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es péchés historiques, le seul foyer vivant d’une
civilisation
effectivement universelle ; — parce que la renaissance d’une Europe v
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l’Amérique du Nord est en train de développer une
civilisation
certes proche parente de la nôtre, mais autonome ; la plus grande dif
3
leur intervention, soit leur retrait. Et si la «
civilisation
du digest » prévaut chez nous, ce sera notre faute encore, autant que
4
lturel de l’Europe, l’héritage de notre glorieuse
civilisation
et son culte de la personne humaine. Ces formules fournissent des con
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union économique et politique, est une réalité de
civilisation
, une réalité culturelle, — s’il est vrai que la culture est la prise
6
, est encore, et doit devenir de plus en plus une
civilisation
et une culture, une manière de vivre et de penser, une création const
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ne organisation culturelle qui survole toutes les
civilisations
de la planète ne peut se donner qu’un but très vague, mal défini et p
8
» tel que l’a délimité Toynbee : une société, une
civilisation
bien définie, comme l’Europe, l’islam, l’Asie du Sud, l’Extrême-Orien
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édérer dans le champ d’une région, d’une unité de
civilisation
, les activités de création et de diffusion de la culture, c’est la mé
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nts, mais détenant encore les vrais secrets d’une
civilisation
qu’elle a rendue mondiale ; affaiblie par sa division mais déjà parve
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intérêts de chacune de ces nations, car c’est une
civilisation
, de laquelle nous sommes tous responsables. Il est faux qu’une nation
12
s derniers à leurs intérêts individuels. Si notre
civilisation
, menacée de toutes parts, ne peut pas s’appuyer sur des institutions
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somme des Anglais. L’Europe est une culture, une
civilisation
: c’est-à-dire un système de références, qui transcende à la fois la
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que l’Europe s’unisse pour sauver le foyer d’une
civilisation
devenue mondiale, qui nous dépasse en tant qu’individus, et qui dépas
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même de chacune de nos vies dépend en fait d’une
civilisation
qui peut périr par notre désunion. 3. L’Europe que nous voulons ne se
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der vous-mêmes du destin de nos pays, et de notre
civilisation
. Il est clair que certains sacrifices doivent être consentis par les
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collective de l’Occident : la naissance de notre
civilisation
au confluent des courants issus d’Athènes, de Rome et du Proche-Orien
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rs. La table ronde n’a pas dressé les plans d’une
civilisation
modèle. Mais elle a déclaré que le devoir et le salut des Européens c
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illions d’Européens, et au-delà d’eux de toute la
civilisation
occidentale, se trouve dépendre techniquement de 20 ou 30 individus é
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blème particulier de la recherche occidentale. La
civilisation
qui est née en Europe a dominé le monde pendant des siècles. Elle est
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même qu’ils remontent aux sources vives de notre
civilisation
, et qu’ils en sont inséparables. Je les rattache à nos plus grandes t
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les deux forces principales qui ont produit notre
civilisation
, — voilà ce qui définit le mieux l’Europe. Et c’est par là que l’Euro
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pe. Et c’est par là que l’Europe se distingue des
civilisations
antiques et asiatiques, comme des essais de civilisations totalitaire
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tions antiques et asiatiques, comme des essais de
civilisations
totalitaires. À la vérité sacrée et intangible réglant chaque détail
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de tout l’ensemble culturel et spirituel de notre
civilisation
. Rien ne serait donc plus faux ni plus dangereux pour nous que de mai
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taque aux fondements comme aux conquêtes de notre
civilisation
occidentale, parce qu’elle s’attaque à la notion de l’homme qui fut l
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on de l’homme qui fut l’origine décisive de cette
civilisation
, et qui en restera le plus haut achèvement. Ce n’est plus seulement
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nos yeux. Situation de l’Europe Foyer de la
civilisation
occidentale, l’Europe a pour mission suprême et impérieuse de suscite
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si, au moment où les valeurs secondaires de notre
civilisation
ont conquis le monde, l’Europe en perd naturellement le monopole, cep
30
baissement. Elle ne pourra survivre, et sauver la
civilisation
, que si elle s’unit. « D’ici vingt-cinq ans, disait récemment la rein
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île est un immense empire où il fait triompher la
civilisation
par des moyens de fortune et en faisant table rase du passé ». Il app
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ssait pas tant pour lui de transformer l’ancienne
civilisation
russe en y greffant des formes empruntées à l’Occident, que de s’en d
