1 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue Europe-Amérique (juin-juillet 1952)
1 onne cette attitude ambivalente : aidez-nous avec vos dollars, mais si vous exigez que votre aide soit efficace, nous crier
2 mbivalente : aidez-nous avec vos dollars, mais si vous exigez que votre aide soit efficace, nous crierons à l’impérialisme ;
3 ez-nous avec vos dollars, mais si vous exigez que votre aide soit efficace, nous crierons à l’impérialisme ; puis décampez, g
4 nisme. Quant à la culture, la cause est entendue, vous n’êtes que des barbares : digests, Collier’s, Coca-Cola, Hollywood, c
5 d, comics et whisky. Il est vrai que nous copions vos romans et vos danses. Mais vous n’avez même pas le sens de la lutte d
6 hisky. Il est vrai que nous copions vos romans et vos danses. Mais vous n’avez même pas le sens de la lutte des classes ! O
7 i que nous copions vos romans et vos danses. Mais vous n’avez même pas le sens de la lutte des classes ! On sait ce que pens
2 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Culture et politique européenne (octobre 1952)
8 ourg. Il ne sait rien de l’Europe non plus. Et si vous lui apprenez que l’Europe est en train de se faire à Strasbourg, il n
9 est vouloir la culture, par suite ses conditions. Votre commission culturelle doit préciser ces conditions. Je me borne à en
10 e de longue haleine. Voilà pourquoi, précisément, votre congrès doit estimer qu’il n’y a pas une minute à perdre avant de s’y
3 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rapport moral présenté par M. Denis de Rougemont (novembre 1952)
11 rd’hui, en est un signe, fort heureux d’ailleurs. Vous allez entendre une série de rapports sur nos activités diverses, prés
12 rs de culture et les Agences de presse associées. Vous pourrez en juger tout à l’heure. Les motifs de ces succès sont simple
13 nos différentes branches d’étude et d’action. Je vous prierai, en terminant, de juger l’état actuel du Centre en tenant com
4 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aller et retour (avril 1953)
14 elations entre l’Ancien et le Nouveau Monde ! Je vous laisse le soin de commenter le parallélisme qu’un tel texte suggère e
5 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en juin 1953 (mai-juin 1953)
15 ur deux, et trois sur quatre dépêches importantes vous parlent du « problème européen ». Il y a la CED et la CECA, bien sûr 
6 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en août 1953 : Lettre aux Six (juillet-août 1953)
16 1953)n Messieurs les ministres, Dans chacun de vos pays, la question de l’Europe se voit liée au sort de votre ministère
17 , la question de l’Europe se voit liée au sort de votre ministère. Au début du mois d’août, vous vous rencontrerez pour décid
18 sort de votre ministère. Au début du mois d’août, vous vous rencontrerez pour décider si le projet de Constitution, rédigé s
19 de votre ministère. Au début du mois d’août, vous vous rencontrerez pour décider si le projet de Constitution, rédigé sur vo
20 décider si le projet de Constitution, rédigé sur votre demande, peut servir de base à l’union. Ces deux faits nous incitent
21 de base à l’union. Ces deux faits nous incitent à vous écrire. Nous voyons que l’Europe a besoin d’un Parlement et d’un exéc
22 est aussi la raison de l’appel qu’il me charge de vous adresser. Certes, il ne s’agit pas d’un manifeste. Nos points de vue
23 r le Projet, cette convergence ne peut manquer de vous apparaître significative. Voici donc la première requête que nous som
24 equête que nous sommes unanimes à formuler : Nous vous demandons, Messieurs, d’accepter le Projet comme base de vos travaux
25 ns, Messieurs, d’accepter le Projet comme base de vos travaux prochains. Le Projet, certes, est discutable. Il ne peut sati
26 pas de l’initiative d’un groupe privé, mais de la vôtre . Il est né du labeur considérable effectué sur votre demande par les
27 re. Il est né du labeur considérable effectué sur votre demande par les délégués officiels des parlements de vos pays. Le ref
28 ande par les délégués officiels des parlements de vos pays. Le refuser comme base de travail équivaudrait en fait à récuser
29 ce de la Constitution, cette Assemblée ad hoc que vous avez créée. Pratiquement, le sort de l’Europe serait donc confié à qu
30 amner soit à l’échec de tout contre-projet devant vos parlements, soit à revenir après de longs détours à quelque chose qui
31 quelque chose qui serait très semblable à ce que vous auriez écarté. 3. Dans ses grandes lignes, le Projet prévoit un Parle
32 lus loin, nous dit-on. Précisément, le régime qui vous est proposé paraît propre à les faire mûrir. Le refuser serait faire
33 . Notre seconde requête porte sur la manière dont vous allez accepter le Projet. Vous pouvez en effet le faire vôtre, ou sim
34 ur la manière dont vous allez accepter le Projet. Vous pouvez en effet le faire vôtre, ou simplement le considérer comme un
35 accepter le Projet. Vous pouvez en effet le faire vôtre , ou simplement le considérer comme un moindre mal nécessaire. Vous po
36 nt le considérer comme un moindre mal nécessaire. Vous pouvez l’amender, soit pour en faire un meilleur instrument fédéral,
