1 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Contre la culture organisée (avril 1952)
1 dès maintenant, contre les risques d’extension de ces pratiques au niveau de l’Europe en formation. Libérer les échanges
2 t représentant d’un État, peut-il intervenir dans ces mystères ? La question n’est pas insoluble, à notre avis. La musique,
2 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue Europe-Amérique (juin-juillet 1952)
3 e, ou en tout cas, le problème des rapports entre ces deux cultures en filiation n’aurait rien d’irritant ni de grave, si l
4 s l’attitude antiaméricaine est plus ancienne que ces griefs, et très souvent ne leur doit rien.) Quant aux motifs d’attrai
5 est notre public européen qui, librement, propage ces succès américains et leurs contrefaçons multipliées chez nous. Notre
3 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue Europe-USA (août-septembre 1952)
6 n des groupes de discussion organisés au cours de ces dernières semaines sur le thème Europe-Amérique. Trois exemples : — d
7 irituelle du siècle. » De brefs comptes rendus de ces rencontres nous parviendront bientôt. Nos lecteurs en trouveront des
4 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Culture et politique européenne (octobre 1952)
8 unie pour des raisons politiques et économiques. Ces raisons, bien connues désormais, sont la menace russe, la prépondéran
9 civilisation et son culte de la personne humaine. Ces formules fournissent des conclusions de discours. De plus, elles se r
10 out d’abord ce qui a permis et permet seul encore ces inventions techniques, sans lesquelles les « réalités concrètes » don
11 trasbourg, il n’écoute même pas le bruit que font ces deux mots également privés de sens pour lui. Toute propagande europée
12 propagande européenne digne du nom doit partir de ces évidences. 4. Mais on va me dire : le mot culture n’a pas beaucoup pl
13 itions. Votre commission culturelle doit préciser ces conditions. Je me borne à en indiquer quatre. a) Un gouvernement qui
14 et les réalités concrètes d’un coin de l’Europe. Ces foyers bien enracinés sont les cellules vivantes de l’union de demain
5 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rapport moral présenté par M. Denis de Rougemont (novembre 1952)
15 ouvernements. Mais il se trouve que la plupart de ces délégués siègent aussi à l’Unesco, et sont donc en mesure de juger ce
16 a création de l’AIEE, comme on le verra, répond à ces nécessités. En résumé, le CEC a son rôle à jouer, bien nettement dist
17 péens » d’étiquette. Parfois, nous découvrons que ces résistances, ces refus de coopérer, sont dus à des malentendus. Un bo
18 te. Parfois, nous découvrons que ces résistances, ces refus de coopérer, sont dus à des malentendus. Un bon service de publ
19 us pourrez en juger tout à l’heure. Les motifs de ces succès sont simples et j’en dirai trois : le CEC travaille directemen
6 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). À propos de la crise de l’Unesco (décembre-janvier 1953)
20 t normal — qu’une espèce de mal nécessaire, un de ces irritants problèmes périphériques qui viennent encore s’ajouter aux p
21 plus. Mais le fait est qu’on n’y croit guère dans ces milieux, et tel étant l’état de l’opinion moyenne, 9 millions de doll
22 s l’a-t-on fait ? En attendant, rêvons un peu sur ces 9 millions de dollars consentis par les gouvernements. Avec cette som
23 tive autant que le contrôle. Reprenons brièvement ces trois points.   1. Trop vaste. Une organisation culturelle qui survol
24 es liaisons multipliées entre foyers de création. Ces liaisons peuvent et doivent être favorisées quand elle ne s’établisse
25 édéraliste Nous sera-t-il permis d’ajouter que ces méthodes éminemment fédéralistes sont celles que nous avons adoptées
26 ormule même du CEC. ⁂ S’il fallait résumer encore ces remarques déjà trop condensées, on soulignerait ces deux points : 1.
27 s remarques déjà trop condensées, on soulignerait ces deux points : 1. En matière de culture, les intéressés seuls sont jug
7 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Conférence de compositeurs, critiques musicaux et exécutants (décembre 1952-janvier 1953)
28 res, ou le rôle du critique qui est d’interpréter ces techniques et les nouvelles œuvres basées sur elles. En outre, les cr
29 ue au cours des 25 dernières années. Certaines de ces œuvres seront enregistrées, afin que les participants puissent les en
30 mandées à 12 jeunes compositeurs. Le règlement de ces prix fera l’objet d’un communiqué dans notre prochain bulletin. ⁂ Le
31 , des remplaçants ont été suggérés. L’ensemble de ces noms (une vingtaine) sera proposé à bref délai aux membres du Conseil
8 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en avril 1953 (avril 1953)
32 rassemblent toutes leurs énergies… Mais laissons ces images et voyons le concret de notre situation. L’opposition mobil
33 propres armes, n’est en aucune mesure améliorée. Ces trois grands faits fondamentaux, ces trois coordonnées de notre desti
34 e améliorée. Ces trois grands faits fondamentaux, ces trois coordonnées de notre destin historique, demeurent les motifs im
35 out va changer en Russie : ils ne changent rien à ces faits. Quand la Russie deviendrait notre meilleure amie, quand les Ét
9 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aller et retour (avril 1953)
36 nt le projet d’union et démontrant ses avantages. Ces écrits réunis sous un nom bientôt illustre : The Federalist, exercère
37 t le lecteur va comprendre l’extrême importance ; ces notes n’avaient d’autre intention que de l’introduire : Le monde peu
38 e atmosphère. Les faits ont trop longtemps appuyé ces arrogantes prétentions des Européens. C’est à nous de relever l’honne
39 de la race humaine et d’enseigner la modération à ces frères trop sûrs d’eux-mêmes. L’union nous en rendra capables. La dés
10 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en juin 1953 (mai-juin 1953)
40 au plan européen ». Je constate au contraire que ces problèmes (l’armée, les colonies, l’économie) sont sans issue dans le
41 transcende par nature les intérêts de chacune de ces nations, car c’est une civilisation, de laquelle nous sommes tous res
42 rces irrationnelles, au mépris de leurs intérêts. Ces forces s’appellent les partis. Et si les Européens méprisent leurs in
43 e, villageoise, ignorante, inefficace. C’est avec ces pays pourtant, malgré leur conception de la politique, — avec leurs d
44 s, avec leurs vertus et leurs vices, — c’est avec ces pays tels qu’ils sont qu’il s’agit aujourd’hui de faire l’Europe. Mai
45 gimes démissionnaires ont vu revenir à la surface ces mêmes coalitions ou agglutinations de sceptiques complaisants, de tra
46 e diagnostic, tant mieux. Mais qu’on n’écarte pas ces prévisions à l’aide d’un adjectif genre « alarmiste ». Il s’agit d’al
47 déclenche dans les mois qui viennent, chacune de ces choses reste possible moyennant un miracle, pas autrement. Mais les m
48 ité », dit un proverbe chinois, bonne devise pour ces temps. m. Rougemont Denis de, « Situation de l’Europe en juin 195
11 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en août 1953 : Lettre aux Six (juillet-août 1953)
49 sur votre demande, peut servir de base à l’union. Ces deux faits nous incitent à vous écrire. Nous voyons que l’Europe a be
50 à des droits illusoires, ou refuser d’y renoncer, ces deux gestes manqueraient également de sérieux. Il n’est qu’une seule
51 ’Europe, en acceptant le Projet comme un pas vers ces buts, vous détruirez l’obstacle qu’il faut redouter le plus : le scep
12 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Perspectives du CEC (juillet octobre 1953)
52 t la chute de barrières idéologiques. La chute de ces barrières suppose à son tour l’existence, le rayonnement et la force
