1
pte, pourquoi faut-il sauver l’Europe ? Non point
pour
l’opposer aux grandes nations nouvelles, non point pour élargir l’esp
2
’opposer aux grandes nations nouvelles, non point
pour
élargir l’esprit nationaliste aux dimensions du continent, non par or
3
r à jamais tous nos conflits, mais au contraire :
pour
maintenir les risques de la liberté, qui ont fait la vraie grandeur d
4
nt fait la vraie grandeur de l’homme européen, et
pour
sauver, en face de la terre des masses, et de la terre des machines,
5
de femmes, dans chacun de nos pays, s’inquiètent
pour
l’avenir immédiat de l’Europe. Ils voient qu’elle s’unit trop lenteme
6
r, mais malade. Nous pensons qu’il faut la sauver
pour
deux raisons que chacun doit comprendre, qu’il soit Européen ou non :
7
is bien dans la paresse des esprits et des cœurs.
Pour
aboutir à fédérer nos peuples, il faut donc agir tout d’abord sur les
8
otre Europe, et qui se demandent ce que l’on fait
pour
elle en dehors du plan politique. Nous avons attendu plus d’un an, av
9
i de rendre notre action publique, ce n’est point
pour
essayer de démontrer que le Centre « sert vraiment à quelque chose ».
10
a valeur de l’Europe, aux yeux du monde entier et
pour
chacun de nous, dans nos vies quotidiennes comme dans la vie de l’esp
11
cessaires. Une propagande intense est nécessaire,
pour
amener cette prise de conscience. Mais bien plus efficaces encore son
12
elle de bulletins écrits dans le feu de l’action.
Pour
élargir cette œuvre en plein essor, nous en appelons maintenant à la
13
e cette patrie spirituelle qu’est l’Europe libre.
Pour
tous ceux-là, notre bulletin veut être un lieu, le courrier de l’Euro
14
endues dépendantes de l’État. En d’autres termes,
pour
s’être voulues nationales, nos cultures sont en voie de nationalisati
15
lité ce qu’elles enferment. Marchés trop réduits (
pour
le film et le livre), échanges paralysés, fiscalité excessive, manque
16
ivifiante, moyens matériels ridiculement faibles (
pour
les sciences) ou reçus en échange de certaines libertés essentielles
17
erts culturels des États sont devenus nécessaires
pour
« organiser » des échanges qui s’opéraient spontanément jusqu’au xixe
18
cs, les douanes et la bureaucratie s’étaient unis
pour
étrangler. Quant à nous : notre raison d’être n’est pas d’organiser c
19
oire, l’invasion de l’américanisme représenterait
pour
nous un aussi grand danger que l’invasion du stalinisme russe. On sai
20
renant nos dollars. Je force à peine les traits,
pour
aller vite. Je rappelle des jugements grossiers, mais très courants1.
21
ure, en Europe, quelqu’un propose de faire appel,
pour
les finances, « à l’Amérique ». (On entend : des mécènes, une fondati
22
éthodiques. Il multiplie les enquêtes minutieuses
pour
savoir qui fait quoi, et où, et comment aider tel ou tel sans avoir l
23
épare le plan d’une rencontre de travail qui aura
pour
objet principal d’éclaircir les malentendus entre l’Europe et l’Améri
24
nos pays considèrent que l’Europe doit être unie
pour
des raisons politiques et économiques. Ces raisons, bien connues déso
25
de nos pays. L’un des arguments que l’on invoque
pour
convaincre le grand public de la nécessité d’une collaboration, écono
26
la culture à sa place d’objet de luxe (croit-on),
pour
se pencher sur les problèmes bien plus « urgents » que pose l’attitud
27
passionnants problèmes d’arithmétique électorale
pour
chaque parti de chaque pays, et « voilà la réalité »… Si l’Europe n’e
28
e de tout le reste. Négliger la culture, la tenir
pour
un luxe, serait agir à l’encontre du génie de l’Europe, de son idée d
29
t que font ces deux mots également privés de sens
pour
lui. Toute propagande européenne digne du nom doit partir de ces évid
30
re : le mot culture n’a pas beaucoup plus de sens
pour
l’homme moyen. Si c’est vrai, tirons-en les conclusions : il n’y aura
31
her quel peut être le sens de leur vie difficile.
Pour
eux, cette Europe-là, même unie par en haut, restera sans contenu spi
32
on nationaux), ensuite à se fédérer effectivement
pour
multiplier leurs échanges : c’est poser la nécessité d’un budget fédé
33
à cet état de choses, qui peut devenir désastreux
pour
l’Europe ? L’exemple des guildes du livre et leur succès croissant da
34
a plupart de nos pays, peut indiquer la solution.
Pour
ceux qui en ont le besoin réel (même inconscient) mais ne savent pas
35
s libraires.) 5. La jeunesse montre peu d’intérêt
pour
la politique des partis, moins encore pour la politique européenne. E
36
ntérêt pour la politique des partis, moins encore
pour
la politique européenne. Elle cherche ailleurs. Si elle trouve la cul
37
donc par prendre au sérieux la culture. Non point
pour
l’asservir à des fins étatiques, comme le font les totalitaires (qui
38
problème politico-technocratique, et rien de plus
pour
le moment. Le rôle du Centre ne devient concevable — mais alors il s’
39
uelque chose de concret — spirituellement aussi —
pour
la vie quotidienne de chaque Européen. II. Esquissons maintenan
40
ques à gagner, si je puis dire, dans notre effort
pour
informer une manière de penser européenne. Prenons trois exemples pré
41
estivals ; établir un plan de recherches communes
pour
l’AIEE ; intensifier la production des articles pour l’APEA et élargi
42
r l’AIEE ; intensifier la production des articles
pour
l’APEA et élargir leur distribution à trois pays de plus ; composer u
43
uoi nous inaugurons aujourd’hui une formule neuve
pour
notre réunion du Conseil supérieur : les responsables de nos activité
44
les milieux proprement culturels. Nous ne voyons,
pour
notre part, aucune raison d’affecter la pudeur dans ce domaine. Dison
45
r les peuples à se cultiver, non point d’ailleurs
pour
le plaisir de l’art, mais parce qu’on pense qu’ainsi l’on servira la
46
rs de ses hauts fonctionnaires) obtenir un crédit
pour
la beauté d’une œuvre, et sur la seule démonstration de son excellenc
47
rojet soit retenu. La délégation nationale votera
pour
lui à l’Assemblée de l’Unesco. Mais comment voteront tous les autres
48
s de culture, comme on dit, se demandent alors si
pour
ce prix l’on ne pourrait pas les aider mieux qu’en finançant une gran
49
es aider mieux qu’en finançant une grande machine
pour
les aider. La machine n’absorbe-t-elle pas plus d’énergie qu’elle n’e
50
herches ; ou distribuer 5 à 6000 bourses d’études
pour
professeurs, artistes, étudiants ; ou publier 25 millions de volumes
51
rel. (En fait, on se borne à dire qu’on travaille
pour
la paix.) D’autre part, le cadre national ne correspond pas aux réali
52
être un lieu de rencontre et de prise de contact
pour
les foyers locaux de toute espèce : leur autonomie concrète se trouve
53
la culture dans son état naissant. Et ce qui vaut
pour
les initiatives devrait valoir aussi pour le contrôle des tâches exéc
54
ui vaut pour les initiatives devrait valoir aussi
pour
le contrôle des tâches exécutées en collaboration. Que resterait-il a
55
nomique, la plus rapide et la plus efficace aussi
pour
préserver les entreprises de culture de toute ingérence politique. 2.
56
rs confrères européens ; la situation est la même
pour
les jeunes compositeurs des différents pays européens. De plus, les c
57
res de jeunes compositeurs étrangers, si ce n’est
pour
des raisons de prestige ou des motifs extra-musicaux. La situation de
58
tants) de différents pays d’Europe et d’Amérique,
pour
participer pendant 8-10 jours à un cycle de conférences, discussions,
59
thèmes des conférences et discussions. Le Congrès
pour
la liberté de la culture décernera au cours de cette rencontre trois
60
Concours international de composition s’est réuni
pour
la première fois, au CEC, le 13 janvier 1953, sous la présidence du d
61
ent) seraient à la charge de la RAI. Dates fixées
pour
l’attribution des prix au cours de la Conférence internationale de mu
62
mpositeurs auxquels des œuvres seront commandées.
Pour
la plupart d’entre eux, des remplaçants ont été suggérés. L’ensemble
63
gemont, le comité exécutif fonctionnera à la fois
pour
l’ensemble de la Conférence internationale de musique et pour le Conc
64
ble de la Conférence internationale de musique et
pour
le Concours de composition. Il est convenu que les débats de la Confé
65
its de la manière suivante : le président désigné
pour
chaque séance fera préparer 2 ou 3 communications, et s’entendra avec
66
te, car les deux jugements sont exacts. En effet,
pour
changer de vitesse, il faut passer par le point mort. Mais pendant ce
67
ussée qu’il provoque. Si l’on ne voit rien bouger
pour
le moment, on se tromperait en jugeant que la lutte a cessé ou que la
68
es : elles représentent un facteur politique qui,
pour
peu qu’on le néglige, peut devenir décisif. Expliquons-nous donc bien
69
emprisonnement de ceux que l’on venait de décorer
pour
délation, la répétition fréquente du mot paix, et tant d’autres signe
70
pe n’en serait pas moins vitale ni moins urgente,
pour
les trois grandes raisons qu’on vient de rappeler. La question n’est
71
1 nations sont encore capables d’assurer, chacune
pour
soi, leur sécurité physique et morale, leur prospérité, leur niveau d
72
listes. Comme ils ne l’ont jamais été, il s’agira
pour
nous non d’une perte d’effectifs, mais plutôt d’une épuration provoqu
73
positif de cette opération. Un délai de grâce
pour
l’Europe Les Russes renonçant à la guerre, le monde entier se reme
74
u’un nouveau délai de grâce est offert à l’Europe
pour
s’unir, et pour mieux voir les vraies raisons qu’elle a de le faire.
75
ai de grâce est offert à l’Europe pour s’unir, et
pour
mieux voir les vraies raisons qu’elle a de le faire. Et cela dans des
76
nos pays, nationalistes et communistes s’unissent
pour
dénoncer « l’emprise économique des USA », représentée à leurs yeux p
77
dont chacune a des intérêts distincts. L’Europe,
pour
le malheur des trois autres, les a toutes, à des degrés divers, soumi
78
nivers, et à croire le reste du genre humain créé
pour
son utilité. Des hommes, admirés comme de grands philosophes, ont pos
79
e de paralysie politique. Les Russes en profitent
pour
pousser leur tactique de « détente » visant à faire échouer la CED. L
80
l n’est pas ouvert. Cet ensemble de faits définit
pour
l’Europe une situation critique, non point désespérée, mais certainem
81
pe doit marquer le pas et les Russes en profitent
pour
marquer des points. La conférence de Rome est ajournée, la CED reste
82
e les quelques hommes d’État français qui ont agi
pour
l’union, « incapables de résoudre leurs problèmes nationaux, tentent
83
compris de leurs électeurs, mais tout ce qui fait
pour
nous le sens même de la vie. L’Europe vaut plus que les Européens
84
juin 1953, il est plus facile que jamais d’être «
pour
l’Europe », plus difficile que jamais de justifier et de défendre — c
85
du. Nous voulons ici cette Europe, comme le moyen
pour
les Européens de se dépasser. Nous travaillons à cette éducation. « I
86
qui nous attend et qui a besoin de nous, tant pis
pour
nous », comme dit Claudel. L’idée avance, malgré tout Seules le
87
rès du but, ne s’est vu plus gravement compromis.
Pour
la première fois je l’écris : il se peut que l’Europe soit perdue. S’
88
Je ne connais pas de comparaison plus humiliante
pour
les Européens qui laissent mourir l’Europe en discutant le dosage d’u
89
e armée allemande. Ou à défaut d’armée allemande,
pour
les uns et les autres une armée russe. Les USA, qui dénonçaient l’Eur
90
urope « impérialiste », profitent de son désastre
pour
s’emparer de l’Asie : nous lui serons livrés par surcroît. Presque ri
91
itutions parlementaires, un peu plus d’atlantisme
pour
ne pas faire l’Europe, et nous y sommes : l’abandon des efforts d’uni
92
’alarmer, précisément. Sens actuel de l’action
pour
l’Europe Existe-t-il des forces en Europe qui puissent renverser l
93
une fois réactivées, seraient bien assez grandes
pour
nous sauver. Que personne ne se rassure ! Que quelques-uns se réveill
94
ne se rassure ! Que quelques-uns se réveillent !
Pour
nous, sans illusions et presque sans appuis, nous tiendrons notre sec
95
bscurité », dit un proverbe chinois, bonne devise
pour
ces temps. m. Rougemont Denis de, « Situation de l’Europe en juin
96
. Au début du mois d’août, vous vous rencontrerez
pour
décider si le projet de Constitution, rédigé sur votre demande, peut
97
compromis, et qui n’engage des risques éventuels
pour
l’une ou l’autre des parties traitantes. Il ne s’agit donc pas de pos
98
demeure indiscutable. Nous pensons qu’il le peut,
pour
trois raisons. 1. Il est le seul Projet actuellement existant, qui ne
99
lées. Mais quel autre régime peut-il être accepté
pour
le moment ? Or, il faut commencer. Refuser de partir d’un tel Projet,
100
era fédéral ou simplement confédéral. C’est assez
pour
rendre possible l’existence politique de l’Europe. C’est assez pour o
101
le l’existence politique de l’Europe. C’est assez
pour
ouvrir les voies de la fédération nécessaire. Les esprits ne sont pas
102
n nécessaire. Les esprits ne sont pas encore mûrs
pour
aller plus loin, nous dit-on. Précisément, le régime qui vous est pro
103
e à l’Europe le temps qui peut suffire à d’autres
pour
l’abattre et pour l’asservir. Notre seconde requête porte sur la mani
104
mps qui peut suffire à d’autres pour l’abattre et
pour
l’asservir. Notre seconde requête porte sur la manière dont vous alle
105
indre mal nécessaire. Vous pouvez l’amender, soit
pour
en faire un meilleur instrument fédéral, soit pour le rendre en fait
106
our en faire un meilleur instrument fédéral, soit
pour
le rendre en fait inopérant. Nous vous demandons de saisir l’occasion
107
ope doit aujourd’hui s’unir, et quelle Europe, et
pour
quelles fins humaines. Quand nos peuples seront conscients du pourquo
108
fera jamais vivre l’Europe. Il sera lettre morte
pour
les Européens, tant que ceux-ci n’auront pas bien vu vers quel But on
109
r le Projet, et peut-être le modifier, se définit
pour
nous par quelques grands repères, que nous essayerons de fixer. 1. Il
110
yerons de fixer. 1. Il faut que l’Europe s’unisse
pour
redevenir une force, capable d’assurer l’indépendance et la prospérit
111
au fait fondamental que nos pays sont trop petits
pour
le siècle, qu’ils mourront seuls ou revivront ensemble. 2. Il faut qu
112
ivront ensemble. 2. Il faut que l’Europe s’unisse
pour
sauver le foyer d’une civilisation devenue mondiale, qui nous dépasse
113
es. 4. Une fédération de 155 millions d’habitants
pour
commencer, de plus du double lorsqu’elle aura regroupé l’une après l’
114
. D’une part, il peut être opportun d’en retirer (
pour
l’instant) certaines dispositions qui, dans l’état présent, font obst
115
n refusant le Projet, ou pire en l’acceptant mais
pour
mieux l’étouffer, vous perdrez la dernière occasion de décider vous-m
116
ers notre Europe à Byzance. Cet empire qui sombra
pour
toujours il y a cinq siècles exactement, avait cessé de vivre son gra
117
urs, et de nous tous, d’écrire une autre Histoire
pour
une Europe nouvelle. Au nom du Groupe des Vingt n. Rougemont Denis
118
le Salle des chevaliers. Le congrès de 1948 avait
pour
mission de donner le coup de gong du départ à toute l’action européen
119
? Quant à la table ronde de Rome, elle avait reçu
pour
mission de s’occuper précisément de « l’idée » et des moyens de l’ill
120
rdre de préoccupations. Quant à la seconde tâche,
pour
être menée à bien avec toute l’ampleur nécessaire, elle suppose l’app
121
gé d’une mission générale, certes trop ambitieuse
pour
ses moyens actuels, qui est de porter, maintenir et animer l’idéal de
122
llons-nous ? Je n’imagine pas de meilleure devise
pour
la table ronde de l’Europe qui s’est tenue à Rome l’automne dernier.
123
’Europe qui s’est tenue à Rome l’automne dernier.