37 éral, soit pour le rendre en fait inopérant. Nous vous demandons de saisir l’occasion historique. Nous vous demandons de lan
38 s demandons de saisir l’occasion historique. Nous vous demandons de lancer l’idée d’une Autorité politique. Nous vous demand
39 s de lancer l’idée d’une Autorité politique. Nous vous demandons, en somme, d’accepter le Projet dans une perspective dynami
40 ter le Projet dans une perspective dynamique. Que votre oui s’adresse moins au texte lui-même qu’au But qu’il vise et que vou
41 ins au texte lui-même qu’au But qu’il vise et que vous affirmerez, en déclarant clairement et simplement pourquoi l’Europe d
42 n acceptant le Projet comme un pas vers ces buts, vous détruirez l’obstacle qu’il faut redouter le plus : le scepticisme et
43 u pire en l’acceptant mais pour mieux l’étouffer, vous perdrez la dernière occasion de décider vous-mêmes du destin de nos p
44  », furent emportées par l’occupant. Il dépend de vous , Messieurs, et de nous tous, d’écrire une autre Histoire pour une Eur
7 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales : trois questions, trois réponses (mai-juillet 1954)
45 s, trois réponses (mai-juillet 1954)q — Pouvez- vous me dire en deux mots ce qu’est le Centre européen de la culture ? — J
46 re bref, mais il me faut trois mots. Ou plutôt je vous répondrai sur les questions que posent les trois mots de notre nom :
47 lture. C — Je voudrais savoir d’abord ce que vous entendez par Culture. — T. S. Eliot a répondu pour nous : « La cultur
48 e condition de sa santé. — Et quelle serait selon vous la deuxième condition ? — Ce serait d’aider financièrement les initia
49 aux grandes fondations américaines6). — Trouverez- vous les fonds nécessaires ? — L’indépendance morale de l’Europe doit se p
50 itique de l’Europe ne va-t-elle pas rendre vaines vos activités culturelles ? — Cette crise est au contraire l’argument le
51 s sommes là pour la prendre au sérieux. C — Vous disiez tout à l’heure : « un organisme comme le Centre ». Est-ce donc
52 e. Le danger n’est pas là… — À quel danger pensez- vous donc ? — Non pas à celui qu’il y ait deux ou plusieurs centres concur
53 elui qu’il n’en existe plus même un. — Que voulez- vous dire ? — Il est sain pour l’objectivité et pour la liberté du jugemen
8 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en mai 1954 : L’Europe bloquée (mai 1954)
54 Asie ! Notre tour est venu de nous immiscer dans vos affaires. L’Indochine ne vous regarde pas, mais le problème allemand
55 e nous immiscer dans vos affaires. L’Indochine ne vous regarde pas, mais le problème allemand nous intéresse beaucoup… Un
9 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux notes sur la souveraineté nationale (mai 1954)
56 éclarait aux Suisses en 1802 : « La nature a fait votre État fédératif. Vouloir la vaincre ne peut pas être d’un homme sage. 
10 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (octobre-novembre 1954)
57 aucun mal, fera même du bien dans l’ensemble — si vous réussissez — mais voyez-vous, ce qu’il nous faut, c’est de l’action !
58 dans l’ensemble — si vous réussissez — mais voyez- vous , ce qu’il nous faut, c’est de l’action ! » Et l’on entend ou sous-ent
11 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle de la recherche en Europe (décembre 1954-janvier 1955)
59 es dans le journal. La recherche dont je voudrais vous parler est en réalité tout autre chose. C’est une passion. Et cela re
60 spirituelle. Je ne saurais mieux le définir qu’en vous résumant une légende de l’ancienne Russie orthodoxe et mystique, la l
61 nné toute la nourriture du pays. Elle dit : Quand vous m’aurez donné cent fois et mille fois plus, j’aurai encore faim. Ils
62 cience avance. Cette inquiétude perpétuelle, dont vous venez de voir qu’elle est déterminée par les deux forces principales
63 est-à-dire de nouvelles recherches. J’ai tâché de vous faire voir que le génie de la recherche est le génie même de l’Europe
64 s entre la culture en général et la technique. Je vous ai montré tout à l’heure la technique débouchant dans la culture des
12 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Lever de rideau culturel ? (octobre 1955)
65 cureur général de la Guépéou, lequel lui dit : «  Vous autres, Occidentaux, avez une conception du secret un peu superficiel
66 ez une conception du secret un peu superficielle. Vous estimez qu’il faut se borner à protéger ce que l’on possède de nouvea
67 e puisse se rendre compte de ce qui n’existe pas. Vous admettrez que cacher ce qui n’existe pas exige bien plus de précautio
68 emandait ce que l’on entendait par espionnage : «  Vous rencontrez un étranger de vos amis. Il vous demande pourquoi vous ave
69 par espionnage : « Vous rencontrez un étranger de vos amis. Il vous demande pourquoi vous avez l’air soucieux. Vous réponde
70 e : « Vous rencontrez un étranger de vos amis. Il vous demande pourquoi vous avez l’air soucieux. Vous répondez je suis fauc
71 un étranger de vos amis. Il vous demande pourquoi vous avez l’air soucieux. Vous répondez je suis fauché. Voilà de l’espionn
72 l vous demande pourquoi vous avez l’air soucieux. Vous répondez je suis fauché. Voilà de l’espionnage. » L’Occident a tout
