1
its, ou des nationalismes hérités d’un autre âge.
On
répète que ce sont les intérêts qui nous opposent : rien n’est plus f
2
sincère et efficace — c’est tellement évident qu’
on
l’oublie dans tous les conseils des nations ; et non point à l’idéali
3
ort de notre Europe, et qui se demandent ce que l’
on
fait pour elle en dehors du plan politique. Nous avons attendu plus d
4
r les meilleures volontés.) Nous avons attendu qu’
on
puisse nous reprocher, amicalement, un excès de discrétion sur ce qui
5
à nous pouvons en montrer. Ce qui est fait, ce qu’
on
peut donc faire, ce qui fonctionne dès à présent comme si l’Europe av
6
ateurs, et ne soulève pas les mêmes méfiances. Qu’
on
lise les pages qui suivent sur nos activités. On excusera peut-être l
7
’on lise les pages qui suivent sur nos activités.
On
excusera peut-être leur sécheresse : celle de bulletins écrits dans l
8
créé dans la vie de l’esprit une situation que l’
on
peut décrire comme suit : la culture qui était un bien commun des Eur
9
s, et donc aux mécanismes de l’État. À la limite,
on
a vu certains États intégrer toutes les activités culturelles, le rom
10
partient de dénoncer dans notre plan particulier.
On
parle beaucoup, par exemple, d’« organiser les échanges culturels ».
11
un mot, ont l’âme naturellement officielle. Si l’
on
veut que les échanges redeviennent ce qu’ils ont toujours été dans le
12
ai que le Centre est un pool, à sa manière, et si
on
a pu le comparer parfois à une espèce de « plan Schuman de la culture
13
a plupart des Européens. Toute fascination, comme
on
sait, résulte de l’action de deux motifs apparemment contradictoires
14
grand danger que l’invasion du stalinisme russe.
On
sait les motifs invoqués : richesse des USA, conformisme souriant mai
15
cs et plus cordiaux que chez nous. Politiquement,
on
sait ce que donne cette attitude ambivalente : aidez-nous avec vos do
16
n’avez même pas le sens de la lutte des classes !
On
sait ce que pense de son côté l’Américain, rentrant d’un voyage en Eu
17
occupés à se ruiner par des guerres nationales qu’
on
nous demande ensuite de payer, parlant de métaphysique mais prenant n
18
heson, ni leur lecture imposée par Ridgway. Quand
on
s’écrase aux films de Hollywood, quand toute une jeunesse s’intoxique
19
aire appel, pour les finances, « à l’Amérique ». (
On
entend : des mécènes, une fondation, un comité, une organisation plus
20
e américaine, à tel point que tout institut que l’
on
croit à tort ou raison « soutenu par les Américains » en tire d’une p
21
à certains Européens des habitudes de parasites.
On
veut bien faire état d’une culture supérieure et de ses antiques trad
22
re supérieure et de ses antiques traditions, mais
on
refuse d’en payer les frais courants ; l’Américain se demande si l’on
23
les frais courants ; l’Américain se demande si l’
on
y croit vraiment… (J’écris on à dessein : car ce ne sont pas les même
24
ain se demande si l’on y croit vraiment… (J’écris
on
à dessein : car ce ne sont pas les mêmes qui, en Europe, font la cult
25
et de responsabilité : cessons de comparer, comme
on
le fait couramment, ce qu’il y a de pire d’un côté à ce qu’il y a de
26
ndépendance de nos pays. L’un des arguments que l’
on
invoque pour convaincre le grand public de la nécessité d’une collabo
27
un des deux empires qui se disputent le monde ? —
on
ne peut lui répondre qu’en se réclamant de nos traditions culturelles
28
ertés qu’elles nous ont assurées. Mais cela fait,
on
s’empresse de reléguer la culture à sa place d’objet de luxe (croit-o
29
guer la culture à sa place d’objet de luxe (croit-
on
), pour se pencher sur les problèmes bien plus « urgents » que pose l’
30
électoral de la culture est nul. Par suite, si l’
on
veut construire l’Europe sur la base des partis politiques, il faut r
31
es culturels » à plus tard. 2. Mais d’autre part,
on
peut penser que l’Europe qu’il s’agit de sauver, de ranimer et de ren
32
pétuel d’approfondir la signification de ce que l’
on
sent et fait, et d’augmenter le pouvoir qu’exerce l’homme à la fois s
33
, sans lesquelles les « réalités concrètes » dont
on
nous parle n’existeraient pas. C’est une culture. Ce n’est pas une so
34
lectorales. Il demande que sa vie ait un sens. Qu’
on
lui en donne un sans discussion possible (et c’est la chance des dict
35
e (et c’est la chance des dictatures), ou bien qu’
on
lui permette d’en chercher un, voire de le trouver parfois et de le v
36
igne du nom doit partir de ces évidences. 4. Mais
on
va me dire : le mot culture n’a pas beaucoup plus de sens pour l’homm
37
bon travail, mais qui en feraient du meilleur si
on
leur en accordait les moyens. c) La jeunesse de l’Europe s’étonne de
38
re, comment le CEC définit-il son action propre ?
On
connaît l’Unesco : mondiale, gouvernementale, riche, quand nous somme
39
s. Nous en sommes restés, volontairement, à ce qu’
on
pourrait appeler le stade artisanal, choisissant parmi toutes les tâc
40
s le plan des réalisations concrètes. Au surplus,
on
notera que le CEC n’est à aucun titre « un Unesco européen » : ni par
41
ts de coordination : la création de l’AIEE, comme
on
le verra, répond à ces nécessités. En résumé, le CEC a son rôle à jou
42
éinventer. Ceci, à condition, bien entendu, que l’
on
ne pense pas : l’Europe n’est qu’un problème politico-technocratique,
43
— mais alors il s’impose avec évidence — que si l’
on
tient que l’Europe fut d’abord, est encore, et doit devenir de plus e
44
ar les États, en a retenu le bénéfice moral, et l’
on
verra tout à l’heure que la moitié seulement de notre programme est e
45
pas encore entrepris les travaux en commun que l’
on
doit en attendre. Quant aux Plans de causerie (tirés à l’200 000 exe
46
s de mes amis3 : « Ce n’est pas au pied du mur qu’
on
connaît le maçon, c’est en haut. » 2. Voir bulletin de mai 1951.
47
’ailleurs pour le plaisir de l’art, mais parce qu’
on
pense qu’ainsi l’on servira la paix. Or seule une aide toute désintér
48
aisir de l’art, mais parce qu’on pense qu’ainsi l’
on
servira la paix. Or seule une aide toute désintéressée, n’ayant en vu
49
de la politique générale, — il est bien clair qu’
on
leur donnera toujours le moins possible. Aux yeux du grand public, un
50
ne, il est simplement ridicule ; pire encore si l’
on
ose le comparer aux dépenses d’armement, ou simplement aux subvention
51
rtains États à leurs industries déficientes. Si l’
on
croyait à la culture comme on croit au pouvoir électoral des bouilleu
52
s déficientes. Si l’on croyait à la culture comme
on
croit au pouvoir électoral des bouilleurs de cru, par exemple, on lui
53
oir électoral des bouilleurs de cru, par exemple,
on
lui donnerait cent fois ou mille fois plus. Mais le fait est qu’on n’
54
cent fois ou mille fois plus. Mais le fait est qu’
on
n’y croit guère dans ces milieux, et tel étant l’état de l’opinion mo
55
me une grosse somme. Les hommes de culture, comme
on
dit, se demandent alors si pour ce prix l’on ne pourrait pas les aide
56
omme on dit, se demandent alors si pour ce prix l’
on
ne pourrait pas les aider mieux qu’en finançant une grande machine po
57
Cela devrait se calculer, semble-t-il. Mais l’a-t-
on
fait ? En attendant, rêvons un peu sur ces 9 millions de dollars cons
58
onsentis par les gouvernements. Avec cette somme,
on
pourrait entretenir 130 centres européens de la culture (un vrai cauc
59
hoses possibles et imaginables, supposerait que l’
on
traite la culture comme but en soi, non comme annexe d’une politique.
60
ue vide de contenu proprement culturel. (En fait,
on
se borne à dire qu’on travaille pour la paix.) D’autre part, le cadre
61
prement culturel. (En fait, on se borne à dire qu’
on
travaille pour la paix.) D’autre part, le cadre national ne correspon
62
t se traduire par des organismes régionaux (comme
on
dit à l’Unesco) et non point mondiaux. 2. Centralisé. La réalité de
63
uand elle ne s’établissent pas spontanément. Mais
on
ne saurait les « planifier » sur une échelle qui n’est plus celle du
64
dienne, acquise depuis trois ans bientôt. Quoi qu’
on
pense du succès de nos efforts, le fait certain, c’est que les méthod
65
pas plus que d’autres à l’abri du sort. Mais si l’
on
devait parler un jour d’une « crise du CEC », comme on parle aujourd’
66
vait parler un jour d’une « crise du CEC », comme
on
parle aujourd’hui d’une crise de l’Unesco, gageons que cette crise ne
67
ésumer encore ces remarques déjà trop condensées,
on
soulignerait ces deux points : 1. En matière de culture, les intéress
68
intéressés seuls sont juges de leurs besoins. Qu’
on
leur laisse donc l’initiative, le contrôle et l’exécution ! Qu’ils s’
69
le, par-dessus les frontières nationales (comme l’
on
fait par exemple, au CEC, les directeurs de festivals). Cette méthode
70
mesure de la contre-poussée qu’il provoque. Si l’
on
ne voit rien bouger pour le moment, on se tromperait en jugeant que l
71
oque. Si l’on ne voit rien bouger pour le moment,
on
se tromperait en jugeant que la lutte a cessé ou que la tension est r
72
ion et de la réaction. Depuis plusieurs années, l’
on
entend répéter que la plus forte raison, sinon la seule, de vouloir u
73
ide dans la menace soviétique. La peur, affirme-t-
on
, serait le vrai ressort du mouvement vers l’intégration. Il en résult
74
ort. D’où, paraît-il, crise de l’idée européenne.
On
n’oserait affirmer ici que ce raisonnement n’ait pas été tenu par le
75
majeurs de l’actuelle offensive de paix. Ce que l’
on
peut observer c’est qu’il est, tout d’abord, le fait des adversaires,
76
eprésentent un facteur politique qui, pour peu qu’
on
le néglige, peut devenir décisif. Expliquons-nous donc bien clairemen
77
tions d’armistice en Corée sur la base même que l’
on
déclarait « grotesque » il y a deux mois, le retour de M. Vychinski à
78
és d’assassinat et l’emprisonnement de ceux que l’
on
venait de décorer pour délation, la répétition fréquente du mot paix,
79
l’Occident que les intentions les plus cordiales,
on
demande ce qui se trouve changé en fait dans la situation de l’Europe
80
hangé en fait dans la situation de l’Europe. Et l’
on
répond : pratiquement rien. La conception européenne de l’homme et d
81
ertés politiques et sociales n’a pas varié, que l’
on
sache, n’est pas moins menacée de l’intérieur et de l’extérieur. La
82
moins urgente, pour les trois grandes raisons qu’
on
vient de rappeler. La question n’est pas de savoir si la Russie nous
83
conditions de clarté, de sérieux, de sagesse, qu’
on
ne pouvait espérer naguère, lorsque régnait encore la crainte, la sus
84
cutable. Elle tient en un seul mot : fédération.
On
ne fédère pas des armes et des machines, des équations et des doctrin
85
ndeur américaine ». Mais quel remède nous offre-t-
on
à cette situation humiliante ? Le statu quo ? L’éloquence indignée ?
86
istence autonome dans notre monde du xxe siècle.
On
sait l’histoire de cette union. En 1787, les treize États qui venaien
87
s. Or, voici que dans le onzième article ou, si l’
on
veut, au onzième chapitre de ce fameux texte de base de la grandeur a
88
tants, personne ne parle plus de la Constitution.
On
ne peut dire que le débat se soit éteint : simplement, il n’est pas o
89
seule toutes ses difficultés, pourquoi parlerait-
on
d’unir l’Europe ? Trop de gens posent encore à notre union des condit
90
uperflue, et auxquelles d’ailleurs, sans union, l’
on
ne pourra jamais satisfaire. Trop de gens refusent encore de voir que
91
ut prix et sans délai. Cela peut se démontrer, et
on
l’a souvent fait. En revanche, personne au monde n’a jamais essayé de
92
aux, hérissés de barbelés douaniers. Cependant, l’
on
fait tout pour qu’ils restent ainsi. Il faut donc croire que les Euro
93
onale nécessaire, ou de l’application d’un idéal.
On
fait à cette « politique » un honneur immérité en la traitant de byza
94
édiaires. L’Europe est une notion de la personne.
On
n’y accède que par l’éducation, laquelle est antérieure et supérieure
95
re de nos usines et de notre main-d’œuvre. Que l’
on
me convainque d’erreur de diagnostic, tant mieux. Mais qu’on n’écarte
96
inque d’erreur de diagnostic, tant mieux. Mais qu’
on
n’écarte pas ces prévisions à l’aide d’un adjectif genre « alarmiste
97
nconscience générale annule en fait les forces qu’
on
vient de nommer. Forces qui cependant, une fois réactivées, seraient
98
ojet prévoit un Parlement élu et un exécutif dont
on
ne sait, à vrai dire, s’il sera fédéral ou simplement confédéral. C’e
99
nt pas encore mûrs pour aller plus loin, nous dit-
on
. Précisément, le régime qui vous est proposé paraît propre à les fair
100
nt que ceux-ci n’auront pas bien vu vers quel But
on
les mène, et ne l’auront pas voulu. La perspective dynamique dans laq
101
os souverainetés existent-elles encore en fait ?
On
voit venir le temps où elles ne seront plus guère que des prétextes à
102
urope du xxe siècle : l’Europe entière. Ce que l’
on
attend de la fédération, c’est qu’elle instaure l’indépendance europé
103
rées, et parce qu’en fait, dans une fédération, l’
on
s’y réfère presque quotidiennement, comme le prouve l’expérience vécu
104
, serait tout perdre, à coup sûr et à bref délai.
On
compare volontiers notre Europe à Byzance. Cet empire qui sombra pour
105
immédiates, dans un cadre clairement défini. Et l’
on
ne saurait qu’y applaudir. Cependant, le souci des succès immédiats,
106
faire oublier cette maxime générale de l’action :
on
n’atteint des buts rapprochés qu’en tendant vers un but lointain. Pré
107
des Quinze, et risque de n’être pas atteinte si l’
on
en fait un but en soi. De même, l’union des Quinze n’est qu’une étape
108
iques. Mais il faut en même temps des foyers où l’
on
maintienne, où l’on rappelle sans cesse les exigences du but final, l
109
en même temps des foyers où l’on maintienne, où l’
on
rappelle sans cesse les exigences du but final, l’Idée maîtresse. Et
110
re effort certains appuis concrets dont jusqu’ici
on
ne nous a point accablés ? Quant à la table ronde de Rome, elle avait
111
dée » et des moyens de l’illustrer dans nos pays.
On
aurait pu redouter le double emploi avec les objectifs du Centre. En
112
tre salut prochain. C’est ainsi, j’imagine, que l’
on
voyait les choses dans les milieux du Conseil de l’Europe où germa, v
113
composition me paraît tout à fait remarquable4. L’
on
y trouvait en effet côte à côte des hommes d’État du premier rang, ma
114
uropéen. Cependant. c’est l’angle de vision que l’
on
adopte qui permet finalement de s’accorder. J’avais donc suggéré aux
115
de créer un type nouveau de communauté fédérale.
