1
e et de concret. Ce qui s’oppose à la fédération,
dont
la nécessité n’est plus même discutée, c’est d’abord l’esprit de part
2
ganiser Presque toutes les misères et entraves
dont
souffre la vie de l’esprit en Europe se ramènent en dernière analyse
3
lement des cadres à la fois étroits et vermoulus (
dont
les partisans du fédéralisme européen, de La Haye à Strasbourg, ont c
4
avec la légende de son efficacité. Or ce reflux —
dont
rien n’indique qu’il soit simplement temporaire — découvre une situat
5
sonnable. Puis s’étant assuré d’une documentation
dont
l’ampleur bien souvent dépasse son objet, il fait ses comptes et son
6
rope devient de plus en plus actuel, et tous ceux
dont
la réflexion dépasse le plan des expédients politiques et militaires
7
iques, sans lesquelles les « réalités concrètes »
dont
on nous parle n’existeraient pas. C’est une culture. Ce n’est pas une
8
êts économiques se plaignent du manque de passion
dont
les masses et même les élites témoignent à l’endroit de leurs efforts
9
e. Le Laboratoire européen de physique nucléaire,
dont
le premier plan fut élaboré au CEC, va se construire. Mais l’Unesco,
10
nt de ce prix que de la collaboration des guildes
dont
le prix n’est qu’un premier essai. L’AIEE groupe déjà la plupart des
11
gé de faire, en vertu de la curieuse indifférence
dont
témoignent, à l’endroit de l’Unesco, les milieux proprement culturels
12
eux, entièrement financé et contrôlé par eux, et
dont
le programme général est voté par leurs délégués. Inutile de chercher
13
s directes entre les petits exécutifs spécialisés
dont
nous parlions et les instances gouvernementales se révèle là encore l
14
ants puissent jouir des mêmes contacts personnels
dont
les représentants d’autres domaines artistiques profitent depuis de n
15
notre continent en 21 nations sottement rivales,
dont
aucune n’est plus à l’échelle soit de la concurrence des grands empir
16
s invérifiables ou par des chiffres alignés, mais
dont
nous gardons malgré tout, malgré nos infidélités, le sens humain, la
17
e la grandeur américaine, je tombe sur un passage
dont
le lecteur va comprendre l’extrême importance ; ces notes n’avaient d
18
uement, comme géographiquement, en quatre parties
dont
chacune a des intérêts distincts. L’Europe, pour le malheur des trois
19
ains de nos pays. Quant à notre opinion publique,
dont
le peu d’attention disponible est absorbé par les élections, les cris
20
quelque chose de plus que la somme de 20 nations,
dont
la plupart, dans leur forme nationale au sens moderne, n’ont qu’un pa
21
rope. Mais comment faire l’Europe avec une Italie
dont
42 % des électeurs votent totalitaire, sont donc anti-Européens sinon
22
le Projet prévoit un Parlement élu et un exécutif
dont
on ne sait, à vrai dire, s’il sera fédéral ou simplement confédéral.