Pour
situer rapidement cette entreprise, partons de la deuxième question :
124
e. Nous nous sentons, en conséquence, trop petits
pour
le siècle, et condamnés à perdre, après nos dernières positions dans
125
e dans l’arithmétique. Que manque-t-il à l’Europe
pour
se sauver, pour rejoindre un salut tout proche et comme à portée de m
126
tique. Que manque-t-il à l’Europe pour se sauver,
pour
rejoindre un salut tout proche et comme à portée de main ? Il ne lui
127
de solutions faciles, ni de recettes miraculeuses
pour
supprimer le mal et assurer le bien dans un délai garanti. Mais elle
128
à édifier des modèles neufs de société — valables
pour
eux-mêmes d’abord, mais aussi pour le reste du monde. Un seul exemple
129
été — valables pour eux-mêmes d’abord, mais aussi
pour
le reste du monde. Un seul exemple : le nationalisme a été notre inve
130
ous entendez par Culture. — T. S. Eliot a répondu
pour
nous : « La culture peut être définie simplement comme ce qui rend la
131
ure est l’ensemble des activités humaines qui ont
pour
fin de donner un sens à la vie. — La politique fait-elle partie de ce
132
de leur budget à la culture ; encore ne s’agit-il
pour
eux que d’instruction publique, ou de propagande pour les « valeurs n
133
eux que d’instruction publique, ou de propagande
pour
les « valeurs nationales ». Nous travaillons sur un autre plan. Pour
134
nationales ». Nous travaillons sur un autre plan.
Pour
contribuer à rétablir la seconde condition de la santé culturelle en
135
blème qu’un organisme comme le Centre a justement
pour
raison d’être de poser tout d’abord, puis d’étudier, et dans la mesur
136
s. — C’est la formule consacrée… — Nous sommes là
pour
la prendre au sérieux. C — Vous disiez tout à l’heure : « un or
137
? — C’est impossible, car l’Unesco n’a nullement
pour
but de favoriser l’union de l’Europe, ni l’éveil d’un sentiment europ
138
de double emploi7). Mais le Centre ne cessera pas
pour
autant de poursuivre la réalisation de ses initiatives : il ne s’agit
139
s même un. — Que voulez-vous dire ? — Il est sain
pour
l’objectivité et pour la liberté du jugement de se représenter parfoi
140
z-vous dire ? — Il est sain pour l’objectivité et
pour
la liberté du jugement de se représenter parfois qu’une chose à quoi
141
e avec l’alliée naturelle des steppes. Il y a là,
pour
parler comme certains journaux neutralistes, « une proposition constr
142
favorables que nous ayons vécues depuis longtemps
pour
marquer des progrès réels vers notre union. Replaçons-nous un moment
143
La nécessité d’une entente étroite entre nos pays
pour
soutenir le niveau de vie européen, compromis par la révolte ou par l
144
s ». Pendant des mois, l’Europe ne fera plus rien
pour
son union ; bien plus elle va laisser pourrir la CED, seule capable —
145
de députés trop excités par les querelles locales
pour
mesurer l’état des forces dans le monde présent. Sous la double pous
146
x qui sentiront l’amitié d’un appel trop angoissé
pour
ménager ses termes. r. Rougemont Denis de, « Situation de l’Europ
147
’une manière qui me paraît pleine d’enseignements
pour
l’Europe d’aujourd’hui. Loin d’exiger des cantons une renonciation à
148
. M. van Kleffens l’a définie comme « la faculté,
pour
un État, d’agir à sa guise, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, dans
149
ères cliniques d’un complexe. D’où la difficulté,
pour
ceux qui en sont victimes, de s’adapter aux réalités changeantes du s
150
supranationales (les autorités fédérales prévues
pour
l’Europe) rétabliront en fait la souveraineté du peuple, car le peupl
151
ait accusée à tort de préparer ; ce qu’elle avait
pour
objet principal de prévenir ; ce qui enfin devenait fatal dès l’insta
152
ontre le remède. Aussitôt le mal se déclara. Mais
pour
quelque raison mystérieuse, ils en parurent soulagés. Laissant aux hi
153
perte de temps ; et ils ont cru que la propagande
pour
l’idée européenne était faite. Examinons les réalités que cachaient c
154
éen ? Notre programme Si l’on a fait si peu
pour
éduquer et pour influencer l’opinion, c’est donc d’une part que l’on
155
rogramme Si l’on a fait si peu pour éduquer et
pour
influencer l’opinion, c’est donc d’une part que l’on s’imaginait avoi
156
latera dans les faits qu’au jour où tout sera mûr
pour
sa naissance. Préparer cette maturation ; créer ses conditions là où
157
vier 1955)u Fédérer l’Europe semble une utopie
pour
ceux qui n’ont pas vu que c’est une nécessité. Pour nous qui l’avons
158
ur ceux qui n’ont pas vu que c’est une nécessité.
Pour
nous qui l’avons vu, c’est une action. Action sur les esprits d’abord
159
’autre part, en contribuant aux efforts entrepris
pour
substituer à l’enseignement nationaliste une vue plus juste de l’hist
160
urope une fois unie, et voilà ce qui en résultera
pour
telle classe ou telle profession, pour tel pays, pour la jeunesse, et
161
résultera pour telle classe ou telle profession,
pour
tel pays, pour la jeunesse, et pour le monde. Des séminaires spéciaux
162
telle classe ou telle profession, pour tel pays,
pour
la jeunesse, et pour le monde. Des séminaires spéciaux, groupant les
163
e profession, pour tel pays, pour la jeunesse, et
pour
le monde. Des séminaires spéciaux, groupant les meilleures forces sci
164
dation européenne de la culture. Nous attendrons,
pour
en dire davantage, son inauguration prévue pour ce printemps. u. R
165
, pour en dire davantage, son inauguration prévue
pour
ce printemps. u. Rougemont Denis de, « Orienter les espoirs europé
166
? Et pourquoi le besoin de chercher est-il vital
pour
les Européens ? À la première question, portant sur la recherche en s
167
ait de ce qu’il a. Mais cette réponse ne vaut que
pour
le chercheur occasionnel. Celui qui cherche une place, s’il en trouve
168
sultat concret et limité. L’esprit de recherche a
pour
caractère décisif d’être sans fin ni cesse, d’être indéfiniment avide
169
stingue par deux grands traits généralement tenus
pour
des causes de faiblesse : je veux parler d’une certaine incertitude o
170
Dans cet effort sans fin ni cesse — ici encore —
pour
s’approcher d’un but toujours fuyant, il est soutenu par sa confiance
171
sance à découvrir les autres peuples de la Terre,
pour
les convertir et les dominer, alors que nous Européens, n’avons jamai
172
des ouvriers à quelques dizaines d’heures par an,
pour
une production décuplée. La technique conduit donc, en fait, vers une
173
. Rien ne serait donc plus faux ni plus dangereux
pour
nous que de maintenir des cloisons étanches entre la culture en génér
174
q ans. Je cherchais de l’argent, comme il arrive,
pour
une entreprise culturelle. J’allai voir un industriel qui fabrique d’
175
Nulle autre, me semble-t-il, n’était mieux faite
pour
servir d’épigraphe à cette journée, consacrée à l’éloge de la recherc
176
Foyer de la civilisation occidentale, l’Europe a
pour
mission suprême et impérieuse de susciter la résistance à cette immen
177
rès de l’hygiène, répandus par les Européens, ont
pour
effet de bouleverser totalement les rapports démographiques entre l’E
178
ale. Nous nous sentons en conséquence trop petits
pour
le siècle, et condamnés à perdre, après nos dernières positions dans
179
actions importantes de ceux qui prétendent parler
pour
l’opinion, et qui disposent des moyens nécessaires dans les parlement
180
ialisme américain ». Le temps que l’on perd ainsi
pour
le salut de l’Europe, d’autres le gagnent pour sa ruine. Nécessité
181
si pour le salut de l’Europe, d’autres le gagnent
pour
sa ruine. Nécessité de réveiller un sentiment commun des Européens
182
. Le Centre européen de la culture a été fondé
pour
contribuer à ce réveil du sentiment européen Il a commencé par agi
183
r un lieu de ralliement et un foyer d’initiatives
pour
tous ceux qui ont compris que l’Europe doit s’unir, mais que le dével
184
ommes influents l’occasion de réunir leurs forces
pour
le salut public du Continent ? L’idée de former un groupe d’Amis du C
185
mises au service de l’idéal d’union. Une occasion
pour
quelques personnalités soucieuses des destins de l’Europe, et conscie
186
lâche humilité. Quelques-uns peuvent beaucoup, et
pour
un très grand nombre, s’ils le veulent, s’ils se groupent, et s’ils a
187
ns leur sphère d’influence par leur intérêt actif
pour
la cause de l’union de nos peuples. Une série de prises de contact pr
188
es deux-cents divisions. Si l’Europe doit s’unir
pour
survivre, c’est qu’elle est affaiblie par ses propres barrières, qui
189
ncipes fixés par le Politburo. Mais qui va parler
pour
l’Europe ? Les communistes occidentaux et leurs satellites intellectu
190
et presque suffisante de la fédération. Idées
pour
un lever de rideau L’absence d’une doctrine unitaire et obligatoir
191
nts fait partie de la démonstration de notre goût
pour
la liberté. Et cette démonstration, accompagnée d’une exposition grat
192
s données actuelles ne présente qu’un seul danger
pour
nous : celui de nous rendre une bonne conscience purement relative, p
193
ditions concrètes qui nous paraissent nécessaires
pour
un dialogue authentique : ce rappel définit nos propres positions. Un
194
mise en question des deux attitudes confrontées ?
Pour
nous autres, ce serait assez. Car remettre sans cesse en question l’O
195
Pour
les grands festivals de musique l’Europe est faite ! (octobre 1955)aa
196
nant les programmes de tous les festivals membres
pour
la saison suivante. Premier témoignage tangible d’un esprit de collab
197
on aux réalités telles qu’elles sont, sans perdre
pour
autant son pouvoir d’entraînement au-delà de ces réalités. La dernièr
198
se répartissent en trois groupes : I. Propagande
pour
les festivals et leur association. — Le secrétariat sera désormais ch
199
rès s’être informés mutuellement de leurs projets
pour
la saison 1956, huit des festivals membres ont déjà conclu sur place,
200
s collectives de l’association ont été envisagées
pour
l’année prochaine. L’exécution de ce programme élargi, mais cependant
201
de directeur de l’Opéra d’Amsterdam, qu’il quitte
pour
se vouer à Genève au développement d’une œuvre « européenne », au sen
202
us positif du terme. aa. Rougemont Denis de, «
Pour
les grands festivals de musique, l’Europe est faite ! », Bulletin du
203
le Kremlin. Cette opinion nous paraît mal fondée,
pour
trois raisons : 1. Il n’est pas exact que les 17 propositions occiden
204
ut mettre en œuvre, avec une patience inlassable,
pour
manifester notre volonté d’y répondre. Le fait évident — et souligné
205
on même d’échanges culturels doit être clarifiée.
Pour
les dirigeants soviétiques, les échanges ont un but principal : obten
206
ntifiques et techniques qui leur manquent encore.
Pour
les propagandistes officiels du type Ehrenbourg, les échanges ne sont
207
és russes et staliniennes (ou post-staliniennes).
Pour
les intellectuels soviétiques du type Cholokhov, on peut imaginer que
208
ment, de changer d’air pendant quelques instants.
Pour
nous, les échanges ne sont qu’une forme naturelle et vitale d’exercic
209
re à seule fin de régner, sans le moindre respect
pour
l’interlocuteur. Seules, les deux dernières formes d’échanges seront
210
, français ou danois, et les tentatives de Luther
pour
s’entendre avec les orthodoxes : c’est à peu près le bilan des « écha
211
connaît l’aventure révolutionnaire que représenta
pour
la Russie le règne de Pierre le Grand. Il fut « le premier technocrat
212
à Paris, qui le saluera comme un grand souverain.
Pour
Daniel Defoe, qui écrit sur lui toute une étude, « il est le self-mad
213
très-ivre patriarche ». Il ne s’agissait pas tant
pour
lui de transformer l’ancienne civilisation russe en y greffant des fo
214
leur héritage poétique de la vieille Europe. Mais
pour
avoir une vue plus complète de ce que fut l’apport de l’Occident dans
215
ue sa propre langue et s’en servait de préférence
pour
rédiger ses lettres d’amour, ses missives officielles et même les not
216
ropéenne. Cette harmonie toutefois ne valait que
pour
la culture proprement dite, pour les hautes régions de la vie nationa
217
is ne valait que pour la culture proprement dite,
pour
les hautes régions de la vie nationale ; elle n’a pas été capable de
218
que l’on puisse assimiler à un simple engouement
pour
des formes d’art exotiques comme l’estampe japonaise ou la sculpture
219
profonde en la vocation européenne de la Russie.
Pour
lui, la Russie est une meilleure Europe, ou si l’on veut, une meilleu
220
tte étrange métropole hyperboréenne où triomphent
pour
la dernière fois, sous un ciel pâle, perdus parmi des horizons sans b
221
aire russe, Alexandre Herzen, partage leur mépris
pour
notre « décadence » morale et culturelle : « La logique de l’histoire
222
une condition à la fois nécessaire et suffisante
pour
être admis au sein de la nouvelle élite. » Or cette nouvelle élite n’
223
e, sans prétention à l’universalité, — s’est mué,
pour
l’intelligentsia russe, en une affirmation qui confinait à la révélat
224
rsqu’il s’est fait darwinien, le darwinisme a été
pour
lui, non pas une théorie biologique sujette à la discussion, mais un
225
he… Le doute méthodique de Descartes est peu fait
pour
les Russes en général, toujours enclins à l’affirmation intégrale. L’
226
Tolstoï et surtout de Dostoïevski, qui en révèle
pour
la première fois la signification et la portée », dans le même temps
227
e », dans le même temps que l’Europe se passionne
pour
les premières traductions de ces œuvres (même tronquées ou digested,
228
le Russe cultivé n’avait montré un intérêt si vif
pour
l’ensemble de la pensée, des lettres et des arts de l’Occident, jamai
229
Balance, La Toison d’or, Apollon s’intéressaient
pour
le moins autant aux lettres étrangères qu’aux russes, et à la vie art
230
ez les dirigeants soviétiques. Ceux-ci sont payés
pour
savoir que leur révolution est venue de l’étranger, de l’Europe de l’
231
us réserve de réciprocité. 10. Mesures immédiates
pour
supprimer « la censure à laquelle sont soumises les dépêches des jour
232
faire… » Il faut donc nommer un comité d’experts
pour
convoquer une nouvelle conférence atomique, développer l’échange de d
233
opper l’échange de délégations, utiliser la radio
pour
développer les liens culturels et scientifiques. M. Molotov soumet al
234
te discrimination dans les échanges commerciaux ;
pour
la culture, il propose : d’organiser des conférences de spécialistes
235
eut dire qu’une chose : elle ne peut pas accepter
pour
examen des propositions de ce genre et les considère déplacées. Il a
236
bre » propagande de guerre ou bien une propagande
pour
une attaque atomique remplie de haine à l’égard du genre humain… Nous
237
e par l’URSS, condense ce discours de M. Molotov (
pour
sa partie culturelle) en proposant de « faciliter l’échange de livres
238
à jamais. Les livres occidentaux ne peuvent être
pour
toujours exclus comme subversifs, les journaux bannis comme corrupteu
239
pteurs. L’information ne peut indéfiniment passer
pour
de l’espionnage, ni les voyages n’être permis qu’à de petits groupes
240
M. J. Foster Dulles (14 novembre) : Les voyages,
pour
le citoyen soviétique, ne sont pas ce qu’on nomme d’ordinaire voyages
241
e) : Aucune proposition concrète des Occidentaux
pour
éliminer les obstacles au libre-échange d’idées et d’informations ent
242
ammes radio Oui avec réserves 10. Facilités
pour
les correspondants de presse Pas de réponse (non implicite) 11.
