1
pour maintenir les risques de la liberté, qui ont
fait
la vraie grandeur de l’homme européen, et pour sauver, en face de la
2
trop souvent dans tout cela. Ils voudraient bien
faire
quelque chose, mais ne voient ni quoi, ni comment. C’est à ceux-là qu
3
réalisme » et multiplient les raisons de ne rien
faire
. Les vrais obstacles à la fédération ne résident pas dans les réalité
4
raître à première vue. Insistons donc : le Centre
fait
appel, en tous et en chacun, aux intérêts d’abord ; non point aux égo
5
de notre Europe, et qui se demandent ce que l’on
fait
pour elle en dehors du plan politique. Nous avons attendu plus d’un a
6
ivre de plans et de manifestes. (Bien d’autres le
font
, à grands frais, au risque de lasser les meilleures volontés.) Nous a
7
amicalement, un excès de discrétion sur ce qui se
fait
au Centre. Si nous décidons aujourd’hui de rendre notre action publiq
8
pas à le défendre au regard de ce que nous avons
fait
.) Mais nous sommes convaincus qu’il s’agit maintenant d’accélérer et
9
u pire : s’édifieront sans tenir compte de ce qui
fait
la valeur de l’Europe, aux yeux du monde entier et pour chacun de nou
10
ions, et déjà nous pouvons en montrer. Ce qui est
fait
, ce qu’on peut donc faire, ce qui fonctionne dès à présent comme si l
11
s en montrer. Ce qui est fait, ce qu’on peut donc
faire
, ce qui fonctionne dès à présent comme si l’Europe avait déjà fait so
12
tionne dès à présent comme si l’Europe avait déjà
fait
son union, voilà qui parle mieux que les grands orateurs, et ne soulè
13
ponsables, dans chacune des cellules vivantes qui
font
la vraie vie de l’Europe : foyers locaux de culture et universités, s
14
est « plutôt contre ». Car l’organisation est le
fait
de l’État, mais la culture est le fait des groupements spontanés, et
15
ion est le fait de l’État, mais la culture est le
fait
des groupements spontanés, et en dernier ressort, de la personne. N
16
isme culturel, et tout cela tend, pratiquement, à
faire
dépendre la vie de l’esprit d’une économie désorganisée et souvent ab
17
créatrice des nationalismes se trouve dépassée en
fait
. Mais il n’en subsiste pas seulement des cadres à la fois étroits et
18
, favoriser ceux qui ne gênent personne, ceux qui
font
le moins peur aux fonctionnaires, ceux qui, en un mot, ont l’âme natu
19
t. L’unité culturelle de l’Europe n’a plus à être
faite
: elle existait aux origines, et elle n’a cessé pendant les siècles d
20
ils ont maintenant deux choses fort importantes à
faire
: 1° supprimer les barrières que leurs mandants avaient dressées ; 2°
21
manifester l’Europe unie tout comme si elle était
faite
, et telle qu’elle se fera. c. Rougemont Denis de, « Contre la cul
22
ut comme si elle était faite, et telle qu’elle se
fera
. c. Rougemont Denis de, « Contre la culture organisée », Bulletin
23
t à lui seul, mais aussi par rapport au monde. En
fait
, l’Amérique du Nord est en train de développer une civilisation certe
24
a bien notre faute dans les deux cas. Car il faut
faire
l’Europe, ou il faudra subir soit leur intervention, soit leur retrai
25
nt ou de culture, en Europe, quelqu’un propose de
faire
appel, pour les finances, « à l’Amérique ». (On entend : des mécènes,
26
ultiplie les enquêtes minutieuses pour savoir qui
fait
quoi, et où, et comment aider tel ou tel sans avoir l’air de faire pr
27
, et comment aider tel ou tel sans avoir l’air de
faire
pression, tout en gardant un contrôle raisonnable. Puis s’étant assur
28
dont l’ampleur bien souvent dépasse son objet, il
fait
ses comptes et son rapport au comité, qui se décide objectivement, et
29
uropéens des habitudes de parasites. On veut bien
faire
état d’une culture supérieure et de ses antiques traditions, mais on
30
in : car ce ne sont pas les mêmes qui, en Europe,
font
la culture et ont l’argent. Mais globalement, la situation se présent
31
responsabilité : cessons de comparer, comme on le
fait
couramment, ce qu’il y a de pire d’un côté à ce qu’il y a de meilleur
32
le début, nous avons ici dénoncé… les dangers que
faisait
courir à la santé de notre pays une culture américaine qui attaque à
33
es libertés qu’elles nous ont assurées. Mais cela
fait
, on s’empresse de reléguer la culture à sa place d’objet de luxe (cro
34
profondir la signification de ce que l’on sent et
fait
, et d’augmenter le pouvoir qu’exerce l’homme à la fois sur lui-même e
35
rope est une culture, ou elle n’a rien de mieux à
faire
qu’à se laisser coloniser (en bloc ou en détail, unie ou non : cela n
36
vous lui apprenez que l’Europe est en train de se
faire
à Strasbourg, il n’écoute même pas le bruit que font ces deux mots ég
37
e à Strasbourg, il n’écoute même pas le bruit que
font
ces deux mots également privés de sens pour lui. Toute propagande eur
38
ses à la culture (définie largement comme je l’ai
fait
plus haut). Sinon l’Europe (unie ou non) restera le cadre en fil de f
39
genre, qui sont à l’œuvre dans tous nos pays, qui
font
du bon travail, mais qui en feraient du meilleur si on leur en accord
40
us nos pays, qui font du bon travail, mais qui en
feraient
du meilleur si on leur en accordait les moyens. c) La jeunesse de l’E
41
l’Europe. d) Enfin, la jeunesse est consciente du
fait
que la culture apparaît trop souvent comme une activité lointaine de
42
nt pour l’asservir à des fins étatiques, comme le
font
les totalitaires (qui eux, au moins, n’ont pas négligé le problème !)
43
i pourraient se produire, d’autant plus rares, en
fait
, que nous nous cantonnons dans le plan des réalisations concrètes. Au
44
constatons aujourd’hui qu’en réalité tout reste à
faire
. Notre service d’articles de revues, Europa Features, a placé de bons
45
C, va se construire. Mais l’Unesco, chargée de le
faire
adopter par les États, en a retenu le bénéfice moral, et l’on verra t
46
n pourra prendre une vision plus claire de ce que
font
les autres, ainsi que de l’ensemble complexe du CEC. Du même coup ser
47
’autre part de la vaste ambition européenne qui a
fait
naître le CEC et qui demeure sa raison d’être. Car, ainsi qu’aimait à
48
janvier 1953)i La démission de M. Trygve Lie a
fait
parler d’une crise des Nations unies, par conséquent de la politique
49
men, que presque toutes les revues ont négligé de
faire
, en vertu de la curieuse indifférence dont témoignent, à l’endroit de
50
ser la question. Car l’Unesco n’a jamais prétendu
faire
la culture, ou faire de la culture. L’Unesco veut aider la culture, e
51
l’Unesco n’a jamais prétendu faire la culture, ou
faire
de la culture. L’Unesco veut aider la culture, et plus encore aider l
52
tion. Puis se pose la question du budget. Il faut
faire
vivre l’Organisation, et songer aussi à ses tâches. Les activités cul
53
i donnerait cent fois ou mille fois plus. Mais le
fait
est qu’on n’y croit guère dans ces milieux, et tel étant l’état de l’
54
’état de l’opinion moyenne, 9 millions de dollars
font
tout de même une grosse somme. Les hommes de culture, comme on dit, s
55
a devrait se calculer, semble-t-il. Mais l’a-t-on
fait
? En attendant, rêvons un peu sur ces 9 millions de dollars consentis
56
presque vide de contenu proprement culturel. (En
fait
, on se borne à dire qu’on travaille pour la paix.) D’autre part, le c
57
réalités de la culture : celle-ci s’est toujours
faite
par un jeu de libre-échange qui ne tenait aucun compte de nos récente
58
ble, dans le domaine de la culture, appartient en
fait
aux petits groupes, à de petits exécutifs spécialisés. Il serait donc
59
ôt. Quoi qu’on pense du succès de nos efforts, le
fait
certain, c’est que les méthodes que nous suivons répondent aux vœux e
60
par-dessus les frontières nationales (comme l’on
fait
par exemple, au CEC, les directeurs de festivals). Cette méthode s’es
61
mpositeurs américains connaissent rarement ce que
font
leurs confrères européens ; la situation est la même pour les jeunes
62
1. Donner l’occasion à de jeunes compositeurs de
faire
jouer et apprécier leurs œuvres. L’atmosphère internationale de cette
63
12 jeunes compositeurs. Le règlement de ces prix
fera
l’objet d’un communiqué dans notre prochain bulletin. ⁂ Le comité exé
64
i Sauguet. Excusé : M. Virgil Thomson. M. Nabokov
fait
un exposé général du plan de distribution des prix, ainsi que des acc
65
uivante : le président désigné pour chaque séance
fera
préparer 2 ou 3 communications, et s’entendra avec 2 ou 3 autres part
66
puisé, puisque plus rien ne bouge apparemment. Le
fait
est que cet élan vient de rencontrer des résistances contre lesquelle
67
n peut observer c’est qu’il est, tout d’abord, le
fait
des adversaires, chez nous, de notre union, puisqu’il tend à la prése
68
a pu jouer chez nous en faveur de l’union : il la
fait
apparaître, aux yeux de certains, comme un expédient défensif qu’il f
69
cordiales, on demande ce qui se trouve changé en
fait
dans la situation de l’Europe. Et l’on répond : pratiquement rien. L
70
les deux blocs serait non seulement déclarée mais
faite
, l’union de l’Europe n’en serait pas moins vitale ni moins urgente, p
71
La question n’est pas de savoir si la Russie nous
fait
plus ou moins peur, mais si nos 21 nations sont encore capables d’ass
72
s rameutait, à savoir qu’une fédération doit être
faite
contre quelqu’un ou quelque chose, et par suite que le principe fédér
73
our mieux voir les vraies raisons qu’elle a de le
faire
. Et cela dans des conditions de clarté, de sérieux, de sagesse, qu’on
74
tour (avril 1953)l Parmi toutes les raisons de
faire
l’Europe, économiques, militaires, culturelles, il y a celle-ci, qui
75
indignée ? L’adoption de la ligne communiste ? Le
fait
brutal, incontestable, c’est qu’aussi longtemps que nos pays resteron
76
, à Strasbourg, le 10 mars 1953.) Il restait à le
faire
ratifier. L’opposition se montra violente. Dans quelques villes, le p
77
our pousser leur tactique de « détente » visant à
faire
échouer la CED. Les États-Unis voient leur prestige baisser en Europe
78
mal compris de leurs électeurs, mais tout ce qui
fait
pour nous le sens même de la vie. L’Europe vaut plus que les Europ
79
délai. Cela peut se démontrer, et on l’a souvent
fait
. En revanche, personne au monde n’a jamais essayé de démontrer qu’il
80
, hérissés de barbelés douaniers. Cependant, l’on
fait
tout pour qu’ils restent ainsi. Il faut donc croire que les Européens
81
le nécessaire, ou de l’application d’un idéal. On
fait
à cette « politique » un honneur immérité en la traitant de byzantine
82
pays tels qu’ils sont qu’il s’agit aujourd’hui de
faire
l’Europe. Mais comment faire l’Europe avec une Italie dont 42 % des é
83
’agit aujourd’hui de faire l’Europe. Mais comment
faire
l’Europe avec une Italie dont 42 % des électeurs votent totalitaire,
84
stence politique dans le monde du xxe siècle, et
fait
défaut. Comment faire l’Europe avec tout cela ? Pourtant, si nous ne
85
le monde du xxe siècle, et fait défaut. Comment
faire
l’Europe avec tout cela ? Pourtant, si nous ne la faisons pas, l’Amér
86
l’Europe avec tout cela ? Pourtant, si nous ne la
faisons
pas, l’Amérique nous laissera tomber, et la Russie nous ramassera. Ce
87
pas la somme des Européens réels. Elle est tout à
fait
autre chose. Je ne fais pas là du paradoxe. Chacun sent que le Couron
88
ns réels. Elle est tout à fait autre chose. Je ne
fais
pas là du paradoxe. Chacun sent que le Couronnement est tout à fait a
89
adoxe. Chacun sent que le Couronnement est tout à
fait
autre chose que la somme des Anglais. L’Europe est une culture, une c
90
rien d’eux-mêmes. Ils semblent avoir choisi de se
faire
entretenir, en gardant le droit de cracher sur les billets mendiés :
91
lementaires, un peu plus d’atlantisme pour ne pas
faire
l’Europe, et nous y sommes : l’abandon des efforts d’union est tacite
92
mbardements, selon l’usage qu’ils se proposent de
faire
de nos usines et de notre main-d’œuvre. Que l’on me convainque d’err
93
once, car seule l’inconscience générale annule en
fait
les forces qu’on vient de nommer. Forces qui cependant, une fois réac
94
bien l’accepter tel qu’il est, ou bien renoncer à
faire
l’Europe. Car il importe absolument de faire l’Europe, tandis que le
95
er à faire l’Europe. Car il importe absolument de
faire
l’Europe, tandis que le Projet n’est qu’un moyen. La seule question e
96
Le refuser comme base de travail équivaudrait en
fait
à récuser, en tant que source de la Constitution, cette Assemblée ad
97
e régime qui vous est proposé paraît propre à les
faire
mûrir. Le refuser serait faire perdre à l’Europe le temps qui peut su
98
araît propre à les faire mûrir. Le refuser serait
faire
perdre à l’Europe le temps qui peut suffire à d’autres pour l’abattre
99
allez accepter le Projet. Vous pouvez en effet le
faire
vôtre, ou simplement le considérer comme un moindre mal nécessaire. V
100
l nécessaire. Vous pouvez l’amender, soit pour en
faire
un meilleur instrument fédéral, soit pour le rendre en fait inopérant
101
illeur instrument fédéral, soit pour le rendre en
fait
inopérant. Nous vous demandons de saisir l’occasion historique. Nous
102
eusement des intérêts parfois contradictoires, ne
fera
jamais vivre l’Europe. Il sera lettre morte pour les Européens, tant
103
L’offensive de paix soviétique ne change rien au
fait
fondamental que nos pays sont trop petits pour le siècle, qu’ils mour
104
car le sens même de chacune de nos vies dépend en
fait
d’une civilisation qui peut périr par notre désunion. 3. L’Europe que
105
mesure nos souverainetés existent-elles encore en
fait
? On voit venir le temps où elles ne seront plus guère que des préte
106
anachroniques, au xxe siècle, que le pouvoir de
faire
lever le soleil, revendiqué par les rois-dieux. 6. Les paragraphes im
107
ent l’avenir des nations fédérées, et parce qu’en
fait
, dans une fédération, l’on s’y réfère presque quotidiennement, comme
108
certaines dispositions qui, dans l’état présent,
font
obstacle au vrai but : nous pensons par exemple au mot « indissoluble
109
rent point, se disant tous ruinés, et refusant de
faire
le pool patriotique des faibles sommes qui devaient assurer leur salu
110
imposé par la crise de l’Europe, ne doit pas nous
faire
oublier cette maxime générale de l’action : on n’atteint des buts rap
111
inze, et risque de n’être pas atteinte si l’on en
fait
un but en soi. De même, l’union des Quinze n’est qu’une étape vers l’
112
pe unie. Or, c’est la fonction même du CEC que de
faire
vivre cette idée, là où vivent et agissent les idées, « dans les espr
113
le double emploi avec les objectifs du Centre. En
fait
, rien de tel ne s’est produit, ainsi que j’ai pu m’en assurer chaque
114