23
ervir. Notre seconde requête porte sur la manière
dont
vous allez accepter le Projet. Vous pouvez en effet le faire vôtre, o
24
idus, et qui dépasse chacune de nos nations, mais
dont
nous sommes tous responsables. Cette raison suffirait à elle seule, c
25
capitale et viola son sanctuaire. Chute immense,
dont
la cause directe fut le refus d’un sacrifice minime. Les croisés, déb
26
apporter à notre effort certains appuis concrets
dont
jusqu’ici on ne nous a point accablés ? Quant à la table ronde de Rom
27
professionnelles dotées de statuts propres, mais
dont
il assure le secrétariat ; il a formé 3 commissions de savants (dont
28
ecrétariat ; il a formé 3 commissions de savants (
dont
l’une a pris l’initiative du Laboratoire européen de recherches nuclé
29
cience aussi des ressources immenses qui sont là,
dont
elle peut disposer, à la seule condition de les mettre en commun. Une
30
stins fut confiée à un petit groupe de six Sages,
dont
la composition me paraît tout à fait remarquable4. L’on y trouvait en
31
truction européenne se trouve dépendre de la CED,
dont
la grande presse, les députés et même certains hommes politiques ont
32
sur la France, tout près de ratifier la CED, mais
dont
le sang coule en Indochine. La Conférence, proposée par la France, qu
33
onjoncture veut que les décisions vitales du pays
dont
dépend toute l’union de l’Europe, se trouvent dépendre elles-mêmes d’
34
techniquement de 20 ou 30 individus épisodiques —
dont
on ne saura jamais les noms ! — inconscients de l’immensité du destin
35
éputés. Ils étaient très effrayés par une maladie
dont
ils craignaient la contagion, et qu’ils nommaient réarmement allemand
36
ulturels (avec les USA, l’Asie du Sud et l’islam)
dont
nous poursuivons la préparation : il s’agit là d’une œuvre de longue
37
aquelle on ne peut progresser que lentement, mais
dont
le jalonnement se précise de mois en mois d’une manière encourageante
38
ble, assez prochain, il déborde encore les moyens
dont
dispose en propre le Centre, mais non pas les moyens potentiels de l’
39
, mais non pas les moyens potentiels de l’Europe,
dont
il s’agit de susciter la mise en œuvre. La première action de ce genr
40
mettre des annonces dans le journal. La recherche
dont
je voudrais vous parler est en réalité tout autre chose. C’est une pa
41
la Science avance. Cette inquiétude perpétuelle,
dont
vous venez de voir qu’elle est déterminée par les deux forces princip
43
ense offensive anonyme contre l’humain, phénomène
dont
l’histoire n’a pas vue le précédent. Mais l’Europe est elle-même en g
44
tous nos pays, mais aussi des ressources immenses
dont
l’Europe disposerait encore à la seule condition de s’unir — tous les
45
uropéen qui les anime, et par les tâches communes
dont
ils assumeront la responsabilité. Parmi ces tâches, la création d’une
46
ique, qui est celle de cette génération. La force
dont
ils auront besoin est certes d’ordre spirituel d’abord, mais toutes l
47
du véritable et du seul réalisme, dans une époque
dont
Churchill pouvait dire prophétiquement, au milieu de la guerre : « Th
48
ns professionnels entre ses membres. Ces mesures,
dont
nous donnerons quelques exemples, se répartissent en trois groupes :
49
st le self-made-man modèle, un Robinson couronné,
dont
l’île est un immense empire où il fait triompher la civilisation par
50
encore, non pas tant à son nouvel essor culturel,
dont
on ne sait pas encore grand-chose à l’étranger, qu’aux succès qu’il o
51
ic qui va triompher, de Pierre III à Nicolas Ier,
dont
« l’empire knouto-germanique » sera dénoncé par Bakounine. (Ainsi, pl
52
t postérieure à Beethoven) qu’au folklore musical
dont
se réclamait l’idéologie nationaliste de certains de ses représentant
53
du destin russe en tout point différente de celle
dont
Pétersbourg et l’Empire semblaient avoir donné une fois pour toutes l
54
mprunter toutes les idées sans exception (Weidlé)
dont
se nourrira la révolution russe. Mais elle les transformera en les as
55
plus près la nature très particulière du dialogue
dont
nous cherchons à découvrir les bases, si étroites et précaires soient
56
désormais dépassée par l’évolution historique, et
dont