243
Pas de réponse (non implicite) 11. Facilités
pour
le tourisme Oui pour les groupes officiellement organisés Meill
244
plicite) 11. Facilités pour le tourisme Oui
pour
les groupes officiellement organisés Meilleur change pour le roub
245
upes officiellement organisés Meilleur change
pour
le rouble Non (ingérence dans les affaires intérieures) 12. Fac
246
dans les affaires intérieures) 12. Facilités
pour
voyages individuels de savants, étudiants, professionnels Oui selon
247
ciations directes.) 17. Échanges de facilités
pour
trafic aérien Non ae. Rougemont Denis de, « Que s’est-il pa
248
prévaut au plus haut degré sous le régime actuel,
pour
des raisons historiques bien définies que M. Molotov vient de rappele
249
discussion publique et privée : cela reviendrait
pour
elle à accepter le point de vue spécifique de l’Occident, c’est-à-dir
250
ts, change équitable du rouble, liberté de voyage
pour
les individus, savants, étudiants, professionnels, etc. En tant qu’in
251
s une chose doit nous unir : l’effort à accomplir
pour
être utiles à l’homme. Et si je parle de nous, écrivains soviétiques,
252
ure privée, à la campagne, en Europe occidentale (
pour
une première rencontre en tout cas). Participants : Six ou sept écri
253
u l’autre partie comme susceptibles de favoriser (
pour
reprendre les termes de M. Molotov) « la propagande subversive, l’imp
254
plus précis) : 1. Responsabilité sociale ou « art
pour
l’art » ? 2. Rôle de l’écrivain dans l’autocritique (de la société où
255
il) soient jugés inopportuns par les Soviétiques,
pour
des raisons que nous ignorons aujourd’hui. Dans ce cas, nous souhaite
256
séminaire de pédagogues et d’éducateurs, prenant
pour
thème général l’éducation pour la paix, et pour sujets spéciaux : la
257
ducateurs, prenant pour thème général l’éducation
pour
la paix, et pour sujets spéciaux : la connaissance des institutions é
258
t pour thème général l’éducation pour la paix, et
pour
sujets spéciaux : la connaissance des institutions éducatives et des
259
tée en commun, et produisant des résultats utiles
pour
les uns et les autres, rapproche mieux les esprits que n’importe quel
260
es La visite d’un laboratoire peut être vitale
pour
un savant, mais vaguement pittoresque pour un homme sans culture scie
261
vitale pour un savant, mais vaguement pittoresque
pour
un homme sans culture scientifique : celui-ci n’en retiendra que les
262
e, dans les précautions prises de part et d’autre
pour
empêcher qu’elles ne se transforment en abusifs manifestes d’une cult
263
nfrères soviétiques, ils devraient faire campagne
pour
une autre forme de réciprocité, la seule possible en l’occurrence : l
264
cette éventualité. Nous n’avons rien à redouter,
pour
notre part, d’échanges totalement libres. C’est pourquoi nous sommes
265
parmi les députés et j’ai voté avec enthousiasme
pour
cette déclaration ». Article de A. Cholokhov, cité plus haut, cf. p.
266
peintre célèbre, répondit : « Ce serait nuisible
pour
nos peintres… Le chemin de l’art décadent est trop facile. Ce qui est
267
, c’est la méthode qui a réussi une première fois
pour
la CECA, échoué ensuite à l’occasion de la CED. La question que l’on
268
ique des deux événements hésitent, voire penchent
pour
la négative. Mais quelles sont les autres méthodes proposées ? Il y a
269
d’une vaste et complexe réalité humaine. Disons,
pour
simplifier excessivement, que la méthode des autorités spécialisées e
270
ées est surtout économique ; celle de l’agitation
pour
une Constituante essentiellement politique ; et celle du fédéralisme,
271
peuvent être défendues et critiquées à l’infini,
pour
des raisons théoriques ou pratiques, de tempérament ou d’opportunité,
272
préjugés acquis par les élites et par les masses.
Pour
nous donc, il ne s’agit pas de choisir une formule de « relance », ma
273
ule de « relance », mais d’accentuer notre effort
pour
préparer les responsables de demain à vivre l’union nécessaire. Notre
274
plan d’Euratom préconisé par M. Monnet, comblent
pour
le moment les vœux exprimés par le point 9. La conférence de Bruxelle
275
rables à nos propositions. Mais il faut être deux
pour
dialoguer. En attendant, citons quelques informations sur les relatio
276
une volonté de formation européenne. Aujourd’hui,
pour
la première fois, nous abordons le sujet d’une manière systématique.
277
se propose de situer le problème d’une éducation
pour
l’Europe. Historiquement d’abord, afin de montrer comment la situatio
278
ets que rencontrera toute tentative « d’éducation
pour
l’Europe ». L’essentiel était pour nous de situer le problème et d’or
279
« d’éducation pour l’Europe ». L’essentiel était
pour
nous de situer le problème et d’orienter le lecteur. Nous avons const
280
», Bulletin du Centre européen de la culture : «
Pour
une éducation européenne », Genève, avril–mai 1956, p. 1-2.
281
elle tend à libérer l’individu des conformismes,
pour
le mettre en mesure de réaliser sa vocation unique. Au lieu de le for
282
e dans la culture hindoue traditionnelle. Danser,
pour
un hindou, c’est « s’inscrire dans le jeu circulaire de la terre et d
283
en vigueur et prestige du xvie au xixe siècle,
pour
se voir de nouveau refoulée, dans les pays totalitaires, au xxe sièc
284
d’enseignement tendent régulièrement à économiser
pour
l’élève l’effort de l’intelligence, de la mémoire et de l’attention.
285
hools), ou au plus tard dès 5 ans (Kindergarten),
pour
le garder jusqu’à 18 ans, et cela non seulement pendant les leçons ma
286
un des 800 instituts techniques existant en URSS (
pour
33 universités seulement). L’éducation technique se divise en cinq br
287
ions. Le plan d’étude est rigoureusement prescrit
pour
chaque spécialité : l’élève n’a aucun droit d’option et il n’existe p
288
arti et son État, qui déterminent l’éducation, ou
pour
mieux dire, le dressage utilitaire de l’individu. Nous sommes ici aux
289
dans le choix s’oppose l’absence totale de choix
pour
l’individu. Au respect de la personnalité enfantine ou juvénile pouss
290
eux comme la mode, mais comme elle, contraignante
pour
l’esprit. La voie européenne Ces deux repères extrêmes une fois
291
t de toute éducation non seulement en Europe mais
pour
l’Europe. Former des responsables Pour former cet homme libre e
292
mais pour l’Europe. Former des responsables
Pour
former cet homme libre et responsable, il ne suffirait pas de juxtapo
293
ssage, sans liberté de choix, ne deviendrait pas,
pour
autant, un citoyen responsable. Liberté et responsabilité ne peuvent
294
end illusoires. Il en résulte que toute éducation
pour
la liberté manquera son but si elle n’est pas en même temps et du mêm
295
d’exercer ses responsabilités. Nous dirons donc,
pour
rester dans le concret, que le problème le plus urgent de l’époque es
296
nnu que le monde où nous vivons paraît trop vaste
pour
nos prises et trop complexe pour notre jugement. L’individu se sent p
297
araît trop vaste pour nos prises et trop complexe
pour
notre jugement. L’individu se sent perdu dans la société actuelle. Il
298
s choses — réelles ou mythiques d’ailleurs — sont
pour
lui autant de mystères, dont il ne connaît le nom, la puissance allég
299
principes. Mais voici qu’on lui demande de voter
pour
un candidat inconnu, dont le parti promet la lune et quelques mesures
300
u sens le plus actif du terme), devrait se donner
pour
but d’informer ce jeune homme au sujet des réalités du monde dans leq
301
d’une union fédérale de nos forces, non seulement
pour
l’ensemble du continent mais pour telle région, tel village, dans tel
302
, non seulement pour l’ensemble du continent mais
pour
telle région, tel village, dans tel milieu professionnel, et enfin da
303
treprise commune, comme autant d’occasions d’agir
pour
l’intérêt local mieux entendu, et dans une perspective européenne. Al
304
éenne. Alors l’Europe cesse d’être une idéologie,
pour
devenir une patrie réelle, un vrai milieu humain aux horizons plus va
305
», Bulletin du Centre européen de la culture : «
Pour
une éducation européenne », Genève, avril–mai 1956, p. 32-41. av. Ce
306
finir le problème urgent et vital d’une éducation
pour
l’Europe. Nous entendons par là : une éducation tendant à développer
307
x de nos amis, proches ou lointains, qui visitent
pour
la première fois notre Villa Moynier dans son grand parc, commencent
308
e jour… Et pourquoi ne pas le faire, aujourd’hui,
pour
les lecteurs de ce bulletin ? À l’approche du temps des vacances, il
309
nous a laissé, aussitôt dispersé, son programme «
pour
exécution immédiate ». Réunir par exemple, à deux reprises, une douza
310
, une douzaine d’économistes venant de huit pays,
pour
des sessions de travail de 2 à 3 jours chacune, voilà qui ne semble p
311
e mot), voilà qui pose des problèmes passionnants
pour
le très petit groupe de collaborateurs formant l’équipe actuelle du C
312
oles, à la revue Dokumente et au Collège d’Europe
pour
un atlas économique et culturel de l’Europe. Elle a décerné des bours
313
u monde, organisation d’un dialogue Europe-Inde —
pour
ne parler que de ceux de nos projets qui, déjà, ont été conduits tout
314
t dispose notre équipe, nous le pensons peut-être
pour
la première fois. Mais ce qu’il n’est qu’honnête de souligner ici, c’
315
: haute tenue littéraire et portée assez générale
pour
permettre une publication en plusieurs langues par les membres de la
316
ce genre, ce texte appelle quelques explications
pour
le public qui s’intéresse au sort présent de la littérature. La formu
317
e écrit en vue du concours, et dont l’autre avait
pour
auteur un ouvrier, de l’Allemagne du Nord, totalement étranger aux mi
318
stances ont évolué. Il devient presque difficile,
pour
un débutant, de passer inaperçu des éditeurs. La multiplication des p
319
olution analogue à celle adoptée par la Fondation
pour
les bourses de compositeurs. (Voir plus loin.)ay Tenant compte de ces
320
e l’homme moderne est devenue le continent. C’est
pour
un marché continental que le mineur extrait le charbon, que le paysan
321
s s’en moquent, soit. Chacun d’eux veut seulement
pour
lui la sécurité de l’emploi, la garantie de l’écoulement et la paix,
322
e s’ils n’en demandent pas tant, on devra abattre
pour
eux quatre-mille kilomètres de murailles, patiemment édifiées pendant
323
ce qui est établi. C’est pourquoi il faut savoir,
pour
répondre à l’interrogation morale de notre époque, si en nous l’Europ
324
; il organise des voyages et séjours à l’étranger
pour
ses usagers et pour des conférenciers ; il envoie sur demande la docu
325
yages et séjours à l’étranger pour ses usagers et
pour
des conférenciers ; il envoie sur demande la documentation requise po
326
; il envoie sur demande la documentation requise
pour
l’étude des problèmes européens ; enfin, il publie sous le titre Note
327
le montant nominal du prix (fr. suisses 10 000).
Pour
réaliser ce projet, le CEC s’adressa aux guildes du livre. Ces entrep
328
s auraient pu trouver dans le commerce, mais que,
pour
bien des raisons, ils n’allaient pas y chercher. (Par exemple : entre
329
éservé à des œuvres inédites. Le prix fut décerné
pour
la première fois le 26 mars 1953, par un jury international de sept m
330
ouvrier allemand, totalement inconnu jusqu’alors,
pour
son roman Kimmerische Fahrt, et Czesław Miłosz, poète polonais, déjà
331
éfugié à l’Ouest, où son nom était encore ignoré,
pour
son récit du siège de Varsovie en 1944, intitulé La Prise du pouvoir.
332
t présentant un intérêt assez généralement humain
pour
être traduite dans tous nos pays. Une nouvelle formule de prix, inclu
333
ouvelles sur les grandes découvertes, les efforts
pour
améliorer le sort des hommes, les exemples d’initiatives couronnées d
334
pas une seule brochure à lui tendre sans hésiter
pour
répondre à son intérêt. Dans nos archives, sans doute, quelques centa
335
s de résumer et d’ordonner les arguments militant
pour
l’union ; de discuter les objections courantes ; de rappeler les donn
336
re à Budapest, une voix forte cria : Nous mourons
pour
l’Europe ! Aidez-nous ! Nous n’avions rien entre les mains. La colère
337
res asservis de l’Est, à tous ceux qui sont morts
pour
« l’Europe notre mère », comme le disait un de leurs derniers poèmes,
338
le Centre s’occupe, et dont il doit se préoccuper
pour
des raisons bien évidentes : l’avenir de notre culture étant lié à l’
339
ourd’hui que nous devons faire l’Europe, non plus
pour
empêcher des guerres entre nos peuples — car elles sont devenues prat
340
n voit aujourd’hui qu’il nous faut faire l’Europe
pour
assurer notre avenir économique, et parce qu’il n’est aucun de nos pa
341
t. Leçon de choses très élémentaire et salutaire,
pour
beaucoup d’étourdis qui n’avaient pas remarqué que nous sommes tous,
342
ues avec les aînés qui s’y connaissent, ou à lire
pour
son compte des ouvrages qui le rendent capable de repenser ou de crit
343
étera tout selon ses souvenirs scolaires, devenus
pour
lui seconde nature, et qui lui sembleront par suite indiscutables, co
344
son siège européen à Genève, dans le palais bâti
pour
la Société des Nations. Les conférences diplomatiques se multiplient
345
. Une ère de grande prospérité économique s’ouvre
pour
la Suisse. Les capitaux étrangers s’accumulent dans nos banques. La m
346
3. L’idée d’union européenne fait son chemin
Pour
réagir contre les dangers nés des divisions du continent, un mouvemen
347
enne. L’année suivante, cette Assemblée se réunit
pour
la première fois à Strasbourg et un Comité de ministres de 16 pays es
348
. La Suisse dépend donc de l’ensemble de l’Europe
pour
sa prospérité économique. Elle en dépendrait aussi pour sa défense co
349
a prospérité économique. Elle en dépendrait aussi
pour
sa défense contre une éventuelle attaque atomique venant de l’Est. Ma
350
Suisse de coopérer avec les institutions qui ont
pour
but d’unir nos peuples. Les intérêts de la Suisse et ceux de l’Europe
351
t été les conséquences des deux guerres mondiales
pour
l’ensemble de l’Europe ? 4. Quels sont les pays européens dominés par
352
ski sifflotés dans les rues de toutes nos villes.
Pour
le meilleur et pour le pire, la musique est entrée dans nos mœurs quo
353
es rues de toutes nos villes. Pour le meilleur et
pour
le pire, la musique est entrée dans nos mœurs quotidiennes, débordant
354
estivale ou fériale. Mais le cadre et l’ambiance,
pour
nécessaires qu’ils soient, ne peuvent-ils pas être donnés par d’autre
355
celle-ci n’aurait besoin que de légères retouches
pour
mieux indiquer qu’il existe deux formules également acceptables. Il p
356
ère positive ce qu’une telle mise en garde aurait
pour
but de signaler ? Sans compter que le tourisme ne représente pas seul
357
mais d’abord une condition d’existence matérielle
pour
les festivals, et qu’il peut être envisagé, comme l’a fait Enrique Fr
358
ducation européenne, par la musique chez les uns,
pour
la musique chez d’autres… Le problème d’un jury est posé Formul
359
itères qu’ils s’efforcent tous d’observer, chacun
pour
son compte, et qu’ils voudraient défendre et maintenir en commun. D’a
360
international, qui aurait recours à ces critères
pour
décerner ou non l’étiquette de « festival » semblait propre à concrét
361
es conclusions pouvons-nous en tirer ? Seize voix
pour
un jury, seize contre (encore s’agit-il plutôt de doutes et de craint
362
s « européen », l’autre a des craintes (bizarres)
pour
son indépendance, un troisième est encore un peu jeune, etc. L’Associ
363
réation d’un Centre européen de la culture, ayant
pour
tâches principales « d’entretenir le sentiment de la communauté europ
364
e la philosophie, de la sociologie et du droit ».
Pour
réaliser ce programme, nous disposions de la sympathie sincère de que
365
’expérience, cette aventure étant sans précédent.
