1 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Contre la culture organisée (avril 1952)
1 l’église, non du café. « Ah tu étais à l’église ? lui dit sa femme. Dis-moi donc le sujet du sermon ? — Euh… le péché. — Et
2 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue Europe-Amérique (juin-juillet 1952)
2 le parti. Ses vedettes se taisent ou rompent avec lui , ses hebdomadaires périclitent ou meurent, son prestige s’évanouit av
3 n problème d’un autre ordre apparaît, qui se pose lui aussi à l’ensemble de la vie de l’esprit en Europe : c’est le problèm
4 st pas une partie de son père. Elle peut tenir de lui mais agir autrement qu’il n’aurait su l’imaginer. Elle ne se définit
5 ’imaginer. Elle ne se définit point par rapport à lui seul, mais aussi par rapport au monde. En fait, l’Amérique du Nord es
3 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Culture et politique européenne (octobre 1952)
6 empires qui se disputent le monde ? — on ne peut lui répondre qu’en se réclamant de nos traditions culturelles, ainsi que
7 torales. Il demande que sa vie ait un sens. Qu’on lui en donne un sans discussion possible (et c’est la chance des dictatur
8 et c’est la chance des dictatures), ou bien qu’on lui permette d’en chercher un, voire de le trouver parfois et de le vivre
9 Il ne sait rien de l’Europe non plus. Et si vous lui apprenez que l’Europe est en train de se faire à Strasbourg, il n’éco
10 font ces deux mots également privés de sens pour lui . Toute propagande européenne digne du nom doit partir de ces évidence
4 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rapport moral présenté par M. Denis de Rougemont (novembre 1952)
11 gouvernements, ni même du Mouvement européen, qui lui a cependant donné naissance et auquel le rattachent encore des liens
5 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). À propos de la crise de l’Unesco (décembre-janvier 1953)
12 soit retenu. La délégation nationale votera pour lui à l’Assemblée de l’Unesco. Mais comment voteront tous les autres ? Il
13 électoral des bouilleurs de cru, par exemple, on lui donnerait cent fois ou mille fois plus. Mais le fait est qu’on n’y cr
6 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en avril 1953 (avril 1953)
14 ve de s’organiser comme force politique cohérente lui serait fatale. Elle n’en représente pas moins un très sérieux danger 
7 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en juin 1953 (mai-juin 1953)
15 t de son désastre pour s’emparer de l’Asie : nous lui serons livrés par surcroît. Presque rien de tout cela n’est encore fa
8 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en août 1953 : Lettre aux Six (juillet-août 1953)
16 rope a besoin d’un Parlement et d’un exécutif qui lui permettent d’exister politiquement, et donc de s’affirmer comme une p
9 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une prise de conscience européenne (novembre-décembre 1953)
17 lut tout proche et comme à portée de main ? Il ne lui manque peut-être qu’une seule chose : la conscience des périls qu’ell
10 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales : trois questions, trois réponses (mai-juillet 1954)
18 uis d’étudier, et dans la mesure des moyens qu’on lui donne, de résoudre. Les obstacles sont psychologiques ? C’est donc en
11 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en mai 1954 : L’Europe bloquée (mai 1954)
19 ellites en Asie. Mais le colonialisme soviétique, lui , nous menace à bout portant : il a déjà conquis nos six nations de l’
12 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux notes sur la souveraineté nationale (mai 1954)
20 se voyait repoussée à la fois par la gauche, qui lui reprochait son respect excessif des souverainetés cantonales, et par
13 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (octobre-novembre 1954)
21 rait dû faire beaucoup plus. Les moyens matériels lui manquaient, et il est significatif qu’il ait fallu tant de temps pour
14 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle de la recherche en Europe (décembre 1954-janvier 1955)
22 et qu’ils aimaient beaucoup. Elle avait faim. Ils lui apportèrent tout ce qu’ils pouvaient trouver, elle mangea tout, et di
23 it qu’elle avait encore faim. N’ayant plus rien à lui donner, ils la transportèrent dans une ville voisine, beaucoup plus r
24 eaucoup plus riche. Là, sur la place publique, on lui apporta des quantités énormes de nourriture, elle mangea tout, et dit
25 avaient plus comment la satisfaire. À la fin, ils lui demandèrent : Qu’as-tu ? Elle dit : J’ai faim. Ils lui dirent : Nous
26 emandèrent : Qu’as-tu ? Elle dit : J’ai faim. Ils lui dirent : Nous t’avons donné toute la nourriture du pays. Elle dit : Q
27 fois et mille fois plus, j’aurai encore faim. Ils lui dirent : Que veux-tu donc ? et elle dit enfin : Je veux Dieu ! Cette
28 dernier reste le même, quel que soit le nom qu’on lui donne ou qu’on se refuse à lui donner. Ayant ainsi tenté de définir l