53 être du Centre. En vue d’accomplir la première de ces tâches, le Centre étudie la possibilité prochaine de faire revivre le
13 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une prise de conscience européenne (novembre-décembre 1953)
54 a mesure des gains déjà réalisés. Comment réduire ces résistances là où elles sont, dans les esprits et dans les cœurs, sel
14 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales : trois questions, trois réponses (mai-juillet 1954)
55 sens à la vie. — La politique fait-elle partie de ces activités ? — Oui, en tant qu’elle implique une conception de l’homme
56 re a toujours vécu d’échanges en Europe. Rétablir ces échanges au-dessus des frontières étatiques, c’est rendre à la cultur
57 nt combattre ce nationalisme qui tue les patries, ces craintes absurdes, cette ignorance, cette mauvaise éducation historiq
58 ité, mais essentiellement de l’esprit dans lequel ces projets sont développés, et des buts que l’on vise. La mission propre
59 s. Certes le CEC est loin d’avoir exploité toutes ces possibilités. Nous nous sentons encore, après quatre ans, au début de
15 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en mai 1954 : L’Europe bloquée (mai 1954)
60 ce avait unifié l’Allemagne et libéré l’Autriche, ces décisions ne pouvaient écarter les menaces qui pèsent sur l’ensemble
61 ographique et matérialiste du monde. Retenons, de ces divagations, un fait curieux : l’idée européenne a fait de tels progr
62 MM. Bidault et Eden l’ont précisé — mais ce sont ces projets qui ont mis l’Occident en mesure de discuter sur un fondement
63 (Début modeste, si l’on veut, mais seul concret.) Ces efforts peuvent échouer si le parlement français repousse demain la C
16 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux notes sur la souveraineté nationale (mai 1954)
64 ainetés cantonales, et par la droite, qui jugeait ces souverainetés dangereusement menacées9. La solution qui s’imposa fina
65 st-il vrai qu’il y ait là un obstacle à l’union ? Ces souverainetés ont-elles quelque réalité et consistance, en dehors des
66 e se conduire en pirate ou de vivre en vase clos. Ces limites décisives à la souveraineté ne sont plus posées par le droit,
17 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (octobre-novembre 1954)
67 était faite. Examinons les réalités que cachaient ces deux illusions. I. À un moment ou à un autre, nous avons tous été ten
68 ette question un sérieux commencement de réponse. Ces activités nouvelles, telles que la Fondation européenne et « Liens av
18 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Orienter les espoirs européens (décembre 1954-janvier 1955)
69 nement de l’histoire qui a tué la CED en France.) Ces deux faits indiquent très clairement où nous pouvons intervenir, d’un
70 de forer des canaux collecteurs, qui transforment ces eaux stagnantes en courants, puis en forces motrices. Première zone :
19 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle de la recherche en Europe (décembre 1954-janvier 1955)
71 e risquer à la même époque. Et voici, à partir de ces pionniers, tout le développement des sciences chimiques, physiques et
20 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Habeas Animam (été 1955)
72 epuis 1946 se voient aujourd’hui freinés par tous ces facteurs. Au moment où l’impulsion donnée par le Mouvement européen l
73 ional, comme si déjà l’Europe était unie. Fort de ces premières réalisations qui lui assurent une base d’utilité technique,
74 personnalités très diverses, mais ayant en commun ces deux traits : d’être acquise à l’idée européenne, et d’exercer une in
75 unes dont ils assumeront la responsabilité. Parmi ces tâches, la création d’une Fondation européenne de la culture serait d
21 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Lever de rideau culturel ? (octobre 1955)
76 note invitant à Moscou le Chancelier Adenauer — à ces échanges plus ou moins contrôlés, qui gagnera ? La réponse paraît sim
77 de l’économie et de la technique du xxe siècle. Ces impérieux motifs d’union ne dépendent ni de la menace russe, ni d’une
78 ui, sans réserve, aux offres répétées des Russes. Ces offres nous sont faites au nom de la paix, dans l’esprit qu’on nomme
79 ine avant de les envoyer parler aux Russes ! Plus ces penseurs seraient « représentatifs » d’une doctrine officielle d’aill
80 sur les devoirs de l’intelligentsia. Nous jugeons ces idées dangereuses et fausses, au nom de nos principes, c’est entendu.
81 de nos principes, c’est entendu. Mais eux-mêmes, ces principes, comment les appliquons-nous ? Le problème qui est ainsi po
22 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour les grands festivals de musique l’Europe est faite ! (octobre 1955)
82 pour autant son pouvoir d’entraînement au-delà de ces réalités. La dernière assemblée générale de l’association des festiva
83 errer les liens professionnels entre ses membres. Ces mesures, dont nous donnerons quelques exemples, se répartissent en tr
23 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aperçu historique des relations culturelles Europe-Russie (des débuts à la guerre de 1914) (décembre 1955)
84 es quakers15. Pouchkine incarne les résultats de ces grands mouvements culturels : l’Europe, non point la Moscovie, est so
85 ue lorsqu’on se promène sur les quais, par une de ces nuits sans nuit du début de l’été, où le granit même se dissout dans
86 e. L’intelligentsiste russe applique à la science ces méthodes idolâtriques. Lorsqu’il s’est fait darwinien, le darwinisme
87 âtre d’art. On sait l’influence prépondérante que ces mouvements vont exercer en Europe aux débuts de notre siècle : les pe
88 , en 1909, au théâtre du Châtelet. Le triomphe de ces ballets est assuré par la musique russe nouvelle, œuvre des élèves de
89 pe se passionne pour les premières traductions de ces œuvres (même tronquées ou digested, comme ce fut le cas en Erance). U
90 aucun pays probablement n’a-t-on fait au cours de ces années une si grande consommation de littérature et d’art contemporai
91 créé à cette époque n’est concevable en dehors de ces nouvelles connaissances, de ces nouveaux enthousiasmes, de cet élargi
92 able en dehors de ces nouvelles connaissances, de ces nouveaux enthousiasmes, de cet élargissement général de l’horizon…
24 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Que s’est-il passé à Genève ? (décembre 1955)
93 es autres peuples. » M. Molotov cite à l’appui de ces dires le fait que, du mois d’août au mois d’octobre, « vingt délégati
94 échanges commerciaux totalement libres, aborde en ces termes la question culturelle : Quant au projet déposé au nom des tr
95 leur peuple des contacts avec le monde extérieur. Ces sortes d’affirmations sont dénuées de tout fondement… Toutefois, nous
96 ds bilatéraux respectifs ce qui intéresse surtout ces pays ». Une proposition de résolution commune, déposée par l’URSS, co
97 conférence… N’y aurait-il pas quelque vérité dans ces mots frappants que j’entendais l’autre jour : — Ce qu’il y a de terri
98 demander l’abolition des contrôles stratégiques. Ces contrôles, nous l’avons démontré, n’ont qu’une faible incidence sur l
25 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Propositions (décembre 1955)
99 cisons maintenant, à l’aide de quelques exemples, ces propositions de départ, qui sont toutes susceptibles de modifications
100 es d’argent. (L’écrivain européen souffre-t-il de ces puissances ? dans quelle mesure ? L’écrivain soviétique en est-il lib
101 littéraire ? Si oui, comment l’améliorer ?) Tous ces sujets sont « brûlants », mais ils nous semblent ménager une mesure d
102 Europe d’abord, puis — nous l’espérons — en URSS. Ces travaux, portant essentiellement sur des faits statistiques, auraient
103 s, c’est- à-dire l’interdiction pure et simple de ces activités sous l’accusation d’espionnage ou de propagande destinée à