Pour
le reste, voici l’histoire, réduite à sa chronologie sans commentaire
366
re attenante au Palais Wilson, le Bureau d’études
pour
un Centre européen de la culture. Aidés de deux sténodactylos, ils pr
367
uguré à Genève en 1955). 1951. Première réunion
pour
l’étude des problèmes européens du Cinéma. — Première réunion des dir
368
etin du CEC. 1953. Création du Groupe des Vingt
pour
l’étude du projet de Constitution européenne. — Publication du Courri
369
ure. 1955. Création de « Liens avec l’Europe »,
pour
les émigrés européens outre-mer. — Premières démarches en vue de l’ét
370
nstituts d’études européennes. — Commission mixte
pour
la création d’un Institut technologique européen. — Ouverture d’un se
371
l’efficacité de l’action éducatrice et culturelle
pour
cette union. Or sans argent, peu de collaborateurs, beaucoup d’effort
372
Le Centre a cependant lancé de nombreux projets,
pour
la plupart réalisés. Certes, toutes ses fusées ne sont pas parties du
373
appé une fois réalisées, et gravitent aujourd’hui
pour
leur compte : c’était prévu dans la plupart des cas, et ce fut presqu
374
’impose : au travers des années les plus ingrates
pour
la cause de l’union et pour notre mission particulière, le Centre s’e
375
ées les plus ingrates pour la cause de l’union et
pour
notre mission particulière, le Centre s’est maintenu, il a duré, il a
376
rne que six pays, alors que le CEC tient à garder
pour
champ d’action la Grande Europe, celle qui doit un jour regrouper tou
377
e la mise en application du Marché commun a suffi
pour
alerter l’opinion, et pour obliger de larges catégories nouvelles à s
378
Marché commun a suffi pour alerter l’opinion, et
pour
obliger de larges catégories nouvelles à s’intéresser d’une manière t
379
u Monde, elle doit en rester le Laboratoire, tant
pour
les sciences (économie incluse) que pour les idées politiques, social
380
re, tant pour les sciences (économie incluse) que
pour
les idées politiques, sociales, morales et philosophiques. Elle le do
381
sociales, morales et philosophiques. Elle le doit
pour
le reste du Monde comme pour elle-même. Car une fédération de peuples
382
hiques. Elle le doit pour le reste du Monde comme
pour
elle-même. Car une fédération de peuples embarqués pour un même desti
383
lle-même. Car une fédération de peuples embarqués
pour
un même destin, qui négligerait encore la recherche d’avant-garde et
384
able et parfois hostile, l’Europe reste sans voix
pour
définir ses idéaux et affirmer sa vocation dans le monde actuel. Il y
385
poussent dans le même sens. Rien de plus efficace
pour
unir nos élites que la confrontation de leurs diversités avec d’autre
386
CEC, parce qu’il a su durer et préparer des voies
pour
le temps, désormais venu, où la situation générale permettrait de plu
387
ar des dons privés, des subventions de fondations
pour
certaines activités spécifiées, les cotisations d’associations dont l
388
vocation de responsables de l’éducation populaire
pour
examiner avec eux : 1° les possibilités de coopération entre les orga
389
a déjà organisé de nombreux stages d’information
pour
éducateurs et publié un bulletin régulier en trois langues : Notes et
390
ction élargie. Un comité d’éducateurs fut désigné
pour
présider au choix et à la définition des expériences-pilotes à entrep
391
conférences sur l’Europe, suivies de discussions,
pour
les instituteurs du canton ; — une enquête finale sur les résultats d
392
. Le CEC a fourni le matériel éducatif nécessaire
pour
l’œuvre des « Alpes de Lumière, Terre d’Europe », dirigée par le très
393
ofesseurs qui ont conduit l’enquête sociologique,
pour
en tirer les conclusions immédiates et préparer sa publication. A
394
ls. D’autre part, des négociations se poursuivent
pour
une action dans la Vallée d’Aoste (Italie), patronnée par le gouverne
395
apparues, notamment en Allemagne et en Autriche,
pour
le développement d’autres expériences ou l’utilisation des premiers r
396
ont déjà été consacrés aux problèmes éducatifs :
Pour
une éducation européenne (avril-mai 1956) et L’Europe et l’École (
397
et fournira les cartes et graphiques nécessaires
pour
les expériences-pilotes. 37. Font partie de ce comité : MM. Henri
398
i et a décidé de constituer une Association ayant
pour
but notamment de lancer en commun une « collection européenne » compo
399
es éditeurs de former, à cet effet, un pool ayant
pour
premier but la publication des ouvrages retenus par la collection. Ce
400
ipation au pool, et le programme de la collection
pour
les premières années. Elle décida en outre que le secrétariat du pool
401
tman. Parmi les ouvrages déjà retenus en principe
pour
les séries c) et d) mentionnons le recueil des travaux du séminaire e
402
ier volume de la Collection européenne est prévue
pour
novembre 1958. L’ouverture du secrétariat du pool au CEC suivra imméd
403
aluer la valeur de cet exposé et son opportunité.
Pour
1958, le programme des numéros spéciaux du bulletin prévoit les cinq
404
s d’intérêt permanent ou d’actualité. Éducation,
pour
quel type d’humanité ? S’inspirant des travaux du 2e séminaire sur l’
405
habitants a pu surimposer à ses données physiques
pour
en tirer une énergie insoupçonnée. L’Europe est donc une énergie, que
406
de a fait ses preuves, car il faut une génération
pour
vérifier les résultats d’une entreprise de cette nature ; mais nous v
407
les surmonter d’abord. Former des Européens
Pour
former un totalitaire bien convaincu (communiste ou fasciste, il n’im
408
octrine ou discipline libératrice du moi douteur.
Pour
former un Européen, il n’est pas de recette aussi simple. Car un Euro
409
eurs appels.) L’information européenne doit avoir
pour
objectif général d’instruire l’opinion en lui fournissant les pièces
410
t les pièces principales du dossier européen ; et
pour
méthode, de constater et de rappeler les réalités les plus significat
411
ne avec une rigueur inflexible, sans qu’elle soit
pour
autant fatale. Si nous voulons survivre, il faut l’union ; mais cette
412
ion de mystérieux technocrates : nous la voudrons
pour
le salut de nos libertés, ou d’autres l’imposeront à nos dépens et au
413
du monde. Moyens actuels et moyens à créer
Pour
appliquer la méthode dont nous venons de décrire les principes et les
414
coopération professionnelle au niveau européen et
pour
l’Europe se dessinent chez les ingénieurs, chez les juristes, chez le
415
rmation des esprits, c’est-à-dire d’une éducation
pour
la liberté. Le matérialisme dialectique, ou diamat, doctrine officiel
416
otées en bourse. Ils professent un parfait mépris
pour
la pure théorie et les doctrines (toujours « fumeuses » à leurs yeux)
417
x), par suite n’enseignent rien, n’ont pas un sou
pour
cela — et sont régulièrement battus dans la compétition mondiale du x
418
ompétition mondiale du xxe siècle, puisqu’elle a
pour
enjeu principal les esprits. Il en résulte que l’éducation et la cult
419
principes de la tyrannie. Ils tiennent la culture
pour
un luxe. Mais c’est elle qui a produit leurs richesses. Car ce ne son
420
e mobiliser les moyens matériels désormais requis
pour
l’éducation européenne. Il s’agit, d’une façon précise, de convaincre
421
européen de la culture : « Méthodes et mouvements
pour
unir l’Europe », Genève, mai 1958, p. 27-34.
422
s. L’une compte sur la vertu d’une saine doctrine
pour
« orienter » progressivement les hommes politiques nationaux et l’opi
423
per avant tout des moyens de pression nécessaires
pour
forcer l’établissement d’un régime fédéraliste, c’est risquer d’une p
424
r s’oppose à réussir à temps. Trois exemples : 1.
Pour
bien réussir, il faut préparer le terrain, comme le veut la méthode é
425
2. Le Marché commun prévoit douze à dix-sept ans
pour
s’établir dans six pays seulement. Ce délai nous est-il assuré ? On e
426
x légitimée. Mais s’il lui faut dix ou quinze ans
pour
convaincre le « peuple européen » qu’il est un peuple, et au surplus
427
est-à-dire sans partialité. Mais le fédéralisme a
pour
principe premier de composer des exigences valablement antagonistes,
428
une occasion de trouver la seule voie praticable
pour
l’époque. C’est la voie que nous indiquent depuis près d’un demi-sièc
429
s il devra tenir compte de ce peu que nous savons
pour
en avoir été témoins, parfois acteurs. Les institutionnels sont justi
430
eur cas. Il n’y a pas de politique européenne.
Pour
un pacte de salut public Désunion de l’Europe, union de ses adver
431
e s’ils ne parviennent pas à fédérer leurs forces
pour
exiger ensemble et sans plus de délais l’élection d’une Assemblée eur
432
européen de la culture : « Méthodes et mouvements
pour
unir l’Europe », Genève, mai 1958, p. 35-40. bu. Denis de Rougemont
433
ppris un peu plus tard que la commission désignée
pour
rapporter sur cet objet devait remettre ses propositions le 1er juill
434
r là-dessus. Nous vous avons demandé de venir ici
pour
définir, en tout état de cause, vos positions, qu’elles se révèlent c
435
e fait sentir d’une formation européenne générale
pour
les gradués de plusieurs disciplines spécialisées, et d’une formation
436
té européenne, idée qui ne cesse d’être vague que
pour
devenir inquiétante aux yeux de beaucoup. 2. Éliminons d’abord tout
437
iques 4. Les écoles supérieures existantes ont
pour
fonction d’enseigner les notions de base, d’informer sur l’ensemble d
438
ches supérieures et d’avant-garde, si importantes
pour
maintenir l’Europe dans la compétition mondiale, que nous rencontrons
439
tés existantes. Ceux qui auront à en tirer parti (
pour
la recherche ou l’application) les assimileront au mieux par la fréqu
440
es travaux. C’est ainsi que le Séminaire européen
pour
ingénieurs, patronné par la FEANI et le CEC, et qui doit se tenir à L
441
il deviendra difficile ou impossible de recruter
pour
chacun d’eux des « professeurs visitants » de premier ordre. On se di
442
groupant en un même lieu les Instituts envisagés
pour
— les ingénieurs, — les spécialistes en sciences nucléaires, — les sp
443
les cours généraux sur l’Europe seraient communs
pour
tous les étudiants. Le même personnel administratif pourrait égalemen
444
de deux ou plusieurs instituts, simultanément ou
pour
des sessions successives. On aurait ainsi, pour moins de frais, une
445
pour des sessions successives. On aurait ainsi,
pour
moins de frais, une plus grande efficacité, et un staff permanent. Ce
446
eil administratif et la documentation nécessaires
pour
des sessions d’études. Conclusions 7. Il nous paraît donc que l
447
tout d’un coup atteignent à la grande popularité (
pour
des raisons souvent accidentelles) auprès de masses qui ne peuvent pa
448
-être vaut-il mieux admirer un Robert Oppenheimer
pour
des raisons qui ont peu de rapport avec ses grands mérites scientifiq
449
uter le livre, dès qu’il devient assez bon marché
pour
permettre de très grands tirages. La grande question qui se pose est
450
ué à préparer un vaste public entièrement nouveau
pour
l’audition de la musique sérieuse donnée par la radio et la télévisio
451
pte aujourd’hui 90 000 membres, lecteurs nouveaux
pour
la plupart, recrutés, détectés à domicile, et qui ont pris l’habitude
452
endre de grandes masses nouvelles plus réceptives
pour
la culture. Tout concourt à encourager les producteurs de mass médias
453
tion de leur succès commercial et de leur utilité
pour
la cause de l’Europe. Enfin, n’oublions pas le problème particulier d
454
es autres travaux spécialisés, il s’agit de créer
pour
eux un système d’édition et de distribution à l’échelon européen. ⁂ C
455
et de distribution à l’échelon européen. ⁂ C’est
pour
tenter de répondre à ces questions nouvelles que le Centre européen d
456
assemblée générale doit être exercée tour à tour,
pour
un an, par chacun des membres du pool. Le secrétariat est assuré par
457
tel autre livre peut paraître important ou utile
pour
la cause européenne, mais peu « vendable » en général, ou impossible
458
et tolérante, chez les membres de l’association.
Pour
réelles et inévitables qu’elles soient, ces difficultés ne sauraient
459
ns et Slaves, dont l’apport trop souvent méconnu (
pour
avoir été trop souvent exagéré jusqu’à l’absurde par les propagandes
460
awson et G. de Reynold, s’attache à cette période
pour
mieux mettre en lumière la « maturité » qu’elle prépare, et qu’inaugu
461
ue de reprocher à un auteur ce qu’il n’a pas dit,
pour
mieux passer sous silence l’essentiel de ce qu’il voulait dire, surto
462
c de l’Europe jusqu’au drame de la lutte actuelle
pour
notre union, à travers 27 siècles de pensée où le sublime voisine ave
463
outes les autres civilisations. Effort unique, et
pour
longtemps insurpassable, qui mérite d’être lu par tous les militants
464
, elle a donné au monde tout ce qu’elle inventait
pour
elle-même. Elle a donné son nationalisme, son idée du droit des peupl
465
x grands auteurs de systèmes de l’Histoire ; mais
pour
ne pas les imiter. A-t-on remarqué que les génies systématiques sont
466
it à voir dans l’Europe « la fin de l’Histoire ».
Pour
tous les autres, le mot fin ne signifie pas but mais décadence et chu
467
EC. Il existe en effet trois méthodes principales
pour
agir sur l’opinion. La première consiste à créer des institutions, qu
468
entre. Nous n’avons pas cessé de le répéter ici :
pour
faire l’Europe, il faut faire de l’Europe. Il faut faire des Européen
469
dans l’avenir plus encore que dans le passé. Mais
pour
éveiller cette conscience, il faut aller jusqu’à ses sources collecti
470
culture, laquelle offrait les crédits nécessaires
pour
le lancement des expériences. Un an plus tard, les travaux préparatoi
471
. Bulletin du Centre européen de la culture : «
Pour
une éducation européenne » , Genève, n° 4, avril-mai 1956. ce. Roug
472
EC et son département de l’éducation se donneront
pour
tâche, désormais, de seconder et de coordonner les efforts qui se man
473
a fin du siècle dernier, on l’oppose fréquemment,
pour
mieux le préciser, au terme de civilisation. (Mais Français et Allema
474
à tout faire des propagandes de guerre en 1914.)
Pour
nous, qui ne sommes d’aucun parti nationaliste, s’il fallait prendre
475
elle n’est pas un luxe, mais une nécessité vitale
pour
tous nos peuples. En effet, leur niveau de vie et leur statut social
476
ns anticiper le dépassement. Nous travaillons ici
pour
la plus grande Europe, pour elle seule, à son seul service, conscient
477
Nous travaillons ici pour la plus grande Europe,
pour
elle seule, à son seul service, conscients de servir du même coup la
478
stement de voir plus loin, de préparer le terrain
pour
une plus vaste union. Où sont les obstacles majeurs à cette union ? O
479
de rayonnement mondial. Coordonner à l’intérieur,
pour
mieux représenter à l’extérieur. CENTRE, à l’inverse du mot cultur
480
donc justifié la raison d’être de l’institution —
pour
ceux qui savent, tout au moins ; plus rarement, il est vrai, aux yeux
481
u Monde, elle doit en rester le Laboratoire, tant
pour
les sciences (économie incluse) que pour les idées politiques, social
482
re, tant pour les sciences (économie incluse) que
pour
les idées politiques, sociales, morales et philosophiques. Elle le do
483
sociales, morales et philosophiques. Elle le doit
pour
le reste du Monde comme pour elle-même. Car une fédération de peuples
484
hiques. Elle le doit pour le reste du Monde comme
pour
elle-même. Car une fédération de peuples embarqués pour un même desti
485
lle-même. Car une fédération de peuples embarqués
pour
un même destin, qui négligerait encore la recherche d’avant-garde et
486
able et parfois hostile, l’Europe reste sans voix
pour
définir ses idéaux et affirmer sa vocation dans le monde actuel. Il y
487
poussent dans le même sens. Rien de plus efficace
pour
unir nos élites que la confrontation de leurs diversités avec d’autre
488
CEC, parce qu’il a su durer et préparer des voies
pour
le temps, désormais venu, où la situation générale permettrait de plu
489
toute éducation Quel est le but de l’Éducation
pour
les Européens du xxe siècle ? Et spécialement pour vous, futurs maît
490
ur les Européens du xxe siècle ? Et spécialement
pour
vous, futurs maîtres de classes du primaire et du secondaire ? Nous s
491
e constituent les prétextes généralement invoqués
pour
ne pas reposer la question des fins — objectivité scientifique, routi
492
n dressage de l’individu, toute l’opération ayant
pour
but de rendre les croyances, conduites et réflexes, conformes aux can
493
rôle de la danse dans la culture hindoue. Danser,
pour
un Indien, c’est « s’inscrire dans le jeu circulaire de la terre et d
494
uelque loi de l’Histoire, devait abandonner l’une
pour
adopter l’autre, et que par suite l’autorité serait quelque chose de
495
d’enseignement tendent régulièrement à économiser
pour
l’élève l’effort de l’intelligence, de la mémoire et de l’attention.
496
hools), ou au plus tard dès 5 ans (Kindergarten),
pour
le garder jusqu’à 18 ans, et cela non seulement pendant les leçons ma
497
un des 800 instituts techniques existant en URSS (
pour
33 universités seulement). L’éducation technique se divise en cinq br
498
ions. Le plan d’étude est rigoureusement prescrit
pour
chaque spécialité : l’élève n’a aucun droit d’option et il n’existe p
499
dans le choix s’oppose l’absence totale de choix
pour
l’individu. Au respect de la personnalité enfantine ou juvénile pouss
500
eux comme la mode, mais comme elle, contraignante
pour
l’esprit. Ainsi d’une part, la liberté anarchique aboutit au conformi
501
t de toute éducation non seulement en Europe mais
pour
l’Europe. J’ai marqué trois tendances pratiquement dominantes dans ce
502
un cadre de références, dessiné à grands traits.