e la conduite des débats. Ce que la table ronde a
fait
avec éclat, grâce à la participation de six personnalités politiques
115
tant désormais établie, il s’agit d’une part d’en
faire
bénéficier un beaucoup plus grand nombre d’usagers, dans tous nos pay
116
hes, le Centre étudie la possibilité prochaine de
faire
revivre les sections culturelles nationales formées par le Mouvement
117
uvelles, et mesurent, au-delà de l’Europe enfin «
faite
», ses chances et sa mission dans un monde où tout change. o. Rou
118
. Et certes, nous perdrons tout cela, tout ce qui
fait
le sens même de nos vies, si nous persistons à demeurer une vingtaine
119
raire, nous pouvons tout sauver par une union qui
ferait
de l’Europe, dans la réalité vivante, ce qu’elle n’est aujourd’hui qu
120
e six Sages, dont la composition me paraît tout à
fait
remarquable4. L’on y trouvait en effet côte à côte des hommes d’État
121
urent conviés à rechercher ensemble les moyens de
faire
connaître et d’illustrer, chacun dans sa sphère d’influence, les résu
122
par leur unité incontestable d’origines et par le
fait
qu’ils succomberont demain aux mêmes périls, s’ils ne trouvent pas en
123
unes à tous les peuples de l’Europe, nous l’avons
faite
sous la conduite magistrale et souriante d’un des plus grands histori
124
s, et celle de sauvegarder les diversités qui ont
fait
la richesse de l’Europe, elle a posé la nécessité de structures supra
125
i doit l’être normalement, afin de garantir et de
faire
vivre mieux ce qui doit normalement demeurer autonome, distinct, priv
126
ur fin de donner un sens à la vie. — La politique
fait
-elle partie de ces activités ? — Oui, en tant qu’elle implique une co
127
e ». Est-ce donc qu’il en existe d’autres ? Et ne
ferait
-il pas double emploi avec l’Unesco, par exemple ? — C’est impossible,
128
sulterait-il ? Je constate que le Centre, du seul
fait
qu’il existe, polarise des possibilités, crée une certaine concentrat
129
aliste du monde. Retenons, de ces divagations, un
fait
curieux : l’idée européenne a fait de tels progrès que M. Molotov ne
130
ivagations, un fait curieux : l’idée européenne a
fait
de tels progrès que M. Molotov ne peut plus la combattre sans feindre
131
utant plus fortement que la presse a manqué de le
faire
, qu’à la conférence de Berlin l’idée d’Europe unie a constitué le plu
132
« diplomatiques ». Pendant des mois, l’Europe ne
fera
plus rien pour son union ; bien plus elle va laisser pourrir la CED,
133
onscients de l’immensité du destin qu’ils peuvent
faire
basculer. Toute discussion d’alinéas, de « préalables », et autres «
134
ourvus du droit de veto, cette Diète « n’avait en
fait
d’emprise sur les cantons que dans la mesure où elle se conformait à
135
se, déclarait aux Suisses en 1802 : « La nature a
fait
votre État fédératif. Vouloir la vaincre ne peut pas être d’un homme
136
n a le tempérament pragmatique ou doctrinaire. En
fait
, elle a tranquillement supprimé le problème de la souveraineté canton
137
verainetés doivent être abandonnées, si l’on veut
faire
l’Europe ? Est-il vrai qu’il y ait là un obstacle à l’union ? Ces sou
138
cret. La souveraineté nationale n’est exercée en
fait
que par l’État. M. van Kleffens l’a définie comme « la faculté, pour
139
s fédérales prévues pour l’Europe) rétabliront en
fait
la souveraineté du peuple, car le peuple sera associé à leur gestion.
140
vembre 1954)t Rien n’est perdu, tout reste à
faire
Deux événements politiques ont absorbé l’attention des Européens e
141
l. En résumé : rien n’est perdu, mais rien n’est
fait
. Et tout ce qui vient de se passer prouve une fois de plus que l’éduc
142
ples, de leurs cadres et de leurs élites, reste à
faire
. Deux illusions des « Européistes » Les partisans de l’Europe u
143
ru que la propagande pour l’idée européenne était
faite
. Examinons les réalités que cachaient ces deux illusions. I. À un mom
144
elles que l’OECE, la CECA, la CED, qu’on espérait
faire
adopter l’une après l’autre par les parlements. On n’a pas cherché à
145
éthode du step by step, du petit à petit l’oiseau
fait
son nid10, méthode qui évite d’agiter « inutilement » les esprits et
146
elle consistait à croire qu’il est plus facile de
faire
l’Europe par pièces et morceaux que de la faire dans un seul élan féd
147
e faire l’Europe par pièces et morceaux que de la
faire
dans un seul élan fédérateur ; qu’il est plus facile de tourner les o
148
échec de la CED. En effet, cet échec a résulté du
fait
qu’on laissait le public dans l’ignorance de la vraie situation europ
149
de cinq-cents brochures de titres différents. En
fait
, cela représente en moyenne 400 exemplaires de chaque brochure distri
150
oblème européen ? Notre programme Si l’on a
fait
si peu pour éduquer et pour influencer l’opinion, c’est donc d’une pa
151
c’est donc d’une part que l’on s’imaginait avoir
fait
le nécessaire, d’autre part que l’on ne jugeait pas utile et surtout
152
’on ne jugeait pas utile et surtout pas urgent de
faire
beaucoup plus. Exemple : le CEC voulait et aurait dû faire beaucoup p
153
ucoup plus. Exemple : le CEC voulait et aurait dû
faire
beaucoup plus. Les moyens matériels lui manquaient, et il est signifi
154
Du côté nationaliste, cette préparation se trouve
faite
, depuis un siècle, et notamment par les manuels d’histoire : l’anti-E
155
ope a joué là-dessus. De notre côté, tout reste à
faire
, ou presque… Et maintenant, comment aller plus loin, avec force et co
156
disent : « Tout cela est très joli. Tout cela ne
fera
certes aucun mal, fera même du bien dans l’ensemble — si vous réussis
157
st très joli. Tout cela ne fera certes aucun mal,
fera
même du bien dans l’ensemble — si vous réussissez — mais voyez-vous,
158
gences de presse, mais sans lesquelles rien ne se
ferait
. L’Europe unie est une révolution. Elle doit passer par tous les stad
159
eul événement historique d’envergure n’ait été le
fait
des partis de gauche ou de droite, ni des politiciens, ni des parleme
160
, très visiblement, ce n’est pas la politique qui
fait
l’histoire ; mais une doctrine, une foi, une folie, une personne. On
161
inés au hasard : tous les micros de la terre n’en
feront
pas une action. ⁂ Une action se définit par son sens et par ses point
162
à savoir où naissent les idées qui conduisent en
fait
notre monde. Là seulement, l’action peut porter. L’idée fédéraliste a
163
je viens d’indiquer. Ce qu’ils ont en commun, du
fait
même qu’ils sont hommes et non pas simples animaux, c’est le besoin p
164
e. Celui-ci lit l’histoire des sciences. Elle lui
fait
voir que toutes les « vérités » qu’établissent les écoles successives
165
, semble-t-il. Et pourtant, c’est tout cela qui a
fait
l’Europe. Et cette Europe a dominé le monde, non point malgré tout ce
166
que, considéré dans son ensemble ? Déjà l’on nous
fait
entrevoir que les applications de l’énergie nucléaire et solaire perm
167
roduction décuplée. La technique conduit donc, en
fait
, vers une libération de l’homme. Mais cet homme libéré du travail, qu
168
me. Mais cet homme libéré du travail, que va-t-il
faire
de ses loisirs, qui deviendront l’essentiel de sa vie ? Problème imme
169
-dire de nouvelles recherches. J’ai tâché de vous
faire
voir que le génie de la recherche est le génie même de l’Europe. J’aj
170
aires. Nulle autre, me semble-t-il, n’était mieux
faite
pour servir d’épigraphe à cette journée, consacrée à l’éloge de la re
171
que, économique, et par suite morale. Tout ce qui
fait
le sens même de nos vies. Le dilemme En vérité, l’Europe perdra
172
d. » L’empire européen, notre union fédérale, se
fera
dans les esprits d’abord. Mais l’esprit agit par nos mains, par le mo
173
s et de nos sacrifices personnels. L’Europe ne se
fera
pas toute seule. Elle ne sera pas créée par de discours et adjuration
174
e la masse, ni par des textes juridiques. Elle se
fera
par des hommes qui comprennent que son destin dépend de leur action d
175
x lisible. Elle se trouve imposée à tous, du seul
fait
de la puissance atomique. Ce n’est donc pas l’amour qui triomphe de l
176
a réponse qu’un fonctionnaire de la Guépéou avait
faite
à quelqu’un qui lui demandait ce que l’on entendait par espionnage :
177
de l’espionnage. » L’Occident a tout à gagner à
faire
connaître aux Russes « ce qui existe ». Et la proposition spectaculai
178
la chose est claire : tous ceux qui parleront le
feront
au nom de Moscou et des principes fixés par le Politburo. Mais qui va
179
tiplient fort heureusement dans nos pays. Mais le
fait
est qu’il s’agit de parler avec l’URSS, monolithe de deux-cents-milli
180
offres répétées des Russes. Ces offres nous sont
faites
au nom de la paix, dans l’esprit qu’on nomme de nouveau « l’esprit de
181
Pour les grands festivals de musique l’Europe est
faite
! (octobre 1955)aa À la fin de 1951, répondant à une invitation la
182
internationaux des festivals, ainsi que d’aider à
faire
connaître tel d’entre eux dans tel autre pays. L’organisation de « pè
183
our les grands festivals de musique, l’Europe est
faite
! », Bulletin du Centre européen de la culture, Genève, octobre 1955,
184
oute initiative dans le domaine culturel, du seul
fait
que les Soviétiques n’ont pas donné les suites espérées à leurs ouver
185
logue, ou simplement de mieux connaître ce qui se
fait
en Occident, demeure très fort chez un grand nombre d’intellectuels e
186
’intellectuels et d’artistes soviétiques, et nous
fait
un devoir de tout mettre en œuvre, avec une patience inlassable, pour
187
e, pour manifester notre volonté d’y répondre. Le
fait
évident — et souligné par M. Molotov — que l’Union soviétique ne veui
188
à un désir longtemps frustré de savoir ce qui se
fait
et ce que l’on pense ailleurs, de respirer un peu plus librement, de
189
-légendaires de Novgorod puis de Kiev, ne sont en
fait
pas plus slaves que Charlemagne, un peu avant, n’était gaulois. Les S
190
couronné, dont l’île est un immense empire où il
fait
triompher la civilisation par des moyens de fortune et en faisant tab
191
r la civilisation par des moyens de fortune et en
faisant
table rase du passé ». Il apprend les techniques de l’Europe, et les
192
pasteur allemand, devenue fille à soldats, et la
fait
sacrer impératrice sous le nom de Catherine, en 1724. (Elle sera la «
193
aux chinoiseries du temps de Louis XV. Il est en
fait
impossible d’imaginer le xviii e siècle européen sans ce nouvel empir
194
ale ; ainsi Joukovski, Batiouchkov, Pouchkine ont
fait
refleurir dans leurs œuvres le meilleur héritage poétique de la vieil
195
) Nouvelle étape, dès l’aube du xix e siècle. Du
fait
des guerres napoléoniennes, la Russie va se trouver aux prises direct
196
amours les plus profondes. Sa mission consiste à
faire
de ce passé européen la patrie spirituelle de la Russie future. Il li
197
ns Schelling et dans Hegel, la science ne saurait
faire
autre chose que suivre la science occidentale, et la théologie même r
198
ecte de l’Europe, Carlo Rossi (1777-1849), allait
faire
de Pétersbourg cette étrange métropole hyperboréenne où triomphent po
199
uel (beaucoup de grands écrivains et savants n’en
font
point partie) que son attitude d’opposition systématique à l’ensemble
200
te y a-t-il là une lacune, un défaut qui doit les
faire
tomber dans la confusion ou dans l’erreur, mais c’est aussi une sorte
201
cience ces méthodes idolâtriques. Lorsqu’il s’est
fait
darwinien, le darwinisme a été pour lui, non pas une théorie biologiq
202
fétiche… Le doute méthodique de Descartes est peu
fait
pour les Russes en général, toujours enclins à l’affirmation intégral
203
dées sociales à se réfugier dans la littérature —
faisant
de celle-ci « un acte unanime d’accusation contre la vie russe » —, c
204
ses. De même que le symbolisme et Oscar Wilde ont
fait
fureur à Pétersbourg et Moscou, l’Europe va traduire les œuvres des d
205
nombreuses. Dans aucun pays probablement n’a-t-on
fait
au cours de ces années une si grande consommation de littérature et d
206
aissance intime que l’on prenait de l’Occident ne
faisait
, du reste, que seconder celle de la Russie. L’étude du Moyen Âge occi
207
ples. » M. Molotov cite à l’appui de ces dires le
fait
que, du mois d’août au mois d’octobre, « vingt délégations britanniqu
208
incontestables. Mais nous avons encore beaucoup à
faire
… » Il faut donc nommer un comité d’experts pour convoquer une nouvell
209
sme et de démocratie populaire… Que faut-il donc
faire
? S’entendre sur « certaines indications essentielles » telles que «
210
e, objet clairement exclu par nos directives… Que
faire
, devant une attitude qui proclame une liberté totale de commerce, mai
211
as, dans le peuple. M. Pinay (14 novembre) : En
fait
, les propositions soviétiques sacrifient les échanges d’idées aux éch
212
disposition des populations… La seule réponse que
fait
le gouvernement soviétique à nos propositions constructives et concil
213
progrès sur le point III (échanges) …confirme le
fait
que le système du bloc soviétique est fondé sur des conditions artifi
214
ialogue réel soit exclue par de telles données de
fait
. La base commune, le minimum de présuppositions et de langage communs
215
e présuppositions et de langage communs, semblent
faire
totalement défaut. Cependant, le désir d’échanges et de contacts expr
216
du Kremlin eux-mêmes est également une donnée de
fait
. Elle nous incite à penser que, pratiquement, quelque chose peut enco
217
Russes et des communistes occidentaux (c’est déjà
fait
, d’une manière très « solide », comme il l’indique) mais bien des Rus
218
avons, leurs confrères soviétiques, ils devraient
faire
campagne pour une autre forme de réciprocité, la seule possible en l’
219
s pas à pas, ne nous intéressent guère, du simple
fait
qu’ils ne répondent en rien aux désirs concrets du peuple russe, ni a
220
as renouvelée. Ce qui a échoué, c’est un essai de
faire
l’Europe par le moyen d’un traité militaire liant plus étroitement un
221
hodes proposées ? Il y a celle qui consisterait à
faire
l’Europe non par pièces et morceaux peu à peu imbriqués, mais d’un se
222
onctionnelles ne seraient que les moyens. Mais en
fait
, l’attitude fédéraliste diffère en esprit des deux autres. Elle ne ch
223
la Fondation. Le texte d’Henri Brugmans, qui leur
fait
suite, aborde de face, et d’un point de vue plus militant, quelques-u
224
ance, une seule Histoire de l’éducation en Europe
faisant
le point des connaissances actuelles, d’un point de vue supranational
225
anifestes de notre tentative, en tenant compte du
fait
qu’elle est la première de son espèce. at. Rougemont Denis de, « À
226
s servir de guide dans l’entreprise fédéraliste.