les porte-parole seront donc fatalement mis au pas ou condamnés, dema
57
lame une solution globale, d’un type bien défini,
dont
les unions fonctionnelles ne seraient que les moyens. Mais en fait, l
58
on d’une Association des universitaires d’Europe,
dont
le professeur V. Arangio-Ruiz, de Rome, a pris la présidence, tandis
59
t consacrer leur volonté européenne et l’autorité
dont
ils disposent. an. Rougemont Denis de, « Une initiative des sénate
60
hes immédiates du Centre européen de la culture —
dont
elle demandait la création — serait « d’entretenir le sentiment de co
61
qui s’est tenue à Genève du 18 au 20 mai 1953, et
dont
est né le Bureau européen de l’éducation populaire, rattaché au CEC,
62
exigeantes, aboutit à un conformisme tyrannique,
dont
souffre en premier lieu l’élite virtuelle. À l’autre extrême, prenons
63
lle. À l’autre extrême, prenons le cas de l’URSS,
dont
la doctrine d’État, marxiste d’étiquette, bien qu’en réalité technocr
64
es d’ailleurs — sont pour lui autant de mystères,
dont
il ne connaît le nom, la puissance alléguée et le danger supposé que
65
on lui demande de voter pour un candidat inconnu,
dont
le parti promet la lune et quelques mesures techniques beaucoup moins
66
nts, d’une manière relative, au regard des moyens
dont
dispose notre équipe, nous le pensons peut-être pour la première fois
67
it, le premier Prix européen couronna deux romans
dont
l’un venait d’être écrit en vue du concours, et dont l’autre avait po
68
t l’un venait d’être écrit en vue du concours, et
dont
l’autre avait pour auteur un ouvrier, de l’Allemagne du Nord, totalem
69
passant devant notre porte et voyant les plaques
dont
elle s’orne, portant toutes l’adjectif « européen » en lettres d’or s
70
litique d’union européenne est la seule politique
dont
le Centre s’occupe, et dont il doit se préoccuper pour des raisons bi
71
st la seule politique dont le Centre s’occupe, et
dont
il doit se préoccuper pour des raisons bien évidentes : l’avenir de n
72
x-mêmes (pendant quelques semaines tout au moins)
dont
les intérêts se trouvaient diverger des nôtres au Moyen-Orient. Chacu
73
’État — il ira répétant des « vérités évidentes »
dont
il est loin de se douter qu’elles ne correspondent plus à la réalité
74
coopération économique (OECE), groupant 16 pays,
dont
la Suisse. Mais le continent reste divisé par d’innombrables barrière
75
pas de plus, et créent ensemble un Marché commun
dont
le but est de supprimer progressivement les douanes qui les séparent.
76
ces en matières premières à ce puissant ensemble,
dont
font partie les grands voisins de la Suisse. Le mouvement vers l’unio
78
onomistes convoqué par le CEC en 1955 et 1956, et
dont
le recueil des travaux doit paraître prochainement en librairie. Il s
79
mpétences, en vue de définir de larges directives
dont
d’autres organismes pourraient s’inspirer. Ce beau rêve d’une Académi
80
ivités spécifiées, les cotisations d’associations
dont
le Centre assure le secrétariat, l’émission de médailles d’or en 1952
81
divers aspects du problème de l’union, ce numéro,
dont
le tirage atteignait 75 000 exemplaires en cinq langues à la fin de 1
82
mières, population, etc. soit m), par une culture
dont
les effets induits se multiplient en progression géométrique et que n
83
blic relations de chaque organisme. L’information
dont
nous voulons parler n’est pas une activité au jour le jour, suivant p
84
uez). — L’Europe, foyer vivant d’une civilisation
dont
les produits, mais non pas les valeurs, sont répandus sur toute la Te
85
ls et moyens à créer Pour appliquer la méthode
dont
nous venons de décrire les principes et les buts, de quels moyens dis
86
impulsion de l’Internationales Schulbuchinstitut,
dont
le siège est à Brunswick. Cependant que les comités culturels et les
87
onça au début des travaux le directeur du CEC, et
dont
nous reproduisons ici de larges extraits : Messieurs Nous souhaitio
88
au sein duquel se développe cette spécialité, et
dont
elle se nourrit. 3. Un enseignement supérieur donné au niveau europé
89
de diffusion culturelle, de cette rumeur ou aura
dont
je parlais tout à l’heure. Il peut certes fausser le sens des valeurs
90
se à la deuxième zone de diffusion de la culture,
