1
onne cette attitude ambivalente : aidez-nous avec
vos
dollars, mais si vous exigez que votre aide soit efficace, nous crier
2
mbivalente : aidez-nous avec vos dollars, mais si
vous
exigez que votre aide soit efficace, nous crierons à l’impérialisme ;
3
ez-nous avec vos dollars, mais si vous exigez que
votre
aide soit efficace, nous crierons à l’impérialisme ; puis décampez, g
4
nisme. Quant à la culture, la cause est entendue,
vous
n’êtes que des barbares : digests, Collier’s, Coca-Cola, Hollywood, c
5
d, comics et whisky. Il est vrai que nous copions
vos
romans et vos danses. Mais vous n’avez même pas le sens de la lutte d
6
hisky. Il est vrai que nous copions vos romans et
vos
danses. Mais vous n’avez même pas le sens de la lutte des classes ! O
7
i que nous copions vos romans et vos danses. Mais
vous
n’avez même pas le sens de la lutte des classes ! On sait ce que pens
8
ourg. Il ne sait rien de l’Europe non plus. Et si
vous
lui apprenez que l’Europe est en train de se faire à Strasbourg, il n
9
est vouloir la culture, par suite ses conditions.
Votre
commission culturelle doit préciser ces conditions. Je me borne à en
10
e de longue haleine. Voilà pourquoi, précisément,
votre
congrès doit estimer qu’il n’y a pas une minute à perdre avant de s’y
11
rd’hui, en est un signe, fort heureux d’ailleurs.
Vous
allez entendre une série de rapports sur nos activités diverses, prés
12
rs de culture et les Agences de presse associées.
Vous
pourrez en juger tout à l’heure. Les motifs de ces succès sont simple
13
nos différentes branches d’étude et d’action. Je
vous
prierai, en terminant, de juger l’état actuel du Centre en tenant com
14
elations entre l’Ancien et le Nouveau Monde ! Je
vous
laisse le soin de commenter le parallélisme qu’un tel texte suggère e
15
ur deux, et trois sur quatre dépêches importantes
vous
parlent du « problème européen ». Il y a la CED et la CECA, bien sûr
16
1953)n Messieurs les ministres, Dans chacun de
vos
pays, la question de l’Europe se voit liée au sort de votre ministère
17
, la question de l’Europe se voit liée au sort de
votre
ministère. Au début du mois d’août, vous vous rencontrerez pour décid
18
sort de votre ministère. Au début du mois d’août,
vous
vous rencontrerez pour décider si le projet de Constitution, rédigé s
19
de votre ministère. Au début du mois d’août, vous
vous
rencontrerez pour décider si le projet de Constitution, rédigé sur vo
20
décider si le projet de Constitution, rédigé sur
votre
demande, peut servir de base à l’union. Ces deux faits nous incitent
21
de base à l’union. Ces deux faits nous incitent à
vous
écrire. Nous voyons que l’Europe a besoin d’un Parlement et d’un exéc
22
est aussi la raison de l’appel qu’il me charge de
vous
adresser. Certes, il ne s’agit pas d’un manifeste. Nos points de vue
23
r le Projet, cette convergence ne peut manquer de
vous
apparaître significative. Voici donc la première requête que nous som
24
equête que nous sommes unanimes à formuler : Nous
vous
demandons, Messieurs, d’accepter le Projet comme base de vos travaux
25
ns, Messieurs, d’accepter le Projet comme base de
vos
travaux prochains. Le Projet, certes, est discutable. Il ne peut sati
26
pas de l’initiative d’un groupe privé, mais de la
vôtre
. Il est né du labeur considérable effectué sur votre demande par les
27
re. Il est né du labeur considérable effectué sur
votre
demande par les délégués officiels des parlements de vos pays. Le ref
28
ande par les délégués officiels des parlements de
vos
pays. Le refuser comme base de travail équivaudrait en fait à récuser
29
ce de la Constitution, cette Assemblée ad hoc que
vous
avez créée. Pratiquement, le sort de l’Europe serait donc confié à qu
30
amner soit à l’échec de tout contre-projet devant
vos
parlements, soit à revenir après de longs détours à quelque chose qui
31
quelque chose qui serait très semblable à ce que
vous
auriez écarté. 3. Dans ses grandes lignes, le Projet prévoit un Parle
32
lus loin, nous dit-on. Précisément, le régime qui
vous
est proposé paraît propre à les faire mûrir. Le refuser serait faire
33
. Notre seconde requête porte sur la manière dont
vous
allez accepter le Projet. Vous pouvez en effet le faire vôtre, ou sim
34
ur la manière dont vous allez accepter le Projet.
Vous
pouvez en effet le faire vôtre, ou simplement le considérer comme un
35
accepter le Projet. Vous pouvez en effet le faire
vôtre
, ou simplement le considérer comme un moindre mal nécessaire. Vous po
36
nt le considérer comme un moindre mal nécessaire.
