1
programme n’est pas systématique, et il n’est pas
non
plus rigide. Il reste ouvert à l’événement. J’oserais dire qu’à certa
2
fin de compte, pourquoi faut-il sauver l’Europe ?
Non
point pour l’opposer aux grandes nations nouvelles, non point pour él
3
int pour l’opposer aux grandes nations nouvelles,
non
point pour élargir l’esprit nationaliste aux dimensions du continent,
4
’esprit nationaliste aux dimensions du continent,
non
par orgueil ou par satisfaction de nous-mêmes, et encore moins avec l
5
ue chacun doit comprendre, qu’il soit Européen ou
non
: — parce que l’Europe fut et demeure depuis des siècles, malgré tous
6
pel, en tous et en chacun, aux intérêts d’abord ;
non
point aux égoïsmes opposés par nature à toute coopération sincère et
7
l’oublie dans tous les conseils des nations ; et
non
point à l’idéalisme ignorant le concret des problèmes ; mais au contr
8
toire du paysan qui affirmait sortir de l’église,
non
du café. « Ah tu étais à l’église ? lui dit sa femme. Dis-moi donc le
9
ocratiques tendent obscurément vers cette limite,
non
par une volonté consciente et déclarée, mais en vertu du seul poids d
10
e l’Europe en formation. Libérer les échanges,
non
les organiser Presque toutes les misères et entraves dont souffre
11
entiques de la sensibilité, de passions mêmes, et
non
pas de simples déplacements de forts en thème —, il nous faut dénonce
12
a) La première rencontre doit être restreinte et
non
spectaculaire ; il ne s’agit pas d’un congrès, mais d’un séminaire de
13
ration meilleure. Diminuer la méfiance, augmenter
non
pas le montant mais le rendement de l’aide américaine, réduire les pr
14
coiffer d’un pouvoir politique l’armée européenne
non
encore ratifiée par les parlements : — et tout cela donne de passionn
15
de l’Asie, a dominé le monde pendant des siècles
non
point par la réalité de ses partis politiques mais bien par la vertu
16
laisser coloniser (en bloc ou en détail, unie ou
non
: cela ne changerait rien à l’affaire, une fois le sens humain perdu)
17
t rien de Strasbourg. Il ne sait rien de l’Europe
non
plus. Et si vous lui apprenez que l’Europe est en train de se faire à
18
je l’ai fait plus haut). Sinon l’Europe (unie ou
non
) restera le cadre en fil de fer d’un continent de plus de 300 million
19
lle n’aura pas de signification humaine. Armée ou
non
, elle ne peut être défendue, et ne le sera pas avec le « moral » néce
20
us tarder, les Instituts de culture européens (et
non
pas seulement nationaux), tels que Bruges, Genève, Nancy, Alpbach, et
21
à survivre (c’est une question de budgets locaux,
non
nationaux), ensuite à se fédérer effectivement pour multiplier leurs
22
ommencera donc par prendre au sérieux la culture.
Non
point pour l’asservir à des fins étatiques, comme le font les totalit
23
uis ? Parce que nous nous occupons de culture, et
non
de politique. Passons à l’actif. J’y rangerai d’abord trois entrepris
24
s qui ont déjà donné des résultats réels, quoique
non
encore suffisants dans notre perspective. Le Laboratoire européen de
25
commissions d’historiens et de savants ; grouper
non
plus quelques centaines, mais des milliers de foyers de culture ; acc
26
, et plus encore aider les peuples à se cultiver,
non
point d’ailleurs pour le plaisir de l’art, mais parce qu’on pense qu’
27
rait que l’on traite la culture comme but en soi,
non
comme annexe d’une politique. Et nous venons de voir pourquoi c’est i
28
t nous venons de voir pourquoi c’est impossible :
non
point à cause d’une mauvaise volonté ou d’une insuffisance quelconque
29
t de refaire à l’inverse, de fond en comble, — et
non
de comble en fond — ce qu’ont imaginé il y a sept ans les créateurs d
30
organismes régionaux (comme on dit à l’Unesco) et
non
point mondiaux. 2. Centralisé. La réalité de la culture ne se trouv
31
t donc de là qu’il faut partir, de cette base-là,
non
point d’une organisation abstraite parce que mondiale, et condamnée p
32
ppe par des méthodes de coordination pratique, et
non
pas à coups de directives émises par un office lointain, soumis lui-m
33
elle sur cette réalité de base. Partir d’en bas —
non
pas d’un centre trop élevé et trop abstrait —, des conditions concrèt
34
viendrait que d’un manque d’appuis extérieurs, et
non
pas de la formule même du CEC. ⁂ S’il fallait résumer encore ces rema
35
mme ils ne l’ont jamais été, il s’agira pour nous
non
d’une perte d’effectifs, mais plutôt d’une épuration provoquée, une f
36
nce réelle. D’où vient, après tout, la puissance,
non
moins redoutée que sollicitée, des USA ? Leur nom même suffit à répon
37
its définit pour l’Europe une situation critique,
non
point désespérée, mais certainement la plus sérieuse que notre contin
38
emple : pendant que les Français s’intéressent ou
non
aux combinaisons raffinées de leur Parlement, le reste de l’Europe do
39
hui, la politique signifie la lutte des partis et
non
pas la volonté de puissance et encore moins la recherche d’une bonne
40
si, la faute en retombera aux yeux de l’Histoire,
non
sur les Russes, non sur les Asiatiques, encore moins sur les Américai
41
mbera aux yeux de l’Histoire, non sur les Russes,
non
sur les Asiatiques, encore moins sur les Américains, mais sur les seu
42
ne seule qui soit mobilisable dans l’état présent
non
pas des choses, mais des esprits. Que nos élites politiques reprennen
43
d’une certaine idéologie, mais nous ne sommes pas
non
plus une simple académie. Nous sommes un groupe de discussion, réunis
44
ambule et l’idée directrice sont seuls vitaux, et
non
les paragraphes. Entraîner l’opinion par les premiers permettra seul
45
r son génie s’appelle diversité. Elle ne sera pas
non
plus une Sainte-Alliance, ni une simple coalition, formule condamnée
46
péenne. C’est qu’elle crée une force nouvelle. Et
non
point qu’elle renonce à des mots vides de sens, à des privilèges péri
47
politicien « pratique » s’il en fût. La condition
non
pas suffisante mais nécessaire du succès final et total de notre unio
48
rtes imaginer bien d’autres équipes de six Sages,
non
moins valables au total. Mais le dosage créé par le hasard des désign
49
et de son union propre à favoriser nos libertés.
