1
rigide. Il reste ouvert à l’événement. J’oserais
dire
qu’à certains égards, il est moins décisif en soi que l’existence mêm
2
, qu’il s’agisse des partis politiques proprement
dits
, ou des nationalismes hérités d’un autre âge. On répète que ce sont l
3
lise, non du café. « Ah tu étais à l’église ? lui
dit
sa femme. Dis-moi donc le sujet du sermon ? — Euh… le péché. — Et qu’
4
afé. « Ah tu étais à l’église ? lui dit sa femme.
Dis
-moi donc le sujet du sermon ? — Euh… le péché. — Et qu’est-ce qu’il e
5
rmon ? — Euh… le péché. — Et qu’est-ce qu’il en a
dit
, le pasteur ? — Ben… il était plutôt contre ! » Le péché contre l’esp
6
comment penser la paix ? 1. Peu d’Américains «
disent
» vraiment cela, qu’ils pensent. Mais j’atténue plutôt la violence de
7
om doit partir de ces évidences. 4. Mais on va me
dire
: le mot culture n’a pas beaucoup plus de sens pour l’homme moyen. Si
8
’Europe a le devoir d’exiger que les États qui se
disent
en faveur de l’union augmentent très fortement leur budget de culture
9
: nos échecs, et nos manques à gagner, si je puis
dire
, dans notre effort pour informer une manière de penser européenne. Pr
10
re. Les motifs de ces succès sont simples et j’en
dirai
trois : le CEC travaille directement avec les intéressés, avec les pr
11
cune raison d’affecter la pudeur dans ce domaine.
Disons
que la crise est grave, que le départ de M. Jaime Torrès-Bodet n’a ri
12
nt qu’accidentels. Il s’agit d’ordres différents,
dirait
Pascal. Mais cette constatation, quoique nécessaire, reste loin d’épu
13
une grosse somme. Les hommes de culture, comme on
dit
, se demandent alors si pour ce prix l’on ne pourrait pas les aider mi
14
u’il faut donc réformer, et c’est encore trop peu
dire
: il s’agit de refaire à l’inverse, de fond en comble, — et non de co
15
tenu proprement culturel. (En fait, on se borne à
dire
qu’on travaille pour la paix.) D’autre part, le cadre national ne cor
16
e traduire par des organismes régionaux (comme on
dit
à l’Unesco) et non point mondiaux. 2. Centralisé. La réalité de la
17
nne doctrine fédéraliste, il serait plus exact de
dire
que le CEC veut être un lieu de rencontre et de prise de contact pour
18
t la fédération en plein démarrage, les autres la
disent
au point mort. Mais la contradiction n’est qu’apparente, car les deux
19
hrases le rôle et l’importance d’un tel écrit, je
dirais
que d’une part il a créé l’animation politique nécessaire à la vie de
20
onne ne parle plus de la Constitution. On ne peut
dire
que le débat se soit éteint : simplement, il n’est pas ouvert. Cet en
21
qui a besoin de nous, tant pis pour nous », comme
dit
Claudel. L’idée avance, malgré tout Seules les idées avancent.
22
ent infléchi depuis quelques semaines. Il faut le
dire
: jamais l’effort de construction européenne, si près du but, ne s’es
23
opéens, bon gré mal gré. Voilà ce qu’il faut leur
dire
, voilà ce qu’ils doivent comprendre à tout prix et in extremis. Ils s
24
r une petite bougie que de maudire l’obscurité »,
dit
un proverbe chinois, bonne devise pour ces temps. m. Rougemont De
25
e sont pas encore mûrs pour aller plus loin, nous
dit
-on. Précisément, le régime qui vous est proposé paraît propre à les f
26
leurer misère. Les riches ne l’aidèrent point, se
disant
tous ruinés, et refusant de faire le pool patriotique des faibles som
27
l dans nos rapports mutuels » (Toynbee), c’est-à-
dire
de regagner en prestige moral ce que nous perdons en apports extérieu
28
ion de tons les membres de la réunion. 4. Je le
dis
d’autant plus librement qu’invité par le secrétariat du Conseil de l’
29
réponses (mai-juillet 1954)q — Pouvez-vous me
dire
en deux mots ce qu’est le Centre européen de la culture ? — Je veux b
30
qui rend la vie digne d’être vécue ». On pourrait
dire
aussi que la culture est l’ensemble des activités humaines qui ont po
31
éducation historique de l’opinion et de ceux qui
disent
la représenter. À cause de l’absence d’une conscience commune de l’Eu
32
mes là pour la prendre au sérieux. C — Vous
disiez
tout à l’heure : « un organisme comme le Centre ». Est-ce donc qu’il
33
qu’il n’en existe plus même un. — Que voulez-vous
dire
? — Il est sain pour l’objectivité et pour la liberté du jugement de
34
mposa finalement au lendemain de la guerre civile
dite
du Sonderbund (1847) peut être qualifiée soit d’habile compromis, soi
35
orté par notre ami Ernst Friedlaender : « Il faut
dire
franchement à nos nations qu’elles ne pourront sauver leur individual
36
ainsi que l’on doit rassurer ceux qui tremblent,
disent
-ils, de voir leur patrie « se perdre dans la masse informe d’une Euro
37
pas vers l’intégration européenne », comme on l’a
dit
à Washington, puisqu’ils renoncent à affirmer le principe supranation
38
pratiquement se rallier à la méthode britannique,
dite
« fonctionnelle », méthode du step by step, du petit à petit l’oiseau
39
coup vont penser, car j’entends déjà ce qu’ils me
disent
: « Tout cela est très joli. Tout cela ne fera certes aucun mal, fera
40
ne doctrine, une foi, une folie, une personne. On
dit
: la propagande. Mais elle n’est rien en soi, pas plus que l’écriture
41
s des images convaincantes du potentiel européen.