Vous
pouvez l’amender, soit pour en faire un meilleur instrument fédéral,
37
éral, soit pour le rendre en fait inopérant. Nous
vous
demandons de saisir l’occasion historique. Nous vous demandons de lan
38
s demandons de saisir l’occasion historique. Nous
vous
demandons de lancer l’idée d’une Autorité politique. Nous vous demand
39
s de lancer l’idée d’une Autorité politique. Nous
vous
demandons, en somme, d’accepter le Projet dans une perspective dynami
40
ter le Projet dans une perspective dynamique. Que
votre
oui s’adresse moins au texte lui-même qu’au But qu’il vise et que vou
41
ins au texte lui-même qu’au But qu’il vise et que
vous
affirmerez, en déclarant clairement et simplement pourquoi l’Europe d
42
n acceptant le Projet comme un pas vers ces buts,
vous
détruirez l’obstacle qu’il faut redouter le plus : le scepticisme et
43
u pire en l’acceptant mais pour mieux l’étouffer,
vous
perdrez la dernière occasion de décider vous-mêmes du destin de nos p
44
», furent emportées par l’occupant. Il dépend de
vous
, Messieurs, et de nous tous, d’écrire une autre Histoire pour une Eur
45
s, trois réponses (mai-juillet 1954)q — Pouvez-
vous
me dire en deux mots ce qu’est le Centre européen de la culture ? — J
46
re bref, mais il me faut trois mots. Ou plutôt je
vous
répondrai sur les questions que posent les trois mots de notre nom :
47
lture. C — Je voudrais savoir d’abord ce que
vous
entendez par Culture. — T. S. Eliot a répondu pour nous : « La cultur
48
e condition de sa santé. — Et quelle serait selon
vous
la deuxième condition ? — Ce serait d’aider financièrement les initia
49
aux grandes fondations américaines6). — Trouverez-
vous
les fonds nécessaires ? — L’indépendance morale de l’Europe doit se p
50
itique de l’Europe ne va-t-elle pas rendre vaines
vos
activités culturelles ? — Cette crise est au contraire l’argument le
51
s sommes là pour la prendre au sérieux. C —
Vous
disiez tout à l’heure : « un organisme comme le Centre ». Est-ce donc
52
e. Le danger n’est pas là… — À quel danger pensez-
vous
donc ? — Non pas à celui qu’il y ait deux ou plusieurs centres concur
53
elui qu’il n’en existe plus même un. — Que voulez-
vous
dire ? — Il est sain pour l’objectivité et pour la liberté du jugemen
54
Asie ! Notre tour est venu de nous immiscer dans
vos
affaires. L’Indochine ne vous regarde pas, mais le problème allemand
55
e nous immiscer dans vos affaires. L’Indochine ne
vous
regarde pas, mais le problème allemand nous intéresse beaucoup… Un
56
éclarait aux Suisses en 1802 : « La nature a fait
votre
État fédératif. Vouloir la vaincre ne peut pas être d’un homme sage.
57
aucun mal, fera même du bien dans l’ensemble — si
vous
réussissez — mais voyez-vous, ce qu’il nous faut, c’est de l’action !
58
dans l’ensemble — si vous réussissez — mais voyez-
vous
, ce qu’il nous faut, c’est de l’action ! » Et l’on entend ou sous-ent
59
es dans le journal. La recherche dont je voudrais
vous
parler est en réalité tout autre chose. C’est une passion. Et cela re
60
spirituelle. Je ne saurais mieux le définir qu’en
vous
résumant une légende de l’ancienne Russie orthodoxe et mystique, la l
61
nné toute la nourriture du pays. Elle dit : Quand
vous
m’aurez donné cent fois et mille fois plus, j’aurai encore faim. Ils
62
cience avance. Cette inquiétude perpétuelle, dont
vous
venez de voir qu’elle est déterminée par les deux forces principales
63
est-à-dire de nouvelles recherches. J’ai tâché de
vous
faire voir que le génie de la recherche est le génie même de l’Europe
64
s entre la culture en général et la technique. Je
vous
ai montré tout à l’heure la technique débouchant dans la culture des
65
cureur général de la Guépéou, lequel lui dit : «
Vous
autres, Occidentaux, avez une conception du secret un peu superficiel
66
ez une conception du secret un peu superficielle.
Vous
estimez qu’il faut se borner à protéger ce que l’on possède de nouvea
67
e puisse se rendre compte de ce qui n’existe pas.
Vous
admettrez que cacher ce qui n’existe pas exige bien plus de précautio
68
emandait ce que l’on entendait par espionnage : «
Vous
rencontrez un étranger de vos amis. Il vous demande pourquoi vous ave
69
par espionnage : « Vous rencontrez un étranger de
vos
amis. Il vous demande pourquoi vous avez l’air soucieux. Vous réponde
70
e : « Vous rencontrez un étranger de vos amis. Il
vous
demande pourquoi vous avez l’air soucieux. Vous répondez je suis fauc
71
un étranger de vos amis. Il vous demande pourquoi
vous
avez l’air soucieux. Vous répondez je suis fauché. Voilà de l’espionn
72
l vous demande pourquoi vous avez l’air soucieux.