On
lira ci-dessous les conclusions adoptées par la table ronde : documen
116
es thèmes et de leur répartition aux rapporteurs.
On
pouvait certes imaginer bien d’autres équipes de six Sages, non moins
117
nt comme ce qui rend la vie digne d’être vécue ».
On
pourrait dire aussi que la culture est l’ensemble des activités humai
118
e à favoriser nos libertés. Non, si par politique
on
entend simplement l’action des politiciens d’aujourd’hui et ses périp
119
le plus fort en faveur de l’existence du Centre.
On
n’a pas réussi à créer l’union fédérale de l’Europe dans le délai opt
120
, puis d’étudier, et dans la mesure des moyens qu’
on
lui donne, de résoudre. Les obstacles sont psychologiques ? C’est don
121
el ces projets sont développés, et des buts que l’
on
vise. La mission proprement européenne du CEC ne court pas le risque
122
t de se représenter parfois qu’une chose à quoi l’
on
tient pourrait disparaître. Qu’en résulterait-il ? Je constate que le
123
mais peut-être avec moins d’enthousiasme… — Va-t-
on
soutenir le CEC, afin qu’il dure ? — La vie n’est jamais qu’une suite
124
ue que le compte n’est pas facile à établir, mais
on
finit par dénombrer, à l’ouest du rideau de fer, quinze pays membres
125
te-à-tête avec l’Allemagne » s’évanouit dès que l’
on
songe aux joies du bon voisinage avec l’alliée naturelle des steppes.
126
ralistes, « une proposition constructive et que l’
on
ne saurait écarter sans un examen attentif ». Alors que la masse des
127
d’un petit groupe « d’apaiseurs » formule Bénès :
on
sait la suite. Seule riposte possible : l’union européenne, capable d
128
fédération des Six échouent. (Début modeste, si l’
on
veut, mais seul concret.) Ces efforts peuvent échouer si le parlement
129
iquement de 20 ou 30 individus épisodiques — dont
on
ne saura jamais les noms ! — inconscients de l’immensité du destin qu
130
ment de ce pays apparaît simplement démente, si l’
on
a vu la situation mondiale — et si l’on n’est pas communiste. Seule u
131
nte, si l’on a vu la situation mondiale — et si l’
on
n’est pas communiste. Seule une profonde révolte de l’Europe rendue c
132
u nom d’une seule ? C’est aux Français d’abord qu’
on
voudrait s’adresser, à ceux qui sentiront l’amitié d’un appel trop an
133
a souveraineté nationale (mai 1954)s 1. Peut-
on
fédérer des États souverains ? Parmi les fédérations réussies, l’o
134
souverains ? Parmi les fédérations réussies, l’
on
peut citer la Suisse sans soulever d’objections. Tout le monde sait q
135
d’habile compromis, soit d’échappatoire, selon qu’
on
a le tempérament pragmatique ou doctrinaire. En fait, elle a tranquil
136
ions, la liberté et les droits du peuple… (etc.)
On
se demande quelles grandes et nouvelles raisons s’opposeraient aujour
137
blables par les Constituants de l’Europe fédérée.
On
n’en voit pas qu’il soit aisé d’avouer et de défendre sérieusement.
138
nos souverainetés doivent être abandonnées, si l’
on
veut faire l’Europe ? Est-il vrai qu’il y ait là un obstacle à l’unio
139
es par le droit applicable à chaque domaine ». Or
on
ne voit plus aucun État européen qui ait conservé la faculté d’agir à
140
e d’autre existence que psychologique. Où la voit-
on
à l’œuvre ? Non pas dans les faits mais dans les discours des députés
141
ue l’accent porte sur fictive.) C’est ainsi que l’
on
doit rassurer ceux qui tremblent, disent-ils, de voir leur patrie « s
142
ir ; ce qui enfin devenait fatal dès l’instant qu’
on
la rejetait, sous prétexte de rejeter ce qu’elle seule pouvait empêch
143
ntagion, et qu’ils nommaient réarmement allemand.
On
leur proposa un vaccin. Ayant remarqué que le nom de ce vaccin évoqua
144
e met pas fin à la construction européenne, comme
on
l’a répété bien à tort ; il montre simplement qu’une partie d’un Parl
145
remier pas vers l’intégration européenne », comme
on
l’a dit à Washington, puisqu’ils renoncent à affirmer le principe sup
146
un autre, nous avons tous été tentés de penser qu’
on
ne pouvait réussir l’union que par une série de mesures « concrètes »
147
ncrètes », telles que l’OECE, la CECA, la CED, qu’
on
espérait faire adopter l’une après l’autre par les parlements. On n’a
148
e adopter l’une après l’autre par les parlements.
On
n’a pas cherché à produire sur l’opinion publique le choc révolutionn
149
liqué une campagne éducative en profondeur, que l’
on
a négligé de mener — ou que l’on n’a pas sérieusement soutenue. II.
150
rofondeur, que l’on a négligé de mener — ou que l’
on
n’a pas sérieusement soutenue. II. Les mouvements de militants europ
151
la CED. En effet, cet échec a résulté du fait qu’
on
laissait le public dans l’ignorance de la vraie situation européenne,
152
n et aux parlementaires. Illusion profonde, comme
on
va le voir, mais qui s’explique. Une enquête menée par le CEC au mois
153
ons d’exemplaires. Cela paraît considérable quand
on
est assis dans le bureau central d’un mouvement, devant près de cinq-
154
le problème européen ? Notre programme Si l’
on
a fait si peu pour éduquer et pour influencer l’opinion, c’est donc d
155
influencer l’opinion, c’est donc d’une part que l’
on
s’imaginait avoir fait le nécessaire, d’autre part que l’on ne jugeai
156
nait avoir fait le nécessaire, d’autre part que l’
on
ne jugeait pas utile et surtout pas urgent de faire beaucoup plus. Ex
157
s, ce qu’il nous faut, c’est de l’action ! » Et l’
on
entend ou sous-entend par là : de l’action politique, bien sûr. L’une
158
t contemporain se révèle ici. Comment s’imagine-t-
on
l’action en général ? Comme ce qui produit une nouvelle en gros titre
159
s une doctrine, une foi, une folie, une personne.
On
dit : la propagande. Mais elle n’est rien en soi, pas plus que l’écri
160
nit par son sens et par ses points d’application.
On
sait ce que nous visons. Mais quels sont nos moyens ? Puisqu’il s’agi
161
sence de pente, le défaut d’orientation générale.
On
veut bien quelque union, confusément, mais on n’imagine pas ce qui en
162
le. On veut bien quelque union, confusément, mais
on
n’imagine pas ce qui en résulterait effectivement. Il s’agit donc de
163
e résout en un problème européen commun dès que l’
on
envisage la position de l’Europe entre l’URSS et les USA, entre les m
164
it là d’une œuvre de longue haleine dans laquelle
on
ne peut progresser que lentement, mais dont le jalonnement se précise
165
me année de nos travaux, ce n’est pas un bilan qu’
on
vient de présenter mais un programme. Tel qu’il est, réduit à l’urgen
166
en de recherches nucléaires. Elle a réussi, comme
on
sait, sous les auspices de douze gouvernements. Plus ambitieuse encor
167
de l’apaiser, excite encore son appétit. Par où l’
on
voit que l’esprit de recherche n’est pas un instinct animal, mais une
168
, beaucoup plus riche. Là, sur la place publique,
on
lui apporta des quantités énormes de nourriture, elle mangea tout, et
169
partielle, précise, utile : au-delà de tout ce qu’
on
peut avoir ou même savoir : au-delà même de notre angoisse fondamenta
170
on dernier reste le même, quel que soit le nom qu’
on
lui donne ou qu’on se refuse à lui donner. Ayant ainsi tenté de défin
171
même, quel que soit le nom qu’on lui donne ou qu’
on
se refuse à lui donner. Ayant ainsi tenté de définir le sens dernier
172
iècles. Elle est encore, à notre époque, celle qu’
on
imite partout, même quand on la combat. Elle est donc encore la plus
173
tre époque, celle qu’on imite partout, même quand
on
la combat. Elle est donc encore la plus forte. Pourtant, si on la com
174
Elle est donc encore la plus forte. Pourtant, si
on
la compare aux autres, passées, présentes ou en formation, on s’aperç
175
e aux autres, passées, présentes ou en formation,
on
s’aperçoit qu’elle s’en distingue par deux grands traits généralement
176
e vient remettre en question les certitudes que l’
on
croyait acquises, d’autre part est le gage d’un progrès vers le vrai.
177
t technique, considéré dans son ensemble ? Déjà l’
on
nous fait entrevoir que les applications de l’énergie nucléaire et so
178
à notre continent, simple « cap de l’Asie » comme
on
sait, de dominer toute la Planète. C’est la technique et son progrès
179
mpagne joue à plein sur les habitudes mentales qu’
on
vient de rappeler, et sur les slogans qu’elles accréditent : « indépe
180
sse », « impérialisme américain ». Le temps que l’
on
perd ainsi pour le salut de l’Europe, d’autres le gagnent pour sa rui
181
tion de s’unir — tous les traités et pactes que l’
on
pourra conclure seront insuffisants, viendront trop tard, ou resteron
182
rtenance à un groupe défini, à un Ordre, ou comme
on
le disait au Moyen Âge, à une « religion ». Il faudra donc que les Am
183
de cette arme — il ne peut plus y avoir ce que l’
on
nommait une guerre, mais simplement une espèce de court-circuit mondi
184
r le plan de la culture, qu’est-ce que la force ?
On
pouvait soutenir que les Russes, en abaissant le rideau de fer, donna
185
estimez qu’il faut se borner à protéger ce que l’
on
possède de nouveau ou d’important. Nous autres, au contraire, nous es
186
vait faite à quelqu’un qui lui demandait ce que l’
on
entendait par espionnage : « Vous rencontrez un étranger de vos amis.
187
ssez-nous regarder ce qui se passe chez vous si l’
on
en croit les communistes occidentaux et votre propagande culturelle,
188
nce directe ; et que, sur les autres points que l’
on
vient de citer, la comparaison objective et scientifique des données
189
s sont faites au nom de la paix, dans l’esprit qu’
on
nomme de nouveau « l’esprit de Genève ». Acceptons ce prétexte, indis
190
t facile, et c’est même la seule chose possible. (
On
ne voit pas le Conseil de l’Europe désignant des penseurs attitrés et
191
senteraient l’Europe réelle.) Du côté soviétique,
on
sait bien qui commande, et quelle discipline de pensée se voit exigée
192
i sait si cette discipline ne deviendrait pas, qu’
on
le veuille ou non, l’objet principal du débat ? Et pourquoi les Europ
193
des discours prononcés à Genève sur ce sujet.) 2.
On
ne voit pas pourquoi l’Occident — et l’Europe de l’Ouest en particuli
194
les intellectuels soviétiques du type Cholokhov,
on
peut imaginer que les échanges répondraient à un désir longtemps frus
195
emps frustré de savoir ce qui se fait et ce que l’
on
pense ailleurs, de respirer un peu plus librement, de changer d’air p
196
ad L’ancienne Russie (de 862 à 1700) Peut-
on
qualifier de « culturels » les premiers contacts de la Russie et de l
197
chnocrate de l’histoire, et il apparaît que ce qu’
on
appelle sa réforme ne fut autre chose que la première révolution, dan
198
e, non pas tant à son nouvel essor culturel, dont
on
ne sait pas encore grand-chose à l’étranger, qu’aux succès qu’il obti
199
es, de courtisanes, de valets de chambre auxquels
on
pouvait demander au besoin des leçons de belles manières ou même de b
200
ce ou en Angleterre n’est pas quelque chose que l’
on
puisse assimiler à un simple engouement pour des formes d’art exotiqu
201
lui, la Russie est une meilleure Europe, ou si l’
on
veut, une meilleure chrétienté appelée à sauver l’autre en la régénér
202
le, airelle ou vert d’eau. Il est vrai que lorsqu’
on
se promène sur les quais, par une de ces nuits sans nuit du début de
203
ous pique les yeux, la ville semble irréelle et l’
on
croit voir une fois de plus, à travers les murs des palais ayant perd
204
t déclencha des polémiques qui durent encore. Qu’
on
ne croie pas, d’ailleurs, que les slavophiles, adversaires de l’Occid
205
une conception universelle du monde par laquelle
on
réponde à toutes les questions… » Et il ajoute : La science — c’est-
206
tes (régime représentatif, libération des serfs).
On
ne leur en sait aucun gré (Alexandre II est assassiné). Tous pratique
207
rd, Stanislavski fonde à Moscou le Théâtre d’art.
On
sait l’influence prépondérante que ces mouvements vont exercer en Eur
208
si nombreuses. Dans aucun pays probablement n’a-t-
on
fait au cours de ces années une si grande consommation de littérature
209
l’âge d’or des échanges culturels Russie-Europe :
on
l’oublie trop, quand on ne pense qu’aux journées de 1905 ou à Raspout
210
culturels Russie-Europe : on l’oublie trop, quand
on
ne pense qu’aux journées de 1905 ou à Raspoutine. L’exemple des édi
211
e littérature mondiale » avait été si puissant qu’
on
l’imita même après la révolution, comme en témoigne la série Littérat
212
l’Europe perdaient de plus en plus toute acuité.
On
voyait les différences, mais on ne les croyait pas irréductibles. On
213
lus toute acuité. On voyait les différences, mais
on
ne les croyait pas irréductibles. On admettait les contrastes, mais e
214
rences, mais on ne les croyait pas irréductibles.
On
admettait les contrastes, mais en accentuant plutôt les affinités nat
215
ou complémentaires. La connaissance intime que l’
on
prenait de l’Occident ne faisait, du reste, que seconder celle de la
216
te année-là était torride. Les forêts brûlaient ;
on
sentait jusque dans les grandes villes l’odeur fade et sucrée de la f
217
i provoque à la fois la somnolence et l’insomnie.
On
n’arrivait plus à travailler ni à prendre du repos. On hésitait entre
218
arrivait plus à travailler ni à prendre du repos.
On
hésitait entre l’angoisse et le bâillement. Enfin on ouvrait un journ
219
hésitait entre l’angoisse et le bâillement. Enfin
on
ouvrait un journal : c’était la guerre. 13. Les Varègues, guerrie
220
Lénine. D’où les phrases violentes de Molotov, qu’
on
lira plus loin, au sujet des exilés. 21. Voir là-dessus B. Zenkovsky
221
ve, décembre 1955, p. 3-14. ad. Texte non signé.
On
dispose cependant d’un manuscrit de Rougemont aux archives de la Bibl
222
par la délégation française, le 31 octobre 1955.)
On
se réfère aux directives des Quatre Grands (juillet) exprimant le dés
223
as « le régime intérieur de tels ou tels États ».
On
pourrait ainsi aboutir à des accords bilatéraux ou multilatéraux entr
224
de la radio, de l’échange des publications, etc.
On
pourrait refléter dans des accords bilatéraux respectifs ce qui intér
225
es, pour le citoyen soviétique, ne sont pas ce qu’
on
nomme d’ordinaire voyages d’affaires ou de plaisir, mais un instrumen
226
e, décembre 1955, p. 21-27. af. Texte non signé.
