1
fol espoir d’apaiser à jamais tous nos conflits,
mais
au contraire : pour maintenir les risques de la liberté, qui ont fait
2
ut cela. Ils voudraient bien faire quelque chose,
mais
ne voient ni quoi, ni comment. C’est à ceux-là que nous nous adresson
3
t que par ses buts, précise, modeste d’apparence,
mais
immédiate et totalement indépendante. Pourquoi l’Europe ? L’Euro
4
’Europe est non seulement menacée de l’extérieur,
mais
malade. Nous pensons qu’il faut la sauver pour deux raisons que chacu
5
routines d’administration, les égoïsmes ignorants
mais
énervés, qui se déguisent en « réalisme » et multiplient les raisons
6
la fédération ne résident pas dans les réalités,
mais
bien dans la paresse des esprits et des cœurs. Pour aboutir à fédérer
7
à l’idéalisme ignorant le concret des problèmes ;
mais
au contraire, à une juste appréciation de l’utilité et de la nécessit
8
le défendre au regard de ce que nous avons fait.)
Mais
nous sommes convaincus qu’il s’agit maintenant d’accélérer et d’élarg
9
écessaire, pour amener cette prise de conscience.
Mais
bien plus efficaces encore sont les exemples, les précédents créés, l
10
ntre ». Car l’organisation est le fait de l’État,
mais
la culture est le fait des groupements spontanés, et en dernier resso
11
mite, non par une volonté consciente et déclarée,
mais
en vertu du seul poids de leurs mécanismes administratifs. Toute not
12
ice des nationalismes se trouve dépassée en fait.
Mais
il n’en subsiste pas seulement des cadres à la fois étroits et vermou
13
it pas de la créer ou de l’organiser par décrets,
mais
simplement de la laisser se manifester, et de ne plus l’empêcher d’év
14
berté propres. L’Europe ouverte, et rien de plus,
mais
rien de moins, voilà la solution, voilà le remède pratique. Créer
15
naquirent sans le secours des experts officiels.
Mais
l’État est intervenu, des frontières ont été posées, et la culture dé
16
i s’opéraient spontanément jusqu’au xixe siècle,
mais
que les États ont tenté d’interdire. Si les experts aiment la culture
17
niser ce qui depuis longtemps existait sans nous,
mais
de créer des liens vivants, et dès aujourd’hui de manifester l’Europe
18
as une partie de son père. Elle peut tenir de lui
mais
agir autrement qu’il n’aurait su l’imaginer. Elle ne se définit point
19
Elle ne se définit point par rapport à lui seul,
mais
aussi par rapport au monde. En fait, l’Amérique du Nord est en train
20
e civilisation certes proche parente de la nôtre,
mais
autonome ; la plus grande différence entre les deux étant que l’Améri
21
invoqués : richesse des USA, conformisme souriant
mais
implacable, matérialisme, dollar-dieu, vie simplifiée jusqu’à l’anony
22
ne guerre menée sur notre sol contre les Russes. (
Mais
l’attitude antiaméricaine est plus ancienne que ces griefs, et très s
23
titude ambivalente : aidez-nous avec vos dollars,
mais
si vous exigez que votre aide soit efficace, nous crierons à l’impéri
24
t vrai que nous copions vos romans et vos danses.
Mais
vous n’avez même pas le sens de la lutte des classes ! On sait ce que
25
demande ensuite de payer, parlant de métaphysique
mais
prenant nos dollars. Je force à peine les traits, pour aller vite. J
26
aller vite. Je rappelle des jugements grossiers,
mais
très courants1. Responsabilités Que les Américains deviennent i
27
chez nous. Notre élite s’en plaint, il est vrai.
Mais
l’élite des USA aussi. Personne encore n’a proposé de remède au mauva
28
culture supérieure et de ses antiques traditions,
mais
on refuse d’en payer les frais courants ; l’Américain se demande si l
29
qui, en Europe, font la culture et ont l’argent.
Mais
globalement, la situation se présente ainsi aux yeux des Américains.)
30
n’est pas dans la situation concrète de l’Europe,
mais
dans le programme d’une enquête « scientifiquement établie » outre-me
31
on spectaculaire ; il ne s’agit pas d’un congrès,
mais
d’un séminaire de recherches. b) Les représentants de l’Amérique et
32
estion ne sera pas d’échanger de mauvaises notes,
mais
de trouver, après une analyse des erreurs, les principes et les modes
33
iminuer la méfiance, augmenter non pas le montant
mais
le rendement de l’aide américaine, réduire les préjugés, et sauvegard
34
r l’autonomie européenne non seulement en paroles
mais
en actes, — voilà des objectifs concrets. Ils sont vitaux. Car si l’E
35
ricains « disent » vraiment cela, qu’ils pensent.
Mais
j’atténue plutôt la violence des jugements formulés contre les USA pa
36
insi que des libertés qu’elles nous ont assurées.
Mais
cela fait, on s’empresse de reléguer la culture à sa place d’objet de
37
voyer les « problèmes culturels » à plus tard. 2.
Mais
d’autre part, on peut penser que l’Europe qu’il s’agit de sauver, de
38
non point par la réalité de ses partis politiques
mais
bien par la vertu de ses inventions, non seulement politiques et soci
39
inventions, non seulement politiques et sociales,
mais
d’abord religieuses, métaphysiques, éthiques — d’où naquirent les doc
40
nne digne du nom doit partir de ces évidences. 4.
Mais
on va me dire : le mot culture n’a pas beaucoup plus de sens pour l’h
41
uvre dans tous nos pays, qui font du bon travail,
mais
qui en feraient du meilleur si on leur en accordait les moyens. c) La
42
de la culture a créé le noyau de leur fédération.
Mais
il faut les aider tout d’abord à survivre (c’est une question de budg
43
ceux qui en ont le besoin réel (même inconscient)
mais
ne savent pas où la trouver, il s’agit d’apporter la culture à domici
44
eux, au moins, n’ont pas négligé le problème !).
Mais
au contraire, en vue de former des hommes conscients et en mesure de
45
isme politique, nous ne saurions trop le répéter.
Mais
par rapport aux autres instances internationales qui s’occupent égale
46
de l’Europe, formé de délégués des gouvernements.
Mais
il se trouve que la plupart de ces délégués siègent aussi à l’Unesco,
47
moment. Le rôle du Centre ne devient concevable —
mais
alors il s’impose avec évidence — que si l’on tient que l’Europe fut
48
de se réunir, à la suite de certaines défections,
mais
aussi faute des fonds nécessaires à l’exécution de ses deux principau
49
divers côtés. Nous avons craint le double emploi.
Mais
nous constatons aujourd’hui qu’en réalité tout reste à faire. Notre s
50
evues, Europa Features, a placé de bons articles,
mais
le marché des revues existantes s’est révélé trop limité pour que l’a
51
-coups prévisibles dans toute action de ce genre.
Mais
il y a plus. Les obstacles les plus sérieux que nous rencontrons ne s
52
s — qui nous manque encore — pourrait y remédier.
Mais
d’une manière plus générale, les motifs des échecs encourus jusqu’ici
53
remier plan fut élaboré au CEC, va se construire.
Mais
l’Unesco, chargée de le faire adopter par les États, en a retenu le b
54
en mars 1953, et nous avons reçu 370 manuscrits.
Mais
il reste à savoir quelle sera la portée « européenne » tant de ce pri
55
à la plupart des instituts européens « sérieux »,
mais
n’a pas encore entrepris les travaux en commun que l’on doit en atten
56
de savants ; grouper non plus quelques centaines,
mais
des milliers de foyers de culture ; accentuer le caractère « européen
57
co, ne révèle certes pas une crise de la culture,
mais
bien du principe même des organismes culturels dépendants de la polit
58
n doutant parfois qu’il s’agisse vraiment d’eux ;
mais
aussi chez les fonctionnaires de l’institution elle-même, comme le pr
59
ls. Il s’agit d’ordres différents, dirait Pascal.
Mais
cette constatation, quoique nécessaire, reste loin d’épuiser la quest
60
r, non point d’ailleurs pour le plaisir de l’art,
mais
parce qu’on pense qu’ainsi l’on servira la paix. Or seule une aide to
61
ionale votera pour lui à l’Assemblée de l’Unesco.
Mais
comment voteront tous les autres ? Il y a là le Yémen, le Liban, les
62
e, on lui donnerait cent fois ou mille fois plus.
Mais
le fait est qu’on n’y croit guère dans ces milieux, et tel étant l’ét
63
transmet ? Cela devrait se calculer, semble-t-il.
Mais
l’a-t-on fait ? En attendant, rêvons un peu sur ces 9 millions de dol
64
randes reproductions d’œuvres d’art, en couleurs.
Mais
tout cela, et cent autres choses possibles et imaginables, supposerai
65
es hommes chargés de la tâche, bien au contraire,
mais
à cause du système adopté. Trois vices de construction C’est le
66
ni dans les vastes organisations internationales,
mais
bien dans les communautés organiques et dans les foyers de création.
67
ées quand elle ne s’établissent pas spontanément.
Mais
on ne saurait les « planifier » sur une échelle qui n’est plus celle
68
EC, et que nous n’en parlons pas en doctrinaires,
mais
sur la base d’une expérience quotidienne, acquise depuis trois ans bi
69
sme n’est pas plus que d’autres à l’abri du sort.
Mais
si l’on devait parler un jour d’une « crise du CEC », comme on parle
70
olas Nabokov. Des « paying guests » seront admis,
mais
ne participeront pas aux discussions. Les étudiants en musique obtien
71
in démarrage, les autres la disent au point mort.
Mais
la contradiction n’est qu’apparente, car les deux jugements sont exac
72
ger de vitesse, il faut passer par le point mort.
Mais
pendant ce temps la voiture roule. Aux yeux de beaucoup, l’élan fédér
73
que immobiles, rassemblent toutes leurs énergies…
Mais
laissons ces images et voyons le concret de notre situation. L’opp
74
péen. Tout cela résulte d’une longue préparation.
Mais
aux yeux de l’opinion publique, tout cela vient de se produire en que
75
ieux danger : celui de la confusion, précisément.
Mais
nous gardons sur elle un avantage certain : nous attendions depuis lo
76
er, sur ce plan-là. Le Kominform démobilise
Mais
voici qu’un troisième facteur vient compliquer ce jeu normal de l’act
77
preuve d’intentions agressives contre la Russie.
Mais
ce même raisonnement, d’autre part, a pu jouer chez nous en faveur de
78
evenons à la vie normale. L’argument est absurde.
Mais
il sera populaire. Et notre monde du xxe siècle étant ce qu’il est,
79
ntre les deux blocs serait non seulement déclarée
mais
faite, l’union de l’Europe n’en serait pas moins vitale ni moins urge
80
savoir si la Russie nous fait plus ou moins peur,
mais
si nos 21 nations sont encore capables d’assurer, chacune pour soi, l
81
il s’agira pour nous non d’une perte d’effectifs,
mais
plutôt d’une épuration provoquée, une fois de plus, par les chefs du
82
quée, une fois de plus, par les chefs du Kremlin,
mais
cette fois-ci chez nous, et en fin de compte à leurs dépens ! C’est a
83
ace à une juste estimation de nos périls concrets
mais
aussi de nos chances. Le problème de l’Europe au xxe siècle, en butt
84
e à l’hostilité croissante des autres continents,
mais
détenant encore les vrais secrets d’une civilisation qu’elle a rendue
85
lle a rendue mondiale ; affaiblie par sa division
mais
déjà parvenue à la veille de s’unir, — ce problème va nous apparaître
86
ations invérifiables ou par des chiffres alignés,
mais
dont nous gardons malgré tout, malgré nos infidélités, le sens humain
87
et des machines, des équations et des doctrines,
mais
seulement des hommes, et leurs groupes. La Communauté politique sera
88
qui souhaite nous réduire à l’état de satellites.
Mais
nos faiblesses, nées de notre manque d’union, appellent dangereusemen
89
imples « instruments de la grandeur américaine ».
Mais
quel remède nous offre-t-on à cette situation humiliante ? Le statu q
90
ope une situation critique, non point désespérée,
mais
certainement la plus sérieuse que notre continent ait traversée depui
91
n’est pas une question de lâcheté ou de courage,
mais
de simple sens politique, qui est le sens de la hiérarchie des problè
92
intérêts bien ou mal compris de leurs électeurs,
mais
tout ce qui fait pour nous le sens même de la vie. L’Europe vaut p
93
sont qu’il s’agit aujourd’hui de faire l’Europe.
Mais
comment faire l’Europe avec une Italie dont 42 % des électeurs votent
94
s pays scandinaves drapés dans leur satisfaction,
mais
pleins de méfiance à l’égard du reste du continent, qui les a pourtan
95
ait un bon succès, nos bulletins le soulignaient.
Mais
ouvrez un journal aujourd’hui, n’importe lequel au hasard. L’éditoria
96
européen ». Il y a la CED et la CECA, bien sûr ;
mais
voyez les reportages sur les crises nationales, les élections ou les
97
de son prix Nobel le courageux François Mauriac.
Mais
la raison dernière de leur chute, c’est qu’ils voulaient ce que refus
98
s. C’est une preuve de réalité, quoique négative.
Mais
c’est peu, ou ce n’est rien, si cette réalité naissante reste incapab
99
les Asiatiques, encore moins sur les Américains,
mais
sur les seuls Européens — sur tous ceux qui n’ont pas compris qu’ils
100
onditions. Ils attendent un miracle des Bermudes,
mais
ils n’attendent plus rien d’eux-mêmes. Ils semblent avoir choisi de s
101
te en discutant le sexe des anges, sujet sublime,
mais
l’empereur combattait sur les remparts. Je ne connais pas de comparai
102
t. Presque rien de tout cela n’est encore fatal ;
mais
tout peut le devenir en quelques mois : un peu plus d’engourdissement
103
me convainque d’erreur de diagnostic, tant mieux.
Mais
qu’on n’écarte pas ces prévisions à l’aide d’un adjectif genre « alar
104
de l’Europe, cela pourrait suffire à nous sauver.
Mais
je n’en vois pas une seule qui soit mobilisable dans l’état présent n
105
bilisable dans l’état présent non pas des choses,
mais
des esprits. Que nos élites politiques reprennent soudain de la tenue
106
ste possible moyennant un miracle, pas autrement.
Mais
les miracles ne se produisent jamais là où personne n’est disposé à l
107
nifeste. Nos points de vue sont bien trop divers.
Mais
cette diversité représente justement notre vrai titre à l’attention d
108
pas les propagandistes d’une certaine idéologie,
mais
nous ne sommes pas non plus une simple académie. Nous sommes un group
109
ne résulte pas de l’initiative d’un groupe privé,
mais
de la vôtre. Il est né du labeur considérable effectué sur votre dema
110
uraient proposer qu’un gouvernement d’assemblées.
Mais
quel autre régime peut-il être accepté pour le moment ? Or, il faut c
111
er qui doit nous fédérer ne vient pas des Russes,
mais
de nos divisions. L’offensive de paix soviétique ne change rien au fa
112
individus, et qui dépasse chacune de nos nations,
mais
dont nous sommes tous responsables. Cette raison suffirait à elle seu
113
e suppose pas « l’abandon de nos souverainetés »,
mais
au contraire l’institution d’une souveraineté nouvelle, et cette fois
114
se. Le Projet, certes, n’est pas encore un Pacte,
mais
il prépare les voies de la fédération. S’il faut le modifier, que ce
115
se réserver un droit (hypothétique) de sécession.
Mais
d’autre part, il faut se garder d’y ajouter quoi que ce soit qui vien
116
re, en refusant le Projet, ou pire en l’acceptant
mais
pour mieux l’étouffer, vous perdrez la dernière occasion de décider v
117
travail et par le souci de réalisations limitées
mais
rapides. Que devient, dans cet ensemble, le rôle du CEC, et comment a
118
ctes ! Il ne recherchait point d’idées nouvelles,
mais
des réalisations immédiates, dans un cadre clairement défini. Et l’on
119
ue » s’il en fût. La condition non pas suffisante
mais
nécessaire du succès final et total de notre union économique et poli
120
ongrès politiques. Il faut des plans économiques.
Mais
il faut en même temps des foyers où l’on maintienne, où l’on rappelle
121
autés professionnelles dotées de statuts propres,
mais
dont il assure le secrétariat ; il a formé 3 commissions de savants (
122
entons pas, en réalité, 325 millions d’Européens,
mais
seulement 42 millions de Français, 8 millions de Belges, 3 millions d
123
rer une vingtaine de nations, de cantons désunis.
