre 1959)
54 voir pourquoi ; et s’il le trouve, il se rassure, car il saura faire mieux la prochaine fois.) Les moyens limités dont nous
35 1960, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales, ou raison d’être et objectifs du CEC (1959-1960)
55 limites ? Nous refusons cette question mal posée. Car une culture ne saurait être définie par des bornes-frontières et un c
56 doit pour le reste du Monde comme pour elle-même. Car une fédération de peuples embarqués pour un même destin, qui négliger
36 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La règle d’or, ou principe de l’éducation européenne (1960-1961)
57 é par elle, et disons plus : fait par ses œuvres. Car si l’on peut parler du Monde, de l’unité du « genre humain », comme c
58 moderne, progressiste et louable en tous les cas. Car en fait toute éducation digne du nom comporte les deux éléments à dos
59 n tire bénéfice, même pas l’élève le plus ignare, car il voit son ignorance acceptée comme la norme ! Quant aux plus intell
60 e entre la spécialisation et la culture générale. Car une fois de plus, de cet équilibre en tension, dépend la fécondité de
61 de voir tarir les sources mêmes de sa créativité. Car il est bien connu que la science et la technique se nourrissent d’aut
62 s. J’ai plutôt insisté sur le But — la personne — car à mon sens, c’est la vision du But qui peut seule nous dicter les mét
63 le du grand concours de tir — nommé tir au galon, car la récompense des meilleurs était un petit bout de galon d’or sur la
37 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Guide européen de l’enseignement civique [introduction] (1960-1961)
64 dans chaque pays, en passant au plan de l’Europe. Car c’est au plan européen seulement que les perspectives économiques et
38 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Esquisse d’une biographie : J. H. Retinger (1960-1961)
65 ver les motifs qu’il donne lui-même de son échec, car il ne les oubliera pas et prendra le plus grand soin de les éliminer
66 il négociait. Et en fin de compte, c’était vrai, car grâce à lui, chacune allait pouvoir tenter sa chance en dépit de tout
39 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue des cultures [interventions] (avril 1962)
67 logue des cultures ne pourrait jamais avoir lieu, car il y aura toujours des tensions politiques, et elles seront d’autant
68 permettre ici. Et nos objectifs nous y invitent : car nous voudrions 1° que ce colloque aboutisse à une publication (par le
69 lairement convaincus de la nécessité du dialogue, car alors la condition principale est acquise : les volontés sont alertée
70  ? Ceci nous demandera sans doute plus de temps. Car il importe que chaque « région » représentée s’exprime ici tout à loi
40 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Campagne pour l’Europe des citoyens (septembre 1964)
71 portant dans la vie de chaque Européen : l’École. Car l’Europe fait des citoyens pour ce qu’elle veut. Elle est chargée par
41 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stage d’Oosterbeek (septembre 1964)
72 naturelles de notre continent reprendraient vie. Car voici le raisonnement que je me tiens (sans doute naïf ? pas sûr) : l
73 riche et plus diversifiée, j’insiste sur le mot, car trop de gens prétendent que le projet européen est une sorte de roule
42 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Université et universalité dans l’Europe d’aujourd’hui (décembre 1964)
74 et nous les posent avec une insistance gênante — car nous voici de moins en moins armés pour y répondre. Le problème qu’o
75 us forme de discours. Ce détail a son importance. Car ce qui importe au bout du compte, dans une entreprise de ce genre, c’
76 hèse s’opère dans le vide, ou au ciel des Idées — car là sans doute toutes les synthèses imaginables existent déjà en puiss
77 e s’opère donc dans un esprit, dans une personne, car là seulement elle peut trouver ses significations humaines, ses mesur
43 1965, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). L’Europe et le monde [Introduction] (février 1965)
78 à dire en faveur de l’une et de l’autre attitude. Car il est bien certain que les Européens ont fait preuve, jusqu’à ce siè
79 ication économique de l’aide aux sous-développés, car , sans la première, la seconde est désespérément illusoire, et peut mê
44 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Civisme et culture (notamment artistique) (mai 1967)
80 cipation à la communauté européenne en formation. Car le verbe participer a deux sens différents et complémentaires, l’un p
81 allemande » ou de « mathématiques soviétiques », car avant tous ces découpages arbitraires, il y a la grande communauté de
82 ce importante dans tous nos programmes scolaires. Car s’il est vrai comme le dirait Pascal que le principe de toute morale
45 1968, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vers une fédération des régions (hiver 1967-1968)
83 n fait je les vois complémentaires, concomitants. Car au fur et à mesure que se dévalorisent les frontières de nos États-na
84 tre histoire. Je ne cite pas la Grèce par hasard. Car je tiens la région pour une forme de communauté aussi nouvelle dans n
85 Articulation du régionalisme et du fédéralisme Car les stato-nationalistes, désormais, auront à se défendre sur deux fro
86 nom desquels on les a brimées depuis des siècles. Car les volontés créatrices de la région nouvelle vont du même mouvement
46 1971, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Dépolitiser la politique (printemps 1971)
87 c’est la seule hérésie créatrice au xxe siècle. Car avec l’État-nation relâché ou totalitaire, « démocrate » ou « populai
88 tariat. C’est vouloir quelque chose d’impossible, car ce slogan est le type même de l’énoncé dénué de sens, comme on le voi
89 politique d’abord » de Maurras ne veut rien dire, car il n’y a pas de politique à priori, ni de stratégie dans le vide ; il