73 ! mais laissez-nous regarder ce qui se passe chez vous si l’on en croit les communistes occidentaux et votre propagande cult
74 s si l’on en croit les communistes occidentaux et votre propagande culturelle, vous n’avez vraiment rien à y perdre. Et nous
75 istes occidentaux et votre propagande culturelle, vous n’avez vraiment rien à y perdre. Et nous serons enchantés de nous en
13 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aperçu historique des relations culturelles Europe-Russie (des débuts à la guerre de 1914) (décembre 1955)
76 ombres blanches flottant dans un clair-obscur qui vous enveloppe l’âme et vous pique les yeux, la ville semble irréelle et l
77 dans un clair-obscur qui vous enveloppe l’âme et vous pique les yeux, la ville semble irréelle et l’on croit voir une fois
14 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Que s’est-il passé à Genève ? (décembre 1955)
78 grand intérêt parmi les spectateurs soviétiques… Vous voyez que les premiers succès sont incontestables. Mais nous avons en
15 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Former des Européens (avril-mai 1956)
79 ts » de bonne volonté qui nous répètent « unissez- vous  ! » mais gardent les mains dans leurs poches. Bref, pas d’action euro
16 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle des festivals dans la vie culturelle de l’Europe [Commentaires] (mai 1957)
80 rète. Les festivals et l’Europe « Prétendez- vous donc faire l’Europe en associant des festivals ? » Le nigaud qui a di
17 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Un essai de synthèse (mai 1958)
81 rs États. Là-dessus les uns disent aux autres : — Vous ne voulez pas vraiment l’Europe unie ! Tandis que les autres réplique
82 urope unie ! Tandis que les autres répliquent : — Vous voulez une union qui ne serait pas vraiment l’Europe ! Nous avons nos
18 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une université européenne [Introduction] (juillet 1958)
83 on des universitaires d’Europe et 5 observateurs. Vous voici vingt au rendez-vous que nous vous donnions il y a trois semain
84 ope et 5 observateurs. Vous voici vingt au rendez- vous que nous vous donnions il y a trois semaines à peine, et je vous reme
85 vateurs. Vous voici vingt au rendez-vous que nous vous donnions il y a trois semaines à peine, et je vous remercie de montre
86 ous donnions il y a trois semaines à peine, et je vous remercie de montrer ainsi que vous avez compris l’importance que peut
87 à peine, et je vous remercie de montrer ainsi que vous avez compris l’importance que peut avoir cette réunion, dans le conte
88 et incertaine quant à son issue, qui ne dépend de vous qu’en partie, mais cette partie vous intéresse au premier chef et jus
89 ne dépend de vous qu’en partie, mais cette partie vous intéresse au premier chef et justifie notre rencontre. Voici le princ
90 donc pas question de se prononcer là-dessus. Nous vous avons demandé de venir ici pour définir, en tout état de cause, vos p
91 de venir ici pour définir, en tout état de cause, vos positions, qu’elles se révèlent conformes ou non aux décisions qui po
92 sions qui pourront être prises ailleurs, et qu’il vous appartient d’influencer, si toutefois vous parlez à temps. Deux mots
93 qu’il vous appartient d’influencer, si toutefois vous parlez à temps. Deux mots sur l’historique de cette rencontre. Lors d
94 nion dans un délai de trois semaines et demie, et vous voici. Je remercie particulièrement les auteurs des rapports, qui on
95 des promesses qu’ils croyaient imprudentes, mais vous voyez que ce n’était pas le cas. De plusieurs côtés, on nous a dit :
96 tion ! cette réunion est prématurée ! Attention ! vous arriverez trop tard ! N’en sera-t-il pas toujours ainsi ? Nous avons
97 . En fait, il s’agit aujourd’hui de savoir ce que vous , représentants des Instituts universitaires d’études européennes ; et
98 nstituts universitaires d’études européennes ; et vous , représentants des milieux universitaires déjà acquis à l’idée europé
99 tez d’une Université européenne. Et il s’agit que vous vous prononciez sur ce sujet en toute indépendance et objectivité, bi
100 ’une Université européenne. Et il s’agit que vous vous prononciez sur ce sujet en toute indépendance et objectivité, bien mo
101 et objectivité, bien moins au nom des intérêts de vos instituts et de vos chaires, si justifiés soient-ils, qu’au nom de vo
102 moins au nom des intérêts de vos instituts et de vos chaires, si justifiés soient-ils, qu’au nom de votre expérience acqui
103 os chaires, si justifiés soient-ils, qu’au nom de votre expérience acquise et de votre foi dans l’union de l’Europe. Que repr
104 -ils, qu’au nom de votre expérience acquise et de votre foi dans l’union de l’Europe. Que représente le groupe ici réuni ? Vo
105 de l’Europe. Que représente le groupe ici réuni ? Vous avez devant vous la liste de ses membres et leurs titres. Elle dit as
106 représente le groupe ici réuni ? Vous avez devant vous la liste de ses membres et leurs titres. Elle dit assez ce que les in
107 aussi en devoir — me semble-t-il — d’attendre de vos résolutions. bv. Rougemont Denis de, « [Introduction] Une universi
