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sujet suivant : « L’Europe et l’Amérique dans la
crise
spirituelle du siècle. » De brefs comptes rendus de ces rencontres no
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La démission de M. Trygve Lie a fait parler d’une
crise
des Nations unies, par conséquent de la politique mondiale. Survenant
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eur général de l’Unesco, ne révèle certes pas une
crise
de la culture, mais bien du principe même des organismes culturels dé
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affecter la pudeur dans ce domaine. Disons que la
crise
est grave, que le départ de M. Jaime Torrès-Bodet n’a rien eu de dipl
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sort. Mais si l’on devait parler un jour d’une «
crise
du CEC », comme on parle aujourd’hui d’une crise de l’Unesco, gageons
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crise du CEC », comme on parle aujourd’hui d’une
crise
de l’Unesco, gageons que cette crise ne proviendrait que d’un manque
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rd’hui d’une crise de l’Unesco, gageons que cette
crise
ne proviendrait que d’un manque d’appuis extérieurs, et non pas de la
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ques. i. Rougemont Denis de, « À propos de la
crise
de l’Unesco », Bulletin du Centre européen de la culture, Genève, déc
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e à l’Est détendrait ce ressort. D’où, paraît-il,
crise
de l’idée européenne. On n’oserait affirmer ici que ce raisonnement n
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on de l’Europe en juin 1953 (mai-juin 1953)m
Crise
Deux de nos grandes nations traversent une période de paralysie po
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ion disponible est absorbé par les élections, les
crises
nationales, les prétendues « bombes diplomatiques » de l’Est et de l’
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ECA, bien sûr ; mais voyez les reportages sur les
crises
nationales, les élections ou les traités : tout se suspend, tout se t
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des succès immédiats, qui nous est imposé par la
crise
de l’Europe, ne doit pas nous faire oublier cette maxime générale de
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res unifiés, devant nos divisions sanglantes ; la
crise
de nos idéaux, devant la propagande massive des dictatures ; les moye
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sent nos efforts vers l’union ? L’examen de notre
crise
spirituelle et par suite culturelle et civique fut introduit avec amp
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st-il pas surtout politique et économique ? Et la
crise
que subit aujourd’hui l’effort d’intégration politique de l’Europe ne
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rendre vaines vos activités culturelles ? — Cette
crise
est au contraire l’argument le plus fort en faveur de l’existence du
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e dans l’enseignement, au point d’y provoquer une
crise
aiguë, que les observateurs étrangers ne sont pas les seuls ni les pr
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bientôt perdue si nous n’édifions pas l’union. La
crise
de l’unité rend donc impérative cette union qu’on vient de voir possi
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ossier de l’Europe unie. Voici l’Europe, voici la
crise
, voici la solution : jugez. ⁂ L’ouvrage était tout près de sa mise au
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bles qui s’exercent contre eux de l’extérieur. La
crise
de Suez a illustré cette situation. On a vu se dresser contre nous, à
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Mais cette prospérité peut être compromise par la
crise
européenne. 2. Les guerres de 1914-1918 et 1939-1945 ont ruiné le pre
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s. Il y eut des années creuses et des périodes de
crise
. Les premiers donateurs se lassaient, ou s’en remettaient aux États,
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ts États soi-disant « souverains » (exemple de la
crise
de Suez). — L’Europe, foyer vivant d’une civilisation dont les produi
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connais les éditeurs, je les entends parler de la
crise
du livre ; je les entends répéter qu’ils ne peuvent imprimer tel ou t
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e dans l’enseignement, au point d’y provoquer une
crise
aiguë, que les observateurs étrangers ne sont pas les seuls ni les pr
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r ses tâches immédiates, qu’on l’agrandisse ! Les
crises
de croissance n’ont jamais été mortelles pour les administrations : e
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qu’ils cessent d’être réels. L’État-nation en
crise
Que les nations soient encore bien réelles, et très fortes à quelq
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rable de leurs capitales. Mais il y a plus : aux
crises
locales dans telle ou telle nation, provoquées par le mécontentement
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ernois, du Guipuscoa basque ou de la Catalogne —,
crises
dont il est concevable qu’elles se résolvent un jour (soit par l’octr
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t à l’État-nation voisin), viennent s’ajouter des
crises
plus amples et dramatiques, qui affectent l’être même de plusieurs Ét
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mais bien plutôt que nous atteignons le stade de
crise
finale d’une forme d’association qui a dominé et animé l’Europe du xi
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ps politique. Double dilemme Telle étant la
crise
présente de l’État-nation, le régime à prescrire paraît facile à form
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onal n’est pas particulier à la Bretagne. Mais la
crise
y est si aiguë, la conscience de la crise si vive et l’oppression qua
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Mais la crise y est si aiguë, la conscience de la
crise
si vive et l’oppression quasi coloniale de la région si ancienne que
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der ces entités hétérogènes ne peut engendrer que
crises
inutiles et conflits aberrants. V. Nécessité de dépasser le cadre
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se manifester dans une communauté vivante. Cette
crise
morale affecte l’Occident tout entier, et par lui toutes les races de
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hissent sur notre société et sur les causes de sa
crise
aboutissent à des conclusions politiques non seulement contraires à c
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locales qui exigent la région ; — à partir de la
crise
mondiale qui exige la région. Ces deux types de réponses, partant du
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question : à partir des réalités mondiales, de la
crise
globale et des leçons qui en découlent à l’évidence. Je propose les é
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ropose les étapes de raisonnement que voici : La
crise
mondiale — dont parlent tous les mass médias, depuis la crise du pétr
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le — dont parlent tous les mass médias, depuis la
crise
du pétrole — résulte d’une mauvaise gestion de la planète : famine et
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e — c’est cela aussi qui l’empêche de résoudre la
crise
qu’elle a fomentée, et qu’elle entretient. Si les Européens ne s’unis
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qu’il est la cause efficiente et immédiate de la
crise
mondiale, et l’empêchement majeur à l’union de l’Europe — laquelle se
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endant un facteur décisif de la solution de cette
crise
. Il faut défaire et dépasser l’État-nation si l’on ne veut pas aller
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qui sera l’élément décisif d’une résolution de la
crise
mondiale. Tout cela, me direz-vous, est bien schématique. J’en convie
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Car, au-delà des réalités locales et derrière la
crise
mondiale il y a le danger, bien plus grave à mes yeux, de la dégradat
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planète, l’État-nation est aussi le fauteur de la
crise
, dans la mesure où l’obsession de la puissance est l’ultima ratio de
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aire croire que la société, la civilisation, leur
crise
et le système de leur crise, tout se passe en dehors des volontés hum
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la civilisation, leur crise et le système de leur
crise
, tout se passe en dehors des volontés humaines. « On n’y peut rien. »
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la saisie du réel par notre esprit, mais dans la
crise
présente de notre civilisation, comment suffirait-elle à nous guider
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dans l’ensemble européen moins d’habitants et une
crise
de pétrole, donc un moindre besoin d’autoroutes, on me dit alors : —
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rse devient Paul l’Apôtre dans les instants d’une
crise
aveuglante. Et il écrit, un peu plus tard, qu’au retour du Christ : «
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nous permettront d’illustrer le principe de cette
crise
mondiale et l’impact sur le tiers-monde de « ce qui est venu de l’Eur