26 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Relance européenne ? (février 1956)
104 trine ou d’efficacité. Il est impossible de peser ces raisons parce qu’elles ne sont pas de même nature : les meilleures po
105 jour… Ce qui nous semble sûr, c’est qu’aucune de ces méthodes n’a de chances d’aboutir à la création d’une Europe vivante,
27 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une initiative des sénateurs belges (février 1956)
106 férence de Bruxelles, après avoir rendu hommage à ces efforts en cours et aux réalisations déjà acquises, s’est bornée à ad
107 c des moyens scandaleusement limités. Obtenir que ces moyens soient augmentés, d’une manière massive et rapide, mais sans d
28 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). À pied d’œuvre (avril-mai 1956)
108 ires, universitaires et populaires ». Obéissant à ces directives initiales, le CEC s’est intéressé dès ses débuts au domain
109 nt est destiné à servir d’introduction générale à ces projets. Il se propose de situer le problème d’une éducation pour l’E
110 es. Il était nécessaire de rappeler succinctement ces données générales du problème, afin de définir l’esprit dans lequel v
29 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Former des Européens (avril-mai 1956)
111 utes les autres civilisations, la transmission de ces connaissances se trouvait comme filtrée par un réseau de règles presc
112 oncé comme antidémocratique. Peut-on ramener tous ces contrastes à celui qui oppose, d’une manière globale, les sociétés fo
113 condition de ne jamais perdre de vue le fait que ces tendances contraires coexistent en Europe depuis des siècles, et n’on
114 ’Europe à l’est et à l’extrême ouest, nous voyons ces tendances — entremêlées et « composées » chez nous — se dissocier, s’
115 (challenge) dans l’enseignement qu’on leur offre. Ces lignes sont extraites du livre qu’une institutrice écœurée vient de p
116 raignante pour l’esprit. La voie européenne Ces deux repères extrêmes une fois posés, il nous est plus facile de défi
117 spérité et sa vie même… Et il est vrai que toutes ces choses — réelles ou mythiques d’ailleurs — sont pour lui autant de my
118 structures économiques et politiques ; — comment ces forces se manifestent ou agissent à son échelle, dans le milieu qu’il
119 sort de tout l’ensemble européen, au sein duquel ces forces et intérêts, ces structures et courants deviennent visibles. I
120 européen, au sein duquel ces forces et intérêts, ces structures et courants deviennent visibles. Il pourra prendre enfin,
121 res ; il deviendra lui-même éducateur. Or ce sont ces seuls responsables qui voudront l’Europe et la feront, et non les « m
122 es qui touchent directement la vie de l’habitant. Ces exemples, il s’agit maintenant de les présenter aux auditeurs d’un co
30 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Ce n’est pas au pied du mur… (juin-juillet 1956)
123 ne vaut que ce qu’on en fait. Qu’a-t-on fait dans ces murs depuis six mois ? Que fait-on réellement au Centre ? De janvier
124 laborateurs à des réunions extérieures. Chacun de ces comités suscités par le Centre a représenté des mois de préparation ;
31 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Prix européen de littérature n’a pas été donné en 1956 (juin-juillet 1956)
125 rat avec au moins un éditeur devient infime. Dans ces conditions, un Prix européen réservé aux seuls manuscrits inédits cou
126 ompositeurs. (Voir plus loin.)ay Tenant compte de ces expériences et des besoins particuliers des guildes, le jury littérai
32 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Prix européen de littérature : guildes et clubs du livre (août-septembre 1956)
127 ce projet, le CEC s’adressa aux guildes du livre. Ces entreprises, qui se sont rapidement développées après la guerre, ont
128 e Varsovie en 1944, intitulé La Prise du pouvoir. Ces deux ouvrages, publiés aussitôt par les guildes, puis par de nombreux
33 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Au seuil d’une année décisive (février 1957)
129 notre institution tient presque tout entier dans ces deux paragraphes. Notre but général reste de faire l’Europe en forman
34 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aux racines de l’Europe de demain (avril 1957)
130 n raccourci analogue, ne pourrait-on pas dire que ces deux grandes défaites européennes : la Première et la Seconde Guerre
131 queux puis totalitaire fut la cause principale de ces conflits. Or il est clair que le nationalisme fomenté par les campagn
132 r l’histoire de son propre pays. Lorsqu’il aborde ces débats — et 99 fois sur 100, il n’aura même pas l’occasion d’aller ju
35 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La Suisse et l’Europe après 1945 (avril 1957)
133 CECA) groupe les ressources de six pays. En 1957, ces pays décident de créer entre eux un Marché commun. 5. La Suisse étan
36 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle des festivals dans la vie culturelle de l’Europe [Commentaires] (mai 1957)
134 pur divertissement est passé au rang d’industrie. Ces divers processus ne peuvent que s’accélérer dans l’ère où nous entron
135 ublic qu’à celui des aspects économiques. Deux de ces options se trouvaient mises en discussion par notre questionnaire : d
136 mosphère spécifique de la manifestation. L’une de ces formules (par l’accord avec les lieux ou par l’homogénéité de la conc
137 créer un jury international, qui aurait recours à ces critères pour décerner ou non l’étiquette de « festival » semblait pr
138 , — est-il besoin de le répéter ? Saisir ensemble ces deux termes que la logique oppose, est un mouvement, un geste de l’es
37 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Centre européen de la culture : ce qu’il fait — d’où il vient — où il va (février 1958)
139 vion de Londres. Il venait proposer à l’auteur de ces lignes de préparer la partie culturelle du premier Congrès de l’Europ
140 relles, et le besoin de représentation commune de ces forces vis-à-vis du reste du monde nous appellent et nous poussent da
38 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (février 1958)
141 tre dans plusieurs pays, depuis le début de 1956. Ces activités comprennent notamment des publications et des conférences d
142 s pouvant être généralisées par la suite. Deux de ces expériences sont déjà en cours dans le Midi et le Sud-Ouest de la Fra
143 e manière vivante la nécessité de notre union. De ces négociations, qui se poursuivirent pendant plusieurs années, marquées
144 n éducative européenne pourra être entreprise sur ces bases. Santu Lussurgiu (Sardaigne) Objectif : dans un groupe
39 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pool européen d’éditeurs (février 1958)
145 variés sur les problèmes d’ensemble de l’Europe. Ces ouvrages seront publiés simultanément en sept langues dès que l’assoc
146 e pays et de langues. Il s’agissait de convaincre ces éditeurs de former, à cet effet, un pool ayant pour premier but la pu
40 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le bulletin du Centre (février 1958)
147 s Europe-URSS. Traduits en deux ou trois langues, ces bulletins touchent un public plus large et paraissent répondre à des
148 sent répondre à des besoins réels. Compte tenu de ces indications, la formule du bulletin a été modifiée à partir de décemb
149 000 exemplaires, qui paraissent annuellement. Sur ces six bulletins, un seul présente l’ensemble des activités du Centre, l
150 « faire l’Europe » se sont précisées au cours de ces dernières années : la méthode institutionnelle (CECA, Marché commun,
151 (CEC, instituts, associations professionnelles). Ces trois voies seront définies, comparées et discutées par les partisans
41 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La méthode culturelle, ou l’Europe par l’éducation des Européens (mai 1958)