Dire
aux peuples et à leurs élites : voilà ce que peut devenir l’Europe un
42
uropéenne de la culture. Nous attendrons, pour en
dire
davantage, son inauguration prévue pour ce printemps. u. Rougemont
43
autre chose. C’est une passion. Et cela revient à
dire
qu’elle ne peut être satisfaite par aucun résultat concret et limité.
44
ce qu’ils pouvaient trouver, elle mangea tout, et
dit
qu’elle avait encore faim. N’ayant plus rien à lui donner, ils la tra
45
tités énormes de nourriture, elle mangea tout, et
dit
qu’elle avait encore faim, aussi grand-faim qu’avant et encore plus.
46
. À la fin, ils lui demandèrent : Qu’as-tu ? Elle
dit
: J’ai faim. Ils lui dirent : Nous t’avons donné toute la nourriture
47
dèrent : Qu’as-tu ? Elle dit : J’ai faim. Ils lui
dirent
: Nous t’avons donné toute la nourriture du pays. Elle dit : Quand vo
48
s t’avons donné toute la nourriture du pays. Elle
dit
: Quand vous m’aurez donné cent fois et mille fois plus, j’aurai enco
49
et mille fois plus, j’aurai encore faim. Ils lui
dirent
: Que veux-tu donc ? et elle dit enfin : Je veux Dieu ! Cette légende
50
faim. Ils lui dirent : Que veux-tu donc ? et elle
dit
enfin : Je veux Dieu ! Cette légende marque le but extrême de toute l
51
à tout le secret du succès provisoire des régimes
dits
totalitaires : ils offrent et imposent des certitudes massives.) Nous
52
s. En sortant de chez lui, les mains vides, je me
dis
ceci : cet homme tire sa puissance de la turbine, mais après tout ce
53
chaque homme à son âme, l’habeas animam comme l’a
dit
Ignazio Silone. La tyrannie possède aujourd’hui les moyens de modifie
54
tion, que si elle s’unit. « D’ici vingt-cinq ans,
disait
récemment la reine Juliana, nous vivrons tous dans une même maison, o
55
ce à un groupe défini, à un Ordre, ou comme on le
disait
au Moyen Âge, à une « religion ». Il faudra donc que les Amis se sent
56
réalisme, dans une époque dont Churchill pouvait
dire
prophétiquement, au milieu de la guerre : « The empires of the future
57
re un procureur général de la Guépéou, lequel lui
dit
: « Vous autres, Occidentaux, avez une conception du secret un peu s
58
nons-nous maintenant vers les Européens. Ils vont
dire
: mais s’il y a détente, n’est-ce pas aussi le ressort de notre union
59
une liberté totale d’échanges réels. Il doit donc
dire
oui, sans réserve, aux offres répétées des Russes. Ces offres nous so
60
non des slogans de la propagande politique. C’est
dire
qu’il doit se produire entre personnes privées. De notre côté, c’est
61
outefois ne valait que pour la culture proprement
dite
, pour les hautes régions de la vie nationale ; elle n’a pas été capab
62
n’est pas l’ensemble des intellectuels proprement
dits
, mais plutôt une « collectivité idéologique » (Berdiaev), une sorte d
63
mportant du xix e siècle, Vladimir Soloviev, a pu
dire
que les intelligentsistes russes pratiquaient une foi basée sur ce sy
64
utres peuples. » M. Molotov cite à l’appui de ces
dires
le fait que, du mois d’août au mois d’octobre, « vingt délégations br
65
certains États… La délégation soviétique ne peut
dire
qu’une chose : elle ne peut pas accepter pour examen des propositions
66
de ce genre et les considère déplacées. Il a été
dit
ici (en juillet) que les dirigeants de l’Union soviétique auraient es
67
elles demandes normales et justes : que cela soit
dit
en toute clarté. Mais nous voyons aussi qu’il est hors de question qu
68
je parle de nous, écrivains soviétiques, je peux
dire
que nous voudrions sincèrement que nos relations amicales avec tous l
69
rganique d’une vaste et complexe réalité humaine.