Mais
au contraire, nous pouvons tout sauver par une union qui ferait de l’
124
européenne. La construction de l’Europe avançait,
mais
lentement : économique, politique, militaire. Et les résistances croi
125
et côte à côte des hommes d’État du premier rang,
mais
rompus aux disciplines de l’esprit ; et des hommes de pensée dans la
126
et des hommes de pensée dans la rigueur du terme,
mais
riches d’une expérience intime des nécessités de l’action. Autour de
127
dans le huis-clos doré d’un vieux palais de Rome,
mais
bien d’en commenter certains thèmes dominants. Mis aux prises avec un
128
le mal et assurer le bien dans un délai garanti.
Mais
elle a déterminé clairement nos responsabilités d’Européens devant le
129
nir. Car ce ne sont pas seulement leurs origines,
mais
les buts qu’ils regardent ensemble, qui peuvent rendre les hommes fra
130
a pas dressé les plans d’une civilisation modèle.
Mais
elle a déclaré que le devoir et le salut des Européens consistait auj
131
ufs de société — valables pour eux-mêmes d’abord,
mais
aussi pour le reste du monde. Un seul exemple : le nationalisme a été
132
quipes de six Sages, non moins valables au total.
Mais
le dosage créé par le hasard des désignations officielles s’est révél
133
uropéen de la culture ? — Je veux bien être bref,
mais
il me faut trois mots. Ou plutôt je vous répondrai sur les questions
134
ientifiques, ni doctrines philosophiques propres.
Mais
il a créé et créera encore des associations de producteurs et de dist
135
aussi, un agent d’union de l’Europe ? — Certes. —
Mais
le problème de l’Union n’est-il pas surtout politique et économique ?
136
aurait là, peut-être, danger de double emploi7).
Mais
le Centre ne cessera pas pour autant de poursuivre la réalisation de
137
il ne s’agit pas ici d’une querelle de priorité,
mais
essentiellement de l’esprit dans lequel ces projets sont développés,
138
u’il y ait deux ou plusieurs centres concurrents,
mais
à celui qu’il n’en existe plus même un. — Que voulez-vous dire ? — Il
139
près quatre ans, au début de notre action réelle.
Mais
si le Centre n’existait pas, il faudrait l’inventer — la phrase n’est
140
êmes expériences et sans doute les mêmes erreurs,
mais
peut-être avec moins d’enthousiasme… — Va-t-on soutenir le CEC, afin
141
J’avoue que le compte n’est pas facile à établir,
mais
on finit par dénombrer, à l’ouest du rideau de fer, quinze pays membr
142
ur le continent. La compagnie paraît assez mêlée.
Mais
les neutralistes, qui dénonçaient à grands cris la disproportion des
143
éventuelle — MM. Bidault et Eden l’ont précisé —
mais
ce sont ces projets qui ont mis l’Occident en mesure de discuter sur
144
défendre, qui n’était pas seulement le statu quo,
mais
l’avenir commun de nos peuples. ⁂ Objectivement, la situation pouvait
145
question à son Parlement, et des progrès minimes
mais
peut-être décisifs ont été enregistrés en France. Les consultations d
146
ntre sur la France, tout près de ratifier la CED,
mais
dont le sang coule en Indochine. La Conférence, proposée par la Franc
147
ns vos affaires. L’Indochine ne vous regarde pas,
mais
le problème allemand nous intéresse beaucoup… Un scandale historiq
148
récitent les Russes et leurs satellites en Asie.
Mais
le colonialisme soviétique, lui, nous menace à bout portant : il a dé
149
i serait ouverte à l’expansion russe et chinoise.
Mais
assurer la paix définitive entre la France et l’Allemagne par le moye
150
dance nationale ne sera plus arrêté par l’Europe,
mais
peut bien être détourné de ses fins par la Russie. L’Asie, donc, doit
151
e nous, et autant que l’Amérique, l’Europe unie.)
Mais
l’Europe ne sera pas unie en temps utile si les efforts présents de f
152
n des Six échouent. (Début modeste, si l’on veut,
mais
seul concret.) Ces efforts peuvent échouer si le parlement français r
153
rope unie ne manquent pas de le citer en exemple.
Mais
combien savent comment ce modèle d’un système politique fédéral a pri
154
la souveraineté ne sont plus posées par le droit,
mais
par d’implacables circonstances techniques, économiques et politiques
155
Où la voit-on à l’œuvre ? Non pas dans les faits
mais
dans les discours des députés adversaires de la CED. Elle atteint son
156
ent contre le remède. Aussitôt le mal se déclara.
Mais
pour quelque raison mystérieuse, ils en parurent soulagés. Laissant a
157
ipe supranational. En résumé : rien n’est perdu,
mais
rien n’est fait. Et tout ce qui vient de se passer prouve une fois de
158
entaires. Illusion profonde, comme on va le voir,
mais
qui s’explique. Une enquête menée par le CEC au mois de septembre a d
159
tudier et formuler les thèmes les plus efficaces.
Mais
avant toute propagande massive, une préparation des esprits en profon
160
me du bien dans l’ensemble — si vous réussissez —
mais
voyez-vous, ce qu’il nous faut, c’est de l’action ! » Et l’on entend
161
restent invisibles à l’œil des agences de presse,
mais
sans lesquelles rien ne se ferait. L’Europe unie est une révolution.
162
dernier exemple paraîtra le moins spectaculaire,
mais
à la réflexion c’est le plus convaincant, si toutefois les faits acqu
163
, ce n’est pas la politique qui fait l’histoire ;
mais
une doctrine, une foi, une folie, une personne. On dit : la propagand
164
une folie, une personne. On dit : la propagande.
Mais
elle n’est rien en soi, pas plus que l’écriture ou la typographie, et
165
points d’application. On sait ce que nous visons.
Mais
quels sont nos moyens ? Puisqu’il s’agit d’idées, la question se ramè
166
r. (Ce n’est pas l’agitation du parti communiste,
mais
un certain enseignement de l’histoire qui a tué la CED en France.) Ce
167
énérale. On veut bien quelque union, confusément,
mais
on n’imagine pas ce qui en résulterait effectivement. Il s’agit donc
168
ne pas compte du tracé arbitraire des propriétés,
mais
de la configuration du terrain. L’action nécessaire doit donc s’appli
169
ans laquelle on ne peut progresser que lentement,
mais
dont le jalonnement se précise de mois en mois d’une manière encourag
170
x, ce n’est pas un bilan qu’on vient de présenter
mais
un programme. Tel qu’il est, réduit à l’urgent et au possible, assez
171
core les moyens dont dispose en propre le Centre,
mais
non pas les moyens potentiels de l’Europe, dont il s’agit de susciter
172
e, c’est qu’il n’est pas satisfait de ce qu’il a.
Mais
cette réponse ne vaut que pour le chercheur occasionnel. Celui qui ch
173
esprit de recherche n’est pas un instinct animal,
mais
une passion spirituelle. Je ne saurais mieux le définir qu’en vous ré
174
ient la garder en vie, ils aimaient leur baleine,
mais
ils ne savaient plus comment la satisfaire. À la fin, ils lui demandè
175
cherche, qui n’est jamais ceci ou cela seulement,
mais
un mélange — conscient ou inconscient — de tous les buts que je viens
176
dans la grâce. Il est donc un inquiet perpétuel,
mais
qui sait les raisons de son inquiétude ; il sait qu’elle est normale,
177
éatrice de désordres, et de révolutions bien sûr,
mais
créatrice aussi de liberté, — donc créatrice tout court, en fin de co
178
pe a dominé le monde, non point malgré tout cela,
mais
à cause de tout cela ! C’est une curiosité inquiète et insatiable qui
179
it donc, en fait, vers une libération de l’homme.
Mais
cet homme libéré du travail, que va-t-il faire de ses loisirs, qui de
180
adopté et développé nos procédés et nos méthodes.
Mais
le progrès de la technique dépend de la recherche pure. Et celle-ci d
181
ceci : cet homme tire sa puissance de la turbine,
mais
après tout ce n’est pas lui qui l’inventa. Qui donc ? J’ouvris une en
182
e et Allemagne, dans une atmosphère très savante,
mais
pénétrée de spiritualité. Influencé par le piétisme, il pensait que s
183
non seulement par sa propagande et sa diplomatie,
mais
par la fascination de ses mythes et par la terreur même qu’il exerce.
184
habeas corpus — qui est contestée au xxe siècle,
mais
déjà son identité, le droit de chaque homme à son âme, l’habeas anima
185
énomène dont l’histoire n’a pas vue le précédent.
Mais
l’Europe est elle-même en grand péril. Les peuples qu’elle a civilisé
186
nacées, et ses positions économiques compromises.
Mais
surtout, l’Europe se sent impuissante devant cette montée des périls.
187
ous ne nous sentons pas 325 millions d’Européens,
mais
seulement 42 millions de Français, 8 millions de Belges, 3 millions d
188
qu’une large majorité des Européens veut l’union.
Mais
cela n’empêche pas des fractions importantes de ceux qui prétendent p
189
ale du danger que courent ensemble tous nos pays,
mais
aussi des ressources immenses dont l’Europe disposerait encore à la s
190
us ceux qui ont compris que l’Europe doit s’unir,
mais
que le développement de l’esprit européen reste la condition primordi
191
uropéenne non seulement dans nos différents pays,
mais
dans les différentes milieux responsables de chaque pays ? Comment of
192
anisation, ni un comité, ni un mouvement de plus.
Mais
d’abord, et tout simplement, une amitié européenne. Un réseau d’influ
193
doit se composer de personnalités très diverses,
mais
ayant en commun ces deux traits : d’être acquise à l’idée européenne,
194
dination, instrument de diffusion ou d’exécution.
Mais
s’il est vrai que les chevaliers de la Table ronde agissaient d’ordin
195
ront besoin est certes d’ordre spirituel d’abord,
mais
toutes les autres en découlent, quand elle est là, et qu’elle est vra
196
t vraie. Il ne s’agit pas ici d’idéalisme facile,
mais
bien du véritable et du seul réalisme, dans une époque dont Churchill
197
union fédérale, se fera dans les esprits d’abord.
Mais
l’esprit agit par nos mains, par le moyen de nos engagements et de no
198
ins relèvent ce défi de l’Histoire. Sans orgueil,
mais
aussi sans lâche humilité. Quelques-uns peuvent beaucoup, et pour un
199
de la haine, ni la raison des folies partisanes,
mais
c’est plus simplement la peur. Entre deux blocs presque également arm
200
peut plus y avoir ce que l’on nommait une guerre,
mais
simplement une espèce de court-circuit mondial, brûlant tout, les deu
201
ose désormais, dans cette situation « négative »,
mais
qui ouvre pourtant des avenues, c’est de savoir quelles sont les chan
202
ibre-échange, c’est le plus fort qui doit gagner.
Mais
sur le plan de la culture, qu’est-ce que la force ? On pouvait souten
203
forme de vie culturelle congénitale à l’Occident,
mais
dans laquelle les Russes ne se sentent pas à l’aise. Leur idée du sec
204
lic chez nous, tout est ouvert. Venez donc voir !
mais
laissez-nous regarder ce qui se passe chez vous si l’on en croit les
205
us maintenant vers les Européens. Ils vont dire :
mais
s’il y a détente, n’est-ce pas aussi le ressort de notre union qui se
206
rrières, qui paralysent non seulement sa défense,
mais
son essor social et culturel. C’est qu’elle est menacée par la révolt
207
utres dans le rapport des forces au plan mondial.
Mais
il y a plus. Si la détente se manifeste en réalités, et non pas seule
208
e Moscou et des principes fixés par le Politburo.
Mais
qui va parler pour l’Europe ? Les communistes occidentaux et leurs sa
209
i se multiplient fort heureusement dans nos pays.
Mais
le fait est qu’il s’agit de parler avec l’URSS, monolithe de deux-cen
210
lles, symbolisée par le règne de quelques trusts.
Mais
il se trouve que les communistes approuvent et favorisent tous les na
211
cours des débats des Rencontres internationales.
Mais
rappelons sans relâche les conditions concrètes qui nous paraissent n
212
ine de pensée se voit exigée de ceux qui parlent.
Mais
qui sait si cette discipline ne deviendrait pas, qu’on le veuille ou
213
fausses, au nom de nos principes, c’est entendu.
Mais
eux-mêmes, ces principes, comment les appliquons-nous ? Le problème q
214
forcément au triomphe d’un des camps sur l’autre,
mais
bien à une mise en question des deux attitudes confrontées ? Pour nou
215
e en question l’Occident, ce n’est pas le renier,
mais
le vivre. 12. Pietro Quaroni, Croquis d’ambassade, Paris, Plon, 19
216
esse de ses diversités régionales et historiques,
mais
aussi dans toute la grandeur de son unité fondamentale d’inspiration.
217
grandeur de son unité fondamentale d’inspiration.
Mais
l’idéal ne prouve sa force que dans les réalisations auxquelles il do
218
ée prochaine. L’exécution de ce programme élargi,
mais
cependant concret, sera confiée au nouveau secrétaire général de l’as
219
, limités, filtrés par les autorités soviétiques,
mais
échanges tout de même. Échangeons, échangeons, il en restera toujours
220
Rome, idéal qui sera puissant jusqu’à nos jours,
mais
réservé à une élite (d’Église, de cour et de noblesse). Dès le début,
221
l doit « non seulement tenir les rênes du pouvoir
mais
sauver les âmes ». À cette culture byzantine fondamentale, l’occupati
222
Alexandre Nevski, vassal des occupants tartares,
mais
vainqueur des chevaliers teutoniques, et préférant la domination des
223
s et des saints les plus populaires de la Russie.
Mais
si les formes les plus hautes de la pensée et de la religion viennent
224
qu’un amas hétéroclite d’articles d’importation,
mais
la nouvelle élite se les assimila si rapidement que, dès la fin du xv
225
e n’était pas qu’elle ne fut pas assez nationale,
mais
parce que lui n’était pas encore une nation. Une mode russe se crée
226
meilleur héritage poétique de la vieille Europe.
Mais
pour avoir une vue plus complète de ce que fut l’apport de l’Occident
227
mettre quelque clarté dans des idées abstraites.
Mais
dans le domaine de l’organisation politique, ce n’est pas l’Encyclopé
228
une révolte déguisée, non pas contre l’Occident,
mais
contre les valeurs communes à toutes les cultures nationales de l’Eur
229
r, tout cela n’est pas dû à une simple imitation,
mais
à la découverte d’une parenté essentielle. Et c’est pourquoi l’influe
230
n écrivain) la place dans un messianisme russe, «
mais
qui puise sa force dans une foi profonde en la vocation européenne de
231
enté appelée à sauver l’autre en la régénérant ».
Mais
la Russie culturelle du xix e siècle demeure symbolisée par la ville
232
officier de la Garde impériale, ami de Pouchkine
mais
son aîné de dix ans, Pierre Tchaadaïev, publia dans une revue de Mosc
233
ssie moderne. Il désirait la voir, non pas moins,
mais
plus européenne — ou plutôt plus strictement occidentale — qu’elle ne
234
pas l’ensemble des intellectuels proprement dits,
mais
plutôt une « collectivité idéologique » (Berdiaev), une sorte de sect
235
faire tomber dans la confusion ou dans l’erreur,
mais
c’est aussi une sorte de vertu qui témoigne d’un élan religieux total
236
s une théorie biologique sujette à la discussion,
mais
un dogme, et désormais tous ceux qui n’acceptaient pas ce dogme, et,
237
on (Weidlé) dont se nourrira la révolution russe.
Mais
elle les transformera en les assimilant. Elle les purifiera de tout l
238
é). Tous pratiquent la répression par la censure.
Mais
cette censure, stupidement exercée par des bureaucrates, si elle cond
239
es 1870, puis par Plekhanov dans les années 1880.
Mais
une censure en sens inverse est exercée par l’intelligentsia : La ce
240
sévit à l’aveugle et commet des bévues ridicules,
mais
il en existe une autre, plus redoutable encore, exercée par entente t
241
ariste, écrit Isaiah Berlin, imposait le silence,
mais
du moins n’ordonnait-elle pas aux professeurs ce qu’ils avaient à ens
242
pe, surtout de France, d’Allemagne, d’Angleterre,
mais
aussi du monde scandinave, d’Espagne et d’Italie. Un Ibsen, un Strind
243
en plus toute acuité. On voyait les différences,
mais
on ne les croyait pas irréductibles. On admettait les contrastes, mai
244
t pas irréductibles. On admettait les contrastes,
mais
en accentuant plutôt les affinités naturelles, les traits concordants
245
érer la vie musicale et théâtrale de l’Occident.
Mais
voici l’été de 1914 : il surprend la Russie dans un état de malaise s
246
oyez que les premiers succès sont incontestables.
Mais
nous avons encore beaucoup à faire… » Il faut donc nommer un comité d
247
tude qui proclame une liberté totale de commerce,
mais
exige des interdictions et contrôles… dans tous les autres domaines d
248
Je puis concevoir les nécessités de l’autocratie.