Non
, si par politique on entend simplement l’action des politiciens d’auj
50
’est pas là… — À quel danger pensez-vous donc ? —
Non
pas à celui qu’il y ait deux ou plusieurs centres concurrents, mais à
51
ile de prévoir que rien de ce qui se passerait ou
non
à Berlin ne pouvait modifier les données fondamentales de l’Europe. M
52
quinze pays membres du Conseil de l’Europe et dix
non
membres, parmi lesquels Saint-Marin et Andorre, soit vingt-cinq, à qu
53
pays libres dans leur confrontation avec Moscou.
Non
point que le projet de CED et le projet de fédération qui est sa vrai
54
ion de sa force. (Notre opinion l’oublie, Molotov
non
.) L’offensive communiste vise au cœur : elle se concentre sur la Fran
55
ence que psychologique. Où la voit-on à l’œuvre ?
Non
pas dans les faits mais dans les discours des députés adversaires de
56
les moyens dont dispose en propre le Centre, mais
non
pas les moyens potentiels de l’Europe, dont il s’agit de susciter la
57
le, n’y vont que par l’intelligence mathématique,
non
par leur être tout entier. Et le reste des hommes s’arrête en chemin,
58
ont en commun, du fait même qu’ils sont hommes et
non
pas simples animaux, c’est le besoin profond de dépasser leur conditi
59
son inquiétude ; il sait qu’elle est normale, et
non
désespérée, puisqu’elle est produite par sa foi, c’est-à-dire par sa
60
fait l’Europe. Et cette Europe a dominé le monde,
non
point malgré tout cela, mais à cause de tout cela ! C’est une curiosi
61
ots d’ordre lancés par les centrales, secrètes ou
non
, du communisme. Et leur campagne joue à plein sur les habitudes menta
62
ent en préjugés, aveuglement partisans, méfiances
non
fondés, et surtout ignorance de la vraie situation. Le Centre euro
63
plus. Si la détente se manifeste en réalités, et
non
pas seulement en déclarations, les échanges culturels vont reprendre,
64
doit se produire au niveau de la culture vivante,
non
des slogans de la propagande politique. C’est dire qu’il doit se prod
65
iscipline ne deviendrait pas, qu’on le veuille ou
non
, l’objet principal du débat ? Et pourquoi les Européens, à la faveur
66
oxes : c’est à peu près le bilan des « échanges »
non
commerciaux jusqu’à Pierre le Grand. La Russie moderne (de Pierre
67
u pays tient à cette époque, et plus tard encore,
non
pas tant à son nouvel essor culturel, dont on ne sait pas encore gran
68
ts de ces grands mouvements culturels : l’Europe,
non
point la Moscovie, est son passé. Il est le légataire de ses trésors
69
n est là ; car celle-ci est une révolte déguisée,
non
pas contre l’Occident, mais contre les valeurs communes à toutes les
70
siècle demeure symbolisée par la ville de Pierre,
non
par la Sainte Moskwa. Déjà, Joseph de Maistre, dans ses Soirées de Sa
71
érales de la Russie moderne. Il désirait la voir,
non
pas moins, mais plus européenne — ou plutôt plus strictement occident
72
est fait darwinien, le darwinisme a été pour lui,
non
pas une théorie biologique sujette à la discussion, mais un dogme, et
73
eur est hétérogène, étranger, et ne pénétrera pas
non
plus leur matérialisme : celui-ci sera un matérialisme croyant. Comm
74
els », Genève, décembre 1955, p. 3-14. ad. Texte
non
signé. On dispose cependant d’un manuscrit de Rougemont aux archives
75
mesure de nous connaître, tels que nous sommes et
non
plus à travers les déformations de la propagande. M. J. Foster Dulle
76
bre-échange d’idées, de nouvelles, d’informations
non
censurées, ont été rejetés ». (16 novembre) : Aucune proposition co
77
du 14 novembre 1. Suppression de la censure
Non
2. Ouverture de centres d’information Non (ingérence dans affai
78
Non 2. Ouverture de centres d’information
Non
(ingérence dans affaires intérieures) 3. Publication de revues da
79
cation de revues dans les capitales respectives
Non
(implicitement) 4. Vente libre de journaux, revues, livres Non
80
4. Vente libre de journaux, revues, livres
Non
Échange des mêmes Oui en principe selon accords 5. Échange
81
éserves 8. Cesser le brouillage de la radio
Non
(implicitement) 9. Échange de programmes radio Oui avec réserve