29 soit le nom qu’on lui donne ou qu’on se refuse à lui donner. Ayant ainsi tenté de définir le sens dernier de la recherche
30 fique. Celui-ci lit l’histoire des sciences. Elle lui fait voir que toutes les « vérités » qu’établissent les écoles succes
31 s, avec les réformes sociales. En sortant de chez lui , les mains vides, je me dis ceci : cet homme tire sa puissance de la
32 sance de la turbine, mais après tout ce n’est pas lui qui l’inventa. Qui donc ? J’ouvris une encyclopédie, et trouvai ceci 
15 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Habeas Animam (été 1955)
33 tait unie. Fort de ces premières réalisations qui lui assurent une base d’utilité technique, le Centre peut aborder mainten
16 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Lever de rideau culturel ? (octobre 1955)
34 contre un procureur général de la Guépéou, lequel lui dit : « Vous autres, Occidentaux, avez une conception du secret un p
35 r ce qui existe. » Je ne pus qu’acquiescer, et je lui déclarai en riant que je comprenais maintenant la réponse qu’un fonct
36 onnaire de la Guépéou avait faite à quelqu’un qui lui demandait ce que l’on entendait par espionnage : « Vous rencontrez un
17 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aperçu historique des relations culturelles Europe-Russie (des débuts à la guerre de 1914) (décembre 1955)
37 grand souverain. Pour Daniel Defoe, qui écrit sur lui toute une étude, « il est le self-made-man modèle, un Robinson couron
38 ivre patriarche ». Il ne s’agissait pas tant pour lui de transformer l’ancienne civilisation russe en y greffant des formes
39 le tsar meurt de la syphilis. C’est en pensant à lui (assassin de son fils comme Ivan le Terrible l’avait été du sien) que
40 u’elle ne fut pas assez nationale, mais parce que lui n’était pas encore une nation. Une mode russe se crée en Europe, com
41 plus grand poète du pays avouait que le français lui était plus familier que sa propre langue et s’en servait de préférenc
42 péen est le premier grand écrivain russe. Grâce à lui , et malgré ses plaintes d’être né Russe, un certain équilibre s’établ
43 té créé en Russie depuis Pouchkine relève tant de lui que du xix e siècle européen. La littérature russe, de Lermontov et G
44 Russie. » « L’Europe est notre seconde mère. Nous lui devons beaucoup et lui devrons plus encore. » « Nous entrevoyons que
45 t notre seconde mère. Nous lui devons beaucoup et lui devrons plus encore. » « Nous entrevoyons que l’idée russe, sera peut
46 onde en la vocation européenne de la Russie. Pour lui , la Russie est une meilleure Europe, ou si l’on veut, une meilleure c
47 ale. » L’Europe, qu’il découvre pendant son exil, lui paraît être « au bord de la perdition morale »16. Sa dénonciation de
48 il s’est fait darwinien, le darwinisme a été pour lui , non pas une théorie biologique sujette à la discussion, mais un dogm
49 particulière, tous les passages entre guillemets lui seront empruntés dans cet « aperçu », qui ne prétend à rien d’origina
18 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Que s’est-il passé à Genève ? (décembre 1955)
50 né du souci du bien-être du peuple et du désir de lui assurer… une complète liberté dans le développement intérieur et dans
51 ique. Celle-ci ne s’intéresse qu’aux contacts qui lui permettraient d’obtenir de précieuses informations technologiques ou
19 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Propositions (décembre 1955)
52 re à trahir la mission que l’idéologie soviétique lui attribue dans l’État. Autrement dit : si le dialogue « à l’occidental
53 si recueillies et publiées, les conclusions qu’il lui plairait. Équipes de recherches médicales.— Une formule analogue pou
54 ’octobre 1955. 26. À un journaliste français qui lui demandait l’autre jour (7 décembre 1955) pourquoi l’URSS interdisait
20 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Europe-URSS : en attendant le dialogue (février 1956)
55 oviétique » (France-Soir, 19 janvier 1956). Selon lui , les peintres russes ne s’intéressent qu’aux scènes historiques et au
56  Le client essentiel du peintre est l’État », qui lui commande des sujets déterminés, lui achète des toiles et les expose d
57 l’État », qui lui commande des sujets déterminés, lui achète des toiles et les expose dans les gares, les bureaux et les gr
21 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Former des Européens (avril-mai 1956)
58 débrouiller dans la société, et l’on développe en lui un sens critique qui lui permettra de mettre en question les « résult
59 té, et l’on développe en lui un sens critique qui lui permettra de mettre en question les « résultats » mêmes qu’on lui a f
60 mettre en question les « résultats » mêmes qu’on lui a fait apprendre. Au lieu de croyances indiscutables et sacrées, on l