On
dispose cependant d’un manuscrit de Rougemont aux archives de la Bibl
227
re-échange total des œuvres et des hommes — que l’
on
appelle aussi, d’une manière moins concrète, le libre-échange des idé
228
ait se réaliser avant que du côté russe également
on
la déclarât souhaitable. Or, c’est ce qui vient de se passer. Le roma
229
plume) de nombreux pays d’Orient et d’Occident.
On
voit donc que cette table ronde, dans l’esprit de Cholokhov, ne devra
230
se réaliser, sans que ni d’un côté ni de l’autre
on
n’ait l’impression que la partie est truquée, et que les résultats se
231
une discussion intéressante. Du côté soviétique,
on
se demandera sans doute pourquoi nous tenons à ce dialogue. Répondons
232
tions. Les Soviétiques redoutent à juste titre qu’
on
ne les « utilise » à des fins politiques ou artistiquement subversive
233
rels, comment pourraient-ils s’opposer à ce que l’
on
montre, au moins à leur public le mieux trié, les réalisations de l’E
234
x trié, les réalisations de l’Europe ? À ce que l’
on
donne à ce public (si restreint qu’ils le veuillent) une idée précise
235
tivité subversive des rebuts sociaux » (Molotov).
On
retomberait alors dans la guerre froide, qui est la guerre tout court
236
e, décembre 1955, p. 28-36. ah. Texte non signé.
On
dispose cependant d’un manuscrit de Rougemont aux archives de la Bibl
237
ne certaine forme d’union partielle ayant échoué,
on
en essaie une autre. Le but ultime, bien entendu, reste le même : cré
238
nataires du traité économique instituant la CECA.
On
tente de créer maintenant d’autres « autorités spécialisées », de nat
239
n commune de l’énergie (Euratom). En somme, ce qu’
on
« relance », c’est la méthode qui a réussi une première fois pour la
240
ensuite à l’occasion de la CED. La question que l’
on
peut se poser, c’est de savoir si la méthode elle-même est la meilleu
241
nd à un certain tempérament latin, voire jacobin.
On
enregistre l’échec global jusqu’à ce jour (l’Europe n’est pas encore
242
tiques, des compromis entre partis traditionnels.
On
demande donc que la question européenne soit posée ouvertement, dans
243
poids et les plus lourdes sans valeur. Même si l’
on
arrivait à se mettre d’accord sur l’une des formules à réaliser (État
244
à précisément, et non point à tout autre chose qu’
on
n’aurait pas prévu ni souhaité. Il se peut que l’application simultan
245
enève, février 1956, p. 14. ak. Texte non signé.
On
dispose cependant d’un manuscrit de Rougemont aux archives de la Bibl
246
enève, février 1956, p. 17. am. Texte non signé.
On
dispose cependant d’un manuscrit de Rougemont aux archives de la Bibl
247
ix, mais ouverte à tous les autres pays d’Europe.
On
distingue mal en quoi cette organisation différerait de celles du Con
248
ve, février 1956, p. 19-20. ao. Texte non signé.
On
dispose cependant d’un manuscrit de Rougemont aux archives de la Bibl
249
enève, février 1956, p. 20. aq. Texte non signé.
On
dispose cependant d’un manuscrit de Rougemont aux archives de la Bibl
250
cielles ou privées — sont en général très lentes,
on
assez brusques. Au sujet de notre numéro spécial de décembre 1955, el
251
ve, février 1956, p. 21-22. as. Texte non signé.
On
dispose cependant d’un manuscrit de Rougemont aux archives de la Bibl
252
son secrétariat à Bergen, en Hollande. En outre,
on
trouvera dans la plupart de nos bulletins des informations sur les Fo
253
Car s’il existe une telle conception spécifique,
on
voit tout de suite qu’elle devrait nous servir de guide dans l’entrep
254
l’Europe, c’est d’abord faire des Européens : or
on
ne fera pas de vrais Européens sans choisir des moyens convenables à
255
mme fécondes, les dieux et les morts favorables),
on
cherche à donner à l’élève les moyens intellectuels de se débrouiller
256
llectuels de se débrouiller dans la société, et l’
on
développe en lui un sens critique qui lui permettra de mettre en ques
257
de mettre en question les « résultats » mêmes qu’
on
lui a fait apprendre. Au lieu de croyances indiscutables et sacrées,
258
e. Au lieu de croyances indiscutables et sacrées,
on
lui donne donc à la fois un savoir présenté comme objectif ou scienti
259
personnelle. Le dressage consistait dans ce que l’
on
pourrait appeler un conditionnement des réflexes. Il s’agissait de fo
260
Au lieu de le forcer à devenir comme les autres,
on
l’aide à devenir « lui-même ». Au lieu de le diriger dès sa naissance
261
cée par ses astres et par les règles de sa caste,
on
le prépare à courir son aventure. Au lieu d’initiation, on parle d’in
262
pare à courir son aventure. Au lieu d’initiation,
on
parle d’initiative. En résumé : à ce qu’on pourrait appeler l’in-duca
263
ation, on parle d’initiative. En résumé : à ce qu’
on
pourrait appeler l’in-ducation des sociétés traditionnelles, l’Europe
264
s. Un exemple très simple concrétisera tout cela.
On
connaît le rôle de la danse dans la culture hindoue traditionnelle. D
265
res, se voit dénoncé comme antidémocratique. Peut-
on
ramener tous ces contrastes à celui qui oppose, d’une manière globale
266
rithmétique ce matin (et qui en a jamais envie ?)
on
lui répond en souriant qu’il n’a qu’à faire autre chose. Les méthodes
267
la suivante : si un texte est trop difficile, qu’
on
en choisisse un plus facile, un plus « moderne »… Le caractère d’impr
268
jours plus gros, les images plus nombreuses, et l’
on
peut craindre qu’à la fin elles ne remplacent complètement les mots.
269
à se surpasser (challenge) dans l’enseignement qu’
on
leur offre. Ces lignes sont extraites du livre qu’une institutrice éc
270
rs confirment, pourrait être résumé de la sorte :
on
pousse le respect de l’individualité enfantine jusqu’au refus de la
271
e culture générale (studium generale), à moins qu’
on
ne qualifie ainsi les cours de science politique, c’est-à-dire de mar
272
autre et dans leur existence simultanée ; et plus
on
veut les opposer, plus on les dénature et les rend illusoires. Il en
273
ce simultanée ; et plus on veut les opposer, plus
on
les dénature et les rend illusoires. Il en résulte que toute éducatio
274
de son journal et de ses principes. Mais voici qu’
on
lui demande de voter pour un candidat inconnu, dont le parti promet l
275
e. Que peut faire un citoyen ? Comment veut-
on
qu’un citoyen européen, dans les conditions que j’ai décrites, et qui
276
souci de former des élites, des « cadres », si l’
on
veut, de responsables, de militants civiques, de meneurs d’hommes, d’
277
usse, explication démentie par les faits, tant qu’
on
veut — mais du moins le militant communiste a le sentiment qu’il sait
278
orientation générale et cette intégration locale,
on
ne peut les attendre de l’École, à aucun de ses trois degrés. Les pro
279
le vif d’une situation locale ou régionale que l’
on
peut arriver à connaître en détail, l’information générale sur le mon
280
emain voudront l’Europe comme leur avenir. 27.
On
a vu en Europe le film Blackboard Jungle : la description y est certe
281
ls nous disent : « C’est trop beau ! Comment peut-
on
travailler dans ce cadre ? » Nous essayons de leur expliquer ce qui s
282
t bon de se retourner vers les mois de travail qu’
on
vient de vivre. Ce n’est pas encore l’heure des bilans, mais celle de
283
ture, au dos. Mais un programme ne vaut que ce qu’
on
en fait. Qu’a-t-on fait dans ces murs depuis six mois ? Que fait-on r
284
un programme ne vaut que ce qu’on en fait. Qu’a-t-
on
fait dans ces murs depuis six mois ? Que fait-on réellement au Centre
285
-on fait dans ces murs depuis six mois ? Que fait-
on
réellement au Centre ? De janvier au milieu de juin, dix-neuf comités
286
qui ne semble pas une tâche surhumaine, encore qu’
on
se rende mal compte, en général, du volume de correspondance et de dé
287
ent les difficultés, c’est aux seuls résultats qu’
on
nous attend. Car ainsi qu’aimait à le dire un grand chef d’industrie
288
ndustrie français, ce n’est pas au pied du mur qu’
on
connaît l’ouvrier, c’est en haut ! Nous pouvons certes, dès maintenan
289
l’informer — vaut infiniment plus que tout ce qu’
on
vient de décrire. L’Europe ne sera pas « faite » et sauvée par des pl
290
vers 1951, lorsque le CEC suscita la Communauté.
On
pouvait espérer, à cette époque, que la perspective de se voir publié
291
e les contemporains des Américains et des Russes.
On
leur en propose le moyen, qui est de vivre à l’âge de l’Europe. Mais
292
nte ». (Il ne s’agit pas d’une violence physique,
on
l’entend bien.) Ce livre devrait être lu par tous nos hommes d’État,
293
teur, brusquer ses préjugés tout en le séduisant.
On
voudrait citer vingt passages d’une malice percutante, à la Voltaire.
294
e l’Histoire. Même s’ils n’en demandent pas tant,
on
devra abattre pour eux quatre-mille kilomètres de murailles, patiemme
295
anée ne s’est précipitée dans la mer Rouge lorsqu’
on
a percé le canal de Suez : par contre, on ne verra plus des tonnes de
296
lorsqu’on a percé le canal de Suez : par contre,
on
ne verra plus des tonnes de charbon traverser l’océan parce qu’il en
297
s le cœur des hommes sur l’égoïsme atavique. Et l’
on
tremble à la pensée qu’une telle décision puisse être l’enjeu d’une p
298
ys à l’autre, et souvent dans le même pays. Ici l’
on
donne des cours du soir, dans un quartier de la ville ou dans un dist
299
, dans une maison de jeunes ou un foyer culturel,
on
organise des débats, on projette des films, on fait circuler des livr
300
nes ou un foyer culturel, on organise des débats,
on
projette des films, on fait circuler des livres, on pratique des spor
301
l, on organise des débats, on projette des films,
on
fait circuler des livres, on pratique des sports, on entreprend une a
302
projette des films, on fait circuler des livres,
on
pratique des sports, on entreprend une action communautaire d’urbanis
303
fait circuler des livres, on pratique des sports,
on
entreprend une action communautaire d’urbanisme ou de développement r
304
oût–septembre 1956, p. 8-9. bb. Texte non signé.
On
dispose cependant d’un manuscrit de Rougemont aux archives de la Bibl
305
avoir quel ouvrage choisir dans une production qu’
on
connaît mal, voilà qui intimide des centaines de milliers de lecteurs
306
t–septembre 1956, p. 16-17. bd. Texte non signé.
On
dispose cependant d’un manuscrit de Rougemont aux archives de la Bibl
307
lution. Un des reproches les plus fréquents que l’
on
adresse amicalement au Centre, c’est de ne pas faire suffisamment con
308
e appréciés à leur juste valeur relative que si l’
on
connaît mieux l’état des problèmes dans notre civilisation, et l’ense
309
t–septembre 1956, p. 23-24. bf. Texte non signé.
On
dispose cependant d’un manuscrit de Rougemont aux archives de la Bibl
310
ander, bien sûr. C’est peut-être impossible. Mais
on
ne fera pas l’Europe sans expliquer pourquoi. La passion militante n’
311
les pamphlets ne convainquent personne. Que peut-
on
faire ? Nous avons essayé de répondre par la copieuse brochure que l’
312
essayé de répondre par la copieuse brochure que l’
on
va lire. ⁂ Voici le fil conducteur de nos neuf brefs chapitres. L’Eur
313
se de l’unité rend donc impérative cette union qu’
on
vient de voir possible. Sa nécessité est inscrite dans les faits. Il
314
eur. La crise de Suez a illustré cette situation.
On
a vu se dresser contre nous, à l’ONU, le monde arabe soutenu par le g
315
donc encore pour que l’Europe se fasse ? Pour qu’
on
cesse d’en parler comme d’un beau rêve, alors qu’elle est une dure né
316
ue nous courons tous ? La leçon de Budapest
On
ne pourra faire l’Europe, et la doter d’un pouvoir politique et d’un
317
pouvoir politique et d’un marché commun, que si l’
on
surmonte les obstacles qui s’opposent à l’union immédiate, et qui rés
318
ne civilisation que le monde entier lui jalouse :
on
l’attaque, on la dit décadente, morte avec le colonialisme, condamnée
319
n que le monde entier lui jalouse : on l’attaque,
on
la dit décadente, morte avec le colonialisme, condamnée sans recours,
320
vec le colonialisme, condamnée sans recours, mais
on
l’imite partout. Et ceux qui se croyaient sûrs de recueillir ses dépo
321
nt au cœur des hommes que toutes les doctrines qu’
on
lui oppose, même appuyées par les moyens de persuasion les plus insid
322
faire l’Europe est maintenant évident. Mais que l’
on
puisse la faire, c’est-à-dire qu’on la veuille, dépendra d’un immense
323
t. Mais que l’on puisse la faire, c’est-à-dire qu’
on
la veuille, dépendra d’un immense effort d’information, d’éducation,
324
s destins chancelants de la communauté humaine qu’
on
nomme Europe. 31. Voir l’Ode à l’Europe, ci-après. 32. On lira pl
325
ope. 31. Voir l’Ode à l’Europe, ci-après. 32.
On
lira plus loin le bel essai que nous donne sur ce grand sujet Stephen
326
on d’Eton. Par un raccourci analogue, ne pourrait-
on
pas dire que ces deux grandes défaites européennes : la Première et l
327
de la neutralité traditionnelle de son pays, ou d’
on
ne sait quels « ennemis héréditaires » qui ont cessé de l’être depuis
328
l’influence de la Russie soviétique. C’est ce qu’
on
appelle le « rideau de fer ». D’autre part, les barrières douanières
329
par l’influence soviétique ? 5. Pourquoi parle-t-
on
d’union européenne ? 6. Citez trois organisations européennes créées
330
ont revenus remplis, dans les délais prévus. Si l’
on
fait la part des empêchements accidentels et habituels (voyages, mala
331
harge de travail, oubli des dates limites, etc.),
on
se réjouira de constater que ce résultat est largement supérieur à la
332
rimental » des festivals. Sur le premier point, l’
on
ne peut que donner raison aux remarques de Lord Harewood, ou de criti
333
oquer les réactions animées et contradictoires qu’
on
vient de lire. Quelles conclusions pouvons-nous en tirer ? Seize voix
334
nfiance en soi renforcée : qu’ils viennent juger,
on
verra bien ! Qu’il soit bien entendu que l’association comme telle ne
335
’homme européen et qui le définit le mieux, quand
on
le compare à l’homme d’autres cultures et civilisations. De cette aff
336
rope et spécialement de sa culture, suppose que l’
on
s’occupe de la musique ; et d’autre part, que la musique est l’expres
337
fusées ne sont pas parties du premier coup : mais
on
sait aujourd’hui que cela peut arriver dans les meilleures familles d
338
tion existante à l’échelle européenne 36. Et si l’
on
compare ses activités passées et présentes avec celles qu’avaient pré
339
ongrès de La Haye puis la conférence de Lausanne,
on
sera frappé par la conformité des buts et des réalisations, si incomp
340
pilotes en cours Sur les expériences en cours,
on
comprendra qu’il ne soit pas possible de donner aujourd’hui beaucoup
341
mais qui était en voie de dépeuplement, voir si l’
on
peut donner à ses habitants une notion réaliste des possibilités de d
342
e projet qui ne manquait pas d’ambition et auquel
on
ne connaissait pas de précédent, est aujourd’hui en bonne voie de réa
343
sté depuis lors leur désir de se joindre au pool.