Disons
, pour simplifier excessivement, que la méthode des autorités spéciali
70
us les enfants ont du génie sauf Minou Drouet » a
dit
, sans doute injustement, Cocteau. Selon la Gazette de Lausanne du 2
71
hoisir des moyens convenables à cette fin : c’est
dire
que la méthode d’éducation doit être elle-même « européenne ». Précis
72
État, qui déterminent l’éducation, ou pour mieux
dire
, le dressage utilitaire de l’individu. Nous sommes ici aux antipodes
73
voie médiane, ou comme il me paraît préférable de
dire
: d’une mise en tension permanente, d’une composition vivante des deu
74
e d’occasions d’exercer ses responsabilités. Nous
dirons
donc, pour rester dans le concret, que le problème le plus urgent de
75
onnues. « Qu’est-ce que je peux bien y faire ? »,
dit
-il, quand il a constaté que tout va mal, que la bombe H, le conflit E
76
ies, les pelouses et le ciel. Et souvent ils nous
disent
: « C’est trop beau ! Comment peut-on travailler dans ce cadre ? » No
77
ltats qu’on nous attend. Car ainsi qu’aimait à le
dire
un grand chef d’industrie français, ce n’est pas au pied du mur qu’on
78
enne des guildes et clubs du livre. Encore qu’il
dise
tout l’essentiel dans le peu d’espace réservé aux nouvelles de ce gen
79
n : l’Europe ne se fera pas d’elle-même, comme le
dit
« la berceuse conservatrice ». Elle ne se fera que par une mutation p
80
peuples préféreront bientôt ceux qui oseront leur
dire
« que l’Europe est une idée violente ». (Il ne s’agit pas d’une viole
81
ra les marxistes. Ou enfin cette conclusion, qui
dit
si bien l’angoisse de tous les militants de l’Europe unie : Ce qui e
82
sont morts pour « l’Europe notre mère », comme le
disait
un de leurs derniers poèmes, récité dans les ruines de Budapest. bg
83
le monde entier lui jalouse : on l’attaque, on la
dit
décadente, morte avec le colonialisme, condamnée sans recours, mais o
84
e effort d’information, d’éducation, et pour tout
dire
, d’hygiène civique. Notre tâche Plus que jamais résister à l’es
85
on. Par un raccourci analogue, ne pourrait-on pas
dire
que ces deux grandes défaites européennes : la Première et la Seconde
86
le il est né et les manuels de son enfance, il se
dira
contre la CED par crainte de « l’Allemagne éternelle », contre le Mar
87
ur économie, grâce à un système d’aide financière
dit
« plan Marshall », qui aboutit à la création de l’Organisation europé
88
sa prospérité économique. Si l’Europe s’unissait,
disent
-ils, elle formerait une fédération de près de 430 millions d’habitant
89
e dans la vie de notre temps. ⁂ Quels problèmes ?
dira
l’amateur qui se contente bien de son plaisir. Qu’il songe pendant qu
90
-mille fois plus écoutent de la musique, et je ne
dis
pas que tous l’entendent, mais il n’y a pas seulement les millions d’
91
ment touristique propre à tout festival, qu’il se
dise
d’ailleurs international ou régional. L’insistance sur la qualité et
92
t sur le caractère exceptionnel des programmes ne
dit
-elle pas d’une manière positive ce qu’une telle mise en garde aurait
93
a lettre, dans un esprit « totalitaire » comme le
dit
un correspondant, et de croire à la vertu d’interdictions de label, m
94
pe en associant des festivals ? » Le nigaud qui a
dit
cela ne mérite pas une réponse, mais voici qui est sérieux : la musiq
95
de toute entreprise européenne digne du nom. Ceci
dit
, les trois suggestions qu’apportent Ingmar Bengtsson, H. Burger et En
96
s et des savants disponibles et compétents. C’est
dire
que le moment est venu de former un Conseil des recherches européenne
97
qui se seront révélées les plus efficaces. C’est
dire
que les échecs possibles ici ou là ne seront guère moins instructifs
98
lgérie, Allemagne. L’action européenne proprement
dite
semble particulièrement difficile dans ce milieu social peu homogène
99
s bientôt dix ans que nous la pratiquons, nous ne
dirons
pas que cette méthode a fait ses preuves, car il faut une génération
100
es par l’usage et toujours plus conscientes. J’en
dirai
trois : 1. On ne peut pas faire l’Europe sans des Européens conscient
101
ropéens, c’est leur culture tout entière. Mais on
dirait
que la culture paraît à certains si respectable qu’ils n’oseraient ja
102
us est-il assuré ? On est parti, bien sûr, et qui
dit
mieux ? Mais que feront d’ici-là tous nos autres pays ? Et ceux de l’
103
ucun rôle reconnaissable. « Je me sens perdu ! »,
diront
en chœur les électeurs progressistes et les électeurs modérés, les ra
104
ois acteurs. Les institutionnels sont justifiés à
dire
que leur méthode « existe dans les faits » ; ils le sont beaucoup moi
105
européen dans les divers États. Là-dessus les uns
disent
aux autres : — Vous ne voulez pas vraiment l’Europe unie ! Tandis que
106
n’était pas le cas. De plusieurs côtés, on nous a
dit
: — Attention ! cette réunion est prématurée ! Attention ! vous arriv
107
ous la liste de ses membres et leurs titres. Elle
dit
assez ce que les instances européennes, saisies du projet qui nous oc
108
tes ou des économistes, par exemple, qui seraient
dits
« européens » parce qu’ils auraient étudié tous les droits en usage d
109
uérait dans des ateliers, « sur le tas » comme on
dit
aujourd’hui, et sous la direction pratique de maîtres de l’art ou du
110
similation) des produits de la culture proprement
dite
: je veux parler des mass médias. Les Américains désignent par ce ter
111
mme il fallait s’y attendre, surtout à des œuvres
dites
légères, et généralement aux plus mauvaises. C’est ainsi qu’on a vend
112
dernier se montra sceptique. Je l’entends encore
dire
: « Vous aurez la première année 500 abonnés, la deuxième vous n’en a
113