Pour
illustrer cette première partie de mon exposé, j’aurai recours à une
503
a colombe européenne, elle, sait qu’elle a besoin
pour
voler de la résistance de l’air, mais elle n’a pas reçu de « programm
504
ire l’homme à la fois libre et responsable, libre
pour
accomplir sa vocation, et engagé par cette vocation dans une communau
505
qu’il faut au jeune enfant un dressage suffisant
pour
lui permettre, un jour, de se débrouiller seul, de chasser pour son c
506
ttre, un jour, de se débrouiller seul, de chasser
pour
son compte. Un Soviétique russe ou chinois eût invoqué le rendement t
507
« correction » formaliste et vexante, et non pas
pour
avoir la paix vous-même, mais pour favoriser la paix de leur esprit e
508
te, et non pas pour avoir la paix vous-même, mais
pour
favoriser la paix de leur esprit et les moyens d’abord physiques de c
509
ncres — Einstein fut un cancre à l’école, renvoyé
pour
indiscipline — et en revanche, de favoriser les meilleurs, de les pou
510
des élèves. Mais elle ne doit pas perdre de vue,
pour
autant, la nécessité fondamentale de maintenir un équilibre entre la
511
n, l’inquiétude spirituelle sont plus créatrices,
pour
les sciences mêmes, que les cours de sciences et de technologie, indi
512
qui peut seule nous dicter les méthodes adéquates
pour
le rejoindre. « En toutes choses, il faut considérer la fin », dit le
513
ier, unique, de l’éducation européenne, éducation
pour
la personne ? Il y a un saut à opérer. Le général ne conduit pas au p
514
leurs sujets. Seul, le régime démocratique exige,
pour
fonctionner, d’être compris par la majorité des habitants du pays où
515
pas besoin d’être exhaustive ou « scientifique »
pour
être significative. Elle ne vise qu’à situer le problème d’une format
516
ité propose la création d’un aérodrome. Vous êtes
pour
, vous êtes contre, pourquoi ? Suit une analyse très vivante des argum
517
d’institutions. Est-ce à dire qu’aux USA tout est
pour
le mieux dans le meilleur enseignement civique du monde ? Les América
518
s au niveau primaire et secondaire, le rapporteur
pour
les États-Unis se fait l’écho de deux séries de critiques généralemen
519
es que l’interdépendance mondiale, la coopération
pour
la paix, la révolution scientifique, la poussée démographique, les co
520
rine capitaliste » officielle et imposée, et cela
pour
l’excellente raison que l’Ouest n’est pas « capitaliste » de la même
521
ne disent pas qu’il communique un intérêt vivant
pour
la chose publique, et cela doit nous inquiéter ; enfin et surtout, il
522
te à son instigation que Retinger quitte Cracovie
pour
faire des études de lettres en Sorbonne. Il arrive à Paris en 1906. I
523
e Rutland récoltant de précieux appuis politiques
pour
ses premières campagnes en faveur de l’indépendance polonaise. On le
524
pays qui offre les meilleures chances à l’action
pour
laquelle il n’a cessé de se préparer, à travers ses années nomades, s
525
ses années nomades, studieuses et brillantes.
Pour
la Pologne : débuts politiques Essayons de nous représenter la sit
526
ues du voyage, repart dans la nuit, sous la lune,
pour
un pèlerinage aux monuments sacrés de l’ancienne capitale royale. Dan
527
de gagner au plus vite la France et l’Angleterre,
pour
y représenter la cause de l’indépendance polonaise « sans aucun espri
528
gé d’une mission politique de première importance
pour
sa patrie. Mais cette mission, il devra l’accomplir en passant d’abor
529
le personne capable de lui donner un sauf-conduit
pour
se rendre à Vienne est le général Hoffmann, commandant la région de L
530
t de police, lui donne alors le permis nécessaire
pour
se rendre à Vienne, où le ministère de la Guerre lui accordera un vis
531
tinger déclare en français qu’il lui faut un visa
pour
la France, et que son nom est là, sur le passeport… Après beaucoup d’
532
du dîner. Retinger insiste auprès d’un secrétaire
pour
parler à l’ambassadeur en personne. D’autres fonctionnaires, de plus
533
ionné, le Commandant fait évacuer un compartiment
pour
Retinger, qui trois jours plus tard atteint sans encombres la Suisse.
534
base d’opérations. Pendant qu’il attend le train
pour
Londres, à la gare Saint-Lazare, vers 3 h du matin, un autre jeune «
535
té polonaise », remarque-t-il non sans fierté.
Pour
la Pologne : succès et revers Enfin de retour à Londres, Retinger
536
s Enfin de retour à Londres, Retinger se donne
pour
mission : 1° de pénétrer dans les cercles intimes du gouvernement, po
537
énétrer dans les cercles intimes du gouvernement,
pour
les influencer en faveur d’une Pologne libre, et 2° de secourir les P
538
usse restent libres de circuler chez les Alliés.)
Pour
atteindre ces deux objectifs, Retinger ne dispose ni des fonds nécess
539
ais d’Amérique sont prêts à prendre fait et cause
pour
les Alliés, si ceux-ci garantissent la libération de la Pologne. De c
540
complètement, Retinger tire des leçons décisives
pour
la suite de sa carrière. Il est intéressant de relever les motifs qu’
541
oyais que du seul fait que je luttais honnêtement
pour
de bons principes, tout le monde allait les accepter de même. Je ne c
542
lait. Aujourd’hui, j’estime que ce fut une chance
pour
moi de recevoir une telle leçon au début de mon activité internationa
543
nt un tirage de 250 000 exemplaires, sensationnel
pour
l’époque. (Clemenceau lui-même lui consacre un article.) Négociati
544
r de rempart à l’Europe contre l’expansion russe.
Pour
ces raisons patriotiques et politiques, et par goût de l’aventure san
545
: — Mon cher Joseph, j’ai de mauvaises nouvelles
pour
vous. Je pense que vous feriez mieux de quitter la France. — Et pourq
546
Il était 11 h du matin.) — Il y a un train à 16 h
pour
l’Espagne. — Très bien, je m’en irai à 16 h… Je téléphonai à quelques
547
e m’en irai à 16 h… Je téléphonai à quelques amis
pour
annoncer mon départ, et à la Gare de Lyon j’eus le plaisir d’être sal
548
inger réussit enfin à obtenir à crédit un passage
pour
La Havane, sur un petit cargo en très mauvais état. Le capitaine du «
549
faire voir tout ce qu’on pouvait voir de la ville
pour
4 dollars, et descendit à l’hôtel sans un sou en poche. À la réceptio
550
aussitôt séduit. La situation du Mexique luttant
pour
son indépendance réelle contre le « colosse du Nord » s’identifia trè
551
ntre le « colosse du Nord » s’identifia très vite
pour
lui avec celle de la Pologne luttant pour se libérer de la Russie. Le
552
ès vite pour lui avec celle de la Pologne luttant
pour
se libérer de la Russie. Les nombreux traits de caractère mexicain qu
553
De fait, écrit-il, lorsque je quittai le Mexique
pour
de bon en 1936, le président Calles donna un dîner pour moi, au cours
554
e bon en 1936, le président Calles donna un dîner
pour
moi, au cours duquel il déclara, pour mon intense satisfaction, que j
555
na un dîner pour moi, au cours duquel il déclara,
pour
mon intense satisfaction, que j’étais le seul étranger qui, de son vi
556
. On comprend donc pourquoi, lorsque Retinger fut
pour
la première fois consulté par le gouvernement, il conseilla sans hési
557
n critiquant les tactiques employées par la suite
pour
la réaliser. Au désert et en prison De ces années mexicaines, d
558
t-on dit, une charrette l’attendrait sur la route
pour
le mener à San Antonio. Mais il lui faut traverser d’abord une étendu
559
mpartiment. Quatre heures plus tard le train part
pour
San Antonio, où notre vagabond finit par retrouver Morones, qui lui p
560
orones, qui lui paie un costume neuf et un billet
pour
Washington. Une fois dans la capitale, Retinger va trouver son ami Fe
561
piration organisée par les compagnies américaines
pour
forcer le Mexique à accepter leurs conditions. Le président demande à
562
e cette mission secrète par le président, il part
pour
Washington. À son passage à Saint-Louis, Missouri, il est arrêté et j
563
ous l’inculpation cette fois-ci d’être une charge
pour
l’administration américaine. Il a beau déclarer qu’il est entré aux É
564
payer. Les intérêts pétroliers sont prêts à tout
pour
maintenir Retinger à l’écart, jusqu’à ce que leurs plans se réalisent
565
1924, et qu’il obtient des secours internationaux
pour
les victimes syndicalistes de la dictature de Pilsudski. Durant la Se
566
internationale, de 1916 à 1924. En 1924, il tente
pour
la première fois, avec le parlementaire anglais E. D. Morel — dont il
567
a division de Norvège vient de rentrer en France,
pour
se voir engloutie dans le chaos de la débâcle de juin. Anglais et Pol
568
res ont perdu sa trace. Retinger demande un avion
pour
aller à la recherche de son chef. Il connaît Sikorski depuis 1916. Ma
569
hé auprès du général, alors président du Conseil,
pour
essayer de prévenir une campagne militaire que la Pologne semble prêt
570
e juin 1941, Sir Stafford Cripps rentra de Moscou
pour
convaincre le gouvernement de l’imminence d’une attaque d’Hitler cont
571
à le croire. Retinger rédigea aussitôt un mémoire
pour
Eden, suggérant qu’un accord fût rapidement conclu entre la Pologne e
572
ger du côté polonais, et par l’ambassadeur Maïski
pour
l’URSS, avec la constante collaboration de M. Eden. Sir Stafford Crip
573
l’histoire d’une partie de l’Europe si importante
pour
le reste du monde. Je me sens honoré d’en être le témoin. » À ce mome
574
ce moment, sa voix se brisa, écrit Retinger, « et
pour
la première fois, je le vis pleurer ». De fait, le traité plaçait les
575
la nécessité d’aller lui-même en Pologne occupée,
pour
y expliquer de vive voix la politique suivie par le gouvernement en e
576
politique suivie par le gouvernement en exil, et
pour
se familiariser davantage avec l’état d’esprit de la résistance polon
577
f du SOE50, de lui fournir les moyens nécessaires
pour
cette mission. Pour des raisons de sécurité, Retinger fut d’abord cac
578
ournir les moyens nécessaires pour cette mission.
Pour
des raisons de sécurité, Retinger fut d’abord caché dans une petite v
579
maines à attendre que la météo permette le départ
pour
la Pologne, n’ayant d’autre passe-temps que la lecture de Platon, dan
580
et avait toujours éprouvé une répugnance marquée
pour
les efforts physiques. Il avait donc refusé tout entraînement autre q
581
s par un mal qui devait le laisser à demi infirme
pour
le reste de ses jours. Descendant d’un tram près de son domicile clan
582
ne pourrait aller le voir : on choisit un hôpital
pour
les pauvres atteints de maladies vénériennes. Horrifié par l’entourag
583
se laisser baigner ! Mais bientôt, il s’arrangea
pour
recevoir malgré tout des visiteurs. Quand vint le moment de son retou
584
e un bagage dans un train archiplein, en partance
pour
Cracovie. Comme on ne trouvait pas de place pour le coucher, le jeune
585
pour Cracovie. Comme on ne trouvait pas de place
pour
le coucher, le jeune Celt, qui l’accompagnait avec un infirmier, alla
586
allemand et le pria de faire vider une banquette
pour
un pauvre vieil homme gravement malade. Le lendemain matin, le train
587
s de là, et qu’un appareil de chasse s’était posé
pour
quelques minutes, l’après-midi même, sur la piste préparée pour l’avi
588
minutes, l’après-midi même, sur la piste préparée
pour
l’avion anglais. Cependant, l’opération ne pouvait être retardée. L’a
589
Dans une note biographique préparée par J.H.R.
pour
un homme d’État scandinave, je trouve ceci : Après la guerre, je réu
590
Trade. De la sorte, il me fut possible d’obtenir
pour
mon pays 15 kilomètres de ponts Bailey et Everall, un million et demi
591
ustensiles de cuisine, des machines-outils, etc.,
pour
une somme totale d’environ 4 millions de livres. La générosité du gou
592
on par ordre du gouvernement polonais. Les notes
pour
les Mémoires précisent que M. Celt, le compagnon de J.H.R. dans sa mi
593
ou. Celt réussit à fuir plus tard en Autriche.
Pour
l’Europe La guerre finie, l’indépendance polonaise reconquise sur
594
s, Retinger ne voyait plus ce qu’il pouvait faire
pour
son pays, dans le cadre de la politique nationale intérieure, et il j
595
il jugeait inefficace toute action menée en exil
pour
modifier cette politique. L’ultime salut de la Pologne ne pouvait ven
596
lui fallut jusqu’au bout s’appuyer sur quelqu’un
pour
franchir une marche, ses jambes obéissant mal à sa volonté) il entrep
597
s étrangères des gouvernements en exil à Londres,
pour
discuter avec eux les perspectives d’une union de l’Europe après la g
598
Raczynski, Jan Masaryk, Hubert Ripka et M. Ninčic
pour
les pays de l’Est, et pour ceux de l’Ouest, MM. P.-H. Spaak, van Klef
599
ert Ripka et M. Ninčic pour les pays de l’Est, et
pour
ceux de l’Ouest, MM. P.-H. Spaak, van Kleffens et Kerstens, Trygvie L
600
x de voyages incessants, dont chacun représentait
pour
lui une dure épreuve physique, J.H.R. créait des sections de la Ligue
601
ales de Robert Bichet, et le Mouvement socialiste
pour
les États-Unis d’Europe d’André Philip, allaient tenter de faire péné
602
ontrepartie sur le continent : le Comité français
pour
l’Europe unie (René Courtin, Paul Reynaud), états-majors formés de pe
603
les auspices du Comité de liaison des mouvements
pour
l’Europe unie, qui était en train de prendre corps. Aucune décision f
604
re un jour les centaines de démarches nécessaires
pour
la faire aboutir en temps utile. Quelques mois plus tard — en janvier
605
si ? J’acceptai donc d’entrer dans la combinaison
pour
tenter d’y mettre un peu d’ordre. Retinger avait bien joué. Il sentai
606
industriels, et les chefs de tous les mouvements
pour
l’Europe unie, fédérée ou confédérée. Ce ne fut pas un congrès comme
607
transforme le Comité international des mouvements
pour
l’Europe unie en Mouvement européen et il en devient le secrétaire gé
608
aujourd’hui et que le grand public européen tient
pour
toutes naturelles, n’eussent probablement pas vu le jour. Certes, ce
609
nt il vint me chercher à Ferney, en février 1948,
pour
m’embarquer dans cette longue entreprise, et me persuader de tenter l
610
uvelle Conférence européenne de la culture, ayant
pour
mission d’établir le bilan d’une douzaine d’années d’activités à l’in
611
éenne a sa résidence en Suisse. C’est un avantage
pour
les autres, mais aussi pour les Suisses ! » Puis, se tournant vers le
612
se. C’est un avantage pour les autres, mais aussi
pour
les Suisses ! » Puis, se tournant vers les membres suisses du Conseil
613
vec la Croix-Rouge, et c’est une raison de fierté
pour
tous les Suisses. » Le soir même, dînant seul avec nous, il se vantai
614
e retrouvait partout où des hommes étaient réunis
pour
agir au nom d’une idée — l’indépendance polonaise et l’action syndica
615
objectifs du groupe n’étaient pas toujours clairs
pour
beaucoup de ceux qui en faisaient partie, mais les résultats finissai
616
sive, unissant toutes les qualités indispensables
pour
passer inaperçue aux yeux des historiens futurs. (Puisse le petit ouv
617
Pour
un Dialogue des cultures [Note liminaire] (avril 1962)cm Dès les p
618
de l’Asie ; 3° que la meilleure méthode possible
pour
favoriser les unions régionales sans fomenter du même coup des nation
619
avoir fourni les moyens matériels indispensables
pour
initier cette ambitieuse et nécessaire action d’avenir, pour réunir u
620
r cette ambitieuse et nécessaire action d’avenir,
pour
réunir un premier colloque interculturel et pour publier le compte re
621
pour réunir un premier colloque interculturel et
pour
publier le compte rendu de ses travaux. Le colloque s’est réuni à Ge
622
ve. cm. Rougemont Denis de, « [Note liminaire]
Pour
un Dialogue des cultures », Bulletin du Centre européen de la culture
623
», Bulletin du Centre européen de la culture : «
Pour
un Dialogue des cultures », Genève, avril 1962, p. 1-2.
624
ppartiennent, nourris de ces valeurs et y croyant
pour
l’essentiel ; mais également conscients des lacunes et maladies spéci
625
opre, par rapport au « challenge » que représente
pour
elle l’uniformisation croissante de la civilisation. II. Les motif
626
otifs du dialogue et ses difficultés spécifiques,
pour
chaque culture La nécessité du dialogue existe pour chacune de nos
627
chaque culture La nécessité du dialogue existe
pour
chacune de nos cultures, mais certains motifs varient de l’une à l’au
628
ope a besoin du dialogue avec les autres cultures
pour
une raison fondamentale : elle est elle-même une culture de dialogue,
629
bre croissant dans le monde ne sont pas préparées
pour
représenter l’Europe dans son ensemble : ils n’ont qu’une formation n
630
assez semblables (quoique à des degrés variables)
pour
chaque région. Quant aux motifs, ils sont sans doute très différents.