On
peut donc s’attendre que la collection paraisse simultanément en huit
344
isans les plus qualifiés de chacune d’elles, et l’
on
tentera d’en tirer des conclusions d’ensemble. Un tableau des organis
345
toujours plus conscientes. J’en dirai trois : 1.
On
ne peut pas faire l’Europe sans des Européens conscients de l’être :
346
onc de les former, et d’abord de les informer. 2.
On
ne peut pas faire l’Europe sans l’aide de sa culture, ce serait voulo
347
. Pas question de pétrir une glaise indifférente.
On
ne coule pas un homme dans un moule. Le vrai problème d’une formation
348
upé par le milieu, sous prétexte qu’à la surface,
on
parle français d’un côté, allemand de l’autre.) Ensuite il faut offri
349
pris ce problème au sérieux, avec le succès que l’
on
sait. Dans les deux cas — coopération de compétences éprouvées et pro
350
éprouvées et promotion de nouveaux responsables —
on
pourra constater que les exigences techniques et les perspectives de
351
es USA et une fois et demi celle de l’URSS, quand
on
le rappelle, suffit à redresser des perspectives complètement faussée
352
principes et les buts, de quels moyens dispose-t-
on
aujourd’hui, en Europe ? Les lecteurs de ce bulletin connaissent l’ef
353
s d’articles, de documentation et de conférences.
On
connaît également les créations provoquées par le CEC dans le domaine
354
Européens, c’est leur culture tout entière. Mais
on
dirait que la culture paraît à certains si respectable qu’ils n’osera
355
ai de synthèse (mai 1958)bt Les méthodes que l’
on
vient d’exposerbu sont difficilement comparables ; elles se meuvent s
356
ertu fédérative des « solidarités de fait » que l’
on
peut instituer à l’aide des moyens existants — industriels, technique
357
ontradictoires de la situation européenne Si l’
on
met en facteur commun les risques des quatre méthodes, on découvre qu
358
n facteur commun les risques des quatre méthodes,
on
découvre qu’ils se ramènent à une antinomie fondamentale. Il faut al
359
antinomie fondamentale. Il faut aller vite (si l’
on
tient compte de la conjoncture mondiale) et il faut réussir une Europ
360
il faut réussir une Europe digne de ce nom (si l’
on
tient compte de ce qui la distingue dans le monde). Ces deux nécessit
361
six pays seulement. Ce délai nous est-il assuré ?
On
est parti, bien sûr, et qui dit mieux ? Mais que feront d’ici-là tous
362
o Spinelli. Si j’adopte toutefois cette position,
on
voudra m’accorder que c’est en tant que philosophe et praticien de l’
363
sans équivoque, voire des partis pris polémiques.
On
ne fait rien de grand sans passion, c’est-à-dire sans partialité. Mai
364
les masses et favoriser la créations d’élites, —
on
voit que les catégories de gauche et de droite ne jouent plus aucun r
365
méthode de pensée et de calcul antinomique. Si l’
on
n’arrive pas à penser la réalité physique, sociale, psychologique et
366
, par paires ou pluralités d’antinomies valables,
on
ne concevra jamais aucune solution réaliste et véritablement fédérali
367
ution réaliste et véritablement fédéraliste, et l’
on
en restera aux oppositions « de principe » et aux exclusives formelle
368
philosophie politique nouvelle depuis Marx ; et l’
on
espère que les mouvements qui s’en réclament sauront l’approfondir et
369
ccesseurs41. Ces jeux restent frivoles, même si l’
on
se fâche, et l’aigreur des propos entre fédéralistes plus ou moins «
370
politique des peuples fédérés de toute l’Europe.
On
trouvera ci-après (page 41) le tableau des positions déclarées par to
371
groups qui se réclament des diverses méthodes qu’
on
vient de décrire. Résumons encore ce schéma : 1. Tous veulent une Ass
372
politique ou la Constitution de l’Europe fédérée.
On
pourrait donc penser que tous sont d’accord. Il n’en est rien. Car ce
373
mme beaucoup le croient encore — dès l’instant qu’
on
verra qu’elle est impérative. 39. Cf. ma conférence au congrès de
374
endant à la création d’une Université européenne.
On
trouvera ci-après l’essentiel des travaux du groupe d’études réuni le
375
notre rencontre. Voici le principe à illustrer :
on
ne fera pas l’Europe sans sa culture, car ce serait faire l’Europe sa
376
ez que ce n’était pas le cas. De plusieurs côtés,
on
nous a dit : — Attention ! cette réunion est prématurée ! Attention !
377
nève, juillet 1958, p. 1-3. bw. Texte non signé.
On
dispose cependant d’un manuscrit de Rougemont aux archives de la Bibl
378
x des « professeurs visitants » de premier ordre.
On
se disputera les mêmes hommes. Beaucoup d’entre eux reculeront devant
379
on, — les historiens, — la gestion d’entreprises,
on
pourrait mettre en pool les enseignements généraux qu’ils prévoient.
380
simultanément ou pour des sessions successives.
On
aurait ainsi, pour moins de frais, une plus grande efficacité, et un
381
e de way of life. Parmi toutes les définitions qu’
on
en donne, je retiens celle de T. S. Eliot, selon lequel la culture se
382
uant à l’éducation artistique et technique (ce qu’
on
appelait les Arts et Métiers), elle s’acquérait dans des ateliers, «
383
acquérait dans des ateliers, « sur le tas » comme
on
dit aujourd’hui, et sous la direction pratique de maîtres de l’art ou
384
u’en sortant du spectacle d’un match de football,
on
se sent plus alerte, physiquement euphorique. L’innovation la plus im
385
puis le début du siècle beaucoup de bons esprits.
On
ne cesse de nous répéter depuis Sorel et Spengler que l’Occident va v
386
e ces mass médias ; ou encore, dans quelle mesure
on
peut les convaincre de ne pas fonder toute leur politique de producti
387
t généralement aux plus mauvaises. C’est ainsi qu’
on
a vendu depuis quelques années plusieurs millions de disques du chant
388
si. Mais en même temps, et voilà le fait nouveau,
on
a vendu 4 à 5000 exemplaires des madrigaux de Monteverdi ou de la Mes
389
s et aimés par des milliers d’auditeurs nouveaux.
On
a produit en France 12 millions de microsillons en 1954, mais 35 mill
390
es dix dernières années, en Allemagne de l’Ouest,
on
a publié 80 millions de volumes vendus à 1 mark ou 1,50 mark. Et quel
391
eitzer, 4. Kafka, 5. Albert Camus, 6. Pearl Buck.
On
avouera que la qualité n’a rien perdu à cette augmentation spectacula
392
Editeuropa (septembre 1959)bz Il est clair qu’
on
ne fera pas l’Europe avec des livres, mais pourra-t-on la faire sans
393
fera pas l’Europe avec des livres, mais pourra-t-
on
la faire sans eux ? Car c’est en bonne partie par leur moyen qu’on l’
394
eux ? Car c’est en bonne partie par leur moyen qu’
on
l’a défaite : le Livre et le Manuel, autant que la Presse, ont foment
395
se de conseils politiques. Car il voit bien que l’
on
appelle « hardies ou téméraires, généreuses ou imprudentes, sages ou
396
d’exemples frappants, Brugmans montre pourquoi l’
on
doit répondre non aux trois questions ; il établit que l’Europe est a
397
agéré jusqu’à l’absurde par les propagandes que l’
on
sait), vient d’être replacé dans sa plus juste perspective par G. de
398
le Moyen Âge le « sommet » de l’Europe. À quoi l’
on
pourrait opposer que le terme d’Europe, si fréquent sous les Caroling
399
atures les plus variées. Il était important que l’
on
écrive en français une histoire qui situe l’évolution « française » a
400
, caricature ou calomnie tout simplement. Certes,
on
peut regretter que dans un ouvrage aussi scrupuleux et sincèrement su
401
uropéenne, mais aussi par ses adversaires ; que l’
on
souhaite voir traduit bientôt dans toutes nos langues (comme il va l’
402
losophes et poètes de presque toutes nos langues.
On
a reproché à cet ouvrage de suggérer l’idée que l’Europe serait née d
403
que époque. Cette critique apparaît injuste, si l’
on
prend garde au titre et à l’objet même de l’œuvre, qui est de retrace
404
es de ce genre en ce qui concerne l’Italie — et l’
on
pouvait s’y attendre, de la part d’un professeur napolitain, qui occu
405
ns nul doute unique en son genre. Mais comme tel,
on
souhaiterait de le voir amélioré dans ses éditions subséquentes, sur
406
n Unruh, etc., etc.). Et quant aux noms français,
on
ne sait où les chercher, car l’auteur cède à la curieuse habitude ita
407
es noms à particule — mais pas tous — de sorte qu’
on
finira par trouver Comines entre Dickens et Diderot, cité comme « Di
408
de l’Histoire ; mais pour ne pas les imiter. A-t-
on
remarqué que les génies systématiques sont régulièrement amenés à des
409
ériences conduites à leur terme de 1957 à 1959 qu’
on
trouvera réunis dans les pages qui suivent. Qu’il nous soit pardonné
410
es auteurs des rapports finaux : du moins verra-t-
on
cités dans cette publication les noms de 89 d’entre eux ! Les enquête
411
moment où il sent qu’elles vont « partir », et qu’
on
peut les laisser aller vers les vastes récoltes futures. (Quand rien
412
système d’expérience plus lourd que le milieu qu’
on
a choisi, et qui l’écrase, ou en tout cas le modifie avant même qu’on
413
l’écrase, ou en tout cas le modifie avant même qu’
on
ait pu l’observer dans sa vie propre. Nos moyens étaient comparables
414
réputation d’être un mot vague. Et il est vrai qu’
on
lui attribue des contenus assez divers. Mais si nous négligeons les d
415
us tard en Angleterre — Newman, Matthew Arnold —,
on
se met à parler de la culture tout court, non plus seulement de la cu
416
ns l’usage courant, dès la fin du siècle dernier,
on
l’oppose fréquemment, pour mieux le préciser, au terme de civilisatio
417
s et moraux, produits par cette activité. Quoi qu’
on
en pense, un fait demeure indiscutable : le concept de culture en soi
418
e nos peuples peut et doit aujourd’hui s’édifier.
On
nous demande : quelles seront ses limites ? Nous refusons cette quest
419
on. Où sont les obstacles majeurs à cette union ?
On
nous répète qu’ils seraient dans les faits, dans les intérêts matérie
420
les réalités de la culture créatrice telle que l’
on
vient de les décrire. D’où la question (forme polie d’une objection f
421
(forme polie d’une objection fondamentale) que l’
on
nous pose bien souvent : pourquoi faut-il un Centre, s’il s’agit de c
422
r qu’il y ait quelque part en Europe un lieu où l’
on
se préoccupe de poser les problèmes communs et de grouper ceux qui pe
423
e, et disons plus : fait par ses œuvres. Car si l’
on
peut parler du Monde, de l’unité du « genre humain », comme chacun le
424
cun le fait aujourd’hui, c’est bien à l’Europe qu’
on
le doit : c’est elle qui a découvert la Terre entière, c’est elle que
425
ui a découvert la Terre entière, c’est elle que l’
on
imite partout, et c’est d’elle enfin que les peuples ont reçu cette i
426
s son ampleur et son urgence. Depuis des siècles,
on
a discuté les méthodes de l’Éducation, comme si les fins de cette Édu
427
de pédagogie, sans déclarer leurs fins nouvelles.
On
l’a dit et on l’a répété : toute politique implique une définition de
428
sans déclarer leurs fins nouvelles. On l’a dit et
on
l’a répété : toute politique implique une définition de l’homme. De m
429
Au lieu de le forcer à devenir comme les autres,
on
veut l’aider à devenir lui-même. Au lieu de le diriger dès sa naissan
430
es astres, par sa caste, sa classe et sa famille,
on
le prépare à courir « sa » chance, son aventure particulière. Au lieu
431
son aventure particulière. Au lieu d’initiation,
on
parle d’initiative. Ces deux termes marquent le début et la fin d’une
432
use. Un exemple très simple illustrera tout cela.
On
sait le rôle de la danse dans la culture hindoue. Danser, pour un Ind
433
rithmétique ce matin (et qui en a jamais envie ?)
on
lui répond en souriant qu’il n’a qu’à faire autre chose. Les méthodes
434
la suivante : si un texte est trop difficile, qu’
on
en choisisse un plus facile, un plus « moderne »… Le caractère d’impr
435
jours plus gros, les images plus nombreuses, et l’
on
peut craindre qu’à la fin elles ne remplacent complètement les mots.
436
à se surpasser (challenge) dans l’enseignement qu’
on
leur offre. Ces jugements et cette description, je les extrais du liv
437
rs confirment, pourrait être résumé de la sorte :
on
pousse le respect de l’individualité enfantine jusqu’au refus de la f
438
, dont souffre en premier lieu l’élite virtuelle.
On
voulait faire des individus libres, et les amener à la liberté sans c
439
res, et les amener à la liberté sans contraintes,
on
aboutit à faire des individus « ajustés » qui n’offrent plus de résis
440
e culture générale (studium generale), à moins qu’
on
ne qualifie ainsi les cours de science politique, c’est-à-dire de mar
441
e Parti et son État, qui déterminent l’éducation.
On
revient au dressage utilitaire de l’individu comme dans les sociétés
442
esse, résister aux courants, prendre ses risques.
On
ne l’a préparée qu’à « voler de ses propres ailes ». La Règle d’or
443
Faut‑il rétablir les punitions corporelles, comme
on
le discute à la Chambre des communes ? Faut‑il laisser plus de place
444
re, la concentration intellectuelle. En revanche,
on
n’exigeait pas assez quant à la discipline intellectuelle : rapidité
445
énalisées que ridiculisées. C’est le contraire qu’
on
observe en général. (De celui qui parle bien, les autres élèves disen
446
recrue dans l’armée suisse. J’apprenais à tirer.
On
m’avait enseigné tous les gestes à faire, en grand détail, selon la m
447
était un petit bout de galon d’or sur la manche —
on
me négligeait dans mon coin, j’étais un cas désespéré. Un jeune lieut
448
je n’ai pu, ici, qu’esquisser devant vous. 45.
On
a vu en Europe le film Blackboard Jungle : la description y est certe
449
nseignants de huit pays européens les rapports qu’
on
va lire. Une telle enquête n’a pas besoin d’être exhaustive ou « scie
450
ional » à cultiver comme vertu civique : ce que l’
on
vise à développer chez l’élève, c’est la « personnalité… qui, en gran
451
s formules choisies à la volée dans les textes qu’
on
va lire ne suffisent nullement à caractériser tout l’esprit de l’ense
452
ent d’ailleurs beaucoup de leur relief, dès que l’
on
considère le tableau général de l’enseignement civique en Europe, ses
453
s pays — sauf peut-être en Allemagne, et encore —
on
se plaint de l’indifférence politique des élèves et de leur apathie c
454
individu dans toutes les circonstances de sa vie.