ste que de reprocher à un auteur ce qu’il n’a pas
dit
, pour mieux passer sous silence l’essentiel de ce qu’il voulait dire,
114
damental. Je n’en sais pas de plus reliable comme
dit
l’anglais. Sa traduction en France surtout, mais aussi en Angleterre,
115
Madrid. L’auteur est de l’école d’Ortega : c’est
dire
qu’une vision poétique, imaginative, ou selon ses propres termes une
116
s’il fallait prendre position dans le débat, nous
dirions
que la culture représente à nos yeux l’activité humaine créatrice de
117
paraissent avoir compris — et certains nous l’ont
dit
expressément — qu’il était juste et nécessaire de laisser libre de to
118
e la culture, rien ne semble moins nécessaire, ou
disons
-le : plus prétentieux, voire nocif, que l’idée d’un Centre. Ceci posé
119
⁂ En 1960, faut-il encore un Centre ? Nous avons
dit
que la raison d’être d’une institution de ce genre n’existe pas en th
120
s et des savants disponibles et compétents. C’est
dire
que le moment semble venu de former un Conseil des Recherches europée
121
e s’unir, face à un monde transformé par elle, et
disons
plus : fait par ses œuvres. Car si l’on peut parler du Monde, de l’un
122
gogie, sans déclarer leurs fins nouvelles. On l’a
dit
et on l’a répété : toute politique implique une définition de l’homme
123
thode éducative. Qui veut la fin veut les moyens,
dit
le proverbe. Inversement, qui veut certains moyens sert, consciemment
124
-dire psychiques ou psychologiques, comme nous le
dirions
aujourd’hui. En revanche, au dressage antique, les sociétés modernes
125
onnelle, vers l’autonomie, vers les risques… J’ai
dit
que les deux termes d’initiation et d’initiative marquent deux attitu
126
voie médiane, ou comme il me paraît préférable de
dire
: d’une mise en tension permanente, d’une composition vivante des deu
127
oi, maintenant, cinq minutes de philosophie. J’ai
dit
qu’à mon sens, le but de l’éducation européenne est la personne, c’es
128
ontraires de liberté et de contrainte. Les Russes
disent
contrainte seule, les Américains liberté seule ; nous disons : les de
129
rainte seule, les Américains liberté seule ; nous
disons
: les deux ensemble, bien plus, nous pensons que l’un ne va pas sans
130
aine ! Or ce Français à l’ancienne mode entendait
dire
qu’il faut au jeune enfant un dressage suffisant pour lui permettre,
131
éral. (De celui qui parle bien, les autres élèves
disent
: « Il raffine ! ») 2° La plupart des instituteurs suisses sont victi
132
s hommes complets, des personnes autonomes. C’est
dire
que votre rôle d’éducateurs est beaucoup plus difficile et complexe q
133
ttre une mesure beaucoup plus large d’inégalité —
disons
de diversité — dans la préparation des élèves. Mais elle ne doit pas
134
« En toutes choses, il faut considérer la fin »,
dit
le proverbe. Je dirais : « Avant toute chose, considérez la fin. » La
135
il faut considérer la fin », dit le proverbe. Je
dirais
: « Avant toute chose, considérez la fin. » La fin seule de l’Éducati
136
nt, cependant, vint m’observer. « Vous tirez mal,
dit
-il, voulez-vous apprendre ? » — « Oh oui, mon lieutenant ! » — « C’es
137
que je compte publier bientôt, et dans lequel je
dirai
tout au long ce que je n’ai pu, ici, qu’esquisser devant vous. 45.
138
à son député, etc. J’insiste : là où nos manuels
diraient
par exemple : Qu’est-ce que le droit de vote ? ou Qu’est-ce que l’imp
139
? ou Qu’est-ce que l’impôt ? le manuel américain
dit
: Comment voter ? ou Comment payer ses impôts ? Et surtout, il appren
140
se contentent de parler d’institutions. Est-ce à
dire
qu’aux USA tout est pour le mieux dans le meilleur enseignement civiq
141
e, parce qu’il conduit au communisme final. C’est
dire
qu’en dehors des leçons spécialement consacrées à l’étude de la Const
142
, l’économie et la morale ! (Mais pourquoi ne pas
dire
dans nos leçons d’instruction civique, ce qu’il a été, ce qu’il est,
143
i suivent. C’est plus encore ce que ces textes ne
disent
pas que ce qu’ils disent qui doit nous engager à prendre conscience d
144
ore ce que ces textes ne disent pas que ce qu’ils
disent
qui doit nous engager à prendre conscience du problème d’un civisme e
145
science du problème d’un civisme européen. Ils ne
disent
pas, et ils ne peuvent pas dire, dans l’état actuel des choses, que n
146
uropéen. Ils ne disent pas, et ils ne peuvent pas
dire
, dans l’état actuel des choses, que notre enseignement civique fait c
147
it corps avec le reste de nos programmes ; ils ne
disent
pas qu’il exprime une doctrine unique, et l’on ne peut que s’en réjou
148
unique, et l’on ne peut que s’en réjouir ; ils ne
disent
pas qu’il communique un intérêt vivant pour la chose publique, et cel
149
la doit nous inquiéter ; enfin et surtout, ils ne
disent
pas encore ce que devrait être l’enseignement d’un véritable civisme
150
f et résolu derrière un lorgnon démodé, et qui me
dit
avec un accent slave : « Votre discours était vraiment très bien, vou
151
aire signer la note. (C’est mon dernier snobisme,
disait
-il.) Il fut aussi l’un de nos familiers à Ferney. Et pourtant, je me
152
pas que vous serez jamais un écrivain ! », lui a
dit
un jour André Gide en riant, après avoir passé des heures à corriger
153
ouvé sa terre après quarante années d’exil. Il ne
dira
qu’une phrase au terme de cette nuit-là : « Cher Joseph, c’est un gra
154
ui faut un visa. « Venez me voir tout de suite »,
dit
le Général. En chemin, Retinger imagine un stratagème qu’il aura l’oc
155
allemand ni en polonais, mais en français, et lui
dit
hardiment qu’il veut aller en France. Interrogé sur son identité, ses
156
mon passeport. — Je vous souhaite bonne chance !