61 Au lieu de croyances indiscutables et sacrées, on lui donne donc à la fois un savoir présenté comme objectif ou scientifiqu
62 hmétique ce matin (et qui en a jamais envie ?) on lui répond en souriant qu’il n’a qu’à faire autre chose. Les méthodes nou
63 comprendre qu’un maître les empêche de jouer avec lui comme il leur plaît… L’idée générale est la suivante : si un texte es
64 gé par l’État. Et cependant le système américain, lui aussi, livre finalement l’élève à une sorte de conditionnement social
65 de le former. Respecter l’individu, c’est voir en lui la personne qu’il peut devenir s’il découvre sa vocation et reçoit le
66 eçoit les moyens de l’accomplir. Le former, c’est lui communiquer, par le moyen de disciplines souples mais fermes, le sens
67 ses — réelles ou mythiques d’ailleurs — sont pour lui autant de mystères, dont il ne connaît le nom, la puissance alléguée
68 pposé que par la presse. Elles se passent loin de lui , il ne peut les comprendre, son sens critique reste sans prises sur e
69 son journal et de ses principes. Mais voici qu’on lui demande de voter pour un candidat inconnu, dont le parti promet la lu
70 — alors qu’il s’agit d’élire un député qui devra, lui , voter sur des problèmes nouveaux, qui lui échappent d’ailleurs tout
71 devra, lui, voter sur des problèmes nouveaux, qui lui échappent d’ailleurs tout autant qu’à son électeur de hasard ou de tr
72 à courir son aventure individuelle. Elle devrait lui enseigner : — d’où vient ce monde et comment s’est formée sa civilisa
22 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Ce n’est pas au pied du mur… (juin-juillet 1956)
73 s de plus, au problème de l’éducation. C’est vers lui que s’oriente notre effort principal, et que convergent tout naturell
23 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). François Fontaine, La nation frein (juin-juillet 1956)
74 n moquent, soit. Chacun d’eux veut seulement pour lui la sécurité de l’emploi, la garantie de l’écoulement et la paix, soit
24 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Prix européen de littérature : guildes et clubs du livre (août-septembre 1956)
75 , le jury ne trouva pas cette fois-ci d’œuvre qui lui parut à la fois adaptée au public des guildes membres (public qui dép
25 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). L’Europe s’inscrit dans les faits [Introduction] (novembre 1956)
76 l’unir ? nous n’aurions pas une seule brochure à lui tendre sans hésiter pour répondre à son intérêt. Dans nos archives, s
26 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Au seuil d’une année décisive (février 1957)
77 yer vivant d’une civilisation que le monde entier lui jalouse : on l’attaque, on la dit décadente, morte avec le colonialis
78 au cœur des hommes que toutes les doctrines qu’on lui oppose, même appuyées par les moyens de persuasion les plus insidieux
27 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aux racines de l’Europe de demain (avril 1957)
79 tout selon ses souvenirs scolaires, devenus pour lui seconde nature, et qui lui sembleront par suite indiscutables, comme
80 colaires, devenus pour lui seconde nature, et qui lui sembleront par suite indiscutables, comme les proverbes, comme le bon
28 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Centre européen de la culture : ce qu’il fait — d’où il vient — où il va (février 1958)
81 dent. Certaines de ses initiatives incontestables lui ont échappé une fois réalisées, et gravitent aujourd’hui pour leur co
82 onstante d’idéologies nées de ses œuvres mais qui lui opposent désormais un visage méconnaissable et parfois hostile, l’Eur
83 ne peut élaborer et encore moins faire accepter à lui tout seul. Les difficultés sont d’ordre culturel bien avant d’être po
29 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La méthode culturelle, ou l’Europe par l’éducation des Européens (mai 1958)
84 ir pour objectif général d’instruire l’opinion en lui fournissant les pièces principales du dossier européen ; et pour méth
85 e, les meilleurs atouts de l’Europe sont ceux que lui crée sa culture. Mais il s’en faut de beaucoup que les détenteurs act
30 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Un essai de synthèse (mai 1958)
86 xprime l’impatience la mieux légitimée. Mais s’il lui faut dix ou quinze ans pour convaincre le « peuple européen » qu’il e
87 iste, tandis que les partisans de la Constitution lui reprochent au contraire de céder devant la volonté des nationalismes
31 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une université européenne [Introduction] (juillet 1958)
88 e rapport, et les suites que les ministres ont pu lui donner. Il n’est donc pas question de se prononcer là-dessus. Nous vo
32 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La création d’un Centre européen d’enseignement postuniversitaire (juillet 1958)
89 ment répondre à ce double besoin ? Car c’est bien lui qui constitue, à notre avis, la substance réelle des débats soulevés
