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sse des partis politiques proprement dits, ou des
nationalismes
hérités d’un autre âge. On répète que ce sont les intérêts qui nous o
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personne. Nationalisation de nos cultures Le
nationalisme
, qui atteint de nos jours ses conséquences extrêmes avec le concept d
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nes libertés essentielles : tout cela provient du
nationalisme
culturel, et tout cela tend, pratiquement, à faire dépendre la vie de
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e la culture. La phase relativement créatrice des
nationalismes
se trouve dépassée en fait. Mais il n’en subsiste pas seulement des c
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ines, que l’idéologie totalitaire appuyée par les
nationalismes
. « Pas d’action révolutionnaire sans doctrine révolutionnaire », aima
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ussi pour le reste du monde. Un seul exemple : le
nationalisme
a été notre invention collective. Nous l’avons communiqué, « donné »
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ourquoi ? À cause des résistances morales nées du
nationalisme
, et de vieilles craintes ou rancunes entretenues par la propagande so
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tion présente dans le monde. Comment combattre ce
nationalisme
qui tue les patries, ces craintes absurdes, cette ignorance, cette ma
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entre l’Europe et d’autres groupes de nations. Le
nationalisme
qui nous divise devient, ailleurs, principe d’union à nos dépens. Les
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rté sans frein. Mentionnons les plus voyants : le
nationalisme
borné ou agressif, le sort d’une bonne partie de la classe ouvrière e
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les communistes approuvent et favorisent tous les
nationalismes
, hors de la sphère de leur puissance directe ; et que, sur les autres
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, étaient les premiers partisans, en Russie, d’un
nationalisme
éclairé, généreux et culturellement fécond. Khomiakov, les frères Kir
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ère que cent à cent-cinquante ans d’âge (comme le
nationalisme
!) et que son insuffisance éducative est attestée, entre autres, par
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rise, intérêts mal compris, calculs à courte vue,
nationalismes
vantards et utopiques (genre « la France seule »), et surtout défaiti
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e, sont nées dans nos manuels d’histoire ? Car le
nationalisme
belliqueux puis totalitaire fut la cause principale de ces conflits.
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rincipale de ces conflits. Or il est clair que le
nationalisme
fomenté par les campagnes napoléoniennes, mis en doctrine tôt après p
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té, et de la libérer tout d’abord des entraves du
nationalisme
. 3. Les principaux obstacles à l’Union de l’Europe ne sont pas dans l
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suite de deux guerres provoquées par ses propres
nationalismes
. — Le nationalisme s’opposant à notre union, mais provoquant des uni
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s provoquées par ses propres nationalismes. — Le
nationalisme
s’opposant à notre union, mais provoquant des unions étrangères contr
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chent au contraire de céder devant la volonté des
nationalismes
réactionnaires ; une méthode constitutionnelle que certains fédéralis
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e, ont fomenté depuis un siècle la plupart de nos
nationalismes
, derniers et pires obstacles à l’union nécessaire. C’est donc au Livr
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éenne, exempte d’interprétations inspirées par un
nationalisme
rétrospectif, et qui explique en remontant au plus haut (bien avant l
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u’elle inventait pour elle-même. Elle a donné son
nationalisme
, son idée du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, sa science, so
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e l’Art », et enfin sur les concepts de « Nation,
Nationalisme
et Supernation » ; ce dernier chapitre à lui seul vaudrait la lecture
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ses dépens ! Au moment où elle dépasse ses vieux
nationalismes
et regroupe ses forces ; au moment où les jeunes nationalismes d’outr
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et regroupe ses forces ; au moment où les jeunes
nationalismes
d’outre-mer s’affirment bruyamment et tendent à se grouper contre ell
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unions régionales sans fomenter du même coup des
nationalismes
agrandis et mutuellement hostiles, était la méthode du Dialogue au ni
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s ses quelque vingt pays divisés par un siècle de
nationalisme
qui a conduit à deux guerres mondiales. La comparaison entre les prin
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nte et ne la représente pas. (L’addition de vingt
nationalismes
ne représente pas non plus l’Europe, comme unité de culture et de civ
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trait de combattre les aspects les plus nocifs du
nationalisme
, de soustraire la vie culturelle à l’emprise stérilisante des propaga
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ntexte du dialogue. Et de même, l’emploi du terme
nationalisme
, qui n’a pas du tout le même sens en Europe et dans le monde arabe, p
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e la « nation » au plan de la « culture » — à des
nationalismes
culturels en conflit. Ici apparaît la nécessité du dialogue. Il est t
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de du plus néfaste de nos produits d’origine : le
nationalisme
; mais aussi de l’usage que le tiers-monde voudrait faire de notre so
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ion préalable de tout civisme européen — c’est le
nationalisme
; et chacun sait que le nationalisme a été propagé par l’École et ses
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n — c’est le nationalisme ; et chacun sait que le
nationalisme
a été propagé par l’École et ses manuels depuis le milieu du xixe si
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s l’avènement presque simultané du romantisme, du
nationalisme
, et de l’instruction publique. Il importe de situer ce phénomène dans
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rnie par les deux guerres mondiales, résultant du
nationalisme
et de l’État totalitaire — par le besoin d’union au-delà des nations,
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’est plus guère le christianisme, ce sera donc le
nationalisme
, le culte de la patrie étatisée, seul Absolu auquel tout s’ordonne, e
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e guerres récentes, de cent ans de propagande des
nationalismes
, et de cette religion civique qui prend la place de la foi chrétienne
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toute la planète, et ces guerres sont nées de nos
nationalismes
, et c’est à nous, Européens, qu’il revient d’inventer les anticorps d
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la guerre, l’État-nation et sa morale, qui est le
nationalisme
totalitaire, a provoqué les deux guerres européennes, devenues mondia