82
ur les correspondants de presse Pas de réponse (
non
implicite) 11. Facilités pour le tourisme Oui pour les groupes
83
nt organisés Meilleur change pour le rouble
Non
(ingérence dans les affaires intérieures) 12. Facilités pour voya
84
17. Échanges de facilités pour trafic aérien
Non
ae. Rougemont Denis de, « Que s’est-il passé à Genève ? », Bu
85
ls », Genève, décembre 1955, p. 21-27. af. Texte
non
signé. On dispose cependant d’un manuscrit de Rougemont aux archives
86
s que nous avons étudiés sont précis et modestes,
non
spectaculaires et non susceptibles, à notre avis, d’être exploités pa
87
és sont précis et modestes, non spectaculaires et
non
susceptibles, à notre avis, d’être exploités par la presse et la prop
88
éventuelles : il s’agit d’hypothèses de travail,
non
pas d’un plan rigide à prendre ou à laisser. A. Séminaires Exami
89
roit à l’hérésie. (Dans les œuvres des écrivains,
non
pas en général.) 5. L’écrivain devant la condition paysanne. (Romans
90
s discrètes (malgré le paradoxe de l’expression),
non
spectaculaires, et qui ne cherchent pas à attirer la grande masse iné
91
nt à l’autre d’une manière artificielle, guindée,
non
conforme à ses convictions.) Les échanges de films sont peut-être enc
92
cite, et ménage un espace immense à la propagande
non
formulée, voire involontaire. Nous proposons donc de limiter les écha
93
ls », Genève, décembre 1955, p. 28-36. ah. Texte
non
signé. On dispose cependant d’un manuscrit de Rougemont aux archives
94
i pensent davantage à l’échec de la CED répondent
non
, et ceux qui pensent à la succession chronologique des deux événement
95
? Il y a celle qui consisterait à faire l’Europe
non
par pièces et morceaux peu à peu imbriqués, mais d’un seul coup, par
96
dement au but choisi, à ce but-là précisément, et
non
point à tout autre chose qu’on n’aurait pas prévu ni souhaité. Il se
97
culture, Genève, février 1956, p. 14. ak. Texte
non
signé. On dispose cependant d’un manuscrit de Rougemont aux archives
98
culture, Genève, février 1956, p. 17. am. Texte
non
signé. On dispose cependant d’un manuscrit de Rougemont aux archives
99
lture, Genève, février 1956, p. 19-20. ao. Texte
non
signé. On dispose cependant d’un manuscrit de Rougemont aux archives
100
culture, Genève, février 1956, p. 20. aq. Texte
non
signé. On dispose cependant d’un manuscrit de Rougemont aux archives
101
lture, Genève, février 1956, p. 21-22. as. Texte
non
signé. On dispose cependant d’un manuscrit de Rougemont aux archives
102
nt l’élève à une sorte de conditionnement social,
non
dirigé bien sûr, capricieux comme la mode, mais comme elle, contraign
103
sponsables qui voudront l’Europe et la feront, et
non
les « militants » de bonne volonté qui nous répètent « unissez-vous !
104
milliers de lecteurs tenterait de jeunes auteurs
non
encore « découverts », et les induirait à écrire des œuvres adaptées
105
aune, celui du monde musulman seront surmontés ou
non
selon que nous deviendrons adultes ou pas… Les Européens rêvent d’êtr
106
ogique. Les frontières sont dans les habitudes et
non
dans la nature », et nos peuples préféreront bientôt ceux qui oseront
107
, Genève, août–septembre 1956, p. 8-9. bb. Texte
non
signé. On dispose cependant d’un manuscrit de Rougemont aux archives
108
Genève, août–septembre 1956, p. 16-17. bd. Texte
non
signé. On dispose cependant d’un manuscrit de Rougemont aux archives
109
Genève, août–septembre 1956, p. 23-24. bf. Texte
non
signé. On dispose cependant d’un manuscrit de Rougemont aux archives
110
militante n’y suffit pas. L’analyse scientifique
non
plus. Les gros livres ne sont pas lus, les pamphlets ne convainquent
111
voit aujourd’hui que nous devons faire l’Europe,
non
plus pour empêcher des guerres entre nos peuples — car elles sont dev
112
ui aurait recours à ces critères pour décerner ou
non
l’étiquette de « festival » semblait propre à concrétiser le problème
113
me bien fondées. Mais que ce jury voie le jour ou
non
, le seul fait de l’envisager et de le discuter peut avoir une action.