33 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Editeuropa (septembre 1959)
90 nt les nations, et nulle d’entre elles ne saurait lui survivre. Elles peuvent la tuer par leurs rivalités, comme elles l’on
34 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Henri Brugmans, Les Origines de la civilisation européenne (septembre 1959)
91 comme s’il était le phénomène déterminant qui, à lui seul, expliquerait l’histoire ? En quelques pages nourries d’exemple
92 iie et xiiie siècles, après quoi commence selon lui « la déformation de l’Europe ». Quelles que soient leurs variations d
93 l est Hollandais de culture polyglotte. Voilà qui lui permet de se placer à un point de vue qui n’est ni français ni german
35 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Luis Diez del Corral, El rapto de Europa (septembre 1959)
94 rets de son efficacité. Elle a fait le monde, qui lui renvoie son image déformée, le plus souvent hostile. Cette immense « 
95 termes une « intelligence visuelle », domine chez lui l’érudition et la documentation — si vastes soient-elles — et cherche
96 à-dire qu’au-delà du monde technique, comme avant lui , les réalités spirituelles sont la « vraie vie » dont parlait Rimbaud
97 onalisme et Supernation » ; ce dernier chapitre à lui seul vaudrait la lecture de ce beau livre. N’est-il pas remarquable q
36 1960, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales, ou raison d’être et objectifs du CEC (1959-1960)
98 utation d’être un mot vague. Et il est vrai qu’on lui attribue des contenus assez divers. Mais si nous négligeons les dispu
99 et animal qui tire de la Nature tout ce qui, sans lui , serait demeuré virtuel, et qui par lui devient le domaine de l’humai
100 qui, sans lui, serait demeuré virtuel, et qui par lui devient le domaine de l’humain ; domaine du sens et de l’opération, d
101 onstante d’idéologies nées de ses œuvres mais qui lui opposent désormais un visage méconnaissable et parfois hostile, l’Eur
102 ne peut élaborer et encore moins faire accepter à lui tout seul. Les difficultés sont d’ordre culturel bien avant d’être po
37 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La règle d’or, ou principe de l’éducation européenne (1960-1961)
103 hmétique ce matin (et qui en a jamais envie ?) on lui répond en souriant qu’il n’a qu’à faire autre chose. Les méthodes nou
104 comprendre qu’un maître les empêche de jouer avec lui comme il leur plaît. L’idée générale est la suivante : si un texte es
105 gé par l’État. Et cependant le système américain, lui aussi, livre finalement l’élève à une sorte de conditionnement social
106 e le former. Respecter l’individu, c’est voir en lui la personne qu’il peut devenir s’il découvre sa vocation et reçoit le
107 eçoit les moyens de l’accomplir. Le former, c’est lui communiquer, par le moyen de disciplines souples mais fermes, le sens
108 or de la culture européenne et de l’éducation qui lui correspond, c’est cela : l’équilibre en tension entre l’autorité et l
109 l faut au jeune enfant un dressage suffisant pour lui permettre, un jour, de se débrouiller seul, de chasser pour son compt
110 vu le But et qui se laisse guider et fasciner par lui . Vous serez de bons éducateurs dans la mesure où vous serez vous-même
111 ez le noir de la cible, laissez-vous fasciner par lui , et le coup partira tout seul. » Le lendemain, je gagnais le galon d’
38 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Guide européen de l’enseignement civique [introduction] (1960-1961)
112 itué », mais de « former l’enfant, de cultiver en lui l’amour de son pays et de le préparer au service de la communauté ».
113 une homme à vivre les droits et les devoirs qu’on lui a enseignés, à faire face aux problèmes concrets de la vie civique. R
114 s’inquiète aucunement de lacunes béantes, dont il lui reste encore à prendre conscience ! En URSS : civisme égale obéiss
39 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Esquisse d’une biographie : J. H. Retinger (1960-1961)
115 llence, qui l’amusait, et qu’on s’y contentait de lui faire signer la note. (C’est mon dernier snobisme, disait-il.) Il fut
116 oupçonner à la faveur de quelques allusions qu’il lui arrivait d’y faire, sans insister. C’est l’Européen que j’ai connu, à
117 pense pas que vous serez jamais un écrivain ! », lui a dit un jour André Gide en riant, après avoir passé des heures à cor
118 ntendre, mais sa carrière de « politicien privé » lui paraît seule digne d’être retracée dans l’esquisse de ses mémoires. D
119 t, est non seulement le pays dont le style de vie lui convient le mieux, mais aussi le pays qui offre les meilleures chance
120 onrad, qu’il avait rencontré dès 1909. Originaire lui aussi de Cracovie, où il avait fait ses premières études dans le même
121 is vingt ans plus tôt, Conrad avait déjà derrière lui , à cette époque, toute sa carrière d’officier de la marine marchande.