152 é, allemand de l’autre.) Ensuite il faut offrir à ces hommes compétents l’occasion de travailler ensemble en tenant compte
153 Terre, imités et copiés par tous les peuples. Or ces produits sans les valeurs qui les ont rendus possibles et qui en règl
154 es pharmaciens… À mesure que s’élargit la base de ces initiatives culturelles (au sens le plus large du mot) le besoin de c
155 n’oseraient jamais la payer… Les Russes n’ont pas ces scrupules-là, ils font ce qu’il faut ; ils gagneront sans coup férir,
156 ne façon précise, de convaincre les détenteurs de ces moyens que leurs investissements dans le domaine culturel ne doivent
42 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Un essai de synthèse (mai 1958)
157 ent compte de ce qui la distingue dans le monde). Ces deux nécessités, rythme et finalité, paraissent en fait aussi contrad
158 uite ? La seule attitude efficace, en présence de ces contradictions, nous paraît devoir être celle d’un œcuménisme pratiqu
159 ès en paternité qui diviseront nos successeurs41. Ces jeux restent frivoles, même si l’on se fâche, et l’aigreur des propos
160 Désunion de l’Europe, union de ses adversaires : ces deux grands faits dominent la situation à laquelle les fédéralistes e
161 t les mouvements fédéralistes. La multiplicité de ces mouvements était peut-être inévitable. Elle ne deviendra fatale — au
43 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une université européenne [Introduction] (juillet 1958)
162 eux universitaires « européistes » en présence de ces problèmes, soit : — les rapports préparatoires, — un résumé des débat
44 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La création d’un Centre européen d’enseignement postuniversitaire (juillet 1958)
163 spécialisées, et d’une formation technique, dans ces mêmes disciplines, poussée au-delà de ce que peuvent donner les école
164 ium generale européen aux spécialistes avancés de ces mêmes branches — en partant de l’idée que le progrès scientifique dép
165 connaissances techniques nécessaires, le métier. Ces deux étapes de toute formation normale restent en dehors du champ dél
166 s répondraient à cette nécessité. Ils offriraient ces occasions de prises de contact personnelles avec l’avant-garde d’une
167 instituts, ou parallèlement à l’une ou l’autre de ces sessions, des stages d’études européennes par professions, qui répond
168 enseignement général sur l’Europe ; 2° réunion de ces instituts en un seul Centre européen d’enseignement postuniversitaire
45 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation et loisirs : les mass médias (mai 1959)
169 , substitut à la religion, voire religion en soi. Ces deux notions ont suivi à peu près la même évolution sémantique. Jusqu
170 nt des praticiens de leur branche. Il y a ensuite ces moyens de culture qui sont le livre, le disque, la radio, la télévisi
171 rels distribués chaque année par centaines, ou de ces savants qui tout d’un coup atteignent à la grande popularité (pour de
172 vent agir sur les producteurs et distributeurs de ces mass médias ; ou encore, dans quelle mesure on peut les convaincre de
173 35 millions en 1957. Il est facile d’imaginer que ces millions de disques ont contribué à préparer un vaste public entièrem
174 , parce qu’il ne ressemble pas aux « succès » que ces éditeurs ont connus jusqu’à présent. Il semblerait, à les en croire,
175 tte augmentation spectaculaire de la quantité. De ces quelques faits statistiques, nous pouvons tirer dès maintenant deux c
176 ion, c’est que les fabricants et distributeurs de ces moyens de culture — éditeurs, dirigeants et producteurs de la radio e
46 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Editeuropa (septembre 1959)
177 helon européen. ⁂ C’est pour tenter de répondre à ces questions nouvelles que le Centre européen de la culture, ayant recue
178 on. Pour réelles et inévitables qu’elles soient, ces difficultés ne sauraient nous arrêter, si nous considérons les avanta
47 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Henri Brugmans, Les Origines de la civilisation européenne (septembre 1959)
179 l’appréciation de l’époque de « naissance », tous ces auteurs catholiques s’accordent à reconnaître dans le Moyen Âge le « 
48 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Luis Diez del Corral, El rapto de Europa (septembre 1959)
180 t parlait Rimbaud, trois fois cité en épigraphe à ces essais, avec une efficacité extraordinaire. Il importe d’ajouter à ce
49 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Neuf expériences d’éducation européenne [Introduction] (décembre 1959)
181 on efficaces qui existent dans tel ou tel milieu. Ces possibilités, une fois reconnues, ne manqueront pas d’encourager cert
50 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Neuf expériences d’éducation européenne [Conclusion] (décembre 1959)
182 tout, dans la mesure où nous avons trouvé partout ces responsables réalistes, ces animateurs enthousiastes sans lesquels no
183 avons trouvé partout ces responsables réalistes, ces animateurs enthousiastes sans lesquels nous n’eussions rien pu faire,
184 peut être fait et ce qu’il reste à faire. Fort de ces expériences acquises, le CEC et son département de l’éducation se don
51 1960, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales, ou raison d’être et objectifs du CEC (1959-1960)
185 faut-il un Centre en pareil domaine ? Répondre à ces trois questions, très normales et très légitimes, ce sera définir du
186 ers et les plus éloignés ; et qui pis est, toutes ces images apparaissent particulièrement incompatibles avec les réalités
187 1956 à 1960 voient donc apparaître, en réponse à ces deux problèmes nouveaux, d’une part des fondations (Genève, puis Amst
188 relles, et le besoin de représentation commune de ces forces vis-à-vis du reste du monde, nous appellent et nous poussent d
52 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La règle d’or, ou principe de l’éducation européenne (1960-1961)
189 les peuples ont reçu cette idée de la liberté et ces moyens de se libérer qu’ils ont hâte d’appliquer d’abord à ses dépens
190 allaient de soi. Et en effet, durant des siècles, ces fins n’étaient guère contestées : un accord général existait quant à
191 ère. Au lieu d’initiation, on parle d’initiative. Ces deux termes marquent le début et la fin d’une évolution millénaire al
192 e l’humanité devait fatalement passer de l’une de ces attitudes à l’autre en vertu de quelque loi de l’Histoire, devait aba
193 tend former. Quels sont, dans l’Occident moderne, ces types d’hommes ? Trois tendances principales en Occident Du poi
194 (challenge) dans l’enseignement qu’on leur offre. Ces jugements et cette description, je les extrais du livre qu’une instit
195 té conduit au conformisme imposé par l’État.   c) Ces deux repères extrêmes une fois posés, il nous est plus facile de défi
196 rqué trois tendances pratiquement dominantes dans ces trois régions de l’Occident. Je vous laisse le soin de nuancer le tab
197 des problèmes de dosage, d’équilibre vivant entre ces éléments. Le problème de la discipline scolaire par exemple. En faut‑
198 alectique, antinomique, dynamique de la personne. Ces termes sont abstraits s’ils ne sont pas sentis. En voici une autre ve
53 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Guide européen de l’enseignement civique [introduction] (1960-1961)
199 tés » au sein de la « communauté ». Bien entendu, ces quelques formules choisies à la volée dans les textes qu’on va lire n
200 . Problèmes communs et déficiences communes Ces variations ou oppositions nationales perdent d’ailleurs beaucoup de l
201 lits de valeurs et de conceptions morales, etc.). Ces critiques nous paraissent valables pour tout l’Occident. La grande di
202 s économiques ! Mais il est clair aussi que, dans ces conditions, le civisme réel n’existe plus, la liberté de choix et d’o