Faire
l’Europe, c’est d’abord faire des Européens : or on ne fera pas de vr
227
prise fédéraliste. Faire l’Europe, c’est d’abord
faire
des Européens : or on ne fera pas de vrais Européens sans choisir des
228
ope, c’est d’abord faire des Européens : or on ne
fera
pas de vrais Européens sans choisir des moyens convenables à cette fi
229
e en question les « résultats » mêmes qu’on lui a
fait
apprendre. Au lieu de croyances indiscutables et sacrées, on lui donn
230
uations que celles qu’impose l’âge de l’élève. Le
fait
que, malgré tout, certaines études demeurent encore difficilement acc
231
e, mais à condition de ne jamais perdre de vue le
fait
que ces tendances contraires coexistent en Europe depuis des siècles,
232
tout. Si un élève déclare qu’il n’a pas envie de
faire
de l’arithmétique ce matin (et qui en a jamais envie ?) on lui répond
233
envie ?) on lui répond en souriant qu’il n’a qu’à
faire
autre chose. Les méthodes nouvelles d’enseignement tendent régulièrem
234
ation libre et un dressage autoritaire, ni de les
faire
alterner, ni de commencer par l’une et de continuer par l’autre, ni m
235
, politiques, etc., réside au xxe siècle dans le
fait
bien connu que le monde où nous vivons paraît trop vaste pour nos pri
236
trop mal connues. « Qu’est-ce que je peux bien y
faire
? », dit-il, quand il a constaté que tout va mal, que la bombe H, le
237
tion périmée. Voilà notre démocratie. Que peut
faire
un citoyen ? Comment veut-on qu’un citoyen européen, dans les cond
238
ommuniste a le sentiment qu’il sait ce qu’il doit
faire
, et qu’il fait quelque chose de réel. Une éducation véritable, prépar
239
entiment qu’il sait ce qu’il doit faire, et qu’il
fait
quelque chose de réel. Une éducation véritable, préparant le jeune ho
240
nécessaire en vue de l’éducation des citoyens qui
feront
et vivront notre fédération. Il va de la réalité mondiale à celle de
241
r celui qui aura pris conscience de ce qu’il peut
faire
dans son rayon découvrira bientôt, en agissant, les liens qui unissen
242
es seuls responsables qui voudront l’Europe et la
feront
, et non les « militants » de bonne volonté qui nous répètent « unisse
243
à l’obstacle majeur : la résistance des esprits,
faite
le plus souvent d’inertie, de préjugés antiques et d’ignorance. Seuls
244
quement et au jour le jour… Et pourquoi ne pas le
faire
, aujourd’hui, pour les lecteurs de ce bulletin ? À l’approche du temp
245
au dos. Mais un programme ne vaut que ce qu’on en
fait
. Qu’a-t-on fait dans ces murs depuis six mois ? Que fait-on réellemen
246
programme ne vaut que ce qu’on en fait. Qu’a-t-on
fait
dans ces murs depuis six mois ? Que fait-on réellement au Centre ? De
247
u’a-t-on fait dans ces murs depuis six mois ? Que
fait
-on réellement au Centre ? De janvier au milieu de juin, dix-neuf comi
248
chure Saison 1956. Notre service de presse APEA a
fait
paraître 170 articles sur les problèmes européens dans sept pays. La
249
ce qu’on vient de décrire. L’Europe ne sera pas «
faite
» et sauvée par des plans, mais par des hommes qui la voudront de tou
250
eant et nouveau réuni ou créé par les guildes. De
fait
, le premier Prix européen couronna deux romans dont l’un venait d’êtr
251
aduit le grand défi que nous adresse l’Europe « à
faire
». Il précise : Le défi n’est pas lancé par quelques Français à d’au
252
Mais cela suppose une révolution : l’Europe ne se
fera
pas d’elle-même, comme le dit « la berceuse conservatrice ». Elle ne
253
le dit « la berceuse conservatrice ». Elle ne se
fera
que par une mutation profonde et brusque des esprits, car « l’obstacl
254
on organise des débats, on projette des films, on
fait
circuler des livres, on pratique des sports, on entreprend une action
255
rême diversité des techniques et des structures a
fait
échouer jusqu’ici toutes les tentatives de coopération internationale
256
tionale) dans ce domaine. Pourtant le besoin s’en
fait
sentir partout. Il n’est pas un responsable de « foyer » local, de «
257
ui ne souhaite pouvoir bénéficier des expériences
faites
ailleurs, des techniques appliquées ou du matériel existant dans d’au
258
on adresse amicalement au Centre, c’est de ne pas
faire
suffisamment connaître ses réalisations. Ce bulletin de presse voudra
259
bien sûr. C’est peut-être impossible. Mais on ne
fera
pas l’Europe sans expliquer pourquoi. La passion militante n’y suffit
260
s pamphlets ne convainquent personne. Que peut-on
faire
? Nous avons essayé de répondre par la copieuse brochure que l’on va
261
e d’unité, l’union peut s’édifier. L’unité est un
fait
, l’union serait une action. L’existence de ce fait rend cette action
262
ait, l’union serait une action. L’existence de ce
fait
rend cette action possible. Premier point. Mais il y a plus. L’unité
263
survit au martyre de Budapest. Il faut absolument
faire
l’Europe, et tout de suite. Nous le devons à notre idéal tout autant
264
nnée décisive (février 1957)bh La preuve est
faite
La politique d’union européenne est la seule politique dont le Cen
265
l’union. Chacun voit aujourd’hui que nous devons
faire
l’Europe, non plus pour empêcher des guerres entre nos peuples — car
266
n-Orient. Chacun voit aujourd’hui que nous devons
faire
l’Europe parce que la souveraineté de ses nations n’est qu’un mythe e
267
d’un pouvoir fédéral européen, seul capable de «
faire
le poids » dans le jeu des forces mondiales. Chacun voit aujourd’hui
268
ondiales. Chacun voit aujourd’hui qu’il nous faut
faire
l’Europe pour assurer notre avenir économique, et parce qu’il n’est a
269
hangé Il est certain que la cause européenne a
fait
d’immenses progrès au cours des derniers mois. Suez et Budapest ont a
270
Que manque-t-il donc encore pour que l’Europe se
fasse
? Pour qu’on cesse d’en parler comme d’un beau rêve, alors qu’elle es
271
ns tous ? La leçon de Budapest On ne pourra
faire
l’Europe, et la doter d’un pouvoir politique et d’un marché commun, q
272
asion les plus insidieux ou brutaux. Qu’il faille
faire
l’Europe est maintenant évident. Mais que l’on puisse la faire, c’est
273
e est maintenant évident. Mais que l’on puisse la
faire
, c’est-à-dire qu’on la veuille, dépendra d’un immense effort d’inform
274
ces deux paragraphes. Notre but général reste de
faire
l’Europe en formant des Européens. Voilà pourquoi le CEC vient de rep
275
e. La construction d’une Europe politique reste à
faire
ou à reprendre à la base ; elle attend encore sa « relance ». L’opini
276
preinte du parti pris nationaliste. Son siège est
fait
, ses préjugés sont acquis. Il interprétera tout selon ses souvenirs s
277
ettent, prêts à tirer parti de nos divisions. ⁂ «
Faire
l’Europe, c’est d’abord faire des Européens ». Ce mot d’ordre, illust
278
nos divisions. ⁂ « Faire l’Europe, c’est d’abord
faire
des Européens ». Ce mot d’ordre, illustré et commenté tout au long du
279
nt d’abord des études générales sur ce qu’il faut
faire
, puis une série d’informations sur ce qui se fait déjà. Nous préparon
280
aire, puis une série d’informations sur ce qui se
fait
déjà. Nous préparons dès maintenant, comme suite à ce numéro, un ense
281
son indépendance. 3. L’idée d’union européenne
fait
son chemin Pour réagir contre les dangers nés des divisions du con
282
établit à Luxembourg. En 1957, les mêmes six pays
font
un pas de plus, et créent ensemble un Marché commun dont le but est d
283
e large proportion de ses échanges commerciaux se
fait
avec ses voisins européens. La Suisse dépend donc de l’ensemble de l’
284
d’intérêt porté aux festivals, d’autre part de se
faire
une idée des solutions souhaitées par les uns et les autres à quelque
285
revenus remplis, dans les délais prévus. Si l’on
fait
la part des empêchements accidentels et habituels (voyages, maladie,
286
rit d’une cité, ou les traditions régionales ? En
fait
, toute une série de festivals véritables ne sauraient être définis pa
287
lut pas l’autre, et peut suffire sans l’autre. En
fait
, elles sont juxtaposées dans la définition que nous proposions, et ce
288
festivals, et qu’il peut être envisagé, comme l’a
fait
Enrique Franco, sous l’angle d’une éducation européenne, par la musiq
289
es. Mais que ce jury voie le jour ou non, le seul
fait
de l’envisager et de le discuter peut avoir une action. Le seul fait
290
et de le discuter peut avoir une action. Le seul
fait
de penser qu’il pourrait exister peut provoquer chez certains une inq
291
es festivals et l’Europe « Prétendez-vous donc
faire
l’Europe en associant des festivals ? » Le nigaud qui a dit cela ne m
292
maintenir les différences au sein d’une harmonie,
faire
valoir les droits de l’ensemble sans sacrifier ceux de l’individu, fa
293
de l’ensemble sans sacrifier ceux de l’individu,
faire
chanter les tons purs et les voix différentes, et non pas tout mêler
294
ment spécialisé, ne perdent jamais de vue que, ce
faisant
, ils participent à un ensemble, ils donnent leur note dans un accord
295
’Euratom (par questions et réponses) que le CEC a
fait
paraître en novembre 1957. Cet opuscule se bornait à une description
296
Le Centre européen de la culture : ce qu’il
fait
— d’où il vient — où il va (février 1958)bn Origines Il y a d
297
ne Académie platonicienne — que tant d’autres ont
fait
depuis lors — ne sera jamais abandonné. Mais dès nos premiers pas dan
298
ion elle-même, qu’en est-il ? Une constatation de
fait
s’impose : au travers des années les plus ingrates pour la cause de l
299
cun de nos États ne peut élaborer et encore moins
faire
accepter à lui tout seul. Les difficultés sont d’ordre culturel bien
300
ssité de Relations culturelles européennes qui se
fait
jour. Le besoin d’une coordination entre nos forces culturelles, et l
301
il convient, croyons-nous, d’apprécier ce qu’il a
fait
, ce qu’il est aujourd’hui, et ce qu’il pourra faire demain. 34. Su
302
ait, ce qu’il est aujourd’hui, et ce qu’il pourra
faire
demain. 34. Sur les 23 résolutions de la conférence de Lausanne, 1
303
de, « Le Centre européen de la culture : ce qu’il
fait
— d’où il vient — où il va », Bulletin du Centre européen de la cultu
304
nde actuel, considérée comme le meilleur moyen de
faire
comprendre d’une manière vivante la nécessité de notre union. De ces
305
organisées en Haute-Provence et à Aire-sur-Adour
feront
l’objet de publications dans des revues spécialisées et dans le Bulle
306
par an. Dès 1955 cependant, des numéros spéciaux
font
leur apparition. C’est d’abord la Bibliographie européenne, préparée
307
Méthodes européennes (avril). Trois manières de «
faire
l’Europe » se sont précisées au cours de ces dernières années : la mé
308
de 12 plans de causeries résumant les données de
fait
et l’argumentation à présenter à propos de quelques grands thèmes eur
309
ratiquons, nous ne dirons pas que cette méthode a
fait
ses preuves, car il faut une génération pour vérifier les résultats d
310
conscientes. J’en dirai trois : 1. On ne peut pas
faire
l’Europe sans des Européens conscients de l’être : il s’agit donc de
311
er, et d’abord de les informer. 2. On ne peut pas
faire
l’Europe sans l’aide de sa culture, ce serait vouloir la faire sans c
312
e sans l’aide de sa culture, ce serait vouloir la
faire
sans ce qui la définit : il s’agit donc de rendre à la culture sa fon
313
problème d’une formation européenne se ramène en
fait
au problème de détecter des vocations, des compétences ou des promess
314
’un État, découpage souvent hasardeux qui prétend
faire
coïncider en dépit de toute évidence la langue et l’économie, les « f
315
jeu mondial des forces de l’époque, de manière à
faire
voir dans les faits la nécessité de notre union. Rien de plus vain qu
316
ves et bien documentées. Ce qu’il faut absolument
faire
voir au plus grand nombre possible d’Européens, mais d’abord à ceux q
317
urvivre, il faut l’union ; mais cette union ne se
fera
pas d’elle-même ou par l’opération de mystérieux technocrates : nous
318
constamment à l’opinion (et d’abord à ceux qui la
font
!) nous paraissent être les suivants : — Le renversement de la conjon
319
e l’Europe, si elle s’unit. (Un seul exemple : le
fait
que nous sommes 340 millions à l’ouest du rideau de fer, soit deux fo
320
riels de puissance aient pris au sérieux ce grand
fait
. Il ne serait donc pas réaliste d’exposer la méthode culturelle sans
321
payer… Les Russes n’ont pas ces scrupules-là, ils
font
ce qu’il faut ; ils gagneront sans coup férir, si nous ne parvenons p
322
sente chaque méthode en soi Institutionnelle.