122 , les seuls Polonais à fréquenter sa maison, et à lui parler de sa patrie. Un soir, Conrad, songeant à ses difficultés fina
123 dresse. » (Lira-t-il peut-être ces lignes ? Elles lui apprendraient qu’il se trouve détenir l’un des inédits les plus curie
124 que Bilczewski et les chefs des partis politiques lui demandent de gagner au plus vite la France et l’Angleterre, pour y re
125 vec toute la hardiesse dont il sera capable ». On lui remet des documents signés par une vingtaine de hautes personnalités
126 nés par une vingtaine de hautes personnalités qui lui donnent pouvoir de traiter en leur nom avec les ministères des Affair
127 Polonais. Celui-ci le reçoit fort aimablement, et lui indique que la seule personne capable de lui donner un sauf-conduit p
128 , et lui indique que la seule personne capable de lui donner un sauf-conduit pour se rendre à Vienne est le général Hoffman
129 à parler au Général. Il explique brièvement qu’il lui faut un visa. « Venez me voir tout de suite », dit le Général. En che
130 en allemand ni en polonais, mais en français, et lui dit hardiment qu’il veut aller en France. Interrogé sur son identité,
131 e servir de la ligne directe du préfet de police, lui donne alors le permis nécessaire pour se rendre à Vienne, où le minis
132 se rendre à Vienne, où le ministère de la Guerre lui accordera un visa de sortie. Le permis porte le numéro un, « ce qui m
133 arrive à Vienne au matin d’un voyage épuisant qui lui a pris trois jours au lieu des douze heures habituelles, et se rend a
134 se reproduit. Retinger déclare en français qu’il lui faut un visa pour la France, et que son nom est là, sur le passeport…
135 re et l’ambassadeur d’Allemagne, et demande qu’on lui réserve un sleeping jusqu’à la frontière suisse. Impressionné, le Com
136 mbassadeur de France après avoir écouté son récit lui accorde sans difficulté le visa demandé. Néanmoins, à la frontière fr
137 française, un jeune commissaire spécial de police lui refuse l’entrée. Longue discussion, le ton monte, et le commissaire s
138 , secrétaire général des Affaires étrangères, qui lui signe une autorisation de quitter la France, et sur la foi de ce docu
139 dîner chez La Pérouse. Peu de jours plus tard, on lui remet enfin un passeport diplomatique signé par le ministre des Affai
140 ontacts humains, et ce flair très particulier qui lui fera toujours deviner quels sont les hommes qui vont l’aider et les m
141 bitués, et l’amitié de quelques grandes dames qui lui permettront de rencontrer les hommes d’État et diplomates qu’il s’agi
142 ration de la Pologne. De cette mission qui, selon lui , échoua complètement, Retinger tire des leçons décisives pour la suit
143 sensationnel pour l’époque. (Clemenceau lui-même lui consacre un article.) Négociations secrètes avec l’Autriche À P
144 t aux familles influentes de la Double-Monarchie, lui ménagent les contacts nécessaires de ce côté. Après d’assez nombreux
145 ’il joua dans l’affaire fut aussi important qu’il lui apparaissait alors. Et il ajoute, d’une manière bien typique, qu’il a
146 nde. Les ambassadeurs russes à Paris et à Londres lui créent de constantes difficultés. Georges Mandel, qui est l’homme de
147 Mandel, qui est l’homme de Clemenceau, répand sur lui des bruits fâcheux. Lord Northcliffe, « qui avait des raisons personn
148 ) a cessé de le soutenir. « Il veut votre peau », lui dit Philippe Berthelot. Mais sûr de lui et de son bon droit, Retinger
149 e peau », lui dit Philippe Berthelot. Mais sûr de lui et de son bon droit, Retinger néglige tous ces avertissements. Jusqu’
150 . Dans la hâte de son départ, il n’avait pris sur lui que peu d’argent, comptant faire venir par la suite les fonds qu’il p
151 bandonnaient l’un après l’autre. Harold Nicholson lui envoya des injures, Sir Thomas Lipton l’adresse d’un Cafecl de la Mar
152 rait de belles femmes nues, et seul Joseph Conrad lui fit tenir quelque argent. Comme il souffrait d’insomnies et d’une mau
153 et d’une mauvaise condition cardiaque, un médecin lui prescrivit un long voyage en mer. Non sans d’incroyables difficultés
154 elle que l’Amérique latine ; parce que le médecin lui avait conseillé la mer ; parce que l’aventure le tentait, mais aussi,
155 le moyen de passer du Mexique aux États-Unis. (On lui avait pris tous ses papiers, à sa sortie de France.) Par son frère, p
156 de l’argent à l’Hôtel Lafayette, à La Havane. Il lui restait 4 dollars en arrivant au port. Il prit un taxi, dit au chauff