203 tend pas être ?). Conclusions introductives Ces quelques aperçus, je le répète, n’avaient d’autre ambition que d’intr
204 des textes qui suivent. C’est plus encore ce que ces textes ne disent pas que ce qu’ils disent qui doit nous engager à pre
54 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Esquisse d’une biographie : J. H. Retinger (1960-1961)
205 ible. Amitié avec Joseph Conrad Au cours de ces mêmes années, Retinger s’était lié intimement avec Joseph Conrad, qu’
206 ys d’adoption. Retinger et sa femme furent durant ces années, les seuls Polonais à fréquenter sa maison, et à lui parler de
207 uis retrouver son adresse. » (Lira-t-il peut-être ces lignes ? Elles lui apprendraient qu’il se trouve détenir l’un des iné
208 bres de circuler chez les Alliés.) Pour atteindre ces deux objectifs, Retinger ne dispose ni des fonds nécessaires, ni de l
209 cinq millions en Amérique. Le rappel constant de ces chiffres fait plus en quelques semaines que toute la propagande du Bu
210 t pas seulement d’avoir de bonnes idées, mais que ces idées devaient être implantées dans un milieu donné, et qu’il s’agiss
211 rempart à l’Europe contre l’expansion russe. Pour ces raisons patriotiques et politiques, et par goût de l’aventure sans do
212 tés européennes. Exil en Espagne Cependant, ces activités d’agent politique privé ne sauraient plaire à tout le monde
213 de lui et de son bon droit, Retinger néglige tous ces avertissements. Jusqu’à ce jour d’octobre 1917 où il se voit convoqué
214 pour la réaliser. Au désert et en prison De ces années mexicaines, deux épisodes sont rapportés avec quelque détail d
215 , comprend soudain qu’il est devenu tout pareil à ces personnages de Conrad, dont il avait voulu, sept ans auparavant, fair
216 ade des USA a vendu depuis un an au gouvernement. Ces papiers révèlent toute la conspiration organisée par les compagnies a
217 in, Ben Smith, Ben Tillett, Jimmy Thomas, etc. De ces souvenirs personnels, jugements et anecdotes, on peut déduire que l’a
218 cuments que j’ai pu consulter mentionnent, durant ces mêmes années, une mission au Vatican, amenant un rapprochement entre
219 rime Minister du cabinet Churchill. Durant toutes ces années, voyageant sans cesse entre le Mexique et la Pologne, séjourna
220 ais. Effrayé à l’idée d’être transporté dans tous ces escaliers et passages sous-voie, Retinger enjoignit à son compagnon d
221 te que l’idée du Benelux naquit au cours d’une de ces réunions. La mort accidentelle du général Sikorski mit fin aux entret
222 ux-démocrates de France, d’Allemagne et d’Italie. Ces trois mouvements attiraient surtout les jeunes, de 18 à 40 ans. (L’UE
223 r exemple, ni Lausanne qui a créé le CEC ; ce que ces deux congrès ont créé en revanche, ce sont les conditions psychologiq
224 et politiques qui ont permis la mise en place de ces institutions, et de bien d’autres. Je ne crois pas que Jean Monnet et
225 s qu’il élabora jusqu’au dernier jour. » 49. «  Ces ouvrages ne passèrent pas inaperçus », écrit J. H. Retinger ; « Paul
226 ins de coquilles ! » (Joseph Conrad, p. 37). 50. Ces initiales mystérieuses désignaient le Special Operation Service, orga
55 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Principes et méthodes du dialogue entre les cultures (avril 1962)
227 niveaux de vie, et sans rapprocher les cultures. Ces dernières manifestent au contraire — notamment en Asie et en Afrique,
228 alogue entre les cultures résultent clairement de ces deux phénomènes antagonistes. Les contacts inévitables, s’ils restent
229 culture à laquelle ils appartiennent, nourris de ces valeurs et y croyant pour l’essentiel ; mais également conscients des
230 res cultures. — des rencontres personnelles entre ces interlocuteurs. — des entreprises communes, idéologiques ou pratiques
231 m, de l’Afrique, ou d’autres cultures orientales. Ces instituts sont presque tous rattachés à une université, et répartisse
232 planète, mais il serait imprudent d’affirmer que ces ouvrages, dans l’ensemble, répandent plus de connaissances exactes qu
233 encore le temps d’y participer. En admettant que ces activités soient suffisantes dans leur domaine et soient menées d’une
234 gue avec l’Afrique noire, ou l’Inde, ou la Chine, ces quatre ensembles adopteront des attitudes très différentes, parfois o
235 ntre l’Inde, la Chine et l’Indonésie. C’est entre ces régions bien distinctes, et non pas entre continents trop vastes ou e
236 tituer. 2. « Présenter » (expliquer et enseigner) ces régions et leurs principes de cohérence culturelle, tant à leurs habi
237 conforme à l’American way of life. La culture de ces deux ensembles est facile à « présenter », parce qu’elle s’est consti
238 gue sincère et fécond des cultures. La mission de ces centres régionaux serait triple : — réunir une documentation bien sél
239 et de coopération aux hommes qui peuvent résoudre ces problèmes ; puis placer les résultats de ces travaux à la disposition
240 udre ces problèmes ; puis placer les résultats de ces travaux à la disposition des responsables de l’éducation, de la polit
241 des arts, etc. ; — Publication des résultats de ces travaux ; — Préparation d’ouvrages « présentant » la culture de la ré
242 es caractères communs à tous ses peuples ou pays. Ces ouvrages seraient ensuite traduits dans les autres régions, par l’int
243 s ils seraient en tout cas les moyens de détecter ces interlocuteurs (parfois de les former) et d’entrer en contact avec eu
244 que région. Il ne nous appartient pas de discuter ces problèmes dans le présent papier, qui ne veut qu’introduire le sujet.
56 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue des cultures [interventions] (avril 1962)
245 rdination — un foyer d’études et d’initiatives ». Ces trois fonctions expliquent suffisamment pourquoi le CEC, aujourd’hui,
246 les ont été empêchées, dont plusieurs au cours de ces tout derniers jours. Je n’en salue que plus chaleureusement votre pré
247 tre les musulmans et l’Inde — pour ne prendre que ces trois exemples — sont de nature politique avant tout. Et que, par con
248 t de croire, de légiférer, de rêver et d’agir. Or ces réalités qu’on peut appeler culturelles sont les sources profondes de
249 tique, économique et social. La méconnaissance de ces réalités « culturelles » est ce qui empêche le plus souvent nos négoc
250 nt à cette pression qu’elles subissent toutes. De ces deux faits de base résultent des tensions virtuelles, ou actuelles, q
251 aît la nécessité du dialogue. Il est très bon que ces cultures soient différenciées mais si l’on ne veut pas aboutir à des
57 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux-mille volumes sur l’Europe (février 1963)
252 rtoires, Index, Guides. On pourra certes discuter ces rubriques et la répartition entre elles d’ouvrages qui, bien souvent,
253 à 150 volumes, considérés comme ouvrages de base. Ces listes aideront les libraires à composer leurs vitrines, lors de la S
254 inent, ses problèmes et les solutions proposées à ces problèmes depuis des siècles, ou de nos jours. Chacun brûle d’apporte
255 ’être optimiste.) Défauts communs à la plupart de ces ouvrages : ils sont écrits à la hâte, pour « coller à l’actualité »,
58 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Enquête sur l’enseignement civique dans les pays européens [Avant-propos] (mai 1963)
256 la culture*55. Constitué de représentants de tous ces organismes et de hauts fonctionnaires de plusieurs ministères de l’Éd
257 de plusieurs stages internationaux. Le premier de ces stages se tint à Bruxelles en début janvier 1963 sous les auspices et
258 ues semaines près. Comme il fallait s’y attendre, ces réponses font ressortir surtout les lacunes et l’insuffisance de l’en
259 ver, ou à former, les hommes qui se chargeront de ces tâches, et les moyens financiers nécessaires. Ces derniers devraient