19 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation et loisirs : les mass médias (mai 1959)
108 rs dans la société de demain, je voudrais attirer votre attention sur un fait incontestable et plus facile à chiffrer : l’acc
109 , ou même décroissante. Quels sont les faits ? Je vous citerai l’expérience des guildes du livre. J’ai assisté à la création
110 se montra sceptique. Je l’entends encore dire : «  Vous aurez la première année 500 abonnés, la deuxième vous n’en aurez plus
111 aurez la première année 500 abonnés, la deuxième vous n’en aurez plus que 200 et la troisième année vous fermerez. » Or cet
112 ous n’en aurez plus que 200 et la troisième année vous fermerez. » Or cette Guilde compte aujourd’hui 90 000 membres, lecteu
20 1960, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales, ou raison d’être et objectifs du CEC (1959-1960)
113 ent les trois questions suivantes : — qu’entendez- vous par culture ? — de quelle Europe s’agit-il ? — pourquoi faut-il un Ce
21 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La règle d’or, ou principe de l’éducation européenne (1960-1961)
114 s Européens du xxe siècle ? Et spécialement pour vous , futurs maîtres de classes du primaire et du secondaire ? Nous sommes
115 ers du xxe siècle : l’Europe, l’URSS et les USA. Vous allez voir qu’elles se définissent aisément selon le dosage d’autorit
116 minantes dans ces trois régions de l’Occident. Je vous laisse le soin de nuancer le tableau. Je vous accorde qu’il existe au
117 Je vous laisse le soin de nuancer le tableau. Je vous accorde qu’il existe aussi des signes d’un retour à l’autorité aux US
118 non trompeurs d’une nouvelle faim de liberté. Je vous accorde enfin qu’en Europe même, quel que soit notre idéal, nous souf
119 ais mon objet, ici et aujourd’hui, n’était que de vous proposer un cadre de références, dessiné à grands traits. Pour illust
120 que j’appellerai la Parabole des trois colombes. Vous connaissez tous la colombe de Kant, celle qui s’imagine qu’elle voler
121 dernes, sociaux, éthiques ou même économiques, et vous verrez qu’ils se rattachent tous, en Europe, à des problèmes de dosag
122 ent (au sens sportif) et l’hygiène mentale. Quand vous exigerez de vos élèves une certaine immobilité pendant les leçons, qu
123 tif) et l’hygiène mentale. Quand vous exigerez de vos élèves une certaine immobilité pendant les leçons, que ce soit donc n
124 de concentrer leur attention. Je me permettrai de vous signaler à ce propos deux déviations du sens de la discipline scolair
125 honneur aux moyens. Si j’avais quoi que ce soit à vous recommander, ce serait d’exiger des médiocres une extrême discipline,
126 complets, des personnes autonomes. C’est dire que votre rôle d’éducateurs est beaucoup plus difficile et complexe que celui d
127 beaucoup plus difficile et complexe que celui de vos collègues de l’Est et de l’Ouest. Mais avouez qu’il est aussi plus pa
128 éer, d’innover librement. La vision du But Vous l’aurez remarqué : je n’ai guère parlé de méthodes. J’ai plutôt insis
129 es moyens, les méthodes de l’Éducation. Oserai-je vous confesser ici que je ne crois plus guère aux méthodes pédagogiques, q
130 But et qui se laisse guider et fasciner par lui. Vous serez de bons éducateurs dans la mesure où vous serez vous-mêmes sens
131 . Vous serez de bons éducateurs dans la mesure où vous serez vous-mêmes sensibles à la réalité spirituelle, dialectique, ant
132 n jeune lieutenant, cependant, vint m’observer. «  Vous tirez mal, dit-il, voulez-vous apprendre ? » — « Oh oui, mon lieutena
133 vint m’observer. « Vous tirez mal, dit-il, voulez- vous apprendre ? » — « Oh oui, mon lieutenant ! » — « C’est très simple, ç
134 ugeais pas, il ajouta : « Ne pensez plus à ce que vous faites de vos mains, aux mouvements que vous avez appris. Regardez le
135 ajouta : « Ne pensez plus à ce que vous faites de vos mains, aux mouvements que vous avez appris. Regardez le noir de la ci
136 que vous faites de vos mains, aux mouvements que vous avez appris. Regardez le noir de la cible, laissez-vous fasciner par
137 vez appris. Regardez le noir de la cible, laissez- vous fasciner par lui, et le coup partira tout seul. » Le lendemain, je ga
138 long ce que je n’ai pu, ici, qu’esquisser devant vous . 45. On a vu en Europe le film Blackboard Jungle : la description
22 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Guide européen de l’enseignement civique [introduction] (1960-1961)
139 ns débattues ? » l’exemple donné est le suivant : Votre municipalité propose la création d’un aérodrome. Vous êtes pour, vous
140 municipalité propose la création d’un aérodrome. Vous êtes pour, vous êtes contre, pourquoi ? Suit une analyse très vivante
141 opose la création d’un aérodrome. Vous êtes pour, vous êtes contre, pourquoi ? Suit une analyse très vivante des arguments a
23 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Esquisse d’une biographie : J. H. Retinger (1960-1961)
142 on démodé, et qui me dit avec un accent slave : «  Votre discours était vraiment très bien, vous avez montré la voie, maintena
143 lave : « Votre discours était vraiment très bien, vous avez montré la voie, maintenant venez vous asseoir ici. Bon Dieu ! il