157 ant au port. Il prit un taxi, dit au chauffeur de lui faire voir tout ce qu’on pouvait voir de la ville pour 4 dollars, et
158 l’hôtel sans un sou en poche. À la réception, on lui apprit qu’en effet une somme était venue à son adresse, mais que les
159 le « colosse du Nord » s’identifia très vite pour lui avec celle de la Pologne luttant pour se libérer de la Russie. Les no
160 nt, il conseilla sans hésiter la seule mesure qui lui paraissait propre à éliminer les influences étrangères : nationaliser
161 s. N’ayant plus de passeport, il pria ses amis de lui faire passer la frontière en contrebande. On le conduit donc en un po
162 verse le fleuve aux eaux basses. De l’autre côté, lui avait-on dit, une charrette l’attendrait sur la route pour le mener à
163 sur la route pour le mener à San Antonio. Mais il lui faut traverser d’abord une étendue couverte de touffes de cactées. Se
164 e charrette, mais un agent de police. Il tente de lui expliquer, dans son mauvais espagnol, qu’il va voir un oncle malade d
165 r un oncle malade dans un village voisin. L’agent lui jette un regard méprisant et lui fait signe de poursuivre sa route, a
166 voisin. L’agent lui jette un regard méprisant et lui fait signe de poursuivre sa route, ajoutant en excellent espagnol : «
167 ù notre vagabond finit par retrouver Morones, qui lui paie un costume neuf et un billet pour Washington. Une fois dans la c
168 inistres du président Harding. Hoover seul, selon lui , sera capable de négocier et d’imposer une solution pacifique du conf
169 ir un juge fédéral. Celui-ci le déclare innocent, lui serre la main et le fait relâcher. Mais sitôt sorti du bureau du juge
170 tats-Unis avec 1500 dollars : comme la police les lui a pris en l’incarcérant, il ne peut prouver qu’il a de quoi vivre. En
171 ressement presque provocant… La guerre de 1939 va lui permettre enfin de sortir de cette période de bohème politique et d’a
172 t Sikorski depuis 1916. Mais il ne s’est lié avec lui que plus tard, en 1923, lorsque la Fédération syndicale international
173 le mérite de l’évacuation de Bordeaux, décida de lui remettre la plus haute décoration polonaise, l’ordre Virtuti militari
174 le Foreign Office appelait d’urgence Retinger et lui communiquait, de la part de Staline, une offre d’accord. Les négociat
175 sur des béquilles, à cause des traitements qu’on lui avait fait subir à la prison de Loubianka. Parachutage en Pologne
176 des troupes polonaises du Proche-Orient, quand on lui annonça que l’avion s’était écrasé à Gibraltar. Le général, ses compa
177 r le général Sir Colin Gubbins, chef du SOE50, de lui fournir les moyens nécessaires pour cette mission. Pour des raisons d
178 ’on ne trouvait que des romans policiers. Socrate lui permit ainsi de lutter contre l’ennui, mais aussi contre l’anxiété :
179 eut l’heureuse surprise de voir le vieux serveur lui apporter aussi un grand verre d’eau, en disant simplement, sans le re
180 , avec ses compagnons, Retinger reçut une dépêche lui demandant de se rendre au Caire. Il repartit sans hésiter le jour mêm
181 u’il fut en mesure de marcher de nouveau (mais il lui fallut jusqu’au bout s’appuyer sur quelqu’un pour franchir une marche
182 voyages incessants, dont chacun représentait pour lui une dure épreuve physique, J.H.R. créait des sections de la Ligue en
183 ndit pas à une lettre que l’ambassadeur Bogomolov lui avait transmise. Dans le même temps, plusieurs autres mouvements s’ét
184 it peu clair, Rappard restait sceptique. Retinger lui offrit alors de présider la séance plénière sur les questions économi
185 t. Et en fin de compte, c’était vrai, car grâce à lui , chacune allait pouvoir tenter sa chance en dépit de toutes les exclu
186 ulaire ne saurait cependant le contenter. Grâce à lui , le Mouvement européen sera durant les trois ou quatre années suivant
187 vaste effort de préparation du terrain, mais sans lui , les réalisations que nous connaissons aujourd’hui et que le grand pu
188 C auquel il prit part — le 24 mars 1960 —, ce fut lui encore qui lança l’idée d’une nouvelle Conférence européenne de la cu
189 posent les relations entre l’Europe et le Monde. Lui qui d’ordinaire se bornait, dans les comités, à quelques interruption
190 ent conduit sa vie et qui devaient inspirer selon lui , toute notre action européenne. Il rappela le rôle décisif des idées,
191 e, à propos de projets que nous avions en commun, lui dit : « l’année prochaine », il répondit très vite comme on signale q