260 les volontés qui suffiraient sans doute à réunir ces ressources. 55. Les organismes dont le nom est suivi d’une astérisq
59 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre [Avant-propos] (juillet 1963)
261 international. Le festival d’Aix, qui satisfait à ces deux critères avec tout l’éclat que l’on sait, se trouvait donc préde
262 t que possible le caractère parlé et improvisé de ces débats : ils présentent, dans l’ensemble, une photographie qu’on ne p
60 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre [interventions] (juillet 1963)
263 diminuez l’importance des frontières nationales, ces frontières que le xix e et le xx e siècles ont imposées d’une manière
264 mes frontières ou extensions, si vous dévalorisez ces cadres, vous libérez les diversités. Le phénomène européen d’aujourd’
265 ine, ou de l’arabe, ou de celle de l’Inde, toutes ces cultures sont en présence d’une même menace ou d’un même défi : la ci
266 sur les inventions techniques, que la plupart de ces inventions ne sont pas dues à des techniciens spécialisés mais à des
267 rge de curiosités variées, et qui sont amenés par ces curiosités à faire des découvertes, à trouver du neuf qu’ils ne trouv
268 ais par le développement même de la technique. De ces considérations générales, ce que nous avons à retenir ici, je crois,
269 culturelle et l’évolution économique. Notons que ces évolutions ne sont jamais parties d’une base « nationale » au sens co
270 n’étaient pas les mêmes ou n’existaient pas dans ces époques-là. Elles ne vont pas d’une nation à l’autre mais d’un foyer
271 Renaissance italienne ou flamande. Qu’est-ce que ces cours offraient ? Un appel aux créateurs, et une réponse à leurs créa
61 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Campagne pour l’Europe des citoyens (septembre 1964)
272 ment de ceux, d’abord, qui ont pris conscience de ces problèmes. Par des stages de discussion, d’information, d’expérimenta
273 s, sciences, littérature, langues. Pour organiser ces stages, on a recherché l’appui des gouvernements, des autorités munic
274 ourgmestre — qui lui ont permis l’organisation de ces stages ainsi qu’aux Communautés européennes et au Conseil de l’Europe
275 recueilli l’accord le plus général. Le lecteur de ces textes et des résumés de quelques stages déjà tenus voudra bien garde
62 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stage d’Oosterbeek (septembre 1964)
276 n peut aussi bien dire qu’ils unissent et relient ces mêmes peuples. Le Rhin divise Français et Allemands ? Mais le Danube
277 nes des autres par des frontières arbitraires. Si ces frontières se dévalorisent (comme celles des Six, ou celles des canto
278 graphie. Et je ne sais s’ils y répondront pendant ces journées d’étude, mais ils sauront au moins qu’un Européen d’aujourd’
279 cela qui l’intéresse et que c’est peut-être dans ces directions qu’ils feraient bien d’orienter l’esprit de leurs élèves :
63 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Université et universalité dans l’Europe d’aujourd’hui (décembre 1964)
280 et ses diverses facultés, et les subdivisions de ces facultés, et tous les instituts spécialisés qui autour d’elles ou en
281 deux mouvements de sens contraire, qui affectent ces facteurs traditionnels de division du genre humain. Mouvement de conv
282 ions qu’un dixième de ce qu’elle est aujourd’hui. Ces données numériques, que je prends pour images, sont probablement vrai
283 les distances entre le savoir et le croire, entre ces deux aspects de la personne totale, jadis but et module de tout l’eff
284 é sur lequel on se soit accordé ? Il est vrai que ces questions débordent le seul domaine de l’Université, et qu’elles affe
285 opéenne, et c’est là qu’ils se posent à eux-mêmes ces questions, et nous les posent avec une insistance gênante — car nous
286 synagogue, ou de l’Amérique précolombienne. Dans ces cultures, tout est sacré. La distinction sacré-profane n’existe pas,
287 es, aux Africains, ou aux Arabes, qui leur posent ces questions fondamentales, ils se verraient conduits à dépasser leur ré
288 ntention si louable ont échoué, et les raisons de ces échecs répétés me paraissent assez évidentes. La généralité n’est pas
289 moins au seuil des synthèses nécessaires. c) Mais ces synthèses ne tomberont pas du Ciel, elles n’apparaîtront pas objectiv
290 physique en séminaires restreints, ils créeraient ces « carrefours de vérités hétérogènes » sur lesquels et à partir desque
291 uelles et de la fécondité de leurs interférences. Ces hommes seront d’abord des spécialistes, et qui prouveront leur excell
292 ict fédéral de l’Europe intellectuelle. Là vivent ces « hommes de synthèse » dont je vous parlais tout à l’heure : professe
64 1965, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). L’Europe et le monde [Introduction] (février 1965)
293 la coopération européenne en matière culturelle. Ces quelque 50 rapports ont été attribués à une première série de quatre
294 qu’aux hommes du tiers-monde, comment et pourquoi ces sous-développés qu’étaient les Européens du Moyen Âge et de la Renais
295 élites européennes de ce siècle se dessinent dans ces rapports. Les uns comme M. Joseph Needham, le grand sinologue anglais
296 son absence forcée de ce congrès, il est en Chine ces jours-ci) critiquent vivement toute tentative d’affirmer nos valeurs
297 ages subtils de la Chine et de l’Inde : parce que ces sages essayaient de se mettre à la portée de leur intelligence souven
298 s, d’une visite à Heidegger, et dans quels termes ces hommes revenus chez eux décriraient les croyances « risibles et enfan
299 ue chacun à sa manière, si différentes que soient ces manières et si opposées qu’elles puissent paraître, ces cinq rapports
300 nières et si opposées qu’elles puissent paraître, ces cinq rapports ont une vertu commune qui est de mettre en question les
301 e, anticulturelle, barbarisante ? L’exactitude de ces calculs ne suppose-t-elle pas que tous les peuples auraient accepté l
302 chariot à deux grandes roues ou la marche à pied. Ces exemples me paraissent de nature à nous rappeler que le niveau de dév
65 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Civisme et culture (notamment artistique) (mai 1967)
303 i et personne ne demandera quel est le lien entre ces matières et la préparation civique des élèves. Mais que l’on en vienn
304 Même à supposer que nul d’entre vous ne partage ces doutes ou ne se pose ces questions, il est certain que le lien entre
305 d’entre vous ne partage ces doutes ou ne se pose ces questions, il est certain que le lien entre culture et civisme n’est
306 , je me vois conduit à reprendre la définition de ces deux réalités. Je voudrais vous montrer comment, si elles sont bien c
307 s libre et responsable. Je voudrais insister sur ces deux derniers termes, et sur leur liaison nécessaire. L’homme europée
308 s libre. Ni dans le premier, ni dans le second de ces cas, il ne saurait être considéré comme un citoyen véritable. De ces
309 ait être considéré comme un citoyen véritable. De ces définitions de base résultent des conséquences importantes pour l’édu
310 rt le préparer à la libre initiative personnelle. Ces deux exigences de l’éducation européenne ne sont contradictoires qu’e
311 tout d’abord apprendre à voir, à lire, à écouter ces chefs-d’œuvre. Mais cet apprentissage ne sera efficace que si l’élève
312 hniques artistiques qui ont permis la création de ces tableaux, monuments, œuvres littéraires ou musicales. Ayant acquis un
313 ure suit à peu de choses près les mêmes voies. Or ces voies, notons-le, traversent avec une glorieuse indifférence une bonn
314 de « mathématiques soviétiques », car avant tous ces découpages arbitraires, il y a la grande communauté de créations et d
315 eut-être même, doit-elle commencer par là. 63. Ces déclarations sont extraites de deux conférences prononcées à Vienne,