Vous
répondez je suis fauché. Voilà de l’espionnage. » L’Occident a tout
73
! mais laissez-nous regarder ce qui se passe chez
vous
si l’on en croit les communistes occidentaux et votre propagande cult
74
s si l’on en croit les communistes occidentaux et
votre
propagande culturelle, vous n’avez vraiment rien à y perdre. Et nous
75
istes occidentaux et votre propagande culturelle,
vous
n’avez vraiment rien à y perdre. Et nous serons enchantés de nous en
76
ombres blanches flottant dans un clair-obscur qui
vous
enveloppe l’âme et vous pique les yeux, la ville semble irréelle et l
77
dans un clair-obscur qui vous enveloppe l’âme et
vous
pique les yeux, la ville semble irréelle et l’on croit voir une fois
78
grand intérêt parmi les spectateurs soviétiques…
Vous
voyez que les premiers succès sont incontestables. Mais nous avons en
79
ts » de bonne volonté qui nous répètent « unissez-
vous
! » mais gardent les mains dans leurs poches. Bref, pas d’action euro
80
rète. Les festivals et l’Europe « Prétendez-
vous
donc faire l’Europe en associant des festivals ? » Le nigaud qui a di
81
rs États. Là-dessus les uns disent aux autres : —
Vous
ne voulez pas vraiment l’Europe unie ! Tandis que les autres réplique
82
urope unie ! Tandis que les autres répliquent : —
Vous
voulez une union qui ne serait pas vraiment l’Europe ! Nous avons nos
83
on des universitaires d’Europe et 5 observateurs.
Vous
voici vingt au rendez-vous que nous vous donnions il y a trois semain
84
ope et 5 observateurs. Vous voici vingt au rendez-
vous
que nous vous donnions il y a trois semaines à peine, et je vous reme
85
vateurs. Vous voici vingt au rendez-vous que nous
vous
donnions il y a trois semaines à peine, et je vous remercie de montre
86
ous donnions il y a trois semaines à peine, et je
vous
remercie de montrer ainsi que vous avez compris l’importance que peut
87
à peine, et je vous remercie de montrer ainsi que
vous
avez compris l’importance que peut avoir cette réunion, dans le conte
88
et incertaine quant à son issue, qui ne dépend de
vous
qu’en partie, mais cette partie vous intéresse au premier chef et jus
89
ne dépend de vous qu’en partie, mais cette partie
vous
intéresse au premier chef et justifie notre rencontre. Voici le princ
90
donc pas question de se prononcer là-dessus. Nous
vous
avons demandé de venir ici pour définir, en tout état de cause, vos p
91
de venir ici pour définir, en tout état de cause,
vos
positions, qu’elles se révèlent conformes ou non aux décisions qui po
92
sions qui pourront être prises ailleurs, et qu’il
vous
appartient d’influencer, si toutefois vous parlez à temps. Deux mots
93
qu’il vous appartient d’influencer, si toutefois
vous
parlez à temps. Deux mots sur l’historique de cette rencontre. Lors d
94
nion dans un délai de trois semaines et demie, et
vous
voici. Je remercie particulièrement les auteurs des rapports, qui on
95
des promesses qu’ils croyaient imprudentes, mais
vous
voyez que ce n’était pas le cas. De plusieurs côtés, on nous a dit :
96
tion ! cette réunion est prématurée ! Attention !
vous
arriverez trop tard ! N’en sera-t-il pas toujours ainsi ? Nous avons
97
. En fait, il s’agit aujourd’hui de savoir ce que
vous
, représentants des Instituts universitaires d’études européennes ; et
98
nstituts universitaires d’études européennes ; et
vous
, représentants des milieux universitaires déjà acquis à l’idée europé
99
tez d’une Université européenne. Et il s’agit que
vous
vous prononciez sur ce sujet en toute indépendance et objectivité, bi
100
’une Université européenne. Et il s’agit que vous
vous
prononciez sur ce sujet en toute indépendance et objectivité, bien mo
101
et objectivité, bien moins au nom des intérêts de
vos
instituts et de vos chaires, si justifiés soient-ils, qu’au nom de vo
102
moins au nom des intérêts de vos instituts et de
vos
chaires, si justifiés soient-ils, qu’au nom de votre expérience acqui
103
os chaires, si justifiés soient-ils, qu’au nom de
votre
expérience acquise et de votre foi dans l’union de l’Europe. Que repr
104
-ils, qu’au nom de votre expérience acquise et de
votre
foi dans l’union de l’Europe. Que représente le groupe ici réuni ? Vo
105
de l’Europe. Que représente le groupe ici réuni ?
Vous
avez devant vous la liste de ses membres et leurs titres. Elle dit as
106
représente le groupe ici réuni ? Vous avez devant
vous
la liste de ses membres et leurs titres. Elle dit assez ce que les in
107
aussi en devoir — me semble-t-il — d’attendre de
vos
résolutions. bv. Rougemont Denis de, « [Introduction] Une universi
108
rs dans la société de demain, je voudrais attirer
votre
attention sur un fait incontestable et plus facile à chiffrer : l’acc
109
, ou même décroissante. Quels sont les faits ? Je
vous
citerai l’expérience des guildes du livre. J’ai assisté à la création
110
se montra sceptique. Je l’entends encore dire : «
Vous
aurez la première année 500 abonnés, la deuxième vous n’en aurez plus
111
aurez la première année 500 abonnés, la deuxième
vous
n’en aurez plus que 200 et la troisième année vous fermerez. » Or cet
112
ous n’en aurez plus que 200 et la troisième année
vous
fermerez. » Or cette Guilde compte aujourd’hui 90 000 membres, lecteu
113
ent les trois questions suivantes : — qu’entendez-
vous
par culture ? — de quelle Europe s’agit-il ? — pourquoi faut-il un Ce
114
s Européens du xxe siècle ? Et spécialement pour
vous
, futurs maîtres de classes du primaire et du secondaire ? Nous sommes
115
ers du xxe siècle : l’Europe, l’URSS et les USA.
