1 1951, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Extrait du discours prononcé par Denis de Rougemont à l’inauguration du Centre (mai 1951)
1 rvice d’une cause qui se confond aujourd’hui avec celle des hommes libres. Car en fin de compte, pourquoi faut-il sauver l’Eu
2 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Présentation du Centre européen de la culture (mars 1952)
2 ormalement d’autre chose. Le Centre veut grouper ceux qui sont responsables dans leur domaine particulier. Les créateurs et
3 ne particulier. Les créateurs et les initiateurs. Ceux qui se sont montrés capables, par conviction et par conscience profes
4 aux intéressés, dans le double sens de ce terme : ceux qui jugent que le Centre peut utilement servir les vrais intérêts de
5 ur disposition des instruments de fédération ; et ceux qui approuvent nos buts, veulent suivre nos efforts, et cherchaient u
6 re part. Quelques milliers d’hommes et de femmes, ceux qui sont réveillés, dans chacun de nos pays. Un lien et une corres
7 igence ; d’ordre technique autant que spirituel : celle d’offrir un organe commun aux diverses associations qui se sont const
8 sont constituées sous les auspices du Centre, et celle d’entretenir en permanence des contacts, un échange vivant avec ceux
9 n permanence des contacts, un échange vivant avec ceux qui ont à cœur le sort de notre Europe, et qui se demandent ce que l’
10 ctivités. On excusera peut-être leur sécheresse : celle de bulletins écrits dans le feu de l’action. Pour élargir cette œuvre
11 oute espèce. Nous en appelons aussi aux isolés, à ceux qui refusent l’engagement partisan, qui se méfient des plans et deman
12 , qui se méfient des plans et demandent à voir, à ceux enfin qui dans leur solitude, de plus en plus menacée de tous côtés,
3 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Contre la culture organisée (avril 1952)
13 opéens s’est divisée en « cultures nationales » ; celles -ci se sont voulues ou crues indépendantes les unes des autres, à l’im
14 d’autre part, presque automatiquement, favoriser ceux qui ne gênent personne, ceux qui font le moins peur aux fonctionnaire
15 tiquement, favoriser ceux qui ne gênent personne, ceux qui font le moins peur aux fonctionnaires, ceux qui, en un mot, ont l
16 , ceux qui font le moins peur aux fonctionnaires, ceux qui, en un mot, ont l’âme naturellement officielle. Si l’on veut que
4 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue Europe-Amérique (juin-juillet 1952)
17 chez nous, ce sera notre faute encore, autant que celle des USA. Les digests, que nous lisons par millions, ne sont tout de m
18 le choix de plusieurs thèmes d’activité, retenir celui qui semblait avoir des chances d’intéresser l’argent américain, et re
19 es d’intéresser l’argent américain, et renoncer à ceux qui intéresseraient l’Europe et les vrais moyens de l’unir. Inverseme
20 echerches. b) Les représentants de l’Amérique et ceux de l’Europe doivent être choisis au même niveau de culture et de resp
5 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue Europe-USA (août-septembre 1952)
21 l’Europe devient de plus en plus actuel, et tous ceux dont la réflexion dépasse le plan des expédients politiques et milita
6 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Culture et politique européenne (octobre 1952)
22 urope. Tout le problème européen se ramène donc à celui de l’accès des masses à la culture (définie largement comme je l’ai f
23 part de nos pays, peut indiquer la solution. Pour ceux qui en ont le besoin réel (même inconscient) mais ne savent pas où la
24 blic de lecteurs dix ou vingt fois plus vaste que celui que touchaient les libraires.) 5. La jeunesse montre peu d’intérêt po
7 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rapport moral présenté par M. Denis de Rougemont (novembre 1952)
25 parmi toutes les tâches possibles et imaginables celles -là seules qui nous paraissent urgentes et susceptibles de solutions p
26 st nécessairement plus lente et plus prudente que celle d’un organisme privé. De plus, leur secrétariat ne dispose pas d’un o
27 EC a son rôle à jouer, bien nettement distinct de celui des autres organismes existants. Bien ou mal, il est le seul à tenter
8 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). À propos de la crise de l’Unesco (décembre-janvier 1953)
28 ère plus ou moins dépendant d’un autre ministère ( celui des Finances, par exemple) et contrôlé par la majorité d’un parlement
29 un budget annuel de 9 millions de dollars, comme celui de l’Unesco, est gigantesque. Au regard des tâches mondiales que l’Un
30 lui-même à des pressions d’un ordre différent de celui de la culture. Il suppose certes des liaisons multipliées entre foyer
31 les « planifier » sur une échelle qui n’est plus celle du rayonnement normal et sensible des foyers de base. Fédérer dans le
32 s unies, soit comme nous le pensons préférable, à celle du Conseil de l’Europe ? Les tâches normales de l’État en général. Tâ
33 ter que ces méthodes éminemment fédéralistes sont celles que nous avons adoptées dès le départ au CEC, et que nous n’en parlon
9 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Conférence de compositeurs, critiques musicaux et exécutants (décembre 1952-janvier 1953)
34 dente figurent à tous les répertoires, tandis que celles des compositeurs de la jeune génération sont presque uniquement jouée
10 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en avril 1953 (avril 1953)
35 ’en représente pas moins un très sérieux danger : celui de la confusion, précisément. Mais nous gardons sur elle un avantage
36 neuf accusés d’assassinat et l’emprisonnement de ceux que l’on venait de décorer pour délation, la répétition fréquente du
37 tiellement atteint par la Russie, à peu de frais. Ceux des Européens qui partageaient le point de vue de M. Vychinski, à sav
38 e militaire, va se trouver rapidement neutralisé. Ceux qui ne voulaient prendre au sérieux (en Europe comme en Amérique) que
39 s fédéralistes ? Que pouvons-nous y gagner ? Tous ceux que de mauvaises raisons amenaient parfois à nos côtés, vont nous qui
11 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aller et retour (avril 1953)
40 ce, entre la situation de départ de l’Amérique et celle de notre Europe en formation. Dans la mesure où les mêmes causes sont
12 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en juin 1953 (mai-juin 1953)
41 éricains, mais sur les seuls Européens — sur tous ceux qui n’ont pas compris qu’ils sont Européens, bon gré mal gré. Voilà c
42 n’ont jamais sauvé les « races incrédules », car celles -ci les transforment en catastrophes. La condition première d’un redre
13 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en août 1953 : Lettre aux Six (juillet-août 1953)
43 il convient de l’accepter, même incomplet. Tous ceux qui ont distingué que le maximum, qui est la fédération de nos vingt
14 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Perspectives du CEC (juillet octobre 1953)
44 s : la Communauté des Six n’est qu’une étape vers celle des Quinze, et risque de n’être pas atteinte si l’on en fait un but e
45 e la vie européenne, domaines débordant largement celui de la culture au sens technique du mot. Nous y travaillons. ⁂ En tan
15 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une prise de conscience européenne (novembre-décembre 1953)
46 on apparente entre l’exigence d’unir nos pays, et celle de sauvegarder les diversités qui ont fait la richesse de l’Europe, e