144 bien, vous avez montré la voie, maintenant venez vous asseoir ici. Bon Dieu ! il faut parler de la suite ! Et d’abord, garç
145 « Quoi qu’il en soit, Joseph, je ne pense pas que vous serez jamais un écrivain ! », lui a dit un jour André Gide en riant,
146 i certains devoirs à accomplir là-bas. — Qui êtes- vous  ? — Vous pouvez voir mon nom sur ce passeport. — Que ferez-vous en Fr
147 s devoirs à accomplir là-bas. — Qui êtes-vous ? —  Vous pouvez voir mon nom sur ce passeport. — Que ferez-vous en France ? — 
148 pouvez voir mon nom sur ce passeport. — Que ferez- vous en France ? — Ce que mon devoir me dictera. — Vous savez que je suis
149 ous en France ? — Ce que mon devoir me dictera. —  Vous savez que je suis le comte Tchirsky, vous pouvez donc vous confier à
150 tera. — Vous savez que je suis le comte Tchirsky, vous pouvez donc vous confier à moi. — Avec tout le respect que je vous do
151 z que je suis le comte Tchirsky, vous pouvez donc vous confier à moi. — Avec tout le respect que je vous dois, Monsieur l’am
152 vous confier à moi. — Avec tout le respect que je vous dois, Monsieur l’ambassadeur, je n’y suis pas autorisé. » « Notre con
153 dément dans les yeux et signa mon passeport. — Je vous souhaite bonne chance ! dit-il en guise d’adieu, à quoi je répondis q
154 n, le ton monte, et le commissaire s’écrie : « Si vous dites encore un mot, je vous coffre ! » Joseph pense en un éclair : «
155 saire s’écrie : « Si vous dites encore un mot, je vous coffre ! » Joseph pense en un éclair : « S’il me coffre, je resterai
156 laisse ignorer) a cessé de le soutenir. « Il veut votre peau », lui dit Philippe Berthelot. Mais sûr de lui et de son bon dro
157 Mon cher Joseph, j’ai de mauvaises nouvelles pour vous . Je pense que vous feriez mieux de quitter la France. — Et pourquoi ?
158 ai de mauvaises nouvelles pour vous. Je pense que vous feriez mieux de quitter la France. — Et pourquoi ? — Parce que vous y
159 de quitter la France. — Et pourquoi ? — Parce que vous y avez trop d’ennemis, et que si vous ne partez pas de votre propre g
160 — Parce que vous y avez trop d’ennemis, et que si vous ne partez pas de votre propre gré, je me verrai contraint de vous exp
161 z trop d’ennemis, et que si vous ne partez pas de votre propre gré, je me verrai contraint de vous expulser… Jeune et arrogan
162 as de votre propre gré, je me verrai contraint de vous expulser… Jeune et arrogant comme j’étais, ma rage éclata et je dis :
163 omme j’étais, ma rage éclata et je dis : — Voulez- vous faire venir votre chef de cabinet. Lorsqu’il fut là, je le priai de c
164 rage éclata et je dis : — Voulez-vous faire venir votre chef de cabinet. Lorsqu’il fut là, je le priai de consulter un horair
165 ouve devant le général, qui est seul. « Que venez- vous faire ici ? » « Je viens déjeuner avec vous, puis je vous emmène à Lo
166 venez-vous faire ici ? » « Je viens déjeuner avec vous , puis je vous emmène à Londres, j’ai un avion ». Le général accepte s
167 re ici ? » « Je viens déjeuner avec vous, puis je vous emmène à Londres, j’ai un avion ». Le général accepte sous deux condi
168 eci est un grand événement. Je suis convaincu que votre accord va mettre une fin pacifique et amicale à la querelle qui a dur
169 it soudain l’un d’eux dire à haute voix : « Savez- vous la grande nouvelle ? Retinger est arrivé de Londres il y a trois jour
170 ers les membres suisses du Conseil, il ajouta : «  Vous ne voulez pas faire de politique internationale, mais vous en avez fa
171 oulez pas faire de politique internationale, mais vous en avez fait avec la Croix-Rouge, et c’est une raison de fierté pour
172 vait se mettre à téléphoner et à fixer des rendez- vous . C’est alors qu’il entrait en action créatrice. Sa méthode était l’en
24 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue des cultures [interventions] (avril 1962)
173 avril 1962)cp cq Introduction au colloque Vous remercier d’être venus à Genève pour ce colloque, ne sera pas simple
174 routine. Je sais ce que représente pour chacun de vous le sacrifice de cinq ou six journées consacrées à voyager et à travai
175 fois le meilleur travail et le meilleur repos. Si vous êtes ici ce matin, c’est que vraiment vous êtes conscients de l’urgen
176 os. Si vous êtes ici ce matin, c’est que vraiment vous êtes conscients de l’urgence et de l’importance de dialoguer sur ce d
177 e notre siècle. C’est donc du fond du cœur que je vous dis merci, et que je vous salue au nom du Centre européen de la cultu
178 du fond du cœur que je vous dis merci, et que je vous salue au nom du Centre européen de la culture. Quelques-uns d’entre v
179 ntre européen de la culture. Quelques-uns d’entre vous connaissent ce Centre. Je ne vais pas perdre un temps précieux à décr
180 ieux à décrire ses activités. Qu’il me suffise de vous dire en deux mots qu’il existe depuis onze ans, qu’il est une entrepr
181 ers jours. Je n’en salue que plus chaleureusement votre présence autour de cette table. (Suit une présentation des participan
182 ts, lecture des messages, raisons des absences.) Vous voyez qu’il n’est pas facile de réunir ne fût-ce qu’une vingtaine de