Vous
allez voir qu’elles se définissent aisément selon le dosage d’autorit
116
minantes dans ces trois régions de l’Occident. Je
vous
laisse le soin de nuancer le tableau. Je vous accorde qu’il existe au
117
Je vous laisse le soin de nuancer le tableau. Je
vous
accorde qu’il existe aussi des signes d’un retour à l’autorité aux US
118
non trompeurs d’une nouvelle faim de liberté. Je
vous
accorde enfin qu’en Europe même, quel que soit notre idéal, nous souf
119
ais mon objet, ici et aujourd’hui, n’était que de
vous
proposer un cadre de références, dessiné à grands traits. Pour illust
120
que j’appellerai la Parabole des trois colombes.
Vous
connaissez tous la colombe de Kant, celle qui s’imagine qu’elle voler
121
dernes, sociaux, éthiques ou même économiques, et
vous
verrez qu’ils se rattachent tous, en Europe, à des problèmes de dosag
122
ent (au sens sportif) et l’hygiène mentale. Quand
vous
exigerez de vos élèves une certaine immobilité pendant les leçons, qu
123
tif) et l’hygiène mentale. Quand vous exigerez de
vos
élèves une certaine immobilité pendant les leçons, que ce soit donc n
124
de concentrer leur attention. Je me permettrai de
vous
signaler à ce propos deux déviations du sens de la discipline scolair
125
honneur aux moyens. Si j’avais quoi que ce soit à
vous
recommander, ce serait d’exiger des médiocres une extrême discipline,
126
complets, des personnes autonomes. C’est dire que
votre
rôle d’éducateurs est beaucoup plus difficile et complexe que celui d
127
beaucoup plus difficile et complexe que celui de
vos
collègues de l’Est et de l’Ouest. Mais avouez qu’il est aussi plus pa
128
éer, d’innover librement. La vision du But
Vous
l’aurez remarqué : je n’ai guère parlé de méthodes. J’ai plutôt insis
129
es moyens, les méthodes de l’Éducation. Oserai-je
vous
confesser ici que je ne crois plus guère aux méthodes pédagogiques, q
130
But et qui se laisse guider et fasciner par lui.
Vous
serez de bons éducateurs dans la mesure où vous serez vous-mêmes sens
131
. Vous serez de bons éducateurs dans la mesure où
vous
serez vous-mêmes sensibles à la réalité spirituelle, dialectique, ant
132
n jeune lieutenant, cependant, vint m’observer. «
Vous
tirez mal, dit-il, voulez-vous apprendre ? » — « Oh oui, mon lieutena
133
vint m’observer. « Vous tirez mal, dit-il, voulez-
vous
apprendre ? » — « Oh oui, mon lieutenant ! » — « C’est très simple, ç
134
ugeais pas, il ajouta : « Ne pensez plus à ce que
vous
faites de vos mains, aux mouvements que vous avez appris. Regardez le
135
ajouta : « Ne pensez plus à ce que vous faites de
vos
mains, aux mouvements que vous avez appris. Regardez le noir de la ci
136
que vous faites de vos mains, aux mouvements que
vous
avez appris. Regardez le noir de la cible, laissez-vous fasciner par
137
vez appris. Regardez le noir de la cible, laissez-
vous
fasciner par lui, et le coup partira tout seul. » Le lendemain, je ga
138
long ce que je n’ai pu, ici, qu’esquisser devant
vous
. 45. On a vu en Europe le film Blackboard Jungle : la description
139
ns débattues ? » l’exemple donné est le suivant :
Votre
municipalité propose la création d’un aérodrome. Vous êtes pour, vous
140
municipalité propose la création d’un aérodrome.
