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qui se confond aujourd’hui avec celle des hommes
libres
. Car en fin de compte, pourquoi faut-il sauver l’Europe ? Non point p
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— parce que la renaissance d’une Europe vraiment
libre
paraît le meilleur moyen possible de prévenir la guerre. La fédéra
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ommun de cette patrie spirituelle qu’est l’Europe
libre
. Pour tous ceux-là, notre bulletin veut être un lieu, le courrier de
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xiger la suppression immédiate des obstacles à la
libre
circulation des personnes, des œuvres, et des instruments de travail
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ale, il s’agirait d’étudier les rapports entre la
libre
expression individuelle et les disciplines, entre la technique et le
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e unie a constitué le plus sérieux atout des pays
libres
dans leur confrontation avec Moscou. Non point que le projet de CED e
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e sécurité et beaucoup moins de problèmes que nos
libres
démocraties. (C’est là tout le secret du succès provisoire des régime
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terreur même qu’il exerce. Dans les pays demeurés
libres
, le développement de l’étatisme aux dépens du sens civique d’une part
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e et ouverte à tous des résultats positifs de nos
libres
discussions, constitue l’argument fondamental de l’Occident. Il y a c
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nc pas de motif de redouter quoi que ce soit d’un
libre
échange conforme à l’essence même de la culture. N’ayant qu’à se mont
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veuille (et ne puisse) accepter aucune espèce de
libre
échange d’idées, d’œuvres et de personnes sur une base de réciprocité
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r de « susciter des contacts et des échanges plus
libres
». Les trois ministres occidentaux soulignent que leurs gouvernements
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ue leurs gouvernements « ont toujours favorisé la
libre
communication de l’information et des idées, le libre-échange des per
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que d’obtenir des échanges commerciaux totalement
libres
, aborde en ces termes la question culturelle : Quant au projet dépos
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erté d’échanges d’idées » qui constituerait une «
libre
» propagande de guerre ou bien une propagande pour une attaque atomiq
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nq tendaient à supprimer les barrières ; sept, au
libre
échange des idées ; cinq, à celui des personnes. …Mais les seules bar
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onditions artificielles qui ne peuvent tolérer le
libre
contact avec le monde extérieur. Les dirigeants soviétiques semblent
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es respectives Non (implicitement) 4. Vente
libre
de journaux, revues, livres Non Échange des mêmes Oui en prin
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Échanges d’étudiants Oui avec réserves 16.
Libres
déplacements des missions diplomatiques Pas de réponse. (À traiter
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r, le principe du libre-échange total, donc de la
libre
discussion publique et privée : cela reviendrait pour elle à accepter
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casts, supprimer toute censure, rétablir la vente
libre
des journaux. Nous irons plus loin, à la rencontre des souhaits sovié
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création de centres d’information ouverts à tous,
libre
échange d’étudiants, change équitable du rouble, liberté de voyage po
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chez nous. En retour, nous ne saurions exiger une
libre
discussion avec des individus indépendants et des représentants de te
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ins directs, loin de toute publicité et par suite
libres
de toute démagogie obligée ; parce qu’il donnerait aux uns et aux aut
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s. Les Soviétiques peuvent et doivent redouter la
libre
diffusion de nos ouvrages et de nos revues dans un public qu’ils ente
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redouter, pour notre part, d’échanges totalement
libres
. C’est pourquoi nous sommes prêts à accepter des échanges qui seraien
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sommes prêts à accepter des échanges qui seraient
libres
chez nous, mais « autorisés » chez les Russes. Et cela par simple réa
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ntsia soviétique en faveur d’échanges culturels —
libres
ou contrôlés, peu importe, mais réels — entre l’Occident et la Russie
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universitaires, accords culturels multilatéraux,
libre
circulation des instruments de culture, création d’un institut europé
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ale autorisée jusqu’ici. Imprimée aux États-Unis,
libre
de toute censure, elle tire à 50 000 exemplaires distribués au public
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s activités « sociales » qui absorbent les heures
libres
après la classe. Résultat global : baisse du niveau intellectuel, niv
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est de former et promouvoir des hommes à la fois
libres
et responsables, c’est-à-dire conscients à la fois de ce qu’ils se do
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Former des responsables Pour former cet homme
libre
et responsable, il ne suffirait pas de juxtaposer une éducation libre
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, il ne suffirait pas de juxtaposer une éducation
libre
et un dressage autoritaire, ni de les faire alterner, ni de commencer
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erté, sans responsabilité, ne serait pas vraiment
libre
; et un homme qui n’aurait subi qu’un dressage, sans liberté de choix
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ans la mesure où elle vise en même temps à rendre
libre
.) L’individu se sent perdu dans le monde moderne Le grand obsta
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nter les règles d’une communauté moderne d’hommes
libres
, auprès desquelles les institutions américaines paraîtront « historiq
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d. Distribution gratuite et droit de reproduction
libre
. Dans chaque numéro, 3 à 5 articles brefs (de 400 à 600 mots) et une