183 inant la première page du document de travail qui vous a été remis. Je me suis borné à y rappeler deux grands faits : d’une
184 et définis. Il se peut aussi que certains d’entre vous demandent que soit précisé le sens du terme cultures (au pluriel), da
185 ionaux — sont étroitement connexes. Cependant, je vous propose d’essayer tout au moins de les traiter d’abord séparément, po
186 que tout le monde sera d’accord. Ou bien trouvez- vous que j’ai excessivement simplifié ? Voix — Non ! Non ! (applaudissemen
187 ique, et la création de monades nationalistes. Si vous êtes d’accord là-dessus, je crois que nous avons dit ce qu’il fallait
25 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre [interventions] (juillet 1963)
188 de faire une vaste union européenne, ici, à Aix, vous vous efforciez de créer une métropole locale. Le paradoxe est puremen
189 aire une vaste union européenne, ici, à Aix, vous vous efforciez de créer une métropole locale. Le paradoxe est purement app
190 deux phénomènes sont concomitants à mon avis. Si vous diminuez l’importance des frontières nationales, ces frontières que l
191 as du tout les mêmes frontières ou extensions, si vous dévalorisez ces cadres, vous libérez les diversités. Le phénomène eur
192 es ou extensions, si vous dévalorisez ces cadres, vous libérez les diversités. Le phénomène européen d’aujourd’hui consiste
193 rseille, quels sont les éléments déjà existants ? Vous avez un festival, des revues, une grande université, un essor économi
26 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stage d’Oosterbeek (septembre 1964)
194 re le stage d’aujourd’hui : je voudrais seulement vous dire, à vous professeurs de géographie, ce que je voudrais que l’on m
195 ’aujourd’hui : je voudrais seulement vous dire, à vous professeurs de géographie, ce que je voudrais que l’on m’enseigne si
27 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Université et universalité dans l’Europe d’aujourd’hui (décembre 1964)
196 elles, prolifèrent. Dans la page que je viens de vous lire sur l’origine de la pluralité des langues, Dante a posé implicit
197 jourd’hui. Et Louis Armand me disait un jour : si vous et moi, dans nos années d’études, il y a trente à trente-cinq ans, av
198 a-t-elle fait les machines ? Pourquoi travaillez- vous autant ? Pourquoi cherchez-vous à accroître la productivité plutôt qu
199 urquoi travaillez-vous autant ? Pourquoi cherchez- vous à accroître la productivité plutôt que la sagesse ? et à contrôler la
200 la sagesse ? et à contrôler la matière plutôt que vos passions et vos désirs ? — bien peu d’entre nous sont capables de don
201 à contrôler la matière plutôt que vos passions et vos désirs ? — bien peu d’entre nous sont capables de donner une réponse
202 es pourraient librement s’accorder aux optima que votre Conférence se préoccupe d’établir et que proposent avec beaucoup de s
203 gesse, me semble-t-il, les rapports d’experts qui vous sont soumis. Si l’on garde à l’esprit la règle d’or de la culture eur
204 sur le problème de l’explosion du savoir, dont je vous ai plus longuement entretenu, il me tarde de vous proposer des conclu
205 vous ai plus longuement entretenu, il me tarde de vous proposer des conclusions plus personnelles et plus précises, qui vous
206 nclusions plus personnelles et plus précises, qui vous apparaîtront peut-être comme un rêve, mais rien ne devient jamais rée
207 lle. Là vivent ces « hommes de synthèse » dont je vous parlais tout à l’heure : professeurs de tous âges et de toutes spécia
208 s fait dans son histoire. Cette liste de thèmes, vous le sentez, ne demande qu’à s’allonger au gré de vos désirs. Quant aux
209 s le sentez, ne demande qu’à s’allonger au gré de vos désirs. Quant aux relations entre un tel centre de synthèse et les un
210 rtout, et c’est la conclusion que je souhaite que vous tiriez de mes propos, cet institut de synthèse serait idéalement ce d
28 1965, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). L’Europe et le monde [Introduction] (février 1965)
211 rts ont été demandés. Quarante-huit figurent dans vos dossiers, quelques-uns nous sont arrivés hier, d’autres vous seront p
212 rs, quelques-uns nous sont arrivés hier, d’autres vous seront présentés oralement. C’est dire que la réponse a dépassé la de
213 n retard, qui explique le déluge de papier auquel vous êtes soumis en dernière heure, plus de 800 pages de texte, y compris
214 instant, quoi qu’en aient pensé certains d’entre vous , de vanter nos produits, ou d’essayer de les vendre au rabais dans le
215 ate à grande échelle ! Plusieurs des rapports qui vous sont soumis insistent sur la priorité qu’il faudrait donner à une pla
216 prix, fût-ce au prix de l’âme des peuples. Je ne vous parlerai pas ce matin des trois commissions finales qui auront à étud
29 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Civisme et culture (notamment artistique) (mai 1967)
217 ts totalitaires. Même à supposer que nul d’entre vous ne partage ces doutes ou ne se pose ces questions, il est certain que
218 e la définition de ces deux réalités. Je voudrais vous montrer comment, si elles sont bien comprises, elles convergent et s’