47 uble défi qu’affronteront plusieurs de nos pays : celui de passer du régime colonial à l’association dans l’égalité, et celui
48 égime colonial à l’association dans l’égalité, et celui de compenser la perte de nos positions économiques dans le monde, la
16 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales : trois questions, trois réponses (mai-juillet 1954)
49 mauvaise éducation historique de l’opinion et de ceux qui disent la représenter. À cause de l’absence d’une conscience comm
50 à… — À quel danger pensez-vous donc ? — Non pas à celui qu’il y ait deux ou plusieurs centres concurrents, mais à celui qu’il
51 ait deux ou plusieurs centres concurrents, mais à celui qu’il n’en existe plus même un. — Que voulez-vous dire ? — Il est sai
17 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en mai 1954 : L’Europe bloquée (mai 1954)
52 oup. Des projets ont été formulés, parmi lesquels celui d’une Communauté politique qui doit et peut passer prochainement au p
53 hine de guerre ; qu’elle serait soutenue même par ceux qui ne désirent pas y participer (les Anglais) ; et qu’enfin son heur
54 aux Français d’abord qu’on voudrait s’adresser, à ceux qui sentiront l’amitié d’un appel trop angoissé pour ménager ses term
18 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux notes sur la souveraineté nationale (mai 1954)
55 ute tentative de révision du Pacte fédéral, comme celle de 1832, se voyait repoussée à la fois par la gauche, qui lui reproch
56 cliniques d’un complexe. D’où la difficulté, pour ceux qui en sont victimes, de s’adapter aux réalités changeantes du siècle
57 sur fictive.) C’est ainsi que l’on doit rassurer ceux qui tremblent, disent-ils, de voir leur patrie « se perdre dans la ma
19 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (octobre-novembre 1954)
58 ctions. Cette conception courante de l’action est celle des hommes qui n’agissent pas eux-mêmes, ou qui n’ont pas assez réflé
20 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Orienter les espoirs européens (décembre 1954-janvier 1955)
59 1955)u Fédérer l’Europe semble une utopie pour ceux qui n’ont pas vu que c’est une nécessité. Pour nous qui l’avons vu, c
60 es moyens d’expression et des appuis techniques à ceux qui « pensent l’Europe » ; d’autre part, en contribuant aux efforts e
21 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle de la recherche en Europe (décembre 1954-janvier 1955)
61 éponse ne vaut que pour le chercheur occasionnel. Celui qui cherche une place, s’il en trouve une très bonne, il cessera de m
62 ant des siècles. Elle est encore, à notre époque, celle qu’on imite partout, même quand on la combat. Elle est donc encore la
22 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Habeas Animam (été 1955)
63 s les techniques qui avaient assuré sa puissance. Ceux qu’elle a exploités et opprimés retournent contre elle les idéaux de
64 s cela n’empêche pas des fractions importantes de ceux qui prétendent parler pour l’opinion, et qui disposent des moyens néc
65 de ralliement et un foyer d’initiatives pour tous ceux qui ont compris que l’Europe doit s’unir, mais que le développement d
66 er, en vue d’une grande tâche historique, qui est celle de cette génération. La force dont ils auront besoin est certes d’ord
67 ture, et de rassembler autour d’un grand projet — celui d’une Fondation à l’échelle européenne — des hommes qui s’étaient sig
23 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Lever de rideau culturel ? (octobre 1955)
68 teurs ? Du côté russe, la chose est claire : tous ceux qui parleront le feront au nom de Moscou et des principes fixés par l
69 tuelles ne présente qu’un seul danger pour nous : celui de nous rendre une bonne conscience purement relative, paralysant la
70 et quelle discipline de pensée se voit exigée de ceux qui parlent. Mais qui sait si cette discipline ne deviendrait pas, qu
24 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aperçu historique des relations culturelles Europe-Russie (des débuts à la guerre de 1914) (décembre 1955)
71 utoniques, et préférant la domination des Khans à celle du pape de Rome, deviendra l’un des héros et des saints les plus popu
72 e siècle : phénomène à certains égards inverse de celui de la Réforme en Occident.) La rupture de plus en plus profonde entre
73 les plus puissantes et les plus contradictoires : celle de la France et celle de l’Allemagne. L’influence française, puissa
74 les plus contradictoires : celle de la France et celle de l’Allemagne. L’influence française, puissante entre toutes, au x
75 tants les plus illustres. La peinture russe, même celle qui, en la personne d’un Ivanov, d’un Sourikov ou d’un Wroubel, est r
76 s lettres européennes, de noms plus européens que ceux de Dostoïevski et de Tolstoï, et l’esprit dans lequel un Tourgueniev
77 a culture russe pendant tout le xix e siècle sera celui des occidentalistes et des slavophiles : or il est entièrement centré
78 vec mélancolie son passé obscur et fragmentaire à celui infiniment plus riche et plus glorieux de l’Occident. Ses vues sur l’
79 ation du destin russe en tout point différente de celle dont Pétersbourg et l’Empire semblaient avoir donné une fois pour tou
80 à la discussion, mais un dogme, et désormais tous ceux qui n’acceptaient pas ce dogme, et, par exemple, les partisans de Lam
81 e de « gauche » paraît ainsi plus totalitaire que celle de l’État. « La censure tsariste, écrit Isaiah Berlin, imposait le si
82 russes, et à la vie artistique de l’Occident qu’à celle de la Russie. Les discussions sur l’Orient et l’Occident, sur la Russ
83 de l’Occident ne faisait, du reste, que seconder celle de la Russie. L’étude du Moyen Âge occidental éclaira d’un jour nouve
84 de la peinture française moderne rendit possible celle des icônes. Rien de ce qui fut compris, rien de ce qui fut créé à cet
85 s un état de malaise social et spirituel profond, celui que dépeignent les œuvres de Bounine, de Sologoub, de Biély et d’Alex
25 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Que s’est-il passé à Genève ? (décembre 1955)
86 Cette sorte d’attaque nous est connue… Toutefois, ceux qui prendront connaissance de l’histoire de notre pays… pourront voir
87 ance, de la Grande-Bretagne et des États-Unis » — ceux qui n’affectent pas « le régime intérieur de tels ou tels États ». On
88 ères ; sept, au libre échange des idées ; cinq, à celui des personnes. …Mais les seules barrières que le gouvernement soviéti
89 lent partiellement acceptés. Je souligne que tous ceux qui concernent le libre-échange d’idées, de nouvelles, d’informations
26 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Propositions (décembre 1955)
90 logiques américaines. Ce vœu se trouve être aussi celui de beaucoup de chercheurs européens. Voici donc une convergence des b
27 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Relance européenne ? (février 1956)
91 savoir si la méthode elle-même est la meilleure. Ceux qui pensent surtout au succès de la CECA répondent oui, ceux qui pens
92 nsent surtout au succès de la CECA répondent oui, ceux qui pensent davantage à l’échec de la CED répondent non, et ceux qui
93 t davantage à l’échec de la CED répondent non, et ceux qui pensent à la succession chronologique des deux événements hésiten
94 elles sont les autres méthodes proposées ? Il y a celle qui consisterait à faire l’Europe non par pièces et morceaux peu à pe
95 fédéraliste, elle semble s’apparenter également à celle des autorités spécialisées et à celle de la Constituante. Elle précon