dit
-il en guise d’adieu, à quoi je répondis que j’espérais la mériter. »
157
ton monte, et le commissaire s’écrie : « Si vous
dites
encore un mot, je vous coffre ! » Joseph pense en un éclair : « S’il
158
c en France, et je pourrai me faire libérer. » Il
dit
: merde ! et se voit arrêté sur le champ. De la prison de Pontarlier,
159
cessé de le soutenir. « Il veut votre peau », lui
dit
Philippe Berthelot. Mais sûr de lui et de son bon droit, Retinger nég
160
tions, et visiblement à son cœur défendant, il me
dit
: — Mon cher Joseph, j’ai de mauvaises nouvelles pour vous. Je pense
161
e et arrogant comme j’étais, ma rage éclata et je
dis
: — Voulez-vous faire venir votre chef de cabinet. Lorsqu’il fut là,
162
t 4 dollars en arrivant au port. Il prit un taxi,
dit
au chauffeur de lui faire voir tout ce qu’on pouvait voir de la ville
163
ux jobs les plus étranges de sa vie » (il omet de
dire
ce que fut l’autre) : lecteur à haute voix dans une fabrique de cigar
164
ve aux eaux basses. De l’autre côté, lui avait-on
dit
, une charrette l’attendrait sur la route pour le mener à San Antonio.
165
u’il entreprend une activité politique proprement
dite
dans ce pays. À la veille de Noël 1921, le président confie à Retinge
166
en, Sikorski et Maïski ayant parlé, il se leva et
dit
d’une voix grave : « Ceci est un grand événement. Je suis convaincu q
167
rveur lui apporter aussi un grand verre d’eau, en
disant
simplement, sans le regarder : « Comme d’habitude, docteur ». Mais da
168
as sans terreur qu’il entendit soudain l’un d’eux
dire
à haute voix : « Savez-vous la grande nouvelle ? Retinger est arrivé
169
ait si longuement méditée et préparée. Nous avons
dit
plus haut ses premières tentatives dans ce sens, avant 1939. Il faut
170
ur et sans un seul discours, Retinger, on peut le
dire
, a forcé le destin, et vaincu l’inertie la plus lourde du monde : cel
171
péen, mais dès avant le congrès de La Haye. J’ai
dit
plus haut comment il vint me chercher à Ferney, en février 1948, pour
172
propos de projets que nous avions en commun, lui
dit
: « l’année prochaine », il répondit très vite comme on signale qu’on
173
u groupe de Bilderberg, à l’heure du cocktail, je
dis
un jour à Bob Boothby, en lui montrant Retinger qui circulait d’un gr
174
perçus », écrit J. H. Retinger ; « Paul Valéry me
dit
un jour qu’ils lui rappelaient un souvenir de plage, tant ils étaient
175
allons être obligés de trouver son Histoire ! »,
disait
récemment un jeune Sénégalais.) Une des premières conditions du dialo
176
logue, en temps utile, avant que l’on vienne nous
dire
: — Il est trop tard, la sagesse a perdu la partie pour avoir négligé
177
re siècle. C’est donc du fond du cœur que je vous
dis
merci, et que je vous salue au nom du Centre européen de la culture.
178
à décrire ses activités. Qu’il me suffise de vous
dire
en deux mots qu’il existe depuis onze ans, qu’il est une entreprise p
179
les viennent de quatre continents ! Et ceci, soit
dit
en passant, illustre bien l’une des difficultés majeures de tout dial
180
quelque chose, à donner le coup d’envoi, comme on
dit
dans un match de football. Il aura réussi, si nous constatons dans tr
181
t non pas d’un débat de politique mondiale. On me
dira
peut-être que les tensions les plus graves entre l’Europe et le monde
182
rcherons donc pas ici à nous mettre d’accord pour
dire
tous la même chose, mais seulement à nous mettre d’accord pour dialog
183
nisé. Qu’est-ce alors qu’un dialogue véritable ?