114
r tous ceux qui sont dignes du nom. Quelques-uns,
non
des moindres d’ailleurs, n’y ont pas adhéré jusqu’ici. L’un ne se veu
115
chanter les tons purs et les voix différentes, et
non
pas tout mêler indiscernablement ni s’en tenir à l’unisson. En un mot
116
lture, Genève, février 1958, p. 37-38. br. Texte
non
signé mais Denis de Rougemont est mentionné comme l’auteur dans le so
117
uropéenne les forces vives de la culture, et cela
non
point par des appels à quelque engagement politique, mais en leur pro
118
ensemble en tenant compte des problèmes concrets,
non
des passeports. Historiens, physiciens, biologistes, économistes et s
119
t amenés à se conduire en fédéralistes pratiques,
non
point par choix sentimental ou doctrinal, mais par conscience profess
120
n’est pas simple affaire d’opinion — favorable ou
non
— et n’est pas justiciable de nos préjugés, de nos complexes ou de no
121
vivant d’une civilisation dont les produits, mais
non
pas les valeurs, sont répandus sur toute la Terre, imités et copiés p
122
c’est-à-dire son retour à l’Occident moderne (et
non
pas à la féodalité). — La réalité et les mythes du communisme soviéti
123
acles à l’union nécessaire sont dans les esprits (
non
les faits) et c’est là qu’il faut les combattre en premier lieu. En r
124
vraies chances de l’Europe sont dans la liberté,
non
dans la force des choses. Or la liberté relève de l’esprit. Les chanc
125
humain ; elle prétend que la force des choses (et
non
l’esprit) régit les affaires humaines. Les partisans eux-mêmes de cet
126
tir à l’Europe que les techniciens au sens large,
non
les masses. Fédéraliste réformiste. Poser le schéma le plus satisfai
127
pression requis, c’est risquer d’être inefficace,
non
politique, et à l’extrême : de perdre au nom de nos raisons de vivre
128
. Tandis que d’autres veulent élire une Assemblée
non
prévue par le traité de Rome, mais chargée des mêmes attributions con
129
vos positions, qu’elles se révèlent conformes ou
non
aux décisions qui pourront être prises ailleurs, et qu’il vous appart
130
nne ? », Genève, juillet 1958, p. 1-3. bw. Texte
non
signé. On dispose cependant d’un manuscrit de Rougemont aux archives
131
hniciens de l’européisme en soi. Il ne s’agit pas
non
plus d’enseigner telle discipline (la physique, les mathématiques ou
132
’informations nationales. L’Europe n’a pas besoin
non
plus d’Européens synthétiques. Elle a besoin d’hommes qui soient auss
133
savoir si l’élargissement des loisirs conduira ou
non
à une élévation du niveau culturel, voilà qui dépendra essentiellemen
134
a responsabilité éducatrice qui se développera ou
non
chez les producteurs de mass médias. by. Rougemont Denis de, « [In
135
qui groupe actuellement 8 éditeurs, représentant
non
pas leur pays mais leur langue42. Les objectifs de ce pool sont défin
136
e part, les possibilités de vente doivent exister
non
pas dans un seul pays, mais dans huit au moins. Tel livre peut être e
137
ants, Brugmans montre pourquoi l’on doit répondre
non
aux trois questions ; il établit que l’Europe est antérieure à ses na
138
térieure à ses nations (qu’elle seule explique et
non
l’inverse), et il formule les thèses directrices d’une interprétation
139
pourrait certes amender sur plus d’un point, mais
non
pas remplacer ni déclasser de sitôt. Car nous tenons, avec cet ouvrag
140
s à ceux de l’homéopathie, permettant d’inciter —
non
de forcer — des réactions intimes, peu visibles à l’œil nu et diffici
141
lia similibus. Au total, sommes-nous satisfaits ?
Non
, dans la mesure où il pourrait sembler que certains succès ou échecs
142
d —, on se met à parler de la culture tout court,
non
plus seulement de la culture du sol, ou des lettres, ou de quelque ac
143
ulture en soi, d’activité prospective de l’esprit
non
liée par les règles du sacré ou les décrets de la politique, est un c
144
à la suite des congrès de La Haye et de Lausanne.