96 également à celle des autorités spécialisées et à celle de la Constituante. Elle préconise, en effet, à l’instar de la premiè
97 s autorités spécialisées est surtout économique ; celle de l’agitation pour une Constituante essentiellement politique ; et c
98 r une Constituante essentiellement politique ; et celle du fédéralisme, sociologique. Les trois méthodes peuvent être défendu
28 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une initiative des sénateurs belges (février 1956)
99 gue mal en quoi cette organisation différerait de celles du Conseil de l’Europe et de l’Union de l’Europe occidentale. Toutefo
100 l est trop clair qu’elle déhorde les capacités de ceux — trop peu nombreux — qui s’y sont consacrés jusqu’ici, avec des moye
29 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Europe-URSS : en attendant le dialogue (février 1956)
101 tographique, leur goût ne diffère donc en rien de celui du « petit bourgeois réactionnaire de l’Occident ». ⁂ « Tous les enfa
30 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Former des Européens (avril-mai 1956)
102 buée à n’importe qui, sans autres graduations que celles qu’impose l’âge de l’élève. Le fait que, malgré tout, certaines étude
103 mocratique. Peut-on ramener tous ces contrastes à celui qui oppose, d’une manière globale, les sociétés fondées sur le respec
104 aura su réaliser cet équilibre, et bon éducateur, celui qui ne cessera d’y tendre. Deux extrêmes, et comment ils se rejoig
105 notre fédération. Il va de la réalité mondiale à celle de la commune et de l’individu. Mais le mouvement inverse, de la part
106 cessaire et doit être opéré en même temps : c’est celui qui consiste à intégrer le jeune individu dans sa communauté ou ses c
107 ans sa communauté ou ses communautés locales. Car celui qui aura pris conscience de ce qu’il peut faire dans son rayon découv
108 che, il comprendra par expérience que son sort et celui de ses voisins dépendent du sort de tout l’ensemble européen, au sein
109 , à la mesure des jeunes les plus entreprenants : ceux qui attendaient un but digne qu’ils s’y dévouent, et qui demain voudr
110 semble enfin viable à l’échelle mondiale (qui est celle du xxe siècle), ne cesseront de se heurter à l’obstacle majeur : la
31 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Ce n’est pas au pied du mur… (juin-juillet 1956)
111 ’est pas au pied du mur… (juin-juillet 1956)aw Ceux de nos amis, proches ou lointains, qui visitent pour la première fois
112 vre. Ce n’est pas encore l’heure des bilans, mais celle de se demander si le cap est bien fixé, et de vérifier les commandes.
113 de nos plans. Les mois qui viennent doivent être ceux de la récolte effective des résultats ! Conférences pédagogiques de B
114 d’un dialogue Europe-Inde — pour ne parler que de ceux de nos projets qui, déjà, ont été conduits tout près de la ligne de d
32 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Prix européen de littérature n’a pas été donné en 1956 (juin-juillet 1956)
115 t ce furent de loin les meilleurs — ce sont aussi ceux qui avaient le moins besoin d’être révélés par le Prix… Il semble don
116 éen doive s’orienter vers une solution analogue à celle adoptée par la Fondation pour les bourses de compositeurs. (Voir plus
33 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). François Fontaine, La nation frein (juin-juillet 1956)
117 défis qui occupent nos forces sont secondaires : celui du monde communiste, celui du monde jaune, celui du monde musulman se
118 ces sont secondaires : celui du monde communiste, celui du monde jaune, celui du monde musulman seront surmontés ou non selon
119 celui du monde communiste, celui du monde jaune, celui du monde musulman seront surmontés ou non selon que nous deviendrons
120 s la nature », et nos peuples préféreront bientôt ceux qui oseront leur dire « que l’Europe est une idée violente ». (Il ne
34 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Bureau européen de l’éducation populaire (août-septembre 1956)
121 ic organisé qui puisse être atteint en Europe par ceux qui se préoccupent de répandre la culture et l’idée européennes. Une
35 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Prix européen de littérature : guildes et clubs du livre (août-septembre 1956)
122 à leur intention, moins chers et mieux édités que ceux qu’ils auraient pu trouver dans le commerce, mais que, pour bien des
36 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Nouvelles culturelles européennes (août-septembre 1956)
123 loisirs est destinée à surpasser progressivement celle du travail (grâce aux développements de la technique, et en particuli
37 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). L’Europe s’inscrit dans les faits [Introduction] (novembre 1956)
124 désormais, à nos frères asservis de l’Est, à tous ceux qui sont morts pour « l’Europe notre mère », comme le disait un de le
38 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Au seuil d’une année décisive (février 1957)
125 imbéciles multipliés sur le chemin de l’union par ceux qui n’ont pas encore vu le danger que nous courons tous ? La leçon
126 ndamnée sans recours, mais on l’imite partout. Et ceux qui se croyaient sûrs de recueillir ses dépouilles, au nom de l’Aveni
39 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La Suisse et l’Europe après 1945 (avril 1957)
127 ique, économique et militaire qui était autrefois celle de l’Europe. Les Russes dominent les pays de l’Est de notre continent
128 d’unir nos peuples. Les intérêts de la Suisse et ceux de l’Europe entière sont inséparables. Résumé 1. Au lendemain d
129 éennes. Ses intérêts propres sont inséparables de ceux de l’Europe entière. Questionnaire 1. Quels pays européens ont-
40 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle des festivals dans la vie culturelle de l’Europe [Commentaires] (mai 1957)
130 la TV, il y a tous les acheteurs de disques, tous ceux qui jouent d’un instrument, les chorales populaires, les Jeunesses mu
131 e des programmes et de l’éducation du public qu’à celui des aspects économiques. Deux de ces options se trouvaient mises en d
132 approuvent entièrement. Mais nombreux sont aussi ceux qui souhaitent : — soit d’atténuer l’insistance sur « l’accord entre
133 ibelius) se présentent tout d’abord à l’esprit de celui qui médite sur une définition du festival en tant que fête, car le ca
134 mule définitive des festivals, ni rassembler tous ceux qui sont dignes du nom. Quelques-uns, non des moindres d’ailleurs, n’
135 re valoir les droits de l’ensemble sans sacrifier ceux de l’individu, faire chanter les tons purs et les voix différentes, e
136 cherché à le résoudre d’une manière unilatérale. Ceux qui insistent surtout sur la nécessité de maintenir bien vivantes les
41 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Centre européen de la culture : ce qu’il fait — d’où il vient — où il va (février 1958)
137 n compare ses activités passées et présentes avec celles qu’avaient prévues le congrès de La Haye puis la conférence de Lausan
138 nt à garder pour champ d’action la Grande Europe, celle qui doit un jour regrouper tous nos peuples, de Gibraltar à l’Oural s
139 ois (sans cesse renaissants) et de mettre en pool celles de leurs activités et de leurs ressources — mais celles-là seules ! —
140 de leurs activités et de leurs ressources — mais celles -là seules ! — qui bénéficieraient d’une intégration plus poussée. À l