dont
je parlais, c’est-à-dire aux moyens de vaste distribution (et peut-êt
91
a lieu de se réjouir du fait que des compositeurs
dont
seuls quelques spécialistes avaient lu les manuscrits, soient mainten
92
près de 400 000 adhérents ; trois en Allemagne —
dont
la plus prospère réunit à elle seule 350 000 adhérents —, et bien d’a
93
urgir plus de 2 millions de lecteurs nouveaux, ce
dont
les éditeurs et libraires classiques ne peuvent que se féliciter. Il
94
sse, c’est-à-dire les publics des pays différents
dont
il expose les intérêts communs. Quant au problème de l’éditeur, il c
95
réparer la sortie de la « Collection européenne »
dont
les premiers volumes doivent paraître au printemps 1960, et s’échelon
96
es manuscrits répondant à une série de conditions
dont
certaines apparaissent contradictoires. Tout l’art de l’éditeur consi
97
nce historique peut-elle, sans forcer les données
dont
elle dispose, retrouver l’existence d’une continuité nationale « se p
98
éritage des Barbares, Celtes, Germains et Slaves,
dont
l’apport trop souvent méconnu (pour avoir été trop souvent exagéré ju
99
d’un Jakob Burckhardt — et je cite à dessein ceux
dont
il donne la meilleure analyse — avec la pensée d’un Rousseau, d’un Bu
100
1003 pages (« mille et tre » !) en 2 volumes,
dont
280 pages de notes en petits caractères groupées en fin de chapitres,
101
absurde, le pittoresque avec le raisonnable, mais
dont
se dégage finalement une idée générale de l’Europe, patrie d’élection
102
ogie de l’idée (ou de la conscience) européenne —
dont
ne peuvent témoigner indiscutablement que les écrits du passé, commen
103
millénaires. Comparé à l’ouvrage de Gollwitzer —
dont
il s’inspire expressément pour tout ce qui concerne les xviiie et xi
104
, les réalités spirituelles sont la « vraie vie »
dont
parlait Rimbaud, trois fois cité en épigraphe à ces essais, avec une
105
aire mieux la prochaine fois.) Les moyens limités
dont
nous disposions nous ont souvent contraints à des improvisations empi
106
itiques sur lequel nous sommes sans pouvoir, mais
dont
nous devons anticiper le dépassement. Nous travaillons ici pour la pl
107
ssaire de laisser libre de tous liens un Institut
dont
la mission est justement de voir plus loin, de préparer le terrain po
108
impossible d’y répondre. La méthode comparative,
dont
un Marc-Antoine Jullien se fit l’avocat voici un siècle, pourra nous
109
exigeantes, aboutit à un conformisme tyrannique,
dont
souffre en premier lieu l’élite virtuelle. On voulait faire des indiv
110
b) À l’autre extrême, prenons le cas de l’URSS,
dont
la doctrine d’État, marxiste d’étiquette, bien qu’en réalité technocr
111
ais met l’accent sur le sens des responsabilités,
dont
la source est dans la personne. La sécurité démocratique des Suisses
112
idérer son pays par rapport à l’ensemble européen
dont
il est une province. Problèmes communs et déficiences communes
113
ocale, des conditions économiques et commerciales
dont
il s’agit de tenir compte, etc. En somme, ce manuel nous propose une
114
rope ne s’inquiète aucunement de lacunes béantes,
dont
il lui reste encore à prendre conscience ! En URSS : civisme égale
115
et vingt rencontres aux allures de « complots »,
dont
quelques-unes ont abouti à des créations durables. Et nous avons pass
116
Angleterre, après tout, est non seulement le pays
dont
le style de vie lui convient le mieux, mais aussi le pays qui offre l
117
aucun esprit de parti et avec toute la hardiesse
dont
il sera capable ». On lui remet des documents signés par une vingtain
118
uvoirs réels. Il a aussi le salon de Lady Cunard,
dont
il redevient l’un des habitués, et l’amitié de quelques grandes dames
119
tion de plusieurs centaines de Polonais internés,
dont
il a dressé la liste. Mais le plus difficile reste à faire : persuade
120
ôté. Après d’assez nombreux voyages clandestins —
dont
l’un le conduit jusqu’en Autriche, un autre chez le comte Ledochowski
121
olomb. Sur le pont, un hangar abritait 30 vaches,
dont
plusieurs furent mangées durant le voyage. (J.H.R. note qu’au cours d
122
hasards qu’on vient de voir l’avait conduit, mais
dont
la démesure naturelle et l’exubérance humaine l’ont aussitôt séduit.