Faire
confiance à la vertu fédérative des « solidarités de fait » que l’on
323
fiance à la vertu fédérative des « solidarités de
fait
» que l’on peut instituer à l’aide des moyens existants — industriels
324
eux nécessités, rythme et finalité, paraissent en
fait
aussi contradictoires que la vie et les raisons de vivre. Bien réussi
325
est parti, bien sûr, et qui dit mieux ? Mais que
feront
d’ici-là tous nos autres pays ? Et ceux de l’Est ? 3. La revendicatio
326
quivoque, voire des partis pris polémiques. On ne
fait
rien de grand sans passion, c’est-à-dire sans partialité. Mais le féd
327
ent pas hors des contradictions irréductibles qui
font
le drame et la grandeur de l’Occident. Convergence des méthodes
328
aient l’opinion et la vie politique. Deux équipes
font
un match, deux camps une politique, dans une démocratie qui « joue ».
329
rencontre. Voici le principe à illustrer : on ne
fera
pas l’Europe sans sa culture, car ce serait faire l’Europe sans ce qu
330
fera pas l’Europe sans sa culture, car ce serait
faire
l’Europe sans ce qui la définit ; ce serait faire autre chose que l’E
331
faire l’Europe sans ce qui la définit ; ce serait
faire
autre chose que l’Europe, quelque chose qui ne nous intéresse pas néc
332
uropéennes, à Turin, le 31 mai, lecture ayant été
faite
du communiqué des trois communautés du 20 mai relatif à la création d
333
r les questions à débattre, qui se trouvent avoir
fait
l’objet de fréquentes discussions, depuis dix ans. Nous avons proposé
334
t prendre, le plus tôt serait encore le mieux. En
fait
, il s’agit aujourd’hui de savoir ce que vous, représentants des Insti
335
ment souhaitée. b) Cependant, le double besoin se
fait
sentir d’une formation européenne générale pour les gradués de plusie
336
la physique nucléaire, par exemple, ne sauraient
faire
l’objet de cours réguliers dans les universités existantes. Ceux qui
337
emain, je voudrais attirer votre attention sur un
fait
incontestable et plus facile à chiffrer : l’accroissement de la conso
338
ui relèvent à quelques titres de la culture, peut
faire
illusion : je veux parler des romanciers à succès, des lauréats de pr
339
à partir de 1950. C’est donc une industrie tout à
fait
nouvelle. Les premiers microsillons ont été consacrés, comme il falla
340
harme Tino Rossi. Mais en même temps, et voilà le
fait
nouveau, on a vendu 4 à 5000 exemplaires des madrigaux de Monteverdi
341
lt. Le succès du disque vulgaire a donc permis de
faire
connaître des œuvres capitales de la grande musique. Une chose a port
342
ure, il me semble qu’il y a lieu de se réjouir du
fait
que des compositeurs dont seuls quelques spécialistes avaient lu les
343
parce qu’il n’aura pas de public, c’est-à-dire en
fait
, parce qu’il ne ressemble pas aux « succès » que ces éditeurs ont con
344
ande, en Scandinavie : toutes ensemble, elles ont
fait
surgir plus de 2 millions de lecteurs nouveaux, ce dont les éditeurs
345
uropa (septembre 1959)bz Il est clair qu’on ne
fera
pas l’Europe avec des livres, mais pourra-t-on la faire sans eux ? Ca
346
pas l’Europe avec des livres, mais pourra-t-on la
faire
sans eux ? Car c’est en bonne partie par leur moyen qu’on l’a défaite
347
r leurs rivalités, comme elles l’ont déjà presque
fait
à deux reprises dans notre siècle, mais elles périraient avec elle. L
348
même de l’Europe, c’est-à-dire avec son union. De
fait
, la cause européenne a marqué des progrès immenses, depuis dix ans, d
349
sur l’Europe, il faut reconnaître que beaucoup ne
font
que répéter ce qui a déjà été écrit dans d’autres langues, que retrac
350
on exécution. Il s’agit en effet de choisir ou de
faire
écrire des manuscrits répondant à une série de conditions dont certai
351
celles de la vente. Le jeu se complique, ici, du
fait
que d’une part, la qualité littéraire ou intellectuelle n’est plus se
352
raditions et susceptibilités nationales, etc. qui
feront
qu’un même ouvrage publié par la Collection européenne risque d’être
353
première moitié du xixe siècle pouvaient-ils se
faire
de l’Europe ? C’est à cette seule question, strictement définie et li
354
ois — je n’ai trouvé que trois infimes erreurs de
fait
ou de dates. Une étude aussi exhaustive de l’époque de l’Aufklärung,
355
rde nécessairement son « objet » scientifique. En
fait
, Gollwitzer nous donne ici le plus pénétrant ouvrage d’histoire intel
356
echnique, son capitalisme et son marxisme. Elle a
fait
une immense publicité aux secrets de son efficacité. Elle a fait le m
357
e publicité aux secrets de son efficacité. Elle a
fait
le monde, qui lui renvoie son image déformée, le plus souvent hostile
358
éenne [Introduction] (décembre 1959)ce Comment
faire
pénétrer l’idée européenne dans l’esprit des éducateurs et des citoye
359
. Nous n’avons pas cessé de le répéter ici : pour
faire
l’Europe, il faut faire de l’Europe. Il faut faire des Européens, con
360
de le répéter ici : pour faire l’Europe, il faut
faire
de l’Europe. Il faut faire des Européens, conscients de leurs solidar
361
aire l’Europe, il faut faire de l’Europe. Il faut
faire
des Européens, conscients de leurs solidarités dans le présent et dan
362
; et s’il le trouve, il se rassure, car il saura
faire
mieux la prochaine fois.) Les moyens limités dont nous disposions nou
363
thousiastes sans lesquels nous n’eussions rien pu
faire
, mais avec lesquels désormais nous savons qu’une action persévérante
364
r le moyen de cette publication, ce qui peut être
fait
et ce qu’il reste à faire. Fort de ces expériences acquises, le CEC e
365
cation, ce qui peut être fait et ce qu’il reste à
faire
. Fort de ces expériences acquises, le CEC et son département de l’édu
366
et « Civilisation » deviennent les slogans à tout
faire
des propagandes de guerre en 1914.) Pour nous, qui ne sommes d’aucun
367
duits par cette activité. Quoi qu’on en pense, un
fait
demeure indiscutable : le concept de culture en soi, d’activité prosp
368
moins peuplée que l’Inde ou que la Chine, ait en
fait
dominé le monde, de la Renaissance jusqu’aux débuts de notre siècle.
369
éfinir le rôle actif et créateur de la culture, à
faire
voir qu’elle n’est pas un luxe, mais une nécessité vitale pour tous n
370
« cultures nationales », qui est aussi fausse en
fait
qu’en droit. La culture à la fois antique, chrétienne, critique et sc
371
n s’épuise à découvrir son Amérique — quitte à se
faire
financer par elle, sous prétexte de sauvegarder sa sacro-sainte et fi
372
es initiatives, qu’un peu d’esprit de coopération
ferait
réussir. Il faut un Centre, et il se crée, à la suite des congrès de
373
rès de La Haye et de Lausanne. Non dans l’idée de
faire
lui-même œuvre de créateur, bien entendu — un Centre n’écrit pas de p
374
cun de nos États ne peut élaborer et encore moins
faire
accepter à lui tout seul. Les difficultés sont d’ordre culturel bien
375
ssité de Relations culturelles européennes qui se
fait
jour. Le besoin d’une coordination entre nos forces culturelles, et
376
à un monde transformé par elle, et disons plus :
fait
par ses œuvres. Car si l’on peut parler du Monde, de l’unité du « gen
377
, de l’unité du « genre humain », comme chacun le
fait
aujourd’hui, c’est bien à l’Europe qu’on le doit : c’est elle qui a d
378
hode comparative, dont un Marc-Antoine Jullien se
fit
l’avocat voici un siècle, pourra nous y aider. Mais avant de l’appliq
379
vidu des conformismes périmés, des vérités toutes
faites
— même inculquées par l’instruction — afin de le mettre en mesure de
380
, progressiste et louable en tous les cas. Car en
fait
toute éducation digne du nom comporte les deux éléments à doses varia
381
tout. Si un élève déclare qu’il n’a pas envie de
faire
de l’arithmétique ce matin (et qui en a jamais envie ?) on lui répond
382
envie ?) on lui répond en souriant qu’il n’a qu’à
faire
autre chose. Les méthodes nouvelles d’enseignement tendent régulièrem
383
fre en premier lieu l’élite virtuelle. On voulait
faire
des individus libres, et les amener à la liberté sans contraintes, on
384
mener à la liberté sans contraintes, on aboutit à
faire
des individus « ajustés » qui n’offrent plus de résistance aux modes,
385
d’un retour à l’autorité aux USA, de même que se
font
jour dans la plus récente littérature soviétique des signes non tromp
386
pas à se poser à chaque instant la question : que
faire
? où aller ? Tout a été réglé d’avance par le Régime. La colombe euro
387
nous pensons que l’un ne va pas sans l’autre. En
fait
la règle d’or veut que les contraintes soient conçues comme une prépa
388
is à tirer. On m’avait enseigné tous les gestes à
faire
, en grand détail, selon la méthode la plus sûre, la plus littéralemen
389
ré la hausse, bloquer le souffle, enfin tirer. Je
faisais
tout cela et ratais tout. La veille du grand concours de tir — nommé
390
s pas, il ajouta : « Ne pensez plus à ce que vous
faites
de vos mains, aux mouvements que vous avez appris. Regardez le noir d
391
à former des citoyens. Si maintenant nous voulons
faire
l’Europe, c’est-à-dire fédérer nos peuples et les doter d’institution
392
x : les échecs de Napoléon et d’Hitler l’ont bien
fait
voir. L’union de l’Europe suppose en fait les mêmes exigences que la
393
nt bien fait voir. L’union de l’Europe suppose en
fait
les mêmes exigences que la démocratie : elle doit être voulue et comp
394
ts de l’Europe. Sinon, il est probable qu’elle se
fera
tout de même — elle est déjà en train de se faire — mais elle n’aura
395
fera tout de même — elle est déjà en train de se
faire
— mais elle n’aura que le nom d’une démocratie, que le nom d’une fédé
396
atriotique » et « le sentiment de nationalité qui
fait
le bon citoyen ». En Italie, il s’agit d’abord « d’effacer tout résid
397
secondaire, le rapporteur pour les États-Unis se
fait
l’écho de deux séries de critiques généralement adressées dans son pa
398
dans les programmes scolaires… On insiste sur le
fait
que l’histoire d’une société est celle des classes laborieuses… (donc
399
actuel des choses, que notre enseignement civique
fait
corps avec le reste de nos programmes ; ils ne disent pas qu’il expri
400
ce, qui l’amusait, et qu’on s’y contentait de lui
faire
signer la note. (C’est mon dernier snobisme, disait-il.) Il fut aussi
401
veur de quelques allusions qu’il lui arrivait d’y
faire
, sans insister. C’est l’Européen que j’ai connu, à partir de sa soixa
402
son instigation que Retinger quitte Cracovie pour
faire
des études de lettres en Sorbonne. Il arrive à Paris en 1906. Il n’a
403
aussi dans un train et sur un quai de gare qu’il
fera
la connaissance de deux de ses grands amis des années qui suivront :
404
plan national. Et c’est la même curiosité qui le
fera
fréquenter pendant toute sa jeunesse les salons du meilleur monde de
405
e ayant décrété que l’enseignement primaire ne se
ferait
plus qu’en allemand. Chacune des trois puissances s’efforce d’empêche
406
articles sur tout ce qui touche à la Pologne. Il
fait
circuler des pétitions et des protestations signées par des dizaines
407
09. Originaire lui aussi de Cracovie, où il avait
fait
ses premières études dans le même lycée que Retinger, mais vingt ans
408
souvenirs « je pensais en moi-même : que vais-je
faire
? toujours lié à mon pays et avec tant de possibilités s’offrant à mo
409
énéral. On le regarde avec stupéfaction, et on le
fait
attendre dans un corridor, sous la garde de deux soldats. Les heures
410
Vous pouvez voir mon nom sur ce passeport. — Que
ferez
-vous en France ? — Ce que mon devoir me dictera. — Vous savez que je
411
ommandant militaire, brandit son « permis n° 1 »,
fait
voir son passeport signé par le ministère de la Guerre et l’ambassade
412
la frontière suisse. Impressionné, le Commandant
fait
évacuer un compartiment pour Retinger, qui trois jours plus tard atte
413
fre, je resterai donc en France, et je pourrai me
faire
libérer. » Il dit : merde ! et se voit arrêté sur le champ. De la pri
414
le Journal de Gide des 26 et 28 août 1914 — et se
fait
recevoir par plusieurs ministres auxquels il expose sa mission et ses
415
rquoi on l’a mis là. Le soir même — il a réussi à
faire
passer un message téléphonique au Quai d’Orsay — Philippe Berthelot s
416
n personne à la prison, accompagné de Misia Sert,
fait
libérer Joseph, et l’emmène dîner chez La Pérouse. Peu de jours plus
417
cts humains, et ce flair très particulier qui lui
fera
toujours deviner quels sont les hommes qui vont l’aider et les milieu
418
a dressé la liste. Mais le plus difficile reste à
faire
: persuader les dirigeants anglais, étrangement ignorants des réalité
419
rangement ignorants des réalités de l’Est, que le
fait
polonais peut revêtir une certaine importance politique, voire milita
420
e de la guerre. Le grand argument que Retinger va
faire
valoir est que deux millions de Polonais sont actuellement en uniform
421
s en Amérique. Le rappel constant de ces chiffres
fait
plus en quelques semaines que toute la propagande du Bureau qu’il a d
422
oint les Polonais d’Amérique sont prêts à prendre
fait
et cause pour les Alliés, si ceux-ci garantissent la libération de la
423
pe de collaborateurs, sans quoi l’on ne peut rien
faire
dans un pays démocratique. Je croyais que du seul fait que je luttais