90 o-praticisme purement théorique et telquellisant. Car ces décisions dramatiques qui absorbent le plus clair des énergies d’
91 ariat ne le rend pas maître absolu de la société, car il ne peut triompher qu’en s’abolissant lui-même en même temps que so
47 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aspects culturels de la coopération dans les régions frontalières (été 1972)
92 tion humiliante et démoralisante108. C’est grave. Car « notre langage fabrique notre pensée pour nous » (Georges Mounin). E
93 te. Et cela n’irait pas mieux si on la déplaçait. Car il n’y a pas de bonne frontière nationale, la moins mauvaise étant to
94 et une colonie idéologico-politique juxtaposées. Car dans le cas d’un partage de l’Europe entre ces deux sortes d’influenc
48 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Confrontation des régions transfrontalières [Nos conclusions] (été 1972)
95 t aux régions de prendre en main leurs destinées, car sinon personne n’y songera. Les premiers estiment que « l’audace » es
96 ocal, des communes d’abord, « peut être décisive, car , malgré tout, plus souple et plus réaliste puisque plus près des réal
49 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stratégie de l’Europe des régions (printemps 1974)
97 dans les élites techniciennes, et c’est peu dire, car il s’agit en vérité de quatre causes virtuelles d’apocalypse du genre
98 i qui se voie traité de « fauteur de désordres ». Car le désordre le plus profond, c’est celui qui est au cœur de cette soc
99 s misanthropes. Cela peut s’écrire, non se faire. Car ou bien vous faites une amicale, mais vous n’êtes plus des misanthrop
100 ir qui importe est celui que l’on a sur soi-même, car il est synonyme de liberté mais aussi de responsabilité. C’est à cau
50 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Les grandes béances de l’histoire (printemps 1974)
101 s intimes : « Même si j’échoue, je serai gagnant, car , aux yeux de l’histoire, qui est le seul plan qui me concerne, l’aven
51 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Quand même il serait seul… (Sur un texte de George Orwell) (automne 1975)
102 s complètes de ce fait n’avaient pas été prévues, car on imaginait en général que le socialisme pouvait préserver et même é
103 produit dans et par la phrase même qui l’annonce. Car cette phrase trahit et déclare la démission du spirituel qu’elle dit
52 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pourquoi des régions ? (printemps-été 1975)
104 nts qui sont inscrits dans la logique des choses. Car les problèmes écologiques que la bipartition nationale du bassin léma
105 es. Entité qui n’est pas accidentelle d’ailleurs. Car la région universitaire dont nous avions esquissé la possibilité deva
106 préparant à la guerre, uniquement et absolument, car à tout autre égard il est absurde. Né des guerres de la Révolution fr
107 ntôt dans le chaos de la délinquance universelle. Car , au-delà des réalités locales et derrière la crise mondiale il y a le
53 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Paradoxes de la prospective (automne 1975)
108 de prétendre que nous ne savons rien de l’avenir, car nous en savons l’essentiel : nous mourrons tous. Nous savons que la m
109 ir, son déroulement, son histoire et ses dates, «  car nous ne savons ni le jour ni l’heure ». (À l’inverse, les historiens
110 cesser de doubler tous les sept ans en Occident, car il serait au moins difficile, et à coup sûr superflu, de produire 16
111 oute ses auteurs) il faut commencer par y croire. Car si on le récuse, on ne fera rien pour échapper à ce qu’il annonce, et
112 entes) des prévisions évidemment conditionnelles. Car autant il est nécessaire de se demander ce qui résultera de ce que l’
113 berté du choix moral et de la décision politique. Car quelles que soient ses intentions conscientes, ce discours pousse au
114 vant, et encore moins vers l’improbable création. Car dans la mesure même où il est vivant, l’homme est imprévisible à lui-
115 ’est pas d’un grand secours pour notre politique, car les effets de ces techniques, nous le voyons bien aujourd’hui, sont t
116 e produire. Et ce dépit est bien compréhensible : car les faits ne pouvant avoir tort, c’est la méthode qui sort ruinée d’u
117 tir dans le monde romanisé du iiie siècle ? Non, car l’appel au Christ plutôt qu’aux déités de l’Égypte ou du Proche-Orien
118 once au cœur de l’homme et peut s’y lire d’abord, car c’est là que l’Histoire se noue. De même que c’est dans la cellule et
119 a, et l’on ira six fois plus vite avec Astra. »), car elle tendrait alors à rendre l’homme prisonnier des rythmes du passé
120 e je le prendrai en vertu de leurs statistiques. Car je n’ai pas à deviner mais à décider mon avenir. « Dans ma fin est m
121 enant sur notre faculté d’imaginer et d’inventer. Car l’objet de la prospective n’est nullement de prévoir et de calculer d
122 ines choses dont il ait (ou ait eu) quelque idée… Car il est devant une mécanique incapable de se prêter au moindre échange
54 1976, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rôle de la modernité dans les relations Europe-Monde (hiver 1975-1976)
123 ent les crie, mais il n’entend pas nos grandeurs. Car la musique est le sublime de l’Occident, mais pour l’oreille d’un Ori
124 , des occupants plus efficaces et plus puissants, car c’est aux pensées qu’ils commandent, aux sentiments, aux sources même
125 lution culturelle », et cela s’explique aisément. Car cette « révolution » est en réalité, la modernité décrétée. Le chemin
126 lus grave danger pour la survie du genre humain. Car cette souveraineté sans limites se présente toujours comme quelque ch
55 1977, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La réponse de Denis de Rougemont (1977)
127 avec « grand et souple »). Et ce sera très bien ! Car voici ce qui me frappe : c’est que chacun a raison d’une certaine man