141 l’Assemblée du Conseil de l’Europe, et de 8 mois celle de la session préparatoire du Collège d’Europe. bn. Rougemont Denis
42 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (février 1958)
142 u Centre de développer un projet tout différent : celui d’une série d’expériences-pilotes d’éducation européenne en milieu po
143 ud de Bordeaux, France) Objectif : analogue à celui de la Haute-Provence, mais dans une région d’économie mixte (rurale e
144 seuls résultats définitifs acquis jusqu’ici sont ceux de Fribourg, qui montrent qu’une expérience réussie se prête aussitôt
43 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le bulletin du Centre (février 1958)
145 qui atteint rapidement un tirage très supérieur à celui des bulletins ordinaires. Ce sont ensuite le numéro spécial sur la Fo
146 cial sur la Fondation européenne de la culture et celui sur le problème des échanges culturels Europe-URSS. Traduits en deux
44 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La méthode culturelle, ou l’Europe par l’éducation des Européens (mai 1958)
147 dre supranational : ce ne peut être utilement que celui de l’Europe, communauté de culture et de signification. Parfois aussi
148 ux résultats acquis leur vraie valeur éducative : celle d’une prise de conscience. L’information européenne Mais toute
149 grand nombre possible d’Européens, mais d’abord à ceux qui détiennent une responsabilité quelconque à n’importe quel niveau
150 de rappeler constamment à l’opinion (et d’abord à ceux qui la font !) nous paraissent être les suivants : — Le renversement
151 ux fois la population des USA et une fois et demi celle de l’URSS, quand on le rappelle, suffit à redresser des perspectives
152 n revanche, les meilleurs atouts de l’Europe sont ceux que lui crée sa culture. Mais il s’en faut de beaucoup que les détent
153 its au chapitre des dons philanthropiques, mais à celui de l’intérêt bien compris, de la défense de l’Europe et de notre surv
154 resque sans appuis mais avec la passion lucide de ceux qui luttent contre la montre, nous les résumerons comme suit : elle c
45 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Un essai de synthèse (mai 1958)
155 ais que feront d’ici-là tous nos autres pays ? Et ceux de l’Est ? 3. La revendication d’une Constituante élue exprime l’impa
156 ce de ces contradictions, nous paraît devoir être celle d’un œcuménisme pratique. Elle doit enregistrer les faits suivants :
157 Du point de vue fondamentalement européen qui est celui de notre Centre et qui inspire sa méthode, quel intérêt éducatif et c
46 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La création d’un Centre européen d’enseignement postuniversitaire (juillet 1958)
158 cours réguliers dans les universités existantes. Ceux qui auront à en tirer parti (pour la recherche ou l’application) les
159 Il s’agirait en somme d’une formule comparable à celle des « ateliers » de la Renaissance, formés autour d’un maître. De tel
47 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation et loisirs : les mass médias (mai 1959)
160 ule) signifie le métier, l’habileté technique, et celui qui exerce un art est un artisan, qu’il soit peintre ou ingénieur. Ma
161 eintre ou ingénieur. Mais à partir du romantisme, celui qui exerce un art est appelé un artiste, et il n’est plus censé être
162 même, jusqu’au xixe siècle, l’homme cultivé est celui qui a reçu et assimilé des notions générales et une méthode de pensée
163 toutes les définitions qu’on en donne, je retiens celle de T. S. Eliot, selon lequel la culture serait ce qui donne un sens à
164 mène culturel, sans être elle-même de la culture. Ceux qui sont touchés par cette rumeur, cette aura, ne sont guère plus « c
165 guère plus « culturels » que ne sont « sportifs » ceux qui se bornent à assister à des matchs. Mais ils deviennent peu à peu
166 e. L’innovation la plus importante me semble être celle qui intervient sous nos yeux dans le domaine de la consommation de la
48 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Editeuropa (septembre 1959)
167 Les principaux problèmes signalés tout à l’heure, celui des auteurs traitant de l’Europe, celui des éditeurs désireux de les
168 l’heure, celui des auteurs traitant de l’Europe, celui des éditeurs désireux de les publier, et celui des institutions qui a
169 e, celui des éditeurs désireux de les publier, et celui des institutions qui agissent à la fois comme auteurs et distributeur
170 nsiste à concilier les exigences de la qualité et celles de la vente. Le jeu se complique, ici, du fait que d’une part, la qua
171 Editeuropa surmonte avec succès l’épreuve du feu, celle d’une première année de publications, il pourra contribuer à l’élabor
49 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Henri Brugmans, Les Origines de la civilisation européenne (septembre 1959)
172 défend de croire à l’histoire éducative ou utile, celle d’un Bossuet ou d’un Fénelon, pourvoyeuse de conseils politiques. Car
173 instituteurs et autres enseignants, mais par tous ceux qui peuvent jouer un rôle dans l’édification de l’Europe unie, et que
174 oigneusement que d’autres l’héritage hébraïque de celui du christianisme. C’est avec sa deuxième partie, les Expériences comm
175 les moins généralement connus de notre aventure, ceux durant lesquels se nouera la première synthèse spécifiquement europée
50 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Heinz Gollwitzer, Europabild und Europagedanke (septembre 1959)
176 l ou d’un Jakob Burckhardt — et je cite à dessein ceux dont il donne la meilleure analyse — avec la pensée d’un Rousseau, d’
51 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Neuf expériences d’éducation européenne [Introduction] (décembre 1959)
177 nces dans le domaine scolaire vinrent s’ajouter à celle de Fribourg, seule prévue au début ; tandis que deux expériences amor
52 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Neuf expériences d’éducation européenne [Conclusion] (décembre 1959)
178 es. Nous voulions expérimenter. Notre manière fut celle d’un jardinier, qui donne des soins méticuleux à des pousses minuscul
179 l’abri de la tentation majeure dans ce domaine : celle de plaquer sur une région-cobaye, sélectionnée par quelque cerveau él
180 s sa vie propre. Nos moyens étaient comparables à ceux de l’homéopathie, permettant d’inciter — non de forcer — des réaction
53 1960, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales, ou raison d’être et objectifs du CEC (1959-1960)
181 à les combattre, en agissant en premier lieu sur ceux qui forment les esprits et l’opinion, mais également en saisissant to
182 du mot culture, évoque des images trop précises : celle d’une organisation géométrique, celle d’une bureaucratie, celle d’une
183 précises : celle d’une organisation géométrique, celle d’une bureaucratie, celle d’une uniformité de traitement imposée aux
184 ganisation géométrique, celle d’une bureaucratie, celle d’une uniformité de traitement imposée aux objets les plus divers et
185 t avoir ses problèmes uniques, parce qu’il ignore ceux des autres, et prétend les résoudre seul, en toute ignorance des solu
186 cupe de poser les problèmes communs et de grouper ceux qui peuvent les résoudre. Cinq ans plus tard, 1955 : l’idée de coopér
187 justifié la raison d’être de l’institution — pour ceux qui savent, tout au moins ; plus rarement, il est vrai, aux yeux d’un
188 mais sans cesse renaissants) et de mettre en pool celles de leurs activités et de leurs ressources — mais celles-là seules — q