424
dans un pays démocratique. Je croyais que du seul
fait
que je luttais honnêtement pour de bons principes, tout le monde alla
425
de la presse, et les leaders de divers partis. Il
fait
paraître deux ouvrages sur La Pologne et l’équilibre européen (1916)
426
mauvaises nouvelles pour vous. Je pense que vous
feriez
mieux de quitter la France. — Et pourquoi ? — Parce que vous y avez t
427
j’étais, ma rage éclata et je dis : — Voulez-vous
faire
venir votre chef de cabinet. Lorsqu’il fut là, je le priai de consult
428
l n’avait pris sur lui que peu d’argent, comptant
faire
venir par la suite les fonds qu’il possédait en France. Mais le gouve
429
de belles femmes nues, et seul Joseph Conrad lui
fit
tenir quelque argent. Comme il souffrait d’insomnies et d’une mauvais
430
frère, professeur de chimie à Chicago, il s’était
fait
envoyer de l’argent à l’Hôtel Lafayette, à La Havane. Il lui restait
431
au port. Il prit un taxi, dit au chauffeur de lui
faire
voir tout ce qu’on pouvait voir de la ville pour 4 dollars, et descen
432
les Américains. De 1919 à 1936, Retinger n’a pas
fait
moins de onze séjours dans ce pays, où seule la suite de hasards qu’o
433
evait quitter le pays en bienfaiteur public. « De
fait
, écrit-il, lorsque je quittai le Mexique pour de bon en 1936, le prés
434
’ayant plus de passeport, il pria ses amis de lui
faire
passer la frontière en contrebande. On le conduit donc en un point de
435
Conrad, dont il avait voulu, sept ans auparavant,
faire
les héros d’une pièce de théâtre… Ils parviennent enfin au bord du Ri
436
Ils exigent 30 dollars et disparaissent. Retinger
fait
un paquet de ses vêtements, le met sur sa tête et traverse le fleuve
437
sin. L’agent lui jette un regard méprisant et lui
fait
signe de poursuivre sa route, ajoutant en excellent espagnol : « Un p
438
ol : « Un pauvre chien comme toi ne peut pas nous
faire
de mal ». Quelques kilomètres plus loin, la charrette apparaît. Mais
439
i-ci le déclare innocent, lui serre la main et le
fait
relâcher. Mais sitôt sorti du bureau du juge, dans le corridor, Retin
440
amis de Mexico ont été alertés et cherchent à le
faire
libérer sous caution. Le juge exige 5000 dollars. Un émissaire de Mex
441
ord et Lady Cripps, et tous les trois décident de
faire
revivre l’idée européenne. Sir Stafford commence même sur le sujet un
442
u où l’histoire non seulement se prépare, mais se
fait
. Aux côtés du général Sikorski Trois divisions polonaises, 40 0
443
devant le général, qui est seul. « Que venez-vous
faire
ici ? » « Je viens déjeuner avec vous, puis je vous emmène à Londres,
444
eau de M. Eden. À la surprise générale, Churchill
fit
son entrée au moment où les discours officiels allaient être échangés
445
et pour la première fois, je le vis pleurer ». De
fait
, le traité plaçait les relations polono-russes sur une base nouvelle
446
présenter les intérêts de son pays à Moscou et de
faire
appliquer l’accord. Il partit en hydravion, via Arkhangelsk, et fut r
447
équilles, à cause des traitements qu’on lui avait
fait
subir à la prison de Loubianka. Parachutage en Pologne occupée
448
ne se sentait guère soutenu que par l’idée qu’en
faisant
son premier saut à 58 ans, il allait devenir le plus vieux parachutis
449
près son arrivée, mais il l’ignorait alors, et de
fait
, durant les trois mois que dura sa mission, il ne fut jamais découver
450
ablement consécutive au saut en parachute — et le
fit
hospitaliser dans une clinique privée. Il souffrait peu, et se mit au
451
a trouver le chef de poste allemand et le pria de
faire
vider une banquette pour un pauvre vieil homme gravement malade. Le l
452
manquait si cruellement. Le gouvernement anglais
fit
preuve d’une exceptionnelle générosité, les hommes responsables de ce
453
ondres, puis emprisonné. Retinger ne réussit à le
faire
libérer qu’en s’adressant directement à Molotov, avec lequel il avait
454
Russes, Retinger ne voyait plus ce qu’il pouvait
faire
pour son pays, dans le cadre de la politique nationale intérieure, et
455
-Unis d’Europe d’André Philip, allaient tenter de
faire
pénétrer « l’idée européenne » dans les partis démo-chrétiens et soci
456
ur les centaines de démarches nécessaires pour la
faire
aboutir en temps utile. Quelques mois plus tard — en janvier ou févri
457
rtie culturelle du congrès. Sur ce qu’il faudrait
faire
, il avait peu d’idées, et celles qu’il exprima me parurent vagues ou
458
n’eût jamais manqué une seule de ses séances. En
fait
, il est certain que le CEC n’eût pas vu le jour sans les efforts tena
459
sses du Conseil, il ajouta : « Vous ne voulez pas
faire
de politique internationale, mais vous en avez fait avec la Croix-Rou
460
re de politique internationale, mais vous en avez
fait
avec la Croix-Rouge, et c’est une raison de fierté pour tous les Suis
461
tait vrai, mais incomplet ! Ce qui était vrai, en
fait
, et ce qui explique les attaques et les calomnies dont il fut trop so
462
e soupçonnaient de desseins tortueux, quand il ne
faisait
que suivre une idée simple et grande : celle de grouper nos forces et
463
er nos forces et nos faiblesses, de manière à les
faire
servir, comme malgré elles, au bien commun. Sa franchise également pa
464
i fausserait le tableau des vraies forces qui ont
fait
notre temps.) Interrogé sur les derniers jours de notre ami, Jan Pomi
465
le sentiment d’avoir accompli sa tâche et d’avoir
fait
ce qu’il avait voulu faire (sauf d’écrire ses mémoires). Il n’avait p
466
pli sa tâche et d’avoir fait ce qu’il avait voulu
faire
(sauf d’écrire ses mémoires). Il n’avait plus de « responsabilités »
467
és » depuis plusieurs mois, mais il ne cessait de
faire
des plans, des démarches et des interventions au sujet de différentes
468
le Special Operation Service, organisation tout à
fait
distincte de l’Intelligence Service, et chargée de soutenir les mouve
469
efficaces de cette fin ; 2° qu’un problème tout à
fait
analogue se posait aux nouvelles nations de l’Afrique et de l’Asie ;
470
iennent dans nos universités ont grand-peine à se
faire
une idée de la culture européenne dans son ensemble : ils n’étudient
471
le en attend, et enfin les apports qu’elle peut y
faire
. III. État présent des contacts et des échanges Dans quelle mes
472
principales : 1. Une addition de spécialités ne
fait
pas une culture vivante et ne la représente pas. (L’addition de vingt
473
même s’ils épuisent chacun leur sujet spécial, ne
font
pas un Dialogue des cultures. Ils peuvent se multiplier à la satisfac
474
s entre l’Occident et les autres régions ont déjà
fait
l’objet d’innombrables études, mais les relations entre l’Afrique et
475
ilités, besoins, lacunes —, ce qu’il nous reste à
faire
apparaît plus clairement. V. Méthodes de dialogue 1. Organiser
476
de renseignements sur un sujet donné et puisse y
faire
appel quand besoin est. (À titre d’exemple : le CEC est en mesure de
477
i que sur les projets analogues qui auraient déjà
fait
l’objet de leurs préoccupations. Soulignons le fait que dans certaine
478
it l’objet de leurs préoccupations. Soulignons le
fait
que dans certaines régions (en Inde par exemple) des institutions déj
479
us constatons dans trois jours que son travail ne
fait
que commencer, et qu’il n’a pu que nous prouver la nécessité de lui d
480
à nos pouvoirs d’intellectuels. Et personne ne le
fera
, si nous ne le faisons pas. 2° Derrière nos conflits politiques et no
481
ellectuels. Et personne ne le fera, si nous ne le
faisons
pas. 2° Derrière nos conflits politiques et nos inégalités économique
482
tique —· et même économique — nous ne pourrons le
faire
qu’en travaillant à « améliorer le terrain », au sens médical du term
483
technique dans des régions où elle arrive tout à
fait
de l’extérieur, où elle ne surgit pas du fond même de la culture comm
484
distinguer. Il y a le phénomène culture, qui est
faire
, créer, comme l’a dit M. Liscano, et qui est universel. Nous pouvons
485
ù la technique tend à tout uniformiser, il y a le
fait
de l’accession à l’indépendance de plusieurs continents, de cultures
486
qui vient toujours après ce que d’autres ont osé
faire
sans se demander d’abord si c’était à la mode, si cela intéressait le
487
re de ceux qui s’imaginent la découvrir, quitte à
faire
la leçon à ses initiateurs. Pour une politique des publications eu
488
ouvrages de seconde main sur l’Europe risquent de
faire
du tort à la cause de l’union, non moins qu’en firent naguère l’indif
489
re du tort à la cause de l’union, non moins qu’en
firent
naguère l’indifférence ou la méfiance systématique. Les éditeurs aura
490
s auraient tout avantage à connaître ce qui s’est
fait
jusqu’à présent : ils verraient mieux quelles sont les lacunes à comb
491
s notamment en 1960 : Si maintenant nous voulons
faire
l’Europe, c’est-à-dire fédérer nos peuples et les doter d’institution
492
x : les échecs de Napoléon et d’Hitler l’ont bien
fait
voir. L’union de l’Europe suppose en fait les mêmes exigences que la
493
nt bien fait voir. L’union de l’Europe suppose en
fait
les mêmes exigences que la démocratie : elle doit être voulue et comp
494
ts de l’Europe. Sinon, il est probable qu’elle se
fera
tout de même — elle est déjà en train de se faire — mais elle n’aura
495
fera tout de même — elle est déjà en train de se
faire
— mais elle n’aura que le nom d’une démocratie, que le nom d’une fédé
496
l’appui du gouvernement belge. (Son compte rendu
fera
l’objet d’une publication, par les soins du ministère de l’Éducation
497
près. Comme il fallait s’y attendre, ces réponses
font
ressortir surtout les lacunes et l’insuffisance de l’enseignement civ
498
du jour. La spontanéité de leurs interventions en
fait
le prix, autant que les compétences si variées des orateurs. Le génér
499
paradoxal qu’au moment où nous nous efforçons de
faire
une vaste union européenne, ici, à Aix, vous vous efforciez de créer
500
même défi : la civilisation technologique, qui a
fait
le tour du monde. Elle est née en Europe de toute évidence, dans le c
501
vités humaines. Le spécialiste qui n’est que cela
fait
littéralement un travail insensé. Il est perdu pour la culture qui es
502
vention. Il résulte d’une série d’études récentes
faites
en Amérique et en Angleterre sur les inventions techniques, que la pl
503
variées, et qui sont amenés par ces curiosités à
faire
des découvertes, à trouver du neuf qu’ils ne trouveraient pas s’ils é
504
n prétend que le jeune soviétique de 7e année qui
fait
de l’anglais en sait davantage sur les littératures américaine et ang
505
veloppement de la culture, je voudrais simplement
faire
un très bref rappel historique. L’évolution en Europe de branches imp
506
dent par la Bourgogne. Les peintres flamands vont
faire
des portraits à Gênes. Plus tard, les Allemands passent le Brenner et
507
plus libres, il faut qu’il y ait quelque chose à
faire
passer, des produits à échanger ! Cela suppose des centres et foyers
508
les lumières de Paris ! Il s’agit bien plutôt de
faire
participer l’ensemble d’une population active, y compris ses forces é
509
eut en recevoir les dons que dans la mesure où il
fait
un effort créateur d’une manière ou d’une autre. M. Bigonnet a avancé
510
ancé l’image, qui n’est pas originale mais tout à
fait
pertinente dans le cas présent, d’un phare, pour définir une métropol
511
ssor économique très puissant auquel on a souvent
fait
allusion ici, des groupements professionnels ou d’éducation populaire
512
du Sud, c’est à l’économie, qui le produit, de le
faire
servir au développement culturel dont elle vivra en retour. La cultur
513
ce qu’étaient les grandes familles d’Athènes qui
faisaient
édifier un temple sur l’Acropole ou à Delphes ? Quel est l’équivalent
514
s bénéfices à long terme. C’est une formule qui a
fait
ses preuves aux États-Unis où quelques milliers de fondations détienn
515
ant de leurs impôts. Finalement, c’est l’État qui
fait
le sacrifice, mais l’habitude est prise en Amérique, et, à part quelq
516
art quelques enquêtes gênantes au Congrès où l’on
fait
comparaître les dirigeants de fondations pour leur poser des question
517
ais née de quel œuf ? Ainsi l’Europe pas encore «
faite
», et le citoyen pas encore européen, se regardent comme la poule pos
518
la vie de chaque Européen : l’École. Car l’Europe
fait
des citoyens pour ce qu’elle veut. Elle est chargée par nos États de
519
e qu’elle veut. Elle est chargée par nos États de
faire
des citoyens pour la nation. Et l’on sait qu’elle y a bien réussi, ma
520
ayé par les deux guerres mondiales. Pourquoi n’en
ferait
-elle pas aussi bien pour l’Europe, et pour la paix européenne ? Pour
521
ont répondu d’une manière parfois très détaillée,
faisant
preuve d’une compréhension réaliste du problème. L’enquête a fait voi
522
e compréhension réaliste du problème. L’enquête a
fait
voir : 1° Un désintéressement flagrant des élèves pour la chose publi
523
es déjà tenus voudra bien garder dans l’esprit le
fait
qu’il ne s’agit que d’un départ, et que l’action de la Campagne est à
524
ux peuples, fatalement, et les obligent donc à se
faire
la guerre, alors qu’on peut aussi bien dire qu’ils unissent et relien
525