Mais
je ne vois pas pourquoi nous devrions accepter une combinaison arbitr
249
mme d’ordinaire voyages d’affaires ou de plaisir,
mais
un instrument de la politique étrangère des Soviets, destiné à apport
250
les cultures différentes de l’Asie et de l’islam,
mais
encore de rétablir entre nos propres nations européennes. Cependant,
251
affirmé (sans toujours l’appliquer sévèrement22)
mais
qui prévaut au plus haut degré sous le régime actuel, pour des raison
252
es et justes : que cela soit dit en toute clarté.
Mais
nous voyons aussi qu’il est hors de question qu’elles puissent être a
253
nde. Nous pouvons avoir des opinions différentes,
mais
une chose doit nous unir : l’effort à accomplir pour être utiles à l’
254
’une manière très « solide », comme il l’indique)
mais
bien des Russes et des non-communistes. Acceptant sans réserve le pri
255
l’améliorer ?) Tous ces sujets sont « brûlants »,
mais
ils nous semblent ménager une mesure d’accord assez large pour que la
256
d’un laboratoire peut être vitale pour un savant,
mais
vaguement pittoresque pour un homme sans culture scientifique : celui
257
herchent pas à attirer la grande masse inéduquée,
mais
les artistes, les critiques et les amateurs éclairés. La condition de
258
Nous ne pouvons entrer ici dans plus de détails,
mais
cette précaution de principe devait être formulée ; les modalités d’e
259
contrôler et éduquer d’une manière bien définie.
Mais
s’ils se déclarent favorables au principe des échanges culturels, com
260
epter des échanges qui seraient libres chez nous,
mais
« autorisés » chez les Russes. Et cela par simple réalisme, en vertu
261
ges culturels — libres ou contrôlés, peu importe,
mais
réels — entre l’Occident et la Russie. Les échanges de délégués-propa
262
ns vivant aujourd’hui à l’ouest du rideau de fer.
Mais
la méthode, au fond, n’est pas renouvelée. Ce qui a échoué, c’est un
263
ements hésitent, voire penchent pour la négative.
Mais
quelles sont les autres méthodes proposées ? Il y a celle qui consist
264
e non par pièces et morceaux peu à peu imbriqués,
mais
d’un seul coup, par une révolution d’ordre essentiellement politique.
265
unions fonctionnelles ne seraient que les moyens.
Mais
en fait, l’attitude fédéraliste diffère en esprit des deux autres. El
266
s’agit pas de choisir une formule de « relance »,
mais
d’accentuer notre effort pour préparer les responsables de demain à v
267
affinités profondes avec la méthode fédéraliste),
mais
au contraire, elle nourrit l’ambition de les servir toutes. Nous semo
268
, dans un monde qui l’attaque quand elle faiblit,
mais
ne cesse d’avoir besoin d’elle. ai. Rougemont Denis de, « Relance
269
leur ont apporté des solutions encore partielles
mais
concrètes. Plusieurs des autres points du programme ont été réalisés
270
» basée sur la communauté déjà existante des Six,
mais
ouverte à tous les autres pays d’Europe. On distingue mal en quoi cet
271
oient augmentés, d’une manière massive et rapide,
mais
sans disperser les efforts ni créer de nouvelles confusions dans l’op
272
articles de presse favorables à nos propositions.
Mais
il faut être deux pour dialoguer. En attendant, citons quelques infor
273
acroix, Courbet et Daumier… (à cause des sujets),
mais
considèrent Cézanne comme le début de la décadence ». Ils sont très h
274
minutes d’applaudissements lors de la première —
mais
stupéfaction et gêne du public quand les acteurs s’embrassent sur la
275
itier l’individu à des mystères en tant que tels,
mais
au contraire à éliminer le mystère. Au lieu d’inspirer au jeune disci
276
ent dans notre xxe siècle : le drill militaire.)
Mais
la préparation à l’autonomie personnelle va dans le sens contraire. À
277
otalitaire) et l’individualisme ? Oui sans doute,
mais
à condition de ne jamais perdre de vue le fait que ces tendances cont
278
e et la libertaire — n’est peut-être qu’un idéal,
mais
il n’en demeure pas moins l’idéal directeur d’une éducation méritant
279
ividualité enfantine jusqu’au refus de la former.
Mais
précisons : si la formation intellectuelle qu’elle offre est de plus
280
18 ans, et cela non seulement pendant les leçons
mais
par le moyen d’innombrables activités « sociales » qui absorbent les
281
l, non dirigé bien sûr, capricieux comme la mode,
mais
comme elle, contraignante pour l’esprit. La voie européenne Ces
282
communiquer, par le moyen de disciplines souples
mais
fermes, le sens de la communauté (culturelle, politique et sociale) a
283
le but de toute éducation non seulement en Europe
mais
pour l’Europe. Former des responsables Pour former cet homme li
284
t, sur la foi de son journal et de ses principes.
Mais
voici qu’on lui demande de voter pour un candidat inconnu, dont le pa
285
ication démentie par les faits, tant qu’on veut —
mais
du moins le militant communiste a le sentiment qu’il sait ce qu’il do
286
orces, non seulement pour l’ensemble du continent
mais
pour telle région, tel village, dans tel milieu professionnel, et enf
287
mondiale à celle de la commune et de l’individu.
Mais
le mouvement inverse, de la partie au tout, n’est pas moins nécessair
288
onne volonté qui nous répètent « unissez-vous ! »
mais
gardent les mains dans leurs poches. Bref, pas d’action européenne sa
289
ction européenne sans une élite de responsables ;
mais
pas d’élite sans une éducation qui oriente l’individu dans le monde a
290
Elle n’est plus un slogan politique et abstrait,
mais
une aventure personnelle, à la mesure des jeunes les plus entreprenan
291
t certes à l’excès dramatisée et poussée au noir,
mais
n’en demeure pas moins significative. 28. Joan Dunne, Retreat from L
292
de vivre. Ce n’est pas encore l’heure des bilans,
mais
celle de se demander si le cap est bien fixé, et de vérifier les comm
293
ières lignes de notre page de couverture, au dos.
Mais
un programme ne vaut que ce qu’on en fait. Qu’a-t-on fait dans ces mu
294
démarches préalables que suppose un tel résultat.
Mais
poursuivre en même temps la préparation d’une douzaine de réunions an
295
nous le pensons peut-être pour la première fois.
Mais
ce qu’il n’est qu’honnête de souligner ici, c’est que l’ampleur des t
296
pe ne sera pas « faite » et sauvée par des plans,
mais
par des hommes qui la voudront de toute leur âme. Notre effort princi
297
possédant des qualités littéraires particulières,
mais
qui cependant n’ont pas semblé répondre suffisamment au second critèr
298
raires pousse non seulement à la rédaction hâtive
mais
encore à la publication « spéculative » de romans ou de récits souven
299
ns d’édition. Quant aux manuscrits encore inédits
mais
déjà acceptés par un éditeur — ils étaient admis cette fois-ci par le
300
n’est pas lancé par quelques Français à d’autres,
mais
par le Progrès à tous les Européens. Les autres défis qui occupent no
301
le moyen, qui est de vivre à l’âge de l’Europe.
Mais
cela suppose une révolution : l’Europe ne se fera pas d’elle-même, co
302
passages d’une malice percutante, à la Voltaire.
Mais
aussi, cette page décisive dans sa lucide simplicité : La mesure de
303
oi, la garantie de l’écoulement et la paix, soit.
Mais
il faudra bien qu’ils sachent un jour que leur modeste revendication
304
les choses, y compris cette chose qu’est l’homme.
Mais
aussi, ce qui est humain, c’est l’orgueil de la créature, et l’obstin
305
serait plus de problèmes qu’elle n’en résoudrait.
Mais
leur offrir des services communs et une inspiration européenne commun
306
x nationaux et locaux, plus ou moins spécialisés.
Mais
il n’y avait rien qui pût attirer l’attention d’un vaste public sur d
307
ceux qu’ils auraient pu trouver dans le commerce,
mais
que, pour bien des raisons, ils n’allaient pas y chercher. (Par exemp
308
łosz, poète polonais, déjà célèbre dans son pays,
mais
récemment réfugié à l’Ouest, où son nom était encore ignoré, pour son
309
tions. Ce bulletin de presse voudrait y remédier.
Mais
les résultats obtenus par le CEC ne pourront être appréciés à leur ju
310
ette évolution inévitable, déjà sensible aux USA,
mais
qui doit être orientée dès le début dans un sens positif et créateur.
311
p demander, bien sûr. C’est peut-être impossible.
Mais
on ne fera pas l’Europe sans expliquer pourquoi. La passion militante
312
nité de base incontestable : un ensemble complexe
mais
cohérent de conduites morales et sociales, d’institutions politiques,
313
e fait rend cette action possible. Premier point.
Mais
il y a plus. L’unité de base elle-même sera bientôt perdue si nous n’
314
Nous apportons ceci, comme une très pauvre obole,
mais
aussi comme un témoignage, comme une exhortation à répondre à l’appel
315
ar elles sont devenues pratiquement impensables —
mais
bien pour que nos peuples trouvent ensemble la force de résister aux
316
rte avec le colonialisme, condamnée sans recours,
mais
on l’imite partout. Et ceux qui se croyaient sûrs de recueillir ses d
317
au monde que l’Europe divisée reste impuissante,
mais
aussi que l’idéal européen reste plus fort et plus vivant au cœur des
318
’il faille faire l’Europe est maintenant évident.
Mais
que l’on puisse la faire, c’est-à-dire qu’on la veuille, dépendra d’u
319
chances de succès dans nos différents parlements.
Mais
il serait insensé de crier victoire. La construction d’une Europe pol
320
pinion bouge, la jeunesse bouge, le danger croît,
mais
les parlements restent cois. Suez et Budapest n’auraient-ils pas suff
321
ne contribuent pas seulement à meubler l’esprit,
mais
à conditionner le jugement, et cela avant l’âge où le jeune homme peu
322
nsi la Suisse conserve une situation privilégiée,
mais
qui ne peut se prolonger longtemps si ses voisins ne se relèvent pas
323
nomique (OECE), groupant 16 pays, dont la Suisse.
Mais
le continent reste divisé par d’innombrables barrières douanières, di
324
6 pays est formé : le Conseil de l’Europe est né.
Mais
il n’est qu’un organe consultatif. Il n’a pas de pouvoir exécutif. Le
325
pays est connu sous le nom de « Petite Europe »,
mais
il compte au total 165 millions d’habitants, donc autant que les État
326
ccupe une position centrale dans notre continent,
mais
n’a pas de débouchés directs sur la mer. Une large proportion de ses
327
une éventuelle attaque atomique venant de l’Est.
Mais
la neutralité militaire de la Suisse l’a empêchée d’adhérer à l’allia
328
isse observe fidèlement son devoir de neutralité.
Mais
cette neutralité a été reconnue « dans les vrais intérêts de l’Europe
329
de l’Europe. Elle connaît une grande prospérité.
Mais
cette prospérité peut être compromise par la crise européenne. 2. Les
330
ux alliances militaires des autres pays d’Europe,
mais
coopère aux institutions économiques européennes. Ses intérêts propre
331
a musique, et je ne dis pas que tous l’entendent,
mais
il n’y a pas seulement les millions d’auditeurs de la radio et de la
332
cercles de l’élite qui la cultivaient autrefois.
Mais
elle est devenue en même temps un facteur point du tout négligeable d
333
tout autres. Beaucoup les approuvent entièrement.
Mais
nombreux sont aussi ceux qui souhaitent : — soit d’atténuer l’insista
334
à Copenhague qu’à Budapest », voilà qui est sûr ;
mais
en revanche, Mozart peut donner plus de joie à Salzbourg que n’import
335
ien aux « idylliques vallonnements franconiens »,
mais
Bayreuth, par la seule histoire de son festival « consacré » prédispo
336
séparables de l’atmosphère festivale ou fériale.
Mais
le cadre et l’ambiance, pour nécessaires qu’ils soient, ne peuvent-il
337
’est pas créée par la nature extérieure des lieux
mais
par la nature interne de leurs programmes « exceptionnels » ou par le
338
nte pas seulement un danger de commercialisation,
mais
d’abord une condition d’existence matérielle pour les festivals, et q
339
ertu d’interdictions de label, même bien fondées.
Mais
que ce jury voie le jour ou non, le seul fait de l’envisager et de le
340
la fois ; car autrement il ne serait pas un club,
mais
un syndicat recruteur ou quelque société secrète. Les festivals et
341
nigaud qui a dit cela ne mérite pas une réponse,
mais
voici qui est sérieux : la musique est d’Europe, en ce sens qu’elle e
342
ope non seulement historiquement, dans sa genèse,
mais
encore essentiellement dans sa nature, étant née du complexe physico-
343
es problèmes de l’union politique de nos peuples,
mais
elle atteste mieux que la science — autre produit typique de l’Occide
344
du, aucun problème pratique une fois pour toutes.
Mais
cela montre en tout cas que le double souci de spécifier les programm
345
ion. Elles tendent toutes les trois à spécialiser
mais
aussi, et du même mouvement, à « européaniser » les manifestations mu
346
e de la presse, du livre, du film et de la radio,
mais
aussi dans les établissements d’enseignement scolaires, universitaire
347
ont fait depuis lors — ne sera jamais abandonné.
Mais
dès nos premiers pas dans le concret de l’Europe, nous avons dû recon
348
té 1950, avait recommandé de soutenir le Centre. (
Mais
la seule République fédérale donna vraiment suite à ce vœu, d’autres
349
ses fusées ne sont pas parties du premier coup :
mais
on sait aujourd’hui que cela peut arriver dans les meilleures famille
350
plètes que soient encore plusieurs d’entre elles,
mais
la séance continue. Regard sur l’avenir Cependant, la situation
351
nos peuples, de Gibraltar à l’Oural si possible !
Mais
la seule annonce de la mise en application du Marché commun a suffi p
352
elles de leurs activités et de leurs ressources —
mais
celles-là seules ! — qui bénéficieraient d’une intégration plus pouss
353
’URSS, nous sommes ridiculement sous-développés !
Mais
il est clair que les États, les organisations européennes officielles
354
ression constante d’idéologies nées de ses œuvres
mais
qui lui opposent désormais un visage méconnaissable et parfois hostil
355
uropéen de l’éducation populaire, rattaché au CEC
mais
autonome. Il a son siège à Bergen, en Hollande. Sous la direction de
356
aire et de souvenirs antiques (grecs et romains),
mais
qui était en voie de dépeuplement, voir si l’on peut donner à ses hab
357
Objectif : analogue à celui de la Haute-Provence,
mais
dans une région d’économie mixte (rurale et industrielle) en plein es
358
ut être mesurée par les comptes rendus de presse,
mais
plus encore par les très nombreux articles qui s’en sont inspiré, par
359
ève, février 1958, p. 37-38. br. Texte non signé
mais
Denis de Rougemont est mentionné comme l’auteur dans le sommaire du n
360
nt par des appels à quelque engagement politique,
mais
en leur proposant des tâches concrètes à résoudre en commun dans leur
361
les résultats d’une entreprise de cette nature ;
mais
nous voyons du moins sur quelles thèses elle se règle, vérifiées par
362
’Union de l’Europe ne sont pas dans les « faits »
mais
bien dans les esprits : c’est donc là qu’il s’agit de les surmonter d
363
e cadre optimum se trouve être local ou régional,
mais
il ne coïncide pas davantage avec les limites d’un État, découpage so
364
appellent un effort commun ne sont pas nationales
mais
humaines, et ne prennent leur plein sens qu’à l’échelle de l’Europe,
365
es, non point par choix sentimental ou doctrinal,
mais
par conscience professionnelle. D’autre part, s’adresser aux jeunes.
366
ise de conscience. L’information européenne
Mais
toute éducation comporte une instruction, outre la formation du carac
367
é au jour le jour, suivant pas à pas l’événement,
mais
au contraire : elle se propose de préparer le terrain, d’éclairer les
368
e voir au plus grand nombre possible d’Européens,
mais
d’abord à ceux qui détiennent une responsabilité quelconque à n’impor
369
e nos préjugés, de nos complexes ou de nos goûts,
mais
qu’elle se trouve dictée par la conjoncture mondiale et par toute l’é
370
tale. Si nous voulons survivre, il faut l’union ;
mais
cette union ne se fera pas d’elle-même ou par l’opération de mystérie
371
ure mondiale. L’Europe reine du monde avant 1914,
mais
perdant cette royauté à la suite de deux guerres provoquées par ses p
372
mes. — Le nationalisme s’opposant à notre union,
mais
provoquant des unions étrangères contre nous (exemples de la Républiq
373
qui se sont dressés de toutes parts depuis 1945 ;
mais
se montrant incapable de relever le défi à cause de sa division en pe
374
oyer vivant d’une civilisation dont les produits,
mais
non pas les valeurs, sont répandus sur toute la Terre, imités et copi
375
eurs, des musiciens et des mécènes de la culture.