Non
dans l’idée de faire lui-même œuvre de créateur, bien entendu — un Ce
145
t, qui veut certains moyens sert, consciemment ou
non
, certaines fins. Derrière l’écran de fumée que constituent les prétex
146
nt l’élève à une sorte de conditionnement social,
non
dirigé bien sûr, capricieux comme la mode, mais comme elle, contraign
147
la plus récente littérature soviétique des signes
non
trompeurs d’une nouvelle faim de liberté. Je vous accorde enfin qu’en
148
cipline comme un apprentissage de l’autonomie, et
non
point comme une restriction de la liberté et de l’autonomie. Et quand
149
e immobilité pendant les leçons, que ce soit donc
non
pas en vertu de je ne sais quelle idée de « correction » formaliste e
150
idée de « correction » formaliste et vexante, et
non
pas pour avoir la paix vous-même, mais pour favoriser la paix de leur
151
fédération ne tombera pas du ciel, et ne sera pas
non
plus instaurée par des moyens dictatoriaux : les échecs de Napoléon e
152
nonyme, gouvernée comme toutes les S.A. du monde,
non
point par les actionnaires mais par un groupe d’administrateurs délég
153
e imprégnation idéologique apparaît d’une manière
non
moins frappante dans les programmes scolaires d’autres pays communist
154
notre civilisation. Alors, il verra dans l’Europe
non
plus seulement un problème politique, mais le pays de son avenir, que
155
crera sa vie. Ce jeune Polonais sans nation, mais
non
pas sans patrie, va recevoir une éducation idéalement européenne. Son
156
rtout lorsqu’il s’agit de regagner l’indépendance
non
point contre une puissance mais contre trois ! Personne ne parle plus
157
par excellence, aux yeux de Conrad. Le manuscrit,
non
terminé, fut déposé plus tard en Suisse, chez un ami, et Retinger not
158
ser à plusieurs reprises. Il s’adresse au Général
non
pas en allemand ni en polonais, mais en français, et lui dit hardimen
159
le en compagnie d’un vieux Suisse qui ne sait pas
non
plus pourquoi on l’a mis là. Le soir même — il a réussi à faire passe
160
’obtenir qu’ils soient considérés comme Polonais,
non
plus comme Allemands ou Autrichiens. (Seuls, les originaires de la pa
161
mpatriotes en Angleterre, généralement pauvres et
non
organisés. Seul, apatride, sans expérience (à 26 ans !) il n’a que so
162
relations internationales entre les organisations
non
officielles des différents pays et continents, et au besoin, secourir
163
e sauver de tous les mauvais pas où l’imprudence (
non
moins traditionnelle) des Polonais put l’engager. Bien persuadé que p
164
vant la guerre. Ceux qui admettaient la nécessité
non
d’une fédération réelle, mais de ce qu’ils appelaient pudiquement une
165
lution Retinger ne devait pas tarder à s’imposer,
non
point parce qu’il l’avait bien exposée — il parlait très mal en publi
166
sera durant les trois ou quatre années suivantes
non
point l’avant-garde du fédéralisme, mais l’intermédiaire indispensabl
167
quelques lignes dictées à la hâte. Il n’était pas
non
plus un orateur. Sa culture était vaste et variée. Chaque matin, réve
168
pération atlantique, à la fin de sa vie. Les yeux
non
avertis ne le distinguaient pas, dans la cohue des Importants. Mais c
169
n dialogue entre l’Europe, d’une part, considérée
non
comme une addition de nations rivales, mais comme une unité de cultur
170
n culturelle à formuler, en perspective mondiale,
non
tant ses revendications que ses besoins, ses motifs propres de poursu
171
addition de vingt nationalismes ne représente pas
non
plus l’Europe, comme unité de culture et de civilisation.) Tous les d
172
ts qu’elles ont la chance de trouver, préparés ou
non
…). Enfin, une troisième lacune nous frappe, dans un tout autre ordre,
173
re la Chine nouvelle et toutes les autres régions
non
européennes, posent des problèmes non moins urgents et importants, qu
174
res régions non européennes, posent des problèmes
non
moins urgents et importants, quoique beaucoup moins étudiés jusqu’ici
175
ésie. C’est entre ces régions bien distinctes, et
non
pas entre continents trop vastes ou entre nations trop petites, que l
176
aptation de la technique aux valeurs humaines (et
non
l’inverse) ; transfert des bénéfices de l’automation non pas au chôma
177
nverse) ; transfert des bénéfices de l’automation
non
pas au chômage mais aux loisirs créateurs ; solidarité économique et
178
ns, qu’il est une entreprise privée, c’est-à-dire
non
gouvernementale, et que sa « politique » — j’entends sa policy, au se
179
uropéens, membres d’un même ensemble culturel, et
non
pas seulement au nom d’une seule nation, ou d’un État, ou d’une polit
180
ir ! Il s’agit ici d’un dialogue des cultures, et
non
pas d’un débat de politique mondiale. On me dira peut-être que les te
181
e, pour arriver à un développement harmonieux, et
non
pas à cette brisure, à cette espèce de schizophrénie que risque de cr
182
ures ? Je crois que nous pouvons tous dire oui et
non
là-dessus, il s’agit de distinguer. Il y a le phénomène culture, qui
183
ez-vous que j’ai excessivement simplifié ? Voix —
Non
! Non ! (applaudissements). Donc, ce que nous visons par ce dialogue,
184
s que j’ai excessivement simplifié ? Voix — Non !