ui définissent l’unité de notre continent, et qui
fassent
voir combien sa division en nations « éternelles » est souvent arbitr
526
et que c’est peut-être dans ces directions qu’ils
feraient
bien d’orienter l’esprit de leurs élèves : ils seraient tout à fait s
527
er l’esprit de leurs élèves : ils seraient tout à
fait
sûrs, alors d’être écoutés avec passion, et d’être en même temps bien
528
les “naturelles” de la vie, non plus (comme on le
faisait
il y a quelques siècles) pour répondre à des besoins certains et à de
529
e tout entier. Et à l’intérieur de l’Europe, elle
fait
songer irrésistiblement à cette institution dont le nom même semble i
530
tés intellectuelles, et donc artificielles — elle
fait
songer à cette tour du Savoir, tellement démesurée qu’il faut, pour l
531
et déchiffré. Et des machines électroniques vont
faire
le reste. Contiguïté. Co-existence. Fédérations. Information et comm
532
elations pratiques. L’Europe, et l’Europe seule a
fait
tout cela, par sa religion, par ses grands philosophes et par ses sci
533
de vie — disons d’un mot : par sa culture, qui a
fait
littéralement le tour du monde. Mais en même temps que cette culture
534
it ici de quoi je veux parler : nous assistons en
fait
à une double explosion au sein des institutions d’enseignement supéri
535
ersaliste. Nos universités ne sont plus guère, en
fait
, que des agglomérats ou juxtapositions souvent fortuites d’écoles pro
536
humain. La juxtaposition de facultés étanches ne
fait
pas plus une université qu’une addition d’organes ne fait un corps vi
537
plus une université qu’une addition d’organes ne
fait
un corps vivant. Regardons cela d’un peu plus près. Sur l’explosion d
538
utuelle entre les directions de la recherche ? En
fait
, et aux yeux d’un observateur non prévenu, jugeant seulement sur ce q
539
prévenu, jugeant seulement sur ce qu’il nous voit
faire
, il semblerait que la très grande majorité des Européens trouve que c
540
ulent les questions anxieuses dont je tente de me
faire
ici l’interprète. L’incommunicabilité des savoirs est ressentie par n
541
, acceptant ainsi de n’être peut-être plus tout à
fait
vraies — mais tant pis, cela ne se sait pas encore ! Cette espèce de
542
n effet parmi toutes les grandes cultures qui ont
fait
l’histoire de l’humanité, l’Europe a osé l’aventure d’un développemen
543
aïves et pénétrantes : pourquoi l’Europe a-t-elle
fait
les machines ? Pourquoi travaillez-vous autant ? Pourquoi cherchez-vo
544
d’hui d’explorer, elle me paraît rendre compte du
fait
que ce sont les meilleurs spécialistes, c’est-à-dire ceux qui vont le
545
ne machine électronique, convenablement informée,
ferait
beaucoup mieux notre affaire. Ce qui importe, ce n’est pas que la syn
546
rouveront leur excellence en tant que tels par le
fait
même qu’ils auront pris conscience de ce qu’ils ne peuvent se content
547
lle s’interroge elle-même plus qu’elle n’a jamais
fait
dans son histoire. Cette liste de thèmes, vous le sentez, ne demande
548
terres du globe multipliées par une culture qui a
fait
le monde, et qui doit aujourd’hui, plus que jamais, faire des hommes.
549
monde, et qui doit aujourd’hui, plus que jamais,
faire
des hommes. 59. Je n’ignore pas les tentatives qui se dessinent, au
550
qui se dessinent, aux États-Unis notamment, pour
faire
de la mathématique un substitut moderne au latin de jadis, la nouvell
551
avants, membres de son Conseil des lumières, de «
faire
attention aux deux autres corps », c’est-à-dire la Cour de Justice de
552
puissance politique et militaire, mais sa culture
faisait
le tour du monde — ou du moins les produits matériels et certaines id
553
us profondément que les grandes découvertes ne le
firent
au xvie siècle. Nous avons donc pensé que le concours d’un grand nom
554
termes, à décrire ses vraies dimensions, à mieux
faire
sentir son urgence et la nécessité de l’affronter honnêtement. Un pet
555
rs s’est réuni à Genève et à Paris dès 1961, pour
faire
du « brainstorming », puis pour tenter d’établir le programme d’un co
556
nt venir, mais sont occupés dans le tiers-monde à
faire
ce dont nous tentons ici de mieux voir comment il faut le faire). Le
557
nous tentons ici de mieux voir comment il faut le
faire
). Le groupe s’est ensuite occupé de sonder l’opinion de nos élites, e
558
de. Car il est bien certain que les Européens ont
fait
preuve, jusqu’à ce siècle, d’une sorte d’arrogance naïve à l’égard de
559
à ceux qui affirment contre l’Europe et pour lui
faire
la leçon, que toutes les cultures sont également valables, il est jus
560
cultures sont également valables, il est juste de
faire
observer que des Européens, presque seuls, ont pu penser cela ! Toute
561
sans se renier nécessairement, comme beaucoup le
font
aujourd’hui dans le tiers-monde encore plus que chez nous. Retenons d
562
u de l’infériorité globale d’une culture. Et ceci
fait
, cherchons en toute sincérité, sobriété et bonne conscience ce que no
563
cience ce que nous autres, les Européens, avons à
faire
entendre dans le concert des cultures. La deuxième commission va s’oc
564
mais aussi de l’usage que le tiers-monde voudrait
faire
de notre socialisme plutôt que de notre libéralisme et du droit d’opp
565
ique nous obsède et nous fascine au point de nous
faire
oublier le danger bien réel et présent de l’explosion démographique.
566
franchise nécessaires, cela suffirait peut-être à
faire
de la Conférence Europe-Monde une date dans l’histoire de la conscien
567
e nous voulons unir, cette Europe qu’il s’agit de
faire
vivre tout d’abord dans l’esprit et le sentiment des jeunes génératio
568
à au niveau de la culture ; il faut maintenant la
faire
exister au niveau des réalités politiques, afin que l’Europe puisse t
569
e saurait être vraiment libre, si ce n’était pour
faire
quelque chose ou pour refuser de faire quelque chose, le libre choix
570
était pour faire quelque chose ou pour refuser de
faire
quelque chose, le libre choix de cet acte ou de cette abstention le r
571
. Elles sont en réalité complémentaires, elles ne
font
que traduire la dialectique de la responsabilité et de la contestatio
572
cquis une idée de la manière dont tout cela a été
fait
, il lui viendra le désir de le faire à son tour. Il commencera nature
573
ut cela a été fait, il lui viendra le désir de le
faire
à son tour. Il commencera naturellement par imiter, et s’il imite mal
574
lignant et illustrant par de nombreux exemples le
fait
que l’artiste européen, formé à l’école des grands prédécesseurs, aff
575
ciens, et que leurs successeurs immédiats avaient
fait
oublier. C’est ainsi qu’à l’époque du cubisme et du fauvisme, qui rom
576
Grünewald n’est pas devenu un peintre français du
fait
de l’annexion de Colmar à la France des siècles après sa mort. Qu’il
577
ute occasion à vos élèves, ce n’est pas seulement
faire
de l’histoire honnête, après un siècle de falsification nationaliste
578
cation nationaliste des perspectives, c’est aussi
faire
l’Europe dans les jeunes esprits, et c’est montrer son unité fondamen
579
unité fondamentale, base de l’union qu’il reste à
faire
. Troisième thème : L’Art, comme activité de tous Pendant longte
580
a notion de chefs-d’œuvre ou d’œuvre individuelle
faisant
date, marquant un tournant, une nouveauté, une rupture, un nouveau dé
581
nture ou à la musique ou à la littérature et d’en
faire
sa carrière, mais tout le monde a besoin de s’exprimer, de créer le c
582
t pas le génie de la France du Grand Siècle qui a
fait
Racine, c’est à cause de Racine qu’on parle du Grand Siècle, pour dés
583
cun pays, comme tel, ne s’est jamais préoccupé de
faire
un « apport » littéraire, à l’on ne sait quel pool idéal), ni à la ré
584
té de la création littéraire, qui est toujours le
fait
d’un individu (celui-ci certes utilise des instruments collectifs, tr
585
e œuvre, une vie, ces réflexes ou tics de langage
font
préférer régulièrement l’appartenance nationale à toute autre qualifi
586
’Allemand B. Brecht, l’Espagnol Unamuno, quand on
ferait
aussi bien ou beaucoup mieux de dire : l’architecte zurichois Max Fri
587
nt souligné : notre campagne ne veut à aucun prix
faire
de l’enseignement un moyen de propagande pour l’union politique de l’
588
ion à venir (certes souhaitée), mais à constater,
faire
voir, expliquer, une unité de base qui est notre passé, lequel condit
589
ut à l’heure, mais avant cela, rappelons un grand
fait
de base qu’on ne voit plus parce que trop évident : l’Europe seule a
590
rd’hui, sont des produits du xxe siècle. Renan a
fait
justice de la confusion entre langue et nation. On parle encore sept
591
rigoureux et spécifique d’une langue, celui qu’en
fait
un vrai poète, qu’apparaît dans toute sa fécondité la communauté litt
592
Les fédéralistes européens s’engagent à ne jamais
faire
aux nations du continent ce que les unitaires et centralisateurs qui
593
la liberté et de la diversité des traditions, ont
fait
eux-mêmes aux régions de leur propre nation : les effacer de force, e
594
de leur propre nation : les effacer de force, en
fait
et en droit. Il n’y aura jamais d’édit de Villers-Cotterêts dans une
595
étaient plus courtes que le lit. Thésée lui ayant
fait
subir ce même supplice, il en mourut. C’est l’histoire des États-nati
596
t suffire à la créer… Au lieu d’une Europe qui se
fait
, nous entendons aujourd’hui des déclarations inquiétantes, comme cell
597
errogé par des jeunes gens à la radio, répond : «
Faire
l’Europe est la seule chose véritablement importante de notre temps.
598
, que serait la nation, est précisément celle qui
fait
obstacle à cette « seule chose véritablement importante de notre temp
599
l’Europe qu’appelait Winston Churchill n’est pas
faite
, c’est parce que les nations qu’exalte le ministre d’État du général
600
onsiste pas non plus à nier ces maux, mais bien à
faire
en sorte qu’ils cessent d’être réels. L’État-nation en crise Qu
601
par une sécession, mais qui souvent ne serait en
fait
qu’un rattachement à l’État-nation voisin), viennent s’ajouter des cr
602
donc l’empire de haut en bas (faute d’avoir pu se
faire
élire empereur), fait gifler le pape, puis confisque la papauté elle-
603
n bas (faute d’avoir pu se faire élire empereur),
fait
gifler le pape, puis confisque la papauté elle-même, l’installe sous
604
avec son appui réalise aux dépens des juifs qu’il
fait
dépouiller et des chevaliers du Temple qu’il fait exécuter, une merve
605
fait dépouiller et des chevaliers du Temple qu’il
fait
exécuter, une merveilleuse opération sur l’or ! Cet exemple de rejet
606
ne volonté abstraite, peut-être folle, qui entend
faire
coïncider à tout prix dans les mêmes limites imposées du territoire h
607
réfléchit, mais c’est précisément ce que l’on ne
fait
pas, parce que l’État-nation est devenu sacré, c’est-à-dire intangibl
608
e à mort leurs hérétiques, ce que ne peuvent plus
faire
les Églises, Dieu merci. L’État-nation centralisé et unifié s’arroge
609
ont fatalement satellisés un à un ; — ou bien ils
font
ce qu’il faut pour pouvoir résister, c’est-à-dire qu’ils décident de
610
ns, depuis le congrès de La Haye, 1948, n’ont pas
fait
un seul pas effectif en direction de leur fédération politique. Force
611
Renoncer à résoudre le problème de l’union, c’est
faire
, en somme, ce que l’on fait actuellement, c’est-à-dire laisser nos Ét
612
me de l’union, c’est faire, en somme, ce que l’on
fait
actuellement, c’est-à-dire laisser nos États continuer à prétendre à
613
ce de moins en moins croyable, et qui se borne en
fait
à la liberté (souvent illusoire) de choisir les dépendances les plus
614
noncer éventuellement à cette formule périmée, en
faire
autant avec la notion sacro-sainte de souveraineté ; et c’est ensuite
615
chaotique de la société que le xixe a laissé se
faire
au petit bonheur, la société stato-nationaliste et industrielle. Sur
616
urope unie aux régions libérées Pour tenter de
faire
sentir le concret du problème tel que je l’ai découvert (après bien d
617
vent sembler logiquement contradictoires. Mais en
fait
je les vois complémentaires, concomitants. Car au fur et à mesure que
618
rs à des organes fédéraux. Mais elle ne peut rien
faire
de plus. On l’a bien vu lors de la première guerre de Suez… (Droits d
619
vu lors de la première guerre de Suez… (Droits de
faire
la guerre ou la paix réduits à rien par les deux Grands.) 2° Derrière
620
cquièrent de la force : lorsqu’ils auront pris en
fait
(sinon en droit) plus d’importance économique et culturelle que les b
621
eaux de la capitale, la révolution régionale sera
faite
. Et du même coup la fédération de l’Europe se révélera immédiatement
622
a nation82. Qu’une telle déclaration ait pu être
faite
en France, et cela précisément devant le corps des fonctionnaires ins
623
» des États-nations par la fédération, cela ne se
fera
point par le jeu spontané du fameux « mouvement de l’histoire ». Il f
624
si l’évolution moderne venait subitement de nous
faire
sortir de l’ère néolithique, celle qui a été marquée par la fixation
625
roupe ou d’une région. L’État-nation voulait tout
faire
coïncider dans les mêmes limites spatiales : culture, ethnie, religio
626
no, Sud-Ouest de la France, Bretagne, Nord, etc.)