Mais
le CEC n’est pas seul à travailler dans cet immense domaine. Une ving
376
ts de l’Europe sont ceux que lui crée sa culture.
Mais
il s’en faut de beaucoup que les détenteurs actuels des moyens matéri
377
e américain, et de rejeter le système soviétique.
Mais
ce même paradoxe, inversé, se reproduit dans le camp de la liberté, c
378
a tyrannie. Ils tiennent la culture pour un luxe.
Mais
c’est elle qui a produit leurs richesses. Car ce ne sont pas eux, apr
379
t des Européens, c’est leur culture tout entière.
Mais
on dirait que la culture paraît à certains si respectable qu’ils n’os
380
e inscrits au chapitre des dons philanthropiques,
mais
à celui de l’intérêt bien compris, de la défense de l’Europe et de no
381
tres institutions se dévouent presque sans appuis
mais
avec la passion lucide de ceux qui luttent contre la montre, nous les
382
dangers que nous courons tous ensemble en Europe,
mais
aussi des promesses qu’implique l’union future, — cette vision claire
383
le plus satisfaisant du régime fédéral à établir,
mais
sans se préoccuper suffisamment des moyens de pression requis, c’est
384
comme le veut la méthode éducative et culturelle,
mais
cela prendra toute une génération. 2. Le Marché commun prévoit douze
385
suré ? On est parti, bien sûr, et qui dit mieux ?
Mais
que feront d’ici-là tous nos autres pays ? Et ceux de l’Est ? 3. La r
386
nte élue exprime l’impatience la mieux légitimée.
Mais
s’il lui faut dix ou quinze ans pour convaincre le « peuple européen
387
grand sans passion, c’est-à-dire sans partialité.
Mais
le fédéralisme a pour principe premier de composer des exigences vala
388
attitude fédéraliste est un compromis impensable.
Mais
notons que leurs « succès » alternés n’ont provoqué que de mémorables
389
cette formule : les contraires ne s’excluent pas,
mais
s’impliquent mutuellement. Nos partis, routiniers à gauche autant qu
390
cacité politique, l’avenir jugera, c’est entendu.
Mais
il devra tenir compte de ce peu que nous savons pour en avoir été tém
391
agissait à côté d’elle ou n’avait agi avant elle,
mais
encore l’historien, s’il est honnête, s’avouera incapable de soutenir
392
e une Assemblée non prévue par le traité de Rome,
mais
chargée des mêmes attributions constituantes, à ratifier soit par les
393
une politique, dans une démocratie qui « joue ».
Mais
ce sont vingt partis, dix-huit États, et d’innombrables groupes écono
394
ivique européenne dans les générations montantes,
mais
la seule union politique du continent. C’est à ce résultat prochain,
395
de ses pouvoirs et rayonne dans le monde entier.
Mais
tout peut être compromis par l’échec de l’union politique. C’est dans
396
à son issue, qui ne dépend de vous qu’en partie,
mais
cette partie vous intéresse au premier chef et justifie notre rencont
397
llet un groupe d’études plus restreint que prévu,
mais
capable de se prononcer en temps utile sur les questions à débattre,
398
tenu des promesses qu’ils croyaient imprudentes,
mais
vous voyez que ce n’était pas le cas. De plusieurs côtés, on nous a d
399
saisies du projet qui nous occupe, sont en droit,
mais
aussi en devoir — me semble-t-il — d’attendre de vos résolutions. b
400
en formés que possible dans une spécialité donnée
mais
qui, en même temps, prennent conscience de l’ensemble culturel et hum
401
ne se limiterait pas à un enseignement technique,
mais
y ajouterait un programme d’études européennes. Inconvénients de l
402
créera sans nul doute des instituts de ce genre.
Mais
ils naîtront d’initiatives dispersées. Ils auront à assurer chacun so
403
, si les instituts restaient purement techniques.
Mais
comme ils prévoient tous — et fort heureusement — des cours généraux,
404
est un artisan, qu’il soit peintre ou ingénieur.
Mais
à partir du romantisme, celui qui exerce un art est appelé un artiste
405
ie, la rend digne d’être vécue, « worth living ».
Mais
ce n’est pas seulement la notion, c’est la chose aussi qui est récent
406
fs » ceux qui se bornent à assister à des matchs.
Mais
ils deviennent peu à peu perméables à des valeurs culturelles, de mêm
407
nt toujours peu nombreux, et relativement isolés.
Mais
qui sait s’ils sont aujourd’hui plus ou moins nombreux qu’hier ? Le g
408
le sens des valeurs réelles dans le grand public.
Mais
en fin de comptes et au total, il sert le prestige de la culture. Peu
409
a télévision, le cinéma, le disque et le journal,
mais
il est certainement permis d’y ajouter le livre, dès qu’il devient as
410
ions de disques du chanteur de charme Tino Rossi.
Mais
en même temps, et voilà le fait nouveau, on a vendu 4 à 5000 exemplai
411
it en France 12 millions de microsillons en 1954,
mais
35 millions en 1957. Il est facile d’imaginer que ces millions de dis
412
mps que s’accroît le pouvoir d’achat des masses ;
mais
surtout, elle permet de raccourcir le temps de travail à l’usine, et
413
clair qu’on ne fera pas l’Europe avec des livres,
mais
pourra-t-on la faire sans eux ? Car c’est en bonne partie par leur mo
414
largement la nation, non seulement dans l’espace,
mais
dans le temps. Car l’Europe existait bien avant les nations, et nulle
415
à presque fait à deux reprises dans notre siècle,
mais
elles périraient avec elle. L’avenir de chaque nation du continent se
416
ays. Notre Bibliographie en donnera quelque idée.
Mais
nous n’avons retenu que le meilleur. Parmi les centaines d’ouvrages q
417
lement 8 éditeurs, représentant non pas leur pays
mais
leur langue42. Les objectifs de ce pool sont définis par les statuts
418
urs, trouveraient ainsi un bon début de solution.
Mais
si l’idée s’impose par sa simplicité autant que par sa nouveauté, il
419
vente doivent exister non pas dans un seul pays,
mais
dans huit au moins. Tel livre peut être excellent en soi, et très « v
420
peut être excellent en soi, et très « vendable »,
mais
s’il n’apporte pas de contribution certaine aux buts européens de l’a
421
ître important ou utile pour la cause européenne,
mais
peu « vendable » en général, ou impossible à lancer dans certains pay
422
professeurs, instituteurs et autres enseignants,
mais
par tous ceux qui peuvent jouer un rôle dans l’édification de l’Europ
423
que, ni latin ni anglo-saxon, quant aux préjugés,
mais
tout cela à la fois quant aux sources et aux exemples invoqués dans l
424
, Reynold et Friedrich Heer sont plus personnels,
mais
nul n’est plus solide, plus convaincant, moins discutable que Gollwit
425
ement traités — ne se voient même pas mentionnés.
Mais
rien n’est plus injuste que de reprocher à un auteur ce qu’il n’a pas
426
e dit l’anglais. Sa traduction en France surtout,
mais
aussi en Angleterre, en Italie et en Espagne, rendrait un beau servic
427
ec l’absurde, le pittoresque avec le raisonnable,
mais
dont se dégage finalement une idée générale de l’Europe, patrie d’éle
428
r tous les militants de la fédération européenne,
mais
aussi par ses adversaires ; que l’on souhaite voir traduit bientôt da
429
dits pourrait certes amender sur plus d’un point,
mais
non pas remplacer ni déclasser de sitôt. Car nous tenons, avec cet ou
430
moins approfondi dans l’exégèse de chaque auteur,
mais
il garde le mérite d’être complet : pas un auteur valable ne me paraî
431
nt de travail sans nul doute unique en son genre.
Mais
comme tel, on souhaiterait de le voir amélioré dans ses éditions subs
432
s sont données en italien, comme il est naturel ;
mais
leurs références renvoient trop souvent à des traductions françaises
433
talienne de grouper sous D les noms à particule —
mais
pas tous — de sorte qu’on finira par trouver Comines entre Dickens et
434
ous S, et « Tocqueville A. » sous T. Par bonheur,
mais
sans plus de logique, tous les « von » allemands (Metternich, Goethe,
435
ous V, comme il arrive dans les index américains,
mais
répartis sous les initiales de leur nom de famille, comme il se doit.
436
famille, comme il se doit. Vétilles sans doute,
mais
gênantes dans un ouvrage de référence, précisément. Au reste, l’œuvre
437
inecke, Max Weber, Spengler, Dilthey et Jaspers —
mais
aussi à Auguste Comte, à Toynbee, et à saint Augustin, c’est-à-dire a
438
re aux grands auteurs de systèmes de l’Histoire ;
mais
pour ne pas les imiter. A-t-on remarqué que les génies systématiques
439
r tous les autres, le mot fin ne signifie pas but
mais
décadence et chute. Notre auteur, au contraire, tient que « la missio
440
t et dans l’avenir plus encore que dans le passé.
Mais
pour éveiller cette conscience, il faut aller jusqu’à ses sources col
441
verront mieux non seulement les erreurs à éviter,
mais
surtout les possibilités d’action efficaces qui existent dans tel ou
442
ence des sociologues jugera peut-être sévèrement.
Mais
ce défaut nous a mis à l’abri de la tentation majeure dans ce domaine
443
visibles à l’œil nu et difficilement mesurables,
mais
attendues et comme préfigurées par la nature même des tissus sociaux.
444
stes sans lesquels nous n’eussions rien pu faire,
mais
avec lesquels désormais nous savons qu’une action persévérante et féc
445
rai qu’on lui attribue des contenus assez divers.
Mais
si nous négligeons les disputes pédantes, il est facile de définir un
446
our mieux le préciser, au terme de civilisation. (
Mais
Français et Allemands s’entendent mal sur la définition et la valeur
447
culture, à faire voir qu’elle n’est pas un luxe,
mais
une nécessité vitale pour tous nos peuples. En effet, leur niveau de
448
les apports les plus divers au cours des siècles,
mais
antérieure et supérieure à tous les découpages successifs de nos fron
449
par des bornes-frontières et un cordon douanier,
mais
seulement par son contenu vivant, par la cohérence de ses principes e
450
s politiques sur lequel nous sommes sans pouvoir,
mais
dont nous devons anticiper le dépassement. Nous travaillons ici pour
451
micaux. Plusieurs nous ont aidé dans notre tâche.
Mais
tous paraissent avoir compris — et certains nous l’ont dit expresséme
452
ient dans les faits, dans les intérêts matériels.
Mais
nous pensons qu’ils sont d’abord dans les esprits, leurs préjugés et
453
eu sur ceux qui forment les esprits et l’opinion,
mais
également en saisissant toute occasion de réveiller chez les Européen
454
orces culturelles, sans frontières à l’extérieur,
mais
tout encombré de barrières et de chicanes périmées. Il s’agit donc d’
455
ombe, parce qu’ils étaient ensemble… en Amérique.
Mais
ici, chacun se plaint de manquer de fonds, parce que chacun s’enferme
456
bien entendu — un Centre n’écrit pas de poèmes —
mais
pour qu’il y ait quelque part en Europe un lieu où l’on se préoccupe
457
es, sportifs même… Nous sommes sur la bonne voie.
Mais
deux dangers subsistent : les centres de coordination se sont multipl
458
institution de ce genre n’existe pas en théorie,
mais
qu’elle répond à des problèmes concrets. En voici trois, qui se posen
459
les fameux doubles emplois (sans cesse dénoncés,
mais
sans cesse renaissants) et de mettre en pool celles de leurs activité
460
elles de leurs activités et de leurs ressources —
mais
celles-là seules — qui bénéficieraient d’une intégration plus poussée
461
’URSS, nous sommes ridiculement sous-développés !
Mais
il est clair que les États, les organisations européennes officielles
462
ression constante d’idéologies nées de ses œuvres
mais
qui lui opposent désormais un visage méconnaissable et parfois hostil
463
l’honnête homme. Notre idée de l’homme a changé.
Mais
quelle est-elle ? Nous continuons à parler de méthode d’éducation et
464
it l’avocat voici un siècle, pourra nous y aider.
Mais
avant de l’appliquer aux trois grandes régions qui forment l’Occident
465
nsmission des connaissances n’est plus initiation
mais
instruction publique, c’est-à-dire communication directe, sans prépar
466
instruction ne vise pas à introduire au mystère,
mais
au contraire à l’éliminer. Elle distribue, comme au hasard, une certa
467
ividualité enfantine jusqu’au refus de la former.
Mais
précisons : si la formation intellectuelle qu’elle offre est de plus
468
18 ans, et cela non seulement pendant les leçons
mais
par le moyen d’innombrables activités « sociales » qui absorbent les
469
l, non dirigé bien sûr, capricieux comme la mode,
mais
comme elle, contraignante pour l’esprit. Ainsi d’une part, la liberté
470
communiquer, par le moyen de disciplines souples
mais
fermes, le sens de la communauté (culturelle, politique et sociale) a
471
le but de toute éducation non seulement en Europe
mais
pour l’Europe. J’ai marqué trois tendances pratiquement dominantes da
472
dance « russe » et de la tendance « américaine ».
Mais
mon objet, ici et aujourd’hui, n’était que de vous proposer un cadre
473
le a besoin pour voler de la résistance de l’air,
mais
elle n’a pas reçu de « programme » invariable. Elle doit choisir sans
474
séparées, jamais être sacrifiées l’une à l’autre,
mais
maintenues ensemble, et c’est cette tension, sans cesse renouvelée et
475
? Les avis diffèrent sur des questions de degré,
mais
tout le monde admet tacitement qu’il ne peut s’agir que d’un dosage d
476
vexante, et non pas pour avoir la paix vous-même,
mais
pour favoriser la paix de leur esprit et les moyens d’abord physiques
477
ue celui de vos collègues de l’Est et de l’Ouest.
Mais
avouez qu’il est aussi plus passionnant. Là encore, l’Europe va se vo
478
ns de diversité — dans la préparation des élèves.
Mais
elle ne doit pas perdre de vue, pour autant, la nécessité fondamental
479
ciences et de technologie, indispensables certes,
mais
insuffisants lorsqu’il s’agit de créer, d’innover librement. La v
480
mmes homogène : le technicien, le citoyen ajusté.
Mais
comment passer d’une méthode, par définition générale, au But particu
481
on, discutons méthodes. Il n’y en a pas de bonne,
mais
il y en a de pires que d’autres. Aucune n’est capable de conduire ass
482
cune n’est capable de conduire assurément au But,
mais
n’importe laquelle, appliquée avec liberté et mise de côté quand il f
483
trois mots : pensez au noir. » J’avais compris !
Mais
comme je ne bougeais pas, il ajouta : « Ne pensez plus à ce que vous
484
où l’instruction avait échoué. J’ignore son nom,
mais
j’ai tiré de sa leçon toute une morale, et même tout un livre que je
485
t certes à l’excès dramatisée et poussée au noir,
mais
n’en demeure pas moins significative. 46. Joan Dunne, Retreat from L
486
ut de même — elle est déjà en train de se faire —
mais
elle n’aura que le nom d’une démocratie, que le nom d’une fédération
487
les S.A. du monde, non point par les actionnaires
mais
par un groupe d’administrateurs délégués, de directeurs généraux et d
488
donc celui de la promotion d’un civisme européen.
Mais
de quoi pouvons-nous partir, sinon des institutions existantes — et n
489
nazi et l’acquisition de réflexes démocratiques ;
mais
moins d’instructions officielles, puisque chacun des onze Länder est
490
d’un régime démocratique nouvellement institué »,
mais
de « former l’enfant, de cultiver en lui l’amour de son pays et de le
491
s de sa vie. On peut le déplorer ou s’en réjouir,
mais
il importe d’abord de s’en rendre compte, — et de constater en même t
492
s garde le sien, comme en Allemagne ou en Suisse)
mais
toutes les lois et directives générales concernant l’éducation sont d
493
as un compte suffisant des réalités économiques !
Mais
il est clair aussi que, dans ces conditions, le civisme réel n’existe
494
assant par l’histoire, l’économie et la morale ! (
Mais
pourquoi ne pas dire dans nos leçons d’instruction civique, ce qu’il
495
e l’enseignement d’un véritable civisme européen,
mais
ils en montrent, ici ou là, les points de départ dès maintenant exist
496
’Europe non plus seulement un problème politique,
mais
le pays de son avenir, quelque chose à aimer si l’on aime l’aventure.
497
que j’ai connu, à partir de sa soixantième année.