Non
! (applaudissements). Donc, ce que nous visons par ce dialogue, c’est
185
risquent de faire du tort à la cause de l’union,
non
moins qu’en firent naguère l’indifférence ou la méfiance systématique
186
fédération ne tombera pas du ciel, et ne sera pas
non
plus instaurée par des moyens dictatoriaux : les échecs de Napoléon e
187
nonyme, gouvernée comme toutes les S.A. du monde,
non
point par les actionnaires mais par un groupe d’administrateurs délég
188
enses que nous assistons aujourd’hui. Autre point
non
moins important : la création de loisirs. Nous arrivons au moment où
189
us assistons là à un phénomène d’auto-régulation,
non
pas au nom d’un idéal « d’humanités », mais simplement parce que nous
190
dée de fondation, dotée par l’économie régionale,
non
pas dans l’espoir qu’elle soit acceptée ni même discutée sérieusement
191
la culture, la nature physique, certes, mais pas
non
plus de justifier des absurdités historiques par la « nature des chos
192
ier les données initiales “naturelles” de la vie,
non
plus (comme on le faisait il y a quelques siècles) pour répondre à de
193
rait pas davantage si sa démarche est conforme ou
non
à la théologie, et fort probablement ne s’en soucierait pas. Ainsi ch
194
recherche ? En fait, et aux yeux d’un observateur
non
prévenu, jugeant seulement sur ce qu’il nous voit faire, il semblerai
195
ce que l’on trouvera, que cela soit compatible ou
non
avec l’image du monde communément admise. La pluralité des sciences e
196
ntégration européenne, dans sa forme fédéraliste,
non
unitaire, que je tiens pour la seule possible et désirable. ⁂ Comment
197
Dialogue des cultures, vrai but de ce congrès, et
non
pas son annexe un peu honteuse, comme l’affirme assez bizarrement l’u
198
es cités, des foyers de création, des maîtres, et
non
pas des nations : ce que l’on nomme parfois, pendant la Renaissance,
199
uve que cet objet est un phénomène 1° européen et
non
pas national, 2° littéraire et non pas politique. Ce qu’il s’agit ici
200
1° européen et non pas national, 2° littéraire et
non
pas politique. Ce qu’il s’agit ici d’inspirer à l’élève, c’est le res
201
est le respect des auteurs, s’ils le méritent, et
non
des peuples. Un peuple n’écrit rien, ne produit pas de littérature. I
202
ombres de l’histoire, en France. Il ne s’agit pas
non
plus de « dégager les apports des différents pays », comme le dit un
203
lui seul en tire cette œuvre qui nous intéresse,
non
telle autre, née au même moment, dans le même milieu). Si je m’élève
204
faisait partie un artiste dans telle ville d’art,
non
pas l’État où était située cette ville. En revanche, les styles étaie
205
de ressemblance ou de dissemblance entre auteurs
non
moins importants que les langues par ces mêmes auteurs utilisées, alt
206
e à le proclamer avec emphase. Il ne consiste pas
non
plus à nier ces maux, mais bien à faire en sorte qu’ils cessent d’êtr
207
tre même de plusieurs États-nations européens, et
non
des moins centralisés. La Belgique est menacée d’éclatement par les o
208
ussi « souverains absolus », superiorem in terris
non
recognoscentes selon la formule du xive siècle. Ce spectacle, qui es
209
qu’ils sont dans leur être et leur agir concret,
non
plus dans leurs seules prétentions. Nous verrons aussitôt que tous, s
210
impériale. C’est par définition et par structure,
non
par méchanceté ou bêtise que les États-nations sont impropres à l’uni
211
union. Leurs relations normales sont de rivalité,
non
de coopération. Leur mode de contact normal n’est pas l’échange, mais
212
c’est sur ces régions que nous bâtirons l’Europe,
non
sur les cadres en bonne partie vidés des vieilles nations. Ce passage
213
ive, j’entends quand elle ne se réduit pas à dire
non
à des mesures positives, ou bien à consentir un abandon (parfois oppo
214
ra-t-elle fondée sur des réalités en plein essor,
non
sur des vieilles carcasses historiques et des mythes vidés de leur po
215
elle « décolle » ; une unité politique se définit
non
plus en termes de limites, mais en termes de rayonnement, non plus pa
216
termes de limites, mais en termes de rayonnement,
non
plus par son indépendance mais par la nature et la structure de ses r
217
utes leurs forces et par tous les moyens admis ou
non
l’entreprise des fédéralistes régionalistes. Pour eux, nous serons d’
218
es sont du type France, Espagne, Grande-Bretagne,
non
du type Bretagne, Catalogne, pays de Galles ; elles sont donc des Éta
219
Galles ; elles sont donc des États impérialistes,
non
des communautés qui revendiquent contre leur État-nation l’autonomie
220
t sociales. Pluralisme et arbitrage suprême (mais
non
pas dimensions gigantesques) sont, en effet, les notes essentielles d
221
ion fédérale de l’Europe basée sur les régions et
non
sur les États-nations, j’ai été amené à relever et à classer les obje
222
t au service des desseins politiques d’un État et
non
pas de la prospérité de ses citoyens. Aujourd’hui, cette même réducti
223
probable qu’elle va constituer le premier stade,
non
pas certes de l’ordre nouveau fédéraliste, mais de la dissociation in
224
Il nous faut apprendre à penser par problèmes et
non
par nations. Devant un problème donné (urbanisme, participation civiq
225
istincts, au terme de cette analyse, appellent ou
non