189 de leurs activités et de leurs ressources — mais celles -là seules — qui bénéficieraient d’une intégration plus poussée. À l’h
54 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La règle d’or, ou principe de l’éducation européenne (1960-1961)
190 olombes. Vous connaissez tous la colombe de Kant, celle qui s’imagine qu’elle volerait mieux dans le vide, sans la résistance
191 avardages — était conçue sur le modèle militaire ( celui du drill, des alignements au cordeau, du silence dans les rangs, des
192 C’est le contraire qu’on observe en général. (De celui qui parle bien, les autres élèves disent : « Il raffine ! ») 2° La pl
193 ose à l’éducateur européen de notre temps : c’est celui du dosage entre la préparation générale et la formation technique. Le
194 teurs est beaucoup plus difficile et complexe que celui de vos collègues de l’Est et de l’Ouest. Mais avouez qu’il est aussi
195 L’homme personnel, l’homme de sa vocation, c’est celui qui incarne le paradoxe formulé par Victor Hugo il y a un siècle, et
55 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Guide européen de l’enseignement civique [introduction] (1960-1961)
196 atoire est née en même temps que nos démocraties. Celles -ci méritent leur nom dans la mesure même où, soit par l’École, soit p
197 nocrates. Le problème urgent qui se pose est donc celui de la promotion d’un civisme européen. Mais de quoi pouvons-nous part
198 iste sur le fait que l’histoire d’une société est celle des classes laborieuses… (donc) des rapports de production48 ». Voilà
56 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Esquisse d’une biographie : J. H. Retinger (1960-1961)
199 s vingt millions de Polonais des trois régions et ceux de l’émigration, mais il ne suffit pas à inspirer et diriger une acti
200 Retinger. Le sujet fut aussitôt choisi : c’était celui de Nostromo, roman de Conrad qui se passe en Amérique latine. La pièc
201  : la traversée dura 31 jours, presque autant que celle de Colomb. Sur le pont, un hangar abritait 30 vaches, dont plusieurs
202 sse du Nord » s’identifia très vite pour lui avec celle de la Pologne luttant pour se libérer de la Russie. Les nombreux trai
203 de Boni de Castellane, conjuguée d’ailleurs avec celle d’un ami anglais de Boni, Arthur Capel (mort en 1919), qui avait lanc
204 qualité officielle », a décidé de lier son sort à celui de Sikorski : il a confiance en son honnêteté absolue, en ses dons de
205 ipka et M. Ninčic pour les pays de l’Est, et pour ceux de l’Ouest, MM. P.-H. Spaak, van Kleffens et Kerstens, Trygvie Lie, B
206 cts aux hommes politiques formés avant la guerre. Ceux qui admettaient la nécessité non d’une fédération réelle, mais de ce
207 ce qu’il faudrait faire, il avait peu d’idées, et celles qu’il exprima me parurent vagues ou fausses, d’ailleurs visiblement i
208 seulement par ma conférence à ce congrès, et par celle que j’avais donnée un an plus tôt aux Rencontres internationales, mai
209 in, et vaincu l’inertie la plus lourde du monde : celle des gouvernements devant une idée neuve. Il ne fut pas seulement le p
210 les moyens de l’Idée. Et tout d’abord convaincre ceux qui pouvaient y aider. Il avait publié plusieurs ouvrages, surtout au
211 inguaient pas, dans la cohue des Importants. Mais celui qui regardait les choses de près, s’apercevait bientôt que la grande
212 bientôt que la grande idée dont on parlait était celle de ce petit homme sans apparence et silencieux ; que le groupe était
213 pe n’étaient pas toujours clairs pour beaucoup de ceux qui en faisaient partie, mais les résultats finissaient par parler d’
214 ne faisait que suivre une idée simple et grande : celle de grouper nos forces et nos faiblesses, de manière à les faire servi
215 des hommages émus, on ne savait où le trouver. «  Celui qui s’abaisse sera élevé », certes, mais pas dans ce monde-ci, qui ne
216 e si elle n’est pas feinte, et n’admire guère que ceux qui ont pris la peine de briguer ses applaudissements, selon les règl
57 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour un Dialogue des cultures [Note liminaire] (avril 1962)
217 ns cette seconde moitié du xxe siècle, notamment celle de l’Inde, du monde arabe, de l’Afrique noire et de l’Amérique latine
58 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Principes et méthodes du dialogue entre les cultures (avril 1962)
218 entre les principes fondamentaux de sa culture et ceux d’autres cultures régionales (africaines, asiatiques, arabes…) doit c
219 les autres cultures, mais n’est guère étudiée par celles -ci en tant qu’ensemble ou unité. (Chaires d’indianisme, de sinologie,
220 leur propre culture, et souvent pire que rien sur celle des pays où ils vont aller. De même, les étudiants d’outre-mer qui vi
221 de l’Inde, par exemple, est plus harmonieuse que celle de l’Europe, moins « dialogique » par sa nature même. Mais son problè
222 sa nature même. Mais son problème majeur, qui est celui de l’intégration de la civilisation technicienne à son grand héritage
223 tude d’une seule culture. Une autre catégorie est celle des revues publiées en Occident et consacrées à un groupe de cultures
224 et de préjugés. En revanche, des livres tels que ceux de Keyserling sur l’Inde et sur l’Amérique latine ; de H. Zimmer, de
225 ne nous frappe, dans un tout autre ordre, qui est celui des faits plus que des méthodes.   3. Les relations culturelles entre
226 dénominateur commun aux problèmes de l’Inde et à ceux du Japon, par exemple, ou de la Chine. Au surplus, la problématique E
227 autoritaire d’un occidentalisme technicien — chez ceux qui entendent lutter contre l’Occident. Réveiller la notion et la con
59 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue des cultures [interventions] (avril 1962)
228 uis onze ans, de réunir en vue de tâches communes ceux qui veulent agir et parler en tant qu’Européens, membres d’un même en
229 oses. Pour entreprendre une tâche aussi vaste que celle que nous envisageons, notre petite réunion d’aujourd’hui peut apparaî
230 . L’art du colloque me paraît être, curieusement, celui qui reste le plus conventionnel à notre époque, ennemi des convention
231 ssier disait très justement que son cas n’est pas celui des Africains d’Afrique qui, parce qu’ils viennent d’accéder à l’indé
60 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux-mille volumes sur l’Europe (février 1963)
232 s rapports de ce pays avec l’ensemble européen) ; ceux qui décrivent des événements historiques survenus dans l’aire géograp
233 s et situés dans leurs rapports avec l’ensemble ; ceux qui parlent d’œuvres d’art ou de pensée créées un jour ou l’autre par
234 ns le contexte de notre unité de culture ; enfin, ceux qui n’ont l’Europe que dans le titre — ils sont fréquents, depuis que
235 cès d’une idée se mesure aussi au grand nombre de ceux qui s’imaginent la découvrir, quitte à faire la leçon à ses initiateu
236 , les auteurs possibles, les projets en cours, et ceux qu’il conviendrait d’encourager ou de susciter, — tels seraient, à no
61 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Enquête sur l’enseignement civique dans les pays européens [Avant-propos] (mai 1963)
237 nocrates. Le problème urgent qui se pose est donc celui de la promotion d’un civisme européen. ⁂ Au terme d’un colloque univ
238 mes dont le nom est suivi d’une astérisque * sont ceux qui ont apporté leur contribution au financement du groupe ad hoc et
62 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre [interventions] (juillet 1963)