Mais
de sa carrière jusque-là, je n’entrevoyais que des bribes. M’aidant d
498
consacrera sa vie. Ce jeune Polonais sans nation,
mais
non pas sans patrie, va recevoir une éducation idéalement européenne.
499
ne. Il arrive à Paris en 1906. Il n’a que 18 ans,
mais
il sait déjà cinq langues, et deux ans plus tard il deviendra « le pl
500
olonais avant même de paraître en volume à Paris.
Mais
la littérature n’est pas sa vocation. Ses essais de création littérai
501
par les femmes qu’il ne veut le laisser entendre,
mais
sa carrière de « politicien privé » lui paraît seule digne d’être ret
502
pays dont le style de vie lui convient le mieux,
mais
aussi le pays qui offre les meilleures chances à l’action pour laquel
503
une poignée de députés la représentent à Vienne,
mais
sans influence notable ; enfin, dans la partie prussienne, les enfant
504
lonais des trois régions et ceux de l’émigration,
mais
il ne suffit pas à inspirer et diriger une action politique commune,
505
ner l’indépendance non point contre une puissance
mais
contre trois ! Personne ne parle plus au nom de la Pologne, et l’opin
506
premières études dans le même lycée que Retinger,
mais
vingt ans plus tôt, Conrad avait déjà derrière lui, à cette époque, t
507
politique de première importance pour sa patrie.
Mais
cette mission, il devra l’accomplir en passant d’abord chez l’ennemi.
508
se au Général non pas en allemand ni en polonais,
mais
en français, et lui dit hardiment qu’il veut aller en France. Interro
509
à se rendre en Suisse. C’est un premier résultat,
mais
Retinger veut davantage. Il donne à son taxi l’adresse de l’ambassade
510
stres auxquels il expose sa mission et ses plans.
Mais
c’est en Angleterre qu’il a décidé d’établir sa base d’opérations. Pe
511
de Polonais internés, dont il a dressé la liste.
Mais
le plus difficile reste à faire : persuader les dirigeants anglais, é
512
ons religieuses, syndicats, pressure groups, etc.
Mais
surtout, écrit-il : « Je n’avais pas encore bien vu que la question n
513
on n’était pas seulement d’avoir de bonnes idées,
mais
que ces idées devaient être implantées dans un milieu donné, et qu’il
514
itique anglaise, publié à Paris sans nom d’auteur
mais
préfacé par Stephen Pichon (plusieurs fois ministre des Affaires étra
515
risent à explorer les chances d’une paix séparée,
mais
à ses risques et périls. Lord Northcliffe, le fameux propriétaire du
516
Il veut votre peau », lui dit Philippe Berthelot.
Mais
sûr de lui et de son bon droit, Retinger néglige tous ces avertisseme
517
ent pro-polonais, et sincèrement amical avec moi,
mais
pas très courageux… Après beaucoup d’hésitations, et visiblement à so
518
par la suite les fonds qu’il possédait en France.
Mais
le gouvernement interdit tout transfert, et Retinger passa les neuf m
519
nseillé la mer ; parce que l’aventure le tentait,
mais
aussi, et peut-être d’abord, parce que la femme qu’il aimait alors vi
520
qu’en effet une somme était venue à son adresse,
mais
que les règlements empêchant de la garder plus de 15 jours, on venait
521
e de hasards qu’on vient de voir l’avait conduit,
mais
dont la démesure naturelle et l’exubérance humaine l’ont aussitôt séd
522
, en dividendes, un tiers de ses revenus annuels,
mais
le privait aussi de son indépendance, et ne cessait de provoquer des
523
endrait sur la route pour le mener à San Antonio.
Mais
il lui faut traverser d’abord une étendue couverte de touffes de cact
524
il atteint la route. Il ne voit pas de charrette,
mais
un agent de police. Il tente de lui expliquer, dans son mauvais espag
525
ques kilomètres plus loin, la charrette apparaît.
Mais
au lieu de le conduire à San Antonio, où Morones devait le rejoindre,
526
innocent, lui serre la main et le fait relâcher.
Mais
sitôt sorti du bureau du juge, dans le corridor, Retinger est de nouv
527
onomiques, l’opportunité d’une union de l’Europe.
Mais
Ernie Bevin, sollicité de prendre la direction de l’affaire, refuse,
528
au niveau où l’histoire non seulement se prépare,
mais
se fait. Aux côtés du général Sikorski Trois divisions polonais
529
che de son chef. Il connaît Sikorski depuis 1916.
Mais
il ne s’est lié avec lui que plus tard, en 1923, lorsque la Fédératio
530
mportait que la Pologne, soutenue par les Anglais
mais
envahie par les Russes, ne devînt pas un obstacle à la conduite d’une
531
ocrate lui permit ainsi de lutter contre l’ennui,
mais
aussi contre l’anxiété : c’était en effet par un saut en parachute qu
532
nnue des nazis quelques heures après son arrivée,
mais
il l’ignorait alors, et de fait, durant les trois mois que dura sa mi
533
sans le regarder : « Comme d’habitude, docteur ».
Mais
dans un autre établissement où il dînait, près d’une table occupée pa
534
refusa pendant des jours de se laisser baigner !
Mais
bientôt, il s’arrangea pour recevoir malgré tout des visiteurs. Quand
535
quelques minutes, et les moteurs remis en marche.
Mais
les roues étaient bloquées dans la boue. Il fallut évacuer l’avion à
536
e la piste devant les ambulances qui attendaient.
Mais
au lieu de poursuivre son voyage vers Londres, avec ses compagnons, R
537
dépendance polonaise reconquise sur les Allemands
mais
presque aussitôt reperdue au profit des Russes, Retinger ne voyait pl
538
r. Dès qu’il fut en mesure de marcher de nouveau (
mais
il lui fallut jusqu’au bout s’appuyer sur quelqu’un pour franchir une
539
faut rappeler maintenant une période peu connue,
mais
importante, de la préparation à ce qui allait devenir le Mouvement eu
540
cord avec les Polonais, après être allé à Moscou.
Mais
Retinger suivait son idée. Le 8 mai 1946, il inaugura sa campagne par
541
uis aux USA avec Averell Harriman et Adolf Berle.
Mais
à Prague, Masaryk refusa, crainte de Moscou. Et Molotov ne répondit p
542
de militants de tous les pays victimes d’Hitler,
mais
aussi de l’Allemagne et de l’Italie. Parmi ses chefs : Brugmans, Marc
543
ttaient la nécessité non d’une fédération réelle,
mais
de ce qu’ils appelaient pudiquement une « union plus étroite de nos p
544
, états-majors formés de personnalités influentes
mais
sans troupes. Enfin, le comte Coudenhove-Kalergi, retour d’exil, rela
545
s mal en public, et aussi rarement que possible —
mais
parce qu’il entreprit sans perdre un jour les centaines de démarches
546
ée un an plus tôt aux Rencontres internationales,
mais
par mes écrits plus anciens sur « l’engagement de l’intellectuel », d
547
’impression qu’il était obligé de cacher son jeu,
mais
qu’il jouait en réalité au bénéfice de chacune des tendances avec les
548
etrouver ce qui avait été proposé dès cette date.
Mais
plus étonnante encore que la réussite du Congrès de l’Europe fut la m
549
neuve. Il ne fut pas seulement le père spirituel,
mais
l’accoucheur du Conseil de l’Europe. Ce premier résultat spectaculair
550
suivantes non point l’avant-garde du fédéralisme,
mais
l’intermédiaire indispensable entre cette avant-garde et les pouvoirs
551
ité de ce vaste effort de préparation du terrain,
mais
sans lui, les réalisations que nous connaissons aujourd’hui et que le
552
rentes, et ne pouvaient être que complémentaires.
Mais
ce n’est pas sans raison que Retinger fut invité à assister à la sign
553
nger non seulement au sein du Mouvement européen,
mais
dès avant le congrès de La Haye. J’ai dit plus haut comment il vint
554
nce en Suisse. C’est un avantage pour les autres,
mais
aussi pour les Suisses ! » Puis, se tournant vers les membres suisses
555
ne voulez pas faire de politique internationale,
mais
vous en avez fait avec la Croix-Rouge, et c’est une raison de fierté
556
et prêt à reprendre la rédaction de ses Mémoires.
Mais
quand ma femme, à propos de projets que nous avions en commun, lui di
557
eurs ouvrages, surtout aux débuts de sa carrière,
mais
Gide avait raison, il n’était pas un écrivain. Je ne connais pas d’ar
558
oire, de politique, ou de philosophie religieuse.
Mais
son travail réel ne commençait qu’à l’heure où il pouvait se mettre à
559
distinguaient pas, dans la cohue des Importants.
Mais
celui qui regardait les choses de près, s’apercevait bientôt que la g
560
rs pour beaucoup de ceux qui en faisaient partie,
mais
les résultats finissaient par parler d’eux-mêmes. Lors d’une réunion
561
laisser entendre à qui voudrait que c’était vrai,
mais
incomplet ! Ce qui était vrai, en fait, et ce qui explique les attaqu
562
uver. « Celui qui s’abaisse sera élevé », certes,
mais
pas dans ce monde-ci, qui ne pardonne pas la modestie si elle n’est p
563
lus de « responsabilités » depuis plusieurs mois,
mais
il ne cessait de faire des plans, des démarches et des interventions
564
ra très rapidement durant ses dernières semaines,
mais
cela n’eut pas d’effets perceptibles sur son humeur, ni sur l’intérêt
565
idérée non comme une addition de nations rivales,
mais
comme une unité de culture, et d’autre part les nouvelles unités de c
566
ectif initial et principal du CEC, et le demeure.
Mais
il est apparu, au cours des ans et de l’évolution rapide du monde, 1°
567
t au contraire — notamment en Asie et en Afrique,
mais
aussi en Amérique latine — une tendance à réagir contre cette croissa
568
is de ces valeurs et y croyant pour l’essentiel ;
mais
également conscients des lacunes et maladies spécifiques de cette cul
569
du dialogue existe pour chacune de nos cultures,
mais
certains motifs varient de l’une à l’autre. Je prendrai ici, à titre
570
alisme, son ouverture aux influences extérieures,
mais
son manque de sagesse directrice et d’harmonie dans l’évolution. 2. L
571
e civilisation est diffusée dans le monde entier,
mais
sans son contexte culturel. L’Europe éprouve donc le besoin d’expliqu
572
rope étudie depuis longtemps les autres cultures,
mais
n’est guère étudiée par celles-ci en tant qu’ensemble ou unité. (Chai
573
études arabes, etc. dans nos grandes universités,
mais
on aurait peine à trouver des chaires d’européisme en Inde ou en Chin
574
moins cohérent) non seulement aux autres régions,
mais
aussi et d’abord aux Européens. Les « aides techniques » que l’Europe
575
ste pas de « Relations culturelles européennes »,
mais
seulement des Relations culturelles nationales, si pas nationalistes…
576
’Europe, moins « dialogique » par sa nature même.
Mais
son problème majeur, qui est celui de l’intégration de la civilisatio
577
ducation qui nécessitent évidemment les échanges,
mais
d’abord à un problème de prise de conscience d’elle-même que le dialo
578
e à des demandes venant d’autres pays ou régions,
mais
leur mission principale reste de diffuser leur culture nationale.
579
ccidentaux pour les autres régions de la planète,
mais
il serait imprudent d’affirmer que ces ouvrages, dans l’ensemble, rép
580
ions ont déjà fait l’objet d’innombrables études,
mais
les relations entre l’Afrique et l’Inde, le monde arabe et l’Afrique
581
dition chrétienne, origine culturelle européenne.
Mais
il est clair que dans le dialogue avec l’Afrique noire, ou l’Inde, ou
582
Russie s’est séparée politiquement de l’Occident,
mais
elle en exagère certains traits au-delà de toute mesure, privés de le
583
te dernière ne connaît pas de problème des races,
mais
des problèmes de développement industriel et éducatif, d’inégalité so
584
s et moins vagues que le binôme Orient-Occident ;
mais
plus vastes et plus réelles (du point de vue culturel) que les États-
585
iècle de former vingt « consciences nationales »,
mais
pas de European way of life ; où l’on entretient vingt organismes de
586
rganismes de « relations culturelles nationales »
mais
pas de « relations culturelles européennes » ; et d’où sortent des ce
587
ent des centaines d’attachés culturels nationaux,
mais
pas un seul qui soit chargé de représenter l’Europe. Un morcellement
588
des bénéfices de l’automation non pas au chômage
mais
aux loisirs créateurs ; solidarité économique et culturelle du genre
589
pre culture et de ce qui la distingue des autres,
mais
aussi des possibilités complémentaires des diverses cultures ; b) d’i
590
cuteurs responsables » dont on a vu la nécessité,
mais
ils seraient en tout cas les moyens de détecter ces interlocuteurs (p
591
oix, parlant au nom d’autres ensembles culturels.
Mais
la tâche est immense, et avant de l’aborder de front, nous avons réfl
592
de très petit. Rien de plus petit qu’une graine.
Mais
rien de plus riche d’avenir. Semer quelques graines d’avenir, c’est l
593
lités invitées, trente-deux ont accepté de venir,
mais
par la suite, nombre d’entre elles ont été empêchées, dont plusieurs
594
régulièrement élus et confirmés, de notre région,
mais
encore nous n’avons à passer ensemble que trois jours, alors qu’il fa
595
pour débrouiller scientifiquement notre problème.
Mais
quoi ! Si nous étions des centaines, nous ne pourrions pas même comme
596
ous mettre d’accord pour dire tous la même chose,
mais
seulement à nous mettre d’accord pour dialoguer, sur des principes fo
597
aque région décrive son ou ses problèmes majeurs,
mais
indique aussi ce qu’elle attend des cultures différentes, et ce qu’el
598
èce de levée de boucliers contre le matérialisme.
Mais
nous sommes en train d’intégrer, difficilement il est vrai, les valeu
599
agent, peut-être grâce à la technique d’ailleurs,
mais
qui doivent s’expliquer avec la technique chacune à leur manière, et
600
st très bon que ces cultures soient différenciées
mais
si l’on ne veut pas aboutir à des ruptures, comme il y en eut tant en
601
ues survenus dans l’aire géographique de l’Europe
mais
qui ne sont pas étudiés et situés dans leurs rapports avec l’ensemble
602
ensée créées un jour ou l’autre par des Européens
mais
ne les envisagent pas expressément dans le contexte de notre unité de
603
oulons pas donner des notes, bonnes ou mauvaises,
mais
nous tâcherons d’indiquer brièvement — par des notices de quelques li
604
enir de l’union de l’Europe ? J’en doute un peu. (
Mais
il y a bien d’autres raisons d’être optimiste.) Défauts communs à la
605
tégration économique et du fédéralisme politique.
Mais
quoi ! le succès d’une idée se mesure aussi au grand nombre de ceux q
606
leurs idées sur ce qui se passe dans notre monde.
Mais
publier tout cela pose un autre problème, et c’est aux éditeurs qu’on
607
urs démontré la rentabilité de l’édition en pool,
mais
pour une seule espèce de livres qui sont de grands volumes illustrés.
608
on « européiste » n’est pas seulement souhaitable
mais
possible, moyennant une souplesse suffisante de la formule de coopéra
609
ut de même — elle est déjà en train de se faire —
mais
elle n’aura que le nom d’une démocratie, que le nom d’une fédération
610
les S.A. du monde, non point par les actionnaires
mais
par un groupe d’administrateurs délégués, de directeurs généraux et d
611
l’instruction civique dans presque tous nos pays,
mais
encore la quasi-inexistence des perspectives européennes dans cet ens
612
nant donc le moral d’un pays, son tonus civique),
mais
il est clair qu’on ne pouvait s’attendre à trouver pareille suggestio
613
les plus nationalistes. Insuffisances flagrantes
mais
franchement reconnues, ouverture déclarée sur un avenir européen, tel
614
ivique était nécessaire, et qu’elle est possible,
mais
qu’il lui reste à susciter d’immenses ressources, ou plutôt à mobilis
615
ésentatif d’un genius loci, d’un climat régional,
mais
posséder en même temps un rayonnement international. Le festival d’Ai
616
dence, dans le contexte de la culture européenne,
mais
elle est en train de s’objectiver, de se détacher de cette base, de c
617
tre la technique destructrice de la civilisation.
Mais
nous sommes tombés d’accord, à Genève, pour penser que la technique e
618
er — ce qui donne un sens aux activités humaines.
Mais
la spécialisation technique, il faut bien le signaler, n’est pas moin
619
ns ne sont pas dues à des techniciens spécialisés
mais
à des hommes qui s’occupent de toutes sortes d’autres choses, qui ont
620
ation, non pas au nom d’un idéal « d’humanités »,
mais
simplement parce que nous sommes conduits, par les nécessités mêmes d
621
, comme les ouvriers à la chaîne du xix e siècle.