Vous
êtes pour, vous êtes contre, pourquoi ? Suit une analyse très vivante
141
opose la création d’un aérodrome. Vous êtes pour,
vous
êtes contre, pourquoi ? Suit une analyse très vivante des arguments a
142
on démodé, et qui me dit avec un accent slave : «
Votre
discours était vraiment très bien, vous avez montré la voie, maintena
143
lave : « Votre discours était vraiment très bien,
vous
avez montré la voie, maintenant venez vous asseoir ici. Bon Dieu ! il
144
bien, vous avez montré la voie, maintenant venez
vous
asseoir ici. Bon Dieu ! il faut parler de la suite ! Et d’abord, garç
145
« Quoi qu’il en soit, Joseph, je ne pense pas que
vous
serez jamais un écrivain ! », lui a dit un jour André Gide en riant,
146
i certains devoirs à accomplir là-bas. — Qui êtes-
vous
? — Vous pouvez voir mon nom sur ce passeport. — Que ferez-vous en Fr
147
s devoirs à accomplir là-bas. — Qui êtes-vous ? —
Vous
pouvez voir mon nom sur ce passeport. — Que ferez-vous en France ? —
148
pouvez voir mon nom sur ce passeport. — Que ferez-
vous
en France ? — Ce que mon devoir me dictera. — Vous savez que je suis
149
ous en France ? — Ce que mon devoir me dictera. —
Vous
savez que je suis le comte Tchirsky, vous pouvez donc vous confier à
150
tera. — Vous savez que je suis le comte Tchirsky,
vous
pouvez donc vous confier à moi. — Avec tout le respect que je vous do
151
z que je suis le comte Tchirsky, vous pouvez donc
vous
confier à moi. — Avec tout le respect que je vous dois, Monsieur l’am
152
vous confier à moi. — Avec tout le respect que je
vous
dois, Monsieur l’ambassadeur, je n’y suis pas autorisé. » « Notre con
153
dément dans les yeux et signa mon passeport. — Je
vous
souhaite bonne chance ! dit-il en guise d’adieu, à quoi je répondis q
154
n, le ton monte, et le commissaire s’écrie : « Si
vous
dites encore un mot, je vous coffre ! » Joseph pense en un éclair : «
155
saire s’écrie : « Si vous dites encore un mot, je
vous
coffre ! » Joseph pense en un éclair : « S’il me coffre, je resterai
156
laisse ignorer) a cessé de le soutenir. « Il veut
votre
peau », lui dit Philippe Berthelot. Mais sûr de lui et de son bon dro
157
Mon cher Joseph, j’ai de mauvaises nouvelles pour
vous
. Je pense que vous feriez mieux de quitter la France. — Et pourquoi ?
158
ai de mauvaises nouvelles pour vous. Je pense que
vous
feriez mieux de quitter la France. — Et pourquoi ? — Parce que vous y
159
de quitter la France. — Et pourquoi ? — Parce que
vous
y avez trop d’ennemis, et que si vous ne partez pas de votre propre g
160
— Parce que vous y avez trop d’ennemis, et que si
vous
ne partez pas de votre propre gré, je me verrai contraint de vous exp
161
z trop d’ennemis, et que si vous ne partez pas de
votre
propre gré, je me verrai contraint de vous expulser… Jeune et arrogan
162
as de votre propre gré, je me verrai contraint de
vous
expulser… Jeune et arrogant comme j’étais, ma rage éclata et je dis :
163
omme j’étais, ma rage éclata et je dis : — Voulez-
vous
faire venir votre chef de cabinet. Lorsqu’il fut là, je le priai de c
164
rage éclata et je dis : — Voulez-vous faire venir
votre
chef de cabinet. Lorsqu’il fut là, je le priai de consulter un horair
165
ouve devant le général, qui est seul. « Que venez-
vous
faire ici ? » « Je viens déjeuner avec vous, puis je vous emmène à Lo
166
venez-vous faire ici ? » « Je viens déjeuner avec
vous
, puis je vous emmène à Londres, j’ai un avion ». Le général accepte s
167
re ici ? » « Je viens déjeuner avec vous, puis je
vous
emmène à Londres, j’ai un avion ». Le général accepte sous deux condi
168
eci est un grand événement. Je suis convaincu que
votre
accord va mettre une fin pacifique et amicale à la querelle qui a dur
169
it soudain l’un d’eux dire à haute voix : « Savez-
vous
la grande nouvelle ? Retinger est arrivé de Londres il y a trois jour
170
ers les membres suisses du Conseil, il ajouta : «
Vous
ne voulez pas faire de politique internationale, mais vous en avez fa
171
oulez pas faire de politique internationale, mais
vous
en avez fait avec la Croix-Rouge, et c’est une raison de fierté pour
172
vait se mettre à téléphoner et à fixer des rendez-
vous
. C’est alors qu’il entrait en action créatrice. Sa méthode était l’en
173
avril 1962)cp cq Introduction au colloque
Vous
remercier d’être venus à Genève pour ce colloque, ne sera pas simple
174
routine. Je sais ce que représente pour chacun de
vous
le sacrifice de cinq ou six journées consacrées à voyager et à travai
175
fois le meilleur travail et le meilleur repos. Si
vous
êtes ici ce matin, c’est que vraiment vous êtes conscients de l’urgen
176
os. Si vous êtes ici ce matin, c’est que vraiment
vous
êtes conscients de l’urgence et de l’importance de dialoguer sur ce d
177
e notre siècle. C’est donc du fond du cœur que je
vous
dis merci, et que je vous salue au nom du Centre européen de la cultu
178
du fond du cœur que je vous dis merci, et que je
vous
salue au nom du Centre européen de la culture. Quelques-uns d’entre v
179
ntre européen de la culture. Quelques-uns d’entre
vous
connaissent ce Centre. Je ne vais pas perdre un temps précieux à décr
180
ieux à décrire ses activités. Qu’il me suffise de
vous
dire en deux mots qu’il existe depuis onze ans, qu’il est une entrepr
181
ers jours. Je n’en salue que plus chaleureusement
votre
présence autour de cette table. (Suit une présentation des participan
182
ts, lecture des messages, raisons des absences.)