la coordination, sous quelles formes et dans quels domaines bien défi
226
librement des liens de type national, politique,
non
exclusifs, bien entendu, de liens économiques, sociaux ou culturels n
227
, cette injustice n’est due qu’aux circonstances,
non
à la différence des talents. 3. Ni l’Internationale ouvrière ni la
228
ire une révolution si l’on veut « faire l’Europe,
non
la guerre ». Il faut défaire et dépasser l’État-nation, fauteur de gu
229
également défendre la liberté. Et ce ne sont pas
non
plus la Justice et la Liberté, qu’il est aussi impossible d’opposer e
230
oignée de meurtriers, eux-mêmes bourgeois ? Mais
non
, vous êtes sérieux, disciplinés et réalistes : vous voulez ce que veu
231
leur définition. Si le Prolétariat est la classe
non
possédante, aliénée de ce fait, il cesse d’être Prolétariat dès l’ins
232
u’il faut supprimer la condition prolétarienne et
non
pas assurer sa « victoire », impossible par définition. Dès 1933, Rob
233
violente. Dans un sens beaucoup moins romantique,
non
violent, non instantané, il est clair que la révolution qu’implique e
234
s un sens beaucoup moins romantique, non violent,
non
instantané, il est clair que la révolution qu’implique et que représe
235
vice des finalités que l’on assigne à la cité, et
non
pas le service de la cité comme le voulaient Platon, Maurras, Staline
236
tés locales, le pouvoir régional si l’on préfère,
non
, ce n’est pas un truc électoral, un système plus ou moins astucieux,
237
’autres temps et circonstances selon des critères
non
économiques (militaires, politiques, linguistiques, prétendument hist
238
des quarts d’heure symboliques. Les observateurs
non
alsaciens relèvent d’ailleurs tous que les Alsaciens ont commencé à a
239
s douaniers se réservent le droit de permettre ou
non
leur passage, selon les titres ou parfois les images de la couverture
240
er la circulation des biens et des services, mais
non
pas d’arrêter la pollution, les ondes, les tempêtes, la propagande ;
241
l ; allemand de nouveau jusqu’au nord de Trieste…
Non
, les frontières de nos États n’ont jamais été « naturelles ». Elles s
242
qué notre vision du réel, que nous le sachions ou
non
, que nous soyons « cultivés » ou non. Toutes les grandes écoles d’art
243
sachions ou non, que nous soyons « cultivés » ou
non
. Toutes les grandes écoles d’art, d’architecture, de musique, de phil
244
ologique ou politique, ont été paneuropéennes, et
non
pas nationales. Les grands courants européens, les grandes écoles d’a
245
demain — s’il y a demain une véritable Europe, et
non
pas seulement une colonie économique et une colonie idéologico-politi
246
II. seront à chercher dans le cadre régional, et
non
pas stato-national. Toute tentative de les résoudre à l’échelon natio
247
e domaine, sont régionales et continentales, mais
non
pas stato-nationales. (Ex. : il ne s’agit pas de savoir si « l’Alsace
248
schémas uniformément imposés par la capitale, et
non
pas les mentalités régionales. c) La coopération interuniversitaire a
249
nes (des groupes, des entreprises, de la cité) et
non
du sommet (des idéologies, du dictateur). Partir d’en bas, c’est-à-d
250
1. Définition de la région : fonctionnelle, et
non
pas territoriale. « Le tracé des régions frontalières ne doit jouer q
251
git d’organiser des « collectivités humaines » et
non
pas de créer de nouvelles frontières. « La région est le plus souvent
252
Gouverner, c’est prévoir, et faire voir un avenir
non
plus seulement souhaitable mais possible, c’est la première condition
253
par tous ceux qui ont à cœur de sauver une Europe
non
pas des chiffres mais des hommes. Une Europe de la fraternité, de la
254
squ’à nous : le charbon, le pétrole et les métaux
non
ferreux s’épuisent d’une manière calculable. Selon certains experts,
255
une amicale des misanthropes. Cela peut s’écrire,
non
se faire. Car ou bien vous faites une amicale, mais vous n’êtes plus
256
es agences ne constituent en fait des ministères,
non
officiels certes, mais plus efficaces que les officiels, et qu’elles
257
ifférenciées, parlant pour la plupart des langues
non
françaises, comme le breton, le flamand, l’occitan, le provençal, le
258
uée en accord avec les réalités d’aujourd’hui, et
non
pas avec les mythes nationaux, sera seule capable d’accepter l’union
259
nstaurant en dix ou quinze ans par une révolution
non
violente peut paraître frustrante à toute une partie de la jeunesse a
260
communiquer avec autrui, accéder enfin au pouvoir
non
sur autrui mais sur soi-même ? En termes philosophiques et moraux, ce
261
et des auteurs français opposés au gaullisme mais
non
communistes. Les Allemands préfèrent le terme classique d’État nation
262
subit. La position du problème me paraît fausse,
non
pas seulement parce que le capitalisme (libéral ou non) n’est pas lié
263
as seulement parce que le capitalisme (libéral ou
non
) n’est pas lié au christianisme (libéral ou non, — et l’adjectif n’a
264
u non) n’est pas lié au christianisme (libéral ou
non
, — et l’adjectif n’a pas le même sens dans les deux cas), mais surtou
265
réalité, c’est si le monde de l’Esprit existe ou
non
pour moi ; si ma sensibilité au spirituel est vivante ou non. Et non
266
i ; si ma sensibilité au spirituel est vivante ou
non
. Et non pas du tout de savoir si le christianisme (ou « la culture ch