fait
apparaître le rôle parfois décisif et toujours néfaste de la centrali
627
sprits brumeux, idéalistes utopistes inefficaces,
faisant
d’ailleurs le jeu de X, d’Y ou de Z selon les craintes traditionnelle
628
s objections apparemment plus réalistes nous sont
faites
par les partisans « malgré tout » d’une Europe composée d’États-natio
629
-deux dernières années, il n’est pas difficile de
faire
mieux. La construction fédérale à partir des régions a l’avantage de
630
r et couronner d’un exécutif fédéral une Europe «
faite
» dans les réalités. Ce jour-là, une dernière « explication » sera pe
631
douteuse, ou difficile à promouvoir sinon tout à
fait
impossible dans certains de nos pays. À quoi l’on ne peut répondre —
632
qui existe déjà et sur ce qui est en train de se
faire
, de toutes parts. Imaginons un tableau des régions de l’Europe qui dé
633
les définissant l’espace européen. Un tel tableau
ferait
apparaître aux yeux des hommes politiques et des citoyens alertés une
634
sanne, Westminster et Bruxelles — que l’Europe se
ferait
lorsque la volonté européenne l’emporterait sur les volontés national
635
aujourd’hui que l’Europe des États-nations ne se
fera
pas ou se fera trop tard, qu’elle est une contradiction dans les term
636
e l’Europe des États-nations ne se fera pas ou se
fera
trop tard, qu’elle est une contradiction dans les termes, une utopie,
637
que cela : un objectif anachronique. L’Europe se
fera
— et sera fédérale — lorsque les volontés locales et régionales l’emp
638
objections les plus fréquentes à l’entreprise qui
fait
l’objet du présent colloque. Je note d’abord que le terme de difficul
639
« Comme s’il n’était déjà pas assez difficile de
faire
l’Europe avec les Six, et d’ajouter les Sept aux Six ! Vous risquez d
640
e : — a) N’est-il pas justement trop difficile de
faire
l’Europe politique sur la base des États-nations ? Sinon, pour quelle
641
Sinon, pour quelle raison ne l’a-t-on pas encore
faite
? b) Le seul projet de fédération qui ait réussi en Europe, la Suisse
642
ute histoire d’un peuple digne de ce nom. Ayant «
fait
son unité » (comme on fait sa puberté), un peuple devient une « natio
643
gne de ce nom. Ayant « fait son unité » (comme on
fait
sa puberté), un peuple devient une « nation immortelle » et l’État qu
644
it. Dans ce monde-là, l’expression « Faut-il vous
faire
un dessin ? » évoque le modèle même de toute explication propre à con
645
finissant des régions spécifiques. « Faut-il vous
faire
un dessin ? » Ce ne serait pas facile. Essayez de figurer, par exempl
646
collectivistes, de droite ou de gauche, il a vite
fait
de les réduire à leur dénominateur commun : la bureaucratie du Parti
647
os sillons ! » Duclos, Séguy et le PC français se
font
« champions de l’indépendance nationale » avec autant de feu que Debr
648
ipit. Carlo Schmid s’écrie sans hésiter : Il faut
faire
l’Europe, ou il faut faire la guerre ! Aujourd’hui, il faut faire une
649
sans hésiter : Il faut faire l’Europe, ou il faut
faire
la guerre ! Aujourd’hui, il faut faire une révolution si l’on veut «
650
ou il faut faire la guerre ! Aujourd’hui, il faut
faire
une révolution si l’on veut « faire l’Europe, non la guerre ». Il fau
651
’hui, il faut faire une révolution si l’on veut «
faire
l’Europe, non la guerre ». Il faut défaire et dépasser l’État-nation,
652
e socialisme et le capitalisme, l’un tendant à se
faire
national et l’autre étatique. Ce ne sont pas la Tradition et le Progr
653
faut garder le contact avec les masses. d) Et que
faites
-vous de la lutte des classes ? e) La culture est un piège bourgeois.
654
nt, gauche et droite politiciennes s’accordent en
fait
pour préférer le niveau de vie quantitatif au mode de vie qualitatif.
655
x d’une révolution dont la gauche comme la droite
feront
les frais. c) « Garder le contact avec les masses », dites-vous. Vo
656
st des jeunes gens de l’Ouest de Paris ?) Mais au
fait
, pourquoi tenez-vous tant à la lutte des classes ? Voulez-vous entret
657
ois ? ou la dictature du prolétariat ? Ou bien ne
faites
-vous que répéter un mot d’ordre du siècle passé ? Entretenir la haine
658
à la révolte (tendance gauchiste) ? Ce serait en
fait
maintenir la condition prolétarienne pour mieux nourrir sa lutte, et
659
ariat est la classe non possédante, aliénée de ce
fait
, il cesse d’être Prolétariat dès l’instant qu’il accède au pouvoir et
660
le contraire, et sous l’étiquette « culturelle »
fait
attaquer le Parti qui, sous sa direction, avait tenté d’appliquer Mar
661
ience et au plus près de ses intérêts, si l’on va
faire
le saut d’un centre gauche modéré à un centre droit résolument progre
662
s, 1933-1936. « La révolution que j’appelle, qui
fera
seule l’Europe, et qui ne peut être faite que par l’Europe en train d
663
lle, qui fera seule l’Europe, et qui ne peut être
faite
que par l’Europe en train de se faire, consiste, en remarquable analo
664
e peut être faite que par l’Europe en train de se
faire
, consiste, en remarquable analogie avec la Renaissance et ses étapes,
665
Et Trotski aussi, quoi qu’on dise. C’est lui qui
fait
écraser au canon la révolte des matelots de Cronstadt coupables d’avo
666
rapports, et qui fut adoptée à l’unanimité. Nous
faisons
précéder ces textes d’un résumé analytique du Rapport de base, dont i
667
de vraie pensée, pur conformisme politique, et ce
faisant
, il s’est lui-même dénaturé : au lieu d’être au service de la communa
668
selon les cas interdit expressément ou bloque en
fait
: — la mobilité des étudiants et des enseignants ; — l’équivalence de
669
oire et de géographie (aux trois degrés) ont tout
fait
, depuis plus d’un siècle, pour que les valeurs et grandeurs nationale
670
Rhône-Alpes et la composition de son audience ont
fait
l’objet d’études très poussées (qui vont jusqu’à compter combien de l
671
e distribution ». 6. Presse, mass médias, écoles,
font
peu ou rien pour combattre les stéréotypes nationaux, et pour montrer
672
naux, et pour montrer (comme il serait aisé de le
faire
dans une région frontalière) que ces clichés généralement hostiles au
673
tales, lorsqu’on y prépare une guerre ou qu’on la
fait
. Tout se passe comme si les gouvernements comptaient sur la persistan
674
ources naturelles pour l’industrie, etc.), est en
fait
beaucoup plus indépendante de ses établissements territoriaux, contin
675
derlin et de Humboldt, au moment même où Napoléon
fait
de la France un vaste désert culturel en mobilisant à Paris tous les
676
égions écologiques. La volonté stato-nationale de
faire
coïncider ces entités hétérogènes ne peut engendrer que crises inutil
677
uer. Une connaissance plus concrète de l’économie
ferait
voir à tous que les réalités, dans ce domaine, sont régionales et con
678
s exemples internationaux de ce qui pourrait être
fait
à l’échelon régional : lycées communs là où la langue est pareille, l
679
ues, écoles techniques et professionnelles. Je ne
fais
qu’indiquer des directions de recherches à poursuivre en toute pruden
680
e de cette région universitaire. d) Si l’économie
fait
comprendre la nécessité des régions, et si elle peut être enseignée l
681
connaisse pas de frontières politiques, voilà un
fait
que tout élève du degré primaire ou secondaire saisit du premier coup
682
main s’illustre aisément à ce niveau. Les choix à
faire
par le citoyen deviennent alors par excellence des choix politiques.
683
nomiques, écologiques ou éducatifs — sont liés en
fait
à des problèmes continentaux. Une commune, une région, n’ont pas les
684
tats, a fortiori de nos régions, ne peut rêver de
faire
seul.) En retour, l’exécution des mesures jugées nécessaires au terme
685
l par de libres fédérations. Conclusions Le
fait
que les régions fonctionnelles auraient des aires inégales, des défin
686
é humaine la plus proche de la personne, c’est en
fait
partir des communes. Chacune des régions fonctionnelles que nous avon
687
n sont pas aperçu, ou bien ont reçu le conseil de
faire
comme si… Il y eut ainsi Montreux 1947, La Haye 1948, Westminster et
688
ster et Lausanne 1949, Bruxelles et Rome 1950… Le
fait
que la « Confrontation » récente de Strasbourg ait donné à plusieurs
689
abstraite, mais suffisante, nous l’espérons, pour
faire
sentir l’ampleur et la diversité des expériences en cours, surtout da
690
propre » et « ces aires d’application variant, en
fait
et en droit, selon les problèmes ». On vient de lire tout cela dans l
691
its et aux volontés. Gouverner, c’est prévoir, et
faire
voir un avenir non plus seulement souhaitable mais possible, c’est la
692
e internationale et interdisciplinaire tentera de
faire
le point de « l’état de l’union européenne », ses progrès, son arriér
693
és dans les cours et séminaires de l’Institut, ou
faisant
l’objet de mémoires, de thèses ou de diplômes. Parmi les premiers tit
694
ités du xxe siècle, qui ne savent pas qu’il faut
faire
l’Europe, ou qui n’ont pas très bien compris pourquoi. Je ne sais, on
695
946, tout le monde voyait très bien qu’il fallait
faire
l’Europe pour empêcher le retour des guerres entre nos soi-disant « g
696
atif, en quelque sorte. 2e motif. — Il fallait
faire
l’Europe dans les années 1950 pour relever ses ruines, restaurer son
697
dial, très bien, c’était indispensable. L’URSS le
faisait
aussi, les USA servant de modèle. Or, à peine fait, ou mis en train,
698
ait aussi, les USA servant de modèle. Or, à peine
fait
, ou mis en train, on s’est aperçu que tout cela posait aussitôt des p
699
espaces libres et où l’on s’imagine qu’on pourra
faire
l’économie de très coûteuses mesures de lutte contre les fumées, le b
700
lueront plus l’air des villes en 1975, et ce sera
fait
. L’URSS, le Japon, ont un gouvernement capable d’imposer des mesures
701
es nos grandes villes au mois de mai 1968 : — Que
faisons
-nous là ? Quel est le sens de ma vie dans cette société qui n’en est
702
entière. Dernière et peut-être suprême raison de
faire
l’Europe. Le problème de l’Europe aujourd’hui résume ainsi tous les p
703
si tout pousse à l’union, pourquoi n’est-elle pas
faite
? Que personne ne me dise qu’elle n’intéresse pas les peuples ou qu’
704
ropéens qu’il n’en naît. ») Si l’Europe n’est pas
faite
, malgré tout, il doit y avoir à cela une grande et grave raison, un t
705
use, et dès lors baptisés la nation. Si l’on veut
faire
l’Europe, que tout ordonne de faire, il faut défaire et dépasser l’Ét
706
Si l’on veut faire l’Europe, que tout ordonne de
faire
, il faut défaire et dépasser l’État-nation, dans nos mentalités et da
707
sur les obstacles par excellence à toute union.