66 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vingt langues, une littérature (mai 1967)
316 oment, dans le même milieu). Si je m’élève contre ces expressions (« respect des peuples », « apports des pays »), c’est qu
317 t caractériser en peu de mots une œuvre, une vie, ces réflexes ou tics de langage font préférer régulièrement l’appartenanc
318 une fois décisif, l’Espagnol Unamuno ! Dans tous ces cas, ce n’est pas le passeport qui caractérise l’écrivain, mais la ré
319 , Germains, Arabes, Slaves : nous avons tous subi ces influences, tout ce passé reste présent et agit dans nos écrits : La
320 me, abstraction, etc. — et les correspondances de ces styles et mouvements dans tous les arts : peinture, sculpture, archit
321 auteurs non moins importants que les langues par ces mêmes auteurs utilisées, altérées ou rénovées. Quelles que soient les
67 1968, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vers une fédération des régions (hiver 1967-1968)
322 avec emphase. Il ne consiste pas non plus à nier ces maux, mais bien à faire en sorte qu’ils cessent d’être réels. L’Ét
323 ibilités entre les huit combinaisons possibles de ces paires de forces divergentes : flamand-wallon, catholique-laïque, lib
324 e fonctionnel, formule de l’avenir européen. Tous ces symptômes révèlent une inadaptation morbide de l’État-nation aux réal
325 dépens de l’empire et de la papauté, voire contre ces symboles de l’unité du globe, de l’universalité du genre humain. Et q
326 et trop grands à la fois Regardons maintenant ces États-nations unitaires tels qu’ils sont dans leur être et leur agir
327 ndre au défi du tiers-monde, c’est-à-dire de tous ces États-nations inconsidérément multipliés sur tous les continents par
328 avec tous les autres : ce sont les résultantes de ces complexes de forces qui dénotent, définissent et mesurent les régions
329 tre, l’état civil et la gendarmerie. Et c’est sur ces régions que nous bâtirons l’Europe, non sur les cadres en bonne parti
330 sions pour donner libre jeu à nos diversités 76. Ces paroles éveillèrent un écho pour moi des plus inattendus : c’est qu’e
331 s l’espérer. Montée des régions Au cours de ces dernières années, on a vu se multiplier les recherches scientifiques,
332 our le fédéralisme et le progrès social », je lis ces quelques phrases : Nous proclamons la nécessité de la Révolution féd
333 réclamons la création d’États régionaux français. Ces États régionaux disposeront de pouvoirs exécutifs, législatifs et jud
334 de proche en proche, mèneront très loin… Ce sont ces nécessités qui expliquent que le Marché commun ait cru devoir convoqu
335 de l’Allemagne, qui a obligé les gouvernements de ces pays à étudier très sérieusement le problème de la régionalisation du
336 à la fédération Imaginons maintenant que dans ces métropoles, peu à peu, se forment ces centres de décision régionaux d
337 nt que dans ces métropoles, peu à peu, se forment ces centres de décision régionaux dont tout le monde parle, et qu’ils acq
338 aire Je voudrais indiquer quelques exemples de ces mutations de concepts et de catégories politiques qu’exige la prise d
339 particulier les fonctions de décision. En outre, ces centres jouent presque toujours un rôle très important du point de vu
340 portant du point de vue intellectuel et culturel. Ces agglomérations ont dès lors une importance essentielle pour l’identif
341 confondre avec la simple unité locale. Mais entre ces limites supérieure et inférieure la possibilité peut exister de plusi
342 régions contiguës de taille donnée, en sorte que ces limites doivent être tracées avec une certaine liberté de jugement 85
343 tout bord. Les phénomènes majeurs qui ont motivé ces prises de conscience successives sont faciles à énumérer : a) la CEE,
344 nt article est de proposer qu’en tenant compte de ces facteurs, on reconnaisse la nécessité de franchir un pas décisif et q
345 tato-national sécrété par le siècle dernier. Tous ces réactionnaires butés et volontiers grandiloquents, à gauche au moins
346 n les allergies de tel ou tel chef d’État. Contre ces passions-là, nul argument ne vaut et je perdrais mon temps à en écrir
347 s qu’économiques, culturelles que techniques. Or, ces ordinateurs, nous les avons ! J’ai dit ailleurs que le fédéralisme in
68 1970, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La région n’est pas un mini-État-nation (hiver 1969-1970)
348 s. » « Voulez-vous donc balkaniser l’Europe ? » ( Ces réflexes passionnels, étourderies et boutades ne sont guère passibles
349 , ce sont les guerres qui ont servi de prétexte à ces concentrations forcées, c’est leur préparation, leur conduite et leur
350 e d’études Le champ d’études régionaliste, que ces quelques remarques définissent, est à peine exploré. a) Il faudrait c
69 1971, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Dépolitiser la politique (printemps 1971)
351 leur action concrète. Je ne renvoie pas dos à dos ces fascistes et ces communistes, je ne dis pas qu’ils sont tous les même
352 ète. Je ne renvoie pas dos à dos ces fascistes et ces communistes, je ne dis pas qu’ils sont tous les mêmes. Ils se haïssen
353 cela ne compte pas. Les structures qui gouvernent ces deux nations relèvent d’une seule et même implacable logique, celle d
354 ou « enfin concret » (c’est-à-dire refusant tous ces droits) — ni l’union de l’Europe, ni la participation civique, par su
355 ité qu’en principe. Aujourd’hui — repoussant tous ces anciens débats à l’arrière-plan — il y a le totalitarisme, et il y a
356 ses, est-ce un produit spécifique du communisme ? Ces phénomènes sont décisifs pour l’avenir de l’humanité, mais les énervé
357 a lutte des classes dans tout cela ? », me disent ces dévots scandalisés, comme d’autres intégristes s’écrieraient que j’ai
358 tinentales en passant par les régions) traduisent ces options générales — et c’est le civisme. Politique veut dire stratégi
359 aticisme purement théorique et telquellisant. Car ces décisions dramatiques qui absorbent le plus clair des énergies d’une
360 es locales opprimées par l’État despotique. Entre ces deux mouvements, il y a une corrélation nécessaire. » Arnaud Dandieu,
361 entants, le 7 octobre 1970, par Jay W. Forrester. Ces prévisions ont été commentées par l’auteur dans l’ouvrage intitulé Wo
70 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Confrontation des régions transfrontalières [Note liminaire] (été 1972)
362 es responsables techniques de la coopération dans ces régions. Elle s’est tenue dans la Maison de l’Europe, les séances plé
363 Déclaration finale, résultant de la discussion de ces rapports, et qui fut adoptée à l’unanimité. Nous faisons précéder ces
364 fut adoptée à l’unanimité. Nous faisons précéder ces textes d’un résumé analytique du Rapport de base, dont il nous est ma
71 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aspects culturels de la coopération dans les régions frontalières (été 1972)
365 utre langue, chaque maître peut refuser de donner ces leçons ! Et du côté officiel, on ergote sur la qualité de « langue ma
366 aisé de le faire dans une région frontalière) que ces clichés généralement hostiles aux voisins se justifient mal. Ils nais
367 vrai, comme le disent les discours officiels, que ces « précieuses diversités » soient celles de nos nations ? Je propose l
368 que ses foyers sont plus nombreux. Au Moyen Âge, ces foyers de création sont les universités, à la Renaissance les cités e
369 es. La volonté stato-nationale de faire coïncider ces entités hétérogènes ne peut engendrer que crises inutiles et conflits
370 s. Car dans le cas d’un partage de l’Europe entre ces deux sortes d’influences, il est clair que les gouvernements stato-na
371 nseignants apparaît virtuellement la plus forte. ( Ces régions sont très nombreuses le long de l’axe nord-sud, rhénan-alpin.