239 uropéenne ou de l’africaine, ou de l’arabe, ou de celle de l’Inde, toutes ces cultures sont en présence d’une même menace ou
240 soit d’apporter la culture dans une région comme celle d’Aix-Marseille, qui a déjà une forte densité culturelle. Il ne s’agi
241 ulement et en premier lieu aux gens du phare ou à ceux qui habitent autour, sur son île. Il est destiné à permettre et assur
242 s, les échanges et les mouvements. Il se peut que ceux qui le gardent en soient très fiers, mais le but de leur phare, ce n’
243 économique, et le problème des responsabilités de ceux qui entreprendront de l’animer.   cr. Rougemont Denis de, « [Inter
63 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Campagne pour l’Europe des citoyens (septembre 1964)
244 , mais c’est à toi de commencer ! Ce dialogue est celui de tout engendrement, et en dépit de Zénon d’Élée, il aboutit souvent
245 où fallait-il commencer ? Par un regroupement de ceux , d’abord, qui ont pris conscience de ces problèmes. Par des stages de
246 lions ici ne représentent qu’une faible partie de ceux qui ont été présentés aux stages organisés de 1962 à 1964. On s’est b
64 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stage d’Oosterbeek (septembre 1964)
247 tre pays un bassin naturel (houille ou fer) comme celui de la Ruhr-Lorraine-Luxembourg-Belgique, sous prétexte que les gens,
248 traires. Si ces frontières se dévalorisent (comme celles des Six, ou celles des cantons suisses), les régions naturelles ou cr
249 ntières se dévalorisent (comme celles des Six, ou celles des cantons suisses), les régions naturelles ou créées par de nouvell
65 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Université et universalité dans l’Europe d’aujourd’hui (décembre 1964)
250 es plus actuels, et aussi des plus angoissants de ceux que nous a légués l’antiquité proche-orientale, si étroitement mêlée
251 e Ciel et jetés dans une confusion telle que tous ceux qui étaient venus à l’œuvre parlant une seule et même langue, dussent
252 la même langue, p. ex. les architectes entre eux, ceux qui roulaient les pierres, entre eux, et ceux qui les taillaient, et
253 ux, ceux qui roulaient les pierres, entre eux, et ceux qui les taillaient, et ainsi de chaque groupe spécialisé (et sic de s
254 seuls qui s’en tinrent à la langue sacrée furent ceux qui avaient refusé de prendre part à l’œuvre et s’étaient tenus à l’é
255 recherches n’ayant plus d’autres liens réels que ceux d’une administration, par ailleurs accablée de soucis matériels et qu
256 ondre. Le problème qu’on soulève ici, et qui est celui du principe de cohérence de notre civilisation, me paraît absolument
257 e et sa constitution, est étrangement homologue à celle des grandes querelles théologiques de Nicée, de l’augustinisme, de Lu
258 rce qu’elle seule l’a posé dans l’histoire, c’est celui de l’Un et du Divers également réels et valables, dont le problème de
259 de l’union dans la diversité n’est pas seulement celui de l’Université, mais celui de notre politique d’intégration européen
260 é n’est pas seulement celui de l’Université, mais celui de notre politique d’intégration européenne, dans sa forme fédéralist
261 ce problème dans le cadre qui nous intéresse ici, celui de l’Université ? Trois solutions me paraissent concevables. a) La pr
262 ce sont les meilleurs spécialistes, c’est-à-dire ceux qui vont le plus loin dans l’analyse de certains cas particuliers, qu
263 de nos facultés classiques. Voici quelques-uns de ceux que, pour ma part, je serais heureux de pouvoir étudier et discuter,
66 1965, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). L’Europe et le monde [Introduction] (février 1965)
264 pratiques. Je ne parlerai ici que des premières, celles qui vont se mettre à l’ouvrage cet après-midi et demain matin. À la p
265 oques entre les cultures des autres continents et celles de l’Europe est traitée par deux ou trois rapports, qui décrivent la
266 yeux de ce grand sage occidental ! En revanche, à ceux qui affirment contre l’Europe et pour lui faire la leçon, que toutes
267 avons pas le droit de l’ignorer ni de le cacher à ceux que nous nommons — et qui se nomment eux-mêmes — sous-développés. Nou
268 s rapports soumis à notre quatrième commission62, celle qui s’occupera de plusieurs sujets groupés sous l’étiquette de questi
67 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Civisme et culture (notamment artistique) (mai 1967)
269 u jeu, et les dures nécessités concrètes qui sont celles de la vie publique et civique — domaine du sérieux. On pourra s’inqui
270 le châtiment. L’irresponsable n’est pas libre, et celui qui agit sous contrainte n’est pas responsable. Cette liaison fondame
271 tion formelle ressemble étrangement, en Europe, à celle que je viens de donner du civisme. En effet, la culture pour un Europ
272 Dès la Renaissance donc, le créateur européen est celui pour qui l’art n’est plus seulement l’illustration des vérités orthod
273 ttner, je voudrais proposer ici un seul exemple : celui de l’évolution de la musique en Europe. Elle naît avec le chant grégo
274 e long du grand axe commercial de la Renaissance, celui qui relie Venise et Bruges, les échanges de compositeurs et de styles
275 séparer radicalement « l’artiste » de la masse de ceux qui auraient bien voulu mais n’ont pas pu (ou l’inverse) et des amate
68 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vingt langues, une littérature (mai 1967)
276 as, Sutras, textes sacrés et commentaires — et si celui qui les lit à haute voix met l’accent sur la mauvaise syllabe, il s’e
277 ttérature du passé peut toujours être active dans celle du présent. Ainsi Homère dans Virgile, Virgile en Dante, Plutarque et
278 Goethe, Euripide dans Iphigénie de Racine et dans celle de Goethe. Ou, de nos jours, Les Mille et Une Nuits et Calderón dans
279 activités littéraires en Europe. c) Les thèmes. —  Ceux hérités de l’Antiquité, tels que le défi au destin ou l’acceptation d
280 bilité de l’homme qui a contrevenu aux lois, etc. Ceux hérités du christianisme, tels que le salut par la grâce ou par les œ
281 ocation personnelle, le sacrifice par amour, etc. Ceux qui viennent d’autres sources : l’honneur, la passion amoureuse, la l
282 age le plus rigoureux et spécifique d’une langue, celui qu’en fait un vrai poète, qu’apparaît dans toute sa fécondité la comm
283 considérer comme le devoir suprême de l’individu celui qui le lierait à quelque super-État.65 5. Fédérer n’est pas méla
284 stes européens ne demandent pas d’autre union que celle que permet l’unité existante de notre culture. Unité dans la diversit
69 1968, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vers une fédération des régions (hiver 1967-1968)
285 aujourd’hui des déclarations inquiétantes, comme celle d’André Malraux il y a quelques mois : « Les nations sont redevenues
286 u siècle », que serait la nation, est précisément celle qui fait obstacle à cette « seule chose véritablement importante de n
287 nd on nous affirme que le xxe siècle ne sera pas celui du triomphe de l’Internationale, comme Marx l’avait dit, ni le siècle
288 l’existence d’un problème chaque année plus aigu, celui du sous-développement de nombreuses et vastes régions de nos plus gra
289 de rejet de toutes instances universelles — sauf celle dont il se trouve qu’on peut la contrôler — sera vite suivi par les r
290 la formule du xive siècle. Ce spectacle, qui est celui de la naissance des nations, remplit d’effroi les sages de l’époque.