267
a sensibilité au spirituel est vivante ou non. Et
non
pas du tout de savoir si le christianisme (ou « la culture chrétienne
268
deur et d’affiner l’analyse scientifique. Eh bien
non
! Les régions ne sont pas un problème scientifique d’abord, mais poli
269
c efficacité » veut dire ici : en termes simples,
non
jargonnants, qui ne visent pas à épater les collègues, mais à convain
270
mbre possible de citoyens. Les régions seront, ou
non
, selon que leur raison d’être aura été exposée d’une manière active e
271
exposée d’une manière active et convaincante, ou
non
. Persuader, convaincre, c’est le moment décisif dans toute action qui
272
ndulaires de main-d’œuvre à travers la frontière,
non
maîtrisés par l’État central ; problèmes de production locale et de d
273
eurs français peuvent être nommés en Suisse, mais
non
l’inverse. La mobilité des étudiants, un peu plus égale en droit, se
274
e et pollution, pillage des ressources naturelles
non
renouvelables, surpopulation, surarmement délirant (les USA possèdent
275
mort des citoyens, selon qu’ils se conforment ou
non
aux dogmes de la religion stato-nationale, dont le plus grand est l’u
276
un ordre de considération radicalement différent,
non
pas économique, ni écologique, ni énergétique, ni éducatif, mais soci
277
Si l’on veut refaire une communauté humaine (et
non
pas une termitière) il faut donc faire des régions. Là, l’homme pourr
278
vu et bien dit.) C’est une question de dimension,
non
de bonté ou de méchanceté de l’homme. Ici, ce ne sont ni l’économie,
279
ynamique) l’emportera finalement sur la vie, mais
non
pas sur l’esprit créateur. Et nous savons que la terre ayant des dime
280
rre. Une seule chose est certaine, c’est la mort,
non
sa date. Mort de la terre et mort de chacun de nous. Une seule chose
281
ra de ce que l’on entreprend, et de poursuivre ou
non
en connaissance d’effets, autant il est dangereux, égarant, de subord
282
ive doit nous montrer la nécessité de choisir, et
non
pas faire le choix à notre place. Elle devrait tendre à éduquer en no
283
au surplus, devrait compter avec tant de facteurs
non
chiffrables, et leurs interactions mal prévisibles, qu’il échappe aux
284
anthropologiques d’une platitude volontaire mais
non
moins humiliante pour l’homme, la futurologie prétendue scientifique
285
ne humain. Tout cela va vers une mort calculable,
non
vers la surprenante spontanéité du vivant, et encore moins vers l’imp
286
mpte que les phénomènes qui dépendent de facteurs
non
quantitatifs, non calculables, passionnels. Et, par exemple, la prévi
287
mènes qui dépendent de facteurs non quantitatifs,
non
calculables, passionnels. Et, par exemple, la prévision de nouvelles
288
érique, après et avant vingt autres plus obscurs,
non
moins précis. L’un des responsables du Plan français se déclarait, il
289
t sentir dans le monde romanisé du iiie siècle ?
Non
, car l’appel au Christ plutôt qu’aux déités de l’Égypte ou du Proche-
290
ent de la personne, c’est-à-dire dans sa liberté,
non
pas dans quelque puissance collective, en cela chimérique mais mesura
291
mystiques. C’est de mes fins que je vais partir,
non
du passé que l’inertie porte à durer aux dépens du devenir personnel.
292
la finitude n’est pas capable d’infini — finitus
non
capax infiniti — comme le savaient les scolastiques et comme il sembl
293
l s’agit donc d’écarter tous moyens dont l’emploi
non
réglé par quelque politique conduirait d’une manière calculable à une
294
st l’art d’aménager des chemins vers nos fins, et
non
pas de soumettre nos fins à ce qui fut « possible » jusqu’ici. Soit q
295
ue nous laissions courir, que nous le voulions ou
non
, l’avenir est notre affaire. Et non pas celle des lois mythiques derr
296
e voulions ou non, l’avenir est notre affaire. Et
non
pas celle des lois mythiques derrière lesquelles nous essayons de nou
297
l’Enlèvement d’Europe. Europe, princesse de Tyr —
non
loin de Byblos où l’alphabet fut inventé — est enlevée par Zeus qui l
298
siècles, exporte sans relâche ses produits finis,
non
ses valeurs ; ses idéologies, non sa foi ; son obsession de la puissa
299
produits finis, non ses valeurs ; ses idéologies,
non
sa foi ; son obsession de la puissance, non sa passion de la vérité r
300
gies, non sa foi ; son obsession de la puissance,
non
sa passion de la vérité reconnue dans la liberté ; sa formule de l’Ét
301
ue dans la liberté ; sa formule de l’État-nation,
non
ses principes du droit des gens, sa séparation des pouvoirs ou sa sag
302
t pour tout résumer en deux mots, sa civilisation
non
sa culture, alors que celle-ci explique seule la création de celle-là
303
rquant ainsi sa volonté de rupture avec le passé,
non
plus d’évolution harmonieuse). Puis il parlera de « révolution cultur
304
ormule de l’État-nation, développement industriel
non
équilibré par un développement moral, technologie « sauvage », sans v
305
atomique pourrait être évitée. C’est en Europe et
non
ailleurs que les anticorps des virus répandus par nos États, notre te
306
er, équilibrer, fédérer, en prenant pour finalité
non
la puissance des États mais la liberté des personnes. Telles sont les
307
(1977)du Chers amis, Tant d’éloges, mérités ou
non
, ce n’est pas à moi d’en décider, me laissent presque sans voix. Que