On
peut le déplorer ou s’en réjouir, mais il importe d’abord de s’en ren
455
politiques nationales et de leur fonctionnement. (
On
y ajoute parfois quelques données strictement « objectives » sur les
456
jeune homme à vivre les droits et les devoirs qu’
on
lui a enseignés, à faire face aux problèmes concrets de la vie civiqu
457
s économiques, comment comprendre la société où l’
on
vit, juger de sa politique et voter intelligemment ? 2° Les faits pré
458
es masses apparaît dans les programmes scolaires…
On
insiste sur le fait que l’histoire d’une société est celle des classe
459
pports de production48 ». Voilà donc un pays où l’
on
ne saurait se plaindre de ce que l’instruction civique ne tienne pas
460
x, la liberté, le bien-être et le bonheur ». Et l’
on
doit inculquer aux élèves que la situation malheureuse de la jeunesse
461
l’absence de perspectives du capitalisme ». Ici l’
on
touche du doigt la différence radicale entre l’Est et l’Ouest. En eff
462
isent pas qu’il exprime une doctrine unique, et l’
on
ne peut que s’en réjouir ; ils ne disent pas qu’il communique un inté
463
le pays de son avenir, quelque chose à aimer si l’
on
aime l’aventure. 48. Rapport des délégués polonais à la conférence
464
ne, dans les restaurants qu’il préférait parce qu’
on
l’y saluait du titre d’Excellence, qui l’amusait, et qu’on s’y conten
465
luait du titre d’Excellence, qui l’amusait, et qu’
on
s’y contentait de lui faire signer la note. (C’est mon dernier snobis
466
ses notes succinctes sur cette période de sa vie,
on
l’entrevoit chez la comtesse de Castries parlant avec le maréchal Lya
467
campagnes en faveur de l’indépendance polonaise.
On
le devine brillant et séduisant, snob et capable d’insolences étourdi
468
t avec toute la hardiesse dont il sera capable ».
On
lui remet des documents signés par une vingtaine de hautes personnali
469
l demande à voir le chef de l’état-major général.
On
le regarde avec stupéfaction, et on le fait attendre dans un corridor
470
ajor général. On le regarde avec stupéfaction, et
on
le fait attendre dans un corridor, sous la garde de deux soldats. Les
471
, personne ne vient, et il commence à craindre qu’
on
l’arrête et qu’on le fouille : il a dans sa poche le document qui dém
472
t, et il commence à craindre qu’on l’arrête et qu’
on
le fouille : il a dans sa poche le document qui démontrerait la déloy
473
ant d’être reçu immédiatement. Cet éclat réussit.
On
l’introduit chez un colonel, et la scène de Lemberg se reproduit. Ret
474
uerre et l’ambassadeur d’Allemagne, et demande qu’
on
lui réserve un sleeping jusqu’à la frontière suisse. Impressionné, le
475
un vieux Suisse qui ne sait pas non plus pourquoi
on
l’a mis là. Le soir même — il a réussi à faire passer un message télé
476
ne dîner chez La Pérouse. Peu de jours plus tard,
on
lui remet enfin un passeport diplomatique signé par le ministre des A
477
former une équipe de collaborateurs, sans quoi l’
on
ne peut rien faire dans un pays démocratique. Je croyais que du seul
478
er le moyen de passer du Mexique aux États-Unis. (
On
lui avait pris tous ses papiers, à sa sortie de France.) Par son frèr
479
xi, dit au chauffeur de lui faire voir tout ce qu’
on
pouvait voir de la ville pour 4 dollars, et descendit à l’hôtel sans
480
t à l’hôtel sans un sou en poche. À la réception,
on
lui apprit qu’en effet une somme était venue à son adresse, mais que
481
glements empêchant de la garder plus de 15 jours,
on
venait de la retourner à son expéditeur. Dès le lendemain, Retinger s
482
urs dans ce pays, où seule la suite de hasards qu’
on
vient de voir l’avait conduit, mais dont la démesure naturelle et l’e
483
trop incomplètes, quoique abondantes — pour que l’
on
puisse la retracer ici. Qu’il suffise de rappeler qu’à cette époque,
484
rèves, meurtres et sauvages intrigues politiques.
On
comprend donc pourquoi, lorsque Retinger fut pour la première fois co
485
de lui faire passer la frontière en contrebande.
On
le conduit donc en un point de la frontière où deux bandits, dont l’u
486
leuve aux eaux basses. De l’autre côté, lui avait-
on
dit, une charrette l’attendrait sur la route pour le mener à San Anto
487
é, ce qui est contraire à la loi. De Saint-Louis,
on
le transfère à la prison de Houston, Texas, puis à Laredo. Deux mois
488
Entre-deux-guerres Sur les années 1922 à 1940,
on
ne trouve dans les notes que l’esquisse d’un long chapitre consacré a
489
ces souvenirs personnels, jugements et anecdotes,
on
peut déduire que l’action propre de Retinger dans la vie syndicale fu
490
intervenait directement auprès de Staline, quand
on
se trouvait dans une impasse. Certains milieux polonais de Londres, e
491
ant sur des béquilles, à cause des traitements qu’
on
lui avait fait subir à la prison de Loubianka. Parachutage en Polo
492
on des troupes polonaises du Proche-Orient, quand
on
lui annonça que l’avion s’était écrasé à Gibraltar. Le général, ses c
493
: c’était le seul livre sérieux de la place, où l’
on
ne trouvait que des romans policiers. Socrate lui permit ainsi de lut
494
lissement où personne ne pourrait aller le voir :
on
choisit un hôpital pour les pauvres atteints de maladies vénériennes.
495
rain archiplein, en partance pour Cracovie. Comme
on
ne trouvait pas de place pour le coucher, le jeune Celt, qui l’accomp
496
re. Une escorte de l’armée secrète les entourait.
On
venait d’apprendre que les Allemands surveillaient la région depuis q
497
a Haye, y compris les Allemands avec Adenauer, qu’
on
connaissait à peine à cette époque, et qui au surplus demeura dans sa
498
ères, inspirent encore tous les « Européistes » :
on
n’a guère trouvé mieux depuis lors, et l’on ne cesse de retrouver ce
499
s » : on n’a guère trouvé mieux depuis lors, et l’
on
ne cesse de retrouver ce qui avait été proposé dès cette date. Mais p
500
erdre un jour et sans un seul discours, Retinger,
on
peut le dire, a forcé le destin, et vaincu l’inertie la plus lourde d
501
l’année prochaine », il répondit très vite comme
on
signale qu’on sera pris ce jour-là : « L’année prochaine, je serai mo
502
aine », il répondit très vite comme on signale qu’
on
sera pris ce jour-là : « L’année prochaine, je serai mort » — et avec
503
’entretien, et de préférence seul à seul. Certes,
on
le retrouvait partout où des hommes étaient réunis pour agir au nom d
504
rès, s’apercevait bientôt que la grande idée dont
on
parlait était celle de ce petit homme sans apparence et silencieux ;
505
S, de la franc-maçonnerie et du Vatican, ainsi qu’
on
le chuchotait : il me pria de laisser entendre à qui voudrait que c’é
506
des prix, des remerciements et des hommages émus,
on
ne savait où le trouver. « Celui qui s’abaisse sera élevé », certes,
507
pinelis, ambassadeurs de Yougoslavie et de Grèce.
On
les appelait les Trois Mousquetaires, J.H.R. étant naturellement le q
508
H. Retinger », Genève, 1960–1961, p. 20-50. cl.
On
a conservé l’orthographe du texte original.
509
créent dans les élites qui les subissent ce que l’
on
a si justement décrit comme un état de névrose, une sorte de schizoph
510
s arabes, etc. dans nos grandes universités, mais
on
aurait peine à trouver des chaires d’européisme en Inde ou en Chine).
511
res cultures les interlocuteurs responsables dont
on
parlait plus haut, avec lesquels engager le dialogue. De même qu’on n
512
ut, avec lesquels engager le dialogue. De même qu’
on
ne sait où trouver le livre qui expliquerait la culture européenne au
513
européenne aux étudiants venus d’autres régions,
on
ne sait où trouver le livre qui expliquerait utilement à un de nos «
514
istes, africanistes, arabisantes, etc. En France,
on
compte au moins vingt instituts de ce genre, en Grande-Bretagne une q
515
é, ignore les publications savantes. En revanche,
on
lui offre des centaines de volumes de vulgarisation ou de voyages, co
516
des lacunes à combler Des quelques exemples qu’
on
vient de donner, on serait tenté de conclure à une surproduction plut
517
r Des quelques exemples qu’on vient de donner,
on
serait tenté de conclure à une surproduction plutôt qu’à une disette,
518
synthétiques. Pour préparer des aides techniques,
on
manque d’écoles, de centres de formation. L’aide aux pays en voie de
519
le, tant à leurs habitants qu’aux autres régions.
On
se comprend mieux soi-même en s’expliquant aux autres ; et pour répon
520
res ; et pour répondre aux questions d’étrangers,
on
est amené à mieux se connaître, parfois même à se découvrir. Le probl
521
rieur. Il n’en va pas de même pour l’Europe, où l’
on
s’est efforcé depuis un siècle de former vingt « consciences national
522
onales », mais pas de European way of life ; où l’
on
entretient vingt organismes de « relations culturelles nationales » m
523
oles ou stages de formation de responsables, où l’
on
rendrait une élite de jeunes hommes conscients des valeurs de leur pr
524
s culturels régionaux Les considérations que l’
on
vient de résumer nous amènent à une conclusion pratique qu’il nous im
525
soucis ou à leurs talents. Et pourtant, même si l’
on
est persuadé que le vrai dialogue s’institue au niveau des expérience
526
t nourrir le Dialogue des cultures. Pratiquement,
on
pourrait attendre de tels centres les services suivants : 1. Docu
527
le CEC est en mesure de répondre aux questions qu’
on
lui adresse sur les organisations européennes officielles, parce qu’i
528
ures Dès que de tels centres fonctionneraient,
on
saurait où l’on peut s’adresser pour recueillir des informations util
529
de tels centres fonctionneraient, on saurait où l’
on
peut s’adresser pour recueillir des informations utiles de tous ordre
530
tous ordres, sur une région donnée. (Aujourd’hui,
on
doit se renseigner dans une douzaine de capitales, auprès de services
531
ux-mêmes les « interlocuteurs responsables » dont
on
a vu la nécessité, mais ils seraient en tout cas les moyens de détect
532
ation de centres régionaux selon la formule que l’
on
vient d’esquisser pose évidemment des problèmes de personnel, de fina
533
velopper ce dialogue, en temps utile, avant que l’
on
vienne nous dire : — Il est trop tard, la sagesse a perdu la partie p
534
er quelque chose, à donner le coup d’envoi, comme
on
dit dans un match de football. Il aura réussi, si nous constatons dan
535
res, et non pas d’un débat de politique mondiale.
On
me dira peut-être que les tensions les plus graves entre l’Europe et
536
chose sur le déroulement immédiat des événements.
On
ne tiendrait aucun compte des solutions que nous pourrions proposer,
537
légiférer, de rêver et d’agir. Or ces réalités qu’
on
peut appeler culturelles sont les sources profondes des grands malent
538
rd’hui un grand congrès de plus. Dans un congrès,
on
ne parle pas à l’Autre, on parle au public, qui n’est personne. Si no
539
plus. Dans un congrès, on ne parle pas à l’Autre,
on
parle au public, qui n’est personne. Si nous voulons un vrai dialogue
540
ue cette technique, elle est sortie tout de même,
on
l’a rappelé à plusieurs reprises, du contexte culturel européen. Elle
541
ci pourrait mener à des luttes nationalistes si l’
on
transpose la « nation » au plan de la « culture » — à des nationalism
542
n que ces cultures soient différenciées mais si l’
on
ne veut pas aboutir à des ruptures, comme il y en eut tant entre les
543
des cultures », Genève, avril 1962, p. 5-18. cq.
On
reproduit ici les interventions les plus importantes de Denis de Roug
544
ra publiée en 1964, comporte environ 2000 titres.
On
n’a retenu, à de rares exceptions, que les ouvrages parus depuis la d
545
’Europe et le Monde — Répertoires, Index, Guides.
On
pourra certes discuter ces rubriques et la répartition entre elles d’
546
s Certes, il ne faut décourager personne, et l’
on
doit se féliciter de voir autant d’esprits préoccupés de mettre en or
547
pose un autre problème, et c’est aux éditeurs qu’
on
voudrait demander de se montrer plus difficiles. Trop d’ouvrages de s
548
un pays, son tonus civique), mais il est clair qu’
on
ne pouvait s’attendre à trouver pareille suggestion dans les réponses
549
Six, voire même du Conseil de l’Europe. Partout,
on
dit attendre une aide européenne, pour résoudre des tâches nationales
550
sfait à ces deux critères avec tout l’éclat que l’
on
sait, se trouvait donc prédestiné à servir de point de départ à une a
551
présentent, dans l’ensemble, une photographie qu’
on
ne pourrait souhaiter plus ressemblante des préoccupations, vœux, dou
552
aux nécessités, désormais reconnues, de ce que l’
on
a si justement nommé « la révolution régionale ». ⁂ On ne saurait rep
553
si justement nommé « la révolution régionale ». ⁂
On
ne saurait reprocher à un colloque dont les ambitions initiales étaie
554
ssimiste, peut paraître se rattacher à tout ce qu’
on
a dit depuis un demi-siècle en Europe contre la technique destructric
555
t en même temps que les risques. […] Avant que l’
on
passe à la synthèse des opinions émises au cours de cette première pa
556
e crois que c’est la définition la plus simple qu’
on
puisse en donner — ce qui donne un sens aux activités humaines. Mais
557
it dans l’évolution des techniques industrielles.
On
a beaucoup répété depuis cinquante ans que la machine asservit l’homm
558
’électronique et de l’atomistique, tout change et
on
s’aperçoit que la technique, loin d’asservir l’homme, arrive à le lib
559
ulation culturellement sous-développée à laquelle
on
devrait apporter les lumières de Paris ! Il s’agit bien plutôt de fai
560
versité, un essor économique très puissant auquel
on
a souvent fait allusion ici, des groupements professionnels ou d’éduc
561
professionnels ou d’éducation populaire. À quoi l’
on
pourrait ajouter à l’avenir bien des choses : un orchestre, une maiso
562
tion et le rayonnement. Le climat, il existe ici,
on
l’a décrit hier. Il est heureux, il est dense, il est plein de possib
563
ntirait à lui octroyer quelques subventions, et l’
on
retomberait dans la mauvaise décentralisation… Comment constituer cet
564
à part quelques enquêtes gênantes au Congrès où l’
on
fait comparaître les dirigeants de fondations pour leur poser des que
565
e », Genève, juillet 1963, p. 22, 31-33, 36. cs.
On
reproduit ici les interventions les plus notables de Denis de Rougemo
566
États de faire des citoyens pour la nation. Et l’
on
sait qu’elle y a bien réussi, mais que nous l’avons payé par les deux
567
littérature, langues. Pour organiser ces stages,
on
a recherché l’appui des gouvernements, des autorités municipales, des
568
té présentés aux stages organisés de 1962 à 1964.