123
sieurs mois avec Luis Morones et le groupe d’amis
dont
il était le chef. Ils formaient une sorte de société secrète de jeune
124
donc en un point de la frontière où deux bandits,
dont
l’un borgne, le prennent en charge. Plusieurs heures de marche dans l
125
t devenu tout pareil à ces personnages de Conrad,
dont
il avait voulu, sept ans auparavant, faire les héros d’une pièce de t
126
fois, avec le parlementaire anglais E. D. Morel —
dont
il épousera bientôt la fille — de créer une organisation clandestine
127
responsables politiques et les chefs militaires —
dont
le fameux général Bor qui, de son petit appartement de Varsovie, où i
128
britannique quelques-unes des denrées et machines
dont
la Pologne manquait si cruellement. Le gouvernement anglais fit preuv
129
les USA). Bientôt, au prix de voyages incessants,
dont
chacun représentait pour lui une dure épreuve physique, J.H.R. créait
130
ient fondés. L’Union européenne des fédéralistes,
dont
la plupart des animateurs sortaient de la Résistance, regroupait dès
131
s anciens sur « l’engagement de l’intellectuel »,
dont
certains remontaient à 1932. Je me trouvais pris au mot, littéralemen
132
la réussite du Congrès de l’Europe fut la manière
dont
Retinger sut l’exploiter. Au cours des semaines qui suivent, il multi
133
ndis qu’il se taisait absolument dans les congrès
dont
il était l’inspirateur, il nous frappa ce jour-là par une sorte d’élo
134
de près, s’apercevait bientôt que la grande idée
dont
on parlait était celle de ce petit homme sans apparence et silencieux
135
et ce qui explique les attaques et les calomnies
dont
il fut trop souvent l’objet, c’était son désintéressement presque inc
136
s autres cultures les interlocuteurs responsables
dont
on parlait plus haut, avec lesquels engager le dialogue. De même qu’o
137
ent eux-mêmes les « interlocuteurs responsables »
dont
on a vu la nécessité, mais ils seraient en tout cas les moyens de dét
138
ropos, quelques mots d’explication sur la manière
dont
il fut composé. Notre idée de départ était de réunir une vingtaine de
139
la suite, nombre d’entre elles ont été empêchées,
dont
plusieurs au cours de ces tout derniers jours. Je n’en salue que plus
140
e la technique aux valeurs du contexte de culture
dont
elles sont sorties. Il y a donc un premier dialogue, qui est universe
141
us faut avoir en vue cette culture de l’universel
dont
parlait d’Arboussier et dont parle Senghor. Cela, c’est la formule fé
142
lture de l’universel dont parlait d’Arboussier et
dont
parle Senghor. Cela, c’est la formule fédéraliste, j’y reviens : l’un
143
uvrages retenus sont répartis en seize rubriques,
dont
voici la liste : L’ensemble européen et les valeurs occidentales — Gé
144
nt de la Communauté internationale des libraires,
dont
le siège est à Delft. Plusieurs centaines de librairies, dans tous no
145
uropéens [Avant-propos] (mai 1963)cu L’enquête
dont
nous publions aujourd’hui l’analyse avait pour objectif bien défini d
146
ute à réunir ces ressources. 55. Les organismes
dont
le nom est suivi d’une astérisque * sont ceux qui ont apporté leur co
147
’Association européenne des festivals de musique,
dont
il fut l’un des fondateurs, un festival doit être tout d’abord représ
148
ionale ». ⁂ On ne saurait reprocher à un colloque
dont
les ambitions initiales étaient d’ordre culturel, et qui a si bien ré
149
ttrait, un climat, et des ressources économiques,
dont
la combinaison assure la production et le rayonnement. Le climat, il
150
ant. Quant à l’argent et aux devoirs de l’argent,
dont
parlait si justement et si éloquemment Jean Ballard, directeur des Ca
151
uit, de le faire servir au développement culturel
dont
elle vivra en retour. La culture et l’éducation, je crois que nous so
152
dans leur établissement, leur ville, leur région
dont
ils prendraient l’initiative. Les textes que nous publions ici ne rep
153
fait songer irrésistiblement à cette institution
dont
le nom même semble indiquer qu’elle devrait résumer le monde de l’esp
154
ertain nombre de conflits peut-être atroces, mais
dont
l’issue n’est pas douteuse. Les cultures entrent en dialogue, sur un
155
e cet ordre, et refoulent les questions anxieuses
dont
je tente de me faire ici l’interprète. L’incommunicabilité des savoir
156
de l’Un et du Divers également réels et valables,
dont