291 t seul juge non seulement de ses intérêts mais de ceux des autres. C’est donc une partie qui se veut aussi grande que le tou
292 été et sont des empires manqués, à commencer par celui de Napoléon, les seuls empires réussis de notre temps se trouvent êtr
293 écutifs, législatifs et judiciaires comparables à ceux qui existent, par exemple, pour les États-Unis d’Amérique. Les États
294 s régions limitrophes bi- ou trinationales, comme celle de Liège-Maastricht-Aachen… Des régions à la fédération Imagino
295 s de la région, puis d’expériences concertées, et celles -ci connaîtront forcément des échecs. Organiser, structurer, animer de
296 par la révolution la plus difficile à accomplir, celle des catégories de pensée dans lesquelles ont vécu tous nos ancêtres d
297 emière approximation, les limites correspondent à celles des aires d’influence de son ou de ses agglomérations principales. Si
298 tement de nous faire sortir de l’ère néolithique, celle qui a été marquée par la fixation des tribus nomades sur des territoi
299 des tribus nomades sur des territoires cultivés, celle qui a donc été dominée pendant dix à douze millénaires par les notion
300 part, que l’on substitue au terme d’indépendance celui d’autonomie, qui a l’avantage de rappeler le gouvernement des cités p
301 régions nous amèneront à mettre en lumière, c’est celle de la pluralité des allégeances soit d’une personne, soit d’un groupe
302 ui a gagné. b) La géométrie plane et euclidienne, celle des arpenteurs, suffisait à l’État-nation (et même aux fédérations in
303 n hurluberlu parlait de l’indépendance des Indes. Celle de l’Écosse ne saurait surprendre davantage. 70. Petit « Domaine roy
304 l’empire. 72. « Quand il s’agit de nations comme celles de la vieille Europe […], qui pourrait admettre de bonne foi, à moins
70 1970, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La région n’est pas un mini-État-nation (hiver 1969-1970)
305 le terme de difficulté est souvent plus exact que celui d’objection. Dans la plupart des cas, la résistance ne provient pas d
306 rétiques, mais l’État a le devoir de sévir contre ceux qui contestent l’un de ses dogmes (objecteurs de conscience, par exem
307 ’a démontré qu’entre les ambitions de Napoléon et celles d’un dictateur du xxe siècle il y ait d’autres différences que celle
308 du xxe siècle il y ait d’autres différences que celles dues aux moyens techniques de mise au pas d’une nation. Et de Napoléo
309 ndivision : grande maxime, qui conteste un monde, celui de la République une et indivisible des jacobins, de l’Empire napoléo
71 1971, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Dépolitiser la politique (printemps 1971)
310 mort jeune », comme l’appelaient Aron et Dandieu, celui que Bakounine comparait à Bismarck, et qui pensait que l’État doit êt
311 relèvent d’une seule et même implacable logique, celle de l’État totalitaire, aboutissement normal de l’idée de souveraineté
312 rétiques du christianisme mais on fusille ou pend ceux que l’on accuse d’intelligences avec l’ennemi. On emprisonne les obje
313 te des classes est une réalité très différente de celle dont je traite ici. Elle me paraît indépendante du problème de l’État
314 un ouvrier d’usine nationalisée ne diffère pas de celle d’un ouvrier d’usine privée, mais diffère largement de la condition d
72 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aspects culturels de la coopération dans les régions frontalières (été 1972)
315 TV italienne. Quant à l’Alsace : « nombreux sont ceux qui désireraient que les émissions locales de l’ORTF en langue allema
316 lement pathogène de nos frontières politiques est celui du lit de Procuste qu’on nomme État-nation. Il procède de la volonté,
317 changement des régions ethniques est millénaire ; celui des régions économiques est décennal ; mais la frontière politique un
318 ationale, la moins mauvaise étant tout simplement celle qui se laisse le mieux traverser. IV. Il n’y a pas de cultures nat
319 ficiels, que ces « précieuses diversités » soient celles de nos nations ? Je propose là-dessus deux observations faciles à vér
320  ; les hippies d’un pays s’accorderont mieux avec ceux de n’importe quel autre qu’avec les conformistes de chez eux, etc. Ce
321 Weimar ou Dresde dans les Allemagnes romantiques, celles de Hegel, de Schelling et des Schlegel, de Novalis et de Jean-Paul, d
322 s d’Aoste doivent pouvoir parler directement avec ceux de Chamonix — comme le permet aujourd’hui le tunnel du Mont-Blanc — a
323 n). Il doit défendre les droits du général contre ceux du singulier. Il est aussi le dépositaire des finalités civiques à ch
324 La création de lycées européens sur le modèle de celui de Luxembourg et l’introduction d’un baccalauréat européen sont d’exc
325 urg. Un autre projet de coopération est à citer : celui qui tend à grouper dans une coopération régionale les universités de
326 inévitables entre les exigences de l’économie et celles de l’écologie sont faciles à mettre en évidence à l’échelon local et
73 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Confrontation des régions transfrontalières [Nos conclusions] (été 1972)
327 cité. Pour les politiciens, la seule réalité est celle de l’État-nation, tel qu’ils l’ont apprise à l’école — et ceux qui pa
328 t-nation, tel qu’ils l’ont apprise à l’école — et ceux qui parlent d’autonomies régionales ou communales sont à la fois de d
329 s la « Déclaration finale » de Strasbourg ait été celle des audacieux. ⁂ Le Rapport de base est un monument. Notre résumé ne
330 l’aire d’une région fonctionnelle sera simplement celle de l’ensemble des communes pour lesquelles un problème fonctionnel se
74 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Nouveau départ (printemps 1974)
331 bien lus, et allons l’être mieux encore, par tous ceux qui ont à cœur de sauver une Europe non pas des chiffres mais des hom
75 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stratégie de l’Europe des régions (printemps 1974)
332 mique commune à tous nos pays, et pas seulement à ceux de la CEE d’ici 1980.   3e motif. — Mais à peine mis en place les in
333 ïes. Avec une population quatre fois supérieure à celle des pays industrialisés, le tiers-monde — il faut oser le dire ! — n’
334 sordres ». Car le désordre le plus profond, c’est celui qui est au cœur de cette société matérialiste, dont le seul principe
335 ein des différences situées sur d’autres axes que ceux où se développent les similarités. » Cette suggestion rejoint les con
336 ructurées ; et à la notion de frontières bornées, celle de foyers librement rayonnants. L’État-nation qui règne seul, depuis
337 est-à-dire plus universel et plus particulier que celui des nations modèle xixe siècle. On nous a appris que les frontières
338 elief. Mais il y a plus : leur renaissance serait celle d’un chauvinisme local plus irrespirable encore que le chauvinisme na
339 n’a arrêté la pollution de l’air et des eaux, ni celle des esprits par les ondes. Une génération éduquée en accord avec les
340 éon. La révolution d’Octobre aboutit à Staline. À ceux qui me répètent : « On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs ! 