Vous
voyez qu’il n’est pas facile de réunir ne fût-ce qu’une vingtaine de
183
inant la première page du document de travail qui
vous
a été remis. Je me suis borné à y rappeler deux grands faits : d’une
184
et définis. Il se peut aussi que certains d’entre
vous
demandent que soit précisé le sens du terme cultures (au pluriel), da
185
ionaux — sont étroitement connexes. Cependant, je
vous
propose d’essayer tout au moins de les traiter d’abord séparément, po
186
que tout le monde sera d’accord. Ou bien trouvez-
vous
que j’ai excessivement simplifié ? Voix — Non ! Non ! (applaudissemen
187
ique, et la création de monades nationalistes. Si
vous
êtes d’accord là-dessus, je crois que nous avons dit ce qu’il fallait
188
de faire une vaste union européenne, ici, à Aix,
vous
vous efforciez de créer une métropole locale. Le paradoxe est puremen
189
aire une vaste union européenne, ici, à Aix, vous
vous
efforciez de créer une métropole locale. Le paradoxe est purement app
190
deux phénomènes sont concomitants à mon avis. Si
vous
diminuez l’importance des frontières nationales, ces frontières que l
191
as du tout les mêmes frontières ou extensions, si
vous
dévalorisez ces cadres, vous libérez les diversités. Le phénomène eur
192
es ou extensions, si vous dévalorisez ces cadres,
vous
libérez les diversités. Le phénomène européen d’aujourd’hui consiste
193
rseille, quels sont les éléments déjà existants ?
Vous
avez un festival, des revues, une grande université, un essor économi
194
re le stage d’aujourd’hui : je voudrais seulement
vous
dire, à vous professeurs de géographie, ce que je voudrais que l’on m
195
’aujourd’hui : je voudrais seulement vous dire, à
vous
professeurs de géographie, ce que je voudrais que l’on m’enseigne si
196
elles, prolifèrent. Dans la page que je viens de
vous
lire sur l’origine de la pluralité des langues, Dante a posé implicit
197
jourd’hui. Et Louis Armand me disait un jour : si
vous
et moi, dans nos années d’études, il y a trente à trente-cinq ans, av
198
a-t-elle fait les machines ? Pourquoi travaillez-
vous
autant ? Pourquoi cherchez-vous à accroître la productivité plutôt qu
199
urquoi travaillez-vous autant ? Pourquoi cherchez-
vous
à accroître la productivité plutôt que la sagesse ? et à contrôler la
200
la sagesse ? et à contrôler la matière plutôt que
vos
passions et vos désirs ? — bien peu d’entre nous sont capables de don
201
à contrôler la matière plutôt que vos passions et
vos
désirs ? — bien peu d’entre nous sont capables de donner une réponse
202
es pourraient librement s’accorder aux optima que
votre
Conférence se préoccupe d’établir et que proposent avec beaucoup de s
203
gesse, me semble-t-il, les rapports d’experts qui
vous
sont soumis. Si l’on garde à l’esprit la règle d’or de la culture eur
204
sur le problème de l’explosion du savoir, dont je
vous
ai plus longuement entretenu, il me tarde de vous proposer des conclu
205
vous ai plus longuement entretenu, il me tarde de
vous
proposer des conclusions plus personnelles et plus précises, qui vous
206
nclusions plus personnelles et plus précises, qui
vous
apparaîtront peut-être comme un rêve, mais rien ne devient jamais rée
207
lle. Là vivent ces « hommes de synthèse » dont je
vous
parlais tout à l’heure : professeurs de tous âges et de toutes spécia
208
s fait dans son histoire. Cette liste de thèmes,
vous
le sentez, ne demande qu’à s’allonger au gré de vos désirs. Quant aux
209
s le sentez, ne demande qu’à s’allonger au gré de
vos
désirs. Quant aux relations entre un tel centre de synthèse et les un
210
rtout, et c’est la conclusion que je souhaite que
vous
tiriez de mes propos, cet institut de synthèse serait idéalement ce d
211
rts ont été demandés. Quarante-huit figurent dans
vos
dossiers, quelques-uns nous sont arrivés hier, d’autres vous seront p
212
rs, quelques-uns nous sont arrivés hier, d’autres
vous
seront présentés oralement. C’est dire que la réponse a dépassé la de
213
n retard, qui explique le déluge de papier auquel
vous
êtes soumis en dernière heure, plus de 800 pages de texte, y compris
214
instant, quoi qu’en aient pensé certains d’entre
vous
, de vanter nos produits, ou d’essayer de les vendre au rabais dans le
215
ate à grande échelle ! Plusieurs des rapports qui
vous
sont soumis insistent sur la priorité qu’il faudrait donner à une pla
216
prix, fût-ce au prix de l’âme des peuples. Je ne
vous
parlerai pas ce matin des trois commissions finales qui auront à étud
217
ts totalitaires. Même à supposer que nul d’entre
vous
ne partage ces doutes ou ne se pose ces questions, il est certain que
218
e la définition de ces deux réalités. Je voudrais
vous
montrer comment, si elles sont bien comprises, elles convergent et s’
219
et le sentiment des jeunes générations confiées à
votre
enseignement. ⁂ Qu’est-ce que le civisme ? Je crois qu’on peut le dé
220
Montrer cela sans relâche et en toute occasion à
vos
élèves, ce n’est pas seulement faire de l’histoire honnête, après un
221
s États-Unis d’Europe » et il s’écrie : « Je dois
vous
donner un avertissement. Le temps presse. Si nous devons constituer l
222
on des nations et des intégrations continentales,
vous
vous préoccupiez d’abord de créer dans votre nation une région plus o
223
s nations et des intégrations continentales, vous
vous
préoccupiez d’abord de créer dans votre nation une région plus ou moi
224
ales, vous vous préoccupiez d’abord de créer dans
votre
nation une région plus ou moins autonome. L’effort d’union, et votre
225
gion plus ou moins autonome. L’effort d’union, et
votre
effort qu’on soupçonnera de vouloir la division, peuvent sembler logi
226
ébranlé. Son chef le tient très bien en main, et
vos
excités de la région ne l’impressionnent pas. À quoi je répondrai deu
227
. Objections mythologiques ou prospectives «
Vous
allez contre le Mouvement de l’Histoire, selon lequel la nation est l
228
ope avec les Six, et d’ajouter les Sept aux Six !