Faire
l’Europe des États-nations, l’Europe des patries ou l’Europe des État
708
cale des misanthropes. Cela peut s’écrire, non se
faire
. Car ou bien vous faites une amicale, mais vous n’êtes plus des misan
709
ela peut s’écrire, non se faire. Car ou bien vous
faites
une amicale, mais vous n’êtes plus des misanthropes. Ou bien vous res
710
r leur guerre, c’est-à-dire à rendre manifeste le
fait
que leurs pays n’étaient plus « souverains ». Ce mythe n’a plus d’aut
711
luble. Il faut partir des réalités en train de se
faire
. Et nous voyons qu’elles sont d’une part continentales, bien au-delà
712
, par l’entremise des manuels scolaires, n’est en
fait
qu’une forme politique récente, et cette forme se révèle déjà inadéqu
713
ans limites, amènent à constater que si l’on veut
faire
l’Europe, il faut dissoudre le cadre stato-national et dépasser ce mo
714
ment immédiat à l’Europe fédérée dès qu’elle sera
faite
. Motifs économiques ensuite. Les plans d’aménagement du territoire qu
715
régions, d’ici dix à quinze ans. Il faut d’abord
faire
des régions, dans nos nations et à travers leurs frontières. Puis il
716
ces deux temps de la construction européenne. 1°
Faire
une région, ce n’est pas faire un mini-État-nation, ce n’est pas tout
717
ion européenne. 1° Faire une région, ce n’est pas
faire
un mini-État-nation, ce n’est pas tout fourrer dans les mêmes frontiè
718
, des relations avec d’autres continents — tout à
fait
comme le CERN à Genève s’occupe des recherches nucléaires de dimensio
719
era, enfin, que ces assemblées ne fonctionnent en
fait
comme des Chambres européennes, que ces agences ne constituent en fai
720
es européennes, que ces agences ne constituent en
fait
des ministères, non officiels certes, mais plus efficaces que les off
721
apercevra que l’Europe fédérale est virtuellement
faite
, qu’elle est faite à l’image de la fédération suisse, avec ses départ
722
ope fédérale est virtuellement faite, qu’elle est
faite
à l’image de la fédération suisse, avec ses départements fédéraux don
723
les, dans le cadre des plans continentaux. Que
faire
? En ce point, vous allez me poser deux questions : À la première
724
oser deux questions : À la première : Que faut-il
faire
pour que réussisse ce grand projet ? ma réponse est simple : il nous
725
prise de longue haleine ? Aurons-nous le temps de
faire
tout cela, avant les catastrophes écologiques, économiques et nucléa
726
pouvoir sur soi-même Ce que j’ai tenté de vous
faire
sentir, c’est que le problème européen dépasse largement les problème
727
outit à Staline. À ceux qui me répètent : « On ne
fait
pas d’omelette sans casser des œufs ! » je réponds qu’il ne suffit pa
728
ponds qu’il ne suffit pas de casser des œufs pour
faire
une omelette. La non-violence, pour moi, est le vrai processus de la
729
oi — pour essayer de deviner l’avenir. C’est à le
faire
que nous sommes appelés — et que je vous appelle. 114. Il s’agit d
730
e doit rester absolue et son État indivisible, ne
font
que prolonger le xixe siècle. Mais les ouvrages des seconds démontra
731
ope des régions non seulement me hérisse, mais me
fait
dire que ceux qui l’emploient font un étrange retour en arrière. Il y
732
risse, mais me fait dire que ceux qui l’emploient
font
un étrange retour en arrière. Il y a déjà eu l’Europe des régions. C’
733
é ni un fief, ni un État.) À quoi M. Michel Debré
fait
écho quelques jours plus tard en déclarant : Briser les nations pour
734
nternationaux, présence destinée sans nul doute à
faire
valoir ladite indépendance et lesdits intérêts. Personne, que je sach
735
sance du Pouvoir dans la Société », il dénonce en
fait
l’étatisation de la nation, étouffant les libertés locales, anéantiss
736
la République proclament à l’envie qu’ils sauront
faire
prévaloir « les intérêts de la France ». L’égoïsme sacré, propre à to
737
it-il en passe d’être si contesté qu’il faille en
faire
un point de programme électoral ? De Gaulle seul avait entrevu les vo
738
s mes Mémoires, j’expliquerai pourquoi il fallait
faire
cette réforme des régions… Elle était absolument nécessaire. C’était
739
prime guère que l’idée banale que nos éditeurs se
font
du « dynamisme ». 122. Grasset, Paris, 1972. 123. C’est moi qui sou
740
prévision de l’avenir européen dont tous les deux
firent
preuve dans leur Correspondance (voir les lettres à von Preen de l’aî
741
st l’effondrement du capitalisme libéral (laissez
faire
) et de la culture chrétienne libérale. Jusqu’à tout récemment, les im
742
tout récemment, les implications complètes de ce
fait
n’avaient pas été prévues, car on imaginait en général que le sociali
743
tte idée était fausse, voilà ce qui commence à se
faire
sentir. Presque certainement, nous allons vers un âge de dictatures t
744
e aujourd’hui, ne serait-ce pas qu’ils n’ont rien
fait
pour l’empêcher ? Et tout fait pour accréditer d’avance dans nos espr
745
qu’ils n’ont rien fait pour l’empêcher ? Et tout
fait
pour accréditer d’avance dans nos esprits l’idée de fatalités peut-êt
746
ssue tragique de nos manèges, mais nous adjure de
faire
mentir ses prévisions et nous en montre les moyens ; ou bien a-t-il é
747
munistes d’étiquette, mais toujours militaires en
fait
. En revanche, il n’a pas su montrer l’alternative personnaliste à l’i
748
choisi leur Führer, qui l’ont produit, qui l’ont
fait
leur libérateur, celui qui venait les libérer de leur responsabilité,
749
type, c’est que l’objet en question semble avoir
fait
son temps, qu’il survit peut-être à sa raison d’être, qu’il est trop
750
urraient être tentés de croire que les raisons de
faire
des régions sont bien assez connues, et même rabâchées, et qu’il s’ag
751
habitable, telle que des hommes seuls peuvent la
faire
devenir. Les régions ne sont pas des objets à étudier mais à constitu
752
jamais une réalité pour celui qui ne veut pas la
faire
; ou pour celui qui n’accepterait qu’on se soucie de la faire que si
753
our celui qui n’accepterait qu’on se soucie de la
faire
que si on lui prouvait d’abord qu’elle existe. Celui qui nie toute va
754
e réelle. On a pu se demander si la région est un
fait
de nature ou de culture ? (De géographie ou d’histoire ? D’économie o
755
: Natura = ce qui engendre, l’engendrante, ce qui
fait
naître, ce qui est à naître. (Du radical indo-européen gna indiquant
756
iquant naissance et du suffixe turus, devant être
fait
.) Disons que la région relève de la nature naturante par opposition à
757
iglia, et des Grisons à Trieste. Et cela tient au
fait
que les données du problème général des régions dans le cadre de l’Ét
758
(plus ou moins centralisé) se compliquent ici du
fait
de la frontière, qui divise arbitrairement ce que la Nature, l’Histoi
759
sont rendues difficiles ou impossibles du simple
fait
que l’État-nation se veut souverain unique, indivisible et absolu, da
760
de type européen, celles qui souffrent le plus du
fait
de la frontière, ou, à plus proprement parler, du fait de la bi- ou t
761
de la frontière, ou, à plus proprement parler, du
fait
de la bi- ou tripartition d’un virtuel ensemble naturel ou ethnique o
762
endrait pas plus compte de la frontière que ne le
font
les pollutions et les nuisances de toute espèce. Troisième exemple, q
763
s, un peu plus égale en droit, se voit limitée en
fait
par l’absence d’équivalence des diplômes. Quant au droit d’exercice d
764
is, se trouve coïncider très exactement, comme le
fit
observer l’un d’entre eux, avec l’aire du franco-provençal, qui y fut
765
problèmes concrets, quotidiennement vécus, et le
fait
aisément vérifiable que seule la frontière les rend insolubles, voilà
766
tières, dites « géographiques », mais établies en
fait
aux hasards des guerres passées et en vue de guerres à venir. Les Éta
767
cturellement, existentiellement, concrètement, au
fait
et au prendre : si l’homme moderne vit dans l’angoisse parce qu’il se
768
humaine (et non pas une termitière) il faut donc
faire
des régions. Là, l’homme pourra se sentir de nouveau libre, parce que
769
tièrement connu, que sert alors de gouverner ? En
fait
, les termes de l’antinomie ne sont pas aussi radicaux. Il serait absu
770
ur ni l’heure ». (À l’inverse, les historiens ne
font
plus mystère de ce que l’Histoire n’est pratiquement, pour nous, qu’u
771
ellement être en état de prévoir, mais qu’il faut
faire
, à tous risques et périls, et, faute d’une impossible connaissance, d
772
iveau de vie de l’Occident d’aujourd’hui. Ils ont
fait
voir accessoirement qu’il y a là pour le tiers-monde une chance histo
773
onnels deviennent nocifs quand ils tendent à nous
faire
accroire qu’une seule croissance est à la fois possible et nécessaire
774
ision fausse et néfaste qui nous annonce comme un
fait
scientifique que désormais « la consommation d’électricité va doubler
775
ept ans », j’oppose le type de prévision qui nous
fait
voir que la consommation d’électricité doit cesser de doubler tous le
776
t pas : voilà ce qui se passera en 2025 (comme le
fait
l’impudent Herman Kahn), mais bien : voilà ce qui se passera nécessai
777
n’y a qu’une attitude raisonnable : si l’on veut
faire
mentir ce modèle (comme l’espèrent sans nul doute ses auteurs) il fau
778
ommencer par y croire. Car si on le récuse, on ne
fera
rien pour échapper à ce qu’il annonce, et il deviendra vrai dans les
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prévisionnels que dans le mauvais usage qu’on en
fait
, surtout quand on déguise en données scientifiques à des fins qui ne
780
prédictions qui ne seront « justes » que si vous
faites
(ou laissez faire) dès maintenant tout ce qu’il faut pour qu’elles se
781
seront « justes » que si vous faites (ou laissez
faire
) dès maintenant tout ce qu’il faut pour qu’elles se vérifient. Ce n’e
782
is contre l’illusion fataliste et fatale qui nous
ferait
croire, désormais, qu’il revient à l’ordinateur d’orienter notre poli
783
nous montrer la nécessité de choisir, et non pas
faire
le choix à notre place. Elle devrait tendre à éduquer en nous le sens
784
ous le sens de la responsabilité civique, en nous
faisant
découvrir le système des répercussions politiques et sociales de tous
785
l’objection de conscience, qui elle au contraire
fait
preuve d’une conscience alertée et d’un sens exigeant du témoignage c
786
e que j’entends ici dénoncer : elle voudrait nous
faire
croire que la société, la civilisation, leur crise et le système de l
787
scientifique appelle une économie de guerre De
fait
, les prévisions les plus exactes — voire seules à l’être — ont été ju
788
i les aident, ou les approuvent, ou pourraient le
faire
, et finalement toute personne suspectée par un fonctionnaire anonyme
789
cennie » (Time, 17 novembre 1973), elle décide en
fait
que l’avenir prochain est déjà joué dans le passé récent : c’est le c
790
terme est seul calculable. Le long terme ne peut
faire
ressortir que l’absurdité de la croissance dès qu’elle devient expone
791
à cette question : Faut-il en désespoir de cause
faire
confiance à la fameuse intuition ? Je reste convaincu qu’elle est la
792
rop clair qu’on ne peut conduire un Boeing 747 en
faisant
confiance à l’intuition, et qu’il est préférable d’analyser d’abord l
793
pollution ; et finalement le seul facteur qu’elle
fasse
diminuer, c’est la qualité de vie. Si bien qu’on peut se demander si
794
mêmes événements méthodiquement imprévisibles ont
fait
l’objet de prévisions, voire de prédictions très remarquables, de typ
795
otamment. Serait-ce qu’une chance imméritée m’ait
fait
retrouver la clé dont ils s’étaient servis ? Oui, dans un certain sen
796
icité religieuse, et le besoin qui peut-être s’en
faisait
sentir dans le monde romanisé du iiie siècle ? Non, car l’appel au C
797
courbe historique, et nous allons voir qu’on l’a
fait
. Tout ce qui peut s’observer dans le noyau humain, physiologique mai
798
s, des « faits », c’est-à-dire de l’Histoire déjà
faite
. Elle tient que l’homme, fait par l’Histoire, est son objet, un objet
799
de l’Histoire déjà faite. Elle tient que l’homme,
fait
par l’Histoire, est son objet, un objet parmi d’autres, soumis aux mê
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qui ne serait qu’alibi des vocations reniées. De
fait
, la prospective n’aurait plus de raison d’être si l’on ne croyait plu
801
ignificative ne peut donc être que libératrice («
Fais
l’avenir à l’image de tes désirs ! ») ou monitoire (« Si tu fais cela
802
l’image de tes désirs ! ») ou monitoire (« Si tu
fais
cela, prends garde ! Voilà ce qui s’en suivra. ») mais jamais contrai
803
ite en avant vers un désastre inévitable, du seul
fait
que la finitude n’est pas capable d’infini — finitus non capax infini
804
aires. Cette analyse des motifs et des fins n’est
faite
aujourd’hui par personne. On se borne à protester dans la presse du l
805
route meurtrière », au lieu de se demander qui a
fait
la route et pourquoi, et si son prix valait vraiment les avantages qu
806
ir, ou d’avoir su ; et « l’intuition » du geste à
faire
ne pourrait être que réminiscence. Faute de quoi, l’on fera mieux de
807
urrait être que réminiscence. Faute de quoi, l’on
fera
mieux de consulter le mode d’emploi ! 129. Cf. Les Dirigeants et les
809
clusions — qui restent ouvertes — ou d’essayer de
faire
le point — très provisoire — je prendrai le sujet de la modernité, co
810
ent qu’en tant qu’ils renient les valeurs qui ont
fait
l’Europe, ils s’en révèlent tributaires, mais se privent de comprendr
811
rentiel absolu n’est plus « ce qui s’est toujours
fait
», mais, au contraire, ce qui est déjà en train de se faire au nom de
812
ais, au contraire, ce qui est déjà en train de se
faire
au nom de la Fin universelle, donc de l’Avenir. Quant au passage de l
813
astronomie est importée de Babylone. Et tout cela
fait
le « Monde antique ». Puis « viennent » à l’Empire romain les religio
814
rir. Cette constatation symbolique nous permet de
faire
ici l’économie de l’énumération des découvertes et inventions europée
815
e paraît définitive. À partir du xve siècle, que
fait
l’Europe quand elle emprunte au Monde, faute de « valeurs », des form
816
V. « … et tout en est venu, ou presque » J’ai
fait
ailleurs, et à plus d’une reprise, la liste impressionnante des inven
817
uire et comment ils expriment et transportent, en
fait
, tout un monde de valeurs complètement étranger à nos croyances tradi
818
ppelaient rien de leur musique indonésienne et ne
faisaient
que réinventer les lieux communs de nos chansons européennes, qu’ils
819
entendues. Ainsi, chaque machine exportée est, en
fait
, un cheval de Troie. Nous avons évacué nos guerriers et retiré nos fo
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ne pouvant les communiquer, les expliquer et les
faire
vivre, au sens le plus fort de ce terme.139 B. Mon second exemple
821
Chine : — qu’a-t-elle reçu de l’Europe ? et qu’en
fait
-elle ? La Chine a pris d’abord l’idée de révolution, qui est bien l’i
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plémentarité du yin et du yang. Elle a reçu toute
faite
, « clé en main », la doctrine de la révolution issue de la société in
823
typique : un Juif allemand, dont le père s’était
fait
protestant, et qui écrivait dans les salles du British Museum, pour l
824
ane du capitalisme américain) des articles qui le
faisaient
vivre, et qui formeront une partie de Das Kapital. Karl Marx avait pr
825
des directives récentes que « le Grand Timonier »
fait
répéter chaque jour à des millions de travailleurs : « Ne préconisez
826
t considérable du peuple russe. 136. Le marxisme
fait
évidemment partie de l’Occident christianisé, mais le communisme russ
827
une bonne quinzaine d’entre eux au moins (j’en ai
fait
mentalement le compte tout à l’heure), consacrés à des écrivains, à d
828
y a le comique aussi, le joyeux, les jugements de
fait
, plus encore que de valeur, en flagrante contradiction terme à terme,