341 ir régional, etc. Le seul pouvoir qui importe est celui que l’on a sur soi-même, car il est synonyme de liberté mais aussi de
342 ode de vie propre, avec ses exigences exaltantes, celles de construire jour après jour notre personne comme une œuvre d’art ?
76 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Les grandes béances de l’histoire (printemps 1974)
343 s non seulement me hérisse, mais me fait dire que ceux qui l’emploient font un étrange retour en arrière. Il y a déjà eu l’E
344 encore « les tenants d’un certain mythe européen, celui de l’Europe des régions, qui est une absurdité ». Ce qui n’a pas à êt
345 nner que son discours est démodé depuis cent ans, ceux qui réfléchissent sur notre société et sur les causes de sa crise abo
346 conclusions politiques non seulement contraires à celles des politiciens, mais situées sur un autre plan de réalités. Dès 1932
347 ’a pas une économie nécessairement plus saine que celle de la Belgique, et aucune des deux n’a une économie plus saine que le
348 ux de l’Histoire le précurseur de l’ère nouvelle, celle des régions. Il gagnait sur tous les tableaux. Il opérait la grande s
349 chute, il manifeste « une certaine satisfaction : celle d’avoir réussi son départ. […] Il se montrait préoccupé du jugement q
77 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). C.J.B. l’Européen, 1891-1974 (printemps 1974)
350 re de Carl J. Burckhardt. C’est qu’il fut l’un de ceux , très rares, dont la personne, le style, la formule créatrice résulte
78 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Quand même il serait seul… (Sur un texte de George Orwell) (automne 1975)
351 ommentaire Je me méfie des « bons prophètes », de ceux auxquels l’histoire donne entièrement raison : si tout ce qu’ils anno
352 tie trop bien réalisée — et peu le sont mieux que celle d’Orwell — m’incite à poser cette question : l’auteur a-t-il été un v
353  : l’auteur a-t-il été un vrai prophète, à savoir celui qui avertit, qui annonce l’issue tragique de nos manèges, mais nous a
354 t : il ne peut exister que dans nous et par nous. Celui qui aime activement son prochain se comporte en chrétien, et le chris
355 ui l’ont produit, qui l’ont fait leur libérateur, celui qui venait les libérer de leur responsabilité, c’est-à-dire de leur l
79 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pourquoi des régions ? (printemps-été 1975)
356 surer de sa réalité. Le second cas est évidemment celui des régions, du problème régional. En tant qu’il est discuté en publi
357 on, que la région ne sera jamais une réalité pour celui qui ne veut pas la faire ; ou pour celui qui n’accepterait qu’on se s
358 ité pour celui qui ne veut pas la faire ; ou pour celui qui n’accepterait qu’on se soucie de la faire que si on lui prouvait
359 re que si on lui prouvait d’abord qu’elle existe. Celui qui nie toute valeur « scientifique » à l’action de construire, nie l
360 re le plus loin possible des prises concrètes, de ceux qui en subiront les conséquences. Quelles sont, parmi les fonctions n
361 aires à la vie d’une communauté de type européen, celles qui souffrent le plus du fait de la frontière, ou, à plus proprement
362 reconnue par des gouvernements — en l’occurrence ceux de Paris, Berne et Genève. Dès ses premières séances, la Commission s
363 ple, qui concerne la fonction de l’enseignement : celui des universités de Suisse romande et de Rhône-Alpes. On sait que la c
364 rganisation d’une région universitaire. Englobant celles déjà citées plus haut, cette nouvelle région fonctionnelle contribuer
365 outons que cette « plus grande région » est aussi celle de l’horlogerie européenne, et celle de la clientèle principale de l’
366  » est aussi celle de l’horlogerie européenne, et celle de la clientèle principale de l’aéroport de Cointrin ! Tous ces probl
80 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Paradoxes de la prospective (automne 1975)
367 126 L’antinomie entre le pouvoir de connaître et celui de changer évoque immédiatement l’antinomie démontrée par Heisenberg
368 re pouvoir de mesurer la vitesse d’un électron et celui de déterminer sa position. Cette nouvelle « relation d’incertitude »
369 ent constitue un danger infiniment plus grave que celui de rouler moins vite et de régler à 20 degrés nos thermostats, voire
370 croissance est à la fois possible et nécessaire, celle de la production matérielle. Au type de prévision fausse et néfaste q
371 futurologistes ne jouent pas un rôle comparable à celui de ces figurines que le sorcier transperce d’une aiguille ou mutile,
372 actes — voire seules à l’être — ont été jusqu’ici celles qui portaient sur des techniques indépendantes du jeu des forces soci
373 ou ukrainiens, les houligans et autres Tupamaros, ceux qui les aident, ou les approuvent, ou pourraient le faire, et finalem
374 pte de toute régulation exercée par des citoyens, celle du Plan stalinien, mais celle aussi des ordinateurs du Pentagone, pro
375 e par des citoyens, celle du Plan stalinien, mais celle aussi des ordinateurs du Pentagone, programmés par la Rand Corporatio
376 conduit à des conclusions tout arbitraires, comme celles d’Herman Kahn annonçant qu’en 2050, les vingt milliards d’habitants c
377 ition de nouveaux concepts « plutôt déroutants », ceux de Bohr, Einstein, de Broglie, Freud, Schrödinger.) Or, ces cinq évé
378 ut ou à la fin d’un vaste effort collectif, comme celui de la production industrielle. La morale des stato-nationalismes anno
379 Mais ces prévisions impossibles sont justement de celles que les auteurs plus intuitifs que scientifiques cités plus haut mult
380 seules prévisions objectives qui m’importent sont celles qui m’indiqueront quelles sont les voies barrées, les grèves possible
381 ux des finalités virtuellement incompatibles avec celles de l’espèce d’une part, et de la société de l’autre. Exemple : — Qua
382 toroutes, c’est-à-dire une croissance illimitée — celle que l’on « justifiait » naguère par la croissance démographique… Or t
383 ns ou non, l’avenir est notre affaire. Et non pas celle des lois mythiques derrière lesquelles nous essayons de nous cacher,
81 1976, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rôle de la modernité dans les relations Europe-Monde (hiver 1975-1976)
384 érence fondamentale entre les autres religions et celle qui domine l’Occident ? La réponse doit être cherchée dans la théolog
385 substance des choses espérées, ferme assurance de celles qu’on ne voit point », aux certitudes de la religion gageant le passé
386 eux, une nouvelle Terre » sont promis, remplaçant ceux qui existent devant nos yeux.   Tous ces traits définissent une anti-
387 isent des mélodies populaires du pays de Galles — celles -là mêmes que les « revivalists » des années 1830 utilisèrent pour tan
388 rs européennes tient dans l’œuvre de Bach et dans celle de Mozart. Les Messes et les Passions réduisent à peu de chose toute
389 populaire du pays. Dans le cas de la Chine, c’est celle de Confucius (551-479 av. J.-C.), aujourd’hui désigné comme ennemi du
82 1977, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La réponse de Denis de Rougemont (1977)
390 ïncidence, pourrait ressembler par quelque côté à celui auquel on le dédie, rappeler ses thèmes favoris, ou encore évoquer so