219 et le sentiment des jeunes générations confiées à votre enseignement. ⁂ Qu’est-ce que le civisme ? Je crois qu’on peut le dé
220 Montrer cela sans relâche et en toute occasion à vos élèves, ce n’est pas seulement faire de l’histoire honnête, après un
30 1968, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vers une fédération des régions (hiver 1967-1968)
221 s États-Unis d’Europe » et il s’écrie : « Je dois vous donner un avertissement. Le temps presse. Si nous devons constituer l
222 on des nations et des intégrations continentales, vous vous préoccupiez d’abord de créer dans votre nation une région plus o
223 s nations et des intégrations continentales, vous vous préoccupiez d’abord de créer dans votre nation une région plus ou moi
224 ales, vous vous préoccupiez d’abord de créer dans votre nation une région plus ou moins autonome. L’effort d’union, et votre
225 gion plus ou moins autonome. L’effort d’union, et votre effort qu’on soupçonnera de vouloir la division, peuvent sembler logi
226 ébranlé. Son chef le tient très bien en main, et vos excités de la région ne l’impressionnent pas. À quoi je répondrai deu
31 1970, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La région n’est pas un mini-État-nation (hiver 1969-1970)
227 . Objections mythologiques ou prospectives «  Vous allez contre le Mouvement de l’Histoire, selon lequel la nation est l
228 ope avec les Six, et d’ajouter les Sept aux Six ! Vous risquez de tout saboter en compliquant le problème avec votre utopie 
229 z de tout saboter en compliquant le problème avec votre utopie ! » « On ne peut passer des nations souveraines aux régions fé
230 ncore à naître ». « Les gens n’en veulent pas, de vos régions autonomes. Ils préfèrent mendier des subventions à Paris. Voy
231 s que les conflits entre nos nations. » « Voulez- vous donc balkaniser l’Europe ? » (Ces réflexes passionnels, étourderies e
232 olaires (une couleur par pays) « Comment allez- vous découper vos régions ? » « Quelles seront leurs frontières exactes ? 
233 ouleur par pays) « Comment allez-vous découper vos régions ? » « Quelles seront leurs frontières exactes ? » « Faut-il q
234 il voit. Dans ce monde-là, l’expression « Faut-il vous faire un dessin ? » évoque le modèle même de toute explication propre
235 tous les atlas, par toute la presse, par tous les garde-à -vous et saluts au drapeau et par deux guerres mondiales des plus réus
236 atlas, par toute la presse, par tous les garde-à- vous et saluts au drapeau et par deux guerres mondiales des plus réussies,
237 s, définissant des régions spécifiques. « Faut-il vous faire un dessin ? » Ce ne serait pas facile. Essayez de figurer, par
32 1971, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Dépolitiser la politique (printemps 1971)
238 rder le contact avec les masses. d) Et que faites- vous de la lutte des classes ? e) La culture est un piège bourgeois. f) Vo
239 lasses ? e) La culture est un piège bourgeois. f) Vous tentez de dépolitiser le problème. Je réponds dans cet ordre fortuit.
240 t.)   a) « L’Europe, connais pas ! » Dommage pour vous , mais le remède est simple : un séjour en Afrique ou en Asie au titre
241 , un an à Milwaukee, quelques semaines à Riazan : vous comprendrez ce que tous les autres au monde ont si nettement et rageu
242 nt si nettement et rageusement compris tandis que vous vous complaisiez dans cette mauvaise conscience narquoise qui est la
243 nettement et rageusement compris tandis que vous vous complaisiez dans cette mauvaise conscience narquoise qui est la bonne
244 les Angolais « massacrent à vue les Européens », vous l’applaudissez sans remarquer qu’il vient de crever votre alibi.   b)
245 applaudissez sans remarquer qu’il vient de crever votre alibi.   b) « Seul compte le combat de la gauche. » La corrosion des
246   c) « Garder le contact avec les masses », dites- vous . Vous ne croyez pas en Dieu, que vous n’avez jamais vu. Avez-vous vu
247  Garder le contact avec les masses », dites-vous. Vous ne croyez pas en Dieu, que vous n’avez jamais vu. Avez-vous vu les ma
248 es », dites-vous. Vous ne croyez pas en Dieu, que vous n’avez jamais vu. Avez-vous vu les masses, auxquelles vous croyez ? M
249 oyez pas en Dieu, que vous n’avez jamais vu. Avez- vous vu les masses, auxquelles vous croyez ? Moi, je les ai vues dans une
250 ez jamais vu. Avez-vous vu les masses, auxquelles vous croyez ? Moi, je les ai vues dans une Allemagne possédée par le verbe
251 rd’hui de la lutte des classes ? En URSS d’abord. Vous me dites que le problème là-bas ne se pose plus, puisque le Prolétari
252 l’Ouest de Paris ?) Mais au fait, pourquoi tenez- vous tant à la lutte des classes ? Voulez-vous entretenir la haine qui pou
253 i tenez-vous tant à la lutte des classes ? Voulez- vous entretenir la haine qui pousse à la révolte ? Voulez-vous la destruct
254 retenir la haine qui pousse à la révolte ? Voulez- vous la destruction physique ou morale des bourgeois ? ou la dictature du
255 u la dictature du prolétariat ? Ou bien ne faites- vous que répéter un mot d’ordre du siècle passé ? Entretenir la haine qui
256 e de meurtriers, eux-mêmes bourgeois ? Mais non, vous êtes sérieux, disciplinés et réalistes : vous voulez ce que veut le P