631
eur » Orient-Occident. Plan de dix ans, dès 1956,
pour
promouvoir une meilleure compréhension mutuelle entre les cultures de
632
devrait être mis à jour.) Société internationale
pour
les études comparées des civilisations, Salzbourg. (Premier congrès e
633
mbre prouvent l’immense curiosité des Occidentaux
pour
les autres régions de la planète, mais il serait imprudent d’affirmer
634
L. S. Senghor ou de J. Jahn sur l’Afrique noire,
pour
ne citer que quelques-uns des plus connus, initient le dialogue néces
635
ent le dialogue nécessaire, parce qu’ils prennent
pour
sujet réel la confrontation des cultures, considérées dans leur ensem
636
r des professeurs de diverses régions. Le Congrès
pour
la liberté de la culture a réuni deux vastes conférences sur « L’Aven
637
que. La Fondation européenne de la culture a pris
pour
thème de son congrès annuel de 1959, à Vienne, la formation européenn
638
ciété africaine de culture, une seconde rencontre
pour
1963 en Afrique. Enfin, de très nombreux colloques organisés par des
639
bourses d’études, colloques, suffisent en général
pour
la demande existante, et l’excèdent parfois. Les sources de documenta
640
nditions d’un vrai Dialogue des cultures, et ceci
pour
deux raisons principales : 1. Une addition de spécialités ne fait p
641
hui un grand vide. Il n’y a pas de relais utiles.
Pour
préparer des hommes d’État, des diplomates, des chargés de mission d’
642
ialistes sont de peu de secours : le temps manque
pour
les étudier, et ils ne sont pas assez actuels ou synthétiques. Pour p
643
et ils ne sont pas assez actuels ou synthétiques.
Pour
préparer des aides techniques, on manque d’écoles, de centres de form
644
és culturelles suffisamment définies ou homogènes
pour
pouvoir dialoguer utilement. Le terme d’Occident recouvre quatre ens
645
nd mieux soi-même en s’expliquant aux autres ; et
pour
répondre aux questions d’étrangers, on est amené à mieux se connaître
646
s même à se découvrir. Le problème n’existe guère
pour
des ensembles comme l’URSS et les USA, qui sont fortement intégrés so
647
ieur que vers l’extérieur. Il n’en va pas de même
pour
l’Europe, où l’on s’est efforcé depuis un siècle de former vingt « co
648
es diverses cultures ; b) d’institutions équipées
pour
organiser le dialogue, et pour permettre aux interlocuteurs responsab
649
titutions équipées pour organiser le dialogue, et
pour
permettre aux interlocuteurs responsables de s’informer, de se connaî
650
conomie ; — servir enfin d’instruments efficaces
pour
animer et nourrir le Dialogue des cultures. Pratiquement, on pourrait
651
s qualifications et leur disponibilité éventuelle
pour
tel ou tel congrès, stage, séminaire, voyage d’études. N.B. Plutôt q
652
3. Relais, « clearing houses », points d’appui
pour
l’organisation mondiale et pour l’animation du Dialogue des cultures
653
», points d’appui pour l’organisation mondiale et
pour
l’animation du Dialogue des cultures Dès que de tels centres fonct
654
ctionneraient, on saurait où l’on peut s’adresser
pour
recueillir des informations utiles de tous ordres, sur une région don
655
tact avec la culture vivante, et sont mal équipés
pour
répondre à des demandes personnelles ou à des questions portant sur l
656
ays et dans quelle ville ?) se poserait également
pour
chaque région. Il ne nous appartient pas de discuter ces problèmes da
657
c.) fournit un précédent qui peut être instructif
pour
d’autres régions, mutatis mutandis. De toute manière, il nous semble
658
— Il est trop tard, la sagesse a perdu la partie
pour
avoir négligé les conditions modestes et concrètes de tout succès. Ge
659
», Bulletin du Centre européen de la culture : «
Pour
un Dialogue des cultures », Genève, avril 1962, p. 5-18. co. Le text
660
colloque Vous remercier d’être venus à Genève
pour
ce colloque, ne sera pas simple affaire de routine. Je sais ce que re
661
ple affaire de routine. Je sais ce que représente
pour
chacun de vous le sacrifice de cinq ou six journées consacrées à voya
662
nées. Aucun des moyens que nous pouvions imaginer
pour
y faire face, ou que d’autres avaient déjà essayés, ne semblait propo
663
usieurs cultures, dans l’état présent des choses.
Pour
entreprendre une tâche aussi vaste que celle que nous envisageons, no
664
ravail ardu, mené par des centaines de personnes,
pour
débrouiller scientifiquement notre problème. Mais quoi ! Si nous étio
665
commencer à dialoguer ! Et s’il fallait se réunir
pour
plus de trois ou quatre jours, nous ne serions même pas une vingtaine
666
e et l’Europe, ou entre les musulmans et l’Inde —
pour
ne prendre que ces trois exemples — sont de nature politique avant to
667
saisir, et l’explorer sans retard. Nous le devons
pour
deux raisons principales. 1° Tout d’abord, parce que, en tant qu’inte
668
e chercherons donc pas ici à nous mettre d’accord
pour
dire tous la même chose, mais seulement à nous mettre d’accord pour d
669
même chose, mais seulement à nous mettre d’accord
pour
dialoguer, sur des principes fondamentaux. C’est cela seulement qui c
670
et plus efficace ? Nous sommes assez peu nombreux
pour
nous le permettre ici. Et nos objectifs nous y invitent : car nous vo
671
: Quels sont les motifs spécifiques du dialogue,
pour
chaque région ? Ceci nous demandera sans doute plus de temps. Car il
672
tout au moins de les traiter d’abord séparément,
pour
plus de clarté. Commençons donc par les motifs généraux du dialogue,
673
a même situation, et qui nous amène au dialogue —
pour
quelle raison ? Parce que cette technique, elle est sortie tout de mê
674
, ce premier dialogue est universel, et il s’agit
pour
nous de le maintenir en cet état, sinon nous aboutirons à des opposit
675
to cope with technology, chacun à notre manière,
pour
arriver à un développement harmonieux, et non pas à cette brisure, à
676
. cp. Rougemont Denis de, « [Interventions]
Pour
dialogue entre les cultures », Bulletin du Centre européen de la cult
677
», Bulletin du Centre européen de la culture : «
Pour
un Dialogue des cultures », Genève, avril 1962, p. 5-18. cq. On repr
678
arus depuis la dernière guerre. Le critère adopté
pour
établir cette liste est des plus simples : ont été cités les ouvrages
679
ne traitent que d’un de nos pays (sauf s’ils ont
pour
sujet les rapports de ce pays avec l’ensemble européen) ; ceux qui dé
680
du droit et de la politique, etc. Nous avons pris
pour
guide, dans ce classement, l’utilité pédagogique. J’entends par là qu
681
part de ces ouvrages : ils sont écrits à la hâte,
pour
« coller à l’actualité », et par suite entachés d’erreurs de faits, d
682
de modestie. Enfin et surtout, ils sont dépourvus
pour
la plupart de ce style de pensée créatrice qui serait seul capable d’
683
de Marché commun, ni donc de prétexte et d’objet
pour
cette littérature « d’actualité », qui vient toujours après ce que d’
684
ir, quitte à faire la leçon à ses initiateurs.
Pour
une politique des publications européennes Certes, il ne faut déco
685
e, entreprise par le CEC voici cinq ans, n’a rien
pour
les décourager. Si le pool Editeuropa, après un départ enthousiaste,
686
éditeurs membres. Les uns se trouvaient outillés
pour
publier de grands ouvrages d’art, les autres préféraient se limiter à
687
par le pool. Il est juste d’ajouter que l’intérêt
pour
les publications « européistes » s’est fortement accru depuis deux an
688
émontré la rentabilité de l’édition en pool, mais
pour
une seule espèce de livres qui sont de grands volumes illustrés. De m
689
te dont nous publions aujourd’hui l’analyse avait
pour
objectif bien défini d’étudier le terrain sur lequel allait se dévelo
690
gne d’éducation civique européenne et son horaire
pour
les années 1962 et 1963. Le plan comportait les étapes suivantes : 1.
691
ropéenne. 2. Réunion d’un séminaire international
pour
examiner les méthodes de la campagne. 3. Élaboration d’un guide du ma
692
ide du maître actuellement en cours de rédaction (
pour
paraître en 1964) et le programme de plusieurs stages internationaux.
693
pe. Partout, on dit attendre une aide européenne,
pour
résoudre des tâches nationales, et qui étaient même, naguère, le doma
694
Pour
une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre [Avant-propos] (
695
égions. Mon ami Roger Bigonnet n’a pas oublié que
pour
devenir membre de l’Association européenne des festivals de musique,
696
hèse. cv. Rougemont Denis de, « [Avant-propos]
Pour
une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre », Bulletin du C
697
», Bulletin du Centre européen de la culture : «
Pour
une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre », Genève, juill
698
Pour
une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre [interventions]
699
d’aujourd’hui consiste à supprimer nos divisions
pour
donner leur jeu normal à nos diversités. L’effort entrepris ici par M
700
qu’elle nous jette. Ceci étant valable également
pour
l’Occident, bien que l’Occident ait une tradition d’adaptation à la t
701
tion. Mais nous sommes tombés d’accord, à Genève,
pour
penser que la technique est un progrès, en ce sens qu’elle augmente à
702
s de la culture et ses chances, ses possibilités.
Pour
n’en donner qu’un exemple, que tout le monde connaît, je dirai que, g
703
que je pense que la technique signifie un progrès
pour
le développement de la culture, et je souligne l’ambiguïté de ce mot
704
ion résultant de la technique n’est pas un danger
pour
la culture, étant entendu, d’autre part, que la technique apporte bea
705
re ? La spécialisation est certainement un danger
pour
le spécialiste, dans la mesure où cela le ferme à tout autre domaine
706
it littéralement un travail insensé. Il est perdu
pour
la culture qui est, en fin de compte — je crois que c’est la définiti
707
faut bien le signaler, n’est pas moins dangereuse
pour
la technique elle-même que pour la culture. Pour la technique et pour
708
moins dangereuse pour la technique elle-même que
pour
la culture. Pour la technique et pour le développement scientifique,
709
pour la technique elle-même que pour la culture.
Pour
la technique et pour le développement scientifique, une spécialisatio
710
le-même que pour la culture. Pour la technique et
pour
le développement scientifique, une spécialisation trop poussée et fer
711
ous-spécialités, sans aucune possibilité d’option
pour
les étudiants, ils en sont venus à restaurer les études générales ; à
712
nvention, à restaurer les études générales. Ceci,
pour
les meilleurs, pour les créateurs. Il reste évidemment le danger que
713
r les études générales. Ceci, pour les meilleurs,
pour
les créateurs. Il reste évidemment le danger que la spécialisation né
714
caste, de sous-hommes qui ne seraient éduqués que
pour
une seule opération-modèle ou un seul geste, comme les ouvriers à la
715
n point de vue humaniste, mais qu’ils sont vitaux
pour
la technique et par suite pour l’industrie elle-même. Pas de bonne te
716
qu’ils sont vitaux pour la technique et par suite
pour
l’industrie elle-même. Pas de bonne technique sans une culture vivant
717
vivante et créatrice sans un support économique.
Pour
illustrer ce deuxième point, le support économique indispensable au d
718
fait pertinente dans le cas présent, d’un phare,
pour
définir une métropole culturelle et économique. Je trouve cette image
719
à-dessus, il n’y a pas de meilleur investissement
pour
les grandes industries. Une métropole digne de ce nom devrait donc fi
720
’on fait comparaître les dirigeants de fondations
pour
leur poser des questions ennuyeuses sur leur politique, tout se passe
721
faitement admise et considérée comme bénéficiaire
pour
l’ensemble des États-Unis. Il s’agirait d’obtenir des conditions anal
722
te en Europe quelques 400 fondations culturelles,
pour
la plupart peu connues, et très spécialisées. L’étude d’un projet de
723
r. cr. Rougemont Denis de, « [Interventions]
Pour
une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre », Bulletin du C
724
», Bulletin du Centre européen de la culture : «
Pour
une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre », Genève, juill
725
Campagne
pour
l’Europe des citoyens (septembre 1964)cw L’Europe commence par l’o
726
uropéen : l’École. Car l’Europe fait des citoyens
pour
ce qu’elle veut. Elle est chargée par nos États de faire des citoyens
727
e est chargée par nos États de faire des citoyens
pour
la nation. Et l’on sait qu’elle y a bien réussi, mais que nous l’avon
728
ndiales. Pourquoi n’en ferait-elle pas aussi bien
pour
l’Europe, et pour la paix européenne ? Pour sortir du cercle vicieux
729
n’en ferait-elle pas aussi bien pour l’Europe, et
pour
la paix européenne ? Pour sortir du cercle vicieux où les sceptiques
730
bien pour l’Europe, et pour la paix européenne ?
Pour
sortir du cercle vicieux où les sceptiques se croyaient enfermés, des
731
première réunion s’est tenue à Genève en mai 1961
pour
étudier les possibilités de l’enseignement d’un civisme européen. Ell
732
voir : 1° Un désintéressement flagrant des élèves
pour
la chose publique et leçons qui s’y rapportent ; 2° Une carence de l’
733
ers pays des centaines de milliers d’enseignants.
Pour
les atteindre, par où fallait-il commencer ? Par un regroupement de c
734
politique, arts, sciences, littérature, langues.
Pour
organiser ces stages, on a recherché l’appui des gouvernements, des a
735
nçais) 1963. cw. Rougemont Denis de, « Campagne
pour
l’Europe des citoyens », Bulletin du Centre européen de la culture :
736
pas du tout géographe, donc pas du tout compétent
pour
introduire le stage d’aujourd’hui : je voudrais seulement vous dire,
737
diverses, et incapables de plus jamais s’entendre
pour
accomplir leur dessein. En effet, chacun des groupes exerçant une mêm
738
lus (comme on le faisait il y a quelques siècles)
pour
répondre à des besoins certains et à des nécessités limitées de cette
739
léry, l’interprétation de Dante me paraît valable
pour
le monde moderne tout entier. Et à l’intérieur de l’Europe, elle fait
740
e tour du Savoir, tellement démesurée qu’il faut,
pour
l’édifier, diviser maîtres d’œuvre et ouvriers en équipes spécialisée
741
rique d’égalité, au lendemain de l’ère coloniale.
Pour
le moment et pour des décennies encore, c’est la culture occidentale
742
u lendemain de l’ère coloniale. Pour le moment et
pour
des décennies encore, c’est la culture occidentale qui domine tout, u
743
he, tout interfère, tout coopère ou tout se mêle,
pour
le meilleur et pour le pire. Arrêtons-nous quelques instants pour nou
744
tout coopère ou tout se mêle, pour le meilleur et
pour
le pire. Arrêtons-nous quelques instants pour nous demander quelles s
745
et pour le pire. Arrêtons-nous quelques instants
pour
nous demander quelles sont les causes, le moteur et l’agent de ce mou
746
les ! — de l’esclavage. Le Droit des gens valable
pour
toute race, est une création de l’Europe, durant l’époque colonialist
747
echniques et procédés, et l’on se réclame, fût-ce
pour
les retourner contre l’Europe, de ses doctrines politiques et sociale
748
ujourd’hui. Ces données numériques, que je prends
pour
images, sont probablement vraies en gros dans le domaine des sciences
749
à ce que l’accroissement même du savoir entraîne
pour
conséquence la division de l’esprit et l’accroissement de l’ignorance
750
e, ne sachant plus s’expliquer les uns aux autres
pour
quelles fins ils l’avaient entreprise. Mais l’Université, dans nos pa
751
nt besoin d’elle. Si elle est devenue trop petite
pour
ses tâches immédiates, qu’on l’agrandisse ! Les crises de croissance
752
s crises de croissance n’ont jamais été mortelles
pour
les administrations : elles représentent au contraire leur régime nor
753
gênante — car nous voici de moins en moins armés
pour
y répondre. Le problème qu’on soulève ici, et qui est celui du princ
754
ements particuliers et divergents. L’originalité,
pour
elles, n’est pas vertu, mais atteinte à l’ordre sacré — ou simple err
755
air qu’une Asie qui tenait la matière et le corps
pour
essentiellement illusoires n’allait pas perdre à leur étude le meille
756
ds ici mon exemple du physicien et du théologien.
Pour
répondre à l’hindou qui interroge l’Occident sur son obsession de l’H
757
scures, un sujet qui demanderait de gros ouvrages
pour
être exposé sérieusement. Ce qu’il m’importe de marquer par cet exemp
758
sa forme fédéraliste, non unitaire, que je tiens
pour
la seule possible et désirable. ⁂ Comment résoudre ce problème dans l
759
réfréner la spécialisation. Je la tiens également
pour
illusoire. Certes, on peut soutenir que la spécialisation du savoir,
760
actif avec, disons, la psychologie au sens large,
pour
jeter les bases d’une science beaucoup plus compréhensive61 ». Et cha
761
de la division du savoir en langages spécialisés.