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, gratuite et obligatoire. Dans toutes les autres
civilisations
, la transmission de ces connaissances se trouvait comme filtrée par u
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— d’où vient ce monde et comment s’est formée sa
civilisation
; — ce que sont les forces principales qui le dominent, les désirs ou
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nos divers pays la conscience de la communauté de
civilisation
et de destin historique de tous les Européens. Tant que cette communa
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ant de distraction, si l’égoïsme triche, alors la
civilisation
européenne rejoindra les civilisations antiques, et nos nations n’aur
37
e, alors la civilisation européenne rejoindra les
civilisations
antiques, et nos nations n’auront plus qu’à se laisser porter vers le
38
’on connaît mieux l’état des problèmes dans notre
civilisation
, et l’ensemble des efforts qui se poursuivent dans le même sens. Les
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ales de l’homme moderne, et le foyer vivant d’une
civilisation
que le monde entier lui jalouse : on l’attaque, on la dit décadente,
40
uand on le compare à l’homme d’autres cultures et
civilisations
. De cette affinité d’essence et d’existence entre la musique et l’Eur
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, dans la perspective générale d’une politique de
civilisation
— souci majeur du Centre européen de la culture. M. Raymond Racine a
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ion de leurs diversités avec d’autres cultures ou
civilisations
: vue de l’extérieur, l’Europe forme un tout évident. En retour, nos
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r plein sens qu’à l’échelle de l’Europe, unité de
civilisation
. D’où le succès, typique du xxe siècle, des pools, associations, com
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la crise de Suez). — L’Europe, foyer vivant d’une
civilisation
dont les produits, mais non pas les valeurs, sont répandus sur toute
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d’origines et de buts qui définit la culture, la
civilisation
et le mode de vie des Européens quelle que soit leur nation présente,
46
ttitudes spirituelles et intellectuelles de notre
civilisation
européenne, ramène aujourd’hui à la culture des masses de plus en plu
47
Henri Brugmans, Les Origines de la
civilisation
européenne (septembre 1959)ca L’auteur se défend de croire à l’his
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s scolaires retiennent encore, au seuil d’agir. «
Civilisation
incomparablement dynamique, (l’Europe) réinterprète sans cesse ses gr
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[Compte rendu] Henri Brugmans, Les Origines de la
civilisation
européenne », Bulletin du Centre européen de la culture : « L’Éditio
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t se distinguant par là même de toutes les autres
civilisations
. Effort unique, et pour longtemps insurpassable, qui mérite d’être lu
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pas moins « l’antique matrice spirituelle » de la
civilisation
qu’elle a exportée, et cela n’est pas « expropriable ». Pourtant, nul
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fréquemment, pour mieux le préciser, au terme de
civilisation
. (Mais Français et Allemands s’entendent mal sur la définition et la
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tingués d’une manière polémique : « Kultur » et «
Civilisation
» deviennent les slogans à tout faire des propagandes de guerre en 19
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de sens, d’œuvres nouvelles et d’inventions ; la
civilisation
étant plutôt l’ensemble ou le système des résultats sociaux, à la foi
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ion de leurs diversités avec d’autres cultures ou
civilisations
: vue de l’extérieur, l’Europe forme un tout évident. En retour, nos
56
anière cohérente les principaux domaines de notre
civilisation
. Ainsi notre idéal civique comporte à la fois la vocation personnelle
57
quilibre en tension, dépend la fécondité de notre
civilisation
. Une civilisation trop purement classique, humaniste, libérale, au se
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n, dépend la fécondité de notre civilisation. Une
civilisation
trop purement classique, humaniste, libérale, au sens ancien, risque
59
n, risque de se voir écrasée physiquement par les
civilisations
techniciennes. En revanche, une civilisation purement technicienne, a
60
les civilisations techniciennes. En revanche, une
civilisation
purement technicienne, après quelques triomphes spectaculaires, quelq
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omiques, aux principes et idéaux qui inspirent la
civilisation
européenne dans son ensemble, ou encore à l’état du Monde au xxe siè
62
doit à l’ensemble culturel et historique de notre
civilisation
. Alors, il verra dans l’Europe non plus seulement un problème politiq
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sente pour elle l’uniformisation croissante de la
civilisation
. II. Les motifs du dialogue et ses difficultés spécifiques, pour c
64
ur unité réelle. 3. L’Europe a été le foyer de la
civilisation
technicienne. La technique n’y est pas née par hasard. Elle s’est dév
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ilosophique, biophysique, etc. Aujourd’hui, cette
civilisation
est diffusée dans le monde entier, mais sans son contexte culturel. L
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lème majeur, qui est celui de l’intégration de la