le problème des relations entre savoirs spécialisés et synthèse de no
157
s. Mais sur le problème de l’explosion du savoir,
dont
je vous ai plus longuement entretenu, il me tarde de vous proposer de
158
ellectuelle. Là vivent ces « hommes de synthèse »
dont
je vous parlais tout à l’heure : professeurs de tous âges et de toute
159
os, cet institut de synthèse serait idéalement ce
dont
on parle un peu partout, plus ou moins bien, depuis 1957, date du tra
160
mais sont occupés dans le tiers-monde à faire ce
dont
nous tentons ici de mieux voir comment il faut le faire). Le groupe s
161
ns « d’humilité » devant les cultures orientales,
dont
on se demande si ils ne les tiennent pas, au fond et systématiquement
162
opéen. Elle représente la santé de la démocratie,
dont
les deux maladies typiques sont l’individualisme anarchique et le col
163
e la mise en question non seulement de la manière
dont
les règles sont appliquées, mais des règles elles-mêmes, c’est-à-dire
164
ou musicales. Ayant acquis une idée de la manière
dont
tout cela a été fait, il lui viendra le désir de le faire à son tour.
165
er la prolifération chaotique de petites bâtisses
dont
la hideuse apparence traduit l’égoïsme borné du propriétaire, son inc
166
, c’est qu’elles traduisent l’obsession nationale
dont
l’enseignement littéraire devrait se guérir s’il veut se conformer à
167
a Renaissance l’école, l’atelier, le groupe local
dont
faisait partie un artiste dans telle ville d’art, non pas l’État où é
168
s le cas pour l’Inde, encore moins pour la Chine,
dont
souvent les « grandes langues » (quatorze en Inde) sont radicalement
169
racines ou « antiquités » communes. Trois Indiens
dont
l’un parle urdu, l’autre canada, un troisième tamil, ne peuvent s’ent
170
du Guipuscoa basque ou de la Catalogne —, crises
dont
il est concevable qu’elles se résolvent un jour (soit par l’octroi d’
171
ances trop souvent confondues avec le fédéralisme
dont
ils sont deux négations ; l’autre d’un dépassement du fédéralisme int
172
jet de toutes instances universelles — sauf celle
dont
il se trouve qu’on peut la contrôler — sera vite suivi par les rois d
173
uche d’indépendance et leur souveraineté absolue,
dont
ils refusent de rien déléguer à une autorité supranationale, fédérale
174
est neuf. Laissons de côté les héritages du passé
dont
l’unification prendrait trop de temps, demanderait trop d’énergie, et
175
tion de la région au xxe siècle Il n’est rien
dont
les jeunes sociologues s’occupent avec plus de passion en Europe. C’e
176
ce dernier tiers de notre siècle, comme un visage
dont
les traits se composent et s’illuminent peu à peu sur le fonds chaoti
177
verses qu’il s’agit de capter et d’harmoniser, et
dont
les principales sont : l’explosion démographique, l’urbanisation galo
178
avec ses cinq ou six nations, ses deux religions,
dont
l’une en plusieurs confessions). L’histoire, ses lois douteuses et se
179
peu, se forment ces centres de décision régionaux
dont
tout le monde parle, et qu’ils acquièrent de la force : lorsqu’ils au
180
le pour l’identification d’une unité territoriale
dont
, en première approximation, les limites correspondent à celles des ai
181
ivresses de l’indépendance absolue mais illusoire
dont
se vantaient les États-nations. Enfin, il est une grande notion que l
182
bre 1967. 68. II est évident que les « nations »
dont
parle Malraux sont en réalité les États-nations tels que les a formés
183
revendiquent contre leur État-nation l’autonomie
dont
il les a frustrées. 69. Déjà, le député aux communes du parti sépara
184
re de l’autoroute Paris-Lille. 82. Cf. Le Monde (
dont
on cite ici la version), puis Actes du Colloque sur l’organisation dé
185
graphique déclarée « sol sacré de la patrie » (et
dont
le « territoire » d’un chien fournit le modèle) correspond à quelque
186
nces décrites et des réflexes stato-nationalistes
dont
, je le répète, nul de nous n’est indemne. 3. De la pluralité des a
187
rattacher politiquement à l’une des trois nations
dont
la Regio est le carrefour ou l’intersection94. La résistance qu’oppos
188
ux », pensent tous les jacobins, et les sous-offs
dont
le saint patron fut « le Petit Caporal ».) 5. Un programme d’étude
189
pose nécessairement : une fédération continentale
dont
les régions seront les unités de base. Je l’avais écrit dès 1940 et l
190
oriquement pratiques — de détruire un « système »