372 as les moyens de recherches requis, dans aucun de ces domaines : ces moyens sont de dimension continentale. (Ainsi le CERN
373 e recherches requis, dans aucun de ces domaines : ces moyens sont de dimension continentale. (Ainsi le CERN et le Super-CER
72 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Confrontation des régions transfrontalières [Nos conclusions] (été 1972)
374 ique « se développant dans son aire propre » et «  ces aires d’application variant, en fait et en droit, selon les problèmes
73 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stratégie de l’Europe des régions (printemps 1974)
375 un, l’Euratom, le CERN ont pourvu au plus urgent. Ces organismes ont ouvert la voie à des accords commerciaux et monétaires
376 es instruments capables de résoudre virtuellement ces problèmes économiques et commerciaux, on a vu que cela ne suffisait p
377 ment aux lèvres est celle-ci : Qui pourra prendre ces décisions et les imposer ? Un gouvernement mondial ? Il n’existe pas
378 t — USA, Europe, URSS, à quoi s’ajoute le Japon : ces quatre parties du monde produisent la plus grande part des investisse
379 squelles nous avons entraîné toute la planète, et ces guerres sont nées de nos nationalismes, et c’est à nous, Européens, q
380 dans leur ensemble souhaitent l’union, et que de ces 65 %, les trois-quarts, soit 75 % exactement, sont des jeunes de 18 à
381 savent très bien qu’ils ne pourront jamais tenir ces promesses, et qu’ils n’en ont ni l’intention ni le pouvoir. La « souv
382 pays européens à poser le problème régional. Que ces motifs soient de nature ethnique ou économique, linguistique ou géogr
383 ontinentale ; trop grand, il appelle les régions. Ces deux tendances, loin de se contredire, se commandent mutuellement dan
384 Rhin divise, mais le Rhône unit ! Or à mesure que ces frontières se dévalorisent, entre les pays de la CEE notamment, des r
385 politiques. Mais si l’on considère l’ensemble de ces « cas spéciaux », on voit se dégager deux classes de motifs principau
386 dans les pays de l’Est européen. Presque partout, ces ethnies brimées déclarent souffrir d’un sous-développement économique
387 et à travers leurs frontières. Puis il faut unir ces régions, et trouver ou créer les moyens de cette fin. Imaginons la ré
388 moyens de cette fin. Imaginons la réalisation de ces deux temps de la construction européenne. 1° Faire une région, ce n’e
389 e problème est partout le même : comment résoudre ces difficultés concrètes en dépit de l’obstacle que constituent les fron
390 es organismes vivants et utiles, rien n’empêchera ces régions de nouer entre elles et leurs voisines de l’intérieur des lie
391 oéconomique, culturel, écologique, universitaire. Ces liens à travers les frontières et avec les autres régions de l’intéri
392 s’étendant à tout le continent. Rien n’empêchera ces associations de nommer des délégués qui se rencontreront périodiqueme
393 onner les échanges régionaux. Et rien n’empêchera ces personnes de constituer dans leur domaine propre des agences européen
394 et de leurs régions. Rien n’empêchera, enfin, que ces assemblées ne fonctionnent en fait comme des Chambres européennes, qu
395 nnent en fait comme des Chambres européennes, que ces agences ne constituent en fait des ministères, non officiels certes,
396 parent Français et Espagnols, alors qu’en réalité ces montagnes sont habitées sur les deux versants par des Basques au nord
397 pas, Monsieur le Maréchal, s’écria le jardinier, ces arbres mettent cent ans à pousser ! — Tu vois bien, riposta Lyautey,
74 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Les grandes béances de l’histoire (printemps 1974)
398 eurs richesses aux gouvernements qui administrent ces territoires. Ce schéma de l’administration de notre terre est en cont
399 eux remontent à plusieurs siècles. L’existence de ces États-nations nous paraît tellement normale qu’il nous arrive d’oubli
400 s régions, nouvelle formule de la prospérité ; et ces régions devaient « s’ouvrir » à leurs voisines au-delà de la frontièr
75 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). C.J.B. l’Européen, 1891-1974 (printemps 1974)
401 tout point de langue unique qui se soit imposée à ces patries, voilà qui paraît interdire la possibilité d’un écrivain qui
402 en toute indépendance d’esprit, peut-on dire que ces traits composent une personnalité typiquement suisse ? Je constate qu
76 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Quand même il serait seul… (Sur un texte de George Orwell) (automne 1975)
403 ilà le But. Cette société sera peut-être secrète, ces communautés clandestines, ces régions sans institutions : il importe
404 peut-être secrète, ces communautés clandestines, ces régions sans institutions : il importe seulement qu’elles existent, p
77 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pourquoi des régions ? (printemps-été 1975)
405 . Il y a sans doute ici plusieurs spécialistes de ces problèmes qui pourraient être tentés de croire que les raisons de fai
406 partir de la crise mondiale qui exige la région. Ces deux types de réponses, partant du plus près et du plus loin, se rejo
407 ntèle principale de l’aéroport de Cointrin ! Tous ces problèmes concrets, quotidiennement vécus, et le fait aisément vérifi
408 les deux guerres européennes, devenues mondiales. Ces guerres ont ruiné le prestige de l’Europe politique (d’où la décoloni
78 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Paradoxes de la prospective (automne 1975)
409 st la création, l’intervention de l’esprit. Entre ces pôles se passe la vie, notre aventure collective et personnelle, éphé
410 istes ne jouent pas un rôle comparable à celui de ces figurines que le sorcier transperce d’une aiguille ou mutile, persuad
411 Expérimentées pendant la lutte contre les Viets, ces techniques vont servir à traquer les séparatistes basques ou ukrainie
412 d secours pour notre politique, car les effets de ces techniques, nous le voyons bien aujourd’hui, sont trop nombreux, trop
413 modèle napoléonien. »129 Mais une fois reconnues ces limites à l’intuition et au calcul, il faut admettre aussi qu’une soc
414 , Einstein, de Broglie, Freud, Schrödinger.) Or, ces cinq événements résument l’histoire du siècle. Imprévisible par la mé
415 c prévisionnel. D’autant plus qu’il se trouve que ces mêmes événements méthodiquement imprévisibles ont fait l’objet de pré
416 s irrationnelles au sein de la société »131. Mais ces prévisions impossibles sont justement de celles que les auteurs plus
417 les responsabilités, n’aurait pas vu se produire ces soulèvements. […] Limiter une expansion malsaine n’aurait pas été moi
418 eaucoup trop tard pour que Rome, en reconnaissant ces tendances, puisse constituer un ensemble de conception nouvelle. Par
419 nnes, Lausanne, 1972. 130. Voir les citations de ces auteurs en Appendice. 131. Bernard Cazes, dans Survivre au futur ? r
79 1976, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rôle de la modernité dans les relations Europe-Monde (hiver 1975-1976)
420 entaux qui s’en réclament, le concept exprimé par ces mots signifie qu’il est entendu, avant tout discussion et comme allan
421 res sauf une seule : l’occidentale. D’où viennent ces erreurs radicales que commettent au sujet de leur propre culture les
422 ndra sa politique et l’usage de ses armements. Or ces forces sont religieuses à l’origine, si elles ne s’avouent plus que c
423 s-monde ; 2° des modalités de la confrontation de ces cultures. III. Le concept de révolution Mais s’il est vrai que
424 plaçant ceux qui existent devant nos yeux.   Tous ces traits définissent une anti-religion. Que les Églises plus tard aient
425 Romains. IV. « Tout est venu à l’Europe… » Ces faits religieux fondamentaux conditionnent les échanges entre l’Europ
426 autre part. Rappelons les périodes principales de ces échanges. De l’aurore des civilisations jusqu’à l’Empire d’Alexandrie
427 troubadours et le roman celtique ; la synthèse de ces grands phénomènes culturels pouvant être localisée à la cour de Poiti
428 souvenirs de l’école du dimanche de mon enfance ! Ces apports émotifs ou plastiques à nos arts ont peu de chances de durée
429 , venue de l’Europe et d’elle seule, qui a révélé ces richesses naturelles et dans un sens précis, concret, les a créées. T
430 ropéenne. Que se passe-t-il quand le monde adopte ces inventions, ces procédés, ces formes ? D’une manière globale, je croi
431 passe-t-il quand le monde adopte ces inventions, ces procédés, ces formes ? D’une manière globale, je crois que nous somme
432 and le monde adopte ces inventions, ces procédés, ces formes ? D’une manière globale, je crois que nous sommes en droit de
433 même ses sommets. Elle n’est pas souvent digne de ces œuvres, mais c’est elle qui les a créées. Nous l’oublions souvent et
434 -vous pas un petit livre expliquant d’où viennent ces objets, pourquoi vous avez eu l’idée de les construire et comment ils
435 es les mafias politiques. Il est donc fatal, dans ces conditions, qu’une guerre atomique, même si aucun État ne la souhaite
436 e). C’est à l’Europe qu’il appartient de modifier ces conditions, et l’on ne voit pas de raisons d’espérer que des solution
437 teindre son plein vers 1910. La décolonisation de ces mêmes contrées commence en 1945 et approche de son terme dans les ann
438 1. Dans toutes les conférences internationales de ces dernières années sur la démographie, la pollution ou l’alimentation,
439 des souverainetés nationales dans la lutte contre ces dangers. Ce qui signifie pratiquement le blocage de toute mesure effi
80 1977, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La réponse de Denis de Rougemont (1977)
440 1948 et en 1950 à Paris. Le premier me décrit en ces termes : « Petit, trapu, l’œil sombre, le poil noir, le sourcil épais