On
s’est borné à reproduire l’essentiel des communications qui ont recue
569
ofesseurs de géographie, ce que je voudrais que l’
on
m’enseigne si j’avais le bonheur de retourner à l’école, et d’être en
570
e enseigné plutôt que d’enseigner. Je voudrais qu’
on
m’apprenne que la géographie précède l’histoire, mais ne la détermine
571
les obligent donc à se faire la guerre, alors qu’
on
peut aussi bien dire qu’ils unissent et relient ces mêmes peuples. Le
572
r, professeur à la Sorbonne. Je voudrais aussi qu’
on
m’enseigne les faits géographiques qui définissent l’unité de notre c
573
ernelles » est souvent arbitraire. Je voudrais qu’
on
me dise que l’Europe est un pays de grande densité humaine : 20 habit
574
ne dans le monde, 57,85 en Europe. Je voudrais qu’
on
me démolisse l’absurde théorie des « frontières naturelles » qui nous
575
ois ou des États différents. Je voudrais enfin qu’
on
me montre comment, dans une Europe politiquement unie, les régions na
576
initiales “naturelles” de la vie, non plus (comme
on
le faisait il y a quelques siècles) pour répondre à des besoins certa
577
s’interpénètrent, et certaines s’universalisent.
On
n’a jamais autant appris de deuxièmes et de troisièmes langues. On n’
578
ant appris de deuxièmes et de troisièmes langues.
On
n’a jamais autant traduit et déchiffré. Et des machines électroniques
579
culture se mondialise, dans la mesure où partout,
on
exige ses produits, on imite ses techniques et procédés, et l’on se r
580
dans la mesure où partout, on exige ses produits,
on
imite ses techniques et procédés, et l’on se réclame, fût-ce pour les
581
oduits, on imite ses techniques et procédés, et l’
on
se réclame, fût-ce pour les retourner contre l’Europe, de ses doctrin
582
0 en 1924, il est d’environ 280 000 en 1964, et l’
on
prévoit qu’il sera de 500 000 dans une dizaine d’années. (Seules n’au
583
terminologies incomparables. L’université, que l’
on
pourrait considérer comme un grand appareil distributeur d’informatio
584
evenue trop petite pour ses tâches immédiates, qu’
on
l’agrandisse ! Les crises de croissance n’ont jamais été mortelles po
585
n vue, veut-elle former ? Je crains bien que si l’
on
tentait de le déduire d’une observation attentive de nos universités,
586
d’une observation attentive de nos universités, l’
on
ne trouve qu’une sorte de monstre, assemblage de pièces et de morceau
587
une telle question, et c’est pourquoi sans doute
on
la pose si rarement. Notre enseignement vise-t-il à former des person
588
cela à la fois, sans choix bien motivé sur lequel
on
se soit accordé ? Il est vrai que ces questions débordent le seul dom
589
s en moins armés pour y répondre. Le problème qu’
on
soulève ici, et qui est celui du principe de cohérence de notre civil
590
culières à l’aventure, advienne que pourra, et qu’
on
trouve ce que l’on trouvera, que cela soit compatible ou non avec l’i
591
re, advienne que pourra, et qu’on trouve ce que l’
on
trouvera, que cela soit compatible ou non avec l’image du monde commu
592
!) Or rien de tel ne s’est produit, autant que l’
on
sache, dans les cultures sacrées et homogènes de l’Asie brahmanique o
593
aux ramifications interdisciplinaires de ce que l’
on
est en train d’étudier dans le détail60. La vie est trop courte, même
594
l60. La vie est trop courte, même prolongée comme
on
nous le promet, jusqu’à une moyenne de 90 ans, pour que l’espoir de m
595
e chance de succès ; et l’éducation permanente qu’
on
nous propose, qui s’étendrait du berceau à la tombe, ne laisserait gu
596
on. Je la tiens également pour illusoire. Certes,
on
peut soutenir que la spécialisation du savoir, loin de représenter un
597
f d’un organe aux dépens de l’équilibre du corps.
On
peut l’évaluer à son prix réel et trouver celui-ci exorbitant : perdr
598
rand d’étudiants et de futurs enseignants. Puisqu’
on
ne peut chercher de solution en arrière, il faut donc la chercher en
599
les rapports d’experts qui vous sont soumis. Si l’
on
garde à l’esprit la règle d’or de la culture européenne, qui n’est ri
600
communautaire et de tout bon travail en commun, l’
on
sera conduit à préférer la multiplication de petites universités à la
601
nelle, et démontrer d’une manière convaincante qu’
on
éprouve l’impérieux désir d’intégrer l’expérience acquise dans un ens
602
atoirement suivie d’une discussion réglée ; ici l’
on
n’impose pas une image du monde : on la cherche en commun, librement.
603
glée ; ici l’on n’impose pas une image du monde :
on
la cherche en commun, librement. Au sein des colloques, règne une lib
604
es, ou plus précisément d’européologie. Certes, l’
on
étudie un peu partout le Marché commun, le mécanisme des organisation
605
centre de synthèse et les universités existantes,
on
les imaginera sans peine. L’introduction si désirable dans nos mœurs
606
et institut de synthèse serait idéalement ce dont
on
parle un peu partout, plus ou moins bien, depuis 1957, date du traité
607
iverses à un très haut niveau de précision ; mais
on
peut craindre que le langage mathématique, même une fois maîtrisé par
608
te à toutes les confusions imaginables. Pourtant,
on
ne peut plus l’esquiver. Il domine toute espèce de réflexion sur la c
609
cé par établir une liste idéale des participants.
On
en voulait environ 150. On en a invité plus de 300. Près de 200 ont a
610
éale des participants. On en voulait environ 150.
On
en a invité plus de 300. Près de 200 ont accepté, et finalement 150 s
611
ndiale, sont attribués une quinzaine de rapports.
On
peut les répartir en quatre groupes. Les uns traitent de la notion du
612
technique, ont fourni la carrière mondiale que l’
on
sait. Un troisième groupe de rapports traite des liens entre le chris
613
d’humilité » devant les cultures orientales, dont
on
se demande si ils ne les tiennent pas, au fond et systématiquement, p
614
ixe, comme le kilo, le mètre ou l’erg, à laquelle
on
pourrait se référer en toute certitude ? L’idée si répandue dans le t
615
ne sont pas tous pareils, même pas dans ce que l’
on
nomme leurs besoins élémentaires. Ceux-ci peuvent varier dans une mes
616
lorsque se répandit le brahmanisme, bientôt suivi
on
ne sait trop pourquoi ni comment par la vogue dans les castes supérie
617
jouaient qu’un rôle négligeable. En vérité, si l’
on
entend « développer » à l’occidentale un pays de culture différente,
618
re différente, il faut bien voir que du même coup
on
s’attaque à son âme, ou en tout cas au mode de jonction et d’articula
619
tenir pour sacrées. Il y a plus grave encore et l’
on
y viendra avec les rapports soumis à notre quatrième commission62, ce
620
ture (notamment artistique) (mai 1967)dc Que l’
on
s’occupe d’enseignement de l’histoire et de la géographie, des instit
621
et la préparation civique des élèves. Mais que l’
on
en vienne à s’occuper aussi, dans le même cadre, de l’enseignement de
622
la vie publique et civique — domaine du sérieux.
On
pourra s’inquiéter aussi de nous voir intégrer les arts dans la prépa
623
tégrer les arts dans la préparation civique, et l’
on
nous soupçonnera peut-être de vouloir soumettre l’esthétique à quelqu
624
nement. ⁂ Qu’est-ce que le civisme ? Je crois qu’
on
peut le définir par un seul mot — qui est le mot-clé de la doctrine d
625
me des institutions et des principes sur lesquels
on
les a fondées. Il doit assimiler les règles de conduite, lois et conv
626
, dans nos démocraties. Tout cela, c’est ce que l’
on
nomme l’instruction civique — ou en tout cas, c’est ce qu’elle devrai
627
homme ne peut être tenu pour responsable que si l’
on
peut démontrer qu’il était libre au moment où il a signé tel document
628
mpent avec les réalistes et les impressionnistes,
on
redécouvre successivement le Greco, puis Piero della Francesca, Paolo
629
ent Wagner, Berlioz, Schumann et Gluck, tandis qu’
on
redécouvre Vivaldi, Monteverdi, les Flamands. Ainsi, de rupture en ré
630
n, des maîtres, et non pas des nations : ce que l’
on
nomme parfois, pendant la Renaissance, la « nation » d’un musicien ou
631
es Européens ; et il n’en est pas une seule que l’
on
puisse étudier d’une manière sérieuse ou intelligible dans le champ l
632
des batailles, des règnes, des traités. Ainsi, l’
on
en est venu à séparer radicalement « l’artiste » de la masse de ceux
633
cle qui a fait Racine, c’est à cause de Racine qu’
on
parle du Grand Siècle, pour désigner une période des plus sombres de
634
préoccupé de faire un « apport » littéraire, à l’
on
ne sait quel pool idéal), ni à la réalité de la création littéraire,
635
, idéologique, professionnelle, régionale, etc.).
On
dit : le Suisse Max Frisch, l’Anglais Hilaire Belloc, l’Anglais J. C.
636
, l’Allemand B. Brecht, l’Espagnol Unamuno, quand
on
ferait aussi bien ou beaucoup mieux de dire : l’architecte zurichois
637
is avant cela, rappelons un grand fait de base qu’
on
ne voit plus parce que trop évident : l’Europe seule a conçu, et poss
638
urd’hui : est-ce que cela a du succès ? est-ce qu’
on
en a parlé à la TV ?). Le concept même de littérature est donc spécif
639
une « unité intelligible », qui s’évanouit dès qu’
on
la morcelle… Le « présent intemporel », qui est une caractéristique e
640
. Les thèmes sociaux, politiques, économiques, qu’
on
retrouve dans nos littératures dès le début du xixe siècle ; enfin l
641
t justice de la confusion entre langue et nation.
On
parle encore sept langues en France, et le français est la langue mat
642
pe unie de demain soit un affreux méli-mélo, où l’
on
ne parle plus que l’esperanto ou le « volapuk » des utopistes détesté
643
t leur être de nations « souveraines » ?68 Quand
on
nous affirme que le xxe siècle ne sera pas celui du triomphe de l’In
644
prévu, mais bien le siècle des nations, est-ce qu’
on
s’en félicite, ou bien est-ce que l’on dit « le siècle des nations »
645
est-ce qu’on s’en félicite, ou bien est-ce que l’
on
dit « le siècle des nations » comme on dirait « l’année de ma pneumon
646
t-ce que l’on dit « le siècle des nations » comme
on
dirait « l’année de ma pneumonie » ? Autre chose est de constater que
647
t encore la nation, autre chose est d’affirmer qu’
on
ne peut ni ne veut rien y changer, que c’est là-dessus qu’il faut bât
648
nger, que c’est là-dessus qu’il faut bâtir, et qu’
on
doit appeler ça réalisme. Le cancer et les maladies mentales sont aus
649
nt rationaliste… Tandis qu’en Suisse, patrie (dit-
on
) du fédéralisme intégral, on voit le Jura francophone et catholique s
650
Suisse, patrie (dit-on) du fédéralisme intégral,
on
voit le Jura francophone et catholique se révolter contre l’étatisme
651
es universelles — sauf celle dont il se trouve qu’
on
peut la contrôler — sera vite suivi par les rois d’Espagne et d’Angle
652
nie d’une seule ethnie70. Modèle monstrueux, si l’
on
y réfléchit, mais c’est précisément ce que l’on ne fait pas, parce qu
653
l’on y réfléchit, mais c’est précisément ce que l’
on
ne fait pas, parce que l’État-nation est devenu sacré, c’est-à-dire i
654
re qu’une forme transitoire, comme tant d’autres.
On
le soustrait à toute critique, à toute contestation, réputées trahiso
655
station, réputées trahisons, jugées comme telles.
On
enseigne son catéchisme dans ses écoles. On célèbre son culte, on vén
656
lles. On enseigne son catéchisme dans ses écoles.
On
célèbre son culte, on vénère ses statues sur toutes les places. « Il
657
catéchisme dans ses écoles. On célèbre son culte,
on
vénère ses statues sur toutes les places. « Il faut une religion pour
658
« Il faut une religion pour le peuple » assure-t-
on
, et comme ce n’est plus guère le christianisme, ce sera donc le natio
659
op petits et trop grands. Ils sont trop petits si
on
les regarde à l’échelle mondiale. Ils sont trop grands si l’on en jug
660
e à l’échelle mondiale. Ils sont trop grands si l’
on
en juge par leur incapacité d’animer leurs régions, et d’offrir à leu
661
ossible à appliquer par nos États-nations, dirait-
on
. En effet, l’existence des empires de l’Est et de l’Ouest leur pose u
662
blème de l’union, c’est faire, en somme, ce que l’
on
fait actuellement, c’est-à-dire laisser nos États continuer à prétend
663
’une concession douloureuse à la nécessité, quand
on
se sent trop faible soit pour subsister seul, soit pour dominer et ab
664
, soit pour dominer et absorber les voisins. Si l’
on
veut unir l’Europe, il faut partir d’autre chose que de ses facteurs
665
au contraire par la force de rayonnement de ce qu’
on
appelle une « métropole », grande ville ou complexe de villes moyenne
666
ns autonome. L’effort d’union, et votre effort qu’
on
soupçonnera de vouloir la division, peuvent sembler logiquement contr
667
, l’état civil et les richesses minières. Ainsi l’
on
coupait en deux le bassin de la Ruhr-Moselle qui est d’un seul tenant
668
des régions Au cours de ces dernières années,
on
a vu se multiplier les recherches scientifiques, les articles de jour
669
usive de la province par le centralisme parisien,
on
compte le sous-développement de plus en plus accentué de vastes régio
670
La nation doit réparation du tort ainsi causé79.
On
n’est pas loin de l’agitation populaire et de l’action directe. Dans
671
s fédéraux. Mais elle ne peut rien faire de plus.
On
l’a bien vu lors de la première guerre de Suez… (Droits de faire la g
672
le problème de la régionalisation du territoire.
On
s’est aperçu que ce sous-développement provenait directement de la st
673
de l’exploitation des régions par l’État central.