Disons
tout de suite que cela ne saurait être une succession de monologues,
184
e la culture de l’humanité. Je n’irai pas jusqu’à
dire
, comme M. Jargy, que nous les intellectuels d’Europe, sommes tous con
185
À propos de Richard Wright, Gabriel d’Arboussier
disait
très justement que son cas n’est pas celui des Africains d’Afrique qu
186
y a des cultures ? Je crois que nous pouvons tous
dire
oui et non là-dessus, il s’agit de distinguer. Il y a le phénomène cu
187
hénomène culture, qui est faire, créer, comme l’a
dit
M. Liscano, et qui est universel. Nous pouvons parler d’hommes de cul
188
êtes d’accord là-dessus, je crois que nous avons
dit
ce qu’il fallait dire sur ce premier point de l’ordre du jour : nous
189
sus, je crois que nous avons dit ce qu’il fallait
dire
sur ce premier point de l’ordre du jour : nous avons vérifié notre ac
190
x, voire même du Conseil de l’Europe. Partout, on
dit
attendre une aide européenne, pour résoudre des tâches nationales, et
191
ui me paraissent résulter de notre enquête. C’est
dire
que la Campagne d’éducation civique était nécessaire, et qu’elle est
192
traditions culturelles. Dans ce sens, et comme le
disait
récemment à Genève Bertrand de Jouvenel, s’adressant à des représenta
193
ste, peut paraître se rattacher à tout ce qu’on a
dit
depuis un demi-siècle en Europe contre la technique destructrice de l
194
nner qu’un exemple, que tout le monde connaît, je
dirai
que, grâce à la technique, aujourd’hui, la musique et la littérature
195
là des milieux où elle était cultivée, si je puis
dire
, autrefois. Les chances augmentant en même temps que les risques. […]
196
x problèmes philosophiques, par exemple, et même,
dirait
M. Oppenheimer, aux problèmes esthétiques. Les Soviétiques, eux-mêmes
197
ange parce qu’elle est d’abord expression, et qui
dit
expression dit communication, tendance à une communication. À mon sen
198
lle est d’abord expression, et qui dit expression
dit
communication, tendance à une communication. À mon sens, une métropol
199
mme la poule possible et l’œuf virtuel, et chacun
dit
à l’autre : existe donc d’abord ! J’existerai bien sûr tout de suite
200
stage d’aujourd’hui : je voudrais seulement vous
dire
, à vous professeurs de géographie, ce que je voudrais que l’on m’ense
201
à se faire la guerre, alors qu’on peut aussi bien
dire
qu’ils unissent et relient ces mêmes peuples. Le Rhin divise Français
202
est-ce qu’il les unit ? L’historien nationaliste
dira
qu’il les sépare. L’historien fédéraliste européen dira qu’il les uni
203
u’il les sépare. L’historien fédéraliste européen
dira
qu’il les unit en respectant leur diversité. Pas question de soumettr
204
es » est souvent arbitraire. Je voudrais qu’on me
dise
que l’Europe est un pays de grande densité humaine : 20 habitants au
205
contestations, de créations et de formes de vie —
disons
d’un mot : par sa culture, qui a fait littéralement le tour du monde.
206
se perdent dans les nuées de l’inconcevable. Mais
dire
que tout langage commun se perd, entre les branches sans cesse multip
207
branches sans cesse multipliées du savoir, c’est
dire
que la commune mesure d’une civilisation est en train de s’évanouir —
208
ire, sont vivants aujourd’hui. Et Louis Armand me
disait
un jour : si vous et moi, dans nos années d’études, il y a trente à t
209
version à l’unité »…) Toute l’évolution que j’ai
dite
conduit inévitablement à la confusion des langages, dissous en termin
210
qu’en croissant, sous la double pression que j’ai
dite
: toujours plus de matières à enseigner à un nombre toujours plus gra
211
ver obligée d’entrer dans un dialogue actif avec,
disons
, la psychologie au sens large, pour jeter les bases d’une science bea
212
leurs implications jusqu’alors inaperçues. C’est
dire
que l’œuvre de synthèse qu’exige l’état présent de notre culture et d
213
loin derrière, ou même en queue de liste. Je n’en
dis
pas plus sur ce point : dans les petits pays, tout est petit, y compr
214
: le discours de Churchill à Zurich, en 1946, le
dit
expressément. Et tout cela conduisit à la création du Conseil de l’Eu
215
, d’autres vous seront présentés oralement. C’est
dire
que la réponse a dépassé la demande, quoique avec un certain retard,
216
me, notre vertige de décadence. Il y a beaucoup à
dire
en faveur de l’une et de l’autre attitude. Car il est bien certain qu
217
us avons au contraire le devoir impérieux de leur
dire
ce qu’il va leur en coûter d’essayer de nous « rattraper », de dire a
218
eur en coûter d’essayer de nous « rattraper », de
dire
aux Indiens par exemple qu’ils ne peuvent pas copier notre industrie
219
nous allons aborder est si vital, si central, et
disons
-le, si formidable, au sens étymologique du mot, que si nous arrivions
220
a responsabilité et de la contestation (assent et
dissent
en anglais), de la conformité et du non-conformisme, — dialectique qu
221
. Un peintre, un poète, un musicien, veut d’abord
dire
ce qu’il est seul à pouvoir dire (surtout à partir du romantisme), ma
222
en, veut d’abord dire ce qu’il est seul à pouvoir
dire
(surtout à partir du romantisme), mais en même temps il publie, il ex
223
cture, de philosophie ou de science, pour ne rien
dire
de la religion qui les inspira toutes au départ, il n’est pas une seu
224
programmes scolaires. Car s’il est vrai comme le
dirait
Pascal que le principe de toute morale est de bien penser, il faut di
225
ncipe de toute morale est de bien penser, il faut
dire
aussi que le principe de toute culture c’est de bien sentir. Tout cel
226
élève le respect des peuples étrangers » comme le
dit
une directive pédagogique d’un de nos pays. Il ne s’agit pas d’utilis
227
gager les apports des différents pays », comme le
dit
un Guide de l’enseignant publié en 1958 par notre Centre européen de
228
déologique, professionnelle, régionale, etc.). On
dit
: le Suisse Max Frisch, l’Anglais Hilaire Belloc, l’Anglais J. C. Pow
229
, quand on ferait aussi bien ou beaucoup mieux de
dire
: l’architecte zurichois Max Frisch, le catholique Belloc, le Gallois
230
ue absolument des écrits européens. Les Orientaux
disent
: comment interpréter la vérité de ce texte ? Nous disons : est-ce qu
231
comment interpréter la vérité de ce texte ? Nous
disons
: est-ce que c’est vrai ? est-ce que cela m’intéresse ? m’amuse ? (au
232
triomphe de l’Internationale, comme Marx l’avait
dit
, ni le siècle des fédérations, comme Proudhon l’avait prévu, mais bie
233
t-ce qu’on s’en félicite, ou bien est-ce que l’on
dit
« le siècle des nations » comme on dirait « l’année de ma pneumonie »
234
e que l’on dit « le siècle des nations » comme on
dirait
« l’année de ma pneumonie » ? Autre chose est de constater que la réa
235
s nations soient en même temps mal adaptées (pour
dire
le moins) à l’évolution de notre société, la preuve incontestable en
236
unies (comme l’Ukraine et la Biélorussie)69. Que
dire
alors de la France, qui est le pays du monde le plus centralisé, mais
237
lement rationaliste… Tandis qu’en Suisse, patrie (
dit
-on) du fédéralisme intégral, on voit le Jura francophone et catholiqu
238
que impossible à appliquer par nos États-nations,
dirait
-on. En effet, l’existence des empires de l’Est et de l’Ouest leur pos
239
s l’échange, mais le choc. Bakounine l’avait déjà
dit
, il y a cent ans, lorsqu’au congrès de la Première Internationale à G
240
ez la Province80 ! Tout cela est intéressant, me
disent
certains augures, mais n’allez pas y attacher trop d’importance. L’Ét
241
négative, j’entends quand elle ne se réduit pas à
dire
non à des mesures positives, ou bien à consentir un abandon (parfois
242
la structure de l’État unitaire, voire, comme le
disent
plusieurs auteurs, de l’exploitation des régions par l’État central.