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oles attaquaient le bâtiment de la dernière radio
libre
à Budapest, une voix forte cria : Nous mourons pour l’Europe ! Aidez-
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s douanières, différences de change, obstacles au
libre
déplacement des personnes et des marchandises. De plus, en quelques a
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trouve ouvert un vaste espace où le commerce sera
libre
. (Ce groupe de six pays est connu sous le nom de « Petite Europe », m
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ple. Car un Européen est par définition à la fois
libre
et responsable, doué de sens critique et de sens communautaire, et do
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lle des maîtres, au cours d’entretiens privés, de
libres
discussions en séminaires, ou de groupes de recherches dirigées. Des
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t bien moins de cours magistraux que d’entretiens
libres
, répétons-le. Il s’agirait en somme d’une formule comparable à celle
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ment — qu’il était juste et nécessaire de laisser
libre
de tous liens un Institut dont la mission est justement de voir plus
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s activités « sociales » qui absorbent les heures
libres
après la classe. Résultat global : baisse du niveau intellectuel, niv
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l’élite virtuelle. On voulait faire des individus
libres
, et les amener à la liberté sans contraintes, on aboutit à faire des
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est de former et promouvoir des hommes à la fois
libres
et responsables, c’est-à-dire conscients à la fois de ce qu’ils se do
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sans la résistance fatigante que l’air oppose au
libre
jeu de ses ailes. C’est l’utopie de l’éducation trop libre en Amériqu
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de ses ailes. C’est l’utopie de l’éducation trop
libre
en Amérique. L’utopie russe, c’est une colombe mécanisée, ou tout au
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e est la personne, c’est-à-dire l’homme à la fois
libre
et responsable, libre pour accomplir sa vocation, et engagé par cette
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st-à-dire l’homme à la fois libre et responsable,
libre
pour accomplir sa vocation, et engagé par cette vocation dans une com
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ment, pour les influencer en faveur d’une Pologne
libre
, et 2° de secourir les Polonais internés et d’obtenir qu’ils soient c
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Seuls, les originaires de la partie russe restent
libres
de circuler chez les Alliés.) Pour atteindre ces deux objectifs, Reti
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t où les frontières s’ouvrent à des échanges plus
libres
, il faut qu’il y ait quelque chose à faire passer, des produits à éch
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séparer radicalement l’Art, domaine des activités
libres
, gratuites et décoratives — domaine du jeu, et les dures nécessités c
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t ses possibilités, en tant que citoyen à la fois
libre
et responsable. Je voudrais insister sur ces deux derniers termes, e
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esponsable que si l’on peut démontrer qu’il était
libre
au moment où il a signé tel document, commis telle action, et qu’il n
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ne saurait se sentir et ne saurait être vraiment
libre
, si ce n’était pour faire quelque chose ou pour refuser de faire quel
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chose ou pour refuser de faire quelque chose, le
libre
choix de cet acte ou de cette abstention le rendant aussitôt responsa
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r ou pour le châtiment. L’irresponsable n’est pas
libre
, et celui qui agit sous contrainte n’est pas responsable. Cette liais
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est pas responsable, dans le second, il n’est pas
libre
. Ni dans le premier, ni dans le second de ces cas, il ne saurait être
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ux règles communes, d’autre part le préparer à la
libre
initiative personnelle. Ces deux exigences de l’éducation européenne
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ue), mais le conduire vers son autonomie, vers le
libre
exercice de ses responsabilités au sein de la société — donc vers son
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oit consister à effacer nos divisions pour donner
libre
jeu à nos diversités 76. Ces paroles éveillèrent un écho pour moi de
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ns « immédiates à l’Europe » — comme les communes
libres
médiévales étaient « immédiates à l’Empire » et tiraient de là leurs
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URSS devra bien restituer un jour ou l’autre à la
libre
disposition de leurs habitants : les trois États baltes, de vastes ré
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es minorités, comme on le voit dans les élections
libres
. Et quand un philosophe qui veut parler aux masses monte sur un tonne
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reste la puissance collective, et pas du tout le
libre
développement des personnes. C’est que l’État-nation ne s’est pas con
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able, de rester liées à l’échelon national par de
libres
fédérations. Conclusions Le fait que les régions fonctionnelles
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dans le tiers-monde, où il y a encore des espaces
libres
et où l’on s’imagine qu’on pourra faire l’économie de très coûteuses
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d’abandonner le pouvoir sur leurs habitants et la
libre
disposition de leurs richesses aux gouvernements qui administrent ces
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ans le moindre reste, et ne laissent aucun espace
libre
. Nous ne pouvons rien contre eux. Mais sans eux, malgré eux ? Vous ne
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régions. Là, l’homme pourra se sentir de nouveau
libre
, parce que responsable. L’homme ne peut être libre et responsable qu’
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ibre, parce que responsable. L’homme ne peut être
libre
et responsable qu’à l’échelle de la commune. (Tocqueville l’a bien vu
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lpabilité qui accompagne nécessairement tout acte
libre
et novateur, une sorte de terreur déterministe qui exonère l’individu