On
s’est intéressé très spécialement aux régions périphériques, les plus
674
la polis, dans la société grecque archaïque. Et l’
on
sait que la polis devint en moins d’un siècle l’unité de base de tout
675
e de son ou de ses agglomérations principales. Si
on
exagère leur taille, les régions tendent ou bien à se confondre avec
676
eur signification comme unités fonctionnelles. Si
on
les prend trop petites, le nombre et l’importance des fonctions écono
677
85. Ainsi : là où, dans le monde stato-national,
on
parlait d’abord de territoires et de superficies, on parle ici d’abor
678
parlait d’abord de territoires et de superficies,
on
parle ici d’abord de pôles, de polarisations ; là où l’on parlait fro
679
ici d’abord de pôles, de polarisations ; là où l’
on
parlait frontières, on parle d’ajustements variables définis par des
680
de polarisations ; là où l’on parlait frontières,
on
parle d’ajustements variables définis par des aires d’influences ; là
681
bles définis par des aires d’influences ; là où l’
on
insistait sur la taille des domaines et sur des chiffres absolus de l
682
nes et sur des chiffres absolus de la population,
on
se préoccupe de fonctions, de potentiels et de densités. Tout se pas
683
nsables 86. » Je proposerais, pour ma part, que l’
on
substitue au terme d’indépendance celui d’autonomie, qui a l’avantage
684
ie est une notion relative et très précise, quand
on
parle par exemple de l’autonomie de vol d’un appareil, ou de l’autono
685
e d’une grave névrose (ou psychose) politique, qu’
on
nommera le complexe de Procuste. Au contraire, dans le monde des régi
686
e nomadisme. Vers une politique des régions
On
a vu que la notion de région s’est imposée à l’attention des économis
687
de proposer qu’en tenant compte de ces facteurs,
on
reconnaisse la nécessité de franchir un pas décisif et que l’on décid
688
la nécessité de franchir un pas décisif et que l’
on
décide en conséquence de passer à l’élaboration rapide d’un plan de f
689
ntre activités de tous ordres. Jusqu’au jour où l’
on
s’apercevra qu’il n’y a plus qu’à formaliser et couronner d’un exécut
690
es détenteurs des pouvoirs stato-nationaux : mais
on
saura déjà qui a gagné. b) La géométrie plane et euclidienne, celle d
691
ouve que c’est par la théorie des ensembles que l’
on
aborde aujourd’hui l’enseignement des mathématiques aux plus jeunes c
692
it impossible dans certains de nos pays. À quoi l’
on
ne peut répondre — comme d’ailleurs à la plupart des objections porta
693
orteront sur les mythes nationaux au nom desquels
on
les a brimées depuis des siècles. Car les volontés créatrices de la r
694
ge à l’ONU, « between Saudi Arabia and Senegal ».
On
souriait aussi en 1939 lorsqu’un hurluberlu parlait de l’indépendance
695
l’autoroute Paris-Lille. 82. Cf. Le Monde (dont
on
cite ici la version), puis Actes du Colloque sur l’organisation dépar
696
pes parmi les objections et « difficultés » que l’
on
oppose au concept de région et aux projets fondés sur lui. Objectio
697
posant un but nouveau et créant ses moyens. Si l’
on
ne déclare pas ce qu’on veut, il n’est pas très intéressant de cherch
698
t créant ses moyens. Si l’on ne déclare pas ce qu’
on
veut, il n’est pas très intéressant de chercher à deviner ce qui sera
699
n compliquant le problème avec votre utopie ! » «
On
ne peut passer des nations souveraines aux régions fédérées sans tran
700
tats-nations ? Sinon, pour quelle raison ne l’a-t-
on
pas encore faite ? b) Le seul projet de fédération qui ait réussi en
701
la plupart des projets d’Europe fédérale, dès qu’
on
aborde le problème de leur structure politique. C’est donc ce dernier
702
e. C’est donc ce dernier groupe d’arguments que l’
on
va tenter d’analyser. 2. Que la région ne doit pas être conçue co
703
digne de ce nom. Ayant « fait son unité » (comme
on
fait sa puberté), un peuple devient une « nation immortelle » et l’Ét
704
s États-nations européens. (C’est un peu ce que l’
on
voit se dessiner — encore un terme visuel ! — avec les essais de « ré
705
et des cadres sociaux qui leur offrent appui. Qu’
on
me permette un exemple personnel, pour aller vite et rester dans le c
706
munes, et souvent pas de frontières du tout. Si l’
on
exigeait que tout cela soit unifié et uniformisé dans les limites géo
707
tel », « Suisse » et « francophonie »), mais si l’
on
passe à quatre ensembles, c’est difficile ; il faut recourir à des ab
708
nation est le phénomène dominant du xxe siècle,
on
doute qu’il pense à autre chose qu’à la France. 90. Les auteurs de m
709
aduit dans les procès de Leningrad et de Burgos ?
On
ne trouvera de nuances un peu marquées que dans l’esprit des communis
710
ngérence dans des affaires qui relèvent, leur dit-
on
, de la seule souveraineté nationale — c’est-à-dire de la seule religi
711
ui ait encore un bras séculier et qui s’en serve.
On
ne brûle plus les hérétiques du christianisme mais on fusille ou pend
712
e brûle plus les hérétiques du christianisme mais
on
fusille ou pend ceux que l’on accuse d’intelligences avec l’ennemi. O
713
christianisme mais on fusille ou pend ceux que l’
on
accuse d’intelligences avec l’ennemi. On emprisonne les objecteurs. O
714
ux que l’on accuse d’intelligences avec l’ennemi.
On
emprisonne les objecteurs. On les excommunie littéralement en les pri
715
nces avec l’ennemi. On emprisonne les objecteurs.
On
les excommunie littéralement en les privant de leurs droits civiques.
716
ne révolution réelle ne sont imaginables. Tant qu’
on
laissera nos États-nations affirmer en dépit de tout leur souverainet
717
), l’Europe unie ne sera qu’une malingre chimère.
On
l’aura suffisamment empoisonnée pour prouver qu’elle n’est pas saine.
718
! Aujourd’hui, il faut faire une révolution si l’
on
veut « faire l’Europe, non la guerre ». Il faut défaire et dépasser l
719
r comme système. (Nul ne l’a jamais défini.) Si l’
on
admet que la droite se définit par le souci de conservation et d’ordr
720
qualitatif. Il faudra bien que cela change, si l’
on
veut que la vie continue, mais ce ne sera qu’au prix d’une révolution
721
es ne rassemblent jamais que des minorités, comme
on
le voit dans les élections libres. Et quand un philosophe qui veut pa
722
jeunes pensent… disent… refusent… exigent… » Si l’
on
s’en tient aux nombres, les mouvements fédéralistes européens touchen
723
s des kolkhozes, apparatchiks et membres de ce qu’
on
appelle chez nous les professions libérales. En France, la condition
724
est le type même de l’énoncé dénué de sens, comme
on
le voit en remplaçant ses termes par leur définition. Si le Prolétari
725
ou mutuellement exclusifs. Ce qui existe et que l’
on
veut cacher derrière l’écran de ce pseudo-concept, c’est la réalité d
726
truments de production — laquelle ne change rien,
on
vient de le voir, à l’existence concrète des ouvriers —, mais bien pa
727
s de valeurs, donc de références ou de jugements,
on
ne peut agir sur elle que par la création et la diffusion efficace d’
728
st pas là notre définition de la politique. Quand
on
parle d’« élargir la CEE pour englober la politique », que veut-on di
729
gir la CEE pour englober la politique », que veut-
on
dire ? Que l’économie, qui est le domaine propre des Communautés, ne
730
serait donc « autre chose » ? Mais quelle chose ?
On
parle de « politique » dans les journaux comme s’il allait de soi que
731
du roi qu’il fallait servir.) En revanche, si l’
on
admet avec Aristote que la politique est l’aménagement des relations
732
énoncés impliquant le service des finalités que l’
on
assigne à la cité, et non pas le service de la cité comme le voulaien
733
aton, Maurras, Staline, Hitler et le Duce. D’où l’
on
voit que le « politique d’abord » de Maurras ne veut rien dire, car i
734
conscience et au plus près de ses intérêts, si l’
on
va faire le saut d’un centre gauche modéré à un centre droit résolume
735
ce fatale. Les calculs prévisionnels du MIT que l’
on
vient de soumettre au Congrès des USA105 concluent que le seul espoir
736
oi les libertés locales, le pouvoir régional si l’
on
préfère, non, ce n’est pas un truc électoral, un système plus ou moin
737
PE. Janvier 1971. 96. Et Trotski aussi, quoi qu’
on
dise. C’est lui qui fait écraser au canon la révolte des matelots de
738
la Baconnière, 1948, p. 80-81. 99. Ne pourrait-
on
dire, en revanche, qu’à l’Est comme à l’Ouest, les différences de cla
739
ni. 105. Cf. le rapport présenté au Subcommittee
on
Urban growth de la Chambre des représentants, le 7 octobre 1970, par
740
cision dans le choix des termes paraîtra requise.
On
trouvera en fin de numéro nos propres conclusions sur cet événement i
741
roblèmes culturels des régions frontalières 1.
On
se bornera à un ou deux exemples de chacun des groupes principaux de
742
fuser de donner ces leçons ! Et du côté officiel,
on
ergote sur la qualité de « langue maternelle » du « dialecte alsacien
743
dialecte alsacien », tandis que du côté alsacien
on
multiplie les distinguos entre langue, dialecte ou « forme orale d’un
744
r dans un pays voisin la profession pour laquelle
on
a été diplômé dans son pays. Quant au contenu de l’enseignement : les
745
uisse romande voisine : secret professionnel, dit-
on
. (Les chiffres seraient-ils trop bas pour être avoués ?) La réciproqu
746
de nombreuses régions que s’il y a des relais. Or
on
observe que les relais ne sont installés qu’à des fins politiques : l
747
n’y avait en effet que 4000 récepteurs ; en 1964
on
en a compté 80 000 ! »109 La Suisse romande bénéficie largement des
748
ionalistes. Il n’y a pas là de problèmes sérieux.
On
a beau répéter que la musique ne connaît pas de frontières : d’une ma
749
plus souvent dans la presse des capitales, lorsqu’
on
y prépare une guerre ou qu’on la fait. Tout se passe comme si les gou
750
s capitales, lorsqu’on y prépare une guerre ou qu’
on
la fait. Tout se passe comme si les gouvernements comptaient sur la p
751
le ». III. Les frontières Les problèmes qu’
on
vient d’évoquer sont créés par les frontières. Et ce sont les frontiè
752
tières politiques est celui du lit de Procuste qu’
on
nomme État-nation. Il procède de la volonté, en somme démente, d’impo
753
gue, l’administration et l’écologie, par exemple.
On
prétend les forcer dans un espace unique, mais aussi dans un temps qu
754
ans un espace unique, mais aussi dans un temps qu’
on
dirait arrêté pour l’occasion. Dans l’espace : les frontières sont d’
755
illeurs), mais une fois établies dans une région,
on
constate l’extraordinaire stabilité de leurs limites ; tandis que l’é
756
lle est polyvalente. Et cela n’irait pas mieux si
on
la déplaçait. Car il n’y a pas de bonne frontière nationale, la moins
757
angue. Dans les frontières de la France actuelle,
on
parle huit langues : breton, flamand, allemand, italien, occitan, cat
758
ation, dès la fin du xixe siècle. C’est ainsi qu’
on
nous a inculqué que le Rhin sépare « naturellement » les peuples de s
759
s « séparent l’Espagne de la France ». En réalité
on
trouve des Basques des deux côtés de la chaîne, dans sa partie ouest,
760
mais ni Français ni Espagnols. Quant aux Alpes :
on
y parle des deux côtés des dialectes italiens au sud ; français à la
761
tille, Genève au xvie siècle, Zurich au xviiie …
On
sait le rôle merveilleusement fécondant de petites villes comme Tubin
762
alertait Paris, qui appelait Chamonix, et déjà l’
on
ne savait plus de quoi il s’agissait. Le tunnel permet un accès rapid
763
ent régionale et transfrontalière. En économie, l’
on
assiste au même double mouvement couplé de concentration et de décent
764
ginent. Tout s’éclaire et s’ordonne en effet si l’
on
accepte le principe d’une organisation de la société partant des raci
765
re le beau livre de Morvan Lebesque, Comment peut-
on
être Breton ?, Paris, 1970 chap. sur « La Parole assassinée ». 109.
766
1. Jacques Ancel, professeur à la Sorbonne. 112.
On
peut admettre à la rigueur que l’actuel État français remonte à Phili
767
Strasbourg ait donné à plusieurs l’impression qu’
on
renouait avec les traditions de l’époque militante (que j’ai nommée a
768
s par l’approche interétatique. ⁂ Comme toujours,
on
a vu s’affronter à Strasbourg deux écoles de pensée et d’action : les
769
chose qu’il convient de louer, à condition que l’
on
prenne bien soin de ne pratiquer que la prudence. Les seconds estimen
770
plus précises, se dégage des cinq documents dont
on
vient de lire le texte intégral ou le résumé analytique. Elle nous pa
771
la stricte définition territoriale de la région,
on
préférera une conception fonctionnelle. » Ainsi, « la région frontali
772
iant, en fait et en droit, selon les problèmes ».
On
vient de lire tout cela dans le Rapport J. André. Quant à moi, je n’a
773
ra de fonctions différentes à assumer. Là-dessus,
on
se référera à de nombreuses indications dans le Rapport de base (par
774
avec participation des élus locaux et régionaux.
On
a vu, par le résumé analytique du Rapport de base, que des commission
775
n’ont pas très bien compris pourquoi. Je ne sais,
on
me dit qu’il y en a. Ce qui est certain, c’est qu’ils n’ont plus d’ex
776
llement ces problèmes économiques et commerciaux,
on
a vu que cela ne suffisait pas. Restaurer l’industrie, augmenter la p
777
ant de modèle. Or, à peine fait, ou mis en train,
on
s’est aperçu que tout cela posait aussitôt des problèmes encore plus
778
un savant expert en alimentation synthétique : «
On
pourra nourrir tout le monde, mais il faudra manger debout ! » Seule
779
onde, où il y a encore des espaces libres et où l’
on
s’imagine qu’on pourra faire l’économie de très coûteuses mesures de
780
encore des espaces libres et où l’on s’imagine qu’
on
pourra faire l’économie de très coûteuses mesures de lutte contre les
781
veau de vie (matériel). Pour y arriver, en effet,
on
a calculé qu’il faudrait multiplier l’exploitation des ressources nat
782
ère calculable. Selon certains experts, même si l’
on
découvre dans les déserts et les mers le double du pétrole qu’on expl
783
s les déserts et les mers le double du pétrole qu’
on
exploite aujourd’hui, avec l’augmentation de la population et de la c
784
elon les uns, quatre-vingts ans selon les autres.
On
trouvera autre chose, pensez-vous ? Voire ! L’épuisement des forêts e
785
écisions drastiques, de sacrifices à imposer si l’
on
veut que notre espèce tout simplement survive. Et alors, la question
786
u’il le crie même dans la rue ; il est anormal qu’
on
ne lui réponde que par des coups de matraque. Il est normal qu’il jug
787
t il se trompe d’une manière pathétique, parce qu’
on
ne peut renverser ce qui ne tient pas debout — ce qui n’a pas de prin
788
belliqueuse, et dès lors baptisés la nation. Si l’
on
veut faire l’Europe, que tout ordonne de faire, il faut défaire et dé
789
base des États-nations souverains — et qu’ensuite
on
irait plus loin. Or nous n’avons pas progressé d’un pas dans le sens
790
ns d’une vraie fédération. Et pourquoi ? Parce qu’
on
ne peut pas fonder l’union sur les obstacles par excellence à toute u
791
des patries ou l’Europe des États, c’est ce que l’
on
nomme en logique un « énoncé contradictoire ». Comme on le voit en re
792
me en logique un « énoncé contradictoire ». Comme
on
le voit en remplaçant chaque terme par sa définition. L’union des Éta
793
er quelque mesure d’union n’est plus qu’un mythe.
On
l’a vu lors de la guerre de Suez : un froncement de sourcils du prési
794
plus d’autre existence que négative. En son nom l’
on
peut refuser, mais on ne peut rien bâtir, rien payer, rien unir et ri
795
que négative. En son nom l’on peut refuser, mais
on
ne peut rien bâtir, rien payer, rien unir et rien créer. On ne peut r
796
rien bâtir, rien payer, rien unir et rien créer.