Mais
c’est un problème d’éducation. Un phénomène analogue se produit dans
622
ans ouvriers, n’a pas été obtenue par le marxisme
mais
par le développement même de la technique. De ces considérations géné
623
ulement souhaitables d’un point de vue humaniste,
mais
qu’ils sont vitaux pour la technique et par suite pour l’industrie el
624
les créations d’artistes évidemment individuels,
mais
attirés par un certain milieu local ou régional qui leur offre une tr
625
igonnet a avancé l’image, qui n’est pas originale
mais
tout à fait pertinente dans le cas présent, d’un phare, pour définir
626
eut que ceux qui le gardent en soient très fiers,
mais
le but de leur phare, ce n’est pas eux, c’est le reste du monde. Tout
627
. Finalement, c’est l’État qui fait le sacrifice,
mais
l’habitude est prise en Amérique, et, à part quelques enquêtes gênant
628
ceptée ni même discutée sérieusement aujourd’hui,
mais
parce qu’il me semble qu’elle pourrait servir à concrétiser, dans les
629
rganisation : Conseil de l’Europe, Marché commun.
Mais
elle ne deviendra vivante que par les citoyens qui la vivront, consci
630
vernement ? Point d’Europe sans civisme européen.
Mais
point de citoyens européens sans une Europe constituée. C’est encore
631
de la poule et de l’œuf : qui a commencé ? L’œuf,
mais
pondu par quelle poule ? La poule, mais née de quel œuf ? Ainsi l’Eur
632
? L’œuf, mais pondu par quelle poule ? La poule,
mais
née de quel œuf ? Ainsi l’Europe pas encore « faite », et le citoyen
633
abord ! J’existerai bien sûr tout de suite après,
mais
c’est à toi de commencer ! Ce dialogue est celui de tout engendrement
634
la nation. Et l’on sait qu’elle y a bien réussi,
mais
que nous l’avons payé par les deux guerres mondiales. Pourquoi n’en f
635
existe, elle se borne à décrire les institutions
mais
ne présente pas les problèmes vivants et réels de la vie publique ; 3
636
m’apprenne que la géographie précède l’histoire,
mais
ne la détermine pas. Et que les historiens nationalistes se moquent d
637
s peuples. Le Rhin divise Français et Allemands ?
Mais
le Danube unissait les sujets de l’Empire austro-hongrois et le Rhône
638
histoire, la culture, la nature physique, certes,
mais
pas non plus de justifier des absurdités historiques par la « nature
639
s’ils y répondront pendant ces journées d’étude,
mais
ils sauront au moins qu’un Européen d’aujourd’hui se les pose, et que
640
épasser par ses artifices non seulement la Nature
mais
le Naturant, qui est Dieu, et il entreprit d’édifier une Tour à Senna
641
er le Ciel : tentant ainsi non seulement d’égaler
mais
de surpasser son Créateur. Tant et si bien que presque tout le genre
642
oupe spécialisé (et sic de singulis operantibus).
Mais
autant d’activités variées, autant d’idiomes différents, divisant le
643
et à des nécessités limitées de cette même vie —
mais
comme inspirés de créer une forme d’existence tout artificielle… » Au
644
mes depuis l’aube des temps : les langues certes,
mais
aussi les distances, les races, les nations, les cultures, les savoir
645
un certain nombre de conflits peut-être atroces,
mais
dont l’issue n’est pas douteuse. Les cultures entrent en dialogue, su
646
aboutir à la condamnation puis à la suppression —
mais
après combien de siècles ! — de l’esclavage. Le Droit des gens valabl
647
lture, qui a fait littéralement le tour du monde.
Mais
en même temps que cette culture se mondialise, dans la mesure où part
648
intellectuelles non seulement entre les facultés
mais
entre les spécialités qui prolifèrent dans une même faculté tendent à
649
qui se perdent dans les nuées de l’inconcevable.
Mais
dire que tout langage commun se perd, entre les branches sans cesse m
650
esprits créateurs, et de la jeunesse européenne,
mais
aussi des hommes d’outre-mer qui viennent chez nous en pèlerinage aux
651
théologie et la philosophie, ni dans les lettres.
Mais
cette disparité n’a rien de rassurant, tout au contraire : elle accro
652
utres pour quelles fins ils l’avaient entreprise.
Mais
l’Université, dans nos pays, paraît plus florissante que jamais : loi
653
me normal d’existence, selon la loi de Parkinson.
Mais
il y a le point de vue de l’esprit, qui est différent. L’esprit humai
654
nsi de n’être peut-être plus tout à fait vraies —
mais
tant pis, cela ne se sait pas encore ! Cette espèce de résignation in
655
ion, administrent les rites, donnent leurs cours…
Mais
quel dieu servent-ils encore ? À quelle idée de l’homme, divine ou id
656
fectent tout l’ensemble de la culture européenne.
Mais
c’est par l’Université que les hommes d’outre-mer viennent au contact
657
ents. L’originalité, pour elles, n’est pas vertu,
mais
atteinte à l’ordre sacré — ou simple erreur d’exécution. Mutatis muta
658
non seulement aux conciles et aux textes sacrés,
mais
aux fondements de la doctrine physique du Temps, aux discussions qui
659
ersité n’est pas seulement celui de l’Université,
mais
celui de notre politique d’intégration européenne, dans sa forme fédé
660
sation qui lui vaudrait sans doute le prix Nobel,
mais
au prix de son ambition maîtresse. b) Une deuxième solution concevabl
661
avant : accepter le mouvement de spécialisation,
mais
le pousser jusqu’à ce point où l’étude la plus exigeante d’une discip
662
i relèvent d’autres disciplines, parfois connexes
mais
souvent très distantes, ou plus vastes et plus englobantes. Dans bien
663
t au moins au seuil des synthèses nécessaires. c)
Mais
ces synthèses ne tomberont pas du Ciel, elles n’apparaîtront pas obje
664
efficacité pédagogique — qui exige la proximité —
mais
aussi au maximum du pouvoir créateur d’un milieu donné, cité, pays ou
665
pays, tout est petit, y compris les universités.
Mais
sur le problème de l’explosion du savoir, dont je vous ai plus longue
666
s, qui vous apparaîtront peut-être comme un rêve,
mais
rien ne devient jamais réel qui n’ait été d’abord rêvé. La multiplica
667
sement de l’entropie au niveau de l’enseignement,
mais
ne répondra pas au défi de la division du savoir en langages spéciali
668
n lac, ou d’une large rivière en pleine campagne,
mais
pas trop loin d’une ville de moyenne grandeur et de vie culturelle et
669
it. Quant à la forme : point de cours magistraux,
mais
seulement des colloques restreints, groupant au maximum vingt personn
670
s dès 1625, puis Leibniz et son Ars Combinatoria.
Mais
surtout, et c’est la conclusion que je souhaite que vous tiriez de me
671
gue de communication non seulement internationale
mais
interdisciplinaire, propre à permettre de nouveau le commerce des esp
672
lus diverses à un très haut niveau de précision ;
mais
on peut craindre que le langage mathématique, même une fois maîtrisé
673
ns mondiales de puissance politique et militaire,
mais
sa culture faisait le tour du monde — ou du moins les produits matéri
674
liste et tenue pour seule « normale » de l’homme,
mais
au contraire l’idée d’un pluralisme des cultures entrant en dialogue,
675
t finalement 150 sont ici (55 souhaitaient venir,
mais
sont occupés dans le tiers-monde à faire ce dont nous tentons ici de
676
hysiologique (voir le rapport sur les aliments !)
mais
du point de vue des arts. Deux tendances caractéristiques des élites
677
ste de nos produits d’origine : le nationalisme ;
mais
aussi de l’usage que le tiers-monde voudrait faire de notre socialism
678
ayer de les vendre au rabais dans le tiers-monde,
mais
bien plutôt de mettre le tiers-monde en garde contre leur usage incon
679
ce que c’est là que j’aurais le plus à apprendre,
mais
aussi les plus naïves questions à poser. Est-il certain, par exemple,
680
nt-ils pas sur la notion inconsciente, indiscutée
mais
très discutable d’une réduction des peuples les plus divers par leur
681
hique. Ce n’est pas l’extinction du genre humain
mais
sa prolifération incontrôlée qui devrait épouvanter et pousser à une
682
es matières et la préparation civique des élèves.
Mais
que l’on en vienne à s’occuper aussi, dans le même cadre, de l’enseig
683
pation à la communauté européenne traditionnelle,
mais
c’est aussi la participation à la communauté européenne en formation.
684
s la mesure où ils ne se contentent pas d’écouter
mais
où ils prennent la parole ! Participer, ce n’est pas seulement prendr
685
— ou en tout cas, c’est ce qu’elle devrait être —
mais
ce n’est pas encore l’éducation au civisme. Celle-ci, en effet, ne do
686
e donner des réflexes, de discipliner l’individu,
mais
elle doit l’inciter à agir, à se manifester activement dans la commun
687
nt de la manière dont les règles sont appliquées,
mais
des règles elles-mêmes, c’est-à-dire un entraînement de l’esprit crit
688
t conventions de la vie sociale et communautaire,
mais
d’autre part, il doit préparer l’élève à agir librement, selon son ju
689
n, ce n’est pas seulement conditionner son esprit
mais
l’alerter ; ce n’est pas seulement lui donner des réflexes mais lui a
690
; ce n’est pas seulement lui donner des réflexes
mais
lui apprendre à réfléchir ; et ce n’est pas seulement l’introduire da
691
thodoxie (religieuse, politique ou scientifique),
mais
le conduire vers son autonomie, vers le libre exercice de ses respons
692
es depuis des siècles par l’esprit des Européens.
Mais
là encore, le mot participation a un double sens, réceptif, puis créa
693
ndre à voir, à lire, à écouter ces chefs-d’œuvre.
Mais
cet apprentissage ne sera efficace que si l’élève est initié à quelqu
694
iter, et s’il imite mal, son maître le corrigera.
Mais
à cela ne se borne pas son éducation artistique : l’imitation correct
695
communauté peints sur les murs de la cathédrale,
mais
l’expression d’une personnalité qui assume son risque dans la cité, l
696
à pouvoir dire (surtout à partir du romantisme),
mais
en même temps il publie, il expose, il ambitionne d’être joué en publ
697
n choix personnel ou de son expression originale,
mais
en même temps d’assumer les responsabilités qu’il entraîne dans la co
698
te destinée d’artiste commence par le pastiche »,
mais
c’est en s’opposant aux « derniers grands » parmi les maîtres de leur
699
plus révolutionnaire qu’un Picasso, qu’un Joyce ?
Mais
quoi de plus traditionnel que leurs sources et modèles ! Ulysse de Jo
700
historien peut en donner d’innombrables exemples,
mais
ils seront rarement aussi parlants et convaincants que les chefs-d’œu
701
manuels de mon enfance — histoire et géographie,
mais
histoire de l’art aussi — présentaient l’Europe comme un puzzle de na
702
ste » de la masse de ceux qui auraient bien voulu
mais
n’ont pas pu (ou l’inverse) et des amateurs qui se contentent d’achet
703
ue ou à la littérature et d’en faire sa carrière,
mais
tout le monde a besoin de s’exprimer, de créer le cadre de son existe
704
au profit d’une bonne cause, fut-elle européenne,
mais
de le rendre conforme à son objet : or il se trouve que cet objet est
705
: langue, traditions, croyances du milieu, etc.,
mais
ils sont là pour tous, et lui seul en tire cette œuvre qui nous intér
706
’est pas le passeport qui caractérise l’écrivain,
mais
la région où s’est formée sa sensibilité, la religion qu’il suit ou q
707
’Europe autant qu’à notre idée de l’enseignement.
Mais
elle se fonde sur l’idée que l’enseignement de l’histoire, de la géog
708
de comparer, voire d’unifier (horribile dictu !),
mais
c’est l’inverse qui est vrai : nos littératures « nationales » résult
709
revendiquer une union à venir (certes souhaitée),
mais
à constater, faire voir, expliquer, une unité de base qui est notre p
710
énumérer. Nous les mentionnerons tout à l’heure,
mais
avant cela, rappelons un grand fait de base qu’on ne voit plus parce
711
e fut « russe », ou le dadaïsme « suisse ». 4.
Mais
la diversité des langues ? C’est cela qui obnubile l’enseignement
712
ileux et puristes méfiants de toutes nos langues (
mais
surtout de la française) qui prétendent redouter que l’Europe unie de
713
ose véritablement importante de notre temps. »67
Mais
qui ne voit que ceci s’oppose à cela, dramatiquement, et que cette «
714
le des fédérations, comme Proudhon l’avait prévu,
mais
bien le siècle des nations, est-ce qu’on s’en félicite, ou bien est-c
715
nt aussi des réalités importantes de notre temps,
mais
je ne pense pas que le réalisme consiste à le proclamer avec emphase.
716
ase. Il ne consiste pas non plus à nier ces maux,
mais
bien à faire en sorte qu’ils cessent d’être réels. L’État-nation e
717
ent déjà presque intolérable de leurs capitales.
Mais
il y a plus : aux crises locales dans telle ou telle nation, provoqué
718
s différencié et libéral, soit par une sécession,
mais
qui souvent ne serait en fait qu’un rattachement à l’État-nation vois
719
nce, qui est le pays du monde le plus centralisé,
mais
que ses propres « Plans », décidés à Paris, vouent à l’inexorable ren
720
t français : deux exemples contigus dans l’espace
mais
antithétiques, l’un de l’unitarisme (Berne) et du micronationalisme (
721
e « l’évolution joue dans le sens de la nation »,
mais
bien plutôt que nous atteignons le stade de crise finale d’une forme
722
n qui a dominé et animé l’Europe du xixe siècle,
mais
qui ne pourrait que tuer l’Europe du xxe siècle si elle n’est pas su
723
e l’incarne, s’il n’est pas un génie ou un saint,
mais
qui devient proprement révoltante — et par ailleurs massivement meurt
724
tifs, civils et militaires, fiscaux et policiers,
mais
aussi ecclésiastiques, scolaires, universitaires, et plus tard économ
725
ethnie70. Modèle monstrueux, si l’on y réfléchit,
mais
c’est précisément ce que l’on ne fait pas, parce que l’État-nation es
726
nomie, et seul juge non seulement de ses intérêts
mais
de ceux des autres. C’est donc une partie qui se veut aussi grande qu
727
éfi américain » — cela n’a plus à être démontré —
mais
aussi pour répondre au défi du tiers-monde, c’est-à-dire de tous ces
728
é de sa participation dans les affaires du monde.
Mais
en même temps, les États-nations unitaires sont tous trop grands : tr
729
raliser à l’intérieur. Remède facile à prescrire,
mais
presque impossible à appliquer par nos États-nations, dirait-on. En e
730
cinq petits États suisses et bien leur en a pris.
Mais
les vingt-cinq États-nations européens, depuis le congrès de La Haye,
731
Leur mode de contact normal n’est pas l’échange,
mais
le choc. Bakounine l’avait déjà dit, il y a cent ans, lorsqu’au congr
732
de choisir les dépendances les plus profitables.
Mais
changer les données mêmes du problème de l’union pour le rendre solub
733
plus grande et plus complexe que la cité antique,
mais
plus dense, mieux structurée et offrant un meilleur milieu de partici
734
elés, et sur les cartes en pointillés méticuleux,
mais
au contraire par la force de rayonnement de ce qu’on appelle une « mé
735
ion, peuvent sembler logiquement contradictoires.
Mais
en fait je les vois complémentaires, concomitants. Car au fur et à me
736
ue, qui connaissaient les besoins de leur région,
mais
de tout un mouvement de pensée politique, déjà beaucoup plus large et
737
ruxelles un important colloque sur ce problème77,
mais
encore dans les milieux dirigeants du pays le plus centralisé du cont
738
politologues, à des économistes, à des juristes,
mais
aussi à des responsables du Plan, à des hommes politiques comme Mendè
739
ent régional n’est pas particulier à la Bretagne.
Mais
la crise y est si aiguë, la conscience de la crise si vive et l’oppre
740
cela est intéressant, me disent certains augures,
mais
n’allez pas y attacher trop d’importance. L’État français ne sera pas
741
te délégation de pouvoirs à des organes fédéraux.
Mais
elle ne peut rien faire de plus. On l’a bien vu lors de la première g
742
ogme de l’immortalité non seulement de ma nation,
mais
de la forme nationale en général. Bien sûr, un coup d’œil sur l’histo
743
on européenne, probablement, les remplacera84. »
Mais
tout le monde n’a pas lu Renan… Et cette succession qu’il annonce, ce
744
ubliée, d’autant plus active dans l’inconscient),
mais
encore chargées d’une extrême affectivité, irritabilité, résultant du
745
tend à se confondre avec la simple unité locale.
