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ndroit de leurs efforts. Pourtant rien n’est plus
naturel
. L’homme de la rue (qui est aussi l’électeur, accessoirement) se préo
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à de petits exécutifs spécialisés. Il serait donc
naturel
de calquer les organisations d’aide culturelle sur cette réalité de b
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esprit partisan, et des préjugés nationaux. C’est
naturel
. Dans la confusion typique d’un réveil brusque, socialistes allemands
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on songe aux joies du bon voisinage avec l’alliée
naturelle
des steppes. Il y a là, pour parler comme certains journaux neutralis
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nts. Pour nous, les échanges ne sont qu’une forme
naturelle
et vitale d’exercice de l’intelligence dans la liberté et la cordiali
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ajoute : La science — c’est-à-dire les sciences
naturelles
— sera posée en objet de foi, transformée en fétiche… Le doute méthod
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ntrastes, mais en accentuant plutôt les affinités
naturelles
, les traits concordants ou complémentaires. La connaissance intime qu
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s » et qu’ils estiment que cela répond « au désir
naturel
des hommes de se connaître et de rechercher ce qui unit ». D’où les p
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ore au regard des plans en cours, rien n’est plus
naturel
et banal ; qu’ils soient satisfaisants, d’une manière relative, au re
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s secrets des dictateurs, et sur les catastrophes
naturelles
ou provoquées par les passions humaines. Beaucoup plus rares sont les
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ré » prédispose au frisson wagnérien. Il est bien
naturel
que les exemples de Salzbourg, de Bayreuth, d’Aix-en-Provence, de Gre
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vidence la langue et l’économie, les « frontières
naturelles
» et la nature du sous-sol, la culture et l’allégeance politique, à l
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l vrai que l’État national actuel soit le produit
naturel
, normal et, dans une certaine mesure, « idéal », du progrès ? — Deuxi
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s citations sont données en italien, comme il est
naturel
; mais leurs références renvoient trop souvent à des traductions fran
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formes purifiées et libérales — ce n’est rien de
naturel
, rien de purement physique ; c’est précisément la culture. L’Europe,
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nt de voir l’avait conduit, mais dont la démesure
naturelle
et l’exubérance humaine l’ont aussitôt séduit. La situation du Mexiqu
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et que le grand public européen tient pour toutes
naturelles
, n’eussent probablement pas vu le jour. Certes, ce n’est pas Westmins
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une politique nationale ou partisane. Il est tout
naturel
que cette « voix de l’Europe » cherche maintenant à dialoguer avec d’
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n me démolisse l’absurde théorie des « frontières
naturelles
» qui nous a conduits à couper en deux, trois ou quatre pays un bassi
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à couper en deux, trois ou quatre pays un bassin
naturel
(houille ou fer) comme celui de la Ruhr-Lorraine-Luxembourg-Belgique,
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, dans une Europe politiquement unie, les régions
naturelles
de notre continent reprendraient vie. Car voici le raisonnement que j
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Six, ou celles des cantons suisses), les régions
naturelles
ou créées par de nouvelles concentrations industrielles et commercial
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s d’un projet qui consistait à dépasser la mesure
naturelle
par l’artifice humain. Ceci m’évoque d’abord la description de l’Eur
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se qui consiste à modifier les données initiales “
naturelles
” de la vie, non plus (comme on le faisait il y a quelques siècles) po
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(mathématiques, physique, chimie) et des sciences
naturelles
(biologie, génétique) et peut-être en psychologie ; rien de comparabl
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te) et le développement des sciences physiques et
naturelles
dans l’Occident christianisé — alors qu’il est clair qu’une Asie qui
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ritoire hérité ou conquis, déclarées « frontières
naturelles
», les réalités les plus hétérogènes : langues parlées dans les ville
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et bancaires autour de ressources matérielles et
naturelles
; la densité des réseaux de communications et de transports ; et enfi
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nte ans coupait la région de son aire d’expansion
naturelle
, Lille devient avec ses cités satellites la métropole de près d’un mi
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ans, la seconde de cinq), sans compter la paresse
naturelle
de notre esprit, qui cherche en tout et avant tout la réduction à la
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e qui est responsable de la destruction du milieu
naturel
et du confort des citadins, c’est elle qui refuse encore, parce que t
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nvestissements ? ou l’exploitation des ressources
naturelles
? En tous les cas, il faut réduire quelque chose. Mais il apparaît as
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, un mouvement de libération… de tous les groupes
naturels
, de toutes les tendances locales opprimées par l’État despotique. Ent
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ritoire délimité ne varietur par des frontières «
naturelles
» ou par des frontières administratives fixées en d’autres temps et c
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secteur primaire maritime ou agricole, ressources
naturelles
pour l’industrie, etc.), est en fait beaucoup plus indépendante de se
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hie propre, le tout délimité par des « frontières
naturelles
». Or tout est faux dans cet enseignement. La culture, en Europe, n’e
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celle-là subsiste — de la Volga. Les « frontières
naturelles
» ne sont pas moins chères à l’école — ni plus vraies pour autant. Ce
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n, les frontières de nos États n’ont jamais été «
naturelles
». Elles sont accidentelles et arbitraires, comme les conflits armés
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faudrait multiplier l’exploitation des ressources
naturelles
, et donc aussi la pollution, par 200, ce qui est matériellement impos
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tériellement impossible. En effet, les ressources
naturelles
ne sont pas du tout inépuisables comme tous les hommes l’ont cru naïv
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u la pollution ? ou l’exploitation des ressources
naturelles
? ou le niveau de vie matériel ? En tous les cas il faut réduire quel
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a pollution, et surtout du pillage des ressources
naturelles
. Voilà qui ne peut se décider dans la rue, dans ce « discours révolut
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frontières dites « historiques » étaient aussi «
naturelles
», en changeant la nature des preuves selon les cas : ainsi le Rhin d
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, entre les pays de la CEE notamment, des régions
naturelles
ou nouvelles reparaissent ou accusent leur relief. Mais il y a plus :
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e beaucoup plus décisive est posé par les régions
naturelles
ou économiques qui se trouvent coupées par des frontières politiques
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ire, faussée à la base par l’idée de « frontières
naturelles
» qui amène à enseigner que les Pyrénées séparent Français et Espagno
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les, au-delà de nos États : elle jugera cela tout
naturel
. Une autre condition de réussite du projet européen — qui découle de
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vidence, comme le mythe français des « frontières
naturelles
»… Le grand État unifié offre-t-il à ses habitants plus et mieux que
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ssimiste pour moraliser, et avec trop de distance
naturelle
pour avoir à jouer la hauteur, affable mais non sans malice, et ce qu
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on agricole arbitrairement séparée de ses marchés
naturels
; obstacles multipliés, légaux et financiers, à l’éducation scolaire
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t de la bi- ou tripartition d’un virtuel ensemble
naturel
ou ethnique ou économique, par deux ou trois souverainetés nationales
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ète : famine et pollution, pillage des ressources
naturelles
non renouvelables, surpopulation, surarmement délirant (les USA possè
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striels, à l’exploitation maximale des ressources
naturelles
(comme le pétrole), donc à la pollution ; et finalement le seul facte
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urope et d’elle seule, qui a révélé ces richesses
naturelles
et dans un sens précis, concret, les a créées. Tel émirat n’est qu’un