Vous
risquez de tout saboter en compliquant le problème avec votre utopie
229
z de tout saboter en compliquant le problème avec
votre
utopie ! » « On ne peut passer des nations souveraines aux régions fé
230
ncore à naître ». « Les gens n’en veulent pas, de
vos
régions autonomes. Ils préfèrent mendier des subventions à Paris. Voy
231
s que les conflits entre nos nations. » « Voulez-
vous
donc balkaniser l’Europe ? » (Ces réflexes passionnels, étourderies e
232
olaires (une couleur par pays) « Comment allez-
vous
découper vos régions ? » « Quelles seront leurs frontières exactes ?
233
ouleur par pays) « Comment allez-vous découper
vos
régions ? » « Quelles seront leurs frontières exactes ? » « Faut-il q
234
il voit. Dans ce monde-là, l’expression « Faut-il
vous
faire un dessin ? » évoque le modèle même de toute explication propre
235
tous les atlas, par toute la presse, par tous les
garde-à
-vous et saluts au drapeau et par deux guerres mondiales des plus réus
236
atlas, par toute la presse, par tous les garde-à-
vous
et saluts au drapeau et par deux guerres mondiales des plus réussies,
237
s, définissant des régions spécifiques. « Faut-il
vous
faire un dessin ? » Ce ne serait pas facile. Essayez de figurer, par
238
rder le contact avec les masses. d) Et que faites-
vous
de la lutte des classes ? e) La culture est un piège bourgeois. f) Vo
239
lasses ? e) La culture est un piège bourgeois. f)
Vous
tentez de dépolitiser le problème. Je réponds dans cet ordre fortuit.
240
t.) a) « L’Europe, connais pas ! » Dommage pour
vous
, mais le remède est simple : un séjour en Afrique ou en Asie au titre
241
, un an à Milwaukee, quelques semaines à Riazan :
vous
comprendrez ce que tous les autres au monde ont si nettement et rageu
242
nt si nettement et rageusement compris tandis que
vous
vous complaisiez dans cette mauvaise conscience narquoise qui est la
243
nettement et rageusement compris tandis que vous
vous
complaisiez dans cette mauvaise conscience narquoise qui est la bonne
244
les Angolais « massacrent à vue les Européens »,
vous
l’applaudissez sans remarquer qu’il vient de crever votre alibi. b)
245
applaudissez sans remarquer qu’il vient de crever
votre
alibi. b) « Seul compte le combat de la gauche. » La corrosion des
246
c) « Garder le contact avec les masses », dites-
vous
. Vous ne croyez pas en Dieu, que vous n’avez jamais vu. Avez-vous vu
247
Garder le contact avec les masses », dites-vous.
Vous
ne croyez pas en Dieu, que vous n’avez jamais vu. Avez-vous vu les ma
248
es », dites-vous. Vous ne croyez pas en Dieu, que
vous
n’avez jamais vu. Avez-vous vu les masses, auxquelles vous croyez ? M
249
oyez pas en Dieu, que vous n’avez jamais vu. Avez-
vous
vu les masses, auxquelles vous croyez ? Moi, je les ai vues dans une
250
ez jamais vu. Avez-vous vu les masses, auxquelles
vous
croyez ? Moi, je les ai vues dans une Allemagne possédée par le verbe
251
rd’hui de la lutte des classes ? En URSS d’abord.