Pour
y répondre, il faut envisager la création d’instituts ou de centres d
762
du Tout. Vraiment européenne, puisqu’elle aurait
pour
fin de recréer l’union dans la diversité, qui est la formule de notre
763
c’est très peu de chose plus une culture. Quatre
pour
cent des terres du globe multipliées par une culture qui a fait le mo
764
tives qui se dessinent, aux États-Unis notamment,
pour
faire de la mathématique un substitut moderne au latin de jadis, la n
765
, puis en congrès de plus en plus spectaculaires,
pour
affirmer leur volonté d’empêcher le retour de nos guerres nationales,
766
établissement d’un équilibre mondial, et trouvent
pour
cela les moyens d’une aide conçue de telle manière qu’elle n’augmente
767
ni démissionnaire, ni agressive ni masochiste, et
pour
laquelle l’universalisme ne signifie plus l’ambition naïve d’imposer
768
une certaine idée unitaire, rationaliste et tenue
pour
seule « normale » de l’homme, mais au contraire l’idée d’un pluralism
769
mateurs s’est réuni à Genève et à Paris dès 1961,
pour
faire du « brainstorming », puis pour tenter d’établir le programme d
770
s dès 1961, pour faire du « brainstorming », puis
pour
tenter d’établir le programme d’un congrès, marquant avec éclat la pr
771
ne les tiennent pas, au fond et systématiquement,
pour
supérieures à la nôtre, par une sorte de réflexe de surcompensation.
772
ce de leurs vertus fondamentales et se concertent
pour
adopter une politique commune. Les uns nous mettent en garde contre n
773
revanche, à ceux qui affirment contre l’Europe et
pour
lui faire la leçon, que toutes les cultures sont également valables,
774
ine de l’Absolu et de l’Âme impersonnelle qui eut
pour
effet immédiat de ralentir et presque de bloquer tout le processus éc
775
tes, manger leurs vaches et continuer à les tenir
pour
sacrées. Il y a plus grave encore et l’on y viendra avec les rapports
776
e lien entre culture et civisme n’est pas évident
pour
tous les Européens d’aujourd’hui, et leur paraît à première vue un pe
777
sse du cercle familial, professionnel et communal
pour
commencer, et ensuite des cercles plus vastes de la région et de la n
778
nnelle. Juridiquement, un homme ne peut être tenu
pour
responsable que si l’on peut démontrer qu’il était libre au moment où
779
et ne saurait être vraiment libre, si ce n’était
pour
faire quelque chose ou pour refuser de faire quelque chose, le libre
780
libre, si ce n’était pour faire quelque chose ou
pour
refuser de faire quelque chose, le libre choix de cet acte ou de cett
781
t s’actualise dans la responsabilité, que ce soit
pour
le bien ou pour le mal, pour l’honneur ou pour le châtiment. L’irresp
782
ns la responsabilité, que ce soit pour le bien ou
pour
le mal, pour l’honneur ou pour le châtiment. L’irresponsable n’est pa
783
abilité, que ce soit pour le bien ou pour le mal,
pour
l’honneur ou pour le châtiment. L’irresponsable n’est pas libre, et c
784
it pour le bien ou pour le mal, pour l’honneur ou
pour
le châtiment. L’irresponsable n’est pas libre, et celui qui agit sous
785
ns de base résultent des conséquences importantes
pour
l’éducation européenne. Alors que l’éducation dans les civilisations
786
viens de donner du civisme. En effet, la culture
pour
un Européen, c’est sa participation au trésor commun des œuvres créée
787
orthodoxes n’est pas sa fin, comme elle le serait
pour
un danseur hindou, par exemple, qui doit exécuter exactement les rite
788
emple, qui doit exécuter exactement les rites, ou
pour
un peintre officiel sous Staline. L’imitation, en Europe, n’est qu’un
789
Renaissance donc, le créateur européen est celui
pour
qui l’art n’est plus seulement l’illustration des vérités orthodoxes,
790
s exigences de la communauté. Les vertus requises
pour
maintenir cet équilibre en tension sont les mêmes dans les deux cas,
791
re, d’architecture, de philosophie ou de science,
pour
ne rien dire de la religion qui les inspira toutes au départ, il n’es
792
formule européenne. Voilà pourquoi notre Campagne
pour
l’éducation civique des jeunes Européens doit comporter une campagne
793
des jeunes Européens doit comporter une campagne
pour
l’éducation artistique des futurs citoyens — et peut-être même, doit-
794
st à cause de Racine qu’on parle du Grand Siècle,
pour
désigner une période des plus sombres de l’histoire, en France. Il ne
795
ions, croyances du milieu, etc., mais ils sont là
pour
tous, et lui seul en tire cette œuvre qui nous intéresse, non telle a
796
ix faire de l’enseignement un moyen de propagande
pour
l’union politique de l’Europe : ce serait contraire à notre idée de l
797
met l’accent sur la mauvaise syllabe, il s’endort
pour
l’éternité… Les écrits hindous (ou aztèques, incas, mandarins, aujour
798
s mutuels dans l’ère moderne. Ce n’est pas le cas
pour
l’Inde, encore moins pour la Chine, dont souvent les « grandes langue
799
ne. Ce n’est pas le cas pour l’Inde, encore moins
pour
la Chine, dont souvent les « grandes langues » (quatorze en Inde) son
800
L’anglais, selon lui, est la langue la plus riche
pour
un poète, parce qu’elle combine la plus grande diversité de sources e
801
ue les nations soient en même temps mal adaptées (
pour
dire le moins) à l’évolution de notre société, la preuve incontestabl
802
final, logique, normal et inévitable du progrès.
Pour
dissiper cette illusion, il faudrait enseigner dans nos écoles un min
803
ale de l’humanité et des formes politiques, assez
pour
rappeler d’où viennent la nation, l’État, et l’État-nation qui est né
804
ues sur toutes les places. « Il faut une religion
pour
le peuple » assure-t-on, et comme ce n’est plus guère le christianism
805
et se veut fermé, complet, suffisant en soi tant
pour
sa culture que pour son économie, et seul juge non seulement de ses i
806
omplet, suffisant en soi tant pour sa culture que
pour
son économie, et seul juge non seulement de ses intérêts mais de ceux
807
re de démission de la CECA). Ils sont trop petits
pour
se défendre seuls, même avec l’aide d’une petite ou moyenne force de
808
. Ils sont trop petits dans le domaine économique
pour
répondre au « défi américain » — cela n’a plus à être démontré — mais
809
in » — cela n’a plus à être démontré — mais aussi
pour
répondre au défi du tiers-monde, c’est-à-dire de tous ces États-natio
810
s, et qui vivent mal… Enfin, ils sont trop petits
pour
agir politiquement au niveau des empires véritables qui dominent notr
811
s véritables qui dominent notre monde, et surtout
pour
résister à la satellisation politique ou économique. Par quoi ils ma
812
ons unitaires sont tous trop grands : trop grands
pour
pouvoir assurer le développement de toutes leurs régions et communes
813
ectivement à la vie de la cité ; donc trop grands
pour
être encore de vraies communautés humaines : et cela c’est la plus gr
814
llisés un à un ; — ou bien ils font ce qu’il faut
pour
pouvoir résister, c’est-à-dire qu’ils décident de résister tous ensem
815
changer les données mêmes du problème de l’union
pour
le rendre soluble, c’est d’abord accepter de remettre en question rad
816
es mois avant, j’écrivais de mon côté : L’union,
pour
deux États-nations, n’est jamais qu’une mesure de fortune, voire un e
817
à la nécessité, quand on se sent trop faible soit
pour
subsister seul, soit pour dominer et absorber les voisins. Si l’on ve
818
e sent trop faible soit pour subsister seul, soit
pour
dominer et absorber les voisins. Si l’on veut unir l’Europe, il faut
819
i donnerait, par exemple, neuf régions plus Paris
pour
la France, une dizaine de régions pour l’Italie, deux ou trois pour l
820
plus Paris pour la France, une dizaine de régions
pour
l’Italie, deux ou trois pour la Hollande, quinze à vingt pour l’Allem
821
e dizaine de régions pour l’Italie, deux ou trois
pour
la Hollande, quinze à vingt pour l’Allemagne fédérale, plus le Luxemb
822
e, deux ou trois pour la Hollande, quinze à vingt
pour
l’Allemagne fédérale, plus le Luxembourg et j’imagine (bien que la CE
823
CEE se taise sur ce point) au moins trois régions
pour
la Belgique. Au-delà des quelque quarante-cinq régions prévues pour
824
Au-delà des quelque quarante-cinq régions prévues
pour
les Six, il y aurait lieu d’étudier la régionalisation des deux autre
825
ue75. De l’Europe unie aux régions libérées
Pour
tenter de faire sentir le concret du problème tel que je l’ai découve
826
ns entre les cantons suisses : simples commodités
pour
le cadastre, l’état civil et la gendarmerie. Et c’est sur ces régions
827
désormais, doit consister à effacer nos divisions
pour
donner libre jeu à nos diversités 76. Ces paroles éveillèrent un éch
828
s diversités 76. Ces paroles éveillèrent un écho
pour
moi des plus inattendus : c’est qu’elles venaient à la rencontre non
829
sitions qui étaient encore proprement impensables
pour
un esprit français, il y a dix ou vingt ans. Dans le manifeste d’un n
830
s le manifeste d’un nouveau mouvement politique «
Pour
le fédéralisme et le progrès social », je lis ces quelques phrases :
831
Révolution fédéraliste et progressiste française
pour
la construction d’une VIe République. Nous réclamons la création d’Ét
832
res comparables à ceux qui existent, par exemple,
pour
les États-Unis d’Amérique. Les États régionaux français délégueront p
833
souveraineté à l’État fédéral français. La lutte
pour
notre indépendance nationale ne peut être menée que dans le cadre de
834
nne que Saint-Brieuc était l’endroit tout indiqué
pour
tenir le premier colloque socialiste régional sur le thème : Décoloni
835
e corps des fonctionnaires institués par Napoléon
pour
effacer jusqu’au souvenir des autonomies régionales, voilà qui nous d
836
e pas la Grèce par hasard. Car je tiens la région
pour
une forme de communauté aussi nouvelle dans notre civilisation que le
837
mérations ont dès lors une importance essentielle
pour
l’identification d’une unité territoriale dont, en première approxima
838
es mobiles et plus ou moins indépendantes du sol.
Pour
la première fois dans l’histoire, la cité se détache du territoire, e
839
ntique au niveau des réalités interrégionales.
Pour
un Tableau de l’Europe des régions La perspective d’une Europe à v
840
non l’entreprise des fédéralistes régionalistes.
Pour
eux, nous serons d’abord traîtres à la patrie, que nous soyons tenant
841
e temps, b) poserait des problèmes trop complexes
pour
les institutions communes, enfin c) reste subordonnée à l’existence r
842
er à travers leurs frontières comme sans les voir
pour
composer dès maintenant (sans attendre ni exiger des permissions qui
843
rations. De même, la machine à calculer suffisait
pour
établir le bilan d’un État centralisé, tandis que seuls les ordinateu
844
existence même des régions, que beaucoup tiennent
pour
douteuse, ou difficile à promouvoir sinon tout à fait impossible dans
845
», Bulletin du Centre européen de la culture : «
Pour
une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre », Genève, n° 1-
846
le principal foyer de fidélité, particulièrement
pour
les peuples récemment émancipés et économiquement arriérés. » (Z. Brz
847
politique sur la base des États-nations ? Sinon,
pour
quelle raison ne l’a-t-on pas encore faite ? b) Le seul projet de féd
848
instinctif du saut qualitatif et révolutionnaire
pour
favoriser cette évolution, ou plutôt cette dévolution du centralisme
849
petits États que par les ex-puissances — et cela
pour
une série de raisons (pas seulement militaires) qu’il serait trop lon
850
égion, groupe de recherches) et les moyens requis
pour
les constituer ; 2° à chercher le niveau de décision correspondant au
851
nt appui. Qu’on me permette un exemple personnel,
pour
aller vite et rester dans le concret. Je suis Neuchâtelois de naissan
852
de quoi la vie politique abandonne les extrémités
pour
le centre, et le marasme gagne la nation devenue hydrocéphale. Ne r
853
du xxe siècle qui l’achèvent. Il ne s’agit donc,
pour
Proudhon, ni de décentraliser, ni de déconcentrer (est-ce différent ?
854
adopter la structure proudhonienne, sans que soit
pour
autant décidée la structure des réseaux d’échange et groupes de produ
855
ismarck, et qui pensait que l’État doit être fort
pour
servir fortement le Prolétariat, lequel ne manquera pas de s’en empar
856
iscontinuité des uns à l’autre, dans nul domaine.
Pour
passer au plus sanglant racisme, il suffirait que la France prenne au
857
veraineté absolue et s’en autoriser non seulement
pour
refuser toute mesure d’union concrète mais pour justifier des conduit
858
t pour refuser toute mesure d’union concrète mais
pour
justifier des conduites criminelles (ventes d’armes, d’avions et de s
859
nsifs », procès de Burgos et de Leningrad, prison
pour
les objecteurs de conscience, peine de mort pour les objecteurs polit
860
pour les objecteurs de conscience, peine de mort
pour
les objecteurs politiques et les émigrants virtuels, etc.), l’Europe
861
ingre chimère. On l’aura suffisamment empoisonnée
pour
prouver qu’elle n’est pas saine. 5. La véritable alternative du si
862
j’entre à 2 heures du matin dans un salon d’hôtel
pour
écrire le message final du congrès, à lire le lendemain matin. Je tro
863
lques clichés. La jeunesse est l’âge des clichés,
pour
la grande masse, si elle est l’âge du génie pour quelques scientifiqu
864
pour la grande masse, si elle est l’âge du génie
pour
quelques scientifiques, et de la grande poésie pour deux ou trois par
865
ur quelques scientifiques, et de la grande poésie
pour
deux ou trois par siècle. Certains me disent que la Jeunesse dit aujo
866
e tout.) a) « L’Europe, connais pas ! » Dommage
pour
vous, mais le remède est simple : un séjour en Afrique ou en Asie au
867
de l’assistance technique ou, à défaut d’un visa
pour
la Chine, un an à Milwaukee, quelques semaines à Riazan : vous compre
868
ération d’insectes dans les récoltes, d’où famine
pour
les masses chinoises, est-ce un produit spécifique du communisme ? Ce
869
ique du communisme ? Ces phénomènes sont décisifs
pour
l’avenir de l’humanité, mais les énervés de Nanterre ne veulent pas e
870
s, mais refuse elle aussi les mesures nécessaires
pour
arrêter la pollution, parce qu’elle redoute leurs incidences sur le p
871
auche et droite politiciennes s’accordent en fait
pour
préférer le niveau de vie quantitatif au mode de vie qualitatif. Il f
872
rait en fait maintenir la condition prolétarienne
pour
mieux nourrir sa lutte, et cette politique du pire s’opposerait donc
873
e la politique. Quand on parle d’« élargir la CEE
pour
englober la politique », que veut-on dire ? Que l’économie, qui est l
874
n vue de certaines tâches sociales définies, mais
pour
gérer l’héritage plus ou moins légitime des États royaux, sans nul ra
875
x secondes et leur ôterait toute « signifiance »,
pour
peu que la police refuse de jouer le jeu et de tenir son rôle convenu
876
onne, … et l’effort qu’il nous faut entreprendre…
pour
situer en ce centre de l’homme le centre de la société, préfigure dès
877
e primaire, deux heures par semaine (trois heures
pour
trois classes en 1960). Mais chaque élève a le droit de préférer une
878
allemand en Alsace a été organisé de façon à être
pour
ainsi dire inefficace. Ici et là, il aurait même été habilement sabot
879
grave. Car « notre langage fabrique notre pensée
pour
nous » (Georges Mounin). En brimant, ridiculisant, interdisant la lan
880
droit d’exercer dans un pays voisin la profession
pour
laquelle on a été diplômé dans son pays. Quant au contenu de l’enseig
881
nnel, dit-on. (Les chiffres seraient-ils trop bas
pour
être avoués ?) La réciproque est vraie pour la diffusion des journaux
882
p bas pour être avoués ?) La réciproque est vraie
pour
la diffusion des journaux de Genève et Lausanne en France voisine. Là
883
6. Presse, mass médias, écoles, font peu ou rien
pour
combattre les stéréotypes nationaux, et pour montrer (comme il serait
884
rien pour combattre les stéréotypes nationaux, et
pour
montrer (comme il serait aisé de le faire dans une région frontalière
885
nt sur la persistance des stéréotypes d’hostilité
pour
contribuer à maintenir la « cohésion nationale ». III. Les frontiè
886
, matérialisé par les frontières. Or il est clair
pour
quiconque, aujourd’hui, que le tracé des frontières étatiques est acc
887
étatique, les frontières actuelles ont été fixées
pour
des raisons historiques qui, pour la plupart, ont cessé d’être des ra
888
ont été fixées pour des raisons historiques qui,
pour
la plupart, ont cessé d’être des raisons. Le caractère indiscutableme
889
que, mais aussi dans un temps qu’on dirait arrêté
pour
l’occasion. Dans l’espace : les frontières sont d’autant plus rigides
890
maire maritime ou agricole, ressources naturelles
pour
l’industrie, etc.), est en fait beaucoup plus indépendante de ses éta
891
iècle, sans liaison avec les deux autres rythmes,
pour
des « raisons » de force militaire, de prestige national, ou simpleme
892
s parlant la même langue, sans qu’il fût question
pour
autant de les enfermer dans les frontières d’un même État. Il n’est p
893
de l’unité linguistique, elle devrait s’amputer,
pour
le même motif, de près de la moitié de ses territoires actuels. Quant
894
sont pas moins chères à l’école — ni plus vraies
pour
autant. Cette notion, qui a son origine sous Louis XIV, est mise en f
895
les régions administratives, qui sont inadéquates
pour
définir les régions économiques, et moins encore avec les régions éco
896
mais aussitôt après continental, il en va de même
pour
l’écologie : que la pollution ne connaisse pas de frontières politiqu
897
itaux et des vraies fins de l’homme dans la cité.