Mais
entre ces limites supérieure et inférieure la possibilité peut existe
746
litique se définit non plus en termes de limites,
mais
en termes de rayonnement, non plus par son indépendance mais par la n
747
mes de rayonnement, non plus par son indépendance
mais
par la nature et la structure de ses relations d’interdépendance. D’a
748
ns, dans le monde régional, cette liberté modeste
mais
bien réelle, aux ivresses de l’indépendance absolue mais illusoire do
749
en réelle, aux ivresses de l’indépendance absolue
mais
illusoire dont se vantaient les États-nations. Enfin, il est une gran
750
faire alternativement les besoins contradictoires
mais
également valables d’enracinement et de nomadisme. Vers une politi
751
talie, Grande-Bretagne, Espagne, canton de Berne,
mais
aussi France avec ses Bretons, ses Basques, ses Catalans, ses Alsacie
752
endus souverains, unitaires à tout prix au-dedans
mais
fauteurs de divisions au-dehors, refusant à la fois l’autonomie aux p
753
, d’une Catalogne, d’une Écosse — ou de l’Europe.
Mais
nous serons aussi de doux rêveurs, des esprits brumeux, idéalistes ut
754
ne vaut et je perdrais mon temps à en écrire ici.
Mais
des objections apparemment plus réalistes nous sont faites par les pa
755
vec les détenteurs des pouvoirs stato-nationaux :
mais
on saura déjà qui a gagné. b) La géométrie plane et euclidienne, cell
756
les et sociales. Pluralisme et arbitrage suprême (
mais
non pas dimensions gigantesques) sont, en effet, les notes essentiell
757
as d’un refus motivé des positions régionalistes,
mais
d’un ensemble de réflexes conditionnés par un siècle au moins d’éduca
758
ns « citoyens » ou « sujets », selon les régimes,
mais
toujours contribuables. L’Église n’a plus le droit de brûler ses héré
759
glise n’a plus le droit de brûler ses hérétiques,
mais
l’État a le devoir de sévir contre ceux qui contestent l’un de ses do
760
du ce terme, qui ne signifie pas « tout casser »,
mais
au contraire : poser un nouvel ordre. Voilà pourquoi cette région lai
761
e, non pas certes de l’ordre nouveau fédéraliste,
mais
de la dissociation inévitable, à plus ou moins brève échéance, des gr
762
ffise d’évoquer la sécurité suisse et ses motifs.
Mais
le fédéralisme va plus loin, et conçoit d’autres types et modèles. Es
763
omande, constitue donc mon allégeance culturelle.
Mais
je suis aussi protestant, ce qui représente une allégeance mondiale (
764
l’assassin, au gangster et au fou ! Voyez Hitler.
Mais
personne ne m’a démontré qu’entre les ambitions de Napoléon et celles
765
de déléguer les pouvoirs de l’autorité centrale.
Mais
très exactement de séparer, de diviser, de partager. Seulement, Proud
766
: « Neuchâtel », « Suisse » et « francophonie »),
mais
si l’on passe à quatre ensembles, c’est difficile ; il faut recourir
767
ation et distribution non seulement territoriales
mais
sectorielles. b) Puis rechercher si les pouvoirs distincts, au terme
768
réunion de régions libérées de leur État-nation,
mais
qui jugeraient souhaitable de renouer librement des liens de type nat
769
t superposables, presque impossibles à dessiner…
Mais
après tout chacun de nous sait très bien à quelles sociétés il cotise
770
Journal d’une époque, 1968, p. 107, note 24. 89.
Mais
quand Malraux dit que la nation est le phénomène dominant du xxe siè
771
a supranationalité et ses institutions étatiques.
Mais
ce n’est pas ici notre sujet. 92. Si le Languedoc et la Provence par
772
bats. La politique, dans cette acception ridicule
mais
de très loin la plus courante du terme, ne signifie rien de plus que
773
accomplit les vœux du fascisme, chacun sait cela,
mais
aussi les vœux du Karl Marx d’après 1848, ce « révolutionnaire mort j
774
nçais, qui dénoncent les « fascistes assassins »,
mais
murmurent « qu’ils ne peuvent manquer de regretter » que ne soient pa
775
êmes. Ils se haïssent, non sans quelques raisons,
mais
cela ne compte pas. Les structures qui gouvernent ces deux nations re
776
On ne brûle plus les hérétiques du christianisme
mais
on fusille ou pend ceux que l’on accuse d’intelligences avec l’ennemi
777
lement pour refuser toute mesure d’union concrète
mais
pour justifier des conduites criminelles (ventes d’armes, d’avions et
778
a) « L’Europe, connais pas ! » Dommage pour vous,
mais
le remède est simple : un séjour en Afrique ou en Asie au titre de l’
779
omènes sont décisifs pour l’avenir de l’humanité,
mais
les énervés de Nanterre ne veulent pas en entendre parler : ils discu
780
’exemple et à la suite d’intellectuels bourgeois,
mais
refuse elle aussi les mesures nécessaires pour arrêter la pollution,
781
ue cela change, si l’on veut que la vie continue,
mais
ce ne sera qu’au prix d’une révolution dont la gauche comme la droite
782
e a eu le contact, en prenant ses bains de foule.
Mais
les partis qui invoquent les masses ne rassemblent jamais que des min
783
ans constituent 75 % de cette majorité.) d) «
Mais
où est la lutte des classes dans tout cela ? », me disent ces dévots
784
s’étant approprié les moyens de production. Bien.
Mais
chacun peut voir que ce qui est aboli, c’est la lutte, ce ne sont pas
785
diffère pas de celle d’un ouvrier d’usine privée,
mais
diffère largement de la condition d’un ouvrier des pays de l’Est dits
786
en payé (en valeur absolue et en pouvoir d’achat)
mais
privé du droit de s’en plaindre, du droit de grève, et de toute parti
787
on pro-Est des jeunes gens de l’Ouest de Paris ?)
Mais
au fait, pourquoi tenez-vous tant à la lutte des classes ? Voulez-vou
788
une poignée de meurtriers, eux-mêmes bourgeois ?
Mais
non, vous êtes sérieux, disciplinés et réalistes : vous voulez ce que
789
e le voir, à l’existence concrète des ouvriers —,
mais
bien par l’appropriation des machines à leurs fins humaines, à leurs
790
ns non seulement de profit matériel et financier,
mais
de libération morale et énergétique. Tout le reste est mauvaise litté
791
ollution idéologique de jeunes cervelles excitées
mais
incultes. e) « La culture, qu’est-ce que c’est ? », me disent-ils e
792
sous sa direction, avait tenté d’appliquer Marx.
Mais
le contraire d’une erreur de Marx, même si c’est décrété par Mao, n’e
793
e droite, capitalistes, socialistes et fascistes.
Mais
ce n’est pas là notre définition de la politique. Quand on parle d’«
794
ique ? Que celle-ci serait donc « autre chose » ?
Mais
quelle chose ? On parle de « politique » dans les journaux comme s’il
795
tué en vue de certaines tâches sociales définies,
mais
pour gérer l’héritage plus ou moins légitime des États royaux, sans n
796
rain de cette politique-là n’est jamais le Peuple
mais
l’État, substitut du roi qu’il fallait servir.) En revanche, si l’on
797
? En tous les cas, il faut réduire quelque chose.
Mais
il apparaît assez vite que réduire tel ou tel paramètre isolément ne
798
dont les barricades sont les signes flamboyants —
mais
un blindé les repasserait en dix secondes et leur ôterait toute « sig
799
itique, non seulement de la nation vers l’Europe,
mais
encore vers l’humanité dans son ensemble et en même temps vers la per
800
uc électoral, un système plus ou moins astucieux,
mais
un moyen de créer ce qui nous manque le plus en Occident — de la Cali
801
res produites par une société à travers les âges,
mais
aussi l’ensemble des manières de sentir, de penser, de juger et de s’
802
des territoires bien plus précisément déterminés,
mais
il est rare qu’elles coïncident avec les frontières étatiques décidée
803
emaine (trois heures pour trois classes en 1960).
Mais
chaque élève a le droit de préférer une autre langue, chaque maître p
804
t enseigné à vos enfants dès l’école primaire ? »
Mais
en 1964, le député alsacien Henri Ulrich peut écrire que depuis la fi
805
et d’Espagne, aux Slovènes de la vallée d’Udine,
mais
aussi aux Gallois, Bretons, Occitans, Sorabes, Croates du Burgenland,
806
tambour horizontal 668 ; d’un autre type, 211 »).
Mais
nous ne trouvons pas de données sur la diffusion de cette même presse
807
tendue que la TV dans les régions de même langue,
mais
beaucoup moins écoutée. La TV ayant une portée moindre, ne peut être
808
oir pas de retransmission de la TV suisse romande
mais
seulement de la TV italienne. Quant à l’Alsace : « nombreux sont ceux
809
is du pays de Gex, de Haute-Savoie et de Savoie ;
mais
nul relais ne transmet aux Français la TV suisse de langue française.
810
ntraver la circulation des biens et des services,
mais
non pas d’arrêter la pollution, les ondes, les tempêtes, la propagand
811
s bloquent les échanges qu’il faudrait favoriser,
mais
sont impuissantes contre les nuisances qu’il faudrait arrêter. D’une
812
ple. On prétend les forcer dans un espace unique,
mais
aussi dans un temps qu’on dirait arrêté pour l’occasion. Dans l’espac
813
tochtones en Europe, toutes viennent d’ailleurs),
mais
une fois établies dans une région, on constate l’extraordinaire stabi
814
re ; celui des régions économiques est décennal ;
mais
la frontière politique unique et omnivalente que l’État-nation préten
815
er. IV. Il n’y a pas de cultures nationales
Mais
il faut bien admettre aussi que la nocivité des frontières, résultant
816
des Catalans des deux côtés, dans la partie est,
mais
ni Français ni Espagnols. Quant aux Alpes : on y parle des deux côtés
817
tère essentiellement contestataire de son génie —
mais
qui nous ont tous affectés, à doses variables, et qui ont éduqué notr
818
pensée : c’est l’unité de notre culture commune.
Mais
qu’en est-il de nos diversités tant vantées, et à juste titre ? Est-i
819
nances nationales qui nous diversifient vraiment,
mais
des écoles de pensée, des styles de vie. Supprimez les frontières nat
820
histe ou le « dépérissement » marxiste de l’État,
mais
sa division, ou mieux sa répartition (conforme au vœu de Proudhon) à
821
ans ce domaine, sont régionales et continentales,
mais
non pas stato-nationales. (Ex. : il ne s’agit pas de savoir si « l’Al
822
va basculer dans l’orbite économique allemande »,
mais
comment elle peut développer son économie d’une manière équilibrée, a
823
veau national. Des essais de coopération, limitée
mais
précise, ont été faits dans la région Bâle-Strasbourg-Freiburg. Un au
824
e plus concrètement à l’échelon régional d’abord,
mais
aussitôt après continental, il en va de même pour l’écologie : que la
825
théoriques qui relèvent de l’échelon continental,
mais
sont d’exécution typiquement régionale et transfrontalière. En économ
826
108. Sur l’aliénation non seulement de la pensée
mais
surtout de la sensibilité et du respect de soi que représente le sabo
827
l’actuel État français remonte à Philippe le Bel,
mais
il est absolument certain que l’Italie comme État n’a que 110 ans, l’
828
titutions de Strasbourg, Luxembourg et Bruxelles,
mais
les grands thèmes d’action fédéraliste, régionaliste et communaliste,
829
vec moi que « la prudence est le vice des timides
mais
la vertu des audacieux ». Il est frappant que la seule prudence qui a
830
aurait en donner qu’une idée forcément abstraite,
mais
suffisante, nous l’espérons, pour faire sentir l’ampleur et la divers
831
frontière » et la réponse positive des ministres.
Mais
surtout, il appuie sans réserve la Recommandation n° 470 de l’Assembl
832
juridiques ni les moyens financiers nécessaires,
mais
l’essentiel est qu’elles existent, et que d’autres se créent à leur e
833
, non seulement dans les mouvements de militants,
mais
dans la plupart des institutions européennes privées et jusque dans l
834
ire voir un avenir non plus seulement souhaitable
mais
possible, c’est la première condition de l’action. 113. Cf. « The C
835
seulement pour une quatorzième année et la suite,
mais
encore pour deux séries de publication nouvelles, tout en continuant
836
de deux à quatre-mille selon les sujets abordés,
mais
nous savons que nous sommes bien lus, et allons l’être mieux encore,
837
à cœur de sauver une Europe non pas des chiffres
mais
des hommes. Une Europe de la fraternité, de la qualité et de la parti
838
1. Et ce n’est pas pour eux, qui ne sont pas ici,
mais
dans le seul souci de bien préciser mon point de départ que je rappel
839
erres européennes, depuis deux siècles, éliminée.
Mais
ce premier succès ne suffisait pas : il était négatif, en quelque sor
840
ement à ceux de la CEE d’ici 1980. 3e motif. —
Mais
à peine mis en place les instruments capables de résoudre virtuelleme
841
synthétique : « On pourra nourrir tout le monde,
mais
il faudra manger debout ! » Seulement, il n’est pas du tout sûr que
842
ue et autres inconvénients du progrès occidental.
Mais
cette néo-colonisation provoquera des réactions brutales. L’écart ent
843
peut vous sembler délirant ou simplement farfelu.
Mais
tout cela est impitoyablement calculé par les écologistes américains,
844
Il n’existe pas et n’existera pas en temps utile.
Mais
observons que presque tout le mal vient de l’Occident — USA, Europe,
845
it obtenu, les destins pourraient être renversés.
Mais
que voyons-nous ? Les USA ont un gouvernement. Nixon a décidé que les
846
nement capable d’imposer des mesures comparables.
Mais
l’Europe ? L’Europe seule, cœur de l’Occident, origine de tout le bie
847
arfaitement impuissantes au total. 4e motif. —
Mais
il y a plus. Il y a quelque chose qui est peut-être plus effrayant qu
848
industrielle scientifico-technique, quantitative.
Mais
elle est née de l’Europe, de ses systèmes de valeurs et de leurs conf
849
gauche et de droite, et les intrigues dérisoires (
mais
si sérieuses !) de nos ministres qui s’épuisent en « marathons » dont
850
re… Et pourtant, rien ne bouge : pourquoi ?
Mais
s’il en est ainsi des motifs de l’union, s’ils sont aussi nombreux, a
851
on se faire. Car ou bien vous faites une amicale,
mais
vous n’êtes plus des misanthropes. Ou bien vous restez misanthropes,
852
ient les promesses d’union, prudentes sans doute,
mais
d’union quand même, ils se moquent de nous : ils savent très bien qu’
853
tence que négative. En son nom l’on peut refuser,
mais
on ne peut rien bâtir, rien payer, rien unir et rien créer. On ne peu
854
des preuves selon les cas : ainsi le Rhin divise,
mais
le Rhône unit ! Or à mesure que ces frontières se dévalorisent, entre
855
u nouvelles reparaissent ou accusent leur relief.
Mais
il y a plus : leur renaissance serait celle d’un chauvinisme local pl
856
adre stato-national et dépasser ce modèle périmé.
Mais
le problème n’est pas seulement spéculatif et prospectif ! Il est pos
857
ques ou linguistiques, écologiques ou politiques.
Mais
si l’on considère l’ensemble de ces « cas spéciaux », on voit se déga
858
une Direction générale de la politique régionale.
Mais
un problème d’une portée politique beaucoup plus décisive est posé pa
859
nationales, dessinées aux hasards d’un autre âge,
mais
cependant défendues avec fanatisme par des ministres et surtout des f
860
ures correspondant à leurs circonstances propres,
mais
dans le cadre d’un plan continental, ou si l’on préfère, d’une concer
861
ent en fait des ministères, non officiels certes,
mais
plus efficaces que les officiels, et qu’elles ne créent un Conseil eu
862
de régler des tâches de dimensions européennes —
mais
là seulement — les régions restant autonomes pour toutes les tâches d
863
lieu et place des fonctionnaires irresponsables,
mais
d’autant plus tyranniques, envoyés par l’État central. Et c’est pourq
864
on a sur soi-même, car il est synonyme de liberté
mais
aussi de responsabilité. C’est à cause de cela, finalement, que je v
865
c autrui, accéder enfin au pouvoir non sur autrui
mais
sur soi-même ? En termes philosophiques et moraux, cela signifie : vo
866
trouverez le mot ni dans Larousse ni dans Littré,
mais
il s’explique sans eux, me semble-t-il. Entre certains comportements
867
es de pensée que l’on observe dans le même temps,
mais
qui appartiennent à des ères différentes de l’histoire humaine, il y
868
divisible, ne font que prolonger le xixe siècle.
