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cles, malgré tous ses péchés historiques, le seul
foyer
vivant d’une civilisation effectivement universelle ; — parce que la
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ules vivantes qui font la vraie vie de l’Europe :
foyers
locaux de culture et universités, syndicats et paroisses, groupes d’é
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’Europe s’étonne de voir végéter par milliers les
Foyers
de culture régionaux et locaux, où s’opère justement ce contact vital
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les réalités concrètes d’un coin de l’Europe. Ces
foyers
bien enracinés sont les cellules vivantes de l’union de demain. Ils n
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la culture à domicile, à l’atelier, à l’usine, au
foyer
rural, par le moyen du livre, de causeries, de concerts commentés, d’
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ntenant nos deux derniers nés : la Communauté des
foyers
de culture et les Agences de presse associées. Vous pourrez en juger
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non plus quelques centaines, mais des milliers de
foyers
de culture ; accentuer le caractère « européen » de nos fédérations d
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bien dans les communautés organiques et dans les
foyers
de création. Nous entendons par là : les écoles de pensée et d’art ;
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Il suppose certes des liaisons multipliées entre
foyers
de création. Ces liaisons peuvent et doivent être favorisées quand el
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plus celle du rayonnement normal et sensible des
foyers
de base. Fédérer dans le champ d’une région, d’une unité de civilisat
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lieu de rencontre et de prise de contact pour les
foyers
locaux de toute espèce : leur autonomie concrète se trouve ainsi mieu
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ndent aux vœux et besoins exprimés par tous les «
foyers
» autonomes fédérés sous l’égide du Centre. Notre organisme n’est pas
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. 2. Il faut que l’Europe s’unisse pour sauver le
foyer
d’une civilisation devenue mondiale, qui nous dépasse en tant qu’indi
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plans économiques. Mais il faut en même temps des
foyers
où l’on maintienne, où l’on rappelle sans cesse les exigences du but
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onnes, de publications et de projets ; enfin d’un
foyer
de réflexion permanente sur nos problèmes communs et de diffusion rai
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’œuvre sous nos yeux. Situation de l’Europe
Foyer
de la civilisation occidentale, l’Europe a pour mission suprême et im
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aie mission : devenir un lieu de ralliement et un
foyer
d’initiatives pour tous ceux qui ont compris que l’Europe doit s’unir
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eurt pas, c’est-à-dire qu’elle rayonne à nouveau,
foyer
de liberté et d’invention de l’homme, dans un monde qui l’attaque qua
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plupart de nos bulletins des informations sur les
Foyers
de culture et des articles consacrés à leurs problèmes, témoignant de
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ict agricole. Là, dans une maison de jeunes ou un
foyer
culturel, on organise des débats, on projette des films, on fait circ
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sentir partout. Il n’est pas un responsable de «
foyer
» local, de « Volkshochschule », de « settlement », qui ne souhaite p
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libertés fondamentales de l’homme moderne, et le
foyer
vivant d’une civilisation que le monde entier lui jalouse : on l’atta
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de la constitution d’un secrétariat européen des
Foyers
de culture. — Création des Agences de presse européennes associées (A
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ains » (exemple de la crise de Suez). — L’Europe,
foyer
vivant d’une civilisation dont les produits, mais non pas les valeurs
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timent de leur unité réelle. 3. L’Europe a été le
foyer
de la civilisation technicienne. La technique n’y est pas née par has
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nes, vingt-trois festivals de musique, et sur les
foyers
d’éducation populaire, les fondations, les maisons d’édition, les con
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rencontre — des instruments de coordination — un
foyer
d’études et d’initiatives ». Ces trois fonctions expliquent suffisamm
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s’objectiver, de se détacher de cette base, de ce
foyer
créateur qu’a été l’Europe, et de se confronter avec toutes les ancie
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lles ne vont pas d’une nation à l’autre mais d’un
foyer
de création à un autre foyer. Elles se propagent de lieu en lieu ; el
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à l’autre mais d’un foyer de création à un autre
foyer
. Elles se propagent de lieu en lieu ; elles sont les créations d’arti
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produits à échanger ! Cela suppose des centres et
foyers
de production renforcée, des « métropoles » qui soient autant d’expre
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ulation d’un lieu ? Ou, au contraire, de créer un
foyer
qui rayonnerait bien au-delà ? Je ne pense pas que la fonction premiè
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ses forces économiques, à la création d’un grand
foyer
de production, qui serait la métropole. J’insiste sur ce mot particip
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rontières actuelles. Elles relient des cités, des
foyers
de création, des maîtres, et non pas des nations : ce que l’on nomme
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u complexe de villes moyennes formant le cœur, le
foyer
dynamique d’un pays d’une population minimum d’un à deux millions et
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at-nation demeurera longtemps encore le principal
foyer
de fidélité, particulièrement pour les peuples récemment émancipés et
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emande la division du phénomène État en autant de
foyers
, et sa répartition à autant de niveaux, qu’il y a de fonctions divers
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intense qu’elle est moins centralisée et que ses
foyers
sont plus nombreux. Au Moyen Âge, ces foyers de création sont les uni
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ses foyers sont plus nombreux. Au Moyen Âge, ces
foyers
de création sont les universités, à la Renaissance les cités et les t
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pétuelle des grands courants continentaux, et des
foyers
locaux et régionaux de création. Dans ce jeu entre grands courants et
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de création. Dans ce jeu entre grands courants et
foyers
locaux, unité et diversité, l’échelon national ne joue aucun rôle, es
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politiques mon équation : Europe de la culture =
foyers
locaux de création initiant des courants continentaux cela va donner
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; et à la notion de frontières bornées, celle de
foyers
librement rayonnants. L’État-nation qui règne seul, depuis un siècle,