192 pas un écrivain. Je ne connais pas d’articles de lui . Ses lettres n’étaient jamais que de quelques lignes dictées à la hât
193 et silencieux ; que le groupe était réuni grâce à lui seul ; que son art avait été de mettre les intérêts personnels les pl
194 ure du cocktail, je dis un jour à Bob Boothby, en lui montrant Retinger qui circulait d’un groupe à l’autre : « Je crois qu
195 etite table, commande une fine à l’eau, et l’idée lui vient de mettre ensemble un certain nombre de personnalités. À chacun
196 ut ravi. Comme il le fut une autre fois, quand je lui demandai s’il était exact qu’il fût à la fois l’agent de l’IS, de la
197 au sujet de différentes causes et entreprises qui lui tenaient à cœur. Sa santé se détériora très rapidement durant ses der
198 H. Retinger ; « Paul Valéry me dit un jour qu’ils lui rappelaient un souvenir de plage, tant ils étaient pleins de coquille
40 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour un Dialogue des cultures [Note liminaire] (avril 1962)
199 remercie la Fondation européenne de la culture de lui avoir fourni les moyens matériels indispensables pour initier cette a
41 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Principes et méthodes du dialogue entre les cultures (avril 1962)
200 t d’entreprendre et de développer ce dialogue qui lui est nécessaire, l’Europe se heurte à deux difficultés majeures : a) d
201 ignore les publications savantes. En revanche, on lui offre des centaines de volumes de vulgarisation ou de voyages, consac
202 CEC est en mesure de répondre aux questions qu’on lui adresse sur les organisations européennes officielles, parce qu’il es
42 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue des cultures [interventions] (avril 1962)
203 et qu’il n’a pu que nous prouver la nécessité de lui donner des suites. Je souhaite que cette première journée de conversa
43 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Enquête sur l’enseignement civique dans les pays européens [Avant-propos] (mai 1963)
204 t nécessaire, et qu’elle est possible, mais qu’il lui reste à susciter d’immenses ressources, ou plutôt à mobiliser les vol
44 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre [interventions] (juillet 1963)
205 taine de la capitale nationale qui consentirait à lui octroyer quelques subventions, et l’on retomberait dans la mauvaise d
45 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Campagne pour l’Europe des citoyens (septembre 1964)
206 lités — du ministre au maire ou bourgmestre — qui lui ont permis l’organisation de ces stages ainsi qu’aux Communautés euro
46 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Université et universalité dans l’Europe d’aujourd’hui (décembre 1964)
207 t qu’elle l’exprime, soit qu’elle réagisse contre lui avec le thomisme, ce serait un beau sujet d’études !) Or rien de tel
208 garisateur scientifique et une spécialisation qui lui vaudrait sans doute le prix Nobel, mais au prix de son ambition maîtr
209 science des systèmes de signes, l’explication qui lui manquait de la prohibition de l’inceste ; cependant que des biologist
210 écialistes. Favoriser ou fomenter ce type humain, lui offrir les moyens matériels, l’ambiance, le milieu de vie, les contac
47 1965, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). L’Europe et le monde [Introduction] (février 1965)
211 che, à ceux qui affirment contre l’Europe et pour lui faire la leçon, que toutes les cultures sont également valables, il e
212 res contextes culturels. Une douzaine de rapports lui sont attribués, traitant surtout des effets de l’adoption par le tier
213 t de développement. Cinq rapports très importants lui sont soumis, et il me semble que chacun à sa manière, si différentes
48 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Civisme et culture (notamment artistique) (mai 1967)
214 on esprit mais l’alerter ; ce n’est pas seulement lui donner des réflexes mais lui apprendre à réfléchir ; et ce n’est pas
215 n’est pas seulement lui donner des réflexes mais lui apprendre à réfléchir ; et ce n’est pas seulement l’introduire dans l
216 idée de la manière dont tout cela a été fait, il lui viendra le désir de le faire à son tour. Il commencera naturellement
49 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vingt langues, une littérature (mai 1967)
217 s du milieu, etc., mais ils sont là pour tous, et lui seul en tire cette œuvre qui nous intéresse, non telle autre, née au
218 wards the Definition of Culture. L’anglais, selon lui , est la langue la plus riche pour un poète, parce qu’elle combine la