Mais
les ouvrages des seconds démontrant que l’État-nation est une formule
869
sion Europe des régions non seulement me hérisse,
mais
me fait dire que ceux qui l’emploient font un étrange retour en arriè
870
é contre l’État… Soyons nationaux et Français ! (
Mais
l’État n’existerait-il que dans la capitale ?) Enfin M. Sanguinetti,
871
u monde. L’État-nation, une formule périmée
Mais
tandis que déclament les hommes de l’État, dont pas un ne paraît même
872
on seulement contraires à celles des politiciens,
mais
situées sur un autre plan de réalités. Dès 1932, le groupe personnali
873
tc.) et des auteurs français opposés au gaullisme
mais
non communistes. Les Allemands préfèrent le terme classique d’État na
874
nds préfèrent le terme classique d’État national,
mais
l’utilisent dans la même acception, et surtout avec la même connotati
875
’est pas mauvais. Je ne le regrette pas pour moi,
mais
pour la France qui ne connaîtra pas avant longtemps de vraies régions
876
tous les Suisses, et qu’il ne pouvait l’ignorer.
Mais
je savais aussi qu’il était le plus suisse de tous les grands écrivai
877
de l’Europe. Qu’il n’y ait pas une patrie suisse
mais
deux douzaines, point de grands centres ni de marché intellectuel, et
878
de l’aîné, les lettres à Hofmannsthal du cadet),
mais
plutôt qu’on pourrait l’attribuer à leur commune formation bâloise d’
879
commune formation bâloise d’historiens scrupuleux
mais
imaginatifs, héritiers d’une longue tradition d’humanistes où se mêle
880
t intimement esprit de la cité et cosmopolitisme,
mais
aussi germanisme et latinité, et qui rend plus sensible à l’oreille i
881
du « progrès » de notre monde moderne en général,
mais
son goût puissant de la vie et son sens du service de la cité n’ont c
882
tures ou les grands intérêts, juger sans illusion
mais
servir avec force, en toute indépendance d’esprit, peut-on dire que c
883
chamois au Tyrol, et parfois de loup en Pologne,
mais
il était aussi le meilleur prosateur de son pays : il faut relire non
884
n seulement le monumental Richelieu de l’âge mûr,
mais
ce Voyage d’Asie Mineure, qui date de 1925 et qui est l’un des écrits
885
orté sur les êtres, non seulement les plus nobles
mais
chose plus rare, les plus ennoblissants de notre siècle. Du prince en
886
ernés, C.J.B. n’avait pas seulement la prestance,
mais
la simplicité et la maîtrise de soi, l’élocution aisée et sans éclat,
887
naturelle pour avoir à jouer la hauteur, affable
mais
non sans malice, et ce qu’il faut d’arbitraire dans les jugements, lu
888
traire dans les jugements, lucide avec mélancolie
mais
nul cynisme, plus de sensibilité aux êtres qu’aux idées, et aux situa
889
rre qui réglerait l’affaire une fois pour toutes.
Mais
la guerre n’est que « la paix intensifiée ». Guerre ou pas guerre, il
890
sur le point d’être étouffé, devient inexistant.
Mais
cela signifie que la littérature, du moins sous la forme que nous con
891
prits l’idée de fatalités peut-être désastreuses,
mais
qui auront l’avantage de nous innocenter ? Toute prophétie trop bien
892
tit, qui annonce l’issue tragique de nos manèges,
mais
nous adjure de faire mentir ses prévisions et nous en montre les moye
893
entrons dans l’âge des dictatures totalitaires ».
Mais
que « l’individu autonome » soit annihilé, évacué, devienne « inexist
894
inexistant », voilà qui n’est nullement l’effet,
mais
bien la cause, tant de l’effondrement chrétien que l’on allègue, que
895
adjectif n’a pas le même sens dans les deux cas),
mais
surtout parce que l’événement annoncé — l’effondrement du christianis
896
et acte existe en lui, quand même il serait seul.
Mais
ce n’est pas « le christianisme » institué qui aime un humain, ou ces
897
talitaires, fascistes ou communistes d’étiquette,
mais
toujours militaires en fait. En revanche, il n’a pas su montrer l’alt
898
un espace libre. Nous ne pouvons rien contre eux.
Mais
sans eux, malgré eux ? Vous ne voyez pas ? On nous répète qu’ils sont
899
ons ne sont pas un problème scientifique d’abord,
mais
politique. Pas un problème logique, théorique, économétrique d’abord,
900
oblème logique, théorique, économétrique d’abord,
mais
un problème civique d’abord, social, psychologique, éthique avant tou
901
d’étudier une réalité donnée, telle qu’elle est,
mais
de construire une réalité habitable, telle que des hommes seuls peuve
902
nir. Les régions ne sont pas des objets à étudier
mais
à constituer. Elles sont potentiellement des objets de notre action,
903
sens, ni de structures tombées du Ciel des Idées,
mais
des activités, de l’action de l’homme. Dans ce sens, on peut dire qu’
904
ure naturante par opposition à la nature naturée.
Mais
si elle dépend de la volonté humaine, il est décisif pour sa réalisat
905
nnants, qui ne visent pas à épater les collègues,
mais
à convaincre les responsables de la cité, et avec eux le plus grand n
906
gique, le Luxembourg, l’axe rhénan jusqu’à Bâle ;
mais
aussi le long des Alpes, de Genève à Menton-Ventimiglia, et des Griso
907
es tempêtes) ; fiscalité prélevée dans la région,
mais
profitant d’abord aux bureaux de la capitale ; production agricole ar
908
ela définit le problème des régions frontalières.
Mais
ce n’est pas seulement l’inadéquation de la formule stato-nationale a
909
ire les échanges commerciaux et agricoles (vitaux
mais
qui peuvent être interrompus d’une heure à l’autre par décret de Pari
910
l’autre par décret de Paris, ou par une guerre),
mais
tout autant ou davantage l’enseignement et la formation professionnel
911
employés résidant dans l’Ain et la Haute-Savoie,
mais
travaillant à Genève, qui a éveillé chez les Genevois comme chez leur
912
t on voit de moins en moins la raison et le sens,
mais
dont on ressent de plus en plus la nuisance. Paradoxalement, c’est à
913
un ensemble de mesures préventives et curatives ;
mais
en l’absence de toute autorité locale capable d’étudier et de maîtris
914
ofesseurs français peuvent être nommés en Suisse,
mais
non l’inverse. La mobilité des étudiants, un peu plus égale en droit,
915
, dont nous ne connaissons plus que quelques mots
mais
qui a sans aucun doute marqué toute la culture de la région et laissé
916
des lâches. Beaux résultats ! Brillante gestion !
Mais
qui était le gérant ? L’État-nation. Ils sont 150 aujourd’hui, qui se
917
e dans leurs frontières, dites « géographiques »,
mais
établies en fait aux hasards des guerres passées et en vue de guerres
918
es écoles, sur l’exploitation de la main-d’œuvre,
mais
aussi des eaux, des airs, des forêts, des sous-sols, des transports,
919
e et le mépris du tiers-monde qui nous les rend),
mais
elles ont fouetté technique et industrie, qui ont causé surpopulation
920
t pas de renverser des idoles aux pieds d’argile,
mais
d’éduquer des hommes vivants et forts. Il s’agit, dans le cadre branl
921
direz-vous, est bien schématique. J’en conviens,
mais
je ne vois pas le moyen d’échapper à ce schéma qui est inscrit dans l
922
ique, ni écologique, ni énergétique, ni éducatif,
mais
social, moral et en dernière analyse, spirituel. Les régions sont la
923
la puissance est l’ultima ratio de ses décisions.
Mais
d’où tient-il sa puissance actuelle, sinon du vide civique créé par l
924
e de sa réalité — ne naîtront pas de nos modèles,
mais
bien de la nécessité de recréer des milieux de participation où des c
925
ique, ni l’éducation qui « indiquent » la région,
mais
la définition de l’homme même en tant qu’animal politique à la fois d
926
ns connaître avec quelque certitude que le passé,
mais
sans pouvoir le changer ; alors que nous avons liberté et puissance d
927
s avons liberté et puissance de changer l’avenir,
mais
sans le connaître.126 L’antinomie entre le pouvoir de connaître et c
928
alement imprévisible, ne prétendez pas gouverner.
Mais
si l’avenir est entièrement connu, que sert alors de gouverner ? En f
929
ermodynamique) l’emportera finalement sur la vie,
mais
non pas sur l’esprit créateur. Et nous savons que la terre ayant des
930
rces seront épuisées dans des délais calculables,
mais
qui varieront très largement en fonction de nos appétits ou de notre
931
l’on voudrait tellement être en état de prévoir,
mais
qu’il faut faire, à tous risques et périls, et, faute d’une impossibl
932
naissance, dans l’espérance. Bon usage éventuel
mais
abus actuel de la prospective « scientifique » Les calculs prévisi
933
te par des sources d’énergie éolienne ou solaire.
Mais
les calculs prévisionnels deviennent nocifs quand ils tendent à nous
934
t 16 384 fois plus dans un peu moins d’un siècle.
Mais
le meilleur exemple d’une prévision utile nous est donné par les fame
935
a en 2025 (comme le fait l’impudent Herman Kahn),
mais
bien : voilà ce qui se passera nécessairement à cinquante ans du poin
936
incitent, avec une calme cruauté de thérapeutes,
mais
ils ne nous imposent rien. En présence de cette agression libératrice
937
prospective qu’il s’agit de nous mettre en garde,
mais
contre l’illusion fataliste et fatale qui nous ferait croire, désorma
938
un projet qui nous paraissait « purement privé ».
Mais
je vois au contraire les promoteurs de la croissance se servir des ca
939
r ou humain, rien ne vient brouiller les calculs.
Mais
, du même coup, se vérifie cette loi : l’exactitude des prévisions qua
940
xercée par des citoyens, celle du Plan stalinien,
mais
celle aussi des ordinateurs du Pentagone, programmés par la Rand Corp
941
iront (?) d’un revenu de 20 000 dollars par tête.
Mais
comment pourrait-il le savoir, puisque après tout, le long terme pass
942
e — le long terme en subira des effets importants
mais
changés de signe ! La futurologie qui procède par la méthode kahnienn
943
es ou anthropologiques d’une platitude volontaire
mais
non moins humiliante pour l’homme, la futurologie prétendue scientifi
944
mme on le verra au sujet de l’histoire de l’Auto…
Mais
quand le calcul échoue et que pourtant l’on se voit sommé de prévoir,
945
rtistique, de la saisie du réel par notre esprit,
mais
dans la crise présente de notre civilisation, comment suffirait-elle
946
de nos États-nations de modèle napoléonien. »129
Mais
une fois reconnues ces limites à l’intuition et au calcul, il faut ad
947
née des phénomènes en jeu, sociaux ou politiques.
Mais
c’est surtout dans la mentalité de l’homme de leur temps, dans les co
948
es, refusées certes par la conscience des peuples
mais
inscrites dans les inconscients individuels dans la littérature, donc
949
forces irrationnelles au sein de la société »131.
Mais
ces prévisions impossibles sont justement de celles que les auteurs p
950
s retraites anticipées, choses fort bonnes en soi
mais
que l’État n’accorde qu’en échange du droit d’aînesse des citoyens su
951
iques, l’expansion excessive appelle la tyrannie,
mais
aussi la renaissance des régions, des paroisses, et de l’autonomie pe
952
ns, des paroisses, et de l’autonomie personnelle.
Mais
peut-on affirmer pour autant que tout cela annonçait le christianisme
953
ut s’observer dans le noyau humain, physiologique
mais
aussi psychique, s’inscrira dans l’Histoire un jour ou l’autre. Telle
954
res, soumis aux mêmes lois, et par-là prévisible,
mais
dans cette mesure même, déshumanisé. On peut aussi nommer cette prosp
955
quelque puissance collective, en cela chimérique
mais
mesurable, qui ne serait qu’alibi des vocations reniées. De fait, la
956
’intérêt qu’à seule fin d’orienter une politique,
mais
il n’y aurait plus de politique possible dans un monde soumis aux seu
957
cela, prends garde ! Voilà ce qui s’en suivra. »)
mais
jamais contraignante ou simplement publicitaire (« Dans x années, on
958
de leurs statistiques. Car je n’ai pas à deviner
mais
à décider mon avenir. « Dans ma fin est mon commencement », disent l
959
n des autoroutes, vous allez créer du chômage ! »
Mais
l’alternative est dans l’enchaînement autos-autoroutes – emplois mult
960
sure de démontrer non seulement à quoi cela sert,
mais
surtout à quoi cela peut mener dans l’hypothèse d’un succès maximum.
961
s de l’observateur, comme une collision sidérale,
mais
de déterminer les conditions de toute action qui conduise aux fins so
962
issonante aux affects de l’espèce ou d’un groupe.
Mais
elle reste sans prises sur une mécanique : là, il s’agit de savoir, o
963
e. Il existe partout des Anciens, même en Europe.
Mais
il n’y a de Modernes, et loués comme tels, qu’en Europe et en Amériqu
964
ont fait l’Europe, ils s’en révèlent tributaires,
mais
se privent de comprendre les autres, qu’ils admirent par malentendu ?
965
ces cultures. III. Le concept de révolution
Mais
s’il est vrai que toute culture vient d’une religion et la prolonge e
966
tes sociales) tel que l’ont fondé les ancêtres ;
mais
au contraire : — oppose le « nouvel homme » au « vieil homme », le «
967
e, c’était inévitable et « humain, trop humain ».
Mais
cela n’ôte pas la nouveauté radicale de l’Évangile : la vérité n’est
968
absolu n’est plus « ce qui s’est toujours fait »,
mais
, au contraire, ce qui est déjà en train de se faire au nom de la Fin
969
s troubadours. Oui, « tout est venu à l’Europe »,
mais
désormais, tout en viendra, « ou presque… ». Et d’abord la découverte
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cisément à Debussy qu’il choisit de se rattacher.
Mais
dans le même temps, par la force et la ruse, les Européens s’appropri
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a de l’énergie. Le pétrole est « arabe », dit-on,
mais
sans l’Europe il n’existerait pas. Et dans ce sens concret, « il vien
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de l’échange aussi bien culturel que commercial.
Mais
, que le dialogue sur les finalités de la culture et de ses produits d
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ope suprême, elle n’ira pas plus haut, peut-être,
mais
qui serait en mesure d’exiger davantage ou de proposer mieux dans le
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Certes, l’Europe réelle est loin de tels sommets,
mais
ce sont tout de même ses sommets. Elle n’est pas souvent digne de ces
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mets. Elle n’est pas souvent digne de ces œuvres,
mais
c’est elle qui les a créées. Nous l’oublions souvent et les autres l’
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s péchés sont criants, et tout l’Orient les crie,
mais
il n’entend pas nos grandeurs. Car la musique est le sublime de l’Occ
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urs. Car la musique est le sublime de l’Occident,
mais
pour l’oreille d’un Oriental, c’est un bruit vague, une espèce de rum
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européen qui a conçu les machines et la personne.
Mais
les machines sont transportables et vendables, ce que ne sont pas les
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c’est très joli, cela nous amuse et c’est utile,
mais
pourquoi n’y joignez-vous pas un petit livre expliquant d’où viennent
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maintenant une chanson dans le goût de ce pays ».
Mais
ils ne purent écrire que de petites mélodies qui ne rappelaient rien
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vacué nos guerriers et retiré nos fonctionnaires,
mais
nous ramenons subrepticement, et sans le savoir, des occupants plus e
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ant impérieusement d’autres ensembles de valeurs,
mais
ne pouvant les communiquer, les expliquer et les faire vivre, au sens
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est clair que cela vise d’abord le grand voisin,
mais
enfin le slogan paraît valoir pour tous…) La modération dans la moder
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rler des conflits idéologiques qui nous menacent,
mais
c’est le mécanisme même des prétentions stato-nationales qui oblige 1
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rantie que par la possession de l’arme nucléaire.
Mais
l’arme nucléaire est désormais à la portée de toutes les mafias polit
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ues prospectives, pharmacopée localement efficace
mais
globalement nocive). C’est à l’Europe qu’il appartient de modifier ce
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prenant pour finalité non la puissance des États
mais
la liberté des personnes. Telles sont les grandes orientations qui me
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ait évidemment partie de l’Occident christianisé,
mais
le communisme russe et le maoïsme portent la plupart des marques d’un
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évoquer son style ou sa démarche intellectuelle.
Mais
il y a la partie des Témoignages personnels — et celle-là peut réserv
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us… Cela, c’est le risque, le tragique du genre !
Mais
il y a le comique aussi, le joyeux, les jugements de fait, plus encor
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e, l’aurais-je pris pour un homme dur et violent.
Mais
à l’entendre parler… » l’auteur se déclare rassuré. Le second article