On
ne peut rien animer, si l’on peut tout bloquer… Si donc on veut unir
797
unir et rien créer. On ne peut rien animer, si l’
on
peut tout bloquer… Si donc on veut unir l’Europe, il faut partir d’au
798
t rien animer, si l’on peut tout bloquer… Si donc
on
veut unir l’Europe, il faut partir d’autre chose que des obstacles à
799
nal Claude Lévi-Strauss écrivait récemment : «
On
peut se demander si nos sociétés qui deviennent de plus en plus énorm
800
culier que celui des nations modèle xixe siècle.
On
nous a appris que les frontières dites « historiques » étaient aussi
801
aineté sans limites, amènent à constater que si l’
on
veut faire l’Europe, il faut dissoudre le cadre stato-national et dép
802
nguistiques, écologiques ou politiques. Mais si l’
on
considère l’ensemble de ces « cas spéciaux », on voit se dégager deux
803
’on considère l’ensemble de ces « cas spéciaux »,
on
voit se dégager deux classes de motifs principaux, les ethniques et l
804
icipation civique, d’autogestion locale ? 2° Si l’
on
réussit autour de Genève, de Bâle, de Nancy, de Nice, de Lille, de Tr
805
mais dans le cadre d’un plan continental, ou si l’
on
préfère, d’une concertation continentale. Rien n’empêchera que les mê
806
opéen composé de leurs chefs. Et tout d’un coup l’
on
s’apercevra que l’Europe fédérale est virtuellement faite, qu’elle es
807
al, puis européen et mondial. Toute l’histoire qu’
on
nous a enseignée est à refaire. Elle était faussée à la base par une
808
d’« économies nationales » censées correspondre,
on
ne sait par quel miracle, aux territoires délimités depuis le xixe s
809
drai par une anecdote tirée de la vie de Lyautey.
On
construisait sa résidence de Rabat, et il avait demandé à son jardini
810
Rabat, et il avait demandé à son jardinier que l’
on
plante à droite et à gauche de l’entrée des arbres d’une essence très
811
bre aboutit à Staline. À ceux qui me répètent : «
On
ne fait pas d’omelette sans casser des œufs ! » je réponds qu’il ne s
812
s’exerce en fin de compte sur nous, à nos dépens.
On
ne cesse de revendiquer, dans la société d’aujourd’hui, de nouveaux «
813
etc. Le seul pouvoir qui importe est celui que l’
on
a sur soi-même, car il est synonyme de liberté mais aussi de responsa
814
politiques et certaines attitudes de pensée que l’
on
observe dans le même temps, mais qui appartiennent à des ères différe
815
nale ». (C’est dire quelle résistance des peuples
on
a dû vaincre, ne fût-ce que pour oblitérer sept langues par une seule
816
Pas un mot sur sa nécessité, sur les avantages qu’
on
en attendait pour la prospérité économique, et plus encore : pour une
817
voqué la solidarité — pourtant factuelle, quoi qu’
on
en pense — de la France et de l’Europe, de l’Europe et du monde. L
818
sur l’homme et la croissance 120. que jusqu’ici l’
on
n’a guère étudié « que les structures et le mode de fonctionnement de
819
e fonctionnement des États-nations existants. Or,
on
s’accorde de plus en plus à penser que, sans changements majeurs de c
820
enser que, sans changements majeurs de ce modèle,
on
n’aboutira pas à des solutions valables ». Et de proposer aussitôt la
821
Italie, etc., jusqu’à « Normandie aux Anglais ».
On
sait que de Gaulle n’a pas été suivi à l’occasion du référendum qu’il
822
lettres à Hofmannsthal du cadet), mais plutôt qu’
on
pourrait l’attribuer à leur commune formation bâloise d’historiens sc
823
avec force, en toute indépendance d’esprit, peut-
on
dire que ces traits composent une personnalité typiquement suisse ? J
824
personnalité typiquement suisse ? Je constate qu’
on
les trouve réunis chez quelques-uns des hommes les mieux liés par tou
825
plaire pour l’humanité à venir que le champion qu’
on
adule aujourd’hui dans tous les ordres, du chef d’État au cycliste im
826
mplètes de ce fait n’avaient pas été prévues, car
on
imaginait en général que le socialisme pouvait préserver et même éten
827
n la cause, tant de l’effondrement chrétien que l’
on
allègue, que de l’avènement totalitaire que l’on subit. La position d
828
’on allègue, que de l’avènement totalitaire que l’
on
subit. La position du problème me paraît fausse, non pas seulement pa
829
. Mais sans eux, malgré eux ? Vous ne voyez pas ?
On
nous répète qu’ils sont la seule réalité… Nous voici donc contraints
830
uoi des régions ? (printemps-été 1975)dp Quand
on
pose une question de ce type, c’est que l’objet en question semble av
831
re à sa raison d’être, qu’il est trop vieux. Et l’
on
publie : Pourquoi des philosophes ? Pourquoi des professeurs ? Pourqu
832
activités, de l’action de l’homme. Dans ce sens,
on
peut dire qu’il n’y aura jamais de région, que la région ne sera jama
833
pas la faire ; ou pour celui qui n’accepterait qu’
on
se soucie de la faire que si on lui prouvait d’abord qu’elle existe.
834
n’accepterait qu’on se soucie de la faire que si
on
lui prouvait d’abord qu’elle existe. Celui qui nie toute valeur « sci
835
ême de tout savoir, de toute connaissance réelle.
On
a pu se demander si la région est un fait de nature ou de culture ? (
836
té humaine, il est décisif pour sa réalisation qu’
on
puisse expliquer avec efficacité ses raisons d’être, ou plutôt de dev
837
ou les intérêts avaient uni. Près des frontières,
on
voit et on ressent immédiatement que les solutions aux problèmes qu’o
838
rêts avaient uni. Près des frontières, on voit et
on
ressent immédiatement que les solutions aux problèmes qu’on vient de
839
immédiatement que les solutions aux problèmes qu’
on
vient de citer sont rendues difficiles ou impossibles du simple fait
840
xister, qu’à être libérée de cette frontière dont
on
voit de moins en moins la raison et le sens, mais dont on ressent de
841
de moins en moins la raison et le sens, mais dont
on
ressent de plus en plus la nuisance. Paradoxalement, c’est à partir d
842
ions franco-suisses qu’elles ont occasionnées, qu’
on
en est venu à constituer la première Commission régionale transfronta
843
universités de Suisse romande et de Rhône-Alpes.
On
sait que la collaboration interuniversitaire, déjà difficile entre le
844
e. Il faut défaire et dépasser l’État-nation si l’
on
ne veut pas aller irréversiblement vers une guerre atomique. Et pour
845
ent irrémédiablement perdu. Et il a raison. Si l’
on
veut refaire une communauté humaine (et non pas une termitière) il fa
846
personnelle, éphémère et pourtant décisive, que l’
on
voudrait tellement être en état de prévoir, mais qu’il faut faire, à
847
pensables pour opposer les quelques certitudes qu’
on
vient de rappeler aux emportements du « Progrès » évalué en termes qu
848
rice, il n’y a qu’une attitude raisonnable : si l’
on
veut faire mentir ce modèle (comme l’espèrent sans nul doute ses aute
849
s auteurs) il faut commencer par y croire. Car si
on
le récuse, on ne fera rien pour échapper à ce qu’il annonce, et il de
850
faut commencer par y croire. Car si on le récuse,
on
ne fera rien pour échapper à ce qu’il annonce, et il deviendra vrai d
851
deviendra vrai dans les délais prévus, de même qu’
on
calcule au centième de seconde la rencontre d’une pomme en chute libr
852
alculs prévisionnels que dans le mauvais usage qu’
on
en fait, surtout quand on déguise en données scientifiques à des fins
853
ans le mauvais usage qu’on en fait, surtout quand
on
déguise en données scientifiques à des fins qui ne veulent pas s’avou
854
saire de se demander ce qui résultera de ce que l’
on
entreprend, et de poursuivre ou non en connaissance d’effets, autant
855
tout se passe en dehors des volontés humaines. «
On
n’y peut rien. » Elle voudrait substituer au sentiment de sourde culp
856
cuta, — l’ordinateur a parlé, la cause est jugée.
On
oublie de nous dire qu’il n’est que la voix de ses programmateurs et
857
de nos désirs sur une Nécessité impersonnelle, qu’
on
peut se demander si les « modèles » que manipulent les futurologistes
858
ure la démission de l’homme devant l’État. D’où l’
on
déduit que l’économie de guerre, qui est le modèle de toutes nos prév
859
et si le court terme inverse une tendance — comme
on
va le voir pour la croissance démographique dans toute l’Europe — le
860
oisés dans tous les ordres ; et plus encore comme
on
le verra au sujet de l’histoire de l’Auto… Mais quand le calcul échou
861
to… Mais quand le calcul échoue et que pourtant l’
on
se voit sommé de prévoir, quel est le recours ? Au cours d’une confér
862
s dont dépend notre avenir ? Il est trop clair qu’
on
ne peut conduire un Boeing 747 en faisant confiance à l’intuition, et
863
able d’analyser d’abord les effets combinés que l’
on
obtient en manipulant les commandes et les boutons du tableau de bord
864
sse diminuer, c’est la qualité de vie. Si bien qu’
on
peut se demander si le dogme de la croissance industrielle n’est pas
865
t-garde industrielle des Américains d’avant-hier,
on
sent que l’auteur, pour débonnaire qu’il soit, les juge en somme dépl
866
) et notre société de consommation, — selon que l’
on
serait au début ou à la fin d’un vaste effort collectif, comme celui
867
roisses, et de l’autonomie personnelle. Mais peut-
on
affirmer pour autant que tout cela annonçait le christianisme, sa spé
868
dans la double chaîne tressée des chromosomes qu’
on
peut déceler des maladies comme le cancer, c’est dans l’attente secrè
869
u et la formule de sa relation avec les autres qu’
on
pouvait déceler l’hitlérisme et même prévoir l’allure de sa courbe hi
870
e de sa courbe historique, et nous allons voir qu’
on
l’a fait. Tout ce qui peut s’observer dans le noyau humain, physiolo
871
isible, mais dans cette mesure même, déshumanisé.
On
peut aussi nommer cette prospective personnaliste, parce qu’elle ne v
872
a prospective n’aurait plus de raison d’être si l’
on
ne croyait plus à la liberté de l’homme. Elle existe et n’a d’intérêt
873
ante ou simplement publicitaire (« Dans x années,
on
consommera trois fois plus de ceci, trente fois plus de cela, et l’on
874
fois plus de ceci, trente fois plus de cela, et l’
on
ira six fois plus vite avec Astra. »), car elle tendrait alors à rend
875
, et de la société de l’autre. Exemple : — Quand
on
nous dit : « Il va falloir dans les dix ans qui viennent plus d’autos
876
de pétrole, donc un moindre besoin d’autoroutes,
on
me dit alors : — « Si vous stoppez la construction des autoroutes, vo
877
est-à-dire une croissance illimitée — celle que l’
on
« justifiait » naguère par la croissance démographique… Or toute croi
878
de la vie et qui met en péril la vie même, dès qu’
on
la laisse proliférer sans freins… Il s’agit donc d’écarter tous moyen
879
ou d’un caprice, comme la plupart des gadgets qu’
on
nous offre ; ou encore « n’importe où », comme l’auto ; ou vers quelq
880
uto ; ou vers quelque chose d’angoissant et que l’
on
a peine à formuler, comme tout ce qui touche à la mort, j’entends les
881
et des fins n’est faite aujourd’hui par personne.
On
se borne à protester dans la presse du lundi contre « la route meurtr
882
sassins du week-end. Enfin, le modèle d’avenir qu’
on
élabore doit rester flou. Sinon, ce sera la tyrannie sur la communaut
883
pourrait être que réminiscence. Faute de quoi, l’
on
fera mieux de consulter le mode d’emploi ! 129. Cf. Les Dirigeants e
884
erne, à toute espèce de tradition, si toutefois l’
on
prétend se tenir à l’avant-garde de son temps. Qu’on m’entende bien :
885
prétend se tenir à l’avant-garde de son temps. Qu’
on
m’entende bien : quantité d’intellectuels et d’artistes européens, am
886
temps en fin de congrès, ou à l’heure des toasts,
on
cite bien entendu les problèmes culturels, dont l’importance, assure-
887
problèmes culturels, dont l’importance, assure-t-
on
, ne saurait être sous-estimée (nonobstant tout ce qu’on vient de mont
888
saurait être sous-estimée (nonobstant tout ce qu’
on
vient de montrer que l’on tient pour vraiment sérieux). Je voudrais i
889
(nonobstant tout ce qu’on vient de montrer que l’
on
tient pour vraiment sérieux). Je voudrais inverser cette échelle des
890
des choses espérées, ferme assurance de celles qu’
on
ne voit point », aux certitudes de la religion gageant le passé, la t
891
des civilisations jusqu’à l’Empire d’Alexandrie,
on
peut bien dire avec Valéry que « tout est venu à l’Europe » : populat
892
s ses environs, au premier quart du xiie siècle.
On
peut voir dans cette révolution du sentiment la dernière phase du mou
893
nte autant qu’originale, Charles-Albert Cingria :
on
ignore très généralement que les negro spirituals utilisent des mélod
894
années 1830 utilisèrent pour tant de cantiques qu’
on
chante encore en Suisse romande. C’est ainsi que l’audition des premi
895
duira de l’énergie. Le pétrole est « arabe », dit-
on
, mais sans l’Europe il n’existerait pas. Et dans ce sens concret, « i
896
pique des effets d’une forme (ici musicale) que l’
on
impose à la sensibilité d’un peuple, — lequel n’est pas en mesure d’e
897
renne des mesures pour immuniser son peuple, si l’
on
en juge par l’une des directives récentes que « le Grand Timonier » f
898
de répondre victorieusement aux défis mortels qu’
on
vient de citer141. Or la souveraineté nationale ne sera bientôt plus
899
ion de l’Europe Les conditions critiques que l’
on
vient de rappeler ont été créées par l’Occident, et d’abord par l’Eur
900
qu’il appartient de modifier ces conditions, et l’
on
ne voit pas de raisons d’espérer que des solutions radicales puissent
901
de leurs sacro-saintes souverainetés nationales,
on
ne voit pas comment le tiers-monde perdrait sa croyance aveugle dans
902
urope pourrait offrir l’exemple au monde, et dont
on
peut espérer qu’elle exercerait sur lui une attraction puissante, con
903
ance ? Il n’y a plus qu’à se montrer bonhomme, si
on
le peut… Les volumes de Festschrift ou de mélanges représentent un ge
904
ilosophes, à des juristes, à un ethnographe, etc.
On
y trouve en général deux parties. Pour la partie Mélanges, pas de pro
905
urrait ressembler par quelque côté à celui auquel
on
le dédie, rappeler ses thèmes favoris, ou encore évoquer son style ou
906
licieuses — ou les plus inquiétantes, selon que l’
on
se sent « deviné », « vraiment compris », traduisons : loué sans rése
907
érites ; ou au contraire mécompris, entendez : qu’
on
aurait pu tout de même dire mieux et plus… Cela, c’est le risque, le
908
sentiments de culpabilité à leur égard, c’est qu’
on
n’a pas souvent 70 ans, et que, pour ma part en tous cas, je ne recom