243
i, spécialiste de la prospective, Jean Fourastié,
disait
il y a un an devant un colloque réunissant tous les préfets de la Rép
244
est maintenant une question d’échanges, de “flux”
diraient
les scientifiques : il faut chercher à être aussi indispensables aux
245
d’Hitler : « Ein Volk, ein Reich, ein Führer ! »
disaient
bien cette volonté quasi démente de réduction de tout au même cadre p
246
iques. Or, ces ordinateurs, nous les avons ! J’ai
dit
ailleurs que le fédéralisme intégral n’est devenu possible qu’à parti
247
à convaincre les plus ignares, jusqu’à ce qu’ils
disent
: « Ah ! oui, je vois ! » Aux yeux de cet homme gutenbergien, que nou
248
e, 1968, p. 107, note 24. 89. Mais quand Malraux
dit
que la nation est le phénomène dominant du xxe siècle, on doute qu’i
249
dos à dos ces fascistes et ces communistes, je ne
dis
pas qu’ils sont tous les mêmes. Ils se haïssent, non sans quelques ra
250
d’ingérence dans des affaires qui relèvent, leur
dit
-on, de la seule souveraineté nationale — c’est-à-dire de la seule rel
251
re l’État-nation. Défaire l’État-nation (et je ne
dis
pas détruire l’État, j’y reviendrai), c’est la seule hérésie créatric
252
poésie pour deux ou trois par siècle. Certains me
disent
que la Jeunesse dit aujourd’hui (c’est leur écho) : a) L’Europe, con
253
is par siècle. Certains me disent que la Jeunesse
dit
aujourd’hui (c’est leur écho) : a) L’Europe, connais pas. b) Seul co
254
rais. c) « Garder le contact avec les masses »,
dites
-vous. Vous ne croyez pas en Dieu, que vous n’avez jamais vu. Avez-vou
255
ses ? Dans Tel Quel. (N. B. « Les jeunes pensent…
disent
… refusent… exigent… » Si l’on s’en tient aux nombres, les mouvements
256
ù est la lutte des classes dans tout cela ? », me
disent
ces dévots scandalisés, comme d’autres intégristes s’écrieraient que
257
e la lutte des classes ? En URSS d’abord. Vous me
dites
que le problème là-bas ne se pose plus, puisque le Prolétariat est au
258
nt de la condition d’un ouvrier des pays de l’Est
dits
« socialistes » : ce dernier étant non seulement moins bien payé (en
259
r définition, exercée par le Prolétariat100. Cela
dit
, je ne vais pas esquiver la réponse. Je suis contre la lutte des clas
260
s. e) « La culture, qu’est-ce que c’est ? », me
disent
-ils encore. Si vous ne comprenez pas, voyez Mao : sa Révolution « cul
261
la CEE pour englober la politique », que veut-on
dire
? Que l’économie, qui est le domaine propre des Communautés, ne fait
262
le « politique d’abord » de Maurras ne veut rien
dire
, car il n’y a pas de politique à priori, ni de stratégie dans le vide
263
éléments de solution. Devine ou je te dévore !