Pour
les politiciens, la seule réalité est celle de l’État-nation, tel qu’
898
a fois de doux rêveurs et de dangereux utopistes.
Pour
les politiques au contraire, la souveraineté absolue de l’État-nation
899
ment abstraite, mais suffisante, nous l’espérons,
pour
faire sentir l’ampleur et la diversité des expériences en cours, surt
900
sera simplement celle de l’ensemble des communes
pour
lesquelles un problème fonctionnel se posera, et qui choisiront d’adh
901
emblée consultative, mentionnant « la possibilité
pour
les collectivités locales de participer à des associations ou syndica
902
s se créent à leur exemple : si elles attendaient
pour
exister d’être assurées de l’octroi des moyens nécessaires, il n’y au
903
ions purement économiques s’avèrent insuffisantes
pour
convaincre les peuples, et où, en revanche, les nécessités conjointes
904
ui résolues. Nous repartons à neuf, non seulement
pour
une quatorzième année et la suite, mais encore pour deux séries de pu
905
ur une quatorzième année et la suite, mais encore
pour
deux séries de publication nouvelles, tout en continuant d’assurer la
906
ou de diplômes. Parmi les premiers titres retenus
pour
paraître en 1974 et 1975 : Henri Schwamm, O. Giarini et H. Loubergé :
907
’ils n’ont plus d’excuse en 1971. Et ce n’est pas
pour
eux, qui ne sont pas ici, mais dans le seul souci de bien préciser mo
908
nde voyait très bien qu’il fallait faire l’Europe
pour
empêcher le retour des guerres entre nos soi-disant « grandes puissan
909
— Il fallait faire l’Europe dans les années 1950
pour
relever ses ruines, restaurer son industrie, son commerce et sa techn
910
rejoindre jamais notre niveau de vie (matériel).
Pour
y arriver, en effet, on a calculé qu’il faudrait multiplier l’exploit
911
écologistes américains, soviétiques et européens.
Pour
la première fois dans l’histoire, l’homme se voit contraint de choisi
912
end souverain absolu est manifestement trop petit
pour
jouer un rôle réel à l’échelle planétaire. Aucun ne peut plus assurer
913
. De telles agences existent déjà : CERN à Genève
pour
les recherches nucléaires, la CEE à Bruxelles pour l’économie. Il est
914
our les recherches nucléaires, la CEE à Bruxelles
pour
l’économie. Il est bien évident qu’il faut en créer d’autres, pour l’
915
Il est bien évident qu’il faut en créer d’autres,
pour
l’énergie, pour les transports, pour l’écologie du continent, etc. D’
916
ent qu’il faut en créer d’autres, pour l’énergie,
pour
les transports, pour l’écologie du continent, etc. D’autre part, l’Ét
917
er d’autres, pour l’énergie, pour les transports,
pour
l’écologie du continent, etc. D’autre part, l’État-nation de type cen
918
rendent responsable l’État centralisateur. Ainsi,
pour
m’en tenir à un seul exemple, la Catalogne (20 % de la population de
919
plans d’aménagement du territoire qui se donnent
pour
but de réduire les disparités économiques intra-nationales (Sud-Ouest
920
mplie. Il n’y aura pas besoin de fortes secousses
pour
rompre les liens stato-nationaux peu à peu tombés en désuétude, à sup
921
ulturelle, ou d’instances d’arbitrage économique.
Pour
franchir la dernière étape vers la fédération continentale, il suffir
922
s un véritable Parlement européen et de se battre
pour
ses compétences : qu’elles soient très fortes quand il s’agira de rég
923
mais là seulement — les régions restant autonomes
pour
toutes les tâches de dimensions régionales ou communales, dans le cad
924
former dès maintenant les Européens de demain, et
pour
cela, il faut réformer notre enseignement. Il faut que l’École, à tou
925
ne dizaine de nations très différenciées, parlant
pour
la plupart des langues non françaises, comme le breton, le flamand, l
926
rquoi j’ai dit qu’il nous faudra dix à quinze ans
pour
fédérer le continent : le temps de former une nouvelle génération et
927
je réponds qu’il ne suffit pas de casser des œufs
pour
faire une omelette. La non-violence, pour moi, est le vrai processus
928
es œufs pour faire une omelette. La non-violence,
pour
moi, est le vrai processus de la création organique, dans notre monde
929
ue nous ne sommes pas au monde — ni vous ni moi —
pour
essayer de deviner l’avenir. C’est à le faire que nous sommes appelés
930
Georges Pompidou à Poitiers, le 25 janvier 1974,
pour
inaugurer le Conseil régional récemment nommé : L’expression Europe
931
ours plus tard en déclarant : Briser les nations
pour
leur substituer des régions ? Tendance absurde à bâtir l’avenir sur u
932
lle « qu’il a fallu mille ans d’efforts en France
pour
créer notre identité nationale, notre existence nationale ». (C’est d
933
stance des peuples on a dû vaincre, ne fût-ce que
pour
oblitérer sept langues par une seule, et les réduire au statut de pat
934
ire », « des inadaptés », « des gens qui agissent
pour
le compte de l’étranger », « des réactionnaires ou des gauchistes »,
935
a nécessité, sur les avantages qu’on en attendait
pour
la prospérité économique, et plus encore : pour une réelle participat
936
t pour la prospérité économique, et plus encore :
pour
une réelle participation civique. De sévères mises en garde remplaçai
937
on « d’instances de décision assez décentralisées
pour
obtenir l’adhésion d’une majorité du corps social ». La prospective e
938
ffont en 1973, à Paris : Aujourd’hui nous tenons
pour
acquise la légitimité des États-nations existant en Europe occidental
939
provoqués par les luttes de quelques autonomistes
pour
l’égalité des droits, un gouvernement propre, une autonomie régionale
940
ai été renversé sur un projet qui était essentiel
pour
le pays. » Devant ses anciens collaborateurs réunis à Colombey après
941
réforme n’est pas mauvais. Je ne le regrette pas
pour
moi, mais pour la France qui ne connaîtra pas avant longtemps de vrai
942
pas mauvais. Je ne le regrette pas pour moi, mais
pour
la France qui ne connaîtra pas avant longtemps de vraies régions 123,
943
t, tellement plus rare, tellement plus exemplaire
pour
l’humanité à venir que le champion qu’on adule aujourd’hui dans tous
944
ergie grande et en partie secrète. Trop passionné
pour
se montrer jamais sentimental, trop pessimiste pour moraliser, et ave
945
ur se montrer jamais sentimental, trop pessimiste
pour
moraliser, et avec trop de distance naturelle pour avoir à jouer la h
946
our moraliser, et avec trop de distance naturelle
pour
avoir à jouer la hauteur, affable mais non sans malice, et ce qu’il f
947
s de 1984, dans moins de dix ans… Je tiens Orwell
pour
l’un des écrivains les plus importants et les plus émouvants de notre
948
ourd’hui, ne serait-ce pas qu’ils n’ont rien fait
pour
l’empêcher ? Et tout fait pour accréditer d’avance dans nos esprits l
949
ls n’ont rien fait pour l’empêcher ? Et tout fait
pour
accréditer d’avance dans nos esprits l’idée de fatalités peut-être dé
950
lité, c’est si le monde de l’Esprit existe ou non
pour
moi ; si ma sensibilité au spirituel est vivante ou non. Et non pas d
951
tèmes totalitaires (ou seulement stato-nationaux,
pour
commencer) nous invitent à cette démission de la personne — dont ils
952
tutions : il importe seulement qu’elles existent,
pour
nourrir notre espoir raisonnable de restructurer une cité qui mérite
953
ntent à 1963 et 1967. Cela ne suffit pas toujours
pour
établir aux yeux des instances officielles — gouvernements, conseils
954
région, que la région ne sera jamais une réalité
pour
celui qui ne veut pas la faire ; ou pour celui qui n’accepterait qu’o
955
réalité pour celui qui ne veut pas la faire ; ou
pour
celui qui n’accepterait qu’on se soucie de la faire que si on lui pro
956
elle dépend de la volonté humaine, il est décisif
pour
sa réalisation qu’on puisse expliquer avec efficacité ses raisons d’ê
957
ntité régionale sous-jacente, qui ne demanderait,
pour
exister, qu’à être libérée de cette frontière dont on voit de moins e
958
nt de non-retour. Les mêmes considérations valent
pour
la protection des nappes phréatiques, pour les nuisances de l’aéropor
959
valent pour la protection des nappes phréatiques,
pour
les nuisances de l’aéroport international de Cointrin, et vaudront po
960
l’aéroport international de Cointrin, et vaudront
pour
les risques créés par la future centrale nucléaire de Verbois : nuisa
961
bilisées depuis quelques années par les campagnes
pour
sauver l’environnement, sont en train de prendre conscience de la réa
962
cice d’une profession libérale (effectus civilis)
pour
les diplômés d’une université « étrangère », il est quasi nul. Pourta
963
nement supérieur dans la région lémano-alpine (16
pour
le moment, en prolongeant la région jusqu’à Saint-Étienne à l’Ouest,
964
à partir de ce que tout un chacun peut vérifier.
Pour
qui voit et comprend les réalités locales, la leçon est claire : il f
965
ué d’une manière exemplaire par Napoléon, dans et
pour
la guerre, l’État-nation et sa morale, qui est le nationalisme totali
966
i occupent le devant de notre scène politique, ou
pour
mieux dire, de notre guignol partisan. Or, les Européens ne s’uniront
967
ler irréversiblement vers une guerre atomique. Et
pour
cela, il ne faut pas de bazookas et de plastic. Il ne s’agit pas de r
968
fonctionnelles, d’aires diverses — chacune ayant
pour
extension le territoire de sa réalité — ne naîtront pas de nos modèle
969
mystère de ce que l’Histoire n’est pratiquement,
pour
nous, qu’une composition de faits passés, opérée à partir des problèm
970
n ce point comme l’ensemble des mesures à prendre
pour
lutter contre l’entropie, dans les limites du destin de l’homme sur l
971
lculs prévisionnels sont utiles ou indispensables
pour
opposer les quelques certitudes qu’on vient de rappeler aux emporteme
972
ui. Ils ont fait voir accessoirement qu’il y a là
pour
le tiers-monde une chance historique, qu’il serait fou de mépriser. E
973
ar y croire. Car si on le récuse, on ne fera rien
pour
échapper à ce qu’il annonce, et il deviendra vrai dans les délais pré
974
la croissance se servir des calculs prévisionnels
pour
couper court à toute critique et opposer aux objections de l’écologis
975
les centrales nucléaires. Rien de plus déprimant
pour
la santé d’un peuple que l’obsédant recours à la « nécessité » contre
976
terme inverse une tendance — comme on va le voir
pour
la croissance démographique dans toute l’Europe — le long terme en su
977
ne platitude volontaire mais non moins humiliante
pour
l’homme, la futurologie prétendue scientifique bride l’imagination au
978
révisible à lui-même. Tout ce qui prétend prévoir
pour
lui le soumet aux seules lois du passé, et l’aliène. Pour une pros
979
soumet aux seules lois du passé, et l’aliène.
Pour
une prospective intuitive L’avenir dépend de nos passions, pas de
980
ssent le calendrier, n’est pas d’un grand secours
pour
notre politique, car les effets de ces techniques, nous le voyons bie
981
en compte des paramètres éventuellement décisifs
pour
l’évolution de notre société, tels que « la peur de l’avenir en génér
982
es Américains d’avant-hier, on sent que l’auteur,
pour
débonnaire qu’il soit, les juge en somme déplacés, sans justification
983
de Tocqueville à Jacob Burckhardt et à Nietzsche,
pour
ne citer que les plus grands noms.130 Certes, ils ont tous nourri le
984
s poussant de la sorte au séparatisme : Diviser
pour
régner, Rome ne connaissait pas d’autre formule de gouvernement. Pour
985
connaissait pas d’autre formule de gouvernement.
Pour
empêcher l’alliance de cités vassales, elle s’efforçait d’attiser leu
986
ibles, et à quelle heure il faudra que je me lève
pour
prendre le train ou l’avion : elles n’ont pas à me dire que je le pre
987
alloir dans les dix ans qui viennent plus d’autos
pour
plus d’hommes sur la terre, de là plus d’autoroutes à mettre en train
988
ns d’une politique, nullement la prévision donnée
pour
objective d’un avenir qui serait déjà déterminé, hors de nos prises,
989
ore à la fois, par refus d’en prendre conscience.
Pour
beaucoup d’intellectuels et d’artistes occidentaux, prompts à valoris
990
ant tout ce qu’on vient de montrer que l’on tient
pour
vraiment sérieux). Je voudrais inverser cette échelle des valeurs, et
991
er aux Mayas et de l’Inde à la Chine ; — n’a pas
pour
fonction principale de maintenir l’ordo mundi et de conserver le syst
992
s choses (que toutes les autres religions avaient
pour
mission de maintenir), et son remplacement instantané par un nouvel o
993
la Bretagne n’ait formé d’abord. Il en va de même
pour
l’influence passagère de l’art japonais sur Van Gogh. Le xxe siècle
994
e les « revivalists » des années 1830 utilisèrent
pour
tant de cantiques qu’on chante encore en Suisse romande. C’est ainsi
995
réduisent à peu de chose toute tentative verbale
pour
exprimer ce que l’homme européen a conçu de plus pur, de plus fort et
996
Car la musique est le sublime de l’Occident, mais
pour
l’oreille d’un Oriental, c’est un bruit vague, une espèce de rumeur i
997
ue, et elle développe une science empruntée (sauf
pour
la médecine) à l’Occident — entendons aux États-Unis plus qu’à la mèr
998
-soviétique et yankee. La modernité consiste donc
pour
la Chine à renier le Chinois le plus célèbre, pour lui substituer cet
999
our la Chine à renier le Chinois le plus célèbre,
pour
lui substituer cet Européen typique : un Juif allemand, dont le père
1000
t qui écrivait dans les salles du British Museum,
pour
le New York Daily Tribune (grand organe du capitalisme américain) des
1001
que Mao en ait vu le danger et prenne des mesures
pour
immuniser son peuple, si l’on en juge par l’une des directives récent
1002
grand voisin, mais enfin le slogan paraît valoir
pour
tous…) La modération dans la modernisation, c’est-à-dire la manière r
1003
tionale illimitée. Là réside le plus grave danger
pour
la survie du genre humain. Car cette souveraineté sans limites se pr
1004
ennemis qu’elles se créent, dont elles ont besoin
pour
survivre et assurer leur « cohérence nationale », et qui un jour se m
1005
logiques et ethno-culturelles. La vraie modernité
pour
l’Europe pourrait offrir l’exemple au monde, et dont on peut espérer
1006
e Monde : animer, équilibrer, fédérer, en prenant
pour
finalité non la puissance des États mais la liberté des personnes. Te
1007
’Europe , La Baconnière, Neuchâtel, 1962, 92 p. ;
Pour
un Dialogue des cultures, ouvrage collectif, avec G. d’Arboussier, G.
1008
r les États-nations européens commence vers 1872,
pour
atteindre son plein vers 1910. La décolonisation de ces mêmes contrée
1009
re littéraire bien défini, que je connais un peu,
pour
avoir collaboré à une bonne quinzaine d’entre eux au moins (j’en ai f
1010
graphe, etc. On y trouve en général deux parties.
Pour
la partie Mélanges, pas de problèmes. Chacun donne un essai, un poème
1011
t-être, le croisant dans la rue, l’aurais-je pris
pour
un homme dur et violent. Mais à l’entendre parler… » l’auteur se décl
1012
n volume comme celui-ci redoutablement instructif
pour
son récipiendaire : il va découvrir enfin ce qu’il a pu être dans les
1013
la personne dont nous sommes tous d’accord, ici,
pour
affirmer qu’elle devrait dominer et orienter L’Aventure occidentale
1014
Les Chances de l’Europe . Merci, mes chers amis,
pour
ce cadeau somptueux — sur lequel je vais me jeter, toutes affaires ce
1015
travaux personnels… Tout ce que je peux leur dire
pour
atténuer mes sentiments de culpabilité à leur égard, c’est qu’on n’a