dont
certains de leurs aînés leur ont parlé à partir de Mai 68, et qui pou
191
inue, mais ce ne sera qu’au prix d’une révolution
dont
la gauche comme la droite feront les frais. c) « Garder le contact
192
classes est une réalité très différente de celle
dont
je traite ici. Elle me paraît indépendante du problème de l’État-nati
193
ment des consolidations de l’oppression technique
dont
souffrent les travailleurs. Abolir la condition prolétarienne signifi
194
peut se décider dans la rue, dans ce « discours »
dont
les barricades sont les signes flamboyants — mais un blindé les repas
195
ividu particulier réel, parce que la cité sociale
dont
l’individu refuse désormais d’être séparé représente la vraie nature
196
t, aile proudhonienne du mouvement personnaliste,
dont
l’aile catholique progressiste était représentée par Esprit, fondé en
197
textes d’un résumé analytique du Rapport de base,
dont
il nous est malheureusement impossible de publier le texte intégral :
198
ques qui crée la plupart des problèmes culturels,
dont
nous avons à traiter ici et que nous allons énumérer. II. Problème
199
ibéré de Grenoble possèdent de machines à laver «
dont
, à tambour horizontal 668 ; d’un autre type, 211 »). Mais nous ne tro
200
et indivisible de l’État-nation de type moderne,
dont
la croyance aux « cultures nationales » est à la fois l’un des présup
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entelles et arbitraires, comme les conflits armés
dont
elles figurent les traces. En nous présentant l’Europe comme un puzzl
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, des plus précises, se dégage des cinq documents
dont
on vient de lire le texte intégral ou le résumé analytique. Elle nous
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dans la rue, dans ce « discours révolutionnaire »
dont
les barricades de Mai 68 ont été comme les signes flamboyants. Voilà
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ui qui est au cœur de cette société matérialiste,
dont
le seul principe absolu est le profit, calculé en argent. Le jeune ho
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u’il revient d’inventer les anticorps de ce virus
dont
nous avons infecté la terre entière. Dernière et peut-être suprême ra
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de nos ministres qui s’épuisent en « marathons »
dont
l’objet se réduit parfois à rogner 1/2 % sur les droits de vente de l
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s’enchaîne avec une logique simple et implacable,
dont
je vais dire maintenant les principales articulations. Nous sommes pa
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le pouvoir. La « souveraineté nationale absolue »
dont
ils se réclament toutes les fois qu’il s’agit de refuser quelque mesu
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nt économique (par rapport à l’ensemble national)
dont
elles rendent responsable l’État centralisateur. Ainsi, pour m’en ten
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est repérer une série de problèmes et de réalités
dont
chacune définit une région réelle, selon sa fonction. Prenons l’exemp
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fédération suisse, avec ses départements fédéraux
dont
les chefs composent un Conseil fédéral ou exécutif — avec ses délégué
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du), la défense prioritaire des intérêts du pays (
dont
ils sont juges) et sa présence dans les conseils et colloques interna
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Mais tandis que déclament les hommes de l’État,
dont
pas un ne paraît même soupçonner que son discours est démodé depuis c
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khardt. C’est qu’il fut l’un de ceux, très rares,
dont
la personne, le style, la formule créatrice résultent et se composent
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u de lui ce don de prévision de l’avenir européen
dont
tous les deux firent preuve dans leur Correspondance (voir les lettre
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nous invitent à cette démission de la personne —
dont
ils résultent en vérité ! — et la présentent comme une fatalité. Ils
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concernant leur existence quotidienne, décisions
dont