dit
le Sphinx à Œdipe, qui n’a le droit de répondre que d’un mot. La répo
264
Janvier 1971. 96. Et Trotski aussi, quoi qu’on
dise
. C’est lui qui fait écraser au canon la révolte des matelots de Crons
265
Baconnière, 1948, p. 80-81. 99. Ne pourrait-on
dire
, en revanche, qu’à l’Est comme à l’Ouest, les différences de classes
266
Alsace a été organisé de façon à être pour ainsi
dire
inefficace. Ici et là, il aurait même été habilement saboté. L’expres
267
en Suisse romande voisine : secret professionnel,
dit
-on. (Les chiffres seraient-ils trop bas pour être avoués ?) La récipr
268
un espace unique, mais aussi dans un temps qu’on
dirait
arrêté pour l’occasion. Dans l’espace : les frontières sont d’autant
269
vantées, et à juste titre ? Est-il vrai, comme le
disent
les discours officiels, que ces « précieuses diversités » soient cell
270
pas très bien compris pourquoi. Je ne sais, on me
dit
qu’il y en a. Ce qui est certain, c’est qu’ils n’ont plus d’excuse en
271
diale dans les élites techniciennes, et c’est peu
dire
, car il s’agit en vérité de quatre causes virtuelles d’apocalypse du
272
et là s’arrêtent forcément mes calculs… Comme le
disait
un savant expert en alimentation synthétique : « On pourra nourrir to
273
industrialisés, le tiers-monde — il faut oser le
dire
! — n’a aucune possibilité matérielle de rejoindre jamais notre nivea
274
urquoi n’est-elle pas faite ? Que personne ne me
dise
qu’elle n’intéresse pas les peuples ou qu’ils s’y opposent : tous les
275
xactement, sont des jeunes de 18 à 35 ans. (Comme
disait
Louis Armand : « Il meurt tous les jours plus d’anti-Européens qu’il
276
ec une logique simple et implacable, dont je vais
dire
maintenant les principales articulations. Nous sommes partis du mauva
277
le de fonder « une sorte de confédération » comme
disait
Churchill à Zurich, sur la base des États-nations souverains — et qu’
278
xixe siècle. On nous a appris que les frontières
dites
« historiques » étaient aussi « naturelles », en changeant la nature
279
nvoyés par l’État central. Et c’est pourquoi j’ai
dit
qu’il nous faudra dix à quinze ans pour fédérer le continent : le tem
280
es régions non seulement me hérisse, mais me fait
dire
que ceux qui l’emploient font un étrange retour en arrière. Il y a dé
281
té nationale, notre existence nationale ». (C’est
dire
quelle résistance des peuples on a dû vaincre, ne fût-ce que pour obl
282
e, qui est le seul plan qui me concerne, l’avenir
dira
que j’ai été renversé sur un projet qui était essentiel pour le pays.
283
ec force, en toute indépendance d’esprit, peut-on
dire
que ces traits composent une personnalité typiquement suisse ? Je con
284
ahit et déclare la démission du spirituel qu’elle
dit
fatale. Ce qu’il s’agit de savoir en réalité, c’est si le monde de l
285
(ou « la culture chrétienne libérale », comme le
dit
Orwell trop vaguement) est bien vu ou mal vu dans le monde d’aujourd’
286
la liberté. « Invente, ou je te dévore ! », nous
dit
le Sphinx assis sur le seuil du futur. « 1984 » désignait le règne om
287
és, de l’action de l’homme. Dans ce sens, on peut
dire
qu’il n’y aura jamais de région, que la région ne sera jamais une réa
288
naissance et du suffixe turus, devant être fait.)
Disons
que la région relève de la nature naturante par opposition à la natur
289
la souveraineté illimitée dans leurs frontières,
dites
« géographiques », mais établies en fait aux hasards des guerres pass
290
le devant de notre scène politique, ou pour mieux
dire
, de notre guignol partisan. Or, les Européens ne s’uniront jamais sur
291
ne résolution de la crise mondiale. Tout cela, me
direz
-vous, est bien schématique. J’en conviens, mais je ne vois pas le moy
292
e de la commune. (Tocqueville l’a bien vu et bien
dit
.) C’est une question de dimension, non de bonté ou de méchanceté de l
293
c’est-à-dire en tant que personne. Je n’ai rien
dit
de neuf et ce n’était pas mon but. Je voulais seulement grouper des a
294
eux graphiques de Forrester et de Meadows. Ils ne
disent
pas : voilà ce qui se passera en 2025 (comme le fait l’impudent Herma
295
ur a parlé, la cause est jugée. On oublie de nous
dire
qu’il n’est que la voix de ses programmateurs et de leurs préjugés. T
296
n français se déclarait, il y a peu, incapable de
dire
« si nous verrons jamais le jour où il sera possible d’isoler les var
297
spective personnaliste La prospective que j’ai
dite
intuitive pourrait être aussi bien baptisée subjective, puisqu’elle p
298
rendre le train ou l’avion : elles n’ont pas à me
dire
que je le prendrai en vertu de leurs statistiques. Car je n’ai pas à
299
on avenir. « Dans ma fin est mon commencement »,
disent
les mystiques. C’est de mes fins que je vais partir, non du passé que
300
la société de l’autre. Exemple : — Quand on nous
dit
: « Il va falloir dans les dix ans qui viennent plus d’autos pour plu
301
trole, donc un moindre besoin d’autoroutes, on me
dit
alors : — « Si vous stoppez la construction des autoroutes, vous alle
302
tions jusqu’à l’Empire d’Alexandrie, on peut bien
dire
avec Valéry que « tout est venu à l’Europe » : population, alphabet,
303
produira de l’énergie. Le pétrole est « arabe »,
dit
-on, mais sans l’Europe il n’existerait pas. Et dans ce sens concret,
304
ère globale, je crois que nous sommes en droit de
dire
que l’Europe, depuis deux ou trois siècles, exporte sans relâche ses
305
leurs spirituelles. Un intellectuel indonésien me
dit
un jour : « Vous autres Européens, vous nous envoyez des machines-out
306
eurent appris les notes de notre gamme, elle leur
dit
: « Composez maintenant une chanson dans le goût de ce pays ». Mais i
307
, me laissent presque sans voix. Que devenir, que
dire
en pareille circonstance ? Il n’y a plus qu’à se montrer bonhomme, si
308
écompris, entendez : qu’on aurait pu tout de même
dire
mieux et plus… Cela, c’est le risque, le tragique du genre ! Mais il
309
ues exemples intéressants de semblables… nuances,
dirons
-nous, dans la description (« petit, trapu… » contrastant avec « grand
310
eurs travaux personnels… Tout ce que je peux leur
dire
pour atténuer mes sentiments de culpabilité à leur égard, c’est qu’on