50 1968, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vers une fédération des régions (hiver 1967-1968)
219 que, étendait sur un lit de fer les étrangers qui lui demandaient l’hospitalité. Il leur coupait les jambes si elles dépass
220 si elles étaient plus courtes que le lit. Thésée lui ayant fait subir ce même supplice, il en mourut. C’est l’histoire des
51 1970, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La région n’est pas un mini-État-nation (hiver 1969-1970)
221 se au concept de région et aux projets fondés sur lui . Objections mythologiques ou prospectives « Vous allez contre le
52 1971, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Dépolitiser la politique (printemps 1971)
222 aires ou illusoires, ou dans le meilleur des cas, lui sont subordonnées.98   6. Analyse de quelques clichés. La jeunesse
223 voyez Mao : sa Révolution « culturelle », vous ne lui avez donc jamais demandé ce que ça veut dire ? C’est le renversement
224 1. 96. Et Trotski aussi, quoi qu’on dise. C’est lui qui fait écraser au canon la révolte des matelots de Cronstadt coupab
53 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Confrontation des régions transfrontalières [Note liminaire] (été 1972)
225 le de publier le texte intégral : il occuperait à lui seul plus de deux-cent-cinquante pages de notre bulletin. Nous nous b
54 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stratégie de l’Europe des régions (printemps 1974)
226 e crie même dans la rue ; il est anormal qu’on ne lui réponde que par des coups de matraque. Il est normal qu’il juge sévèr
227 rillée par la police ; il est anormal que ce soit lui qui se voie traité de « fauteur de désordres ». Car le désordre le pl
228 ise morale affecte l’Occident tout entier, et par lui toutes les races de la terre qui copient notre civilisation industrie
229 e bloque plus l’évolution fédérative et peut même lui servir par exemple de relais, de planification écologique ou culturel
230 e à toute une partie de la jeunesse activiste. Je lui répondrai ceci : les révolutions violentes n’ont jamais abouti en Eur
55 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Les grandes béances de l’histoire (printemps 1974)
231 e des régions. Ma thèse : le problème des régions lui offrait un point de chute idéal. Le paladin de l’Europe des nations e
56 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). C.J.B. l’Européen, 1891-1974 (printemps 1974)
232 la Renaissance, je ne pense pas qu’il ait tenu de lui ce don de prévision de l’avenir européen dont tous les deux firent pr
57 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Quand même il serait seul… (Sur un texte de George Orwell) (automne 1975)
233 étien, et le christianisme par cet acte existe en lui , quand même il serait seul. Mais ce n’est pas « le christianisme » in
234 niprésent du collectif abstrait. Inventons contre lui , sans délai, des attitudes mentales et affectives, des recettes, des
58 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pourquoi des régions ? (printemps-été 1975)
235 accepterait qu’on se soucie de la faire que si on lui prouvait d’abord qu’elle existe. Celui qui nie toute valeur « scienti
236 e vit dans l’angoisse parce qu’il sent que « tout lui échappe », et que « ils » sont seuls responsables, « ils » c’est-à-di
59 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Paradoxes de la prospective (automne 1975)
237 ible à lui-même. Tout ce qui prétend prévoir pour lui le soumet aux seules lois du passé, et l’aliène. Pour une prospect
238 ier. Et encore faudrait-il que le tableau de bord lui rappelle certaines choses dont il ait (ou ait eu) quelque idée… Car i
60 1976, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rôle de la modernité dans les relations Europe-Monde (hiver 1975-1976)
239 onde m’a souvent occupé depuis deux décennies. Je lui ai consacré trois volumes, des conférences, un colloque, et tout un c
240 ches. Au xixe , la Polynésie séduit Gauguin, sans lui apporter rien d’essentiel que la Bretagne n’ait formé d’abord. Il en
241 re le debussysme, un Pierre Boulez aujourd’hui ne lui doit rien, et c’est précisément à Debussy qu’il choisit de se rattach
242 a Chine à renier le Chinois le plus célèbre, pour lui substituer cet Européen typique : un Juif allemand, dont le père s’ét
243 e, et dont on peut espérer qu’elle exercerait sur lui une attraction puissante, consisterait dans la prise au sérieux des v