les plus importantes sont décrétées dans les bureaux de la capitale,
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our exister, qu’à être libérée de cette frontière
dont
on voit de moins en moins la raison et le sens, mais dont on ressent
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voit de moins en moins la raison et le sens, mais
dont
on ressent de plus en plus la nuisance. Paradoxalement, c’est à parti
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identelle d’ailleurs. Car la région universitaire
dont
nous avions esquissé la possibilité devant plusieurs recteurs suisses
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s, avait écrit trois opuscules dans cette langue,
dont
nous ne connaissons plus que quelques mots mais qui a sans aucun dout
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de raisonnement que voici : La crise mondiale —
dont
parlent tous les mass médias, depuis la crise du pétrole — résulte d’
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ou non aux dogmes de la religion stato-nationale,
dont
le plus grand est l’unité centralisée, né de la guerre et préparant à
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coup sûr, tout comme le magicien mêle à la glaise
dont
il pétrit sa figurine quelques poils ou des rognures d’ongles de sa v
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ar exemple, la prévision de nouvelles techniques,
dont
Clarke et Kahn, entre autres, dressent le calendrier, n’est pas d’un
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er dans le système ultracomplexe des interactions
dont
dépend notre avenir ? Il est trop clair qu’on ne peut conduire un Boe
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ent à la fois les régimes de dictature puritaine (
dont
le stalinisme allait donner le modèle) et notre société de consommati
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’une chance imméritée m’ait fait retrouver la clé
dont
ils s’étaient servis ? Oui, dans un certain sens, s’il est bien vrai
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sans freins… Il s’agit donc d’écarter tous moyens
dont
l’emploi non réglé par quelque politique conduirait d’une manière cal
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ielle ; et de préconiser au contraire tous moyens
dont
la mise en œuvre pourrait favoriser l’équilibre dans le mouvement, s’
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le tableau de bord lui rappelle certaines choses
dont
il ait (ou ait eu) quelque idée… Car il est devant une mécanique inca
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ts, on cite bien entendu les problèmes culturels,
dont
l’importance, assure-t-on, ne saurait être sous-estimée (nonobstant t
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res et les finalités de l’économie d’une société,
dont
dépendra sa politique et l’usage de ses armements. Or ces forces sont
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bstituer cet Européen typique : un Juif allemand,
dont
le père s’était fait protestant, et qui écrivait dans les salles du B
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n, c’est-à-dire la manière raisonnée et maîtrisée
dont
la Chine s’européanise par l’extérieur, — contraste avec ce que prati
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ons unies comptent aujourd’hui 153 États-nations,
dont
les 4/5e ont moins de 30 ans d’âge et n’en sont que plus aptes à reve
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ute raison contre des ennemis qu’elles se créent,
dont
elles ont besoin pour survivre et assurer leur « cohérence nationale
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r l’Europe pourrait offrir l’exemple au monde, et
dont
on peut espérer qu’elle exercerait sur lui une attraction puissante,
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nsi : « Denis de Rougemont, ce grand homme souple
dont
le sourire semble excuser le sérieux et la gravité du regard… » Je su
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anière, selon ce qu’il est lui-même et la manière
dont
il voit les autres : tout portrait ressemble à son auteur, et tous le
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avec les mains cette Politique de la personne
dont
nous sommes tous d’accord, ici, pour affirmer qu’elle devrait dominer