Vous
me dites que le problème là-bas ne se pose plus, puisque le Prolétari
252
l’Ouest de Paris ?) Mais au fait, pourquoi tenez-
vous
tant à la lutte des classes ? Voulez-vous entretenir la haine qui pou
253
i tenez-vous tant à la lutte des classes ? Voulez-
vous
entretenir la haine qui pousse à la révolte ? Voulez-vous la destruct
254
retenir la haine qui pousse à la révolte ? Voulez-
vous
la destruction physique ou morale des bourgeois ? ou la dictature du
255
u la dictature du prolétariat ? Ou bien ne faites-
vous
que répéter un mot d’ordre du siècle passé ? Entretenir la haine qui
256
e de meurtriers, eux-mêmes bourgeois ? Mais non,
vous
êtes sérieux, disciplinés et réalistes : vous voulez ce que veut le P
257
on, vous êtes sérieux, disciplinés et réalistes :
vous
voulez ce que veut le Parti, et qu’il appelle dictature du Prolétaria
258
qu’est-ce que c’est ? », me disent-ils encore. Si
vous
ne comprenez pas, voyez Mao : sa Révolution « culturelle », vous ne l
259
ez pas, voyez Mao : sa Révolution « culturelle »,
vous
ne lui avez donc jamais demandé ce que ça veut dire ? C’est le renver
260
rmer la première génération européenne103. f) «
Vous
voulez donc dépolitiser les problèmes ? » Oui, si la politique est le
261
es parents répondent oui à la question : « Voulez-
vous
que l’allemand soit enseigné à vos enfants dès l’école primaire ? » M
262
on : « Voulez-vous que l’allemand soit enseigné à
vos
enfants dès l’école primaire ? » Mais en 1964, le député alsacien Hen
263
yles de vie. Supprimez les frontières nationales,
vous
n’appauvrirez en rien les diversités de l’Europe : au contraire, vous
264
n rien les diversités de l’Europe : au contraire,
vous
les libérerez ! 2. La création culturelle en Europe est d’autant plus
265
selon les autres. On trouvera autre chose, pensez-
vous
? Voire ! L’épuisement des forêts et des océans, c’est ce qui menace
266
i menace l’ensemble de l’humanité. Tout cela peut
vous
sembler délirant ou simplement farfelu. Mais tout cela est impitoyabl
267
us les problèmes de notre société, et les repose.
Vous
voyez qu’il déborde largement et qu’il balaie — impatiemment — nos pe
268
es. Cela peut s’écrire, non se faire. Car ou bien
vous
faites une amicale, mais vous n’êtes plus des misanthropes. Ou bien v
269
faire. Car ou bien vous faites une amicale, mais
vous
n’êtes plus des misanthropes. Ou bien vous restez misanthropes, et al
270
, mais vous n’êtes plus des misanthropes. Ou bien
vous
restez misanthropes, et alors toute possibilité d’amicale est exclue.
271
lans continentaux. Que faire ? En ce point,
vous
allez me poser deux questions : À la première : Que faut-il faire pou
272
ve « aux affaires ». Aurons-nous le temps ?
Vous
me poserez alors une seconde question grave : Réformer nos écoles, fo
273
’entrée des arbres d’une essence très spéciale. «
Vous
n’y pensez pas, Monsieur le Maréchal, s’écria le jardinier, ces arbre
274
u le pouvoir sur soi-même Ce que j’ai tenté de
vous
faire sentir, c’est que le problème européen dépasse largement les pr
275
ilité. C’est à cause de cela, finalement, que je
vous
parle de l’Europe, de son union, et plus encore, des régions. Tout le
276
jours estimé que nous ne sommes pas au monde — ni
vous
ni moi — pour essayer de deviner l’avenir. C’est à le faire que nous
277
st à le faire que nous sommes appelés — et que je
vous
appelle. 114. Il s’agit de la première esquisse de ce qui allait d
278
l’histoire (printemps 1974)dn Ne cherchez pas,
vous
ne trouverez le mot ni dans Larousse ni dans Littré, mais il s’expliq
279
vons rien contre eux. Mais sans eux, malgré eux ?
Vous
ne voyez pas ? On nous répète qu’ils sont la seule réalité… Nous voic
280
olution de la crise mondiale. Tout cela, me direz-
vous
, est bien schématique. J’en conviens, mais je ne vois pas le moyen d’
281
à des prédictions qui ne seront « justes » que si
vous
faites (ou laissez faire) dès maintenant tout ce qu’il faut pour qu’e
282
ou de fins étrangères à sa vocation : aliénantes.
Vos
prévisions chiffrées ne m’intéressent que dans la mesure où j’ai en t
283
dre besoin d’autoroutes, on me dit alors : — « Si
vous
stoppez la construction des autoroutes, vous allez créer du chômage !
284
« Si vous stoppez la construction des autoroutes,
vous
allez créer du chômage ! » Mais l’alternative est dans l’enchaînement
285
es. Un intellectuel indonésien me dit un jour : «
Vous
autres Européens, vous nous envoyez des machines-outils ; c’est très
286
onésien me dit un jour : « Vous autres Européens,
vous
nous envoyez des machines-outils ; c’est très joli, cela nous amuse e
287
s amuse et c’est utile, mais pourquoi n’y joignez-
vous
pas un petit livre expliquant d’où viennent ces objets, pourquoi vous
288
vre expliquant d’où viennent ces objets, pourquoi
vous
avez eu l’idée de les construire et comment ils expriment et transpor
289
à terme, bien que portés sur la même personne. Je
vous
en donnerai deux exemples. Je les puise dans des articles de presse m