civilisation
technicienne à son grand héritage spirituel, appelle le dialogue avec
67
, dir. Dr Dankwortt). Institut international des
civilisations
différentes, Bruxelles. (Huit congrès de 1949 à 1960, et publication
68
Répertoire international des centres d’études des
civilisations
et de leurs publications, qui devrait être mis à jour.) Société inte
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iété internationale pour les études comparées des
civilisations
, Salzbourg. (Premier congrès en 1961.) En Inde : l’International Cent
70
(Prof. G. Tucci, Rome), Orient-Occident (Unesco),
Civilisations
(INCIDI, Bruxelles), consacrées à l’étude des relations culturelles m
71
xtbooks » en Inde et en Europe. Les instituts des
civilisations
comparées de Bruxelles et de Salzbourg tiennent des congrès annuels s
72
s non plus l’Europe, comme unité de culture et de
civilisation
.) Tous les dialogues savants que peuvent tenir entre eux linguistes,
73
terme, ainsi que sur les termes de culture et de
civilisation
. Est-ce qu’il y a une culture de l’universel, ou est-ce qu’il y a des
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parler d’hommes de culture dans n’importe quelle
civilisation
, nous savons exactement ce que cela veut dire. Ce sont les hommes qui
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présence d’une même menace ou d’un même défi : la
civilisation
technologique, qui a fait le tour du monde. Elle est née en Europe de
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verses, nous sommes tous colonisés par cette même
civilisation
technologique et nous devons retrouver notre équilibre en présence du
77
en Europe contre la technique destructrice de la
civilisation
. Mais nous sommes tombés d’accord, à Genève, pour penser que la techn
78
urs devoirs envers ce grand ensemble qui est leur
civilisation
et des droits que l’union seule pourra leur assurer dans l’avenir. Or
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du savoir, c’est dire que la commune mesure d’une
civilisation
est en train de s’évanouir — j’entends par là, sa conception de l’hom
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t qui est celui du principe de cohérence de notre
civilisation
, me paraît absolument spécifique de l’Europe. Seule en effet parmi to
81
anisme, de sinologie, d’islamologie, d’études des
civilisations
tropicales, africaines, amérindiennesda, indonésiennes, etc. Il n’exi
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thnographique des caractères spécifiques de notre
civilisation
, à l’heure où elle se répand d’une manière anarchique sur tous les co
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écolonisation et de la diffusion simultanée de la
civilisation
industrielle et technologique née du complexe européen ; — il faut qu
84
rts traite des liens entre le christianisme et la
civilisation
européenne, du sécularisme — phénomène typique de notre culture —, du
85
cation européenne. Alors que l’éducation dans les
civilisations
sacrées et les totalitaires n’est en somme qu’un immense catéchisme,
86
que et progressif, par contraste avec l’homme des
civilisations
sacrées et statiques, ou avec l’homme des civilisations totalitaires
87
sations sacrées et statiques, ou avec l’homme des
civilisations
totalitaires dans lesquelles il s’agit avant tout d’être conforme, d’
88
urel — les Français de 1914 croyaient défendre la
Civilisation
contre les Allemands qui croyaient défendre leur Kultur — elle se dis
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en. Quant aux éléments communs, relevons : a) Les
civilisations
que nous continuons. — Égypte, Mésopotamie, Crête, Grèce, Rome, Jérus
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une forme de communauté aussi nouvelle dans notre
civilisation
que le fut au vie siècle avant notre ère l’apparition de la polis, d
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oritaire et belliqueuse, créant ainsi la première
civilisation
européenne ; de même la région va s’opposer aux faux comme aux vrais
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et de « comprendre » qui s’en suit. L’homme de la
civilisation
visuelle, de l’imprimé, de la lecture des signes alignés, des plans,
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le bien et de presque tout le mal qu’entraîne la
civilisation
industrielle, l’Europe divisée, sans pouvoir fédéral, est incapable d
94
ui toutes les races de la terre qui copient notre
civilisation
industrielle scientifico-technique, quantitative. Mais elle est née d
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’elle dure plusieurs années et mette en pièces la
civilisation
occidentale ; ou qu’elle se termine d’une manière indécise et prépare
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lle voudrait nous faire croire que la société, la
civilisation
, leur crise et le système de leur crise, tout se passe en dehors des
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otre esprit, mais dans la crise présente de notre
civilisation
, comment suffirait-elle à nous guider dans le système ultracomplexe d
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odes principales de ces échanges. De l’aurore des
civilisations
jusqu’à l’Empire d’Alexandrie, on peut bien dire avec Valéry que « to
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enlevée par Zeus qui la conduit en Crête, d’où la
civilisation
minoenne, nourrie du Proche-Orient, va se transmettre aux Mycéniens e
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déraliste ; et pour tout résumer en deux mots, sa
civilisation
non sa culture, alors que celle-ci explique seule la création de cell