257 on, vous êtes sérieux, disciplinés et réalistes : vous voulez ce que veut le Parti, et qu’il appelle dictature du Prolétaria
258 qu’est-ce que c’est ? », me disent-ils encore. Si vous ne comprenez pas, voyez Mao : sa Révolution « culturelle », vous ne l
259 ez pas, voyez Mao : sa Révolution « culturelle », vous ne lui avez donc jamais demandé ce que ça veut dire ? C’est le renver
260 rmer la première génération européenne103.   f) «  Vous voulez donc dépolitiser les problèmes ? » Oui, si la politique est le
33 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aspects culturels de la coopération dans les régions frontalières (été 1972)
261 es parents répondent oui à la question : « Voulez- vous que l’allemand soit enseigné à vos enfants dès l’école primaire ? » M
262 on : « Voulez-vous que l’allemand soit enseigné à vos enfants dès l’école primaire ? » Mais en 1964, le député alsacien Hen
263 yles de vie. Supprimez les frontières nationales, vous n’appauvrirez en rien les diversités de l’Europe : au contraire, vous
264 n rien les diversités de l’Europe : au contraire, vous les libérerez ! 2. La création culturelle en Europe est d’autant plus
34 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stratégie de l’Europe des régions (printemps 1974)
265 selon les autres. On trouvera autre chose, pensez- vous  ? Voire ! L’épuisement des forêts et des océans, c’est ce qui menace
266 i menace l’ensemble de l’humanité. Tout cela peut vous sembler délirant ou simplement farfelu. Mais tout cela est impitoyabl
267 us les problèmes de notre société, et les repose. Vous voyez qu’il déborde largement et qu’il balaie — impatiemment — nos pe
268 es. Cela peut s’écrire, non se faire. Car ou bien vous faites une amicale, mais vous n’êtes plus des misanthropes. Ou bien v
269 faire. Car ou bien vous faites une amicale, mais vous n’êtes plus des misanthropes. Ou bien vous restez misanthropes, et al
270 , mais vous n’êtes plus des misanthropes. Ou bien vous restez misanthropes, et alors toute possibilité d’amicale est exclue.
271 lans continentaux. Que faire ? En ce point, vous allez me poser deux questions : À la première : Que faut-il faire pou
272 ve « aux affaires ». Aurons-nous le temps ? Vous me poserez alors une seconde question grave : Réformer nos écoles, fo
273 ’entrée des arbres d’une essence très spéciale. «  Vous n’y pensez pas, Monsieur le Maréchal, s’écria le jardinier, ces arbre
274 u le pouvoir sur soi-même Ce que j’ai tenté de vous faire sentir, c’est que le problème européen dépasse largement les pr
275 ilité. C’est à cause de cela, finalement, que je vous parle de l’Europe, de son union, et plus encore, des régions. Tout le
276 jours estimé que nous ne sommes pas au monde — ni vous ni moi — pour essayer de deviner l’avenir. C’est à le faire que nous
277 st à le faire que nous sommes appelés — et que je vous appelle. 114. Il s’agit de la première esquisse de ce qui allait d
35 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Les grandes béances de l’histoire (printemps 1974)
278 l’histoire (printemps 1974)dn Ne cherchez pas, vous ne trouverez le mot ni dans Larousse ni dans Littré, mais il s’expliq
36 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Quand même il serait seul… (Sur un texte de George Orwell) (automne 1975)
279 vons rien contre eux. Mais sans eux, malgré eux ? Vous ne voyez pas ? On nous répète qu’ils sont la seule réalité… Nous voic
37 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pourquoi des régions ? (printemps-été 1975)
280 olution de la crise mondiale. Tout cela, me direz- vous , est bien schématique. J’en conviens, mais je ne vois pas le moyen d’
38 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Paradoxes de la prospective (automne 1975)
281 à des prédictions qui ne seront « justes » que si vous faites (ou laissez faire) dès maintenant tout ce qu’il faut pour qu’e
282 ou de fins étrangères à sa vocation : aliénantes. Vos prévisions chiffrées ne m’intéressent que dans la mesure où j’ai en t
283 dre besoin d’autoroutes, on me dit alors : — « Si vous stoppez la construction des autoroutes, vous allez créer du chômage !
284 « Si vous stoppez la construction des autoroutes, vous allez créer du chômage ! » Mais l’alternative est dans l’enchaînement
39 1976, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rôle de la modernité dans les relations Europe-Monde (hiver 1975-1976)
285 es. Un intellectuel indonésien me dit un jour : «  Vous autres Européens, vous nous envoyez des machines-outils ; c’est très
286 onésien me dit un jour : « Vous autres Européens, vous nous envoyez des machines-outils ; c’est très joli, cela nous amuse e
287 s amuse et c’est utile, mais pourquoi n’y joignez- vous pas un petit livre expliquant d’où viennent ces objets, pourquoi vous
288 vre expliquant d’où viennent ces objets, pourquoi vous avez eu l’idée de les construire et comment ils expriment et transpor
40 1977, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La réponse de Denis de Rougemont (1977)
289 à terme, bien que portés sur la même personne. Je vous en donnerai deux exemples. Je les puise dans des articles de presse m